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Un éternument en Palestine
Mer 25 Juin 2008 - 19:20
Ismael leva sa main pour tenter d’échapper au soleil brûlant, orientant l’ombre pour qu’elle tombe sur ses yeux.
Dans la cours intérieur de son lycée, de rare olivier poussait et le reste était laissé à la merci de l’astre brûlant. La pelouse résistée difficilement et un combat se déroulé entre le végétaux et les journées toujours plus chaudes. C’était l'hiver.. normalement les gens jouaient avec des bonshommes de neiges et sortaient en ski, mais en Palestine, il faisait chaud, pas une brise, pas un animal, tous était à l’ombre dehors pendant que le centre ville résonnait de l’appel de l’Imam dans une mosquée proche.
Un hiver bien trop chaud qui tranchait avec les chutes de neiges annoncées sur les plus hautes montages d'Israel, *un stupide hiver qui n'apportait rien d'autre qu'une tombée de nuit à 17 heures* pensa avec hargne la lycèenne.
L’air sentait la poussière et un peu l’épice qui provenait du réfectoire. La cours de botanique embaumée le jasmin mais l’odeur était si forte et entêtante que les élèves préféraient rester éloigner de celle-ci et son ombre bienveillante. Parfois des vagues arriver à franchir les murs et les couloirs s’emplissaient de cette odeur.
Il faisait chaud, c’était la définition même de la chaleur et rien ne faisait onduler les branches et les rares mèches blondes d’une jeune fille de 17 ans, l’air revêche. Pieds nus, le pantalon marron et le t-shirt blanc devait etre une torture par ce genre de journée. Des livres ouverts à ses pieds montraient des tableaux de déclinaisons et parfois des calculs pas vraiment compliqué mais barré de rouges et de tête de mort dans la marge un énorme « Sa SERT A RIEN » était écrit sur la page de garde. Ismael avait put poursuivre ses études malgré la découverte de ses pouvoirs, et sa vie poursuivait son cours sans que le moindre des gens soit au courant, les pots de vins avaient faire taire son proviseur sans problèmes.
Allongée près d’un petit mur de vieilles pierres à peine plus haut d’un mètre, la vieille caserne aujourd’hui convertis en école privée, résonnait des cris et des pas des élèves.
Quelques groupes d’ado passaient dans le couloir pendant que les jeunes hommes aux teints mats jouaient au foot tout au fond de l’immense cours. On entendait quelques cris mais la partie se faisait en silence, les joueurs vaincus par la température continuaient pourtant l’entraînement. Bientôt le tournoi inter classe commencerai, et Ismael devra regagner sa chambre et abandonner l’idée de bronzer, à moins de vouloir mourir lapidé par des balles perdus, bronzage même pas entamé malgré ses heures passées dehors, à croire que sa mère lui avait transmis le gène « teint aspirine » avec celui de « blonde ».
* Parfait pour passer inaperçu » pensa l’étudiante, « c’est trop naze d’être la seule palichonne blonde, tout le monde me remarque… genre je veux juste attirer l’attention, tin trop naze maman * pensa la dite Ismael, adolescente pure souche au caractère 100 % insupportable pour toutes adultes
Elle souffla dégageant une mèche collé contre son oeil par la transpiration, regardant avec un intérêt certain un joueurs courir après la balle de cuir, son regard descendit à peine du visage bien dessiné et dont les cheveux courts volaient dans un vent invisible mais bien présent dans l’ imagination de la jeune fille, pour remonter en moins de 5 secondes, controlant le rougissement tomate qui venait colorer ses joues, elle suivit un instant sa course avant de refermer violemment ses yeux évitant le regards de camarades qui avait remarqué son manège. Un gloussement suivit de plusieurs rirent arrivèrent à passer derrière la musique de son vieux MP4.
Deux ombres apparurent cachant le soleil, et Ismael ouvrit avec paresse un oeuil, baillant à s’en décrocher la mâchoire.
« Vous me cachez les soleil les filles ! Vous ne devriez pas être en cours avec monsieur Zampalier et rattraper vos notes nazeuses en latin ? » Demanda la blondinette dans une délicatesse typiquement adolescente.
Son pouce effleura la molette de pause du lecteur et elle éteignit la bête, se mettant sur le ventre en dégageant d’un coup de pied ses chaussures, posant sa tete, sur ses mains pour fixer les deux jeunes filles, ou plutôt délinquantes juvéniles en force.
