[KoryX 6.8] Spine à Tunis : Equipe Beta

Tout le monde descendait grâce au monte charge et l'Inuit sursauta lorsque le perroquet apparut auprès d'eux. Le fait qu'il signale qu'il fallait décharger les caisses fut dans un premier temps une bonne surprise puisque ça leur permit de découvrir qu'il y avait bien un homme qui approchait. D'après le "on arrive" prononcé, ils étaient probablement deux. Peut être trois.

Charis lui demanda de faire apparaitre le manutentionnaire. Kalalli ne pouvait pas vraiment faire ça de façon sûre et il paraitrait peut être étrange qu'il soit descendu d'ailleurs avec les caisses. Daniel commença à se protéger avec ses étranges carapaces de tortues alors que ce qui ressemblait à un militaire commençait à se plaindre des caisses. Mais cet idiot de perroquet lui mit la puce à l'oreille et il était maintenant difficile de rester discret. Kala souffla doucement dans son communicateur pour Isabella :

" Crée de la brume modérée pour nous protéger, il est armé. "

Il en profita ensuite pour avoir un contact visuel minimal avec l'homme afin de lui lancer une illusion qui l'effrayerait et qui serait combinée avec la brume réelle. Cette même brume leur permettrait de se cacher mieux et elle laisserait peut être le temps à Jason d'agir.

@ Dominico

Miss Vegas se mit à parler et incroyable : sa voix était virilement mâle. Elle répondit d'abord de manière mal assurée, puis prit courage en entendant que ça marchait.

"Je faisais juste une ronde, tout va bien les gars, rien à signaler du côté des prisonniers !"

Dit Vegas en triturant sa bouteille d'eau. Le garde n'avança pas plus, car apparemment son collègue plus loin avait trouvé quelque chose de louche. Aussi, se laissant prendre à l'illusion des deux mutants, il se détourna et alla aider ses collègues.

Il partit au pas de course en direction du monte charge. Pendant ce temps, Ofélia tira la manche de Dominico. Elle lui désigna la porte opaque située en face de leur cellule. Elle murmura au jeune homme que la porte n'était pas verrouillée, et commença à actionner discrètement la poignée. Elle l'entrebâilla et regarda derrière.

Il s'agissait d'une grande pièce pourvue de matériels informatiques divers, mais ce qui attira l'attention des deux observateurs, fut deux personnes : une assise sur un tabouret, armée d'une sorte de fer à souder qui vrombissait. Il était penché sur la nuque d'un autre homme, typé asiatique, qui était assis sur un siège devant lui la tête pendante. Il était semblait-il inconscient, les bras ballants pendant que l'autre lui charcutait l'arrière du crane.

Devant cette scène aussi irréelle qu'effrayante, Ofélia plaqua la main sur sa bouche et étouffa un cri d'horreur. Mais les deux personnages, et en particulier celui qui tenait l'instrument, ne remarquèrent pas que la porte venait de s'ouvrir légèrement. Il continua sa tâche.

Miss Vegas restait au coin, montant la garde et observant ce qui se passait vers le monte charge.


@ L'équipe Beta

Kalalli obtint le contact visuel entre deux cartons avec le militaire qui les scrutait. Celui-ci eut bientôt les yeux exorbités et malgré sa peau noire il pâlit visiblement, en proie à une apparition soudaine des plus effrayantes. Son bras trembla et il recula d'un pas en soufflant par sacades.

"Oh mon Dieu... oh mon..."

Son collègue rappliqua, puis un second qui se trouvait tout près. Ils demandèrent ce qui se passait mais comme l'autre restait pétrifié, ils chargèrent aussi leurs armes et se pointèrent.

"C'est quoi le problème Farid ?? T'as fumé ? C'est que cet imbécile de Pimpy !"

"Huik ici c'est la fête c'est bamos à la playa k k k k !! Huic il a vu un hariko rouge ou koaaaaa ?"

Dit le perroquet en tournant sa tête presque à l'envers pour mieux observer le dit Maniolo. Le plus âgé des gardes ordonna au dernier arrivé :

"Bon vire-moi ces caisses Maniolo... si y'a des fuyards là derrière on va vite le savoir..."

Il braqua son arme de poing sur les caisses, tendu, tandis que le jeune Maniolo remit la sienne en place pour s'attaquer aux caisses...

