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Lun 25 Jan 2010 - 15:55
Arrow Chambres

Arrivé sur le terrain de sport, Yanis observa quelques instants les installations de l'Institut. A cause du mauvais temps au début du mois, il n'avait pas réellement eu l'occasion de visiter le parc.

Jetant son dévolu sur le terrain de basket pour commencer, il fit quelques étirements pour s'échauffer, en particulier au niveau de ses chevilles, puis se concentra pour répliquer une forme s'apparentant à des rollers à la place des baskets qu'il portait. Les mains dans le dos, il entama des tours de terrain pour se remettre dans le coup. Les réflexes revenaient d'eux-mêmes, c'était un peu comme le vélo. Au bout de quelques minutes, il n'eut réellement besoin de se concentrer pour éviter une maladresse, et son esprit se mit à vagabonder. Nathan avait quitté l'Institut et un homme-loup l'avait remplacé dans sa chambre. Le nano-mutant se demandait si l'Israélien n'était pas parti suite à l'incident avec Viconia dans leur chambre. Personne n'en avait reparlé depuis, que ce soit les deux garçons, Viconia ou Marcin. Avait-il pris peur ? S'était-il senti coupable ? Difficile à dire. De ce qu'il avait pu remarquer, son ancien colocataire était relativement instable. Par chance, il contrôlait son pouvoir, sans quoi Yanis aurait sûrement pu être blasté pendant son sommeil. Mais la perspective de dormir avec un homme-loup n'était pas spécialement plus rassurante pour son intégrité physique. Finalement, ils étaient tous dangereux les uns pour les autres. A des degrés divers. Le seul moyen d'être en sécurité était probablement d'avoir une chambre seul et de rester à l'écart de ces usines à émotions.
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Lun 25 Jan 2010 - 19:10
Arrow Saut Temporel

Cela faisait un peu plus d'une semaine que c'était arrivé et Annaelle avait toujours aussi mal à la jambe et au bras, malgré les bons soins qu'elle avait reçus à l'infirmerie. Elle se promenait désormais avec une béquille pour l'aider à enlever du poids sur sa jambe blessée.

Ce matin elle avait décidé de sortir, de se réhabilité un peu et puisqu'il faisait beau autant en profiter. Elle s'habilla donc et elle sortit à l'extérieur se dirigeant vers le terrain de sport. Elle y vit Yanis qui faisait des tours de patins à roues alignées.

"Bonjour Yanis! Ça va? Ça te dérange si je me joins à toi? Je dois me réhabitué à marcher sa béquille...."

La jeune femme alla déposer sa béquille sur l'un des bancs et se releva tout en grimaçant.

"Petit conseil si jamais tu vas en mission....évite de te faire tirer dessus...ça fait un mal de chiant", dit-elle en serrant les dents."Tu veux bien m'aider à faire quelques tours pour m'aider à partir? Ça serait très sympa de ta part! En plus on pourrait mieux se connaître! Je te connais pas beaucoup, mais tu m'as l,air sympathique alors....je serais très contente d'être ton amie!!!"
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Lun 25 Jan 2010 - 21:14
... sans oublier ne pas participer aux missions.

C'était la conclusion inévitable de l'interpellation d'Annaëlle. C'était pourtant ce qu'il s'apprêtait à faire avec les JustiX et les LeX. Le conseil restait néanmoins bon à prendre. Yanis continua de patiner à l'arrivée de la jeune fille, observant son attirail médical tout en se faisant cette réflexion. L'Algérien avait entendu dire que la Québecoise était alitée, mais ne connaissait pas les détails de sa mésaventure. Et il ne la connaissait pas suffisamment pour chercher à savoir ce qui lui était arrivé. Et son nano-petit-doigt lui disait qu'il n'aurait pas à le faire : Annaëlle était une bavarde.

"Bonjour Annaëlle." répondit-il simplement, tout en roulant finalement dans la direction de la mutante pour lui éviter une gamelle. Il haussa les épaules, avant d'ajouter :

"Le terrain est à tout le monde."

Le dérangement était une question qui taraudait bon nombre d'élèves à l'Institut. La plupart des conversations commençaient par cette permission orale d'exister dans une pièce. Pourtant, ils avaient tous autant le droit de se trouver ici.

"J'ai l'air sympathique ?" demanda-t-il de sa voix cybernétique, l'expression neutre. Il devait bien admettre qu'Annaëlle venait de pulvériser le record d'ouverture d'esprit de Viconia et ses camarades de promo. La Finnoise le trouvait intéressant, il l'avait compris au fil de leur travaux ensemble. Quant à ses amis, ils voyaient en lui un gadget. Mais jamais personne ne lui avait jamais dit qu'il avait l'air sympathique. La seule chose qui s'en approchait était l'appréciation de Georgia sur ses interventions durant l'épisode du foyer, une semaine plus tôt. En tout cas, Annaëlle lui confirmait que la gente féminine de l'Institut jugeait les autres sur des détails superficiels, mais était tout compte fait plus ouverte d'esprit que les garçons.

Sans mot dire, Yanis tendit simplement son bras légèrement sur le côté, pour permettre à la mutante de s'accrocher. Il n'avait pas de raison particulière de lui refuser son aide, tout comme il avait aidé toutes les personnes qui le lui avaient demandé depuis son arrivée.
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Mer 27 Jan 2010 - 7:09
"Bah oui...en quelque sorte! Tu es pas laid....je veux dire par là que t'as l'air d,un vieux crotter...Ben, tu te lave chaque jour et tout....ben j'imagine! Après ça tu m'envoies pas promener des que tu me vois....donc oui je pourrais dire que t'as l'air sympathique!"

Annaelle éclata de rire suite à ses paroles. Il n'y avait rien de vraiment drôle à ce qu'elle venait de dire, mais après son "accident" elle avait réalisée que la vie valait la peine d'être ri!

S'accrochant au bras de Yanis, la Québécoise se donna un petit élan avant de se lever. Elle commença à faire quelques pas avec l'aide du jeune homme. Ça faisait mal, mais il fallait passer par là, alors autant profiter de l'aide de quelqu'un!

"Bon, on va pas garder le silence pendant cette petite marche, hein?! Alors, toi? Tu viens de où? Parce que tu n'as pas vraiment l'air de venir d'ici! Laisse moi devinez! Tu viens sûrement pas d'un pays asiatique....tu en as pas l'air en tout cas....Tu ne serait pas un Israélien? Ou alors un Tunisien?"

Se prenant l'un de ses pieds dans l'autre, Annaelle se rattrapa de justesse après Yanis.

"Désolé...Pas fait exprès...C'est bien moi me barrer dans mes pieds...Je suis tellement maladroite....C'est un peu ce qui m'a valu ces béquilles...J'aime pas les béquilles....ça donne pas une belle silhouette!!!"

La jeune femme stoppa net et se mit à faire des poses de modes afin de montrer comment sa silhouette était bien plus belle sans béquilles.

"Tu trouves pas?! Je suis sur je ferais une bonne mannequine! Toi tu pourrait devenir mon garde du corps puisque je serais super célèbre! Pis on pourrait faire valoir la cause mutante à travers le monde! On pourrait même ouvrir d'autres Instituts avec toute la fortune que j'amasserais! Et on partirais en missions à travers le monde!!!! Ah non peut-être pas de missions....c'est un peu trop dangereux...Dis, t'as déjà fait une mission toi!?"
Daniel Takutai
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Mer 27 Jan 2010 - 9:06
Du soleil... Cette luminosité qui empêchait les braves gens de dormir, ce ne pouvait être que ça, ou un mutant lumineux qui avait débarqué dans sa chambre. Le maori s'extirpa de son lit pour aller vers la fenêtre. Quand il tira les rideaux ses yeux furent agréssé par une grosse boulle lumineuse dans un ciel azuré. Plus aucun doutes Hine-raumati était en forme et Tama-nui-to-ra trônait fièrement à sa place. Il n'en fallait pas plus pour mettre Daniel de bonne humeur, Après une douche rapide, il enfila un bermuda fleuri un maillot des Hurricanes ainsi qu'une paire de basket. Puis il se saisit élémént indispensable à ce qu'il avait l'intention de faire. Dany avait dans l'intention de convertir quelques résidents au sport, que dis-je, à la religion laïque néo-zélandaise, le Rugby. Il se dirigea gaiment vers le terrain de sport en supposant que avec le retour du beau temps il ne serait pas le seu à avoir des fourmis dans les jambes. Il s'amusait à faire vriller le ballon verticalement et à le rattraper à la redescente. Daniel aperçu les deux mutant sur le terrain, il avait vu juste, les jeune de toutes les régions du monde utilisait le sport comme exutoire, après plusieurs jours de privations trouver le terrain vide l'aurait plus étonné. La première des deux semblait marcher avec dificulté et le second l'aidait. Déjà un claquage? La passe qu'il avait l'intention de faire, pour attirer leur attention, était exclue. Il opta donc pour un technique plus traditionelle, il s'approcha du duo, ballon sous le bras et dit.

