Chambre de Fabrisio et David

Léo passa sa tête dans l'entrebaillement de la porte.

" Ah tu es la! Excuse moi je crois que je suis parti un petit peu vite. C'est pas que je sois agoraphobe mais toutes ces arrivées en si peu de temps... Je crois que je suis un peu paumé. En plus, Cassandre m'a demandé de m'occuper de certaines personnes tout justes arrivés mais je sais pas pourquoi elle a crut que je serais moins largué que eux la dedans. "

Léo ne savait pas pourquoi mais au final il avait lui aussi besoin de parler et de se confier. Fabrisio n'était pas forcément la bonne personne étant donné ce qu'il avait du vivre mais bon... Les choses s'emboitaient ainsi et il les prenait tel quel.

" Excuse moi , je sais pas pourquoi je te raconte tout ça. Depuis que je suis arrivé, j'ai croisé plein de monde, venant d'horizon exterieur et ca me fait penser à tout ça. Les mutants, l'institut... Qu'est-ce qu'ils veulent de nous au final? "

Léo regarda par la fenêtre, le temps ne s'amélirorait toujours pas. Ses pensées s'éloignèrent, loin, très loin... Il était chez lui, un jour de pluie comme celui-ci. Sarah était passée, il regardait la télé. Ils avaient prévu une après-midi au parc mais leur plan était tombé à l'eau, sans mauvais jeu de mots...
Comme à son habitude, Eric prenait un malin plaisir à taquiner son frère jumeau.

" Alors mon petit chou, qu'est-ce que tu fais de beau? On fait son lover. Hey salut Sarah. Tout se passe bien? "

Les deux jeunes tourtereaux n'en étaient qu'à leur premiers rendez-vous et Léo se faisait charrier par son frère car il n'avait toujours pas franchi le pas.

" Allez fous nous la paix Eric! "

Quelques minutes plus tard, Léo avait raccompagné la jeune fille chez elle. Tout trempés qu'ils étaient, ils resterent un moment sous le porche de la maison de Sarah à discuter.

L'orage commença à gronder et leurs têtes s'étaient rapprochées. Léo avança encore de quelques centimètres. Il ferma les yeux, le contact des levres se fit. Bizarrement cela n'était pas la même chose que dans son souvenir. Les lèvres étaient moins douces...

Il ouvrit les yeux et c'est avec stupeur qu'il remarqua qu'il était en train d'embrasser Fabrisio.
Il se recula aussitôt et se mit a rougir. Tout son visage s'enflamma. Heureusement que son pouvoir n'était pas lié au feu sinon il aurait mit feu a toute la chambre.

" Heu... heu... En fait je.. excuse moi... j'etais loin.. heu..C'est pas ce que tu penses.. "

Tout gêné qu'il était, il s'appreta à quitter la pièce avant que le jeune homme n'ait le temps de dire quoi que ce soit...

Le plus étrange dans l'histoire c'est justement qu'il n'avait pas trouvé ce baiser plus étrange que ça...

Fabrisio ne sut ni quoi dire ni quoi faire.
Il fut tellement surpris par le geste de léo, qu'il ne pu que se reculer en ouvrant grands les yeux. Qu'avait-il bien pu passer par la tête de Léo pour qu'il agisse ainsi ?
La surprise était telle qu'il ne savait comment réagir ... colère ? rigolade ? Il ne savait pas trop quoi dire ... il se tenait là, raide comme un balai, incapable du moindre geste.

Il regarda alors Léo. Ce dernier semblait vraiment embarassé par son geste. Une chose au moins que Fabrisio parvint à saisir.

- Ecoutes, parvint-il à articuler finalement. Je ne sais pas à quoi tu pensais mais il faut que tu saches que je préfère les filles. Mais je ne t'en veux pas pour autant, dit-il rapidemment, de peur de vexer son ami. C'est juste que ça m'a surpris.