Alors que tout se passait à peu près comme prévu, ce satané volatile était venu s’inviter à la fête et le faisait savoir de façon plus que joyeuse. Ce qui devait arriver arriva, et les gardes, visiblement armés, se rapprochèrent suspects des caisses derrière lesquelles les jeunes mutants se cachaient. Une chance qu’ils ne soient pas descendus bille en tête, la fleur au fusil. Seulement voila, maintenant ils étaient cernés en quelque sorte. Il fallait agir, et ne pas laisser aux énergumènes le temps de réagir. Et surtout il fallait agir de concert, sinon on courrait à la catastrophe.

Faisant confiance aux communicateurs, il dit de façon a peine audible, pour garder l’effet de surprise. « tangaroa, renverse la caisse sur le garde qui s’approche, et assome le. Je m’occupe des deux autres. Razgriz, en couverture, prépare toi à paralyser de terreur le même type, pour faciliter sa mise hors service. Liquid, un bon jet d’eau dans la figure du garde à l'arme, pour l’aveugler pour qu'il nous tire pas dessus. Ilm, tu nous couvre si tu peux, et tu lèves la brume des que ça a l’air réglé. »

Ce faisant, il tenta de refaire un strike sur la tête du garde à l’arme et de celui qui était paralysé de terreur, en matérialisant une nouvelle fois une boule psy sur chacun, tout en restant à l’abris relatif d’une caisse, au cas ou le premier ait la gâchette facile. Comptant sur ses camarades pour neutraliser le plus proche et circonvenir tout problème éventuel , il croisa les doigts.

Rob fut réveillé par une étrange sensation de chute lorsque son corps heurta le sol d'une cellule crasseuse. Il ne se fit pas mal. En vérité, le coup qu'il avait reçu à la tête lui faisait plus mal. La douleur était encore vivace, de sorte que le mutant put estimer qu'il ne devait pas s'être écoulé plus de quelques minutes depuis sa perte de connaissance.

L'atmosphère de la pièce était lourde et chaude. La cellule était spartiate et uniquement équipée d'un sceau pour tout aménagement sanitaire. La porte était transparente et laissait voir un mur et le coude d'un couloir. Dans le coin gauche, il pouvait distinguer un homme typé oriental à l'air nerveux, tenant une bouteille d'eau dans ses mains.


A côté de Rob était allongée sur le ventre une jeune fille, dont le mutant ne put voir les traits, masqués par sa chevelure en désordre. Elle était immobile, mais il pouvait voir sa cage thoracique se soulever lentement.

La panique prit le coeur et l'esprit de Bella. Son souffle s'était accélérée et elle avait toute les peines du monde à ne pas trembler. Elle se recroquevilla au maximum sur elle et ferma les yeux pour se concentrer.
Tout va bien ... tout va bien ... ne pas paniquer ... et merde il approche ... allez ma fille allez ....

Bella se concentra pour faire apparaitre un nuage de brume qui sortira de l'ascenseur en fonçant sur les adversaires ... ou tout du moins c'est ce qu'elle voulait réussir à faire. Elle inspira un bon coup et invoqua la brume.

Les hommes poussèrent des exclamations de surprise, celui qui s'approchait pour retirer les cartons fit un bond en arrière, et tous se couvrirent la bouche et le nez de leur main libre...

Tout ce que j'espère c'est qu'ils ne nous tirent pas dessus! Il faudrait aussi donner une couleur à la brume pour qu'ils pensent que c'est un produit toxique ... mais j'aurai jamais le temps de le dire à Kala ... et j'oserai jamais ... manquerais plus qu'on m'entende ... Kit nous aurais bien aidé sur ce coup la.
Mercredi de mercredi ... mais qu'est ce que je fais ici ???????

L'illusion avait pour le moins marché, c'était évident ! L'homme semblait pétrifié face à ce qu'il voyait, si bien que ses coéquipiers se méfièrent. C'était probablement pas malin de lui avoir fait peur en fait. Une illusion agréable sur les personnes armées étaient plus efficaces pour qu'elles puissent être neutralisées. Ses collègues n'auraient pas eut de soupçons. Il fallait retenir ça.

Rapidement Jason donna de nouveaux ordres. Celui qui concernait directement l'Inuit était de relancer la même illusion sur le même homme ce qu'il fit exactement de la même façon qu'auparavant en prenant soin de ne pas se dévoiler plus que nécessaire malgré la brume qui devait le cacher quelque peu.