Salut! ça pose un problème si je me joins à vous?

Il identifia rapidement les deux élèves, il ne leur avait pas souvent parler mais connaisait leur nom . Le garçon c'était Yanis, le type à la voix bizarre, la fille c'était Annaëlle, une canadienne plutôt mignonne. Cette dernière boitait bas et se retenait à Yanis pour ne pas s'affaler sur le sol. Daniel s'enquit.

Ca va? Il t'est arrivé quoi?

puis il se rendit compte qui même si lui les avait repérés la réciproque n'était pas forcement vraie. Il dit.

Au fait moi c'est Daniel.
Luther Pollender
Luther Pollender
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Jeu 28 Jan 2010 - 14:42
"Oh Câline, dites-moi pas que c'est vrai !"

La voix chantante de Luther -quoique rouspetant comme d'habitude- s'était faite entendre de l'autre côté du terrain. Le jeune québecois était en short et débardeur, baskets, avait manifestement un peu transpiré... Il était selon toute vraisemblance allé courir.

Il fondit sur Annaëlle et Yanis, ignorant par le fait même Daniel et ses questions existentielles -il n'avait qu'à se servir, le terrain était bien assez grand pour tout le monde-, puis expliqua à Yanis.

"Checke donc ben celle là : c'est une nymphomane." Il hochait vigoureusement la tête en expliquant. "Chaque fois que je la vois un peu isolée avec un homme, elle essaie de lui faire du gringue. À faire sa super sympa, et ensuite, vas-y les mains baladeuses, vas-y les allusions graveleuses, en tout bien tout honneur bien sûr. Même le Dr. Zachary il y a eu droit ! "

Cette prépondérante mise en gare effectuée, Luther avisa Daniel et son ballon, Yanis et ses rollers, Annaëlle et ses béquilles. *Geez... Cherchez l'intrus*, songea-t-il *Indice gratuit : c'est une fille.*

Il cligna des yeux pour chasser ces pensées, puis s'enthousiasma alors.

"Cool Yanis ! Tu peux faire des patins à roulettes ! Moi je peux pas... Et Daniel, tu fais du rugby ? C'est-tu pas ce weird sport comme le football, mais sans les armures ? Enfin bon... Toi, t'as quand même l'armure, faque c'est pas de jeu..."
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Jeu 28 Jan 2010 - 22:34
Yanis traita la réponse d'Annaëlle. Elle établissait une corrélation inattendue entre l'hygiène corporelle et la gentillesse d'une personne.

"Tu veux dire qu'Alixtide est méchant ?" demanda-t-il alors, pour obtenir confirmation de l'argument de la jeune fille. Il connaissait assez peu le Breton, et s'il émanait quelque chose de lui, c'était plutôt des mouches que de la méchanceté. Du moins, de ce qu'il avait pu voir. Le mutant lui avait même semblé "proprement" inoffensif.
Yanis eut un petit soupir lorsqu'Annaëlle affirma qu'elle ne garderait pas le silence. Rien de bien surprenant, mais le flot de paroles n'en était pas moins envahissant pour un mutant aussi peu expansif que l'Algérien.

"Algérie." répondit finalement le cyber-mutant. Israël et la Tunisie. Pays tourmenté et contrée touristique, c'était sûrement là les pays arabes auxquels les occidentaux pensaient en premier. Les massacres d'Algérie étaient probablement trop lointains pour être considérés. Ils avaient déjà été reconnus du bout des lèvres, il ne fallait sûrement pas trop en demander.
Le Maghrébin retint Annaëlle lorsqu'elle s'emmêla les pinceaux. A force de parler, elle en oubliait de se concentrer.

"Tu parles trop, chkeut." conseilla-t-il. Il observa d'un oeil scrutateur les poses de la pipelette. Elle avait certes un physique de salon plutôt que de mission, mais tout le maquillage dont elle barbouillait son visage diluait ses traits. Il croisa les bras sur sa poitrine avant de rendre son verdict.

"Probablement, mais tu affadis ton visage avec toute cette peinture." lui dit-il avec une franchise décuplée par sa voix froide. Lorsqu'elle lui demanda s'il avait déjà pris part à une mission, il considéra une seconde l'excursion parisienne, avant de la classer hors catégorie. Restait la mission pour le compte de Roberta Shenzie.

"J'ai donné un coup de main à Shenzie, et je dois aider les LeX à infiltrer une prison remplie de robots."
résuma-t-il brièvement. A croire que sa vie à l'Institut se résumait à donner des coups de main. L'homme-machine savait se rendre utile, ou serviable selon comment on voyait les choses. Vu l'état d'Annaëlle, il lui faudrait sûrement encore un peu de temps avant de combattre pour l'Institut.

Daniel et Luther arrivèrent sur ces entre-faits. Le premier venait d'arriver, tout comme lui. Le second était plus ancien à l'Institut. A son souvenir (situation de référence : mission #1 - Shenzie), le Québécois était un élément utile et autonome. L'Algérien rappela son prénom à Daniel après avoir salué les deux gaillards d'un signe de tête un peu rustre. Daniel posa à nouveau cette fameuse question du dérangement. Yanis étant indifférent à sa présence, il laissa le soin à Annaëlle de répondre, tout en observant le colosse jouer avec dextérité avec son ballon. Ce type était habile de ses mains, et son corps relativement imposant pour un adolescent devait sûrement être particulièrement dissuasif. Chacun son mécanisme de défense. Comparé à lui, Yanis devait ressembler à une crevette.

Imperturbable, la crevette algérienne enregistra les informations apportées par Luther, cherchant quelques instants dans ses cellules mémorielles la signification du mot nymphomane. Il se souvint alors où il l'avait entendu. Certaines filles de l'hôpital psychiatrique où il avait logé étaient atteintes de cette pathologie. Fort heureusement, les Syndromes X ne dormaient pas dans la même aile du bâtiment. Annaëlle avait donc un trouble du comportement sexuel ? Jusqu'ici, elle avait eu une attitude décente à son égard, ce qu'il crut bon de souligner.

"Non, elle voulait juste me montrer son corps." révéla-t-il avec le plus grand sérieux. Luther s'intéressait aux sports pratiqués par les autres élèves. Le garçon, dont la sueur trahissait pourtant l'exercice physique, était doté d'une énergie intarissable. Scrutant ses camarades à la loupe, Yanis alimentait son registre des pensionnaires et mémorisait ses observations à leur sujet. Il fit onduler ses pieds, de sorte de s'éloigner doucement à reculons. Le rugby était un sport trop violent à son goût, il ne tenait pas à s'esquinter, surtout si cela signifiait se frotter à des gaillards comme les deux garçons. Reprenant son chemin en cercle non loin des élèves, il observa ce qui se passait dans le jardin. Des visiteurs, apparemment. Il reconnut également la silhouette blonde de Kitty Willington. Il avait pour projet d'approcher la télépathe depuis plusieurs jours. Tel un aigle prêt à fondre sur une souris, le nano-mutant guettait les faits et gestes de l'enfant depuis sa position tournoyante.
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Sam 30 Jan 2010 - 18:02
Le soleil filtrait à travers les nuages, imprimant sur sa rétine les formes aléatoires d’un monde en ombres chinoises.
Au loin, le murmure ronronnant d’une conversation, entre deux bruissements dans les feuilles. L’une se détacha de son arbre-père et vint se mêler à ses cheveux éparpillés sur le sol. Entre l’orange cuivré capillaire et l’orange pré-décomposition, la différence n’était pas flagrante.