Les deux avait un teint mat caramel, des cheveux bruns et des yeux ambrés superbes. Les jumelles en vu de leur résultat scolaire pitoyables devait avoir l’ultime truc le plus chiant dans « la liste de truc chiant par Ismael Tsvi » Les cours avaient repris pour les mauvais élèves, même durant le week end personne n’était à l’abri de cette stupide corvée et ses deux camarades n’avait pu échapper à la juste vengeance du bulletin de note. Pour la blonde, elle avait réussit un splendide coup de chapeau vu qu’elle été passait sans problème, travaillant juste pour ne pas redoubler ou rattraper et assez pour ne pas passer ses nuits à bosser.
Dans la cours intérieur de son lycée, de rare olivier poussait et le reste était laissé à la merci de l’astre brûlant. La pelouse résistée difficilement et un combat se déroulé entre le végétaux et les journées toujours plus chaudes. C’était l'hiver.. normalement les gens jouaient avec des bonshommes de neiges et sortaient en ski, mais en Palestine, il faisait chaud, pas une brise, pas un animal, tous était à l’ombre dehors pendant que le centre ville résonnait de l’appel de l’Imam dans une mosquée proche.
Un hiver bien trop chaud qui tranchait avec les chutes de neiges annoncées sur les plus hautes montages d'Israel, *un stupide hiver qui n'apportait rien d'autre qu'une tombée de nuit à 17 heures* pensa avec hargne la lycèenne.
L’air sentait la poussière et un peu l’épice qui provenait du réfectoire. La cours de botanique embaumée le jasmin mais l’odeur était si forte et entêtante que les élèves préféraient rester éloigner de celle-ci et son ombre bienveillante. Parfois des vagues arriver à franchir les murs et les couloirs s’emplissaient de cette odeur.
Il faisait chaud, c’était la définition même de la chaleur et rien ne faisait onduler les branches et les rares mèches blondes d’une jeune fille de 17 ans, l’air revêche. Pieds nus, le pantalon marron et le t-shirt blanc devait etre une torture par ce genre de journée. Des livres ouverts à ses pieds montraient des tableaux de déclinaisons et parfois des calculs pas vraiment compliqué mais barré de rouges et de tête de mort dans la marge un énorme « Sa SERT A RIEN » était écrit sur la page de garde. Ismael avait put poursuivre ses études malgré la découverte de ses pouvoirs, et sa vie poursuivait son cours sans que le moindre des gens soit au courant, les pots de vins avaient faire taire son proviseur sans problèmes.
Allongée près d’un petit mur de vieilles pierres à peine plus haut d’un mètre, la vieille caserne aujourd’hui convertis en école privée, résonnait des cris et des pas des élèves.
Quelques groupes d’ado passaient dans le couloir pendant que les jeunes hommes aux teints mats jouaient au foot tout au fond de l’immense cours. On entendait quelques cris mais la partie se faisait en silence, les joueurs vaincus par la température continuaient pourtant l’entraînement. Bientôt le tournoi inter classe commencerai, et Ismael devra regagner sa chambre et abandonner l’idée de bronzer, à moins de vouloir mourir lapidé par des balles perdus, bronzage même pas entamé malgré ses heures passées dehors, à croire que sa mère lui avait transmis le gène « teint aspirine » avec celui de « blonde ».
* Parfait pour passer inaperçu » pensa l’étudiante, « c’est trop naze d’être la seule palichonne blonde, tout le monde me remarque… genre je veux juste attirer l’attention, tin trop naze maman * pensa la dite Ismael, adolescente pure souche au caractère 100 % insupportable pour toutes adultes
Elle souffla dégageant une mèche collé contre son oeil par la transpiration, regardant avec un intérêt certain un joueurs courir après la balle de cuir, son regard descendit à peine du visage bien dessiné et dont les cheveux courts volaient dans un vent invisible mais bien présent dans l’ imagination de la jeune fille, pour remonter en moins de 5 secondes, controlant le rougissement tomate qui venait colorer ses joues, elle suivit un instant sa course avant de refermer violemment ses yeux évitant le regards de camarades qui avait remarqué son manège. Un gloussement suivit de plusieurs rirent arrivèrent à passer derrière la musique de son vieux MP4.
Deux ombres apparurent cachant le soleil, et Ismael ouvrit avec paresse un oeuil, baillant à s’en décrocher la mâchoire.
« Vous me cachez les soleil les filles ! Vous ne devriez pas être en cours avec monsieur Zampalier et rattraper vos notes nazeuses en latin ? » Demanda la blondinette dans une délicatesse typiquement adolescente.