Oh la la, c^était décidément de pire en pire. Et pourquoi tous les criminels étaient-ils armés, hein? Le clic d'une arme prête à tirer filait des sueurs froides à Charis. La dernière fois qu'elle avait eu ce genre de joujoux aussi proche d'elle, ça avait été pour tirer sur un malade armé d'un poignard. Ouais, sauf que là, l'arme n'était pas dans ses mains à elle, ce qui lui plaisait nettement moins comme configuration. En tout cas, l'illusion de Kal eut son effet et l'homme eut un mouvement de recul. Fichu piaf. Elle aurait dû lui sauter dessus au lieu de rester à couvert.

Mais ce qui était fait était fait. Blottie derrière les caisses, elle restait silencieuse alors qu'Isabella étendait sa brume, provoquant un nouveau mouvement de recul des hommes. Le messages préalablement passé par Jason devait être appliqué maintenant, elle n'aurait pas d'autres occasions de les surprendre.

Elle resta le plus possible à couvert, sa bouteille d'eau ouverte et prête à l'emploi dans une main. Elle suivit les instructions de Jason et se servit de son pouvoir afin d'envoyer le contenu de sa bouteille dans la figure de l'homme armée, en tâchant de toucher l'arme au passage. Qui sait, avec un peu de chance, ce type d'arme à feu ne supporterait pas l'humidité. Mais sa cible principale restait le visage de l'homme.

Tout se passait bien sans accrochage majeur jusqu'à ce que ce satané piaf ramène sa frese. Après ça, la situation n'était pas des plus favorable, Daniel aurait donné beaucoup pour être à un autre endroit. Il avait déjà fait l'experience de l'échange de politesse avec le canon d'un revolver et voir l'histoire se répéter ne l'enchantait pas. L'intervention de Kalalli avait mise le garde visé hors jeu quelques temps mais les deux autres s'approchait encore plus furax. La fouille du monte charge commença tambour battant et arme de poings en position de tir. Il fallait agir et vite Tatoo lança ses ordre et Bella matérialisa de la brume sans trop de difficulté. Néanmoins les gardes se mirent dans l'idée d'approcher au travers du nuage. Cé
'était le moment d'agir ou jamais et il devait le faire ensemble. Il regarda Razgriz, Liquid puis Tatoo. Le maoi leurmontra trois doigts puis commença un compte à rebourd.
2... 1... 0...
Daniel renversa la caisse la plus haute espérant bien assommer un garde au passage. Il recouvrit ensuite son deuxième poing de carapace, ce qui laissait le temps aux autres d'agir. Il se lança ensuite à l'assaut dans le brouillard, envoyant ses poings de tout les côtés. Dans le pire des cas il moulinerait dans le vide, sinon il espérait bien surprendre un garde ou deux, et pourquoi pas les envoyer rejoindre leurs collège d'au dessus au pays des rêves.

@ Tous

Jason employa son pouvoir et parvint à diriger ses boules de pétanque psychiques sur les têtes des deux gaillards. Une seule s'avéra utile, car celui qui avait subi la première illusion de Razgriz s'évanouit de peur avant même de recevoir le coup, fauché par la seconde illusion effrayante.

La seconde boule psychique atteignit l'homme armé à la tempe, et comme une gerbe d'eau lui éclaboussa le visage, il eut un instant de lucidité pendant lequel il tira. Il s'effondra par terre en même temps, ce qui dirigea son tir légèrement en biais en hauteur. Devant ce vacarme le volatile s'envola brusquement en laissant quelques plumes. Il s'enfuit dans le couloir tant bien que mal.

Tangaroa avait tant d'idées en tête sur ce qu'il allait faire, qu'il s'embrouilla et poussa une caisse alors que Maniolo s'était déjà écarté suite à l'apparition de la brume.

La balle perdue se dirigea dans la direction du grand maori à découvert et lui effleura le crane, provoquant un choc douloureux pour le mutant et une hémorragie immédiate.

Le seul soldat encore vaillant se replia en reprenant son arme, sortant du champ de vision des élèves. La brume ne leur cachait pas qu'il y avait une porte opaque en face d'eux.

"Alerte, une attaque ! En position !!"