Le soleil avait enfin fini par revenir et la chaleur avec. Pour la finnoise de base qu’elle était l’air ambiant était plus qu’estival et le petit vent automnal tombait à point pour lui éviter de fondre.
La jeune fille envoya sa main tâter autour d’elle à la recherche de son chapeau. Elle espérait qu’il n’avait pas profité de la brise pour se carapater. Elle y tenait. Elle l’avait acheté après ses jurys pour fêter à sa manière son entrée en deuxième année d’Arts Américains.

Elle eut un soupir depuis sa position allongée. Soupir qui provoqua le tintement de la ceinture d’outils qui lui enserrait la taille.

Passage en deuxième année.
Yanis et elle avaient réussi, et ce malgré un évènement intercurrent et fort peu plaisant s’étant étalé sur son chemin.

Ils étaient allés aux jurys, Yanis armé de la sculpture de Cérébra (la manière dont celle-ci s’était retrouvée en salle d’exposition restait encore obscure) et elle-même prête à fracasser de son argumentation puissante le premier qui viendrait lui demander une quelconque justification conceptuelle.
Au final, elle avait presque été déçue. La sculpture avait fait un effet immédiat sur deux de ses trois juges, dont sa prof d’expression libre. Elle avait même eut un gros doute quant à la manière dont ses professeurs considéraient a priori son potentiel créatif.

Le seul souci avait été dans le passage en lui-même.
La faculté de Viconia proposait différentes options à partir de la deuxième année, options qui orientaient le cursus. Chaque option avait un nombre de place limité, et certaines étaient très vite comblées par les meilleurs primants.
Le seul problème était que qui disait rattrapages disait ramassage. Il ne restait plus que quelques options et franchement, elle aurait préféré retourner sur Génosha plutôt que de se taper l’option peinture sur tissus.
Enfin, de toute manière, l’institution se débrouillait très bien pour dégouter ses ouailles de rater leurs examens. Ce n’était même pas à eux de choisir leur option d’affectation.
La veille, Viconia avait reçu un gentil coup de fil de son désormais référent, le DDSE… Directeur du Département de Sculpture et Ebénisterie.

Viconia tendit la main jusqu’à sa cuisse gauche à laquelle le manche de sa masse à burin était accroché, portion capitale de sa couteuse ceinture de sculpture. Outillage indispensable pour l’entrée au DSE.
Le cuir était souple et efficace, les outils variés et de bonne qualité, elle devait avouer que le bureau des étudiants avait un bon esprit critique.
Petit département que le sien, une douzaine d’élèves dans sa promotion… Et des bâtiments entiers à rénover lors des camps d’été ; que du bonheur.

La jeune fille joua avec le pic-à-vis deux minutes pensivement. Elle n’arrivait pas à statuer sur son appréciation de la situation. Elle n’avait strictement jamais envisagé la sculpture avant son coup de fil de la veille. Snobant avec pugnacité les arts digitaux si précieux à Pil et tentant tant bien que mal de s’exprimer à travers les pigments plats elle avait l’impression de s’être beaucoup cherchée.
Mais la sculpture, le 3D.
Elle avait tout simplement adoré son travail avec Yanis, à l’aise dans son élément, pouvant basiquement « mettre ses mains dedans » et s’immerger d’un bloc dans le bloc.

Elle eut un sourire en coin.
Restait à voir.

Le vent souleva les pages du magazine coincé sous son burin à ses côtés. D’ailleurs, en pensant à Yanis…
Elle avait réussit à le trainer à ses jurys… Et il avait rencontré ce que ce monde comptait de désaxés persuadés que Quelqu'un leur a parlé. Elle pensait particulièrement à Tasha, brunette qui empilait des briques de lait vers la lune tout en mangeant des Bounty à longueur de journée.

Si elle ignorait ce que Yanis avait pensé de sa journée, elle avait eut quelque échos de ses camarades.
Déçus de ne pas voir ses talents, curieux de savoir ce que ceux de Viconia pouvait bien être si elle habitait au même endroit, et interpellés par la voix numérique du jeune homme.
Au final, beaucoup d’interrogations, beaucoup de frustrations, et puis le passage éclair avait été zapé… Enfin, sauf pour Myrtille. Une jeune fille toujours habillée en vert qui harcelait la finnoise pour obtenir le numéro privé de l’Algérien.
Viconia avait trouvé cela amusant au début (Myrtille était le genre à effeuiller un champ de pâquerettes avant d’oser demander à son voisin de lui passer son stylo…) mais là, cela devenait simplement agaçant. Elle ne voulait pas la croire lorsqu’elle lui disait que Yanis n’en avait pas… Ou du moins elle n’était pas au courant.
Allez savoir pourquoi elle avait évité de lui préciser que l’oreillette qu’elle arborait à longueur de journée était une ligne permanente en communication avec la crevette à la peau miel…

Elle roula le vieil exemplaire de mutations et le passa dans sa ceinture, puis se releva d’une impulsion.
Une fois debout, elle chancela brièvement prise d’un mal de tête passager. Elle attrapa ensuite son chapeau, et décida de faire quelques pas au soleil en le vissant sur son crâne, ne faisant pas attention à la feuille cuivrée toujours dans sa chevelure. Elle avait décidé de laisser l’étoile lui caresser la peau : tant qu’elle ne ressentait pas les coups de soleil, elle n’en av ait pas, n’est-ce pas ?

Ses pas fuirent le bruit de plongeon dans la piscine et les conversations animées et à moitié hystériques du pas de porte.
Elle se retrouva donc au stade dans les cliquetis métalliques de sa ceinture toute neuve hérissée d’outils tous plus barbares les une que les autres. Pour une fois, son outillage contrastait avec sa tenue : débardeur et jupe-short de tennis verts. Pour elle, il faisait chaud, et son chapeau en témoignait.
Contournant la piste du stade en marchant, elle évita le petit attroupement formé là et ne chercha pas à détailler les différents acteurs de la scène. (Note interne provenant de l’oreille gauche : un des membres était Annaelle.).
Non, vraiment, elle ferait encore un tour avant de s’approcher de quelqu'un, il lui fallait revenir à la réalité sociale avant de s’insérer dans le milieu.
Elle était encore toute aux plans sculpturaux et incertains de son avenir dans la création.
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Sam 30 Jan 2010 - 18:59
"Comment ça j'affadis mon visage avec toute cette peinture?!? T'insinues par là que j'en mets trop c'est ça?!"

Annaelle prit un petit air boudeur et se remit à marcher avec Yanis, mais aussitôt qu'ils eurent repris leur marche, Daniel arriva, suivi de près par un désastre naturel.

"Bonjour Daniel! Ah et bonjour Luther.....Je me suis seulement fait tirer..."

C'est le moment que choisis sont compatriote pour l'insulté en la traitant de nymphomane.

"Quoi c'est moi que tu traites de nymphomane!?!!? Tu sauras que je faisais juste prendre une marche avec Yanis, comme tu peux le voir j'étais pas à quatre pattes dessus!!!! Et pis toi aussi tu cruise tous les gars que tu vois! Pis en plus t'es déjà en couple...contrairement à moi!!"

Puis, pouf, comme si de rien était, Luther décida de changer de plan et l'ignora complètement, préférant plutôt parler de sport avec les deux autres gars. Comme s'il espérait qu'elle n'allait pas si connaître et qu'elle était une poupée bonne qu'à faire sa belle et qui ne connaissait rien au sport.

"Et pis moi?! Tu me demandes pas quel sport je fais?! Tu crois que je suis bonne à rien c'est ça?! Ben je te mets au défi, une partie de bascket, toi et Daniel contre moi et Yanis!! Seule condition, pas le droit au placage, vu l'état de ma jambe. Certes ce n'est pas permis, mais te connaissant tu serais prêt à tout pour m'empêcher de gagner...."