Son pouce effleura la molette de pause du lecteur et elle éteignit la bête, se mettant sur le ventre en dégageant d’un coup de pied ses chaussures, posant sa tete, sur ses mains pour fixer les deux jeunes filles, ou plutôt délinquantes juvéniles en force.
Les deux avait un teint mat caramel, des cheveux bruns et des yeux ambrés superbes. Les jumelles en vu de leur résultat scolaire pitoyables devait avoir l’ultime truc le plus chiant dans « la liste de truc chiant par Ismael Tsvi » Les cours avaient repris pour les mauvais élèves, même durant le week end personne n’était à l’abri de cette stupide corvée et ses deux camarades n’avait pu échapper à la juste vengeance du bulletin de note. Pour la blonde, elle avait réussit un splendide coup de chapeau vu qu’elle été passait sans problème, travaillant juste pour ne pas redoubler ou rattraper et assez pour ne pas passer ses nuits à bosser.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Un éternument en Palestine
Mar 8 Juil 2008 - 23:39
"Tu devrais nous remercier alors !" rétorqua l'une des jumelles avec un certain mordant, sa soeur se contentant de pouffer de rire.
En réalité Ismael ne pensait sûrement pas si bien dire. Plus que l'ombre de ses deux camarades, quelque chose semblait avoir obscurci le ciel, rafraîchi l'atmosphère désertique... Une chappe de fraîcheur s'était soudainement abattue sur le lycée, et les élèves éparpillés çà et là, pointaient maintenant tous le nez en l'air à la recherche de la cause de ce soudain rafraîchissant tout à fait anormal. Certains, peu habitués, se frottaient déjà les bras.
"Dis donc, il fait sacrément froid tout d'un coup..." commenta l'une des soeurs en portant sa main en visière. L'air s'était humidifié en même temps qu'il perdait en chaleur.
En réalité Ismael ne pensait sûrement pas si bien dire. Plus que l'ombre de ses deux camarades, quelque chose semblait avoir obscurci le ciel, rafraîchi l'atmosphère désertique... Une chappe de fraîcheur s'était soudainement abattue sur le lycée, et les élèves éparpillés çà et là, pointaient maintenant tous le nez en l'air à la recherche de la cause de ce soudain rafraîchissant tout à fait anormal. Certains, peu habitués, se frottaient déjà les bras.
"Dis donc, il fait sacrément froid tout d'un coup..." commenta l'une des soeurs en portant sa main en visière. L'air s'était humidifié en même temps qu'il perdait en chaleur.
- InvitéInvité
Re: Un éternument en Palestine
Mer 9 Juil 2008 - 0:35
Ismael commença à frissonner, pas habituée au froid et surtout à un temps qui se détraquait. Un phénomène étrange et inexplicable, la vérité était ailleurs que dans la météo, même malgré les avancés prodigieuses de ce domaine.
Elle ne releva pas la pique de sa camarade, habituée, et préféra ranger rapidement ses affaires, s’activant assez vite pour une fille aussi flegmatique. Son instinct purement flemmard de demoiselle lui chuchotait à l’oreille en même temps que son poil dans la main qu’il valait mieux éviter de recopier tout ses cours à cause d’un mystère météorologique.
Pourtant, et comme tous les autres élèves elle ne pouvait se détacher qu’avec difficulté du ciel qui s’assombrissait de secondes en secondes. Elle commença à avoir la chair de poule et même ses vêtements n’étaient pas suffisants pour la protéger. La blonde se jetta une giffle monumentale virtuellement pour la force à quitter le ciel des yeux, hypnotisés par les nuages sombres et les tourbillons qu’ils provoquaient et finit de ranger tout le bordel qui l’entourait.
Chaussant ses chaussures à la va-vite, elle enjamba le mur pour se protéger dans le couloir et passa une main dans ses cheveux courts pour retirer des mèches tourbillonnantes de sa vision.
Les ombres des murets devenaient de plus en plus importantes et la lycéenne, se retournant vers les camarades qui s’entassaient dans le lieu pour fixer le ciel, murmura ce qu’elle voulait être à voix basse
« C’est quoi ce délire… Y’avais de la pluie annoncée à la météo ? » Hélas elle parla un peu plus fort qu’elle ne le souhaitait, à la limite du léger cris, mais sa voix fut heureusement couverte par le hurlement du vent et les claquements des portes grandes ouvertes.
