[Alex Chayton]Il y'a un temps pour tout

Il était tôt le matin, le soleil était tout juste levé que la porte de la chambre d’Alex fut brusquement ouverte, le jeune homme endormit pu sentir deux personnes sauté sur son lit, le secouant vivement.

"Alex debout!"

Lui hurla ça sœur de 18 ans Mélanie, tout comme ça sœur de 14 ans Sue, qui faisaient tout pour réveillé celui-ci, il ouvrit un œil et grogna comme un ours mal léché.

"Huuummff mais laissé moi dormir!"

Mélanie choppa son oreiller et commença à lui tapé dessus avec.

"Papa à dit que tu devait te levé aujourd’hui tu dois aller à New York visité le campus!"

Alex attrapa ça couverture et la remonta par-dessus ça tête, ce que Sue et Mélanie firent tout pour empêché en le chatouillant et le frappant de l’oreiller.

"Hummff papa vous a aussi demandé de m’attaqué comme des sauvages ?"

"Nan ça c’est une initiative personnelle!"

Répliqua Sue avec un sourire ravis, le silence ce posa un peu dans la pièce.

"Ah oui ?"

"OUI!"

"Aaaaah oui ?"

La Alex ce releva d’un coup et attrapa Sue pour la chatouillé, la jeune fille cria bien à l’aide, mais Mélanie subit le même sort, quand l’une eu réussi à ce dégagé une bataille d’oreiller ce fit, après quelques minutes de bataille Acharné, Charlie le père d’Alex entra dans la pièce et resta sans dire un mot sourire aux lèvres à regarder la bataille.
Quand le groupe finirent par le voir ils ce stoppèrent, de la Charlie pris la parole, toujours avec le sourire mais avec un ton faussement sérieux.

"Le petit déjeuné est prêt!"

Il laissa un instant de blanc et repris.

"Les enfants!"

Dit il avec un grand sourire moqueur, de la le trio ce regardèrent eurent un sourire et les oreillers prirent leurs envole en direction de leurs père, celui-ci les attrapa et entra dans la bataille, très sérieux tout ça.
Après quelques échange de coup d’oreiller, arriva Suzanne la mère de tout ce petit monde et femme de Charlie, puis tout le monde s’arrêta.

"Venez manger vous aller être en retard! Toi au travail dit elle a charlie en le montrant du doigt toi au collège! Et toi au Lycée!"

Les sœurs et le père d’Alex prirent la direction de la sortie ce qui ne les empêcha pas de lui envoyer une dernière fois les oreillers, après ça, sa mère le regarda tout sourire.

"Il y’a des pancakes dépêche toi si tu en veux! Surtout avec tes sœurs! Ton Monorail part à 9h! J’espère que tu à fais ton sac!"

Puis elle repris direction de la cuisine, après un habillage vite fais bien fais, d’un Jean noir, d’une chemise bleu foncer et d’une veste noir, il arriva dans la dite cuisine ou il commença a engouffré ses pancake, ça mère et son père le regardèrent.

"Tu va visité un campus comme ça ?"

Demanda son père, avec un air étonné, Alex termina ce qu’il avait en bouche en buvant un grand verre de lait et répondit.

"Oui pourquoi ?"

"Et bien tu n’est pas rasé! Un Jean… tu aurai pu mettre ton costume…"

Il recommença son opération une deuxième fois et ce resservie du lait.

"je vais visité un campus! Pas voir le président! Ça ira t’inquiète! Je suis aller comme ça a l’université de Buffalo il on rien dit et j’était pas le seul vêtue comme ça!"

"Si tu le dit fils!"

Répondu son père peu convaincu, une fois le petit déjeuné avalé, Alex embrassa ses parents et accompagna ses sœurs sur une partie du trajet, puis partie en direction du Monorail.

[Bonjour et bienvenue dans ta phase de courtier. A partir de ce moment je gère décor et PNJ. N'oublie pas de mettre en lien dans ta signature ta fiche de personnage. Bon jeu !]

Le voyage en monorail se déroula sans incident notable. Arrivé à New-York, Alexander descendit à la station correspondant à la NYCU.


L'université était en période d'effervescence. A l'intérieur, dans les couloirs ça se bousculait. La rentrée approchait et beaucoup de gens cherchait à s'inscrire. Sans compter les nombreux intervenants de tout poil, étudiants cherchant à se faire un peu d'argent en assurant la promotion auprès des visiteurs de l'enseignement de la NYCU, membres de confréries ou de sororités tentant d'attirer l'attention des gens les plus brillants ou les plus fêtards, professeurs pressés...

Alexander n'avait décidèment pas choisi un jour de tout repos pour visiter l'établissement !

Son attention fut attirée par une affichette collée sur plusieurs panneaux :

LA NYCU N'EST PLUS CE QU'ELLE ETAIT !

Après l'exécution du Professeur Bateson, traitre à la solde des mutants...
Après l'assassinat lâche sur Génosha du Président Sears et du Professeur Elliott...
Après la disparition étrange du Dr. Dwyer et le mandat international délivré à son encontre...
Après l'infâme promotion du Professeur Jacob, érigé au rang de star par les lâches mutants...