Annaelle tendis sa main, espérant que Luther allait taper dans sa main, en signe de l'accord à la participation de son défi.
Daniel Takutai
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Sam 30 Jan 2010 - 22:14
Annaelle expliquait la pourquoi de ses béquilles, Elle s'était pris une balle. Une balle! Et elle annonçait ça comme si elle était allée au cinéma. Les blessure de guerre semblait aux anciens élèves, et aux professeurs (à en croire les dires de Cassandre dans la cuisine la semaine précédente), la plus habituelle des choses. Cette constatation rendait Daniel un peut anxieux. Luther débarqua avec sa gouaille habituelle, à ce qu'en savait le neo-zélandais. Mais ces babillages était orientés contre Annaelle. Il la désignait comme une nymphomane. Le visage de Daniel se couvrit d'une expression de surprise. Les paroles de la jeune fille n'avait rien de graveleux. Puis le canadien commença à interroger les deux garçons, il comapara le rugby au football. Quel blasphème! Daniel éclata de rire en lui répondant.

Tu sait, certain rugbymans portes des protections en mousse. En fait c'est des sports différents, le rugby c'est beaucoup plus instinctif, le football c'est la confrontation de 2 stratégie, le rugby c'est la confrontation de 2 équipes. Mais bon personnellement je préfère jouer sur le sable.

Annaelle s'insurgeait. Envoyant, elle aussi quelques bon mots à Luther. Daniel commençait à avoir peur qu'ils en viennent aux mains, il allait justement proposer de jouer ça sur le terrain quand la brune le proposa. Le maori répondit avant Luther.

Moi, je suis d'accord. Mais je précise que si je joue c'est uniquement un aspect sportif, je me désolidarise des allégation de mon coéquipier.

Puis laissant son ballon au près des autres pour aller chercher un de ceux qui traînait sur le terrain. A cette occasion il remarqua Viconia. Se rapprochant de la jolie rousse. Il l'interpella.

Hé Vic'! Tu viens te joindra à nous? Tu pourra arbitrer.

Puis, se souvenant que quelqu'un lui avait dit qu'elle passait des partiels, il ajouta.

Au fait! Ca c'est passé comment tes exams?
Luther Pollender
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Comme sur des roulettes Empty Re: Comme sur des roulettes

Dim 31 Jan 2010 - 13:54
Un large sourire de satisfaction barra le visage de Luther. En trois mots lapidaires, et une onomatopée, Yanis avait renvoyé Annaëlle dans les cordes, et l'avait faite taire. Du grand art. Une merveille.

Qui n'était malheureusement que temporaire... Elle repartait dans son incessante logorrhée. Et elle s'était faite tirer en mission... Bravo ! Remarque, elle était partie avec les X-Rays, donc si elle s'était faite tirer par les hommes qu'il pensait, elle avait eu bien de la chance.
Quoique, Jason était quand même bien fichu, il ne fallait pas non plus charrier.

Et après une vague explication de Daniel sur les arcanes du rugby, puis une nouvelle crise d'hystérie d'Annaëlle, Luther se contenta de répondre.

"Désolé Daniel, mais ce genre de sport, je m'en côlisse en tabarouette. La seule chose qui m'intéresse dans le rugby, c'est de mater les rugbymen sous la douche. Le reste..."

Il passa sa main au dessus de sa tête comme pour signifier que les subtilités des sports d'équipes lui passaient à dix kilomètres au dessus. Avisant la main d'Annaëlle, il se contenta de faire un sourire charmeur, puis répondit.

"Tu prouveras ta virilité à d'autres personnes que moi. Ca ne m'intéresse pas, et de toutes façons, je n'ai pas besoin de te prouver quoi que ce soit. J'aime autant aller faire mes exercices tranquillement."

De toutes façons, Yanis partait, remplacé par Viconia. Luther s'éloigna du terrain, matérialisa une barre qu'il suspendit en l'air, et entama des séries de tractions.
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Dim 31 Jan 2010 - 18:45
Arrow Le hall

Ah ben tien, mine de rien, il y avait du monde dans les parages. Normal, il faisait beau (au risque de se répéter, mais ça avait son importance, que diable!) Quelque peu soulagée de ne pas y trouver Keyah, Charis s'approcha, situant rapidement à peu près tout le monde. Yanis en train de... C'était des patins à roulettes? Ah ouais, pratique quand même! Viconia qui faisait le tour du terrain, Annaelle en béquilles et Daniel en train de papoter (vu qu'elle avait loupé la conversation pour la peine) et Luther en train de faire des tractions, le t-shirt mouillé, ce qui aurait sans doute été une vision des plus stimulantes pour Jason, d'ailleurs.

Arrivée au bord du terrain, elle déposa finalement son skate qu'elle retint d'un pied avant de grimper dessus. Mine de rien, ce genre de choses pourtant si simple lui avait cruellement manqué. Elle roula en douceur sur quelques mètres, lançant un "salut" qui ne s'adressait à personne particulièrement, juste pour être sympa, parce que ça se faisait de saluer les gens après tout, puis elle prit un peu de vitesse pour faire le tour du terrain, prenant soin de passer à plusieurs mètres de Viconia pour ne pas la déranger.
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Comme sur des roulettes Empty Re: Comme sur des roulettes

Dim 31 Jan 2010 - 20:49
Yanis poursuivit ses cercles, l'oeil fixé au loin sur Kitty, l'oreille concentrée sur le bourdonnement des élèves. Annaëlle haussait le ton, sans que l'Algérien comprit pourquoi ; il avait répondu à sa question pourtant. Il haussa simplement les épaules.

"Je n'insinue rien." répondit-il sur le même ton monocorde que d'habitude. Les deux Québécois ne semblaient pas d'accord sur les moeurs sexuelles d'Annaëlle. La jeune fille démentait l'affirmation de Luther et lui renvoyait la balle. Il nota que son démenti prenait des airs de confirmation, lorsqu'elle prétexta que Luther et elle étaient de toute façon pareils. Yanis en aurait presque roulé des yeux si ce geste lui avait été naturel. Les élèves avaient des discussions pour le moins existentielles.

Gast avait en tout cas le goût du risque. Elle était à peine capable de marcher et voilà qu'elle proposait un match de rugby.

"Sans moi." dit-il en secouant brièvement la tête à la proposition de partie. Toute son enfance, il s'était tenu à l'écart des activités sportives trop violentes, au risque bien souvent, d'être la cible de moqueries. Ce n'est que lorsque Daniel interpella "Vic" que l'Algérien remarqua la présence de la Finnoise en promenade. Il braqua son regard aussi perçant que persan dans la direction de Viconia. Il remarqua immédiatement la ceinture de cuir qui ceignait sa taille. Il se demanda alors si la jeune fille préparait une nouvelle oeuvre, sans lui cette fois. Après tout, maintenant que les jurys étaient passés, elle n'avait plus besoin de lui. Il perdait son utilité. Ce constat lui fit réaliser qu'il était sécurisant d'avoir un objectif autre que satisfaire ses besoins primaires.

Charis fit également son entrée sur le terrain, armée d'un skateboard. Le Maghrébin hocha la tête pour répondre à son salut, avant de fixer de nouveau son regard sur Viconia en patinant. Allait-elle se joindre aux rugbymen ? Se reposant sur ce qu'il croyait savoir de la Finnoise, il pensait qu'elle déclinerait, mais elle avait un je-ne-sais-quoi d'imprévisible qui aurait très bien pu contredire son raisonnement. Cobalt se laissa porter en direction de la jeune fille, et se mit à décrire un cercle silencieux autour d'elle. L'habitude d'occuper le même espace peut-être.
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Dim 31 Jan 2010 - 23:34
Dans le lent cliquetis des ustensiles, Viconia ruminait ses dernières opportunités.

Dire qu’elle avait envoyé sa nouvelle artistique du mois à Feueresturm en essayant de l’instruire sur les champignons du Guatemala et leurs teintes psychédéliques redoutablement utiles dans l’art de la glaise. Il fallait croire que l’homme avait une aura aussi prophétique qu’emplie de tabac. A chaque fois que vous croisiez sa trace planique votre vie mutait et se reformait dans une nouvelle configuration. Du moins était-ce le cas pour elle.