Cria Maniolo à l'adresse du dernier soldat qui n'avait qu'une bouteille d'eau pour arme. Ce soldat fut aussi interpelé par Robin, et eu un cruel instant d'hésitation... puis décida de répondre plutôt à l'appelle de son "collègue" que du prisonnier. Le soldat à la bouteille quitta le coin du couloir et s'avança de quelques pas en direction du monte-charge. Il adressa un sourire crispé à son collègue Maniolo qui braquait son pistolet sur la sortie du monte-charge.

Ofélia s'approcha de la porte de la cellule où ils avaient vu une jeune fille... il y avait maintenant bel Afro-américain en plus !

Robin était penché au dessus de la jeune fille plongée dans l'inconscience et découvrit son visage.


Il n'y avait aucune blessure apparente. Le jeune homme vit devant la porte de sa cellule, au lieu du soldat, une autre jeune fille typée européenne qui lui sourit.

Elle mit son index devant sa bouche comme pour dire "chut". Robin put entendre un craquement cristallin au niveau de la serrure.

@ Robin et Dominico

Tandis que Robin prenait connaissance de quelques éléments de la situation, Dominico prit les devants en entrant dans la salle où avait lieu une effrayante opération chirurgicale.

Le jeune homme s'approcha à pas feutrés d'une première table qui pouvait servir à coucher des patients. Il y en avait une autre plus loin juste derrière le "chirurgien" et l'asiatique inconscient. Tous deux étaient cependant assis sur un tabouret et une chaise.

L'homme qui opérait était très consciencieux et concentré sur sa tâche. Il ne sembla faire aucunement attention à Dominico. Il était jeune, assez grand, pâle, les cheveux bruns très courts. Arrivé assez près, Dominico reconnut alors l'homme quelconque qu'il avait croisé dans l'église !

Il portait une blouse blanche tachée de sang et des gants en latex. Il posa son outil et appliqua une boule de coton sur la plaie, sans quitter des yeux la nuque du patient.

Dominico plongea pour faire son plaquage, mais son mouvement fut brutalement ralenti et son corps devint lourd comme du plomb. Il s'affala par terre, écrasé de fatigue comme s'il avait enchaîné trois nuits blanches. Dominico n'eut même pas le temps de ressentir la douleur de sa chute brutale et plongea dans un lourd sommeil.

Rob et Ofélia purent le voir gisant à moins d'un mètre de la chaise où se trouvait l'imperturbable médecin.

HRP. Dominico quand je t'ai demandé de préciser comment tu utilises ton pouvoir, c'était pour avoir une description précise de l'illusion que tu veux faire. Ce n'est pas le MJ qui doit faire cela pour toi.

Tout d’un coup ce fut le grand bordel. Même si la première partie se déroula à peu près comme prévu, ensuite ce fut plus chaotique. Deux gardes out, mais malheureusement, un coup de feu était partit, touchant le pauvre Daniel à la tête. Jason était très inquiet pour lui, et il voulait s’assurer qu’il n’était pas mortellement blessé. Mais d’abord, il fallait s’occuper du garde armé qui s’était écarté.

Il précisa donc dans le communicateur « je tente une percée, que quelqu’un mette Daniel à l’abris et vérifie son état. C’est la priorité. Pour le reste, avisez et couvrez moi si vous pouvez ». Il faisait entièrement confiance à son équipe, mais il se sentait vraiment mal pour avoir laissé se blesser un camarade. Pas le temps pour les remords à l’heure actuelle, il fallait se débarrasser des gardes avant qu’ils alertent toute la base. Un truc le chiffonnait, les gardes semblaient presque pris entre deux feux, il semblait il y avoir du grabuge également de l’autre côté. Il fallait en avoir le cœur net, et ne pas laisser s’échapper les gardes, qui rependraient l’alerte comme une trainée de poudre. Comme discrétion, on faisait mieux…

Jason se confectionna une sorte d’armure composée de plusieurs parties (comme des plaques fixées grâce à des petites lanières, pour lui laisser une liberté de mouvement, même si l’ensemble de son corps n’était, donc, pas couvert. Se protégeant avec du mieux qu’il pouvait, et pour potentiellement attirer les éventuels tirs futur, il quitta sa cachette.

Jason reçut immédiatement les tirs de Maniolo, qui se tenait contre la cloison d'une pièce à la porte opaque. Les balles ricochèrent contre les plaques psychiques.

La situation était très dangereuse. Daniel venait de se faire toucher par une balle et Jason fonçait vêtu d'une armure psychique sur un garde. Il risquait de se faire toucher lui aussi à tout moment !