Elle ne releva pas la pique de sa camarade, habituée, et préféra ranger rapidement ses affaires, s’activant assez vite pour une fille aussi flegmatique. Son instinct purement flemmard de demoiselle lui chuchotait à l’oreille en même temps que son poil dans la main qu’il valait mieux éviter de recopier tout ses cours à cause d’un mystère météorologique.
Pourtant, et comme tous les autres élèves elle ne pouvait se détacher qu’avec difficulté du ciel qui s’assombrissait de secondes en secondes. Elle commença à avoir la chair de poule et même ses vêtements n’étaient pas suffisants pour la protéger. La blonde se jetta une giffle monumentale virtuellement pour la force à quitter le ciel des yeux, hypnotisés par les nuages sombres et les tourbillons qu’ils provoquaient et finit de ranger tout le bordel qui l’entourait.
Chaussant ses chaussures à la va-vite, elle enjamba le mur pour se protéger dans le couloir et passa une main dans ses cheveux courts pour retirer des mèches tourbillonnantes de sa vision.
Les ombres des murets devenaient de plus en plus importantes et la lycéenne, se retournant vers les camarades qui s’entassaient dans le lieu pour fixer le ciel, murmura ce qu’elle voulait être à voix basse
« C’est quoi ce délire… Y’avais de la pluie annoncée à la météo ? » Hélas elle parla un peu plus fort qu’elle ne le souhaitait, à la limite du léger cris, mais sa voix fut heureusement couverte par le hurlement du vent et les claquements des portes grandes ouvertes.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Un éternument en Palestine
Jeu 10 Juil 2008 - 22:53
La température continuait de baisser et les visages de ses camarades répondirent à Ismael mieux que ne l'aurait fait une réponse verbale : tout le monde semblait inquiet du phénomène. Les sportifs s'étaient arrêtés de jouer et se pressaient maintenant eux aussi à l'abri, désertant la cour.
Une certaine agitation s'empara des jeunes regroupés. Cela semblait venir de l'autre côté du bâtiment. Des cris, des bruits de pas précipités, des mouvements de foule assez vif pour susciter quelques bousculades. Ismael, perdue dans le flot, ne put que se laisser emporter par le raz de marée humain qui l'entraîna bien malgré elle vers la source du bruit.
Une bagarre semblait avoir éclaté, opposant des jeunes qu'Ismael connaissait de visu mais qui n'étaient pas dans sa classe, à l'une des surveillants du lycée.
Tout le monde autour criait, chahutait, et la température ne cessait de baisser.
Une certaine agitation s'empara des jeunes regroupés. Cela semblait venir de l'autre côté du bâtiment. Des cris, des bruits de pas précipités, des mouvements de foule assez vif pour susciter quelques bousculades. Ismael, perdue dans le flot, ne put que se laisser emporter par le raz de marée humain qui l'entraîna bien malgré elle vers la source du bruit.
Une bagarre semblait avoir éclaté, opposant des jeunes qu'Ismael connaissait de visu mais qui n'étaient pas dans sa classe, à l'une des surveillants du lycée.
Tout le monde autour criait, chahutait, et la température ne cessait de baisser.
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Re: Un éternument en Palestine
Sam 12 Juil 2008 - 20:17
Ismael leva les yeux en tentant de se calmer, le froid lui hérissait les cheveux courts sur la base de son cou, s'insinuait en elle, glissait sous ses vêtements et la glaçait jusqu'à la moelle.
Les gens dans son dos la poussait, la collait contre des élèves, les odeurs se mélangeaient, les cris et le bruit devenaient de plus en plus puissant. La panique et l'excitation d'une bagarre, chose qui ne se passait que rarement dans le lycée tout ces sentiments alourdissaient encore plus l'ambiance du couloir, et Ismael dans un effort pour se dégager et sortir de ce chaos tenta une retraite... qui se résolut par un échec.
La lycéenne se reçut un violent coup de coude dans le ventre du à un geste maladroit... ou une attaque personnelle; elle ne sut jamais. Elle stoppa tout acte, une violente douleur parcourant son corps inhabitué à la souffrance.
La respiration momentanément coupée, elle tomba à terre, réalisant avec une terreur digne d'une agoraphobe en plein dans un métro d'heure de pointe qu'elle se trouvait entre les deux protagonistes de la bataille. Le souffle court et le champ de vision diminué par ses cheveux, elle fit face à un des garçons, leva ses yeux verts vers les siens, n'arrivant plus à les décrocher. Les discutions s'étaient tues, mais Ismael ne le remarqua pas.