Elle eut un sourire amusé en repensant à l’homme puis celui-ci disparut de son visage au souvenir immédiat de Pipilotti qui venait en général toujours dans la foulée.
Haussant les sourcils et cherchant à ratisser le paysage large pour éviter de ressasser, son regard tomba sur Charis en skate.

Ah, super, pour penser moins à Pipilotti, quoi de mieux que celle qui l’avait ensuite croisée enceinte durant un traumatisme suisse. Jeune fille que Viconia avait désespérément cherchée à joindre fut un temps ; les aléas des missions ne leur permettant pas de se croiser. Elles avaient dû aviser de manière préhistorique : s’écrire des lettres.
Avec un sourire amical, elle leva la main pour la saluer. A priori, la suissesse avait trouvé un appui psychologique considérable dans sa ballade irlandaise. Il devait y avoir du boulot pour tout exorciser, mais pourquoi pas. Jusque là, elle avait été persuadée de l’influence positive des relations amoureuses sur les gens qu’elle croisait.
Enfin, toujours jusqu’à ce que cela tourne en eau de boudin.

D’ailleurs, elle allait revoir son point de vue et faire une publication à ce sujet. Les sentiments amoureux n’étaient pas toujours de la meilleure influence.
Selon son opinion, chacun devrait poster sur le panneau à l’entrée de l’Institut s’il se considérait comme « libre » ou non, et le genre de Pedigree qui l’intéressait. Sûr que cela éviterait bon nombre d’écueils aussi inutiles que blessants… Pour le plus grand bonheur de tous.

Entendant son nom, la jeune fille sursauta et regarda dans la direction qui l’interpellait. Confirmation à l’intention de l’oreille satisfaite : il y avait bien Annaelle, ainsi que Daniel, un nouveau plutôt sympathique et Luther qui faisait des… Tractions avec lui-même…
L’idée fit méditer Viconia. C’était comme si elle se faisait elle-même un shoot psychique. Autohypnose… Pour son plus grand bien. Bah, elle avait déjà essayé, cela ne marchait pas.

Sans qu’elle ne calcule comment, un Yanis sur roulettes se retrouva dans son champ proximal. Elle eut un sourire à son intention, lui désignant le magazine à sa ceinture.
La présence était agréable.
Il était vrai que depuis les jurys, elle n’avait pas remis main à la pâte. Aussi étrange que cela fut-il de se l’avouer toute seule, c’était différent.
Surtout après l’épisode Georgien.
C’était comme si elle se retrouvait menacée. Dans sa chambre, elle était terrifiée à l’idée que Georgia vienne frapper afin de baver de nouveau. Dans les lieux de détente de l’Institut, c’était la même. Rien qu’à l’idée de partir en mission avec elle, elle se demandait en frissonnant si elle n’irait pas faire un câlin à Alix avant… Quoique, pas sûr que cela arrête Georgia.

Quand Yanis était là à aider et sculpter dans la même pièce, c’était comme si la porte était verrouillée et les champs de la création étalés sous leurs pieds nus. Bref, sécurité.
Elle n’osait pas lui proposer de nouveau de travailler ensemble. Surtout après l’épisode épineux de Georgia dont elle se sentait embarrassée et honteuse. Elle ne voulait pas passer pour une psychotique paranoïaque. Et puis, elle avait déjà abusé de ses capacités en l’engageant pour son projet et le trainant aux jurys.
Okay, elle ne l’avait pas vraiment traîné, il s’était plus que proposé à la base.
Rien que d’y penser, elle se rappela que cela avait également été gênant. Mais étrangement pas, mais alors pas du tout, comme l’acte inconsidéré de la mitalienne.

Levant un bras à l’intention du maori, elle lança avec un sourire avenant :
« -Bien, bien, pas de problème, vous avez devant vous une nouvelle membre du Département de Sculpture et Ebénisterie de la Faculté des Arts de Salem Center. »

Elle fit une pause de quelques secondes avant d’apprécier ce que ce nouveau titre évoqué à l’oral provoquait chez elle. Conclusion : ce n’était pas une réaction viscérale anaphylactique. Cela le ferait donc.

Cet état de fait affirmé, elle s’approcha de Daniel et Annaelle dans un cliquetis sonore.
« -Ce serait un plaisir que de participer à un match de basket. »
Son regard éloquent tomba sur le pied d’Annaelle et une moue septique s’étala de tout son long sur son visage.
« -Heu, avec pouvoirs alors, ou bien on remet à plus tard… Qui participe ?»

Hé oui, Viconia aimait aussi les dépenses physiques de temps en temps.
Le sport avait cela de précieux qu’il satisfaisait le corps en le rassasiant de sa soif d’énergie, ce qui laissait en paix le cerveau pour d’autres tâches.
En général l’investissement de Vic dans ses projets était aussi physique que psychique, elle entretenait donc son corps à l’occasion, histoire d’éviter de se ramasser. Un pari sur l’avenir en quelque sorte.

HJ: désolée pour le faux post de ctaprem, j'ai cru que j'attendais Annaelle... Puis j'ai revérifié XD
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Mer 3 Fév 2010 - 2:17
"C'est ça, va faire tes tractions!!! Comme ça tu es sûr que je ne gagnerai pas contre toi...puisque tu as tellement peur de faire une partie de basket contre une blessée!!!!"

C'est alors qu'elle remarqua Viconia. Celle-ci venait d'accepter de jouer contre elle, à condition qu'ils usent de leur pouvoir, ce dont la Québécoise ne pouvait refuser vu son état. Mais ce qui surpris Annaelle c'était la ceinture que portait Viconia!

"Euh....t'as ceinture....c'est une nouvelle mode?!...Oh salut Charis! Tu veux venir jouer au basket?!", dit elle en apercevant l'élémentaire passer tout près. "Pour l'instant ça serait Viconia, Daniel, moi et toi si tu veux bien participer!"

Annaelle retourna près des bancs, afin de retrouver ses béquilles.

"Je vais chercher le ballon! Yanis, à défaut de vouloir jouer, tu veux arbitrer peut-être?! Je suis sûr que tu serais super bon!!!!"

Sans attendre sa réponse, Annaelle matérialisa un vortex devant elle et y pénétra afin d'aller chercher l'équipement nécessaire pour la partie et le matériel pour l'arbitre. Ça permettait d'être un beau match!

Arrow Chercher le matériel, de retour dans son prochain post :P!
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Sam 6 Fév 2010 - 16:20
La philosophie du ballon ovale n'inspirait rien au québécois. Il abandonna la joute verbale canado-canadienne, non sans envoyer un dernier pic. Donc victoire par forfait d'Annaelle. Daniel s'intéressait plus à la finnoise. Le Département de Sculpture et Ebénisterie, c'est probablement l'un des département d'art qui inspirait le plus le maori. La sculpture était, avec le tatouage et la danse, une discipline traditionnelle du peuple autochtone néo-zélandais. Il dit.

La sculpture, c'est cool ça!.

Avisant la ceinture de Viconia, il ajouta

Moi qui croyait que tu t'était mis dans l'idée de bricoler... Enfin, si tu cherche de l'inspiration je peut te montrer ce qu'on fait par chez moi, je dois avoir des photos.

Charis venait de faire son apparition, armée d'un skate-board. Tendis que Yanis déclinait l'offre. Annaelle semblait vraiment motiver pour jouer au basket, elle enrôla la suissesse en deux coups de cuillère à pot. Et partait déjà chercher de quoi jouer en désignant l'Algérien à roulette comme arbitre. Se retrouvant seul avec les deux autres filles. Comme les pouvoir semblait de mise il analysa ce qu'il savait. Une illusionniste dresseuse de marmotte jaune et une hydrokinesiste. Il fit passer son regard de l'une à l'autre puis demanda.

On fait quoi comme équipes?
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Dim 7 Fév 2010 - 14:33
C'était une bien étrange scène qui se déroulait. Même si Luther n'y prêtait qu'assez peu d'attention, occupé qu'il était à ses tractions. En pronation, puis en supination, et finalement, il releva le bassin pour se mettre en position dite du cochon-pendu -ce qui au passage, fit descendre son t-shirt-, et se redressa ensuite, pour s'assoir sur la barre psychique, à quelques mètres du sol.