Fabrisio ne savait plus quoi rajouter. Il ne souhaitait bien évidemment pas gêner davantage Léo, aussi se garda-t-il bien de dire quoique se soit qui puisse agraver la situation.

Léo était plusque confus. Si il avait pu, il se serait enterré six pieds sous terre.

Heureusement pour lui, Fabrisio bien que cruellement gené semblait prendre la chose plutôt bien. Ses paroles se voulaient réconfortantes mais l'idée qu'il puisse penser que Léo était homo commença à l'amuser.

" Non vraiment.. Je suis désolé. c'est pas ce que tu penses. Je suis pas attiré par toi. J'étais juste parti un peu...loin. Je crois que les recents evenements m'ont quelque peu perturbés. "

Confus et amusé, il se gratta la tête et commença à exploser de rire.

" Je suis vraiment désolé. " lanca-t-il dans un éclat de rire.

La voix de Cérébra intervint à l'improviste, factuelle :

"Tous les résidents de l'institut sont invités à aller se changer pour une tenue la plus élégante possible, puis à se réunir dans le jardin à 16 heures."

L'apaprition soudaine de cérébra flanqua une fois de plus la trouille à Léo.
Mais quelque part, il était heureux de ne pas avoir a rester plus longuement dans la même pièce que Fabrisio après ce qu'il s'était passé.

L'intelligence artificielle les invita à se reposer dans leur chambre avant un rendez vous dans le jardin. Léo s'excusa rapidement auprès de Fab.

" Bon on se retrouve a 16h alors. Ok? "
Puis il se dirigea vers sa chambre.

Tout a u long du chemin, il se demanda de quoi pouvait bien parler Cerebra.

* Pourquoi faut-il bien s'habiller? *

chambres de Léo et Frank

La soudaine inatendue et soudaine de Cerebra surprit également Fabrisio. Mais il fut bien obligé de reconnaître qu'en fin de compte, elle lui sauva la mise. Même s'il s'apprêtait lui aussi à rigoler de la situation, Cerebra avait mit fin à une situation quelque peu cocasse et un peu embarassante. Léo réagit ainsi à l'ordre donné par l'intelligence articifielle et salua Fabrisio avant de sortir.

- Oui, rendez-vous à 16h

Resté seul, Fabrisio se demanda que pouvait bien signifier l'invitation. Y a-t-il avoir un événement à célébrer ? Et pourquoi une tenue élégante ?
Fabrisio s'avança vers son sac, l'ouvrit et fouilla parmi ses affaires pour en extraire les plus élégantes.
Une fois qu'il eut chisit la tenue, il s'habilla et se dirigea vers le jardin de l'institut.

[ Jardins]

[ Jardins]

De retour des obsèques, le moral de Fabrisio oscillait un peu ... un peu beaucoup même. Il avait beau avoir prit la décision de vivre l'instant présent au maximum, de profiter de la chance qu'il avait de vivre, il n'en était pas moins tendu à l'idée d'affronter cette vie remplit encore de mystères. Cruel dilemne que celui de choisir entre la prudence et l'insouciance. Jadis, sans hésiter, il aurait choisit l'insouciance. Mais la terrible épreuve de ses pouvoirs lui avait appris, par force, que la prudence valait mieux parfois pour espérer voir le jour se lever le lendemain.

Tout en réfléchissant, Fabrisio avait enlevé sa tenue pour des affaires plus légères. Etre bien habillé éait certes élégant, mais pour la vie de tous les jours, elle n'était pas spécialement confortable. Il remit donc son jean, t-shirt et ses basket restés au pied du lit.

Quand l eu rengé à peu près le restant de ses vêtements dans les placards et armoires prévus à cet effet, le jeune homme décida de descendre faire le tour par lui-même des lieux.