Les gens dans son dos la poussait, la collait contre des élèves, les odeurs se mélangeaient, les cris et le bruit devenaient de plus en plus puissant. La panique et l'excitation d'une bagarre, chose qui ne se passait que rarement dans le lycée tout ces sentiments alourdissaient encore plus l'ambiance du couloir, et Ismael dans un effort pour se dégager et sortir de ce chaos tenta une retraite... qui se résolut par un échec.
La lycéenne se reçut un violent coup de coude dans le ventre du à un geste maladroit... ou une attaque personnelle; elle ne sut jamais. Elle stoppa tout acte, une violente douleur parcourant son corps inhabitué à la souffrance.
La respiration momentanément coupée, elle tomba à terre, réalisant avec une terreur digne d'une agoraphobe en plein dans un métro d'heure de pointe qu'elle se trouvait entre les deux protagonistes de la bataille. Le souffle court et le champ de vision diminué par ses cheveux, elle fit face à un des garçons, leva ses yeux verts vers les siens, n'arrivant plus à les décrocher. Les discutions s'étaient tues, mais Ismael ne le remarqua pas.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Un éternument en Palestine
Jeu 17 Juil 2008 - 22:20
[Hrp : attention, seul le courtier peut dire si tu te prends un coup dans la mêlée, il te donnera suffisamment d'ennuis sans que tu aies à en rajouter . Si tu avais dû recevoir un coup, ça aurait été décrit dans le post précédent.]
Malmenée par la foule d'élèves, Ismael assistait aux premières loges à l'esclandre. Le surveillant semblait éprouvé par la situation et suait à grosses gouttes malgré le froid qui forcissait. Il tentait néanmoins de calmer l'élève qui lui faisait face. Ce dernier était un gaillard bien bâti qui faisait partie de l'école de football.
"Les mutos ici, c'est comme ailleurs, on en veut pas !" s'écria l'élève.
Le surveillant blêmit tandis que le reste des élèves s'exclamait de plus belle à ses propos.
Le jeune se précipita de nouveau en avant, bousculant Ismael qui se dressait sur son passage. La mutante tomba dans les bras d'un garçon qui se trouvait derrière elle, et qui la remit d'aplomb.
Le footballeur était parvenu à faire basculer le surveillant, et les deux hommes se battaient par terre, sous les cris de la foule.
Malmenée par la foule d'élèves, Ismael assistait aux premières loges à l'esclandre. Le surveillant semblait éprouvé par la situation et suait à grosses gouttes malgré le froid qui forcissait. Il tentait néanmoins de calmer l'élève qui lui faisait face. Ce dernier était un gaillard bien bâti qui faisait partie de l'école de football.
"Les mutos ici, c'est comme ailleurs, on en veut pas !" s'écria l'élève.
Le surveillant blêmit tandis que le reste des élèves s'exclamait de plus belle à ses propos.
Le jeune se précipita de nouveau en avant, bousculant Ismael qui se dressait sur son passage. La mutante tomba dans les bras d'un garçon qui se trouvait derrière elle, et qui la remit d'aplomb.
Le footballeur était parvenu à faire basculer le surveillant, et les deux hommes se battaient par terre, sous les cris de la foule.
- InvitéInvité
Re: Un éternument en Palestine
Lun 21 Juil 2008 - 21:52
Le bruit devenu connu dans l'école eût enfin lieu. Ismael venait de sortir son Mp4 dès que le "mutos" résonna dans le lycée, appuyant sur le bouton de démarrage qui produisait un vieux "clic" dû à son âge. Réaction normale quand on connaissait la jeune fille et certaines de ses pulsions.
Ismael ne supportait pas la violence. C'était simple, connu de tous. Le moindre coup la répugnait, cette bestialité, cette absence d'humanité, la force brutale sans une once de cervelle. Bien sûr ce n'était pas des pulsions pacifiques, juste un dégoût profond de la violence, comme certains sont allergiques à la cacahuète.
Même si sa conscience criait désespérément d'aider le surveillant, Ismael resta immobile, choisissant avec sang froid la musique qui lui servirait à oublier les nœuds dans son estomac et la désagréable goutte glacée qui descendait le long de son visage.
La blonde se reconnaissait lâche et faible depuis son enfance, et de toute façon tous ses actes seraient inutiles et ne feraient qu'aggraver le risque d'être découverte.
L'égoïsme était aussi une de ses qualités.