" Isa, occupe-toi de Daniel ! " indiqua Kala précipitamment à son amie avant de se pencher pour voir le garde qui tirait sur Jason.

L'Inuit lui lança alors une illusion effrayante. Ce genre là avait bien marché sur le premier et il était probable qu'il arrête de tirer s'il était effrayé puisqu'il venait de voir l'inefficacité des balles sur l'armure de son coéquipier OryX. Maniolo pâlit soudain et se crispa, serrant les dents, et se mit à canarder de plus belle Jason, qui entendit une balle siffler très près de son corps non entièrement protégé par son armure de plates psychiques. Le second garde s'accroupit en position de tir avec sa bouteille d'eau.

Le coup de feu résonna désagréablement aux oreilles de Charis qui se recroquevilla d'autant plus derrière les cartons, jusqu'à-ce qu'elle aperçoive du coin de l'oeil le sang qui commençait à dégouliner sur le visage de Daniel. Elle resta comme figée quelques secondes, convaincue pendant ce laps de temps que la maori s'était pris une balle en pleine tête, mais cette désagréable pensée fut vite chassée quand Jason sortit de leur cachette pour s'exposer ouvertement aux tirs du garde qui, malgré la peur infligée par l'inuit, pressait de plus belle sur la gâchette.

Charis rampa pour voir qu'un second garde, bien qu'armé, n'avait toujours pas tiré, et surtout... Qu'il avait de l'eau sur lui. Dans l'immédiat, la menace ne provenait que de celui qui tirait. le second garde viendrait ensuite.

Charis se concentra sur la bouteille d'eau dans le but d'envoyer le liquide aussi fort que possible vers l'arrière du crâne du tireur en pleine action. Elle n'avait pas encore tenté de forcer sur la vitesse de projection. Elle tâcha également de ne pas perdre le contrôle de l'eau, afin de pouvoir s'en servir à nouveau par la suite. Une gerbe d'eau força ainsi le bouchon de la bouteille que tenait le garde, qui recula légèrement sous le choc, et le jet alla arroser l'arrière du crane de Maniolo. Celui-ci fut destabilisé et s'affala contre le mur, arrêtant de tirer.

La confusion était totale. Lors de l'ataque tout c'était passer en même temps et Daniel n'avait pas vraiment eu l'occasion d'analyser il avait eu l'impression de faire ce qu'il devait mais il n'était sûr de rien. Il avait pousser la caisse mais, au bruit, il l'avait renverser dans le vide et au moment ou il allait pour entrer dans la mêlée il sentit une vive douleur sur le dessus de sa tête en même temps qu'un coup de feu se faisait entendre. Mais le maori était trop groguit par la douleur pour comprendre. Il s'affala dans le fond du monte charge en hurlant.

AAAaaaaaaah!!!

Il fit en sorte de re prendre un temps soit peu ses esprits pour tâter l'endroit de sa blessure et il sentit un liquide visqueux. Dany saignait. Il associa sa douleur le coup de feu et l'hemoragie en une vision d'horreur, mais il se rendit vite compte que si il pouvait se l'imaginer c'était forcement mois grave que ça en avait l'air. Pendent se temps Jason partit bille en tête (HRP: sans mauvais jeux de mots) sans que Daniel ne compris vraiment ce qu'il voulait fiare mais dès qu'il fût dehors le canardage commença. Jason devait avoir trouver le moyer d'éviter le balles étant donner le temps que ça durait Razgriz, apres s'être en quis du bien être de l'îlien, pota son soutien au leader sans grand succes. Liquid tenta à son tour sa chance mais sans que Daniel ne comprenne vraiment par quel moyen le coup de feu s'arrêtèrent. Le maori se redressa, la main droite toujours posée sur le crâne. et dit, pour rassurer.

J'aurait surement besoin d'un bon pansement mais je peux marcher. Il se passe quoi là dehors? La voie est libre? Si c'est le cas, on ferait bien d'aller ouvrir la porte en face. Qu'un garde ne déboule pas dans notre dos.

Puis se tournant vers son infirmière désignée il dit.

Bella t'est avec moi ?

Malgré la supplique de Daniel, Isabella ne répondit rien. Au contraire, la vue du sang qui s'écoulait dans le cou du maori la glaça de stupeur et elle s'évanouit. Daniel lui même avait l'esprit et le corps chancelants, sonné par sa blessure douloureuse et sanglante.