Bien étrange, en effet. Annaëlle et Daniel étaient partis dans un projet de socialisation on-ne-pouvait plus antinaturel, tentant d'attirer une Viconia on-ne-pouvais plus naturelle dans leurs étranges rets aux formes des sillons sur un ballon de basket. Yanis, de son côté, se mettait à jouer les vautours autour d'une proie qui ne se doutait probablement de rien.

Bref, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes de l'institut. Et Luther resta assis sur son perchoir à observer, s'attendant à une imminente crise de rigolade.
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Dim 7 Fév 2010 - 17:02
Sans mot dire, Yanis opina brièvement du bonnet lorsque Viconia lui désigna le magazine, sa façon à lui de dire sans dire "Nous disposons tous les deux des mêmes informations, maintenant". Cet état de fait le contenta. Il tendait à prouver que l'intérêt de Viconia pour son plan d'existence n'était pas uniquement dû à leur collaboration, et qu'elle était toujours partante pour leur petite aventure. Il tâta pensivement la poche avant de son jean tout en poursuivant ses cercles, restant suffisamment près du groupe pour écouter leur conversation. Du coin de l'oeil, il remarqua que Luther semblait faire de même, tout en feignant de s'occuper.

La Finnoise leur annonça alors sa nouvelle affectation artistique. Son incursion dans le monde de la 3D avait apparemment été probante. Il se fit alors la réflexion qu'elle portait sa ceinture d'outils en dehors des heures de cours, et nota que Daniel semblait également avoir quelques références sculpturales qui pourraient être intéressantes. Elle décida en tout cas de se joindre au duo de basketteurs éclopés, confortant le nano-mutant dans sa théorie de l'imprévisible. Annaëlle était plus survoltée qu'auparavant, si cela était possible. Rien ne semblait entamer son enthousiasme, pas même le bon sens. Pourquoi cherchait-elle à aggraver son cas ? Elle invita également Charis à rejoindre la partie, et demanda à l'Algérien d'arbitrer. La Québécoise était décidément très optimiste : on ne pouvait pas vraiment dire que son enfance avait été marquée par les équipements sportifs et les matchs. Le football était souvent joué dans les rues de Mostaganem par les gosses du quartier. Mais le basket... Il savait juste que le panier était la variante des cages footballistiques. Mais de là à pouvoir arbitrer...

"Je ne..."

Le temps qu'il entame sa phrase, la téléporteuse avait quitté la terrain.

"...connais pas les règles." acheva-t-il platement, mais trop tard. Jetant un coup d'oeil vers le jardin pour s'assurer que sa proie télépathe était toujours là, il eut le déplaisir de voir qu'elle avait profité de quelques secondes de son inattention pour trouver refuge ailleurs. Il se rappela vaguement la coupure qu'il s'était faite en travaillant sur la sculpture de Viconia. L'inattention et l'agitation suscitées par les élèves avaient tendance à le pousser à l'erreur. Il devait rester vigilant en tout instant s'il voulait éviter de finir lui aussi avec des béquilles.
Pour toute réaction, Cobalt fourra ses mains dans ses poches et s'en retourna patiner quelques instants autour du terrain, jusqu'à ce que ses doigts entrent en contact avec les deux coupons cartonnés qui occupaient sa poche. Son regard tomba sur la ceinture de Viconia. C'était l'un des professeurs de la rousse qui lui avait donné ces deux entrées pour le vernissage de l'expo salemoise de Forrest Pieszecki. La plupart des enseignants avaient été très grâcieux avec lui lors des jurys... peut-être un peu trop pour que cela passe pour désintéressé aux yeux du mutant méfiant. Cela avait commencé par des paroles, des promesses de facilités pour intégrer l'école, mais ils en étaient rapidement venus aux avances en nature. Pas une entrée, mais deux.
Le jeune homme avait longtemps pondéré la chose. Par nature, il y serait allé seul. Il doutait qu'une expo intitulée "Cybersphère", et en sa cyber-compagnie qui plus est, ne tente qui que ce soit. Puis il s'était efforcé à plus d'objectivité. A sa connaissance, il y avait bien une personne que cela pourrait intéresser, mais les récentes péripéties du foyer l'avaient fait réfléchir. Lui qui ne savait pas s'y prendre avec les autres s'interrogeait sur la réaction que pourrait avoir la Finnoise. Il ne l'avait jamais vue réagir ainsi. Et sa partenaire d'une création étant la seule élève de l'Institut avec laquelle il ait fait un tant soit peu connaissance, il ne pouvait demander l'estimation de personne en la matière.
Le fait était qu'il serait dommage de gâcher un billet acquis gratuitement, et de ne pas en faire profiter celle grâce à qui il les avait obtenus. C'était un juste retour des choses.

Il se laissa glisser vers Viconia.

"Viconia." dit-il simplement de sa cyber-voix.

Il sortit les deux tickets de sa poche pour les lui montrer.

Galerie Arsène : Forrest Pieszecki et sa Cybersphère
Vernissage : Lundi 17 septembre 2108, 20 h

"Tu veux venir ?" demanda-t-il sans ambages, guettant le moindre signe de rougeur alarmante (situation de référence : déclaration de Georgia Beccaria) sur le visage de sa camarade. Si cela se reproduisait, il serait incapable de faire quoi que ce soit pour arranger les choses avec son tact relatif, comme la dernière fois, il en était conscient.
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Lun 8 Fév 2010 - 0:59
Charis était bien partie pour... Rouler. C'était déjà pas mal. Dommage que l'Institut ne soit pas doté d'un skate parc. Ou alors il était faisable en salle des dangers? Ce serait amusant, n'empêche, de pouvoir reproduire différentes installation uniquement pour s'amuser. Ouais, mais ça faisait quand même pas très sérieux. Pensive, et tout en tournant autour de la zone, Charis remarqua Yanis visiblement très occupé par Viconia qui lui avait rendu son salut quelques instants plus tard. Bien que l'hydrokinésiste ne parlait pas souvent à la finnoise, elle se demandait si celle-ci savait que son portrait de Pil était soigneusement affiché au-dessus de son lit. Certaines choses ne devaient pas être oubliées, même si elles faisaient mal. Elle tendit l'oreille malgré elle, suivant de loin la conversation, ou plutôt ne saisissant que quelques mots par-ci par-là. Ah, Viconia s'était mise à la sculpture? Voilà qui expliquait le matériel qu'elle avait à la ceinture.

La voix d'Annaelle lui fit exécuter un virage pour revenir vers le groupe, posant un pied au sol. Basket? Où ça? Charis jouait comme un pied à ce genre de sport. Enfin elle savait attraper et passer une balle, elle savait dribbler, mais pour ce qui était du panier... On va dire que viser à côté était son grand talent.

"Bah... Heu... C'est-à-dire que..."

Elle baissa les yeux sur la jambe d'Annaelle et Viconia dépassa largement ses pensées. Annalle disparu promptement, laissant une Charis perplexe quant au déroulement d'une partie de basket. Non, parce que si elle avait droit aux béquilles, non seulement elle n'allait pas dribbler, mais en plus, elle pouvait remporter une victoire par K.O. La remarque de Yanis sur le règlement lui donna étrangement envie de rire. C'était fouf comme avec une seule bonne volonté, plusieurs personnes se retrouvaient dans une situation où ils se sentaient visiblement largués. Elle ne pu retenir un léger pouffement.

"C'est mal parti il me semble. Yanis ne connait pas les règles, et personnellement, je tire comme une quiche au panier."

Ce faisant, elle aperçu du coin de l'oeil Yanis sortir deux trucs de sa poche et proposer ce qui lui semblait être un rancard à Viconia. Quoiqu'étant donné le spécimen, la notion de rancard ne devait pas faire partie des termes mis en liste dans a demande qu'il venait de faire. Elle finit donc par se tourner vers Daniel, un sourire aux lèvres.