Elle se retourna de la scène du combat, ferma les yeux pour se focaliser seulement sur la musique. Pourtant elle n'arrivait pas à se défaire des coups, du regard du surveillant, la scène était comme tatouée sous ses paupières closes.
Elle entendait les cris roques des élèves, et finit par chantonner dans sa tête pour éviter de réfléchir. Tout se passerait vite, quelqu'un allait finir par arriver !!
*Feather's on my breath
Gentle impulsion
Shakes me make me lighter
Feather's on my breath* répéta inlassablement Ismael, entendant toujours les cris, elle se voyait à présent sous les poings de l'adversaire, à la place de l'autre et finalement se retournant elle cria de toutes ses forces :
"Arrête!!"
La stupidité de son acte était immense et la blonde pouvait parier que tous les gens présents pensaient la même chose: Comment Ismael Tsvi pouvait-elle forcer une masse constituée de 98% de muscles de s'arrêter?
Si encore elle pouvait utiliser ses charmes l'idée n'aurait pas été stupide, mais bon, c'était un peu mal parti, voir même impossible, ou alors il fallait un sacré coup du destin et deux ou trois fers à cheval.
*Peut être que si je prends un air stupide de bimbo* pensa Ismael pour dédramatiser la situation, se demandant ce que la foule et surtout l'homme buffle allaient lui faire.
"Arrête, répéta Ismael en cherchant quoi dire, sinon tu va te faire virer !! Ca sert à rien de te faire prendre pour un truc pareil " repris victorieusement la blonde, trop heureuse de trouver un excuse valable.
Ismael ne supportait pas la violence. C'était simple, connu de tous. Le moindre coup la répugnait, cette bestialité, cette absence d'humanité, la force brutale sans une once de cervelle. Bien sûr ce n'était pas des pulsions pacifiques, juste un dégoût profond de la violence, comme certains sont allergiques à la cacahuète.
Même si sa conscience criait désespérément d'aider le surveillant, Ismael resta immobile, choisissant avec sang froid la musique qui lui servirait à oublier les nœuds dans son estomac et la désagréable goutte glacée qui descendait le long de son visage.
La blonde se reconnaissait lâche et faible depuis son enfance, et de toute façon tous ses actes seraient inutiles et ne feraient qu'aggraver le risque d'être découverte.
L'égoïsme était aussi une de ses qualités.
Elle se retourna de la scène du combat, ferma les yeux pour se focaliser seulement sur la musique. Pourtant elle n'arrivait pas à se défaire des coups, du regard du surveillant, la scène était comme tatouée sous ses paupières closes.
Elle entendait les cris roques des élèves, et finit par chantonner dans sa tête pour éviter de réfléchir. Tout se passerait vite, quelqu'un allait finir par arriver !!
*Feather's on my breath
Gentle impulsion
Shakes me make me lighter
Feather's on my breath* répéta inlassablement Ismael, entendant toujours les cris, elle se voyait à présent sous les poings de l'adversaire, à la place de l'autre et finalement se retournant elle cria de toutes ses forces :
"Arrête!!"
La stupidité de son acte était immense et la blonde pouvait parier que tous les gens présents pensaient la même chose: Comment Ismael Tsvi pouvait-elle forcer une masse constituée de 98% de muscles de s'arrêter?
Si encore elle pouvait utiliser ses charmes l'idée n'aurait pas été stupide, mais bon, c'était un peu mal parti, voir même impossible, ou alors il fallait un sacré coup du destin et deux ou trois fers à cheval.
*Peut être que si je prends un air stupide de bimbo* pensa Ismael pour dédramatiser la situation, se demandant ce que la foule et surtout l'homme buffle allaient lui faire.
"Arrête, répéta Ismael en cherchant quoi dire, sinon tu va te faire virer !! Ca sert à rien de te faire prendre pour un truc pareil " repris victorieusement la blonde, trop heureuse de trouver un excuse valable.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Un éternument en Palestine
Jeu 24 Juil 2008 - 22:01
Ignorant superbement Ismael, le type continua à tabasser le surveillant. Certains élèves s'étaient détachés du groupe pour aller chercher des professeurs, du moins c'est ce que put déduire la mutante de leurs gestes.
La vague de froid ne s'était pas arrêtée pour autant. La respiration des jeunes provoquait maintenant de la buée dans l'air... à la grande surprise de certains qui s'en étaient aperçus, peut-être moins intéressés par l'esclandre que le reste de la foule.