[ Ailleurs dans l'Institut]

[ Salle d'Entraînement]

Epuisé par l'entraînement en équipe, Fabrisio regagna lentement sa chambre. Ses muscles le faisaient souffrir mais malgré cela, il se sentait bien, en forme.
Arrivé dans sa chambre, le jeune homme se dirigea droit vers son lit et s'y allongea. Omnubilé par l'idée de se reposer enfin, il ne fit donc pas attention aux affaires posées sur l'autre lit. Couché sur le ventre, la tête dans l'oreillé, il se décontracta et se laissa aller au sommeil ... sommeil qui tarda à venir.

Au bout de plusieurs minutes, Fabrisio du se rendre à l'évidence que l'adrénaline de l'entraînement agissait encore. Il se retourna, se mettant sur le dos et regarda le plafond, le regard perdu dans ses pensées.
Puis, regardant sur le côté, il vit alors les affaires posées sur l'autre lit. Il s'assis alors sur le rebord de son propre lit et regarda les habits de son colocataire. De qui pouvait-il s'agir ? Fabrisio du bien reconnaître que la curiosité le piqua au vif.

Puisqu'il était inutile d'essayer de dormir, Fabrisio décida d'aller voir ailleurs. Il se leva, ouvrit son placard et changea de t-shirt. C'était bien la moindre des chose à faire après l'entraînement du matin.

Une fois changé, il sortit de la chambre

[ Quelque part dans l'Institut]

[ Jardin]

Fabrisio entra en trombe dans sa chambre.
Puisque les événements l'imposaient, il fallait faire vite. Il se dirigea vers son placard qu'il ouvrit. Il fouilla alors dans ses affaires, jetant quelques unes d'entre elles sur son lit. Il mit ainsi quelques minutes à trouver ce qu'il était venu chercher.
Mais au final, il finit par mettre la main dessus : ses gants.
Les enfilant, il claqua la porte du placard et resortit rapidemment de la chambre sans prendre la peine de ranger les affaires étalées sur le lit.

Hangar

Ce matin là, Fabrisio se réveilla avec une étrange impression. Pas vraiment heureux mais sans être triste non plus. Les yeux ouverts, il resta un moment allongé sur son lit, regardant le plafond.
Il finit par se lever mais là encore, il resta un moment assis sur le rebord du lit. Le sentiment mitigé allait jusqu'à lui imposer des pensées et l'instant d'après, son esprit s'était vidé et il ne songeait plus à rien. Curieuse impression que celle qui consiste à se demander si on se lève ou pas, si cela vaut la peine de le faire ou pas.
Le jeune italien se décida finalement à se lever. Après avoir regarder le temps par le fenêtre, il choisit des vêtements chaud et sortit de sa chambre.

Quelque part dans l'Institut

C’était un matin comme les autres pour William. Emmitouflé sous une tonne de couvertures, il dormait dans une parfaite quiétude. Même le départ de Fabrisio ne le tira pas de son petit nid douillet. Heureusement d’ailleurs étant donner que le jeune homme était généralement d’une humeur massacrante le matin. Mieux valait ne pas le réveiller, à moins qu’on ne désire recevoir un bon coup de poing en guise de représailles. Pour William, le matin était la période sainte de la journée où il pouvait tranquillement se reposer sans se faire déranger. Il était dangereusement déraisonnable quand une tierce personne venait briser la perfection du moment. Sans doute pourquoi il saisit violement son cadran quand celui-ci se mit à sonner.

Sortant lentement la tête de sous son oreiller, il observa d’un regard noir son réveil matin avant de le lancer avec force sur le mur adjacent. Avec un peu de chance, cet engin de l’enfer serait détruit après avoir subit le même traitement pendant quelques jours. Retournant sous les couvertures, le mutant essaya tant bien que mal de se rendormir. Une tentative perdue d’avance, puisqu’il avait cours aujourd’hui et qu’il ne pouvait pas se permettre de manquer ceux-ci. Rejetant les draps avec rage, il entreprit la pénible tâche de s’habiller et de replacer ses draps. Jetant un regard haineux vers le réveil encore au sol, il sortit de sa chambre en quête de nutriments pour la journée.

[ Cusine]