"Tu sais jouer au basket? A défaut d'un match, on aurait presque besoin d'une leçon et d'un rappel des règles."

Elle pressa du pied sur l'extrémité de sons skate pour le faire se redresser et l'attraper tout en parlant au maori.
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Mar 9 Fév 2010 - 13:19
Viconia n’eut pas le temps de répondre à Annaelle quant à sa ceinture car, toute à son élan, celle-ci disparut de suite.
Après tout, il n’y avait pas besoin d’être une lumière pour faire le rapprochement burin-sculpture, mais elle n’était pas au fait des pratiques canadiennes.

Le temps que leur leader hyperactif aille voler un ballon quelque part, elle se tourna vers le maori avec un sourire poli.
A vrai dire, elle n’avait pas commencé les cours pour lors. Mais elle doutait que les premiers cours allaient relever de l’inspiration culturelle étrangère en matière de sculpture, surtout avec des intitulés tels que « De l’art de tenir son Pousse-particules », ou «De la finesse de l’immersion intentionnelle dans ses jurys »… Mais après tout.

« -Pour le moment, je n’en aurais pas encore l’utilité je pense. Mais pourquoi pas un de ces jours par curiosité. »

A vrai dire, pour l’instant, elle était plus curieuse de savoir à quoi ressemblaient les ateliers A, Supérieur et Inférieur et qui avait sculpté la mocheté qui trônait au milieu de la rotonde de la Faculté des Arts.

Yanis s’était approché et avait avoué ne rien connaître aux règles avant de repartir. Viconia eut un sourire, étonnement, cela ne la surprenait pas outre mesure.

Elle se tourna alors vers Charis en qui elle avait cette espèce de sympathie inexpliquée (ou si, peut-être expliquée : les traumatismes, ça rapproche) et confirma en remettant une mèche derrière son oreille et butant contre une feuille de chêne :
« -Je pense qu’un cours de basket et les rappels et apprentissages de base seraient une bonne idée en effet… »
Elle ajouta à l’intention de Daniel :
« -Par conséquent, des groupes de niveaux me semblent être appropriés. »
Ce faisant, elle avait retiré la feuille de ses cheveux et lui avait rendu sa liberté dans le vaste monde.

Sans l’avoir vu revenir, elle se tourna vers Yanis qui l’interpellait.
Par réflexe, elle se passa la main sur le nez en frottant. Il la regardait comme si elle avait quelque chose sur le visage… Ou s’apprêtait à faire quelque chose de menaçant.
Curieuse, elle attrapa ce qu’il lui tendait et détailla le présent.

Forrest Pieszecki et sa Cybersphère.

Son sourcil gauche se fit ascensionnel.
Pieszecki était le génie de l’expression minimaliste. Sculpteur de profession, il avait le don de vous montrer une étoile de mer ouvragée et de vous faire réfléchir sur la guerre de Corée. Oui oui, les deux en même temps.

Doué en sculpture et intelligent, il savait accompagner chacun dans son propre imaginaire tout en lui donnant des clefs qu’il ne possédait pas forcément pour l’emmener sur des chemins improbables.
Le regard marais de Viconia remonta avec étonnement vers Yanis. Il venait de lui proposer de venir ? Donc ces tickets étaient des entrées…
« -Comment diable… ? »

L’association "Algérien peu expressif"-"vernissage mondain" se faisant mal dans son esprit, Viconia décida de sauter le bug pour laisser un grand sourire s’afficher sur son visage et affirmer sans laisser le moindre doute :
« -Et comment ! C’est un pro du biseau. Chez lui les plans sont tous différents mais donnent l’impression de ne faire qu’un ! »

Justification à la fois enthousiaste et pédagogique, au cas où Yanis ne saurait pas exactement sur quoi donnaient ces tickets.
Les avait-il volés ? Connaissant la bête, Viconia avait comme un doute. Achetés ? Même pas envisageable.
Une seule solution, l’Algérien avait rencontré quelqu'un d’invité et non fan de Pieszecki aux jurys…
Peut-être un présent de Myrtille dont il cherchait à se débarrasser…

Fronçant le fameux sourcil, elle lui demanda :
« -Mais tu y vas aussi, non ? »
Daniel Takutai
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Lun 15 Fév 2010 - 19:38
Sa proposition d'analyse artistique avait fait un demi-flop. D'autant plus que Yanis avait un atout dans sa manche, ou plutôt dans sa poche. Des billet pour une exposition d'un sculpteur, qui ne disait strictement au maori, mais qui pouvait bien savoir de qui il s'agissait, les étudiant en art, bien sûr? Daniel se rendit compte de la personne qui proposait. Yanis, l'homme pour qui le second degré représentait la deuxième graduation d'un thermomètre, invitait une jeune fille à sortir. Ou plutôt invitait VICONIA à sortir. S'en rendait-il compte? Avait-il même conscience que ces truc qu'il lui tendait était plus que deux bout de carton avec des truc écrit dessus? Le grand costaud se pencha vers Charis et lui chuchota.

Tu crois qu'il sait que ça ressemble comme deux gouttes d'eau à un rencard?

Le filles semblaient le prendre pour un spécialiste du Basket. On lui suggérait même de donner des cours. Levant les bras comme si on le braquait avec un pistolet, le neo-zélandais dit.

Wow, wow, wow! Mon truc à moi c'est le rugby et la pirogue. Le Basket, je sait juste ce que j'ai appris à l'école. Niveau règle, je me souviens qu'on à pas le droit à plus de trois pas sans dribbler, ni de faire de reprise de dribble, les contacts doivent rester involontaire. A oui, et aussi en général si tu met les ballon dans le petit rectangle sur le panneau y'a de grande chance qu'il rentre dans le panier.

Puis en se tourant vers Luther, qui pour lui faisait figure de sommité en sport nord-américain sur le terrain de sport, il demanda.

J'ai bon, non?
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Lun 15 Fév 2010 - 20:05
"J'en sais rien pantoute. Le basket, ça m'intéresse pas. Des grands échalas qui sautillent comme des ressorts là... Moi, j'aime le hockey. En tout cas, je peux te dire, tu iras pas loin en basket avec un ballon de rugby, juste au cas où tu te tromperais de balle hein..."

Le regard de Luther était irrésistiblement attiré par Yanis et sa tentative de drague de Viconia. Le pire, dans cette affaire, c'est que l'un comme l'autre étaient tellement déphasés du monde qu'il était possible que leur affaire fonctionne.

D'une pensée distraite, Luther matérialisa un transat psychique en l'air, et fit disparaître sa barre pour s'y installer plus confortablement. Il dit alors, à qui voulait l'entendre.

"Ça, c'est comme ça que je comprends le sport. Y me manque plus qu'un drink qui a de l'allure, pis ce serait nickel. Ah non, y me faudrait aussi Jason pour ma douche."
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Mar 16 Fév 2010 - 2:28
[Hrp : Annaëlle ne peut pas revenir jouer tout de suite.]

Annaëlle n'avait toujours pas repointé le bout de son nez poudré. Yanis conclut qu'elle devait probablement chercher en vain les ballons qu'avait rassemblés Daniel quelques instants plus tôt. Ou alors, elle s'était rendu compte qu'il était déraisonnable de faire du sport avec un pruneau dans la jambe. Bizarrement, l'Algérien trouvait la première option plus convaincante : c'était sûrement dû à l'entêtement de la Québécoise.

Alors que Viconia détaillait les tickets, Yanis crut surprendre la majorité des regards sur eux, accompagnés de messes basses suspectes. Que pouvait-il bien se passer ? Avaient-ils eu vent de l'incident émotionnel du foyer ? Si fuite il y avait eue, il allait de soi qu'elle ne pouvait pas provenir de lui. Georgia semblait suffisamment habituée à relater ses déboires pour en être à l'origine. Quant à Kanata, sa désinvolture en faisait également un candidat éligible. Mais ce pouvait aussi bien être autre chose. Il était peut-être de nouveau la cible de moqueries. Il retourna son visage basané vers la blanche Finnoise sans s'en formaliser outre mesure.