Le jeune anti-mutant saisit la tête du surveillant avec l'intention claire de la cogner par terre. C'est à ce moment que l'impensable se produisit. Le surveillant posa ses mains sur les poignets de son agresseurs, qui gelèrent instantanément dans un craquement de banquise.
L'adolescent hurla, semble-t-il plus de peur que de douleur.
La vague de froid ne s'était pas arrêtée pour autant. La respiration des jeunes provoquait maintenant de la buée dans l'air... à la grande surprise de certains qui s'en étaient aperçus, peut-être moins intéressés par l'esclandre que le reste de la foule.
Le jeune anti-mutant saisit la tête du surveillant avec l'intention claire de la cogner par terre. C'est à ce moment que l'impensable se produisit. Le surveillant posa ses mains sur les poignets de son agresseurs, qui gelèrent instantanément dans un craquement de banquise.
L'adolescent hurla, semble-t-il plus de peur que de douleur.
- InvitéInvité
Re: Un éternument en Palestine
Mer 30 Juil 2008 - 22:05
Comme l'étudiant, Ismael poussa un cri de pure surprise, terrifiée parce qu’il venait de se produire. Elle rêvait, ou l’une des personnes qu’elle avait côtoyé durant des année était un sorte de Mister Freeze !!
Elle resta immobile, terrifiée, des tremblements parcourant son corps … Ce mec venait de glacer les bras d’un de ses camarades… Ce mec était capable de faire des trucs pareils… Ce mec était comme elle… Ce mec n’était pas normal, et donc elle non plus. Son raisonnement finit, elle fut prise d’une irrésistible envie de vomir et de partir en courant.
Ce qu’elle fît, sans se soucier des gens autour, prenant le chemin le plus court pour rejoindre le pensionnat et sa chambre.
*Est-ce que moi aussi je vais devoir y passer ?? Je vais aussi faire des trucs pareils.. * pensa avec angoisse la blonde. Tout son futur allait être anéanti, vu les réactions des élèves et sa propre réaction… personne n’allait pouvoir accepter cette différence.
Elle resta immobile, terrifiée, des tremblements parcourant son corps … Ce mec venait de glacer les bras d’un de ses camarades… Ce mec était capable de faire des trucs pareils… Ce mec était comme elle… Ce mec n’était pas normal, et donc elle non plus. Son raisonnement finit, elle fut prise d’une irrésistible envie de vomir et de partir en courant.
Ce qu’elle fît, sans se soucier des gens autour, prenant le chemin le plus court pour rejoindre le pensionnat et sa chambre.
*Est-ce que moi aussi je vais devoir y passer ?? Je vais aussi faire des trucs pareils.. * pensa avec angoisse la blonde. Tout son futur allait être anéanti, vu les réactions des élèves et sa propre réaction… personne n’allait pouvoir accepter cette différence.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Un éternument en Palestine
Jeu 31 Juil 2008 - 22:54
Ismael délaissa la scène du drame, et après avoir joué des coudes pour s'extirper de la foule, prit la fuite jusqu'aux dortoirs.
Les couloirs étaient vide, à part le concierge qui passait la serpillère. La quiétude des lieux contrastait avec l'agitation de la cour, dont l'effervescence ne semblait pas avoir atteint le pensionnat.
Ismael s'engouffra dans la bâtiment et rejoignit sa chambre sans encombre, le coeur battant à tout rompre.
Les couloirs étaient vide, à part le concierge qui passait la serpillère. La quiétude des lieux contrastait avec l'agitation de la cour, dont l'effervescence ne semblait pas avoir atteint le pensionnat.
Ismael s'engouffra dans la bâtiment et rejoignit sa chambre sans encombre, le coeur battant à tout rompre.
- InvitéInvité
Re: Un éternument en Palestine
Lun 4 Aoû 2008 - 19:44
Le cœur battant à tout rompre, la jeune fille s’engouffra dans la salle de bain, serrant dans son poing une partie de son t-shirt.
Elle referma la porte violemment, se fixant dans le miroir au dessus de l’évier.
La blondinette ouvrit le robinet au maximum, espérant que le son de l’eau allait camoufler celui de plus en plus intense de ses battements de cœurs. Un sentiment de haine et de honte s’empara de la blonde pendant qu’elle glissait contre la porte, quelques larmes honteuses glissant sur ses joues. A présent toute la salle de bain résonnait de ses battements de cœur. Tel un tambour ils lui rappelaient avec force et ardeur sa différence.
*Un de ces jours c’est moi qui serai à sa place* pensa amèrement Ismael, oubliant le bruit impossible de son cœur, ses larmes et surtout son impossibilité de se calmer.