Maniolo s'étant affalé, les élèves virent alors un spectacle étrange. L'autre soldat, celui à la bouteille d'eau vide, se précipita sur lui pour lui prendre son arme et le mettre en joue. Ce même soldat cria, d'une voix... absolument féminine.

"Ne tirez plus ! On ne vous veut aucun mal ! Heu on n'est pas comme eux ! Heu... Caliente ?? Ofélia ??"

L'androgyne semblait nerveux et parlait à tue-tête. Charis avait toujours le contrôle sur l'eau.

Pendant ce temps, Ofélia donnait à Robin sa montre, à défaut de mieux. Le NeXus envoya ce projectile à vitesse modérée, et celui-ci ricocha sur le crane du chirurgien. Cela bien sûr le perturba, sans le blesser outre mesure, mais il fut visiblement déconcentré et porta sa main gantée à sa tête.

L'homme charcuté devant lui secoua la tête et se mit soudain à crier de douleur. Dominico se réveilla également. Mais déjà le chirurgien se tournait vers Robin et Ofélia qui se tenaient plus loin sur le seuil. Il fronçait déjà les sourcils en se massant le crane...

Robin et Ofélia avaient entendu les paroles de Vegas l'androgyne, de même que le groupe Beta avait entendu les cris soudain d'un homme derrière la porte opaque la plus proche du monte charge.

Une autre voix vint s'ajouter à ce concert, en provenance de la petite pièce contre laquelle se trouvait Maniolo. C'était une voix d'homme, qui répondait aux paroles de l'androgyne.

"Hé oh y'a quelqu'un ? Sortez-moi de là !"

Mais quel bordel ! Déjà, une des balles était passée BEAUCOUP trop près de lui à son goût, et il en avait encore le palpitant qui s’emballait. Alors qu’il s’apprêtait à balayer le couloir d’une bonne barre psychique des familles, il vit le type à la bouteille d’eau subtiliser l’arme du garde plus ou moins dans les vaps, et parler avec une voix de femme ! Fronçant les sourcils, Jason compris qu’il était de leur côté, aussi étrange que cela puisse paraitre. Le plus urgent, du coup, devenait Daniel. ILM avait l’air totalement tétanisée par la peur, et elle s’évanouit carrément l’instant d’après. Ça continuait à pisser le sang pour Daniel, il fallait lui trouver des pansements, et vite. Mais alors que les choses semblaient se calmer quelque peu, un cri totalement flippant se fit entendre, comme un homme qu’on torturerait, et un autre demandait qu’on le libère. Les pires craintes de Jason commençaient à prendre vie : il s’imaginait maintenant que des mutants étaient retenus ici, et qu’on les torturait ou pratiquait des expériences sur eux... Rien que de penser que maame Fouba puisse subir des attrocités, et pendant quelques nuits il en avait eut, de l'imagination, à ce sujet, Jason se sentit vraiment pas bien. Pourvu qu'ils n'arrivent pas trop tard... Il se demandait ou en était l'autre équipe, priant pour qu'ils s'en sortent bien… bon… Un truc à la fois. « Ok, on est du même coté » dit il au type qui parlait avec une voix de femme. Il ajouta pour les autres « allez voir ce qui se passe la bas, restez sur le qui vive. Je m’occupe de trouver un truc pour Daniel. Liquid, réveille ILM au passage ».
Il fouilla alors frénétiquement les caisses, regardant les étiquettes, en quette d’une caisse qui comporterait « entretien et pharmacie », dans le but d’en extraire de quoi soulager Daniel. Il trouva rapidement un carton contenant tout un lot de compresses stériles.

Heu... C'était un homme ça? Pendant une fraction de secondes, Charis se demanda si, dans le doute, il ne valait mieux pas recommencer avec le second garde, toute féminine que fut sa voix. Mais bon, elle/il tenait en joue celui qui avait voulu vider son chargeur sur Jason, et ce dernier n'avait pas l'air de vouloir lui bondir dessus ou la/le mettre K.O.
Ce qui encore n'était pas la pire des préoccupations de Charis. Un cri leur était parvenu, du genre de ceux qui glaçaient le sang, suivit de peu par une autre voix encore, provenant de la paroi contre laquelle était tombé le tireur. Il y avait combien de personnes prisonnières/torturées dans ce sous-sol? Mieux valait ne pas trop y penser sous peine d'avoir des images peu ragoutantes en tête.