"Le diable n'a rien à voir là-dedans. Enfin, sauf aux yeux des élèves de Kroll." répondit-il avec le plus grand sérieux de sa voix de synthèse. N'étant pas renommé pour son humour, il parlait sûrement au premier degré. Quoique...
La jeune fille avait répondu de façon directe, claire et précise. Pas une once d'hésitation. La détection des signes extérieurs de mal être s'était révélée infructueuse. Il avait fait le bon choix : correspondance 100 %, analogie totale. De plus, Pieszecki semblait membre de leur club multiplanique. Bien que leur sculpture ait déjà été rendue, il serait fatalement intéressant de voir la vision d'un artiste abouti sur la question. Le mutant taciturne n'en avait pas l'air, mais il aspirait à élargir ses horizons, à libérer le peu de conscience humaine qui habitait son encéphale.

Ni entrain, ni déballage expansif. Pourtant, la complétude occupait son esprit à cet instant, le genre de perfection qui touchait les objets remplissant leur fonction sans accroc, ou la dernière pièce venant achever un puzzle. Ce ticket apparemment si précieux ne serait pas perdu. Bien au contraire, il accomplirait son destin, celui d'épanouir une personne compatible avec l'objet de l'exposition. Et par extension, il contribuerait lui-même à tenir la promesse qu'il avait faite à la mutante de veiller à l'accomplissement de son oeuvre. La journée s'annonçait productive.

"...Oui ?" répondit-il légèrement à l'interrogative lorsqu'elle lui demander s'il viendrait, sans savoir comment traduire le haussement de sourcil de sa camarade. Contrairement à lui, la plupart des élèves maîtrisaient relativement bien le langage corporel. Ils le parlaient couramment. Ce méta-langage véhiculait implicitement des informations additionnelles, le genre de choses qui lui échappaient invariablement. Yanis ne parlait pas cette langue, comme le démontrait constamment l'apathie qui le caractérisait. Et Viconia était une spécialiste des gestes éloquents.

"Je n'ai que deux entrées... Tu voulais inviter quelqu'un ?" demanda-t-il, fixant bêtement les deux coupons cartonnés dans sa main comme s'il tentait de résoudre un casse-tête insoluble.

A la demande de Charis, Daniel résuma ce qu'il savait des règles du basket, précisant néanmoins qu'il n'était pas spécialiste. D'après lui, c'était un sport non violent, contrairement à l'image que l'Algérien pouvait se faire du hockey. Pour faire du patin, il savait à quel point un choc à pleine vitesse pouvait être dangereux et douloureux. Lorsque Luther parla de grands échalas, Yanis se reconnut plus ou moins dans cette description. Le mutant dégingandé était en tout cas forcément plus bâti pour ce sport que pour le rugby. Il enregistra point par point les quelques règles pour pouvoir les appliquer par la suite.

Viconia avait assez justement proposé des équipes de niveau. Luther quant à lui, ne semblait pas vouloir jouer. De sa position surélevée néanmoins, il avait une bonne vue du terrain. En l'absence d'Annaëlle, ça faisait du deux contre deux.

"Luther peut peut-être arbitrer ? Un garçon dans chaque équipe."

Visiblement, ils étaient tous les quatre débutants. La différence se jouerait sûrement sur l'endurance et les pouvoirs.
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Mar 16 Fév 2010 - 5:10
Foyer Arrow

Désireux de prendre l'air, et n'étant décidément pas d'humeur sédentaire aujourd'hui, Nan' avait quitté le foyer pour profiter d'un soleil radieux, un ciel qui n'avait rien à envier à nul autre, excepté peut-être celui d'Irlande. Selon les dires d'une vieille amie. Mais il n'avait pas sincèrement la tête aux vieilles amitiés ou aux départ -pourtant il aurait dû, s'il avait su qu'il ne reverrait probablement jamais plus Bullet non plus...

Décidé à se diriger vers les boisés, à son habitude, il bifurqua subitement en apercevant la lueur bleuté qui était la signature de Luther. Dans une illumination, Nan' songea que le Québécois apprécierait certainement de savoir que son copain -ils étaient toujours ensemble, non?- avait enfin terminé son projet. En général, Jen aimait bien savoir ce genre de choses. Nan' aussi, en fait, même si il ne comprenait rien aux cours de sa copine.

Arrivant sur les dernières phrases, il apostropha candidement Luther, en un Français (il paraissait que c'était important de se pratiquer à parler le plus de langues possible) au final bien peu différent de son anglais.

-Il est au foyer, pas sous la douche. Tu devrais le rejoindre.

Puis il se tourna vers Yanis, qui était probablement la seule personne ici moins expressive que lui, auquel il venait de retirer son arbitre et déclara au petit groupe :

-Je voudrai bien faire l'arbitre.

Arbitrer quoi? Aucune idée, et la panoplie de ballon présents ne l'aidait pas à se faire une idée précise. De toute manière Carrie leurs avait déjà enseigner tous les sports possible et inimaginables. Ou alors les occidentaux avaient vraiment énormément trop de temps libre pour en inventer encore davantage!
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Mar 16 Fév 2010 - 19:58
Viconia ne faisait pas attention aux messes basses, pour la bonne et simple raison qu'elle tournait globalement le dos aux protagonistes, et qu'elle cherchait toujours quel délit Yanis avait bien pu commettre pour se retrouver avec ces chics entrées en main.
Aussi, lorsque celui-ci fit une tentative... D'humour... ? Ouvrit-elle la bouche bêtement, sourcils froncés et bloquée en mode « tut tut tut - erreur système » .
Kroll... Kroll... La petite bête se fraya un chemin jusqu'à son unité centrale, et, d'un coup, tout s'éclaira.

Kroll !
Elle avait eut vent par ses camarades que le prof s'était éprit de Yanis lorsqu'il avait compris que sa patte était présente en grande partie sur Dual Core. De manière étrange, il avait prit Yanis à part mais n'avait accordé aucune considération à la jeune fille.
En même temps, depuis la sombre affaire de débat houleux sur la palette interprétative des mises en situations scénaristiques pro-paysagistes ayant eut lieu durant la première semaine de cours de Viconia, les deux préféraient ne plus avoir à se parler ou confronter leurs opinions.
La jeune fille savait juste que cet homme, qui était systématiquement dans ses jurys, aimait froncer le nez à chaque fois qu'il arrivait sur ses présentations...

Elle s'apprêtait à s'étonner du cadeau, lorsque Yanis lui demanda si elle comptait inviter quelqu'un. Non mais, il avait reçu des invitations pour PIESZECKI et il était prêt à les DONNER ???!!!

La jeune fille eut un air halluciné et réagit brusquement, outrée :
« -Bien sûr que non ! Nous explorons les plans ensemble, équipier, oui ou non ! »
Son regard affirmait clairement qu'il y avait des choses que l'on ne remettait pas en question, surtout après une réussite telle que la leur.

D'un geste, elle lui fit signe de dissimuler les cartons, jetant des regards suspicieux autour d'eux. Personne, non PERSONNE, ne se mettrait entre elle et l'expo. Pas un canadien ou un éventuel compère jaloux de ne pas sortir assez souvent.
Yanis était gentil, et si ça se trouvait, avec un peu de charme et d'apitoiement, il serait capable de céder et d'offrir ses places à quelqu'un d'autre.
Personne ne devait savoir l'or qu'il possédait.

Se reprenant avec une attitude tout à fait peu naturelle et totalement grillée, elle se tourna donc, fraîche et souriante, vers les différents joueurs.
Ravie de couper court aux débats en changeant de sujet (vérifier en permanence que rien ne tombait de la poche de l'Algérien), et sachant jouer au basket comme n'importe quelle personne normale ayant été à l'école sur cette Terre, elle frappa dans ses mains et clama à la ronde :
« -Parfait !
Nan, bienvenue parmis nous au fait (sourire enjoué), tu arbitres !
Luther, tu fais le commentateur... Tu pourrais nous matérialiser un ballon ? (sourire colgate)
Yanis, il serait plus prudent de retirer tes patins. Tu n'as pas l'air de maîtriser le sujet, je me mets avec toi.
Charis, opérationnelle ? (Sourire ravi) »
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