"Un de ces jours… je vais y passer" murmura de nouveau la lycèenne, des mèches tombant sur ses yeux rougis. Mais ses paroles passèrent inaperçus, son cœur continuant de battre la chamade avec la puissance d’une sono de concert métal.
Elle referma la porte violemment, se fixant dans le miroir au dessus de l’évier.
La blondinette ouvrit le robinet au maximum, espérant que le son de l’eau allait camoufler celui de plus en plus intense de ses battements de cœurs. Un sentiment de haine et de honte s’empara de la blonde pendant qu’elle glissait contre la porte, quelques larmes honteuses glissant sur ses joues. A présent toute la salle de bain résonnait de ses battements de cœur. Tel un tambour ils lui rappelaient avec force et ardeur sa différence.
*Un de ces jours c’est moi qui serai à sa place* pensa amèrement Ismael, oubliant le bruit impossible de son cœur, ses larmes et surtout son impossibilité de se calmer.
"Un de ces jours… je vais y passer" murmura de nouveau la lycèenne, des mèches tombant sur ses yeux rougis. Mais ses paroles passèrent inaperçus, son cœur continuant de battre la chamade avec la puissance d’une sono de concert métal.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Un éternument en Palestine
Mar 5 Aoû 2008 - 22:33
[Hrp : pense à lier ta signature à ta fiche stp.]
Quelques minutes passèrent ainsi, avant que le bruit de quelqu'un frappant à la porte ne fasse sursauter la mutante. Le bruit avait dû intriguer quelqu'un.
"Mademoiselle ?" s'enquit un voix masculine.
Quelques minutes passèrent ainsi, avant que le bruit de quelqu'un frappant à la porte ne fasse sursauter la mutante. Le bruit avait dû intriguer quelqu'un.
"Mademoiselle ?" s'enquit un voix masculine.
- InvitéInvité
Re: Un éternument en Palestine
Lun 11 Aoû 2008 - 0:07
Quand Ismael entendit le toctoc sur la porte elle se maudit intérieurement
*merde j'ai oublié de fermer cette foutue porte*
Un horrible pressentiment la tenaillait et elle tenta de parler à la voix masculine en entrouvrant la porte.
Ouvrant celle ci doucement elle ne laissa pas la personne dire quoi que ce soit
" Je vais très bien! Mes voisins ont foutu la techno à fond voila tout! "Mais quelque chose clochait et Ismael resta immobile de terreur en voyant qu'elle ne pouvait plus rien dire. Pire encore, plus aucun son ne semblait venir d'elle. Pas une respiration ni le moindre battement de coeur.
(Hj: désolée du retard énorme... j'ai eu des bugs de conexion ^^' )
*merde j'ai oublié de fermer cette foutue porte*
Un horrible pressentiment la tenaillait et elle tenta de parler à la voix masculine en entrouvrant la porte.
Ouvrant celle ci doucement elle ne laissa pas la personne dire quoi que ce soit
" Je vais très bien! Mes voisins ont foutu la techno à fond voila tout! "Mais quelque chose clochait et Ismael resta immobile de terreur en voyant qu'elle ne pouvait plus rien dire. Pire encore, plus aucun son ne semblait venir d'elle. Pas une respiration ni le moindre battement de coeur.
(Hj: désolée du retard énorme... j'ai eu des bugs de conexion ^^' )
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Un éternument en Palestine
Mer 13 Aoû 2008 - 22:53
[hrp : tu ne peux pas utiliser tes pouvoirs ainsi. L'utilisation des pouvoirs est soumise à arbitrage du MJ. Fais attention, ça fait plusieurs fois. De même, je vois mal comment tu arriveras à l'Institut si tu claques la porte à tous les PNJ que tu rencontres... Mais à toi devoir.]
- InvitéInvité
Re: Un éternument en Palestine
Jeu 14 Aoû 2008 - 17:24
(Hj: je pensais surtout que dans mon état de panique j'allais chercher notre coco mutant mais je peux très bien supprimer mon post et le refaire. de plus pour mon ancien post je l'ai tapè à la va vite à cause d'un leger problème familiale je trouvais ça déjà mal de t'avoir fait attendre aussi longtemps.7Si il ne convient pas je peux très bien le refaire y'a pas de blem)
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Un éternument en Palestine
Ven 15 Aoû 2008 - 15:20
[Hrp : oui, il faudrait éditer ton post.]
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