L'hydrokinésiste ayant gardé le contrôle sur l'eau, elle fit revenir celle-ci dans sa propre bouteille vide, afin de l'avoir toujours sous la main, des fois que... Puis suivant l'ordre de Jason, elle se pencha sur Isabella, jetant un regard en coin au pauvre Daniel ensanglanté. Là, elle comprenait facilement pourquoi Bella avait tourné de l'oeil. Heureusement Jason s'occupait du Maori. Charis se contenta de déplacer légèrement Isabella de manière à ce qu'elle soit plus confortablement installée.

Puis elle s'avança dans le couloir, d'abord vers la paroi où elle ils avaient tous pu entendre une voix. Elle chercha une porte, ou quelque chose qui permette d'accéder à la personne qui se trouvait derrière.

Charis trouva une porte opaque, qu'elle ouvrit sans difficulté. Dans la petite pièce se trouvait une cellule formée de barreaux. Derrière eux se tenait un homme fatigué et amaigri.

"Vous venez délivrer tout le monde ? Je crois que la carte magnétique pouvant ouvrir la serrure se trouve dans la poche d'un des gardes."

Dit-il à la jeune fille avec un mince sourire fatigué, penchant sa tête contre les barreaux de sa cellule spartiate.

L'illusion avait marché mais n'avait pas eut le résultat désiré. L'homme continua à tirer sur Jason de façon crispée, espérant probablement qu'une balle passe enfin. Le coeur du jeune garçon tambourinait dans sa poitrine, espérant que son coéquipier n'allait pas se faire toucher par sa faute. Heureusement Charis parvint à le neutraliser grâce à une bouteille d'eau.

Isabella s'évanouit et Jason chercha de quoi soigner Daniel. C'était un peu la panique. Heureusement, ils avaient l'air d'avoir des alliés dans la place.

Une voix se fit entendre. C'était sans doute quelqu'un d'emprisonné et Charis ouvrit la porte d'où le son venait. Kala la suivit et remarqua avec surprise un visage bien connu, enfermé.

" Mr Lebrehan ? Ca va ? Vous pouvez marcher ? Je... je vais chercher la clé."

Aussitôt, il ressortit pour aller fouiller les gardes et ouvrir la porte à celui qui avait sauvé son père. A moins que ce soit son jumeau ?

Kalalli trouva l'objet recherché dans la poche de Maniolo, le soldat tenu en respect par l'homme à voix de femme. Cellui (celle)-ci s'intéressa d'ailleurs aux allées et venues des deux élèves sans mot dire.

L'homme dans la cellule reconnut également Kalalli.

"Une vieille connaissance ! Comment va ton père ? Ah ces gredins ne m'ont rien donné à manger depuis que j'attends là pour la fameuse "opération"... Attention, l'un d'eux est capable d'endormir ses cibles à distance. Je n'y comprends rien, mais je sais qu'il y a d'autres prisonniers ici. Ils sont libres ?"

Il se tint aux barreaux pour se déplacer, tenant avec peine sur ses jambes. Il avisa la bouteille d'eau de Charis.

"Je peux vous prendre un peu d'eau ?"

Il avait vraiment triste mine.

Dans la grande pièce non visitée par l'équipe Beta on entendait toujours les râlements de douleur d'un homme.

Dans le couloir où le calme était revenu, le soldat androgyne changea d'apparence, prenant celle d'une femme aux cheveux verts, dont le visage était assez saisissant. Le visage de la jeune fille était une sorte de masque blême, orné d'arabesques étranges au niveau des yeux. Elle s'expliqua rapidement aux mutants.


"Vous aussi vous venez délivrer les mutants ? Je suis Miss Vegas et j'ai encore deux amis qui sont... ben qui doivent être dans la pièce à côté ! Ofélia et Caliente !"

Dit-elle avec un frémissement d'horreur, se rappelant alors des cris entendus de l'autre côté de la cloison. Maniolo, quand il vit le visage de son ancien "collègue", poussa un cri étranglé et se prit la tête dans ses mains. La dénommée Miss Vegas, qui le tenait toujours en respect, attendit nerveusement une décision de l'équipe Beta et notamment Jason, qui se tenait le plus près de la porte d'où venaient les bruits sinistres.

De son côté, Daniel put récupérer les compresses, et s'affala au fond du monte-charge à côté d'Isabella. Il appliqua les pansements sur son crane en gémissant.