Étudiant, étudiante, on vous ment ! Un cancer ronge la NYCU : le cancer mutant. Il faut réagir ! Soutenez la liste Alpha Kappa Omega lors des prochaines élections au Conseil Universitaire ! Signer et faites signer la pétition demandant le renvoi des Professeurs Jacob et Misrahi, ainsi que de leur assistante Mademoiselle Phoenix pour trahison envers l'humanité !

Alpha Kappa Omega : une université humaniste pour de vrais humains !

Contact : Jean Ray

Devant le panneau, une jeune fille avait l'air interloquée et un peu paumée.


"Ça fait un peu peur tout ça quand même... Je sais pas trop quoi en penser en fait" lâcha-t-elle distraitement.

Elle se tourna vers Alexander, un sourire timide aux lèvres :

"En même temps, cette université a l'air tellement bien ! En droit, notamment, il y a mon idole qui va donner un séminaire... Sans compter qu'en sociologie, ils se défendent aussi..."

[Merci, j’ai attaché la signature]

Alexander passa le trajet en monorail a somnolé, ce n’était pas très vaillant mais il était déjà aller à New York donc le paysage il le connaissait, une fois arriver, il enfila une sangle de son sac, qui contenait de quoi écrire, quelques papiers utiles et de quoi ce restauré au cas ou, puis partie en direction de la visite.

Il ne compta pas le nombre de fois qu’il fut bousculé, il jetait un œil ici et la, avec un sourire discret au lèvres, il y’avait vraiment de tout, quand il pu enfin entrer totalement dans le bâtiment son visage calme et souriant ce changea en visage intrigué, c’est alors qu’il ce mit a lire l’affichette, sans réellement faire attention au autre lecteur.

Les mots utilisés étaient durs, Traite, lâche, Trahison, rien qui montrait que les mutants était toléré ici, Alpha Kappa Omega, ils allaient falloir les évités, car si il venait à étudier ici et si on venais a apprendre qu’il était mutant, il n’osait imaginer ce que l’on lui ferai.

Il fut sortie de ça rêverie par une exclamation à haute voix que venait de laissé échappé une jeune fille proche de lui, il la regarda avant de regarder à nouveau l’affiche toute en répondant un peu dans le vide.

"ça me fait penser au écrit sur la guerre du Vietnam!Les partie s’affronte, ce dénigre et au final les gens finiront par oublié! Et ça finira dans les cours d’histoire!"

Puis celle-ci ce retourna vers lui en entama la discutions, Alex remit ça sangles de sac en place et de la tenir d’une main avant de répondre avec un sourire amical.

"J’avoue que la réputation en droit de la NYCU n’est plus à faire! Et c’est la plus proche de chez moi qui sois assez réputé en droit! Celle de Buffalo est trop orienté médecin!"

Il laissa un blanc pour regarder la foule et reprendre presque aussi tôt avec un sourire confus.

"Désolé je parle trop! Je m’appel Alex! Donc tu disait que ton idole tenait un séminaire ici ?"

Oui il ne posait pas la question de savoir quel type d’étude elle faisait ce n’était pas dur à comprendre, elle faisait du droit et de la socio.. Après il ce doutait qu’elle était dans le même dilemme que lui, nouvelle potentiel futur élève, sinon elle n’aurai pas parler ainsi de l’université et il avait noté qu’elle était mignonne ce qui ne gâchait rien.

La jeune fille hocha la tête.

"Oui, c'est la folie j'ai l'impression. Je les ai vu tout à l'heure les Alpha Kappa Omega, ils étaient quelques uns pour aller embêter des étudiants pro-mutants qui organisaient une marche de soutien pour les Professeurs, là... C'est terrible ! J'ai l'impression que personne ne cherche à comprendre l'autre : comme si, parce qu'on est des jeunes, forcément on doit s'investir avec passion dans une cause et lutter avec acharnement contre l'autre camp..."

Elle sourit. Et posa son regard sur celui d'Alexander.

"Moi, tout ce que je veux, c'est étudier. Je dois paraître un peu égoïste mais je ne me sens pas l'âme d'une militante. J'ai toujours été un peu passive et... Je veux lire l'histoire, pas la faire. Même si le fait que le Président de la NYCU et un autre Professeur aient été assassinés sur Génosha a tendance à m'inquiéter un peu..."

La jeune fille tendit la main pour serrer celle du mutant.

"Dana. Je m'appelle Dana. Et je suis bien contente de parler à quelqu'un. Comme ça, j'ai pas l'air mais je suis un peu terrorisée à l'idée de me retrouver toute seule ici... Anonyme parmi les anonymes"

Du doigt, elle montra à Alexander une autre petite affiche. Sur celle-ci était marqué :

DÉBAT A L'AMPHITHÉÂTRE T. JEFFERSON
"Le mutant, objet singulier de droit ?"

Avec :

- Maître Lloyd Llewellyn (Avocat au Barreau de Dallas, Conférencier en Droit, NYCU)
- Mademoiselle Judith Misrahi (Professeur de Sociologie, NYCU)

"Maître Llewellyn, c'est un peu lui qui m'a donnée l'envie de faire du droit. Il est tellement brillant ! Au programme de son enseignement de cette année, il y a plein de choses ! Comme le droit pénal à l'épreuve des mutants, l'adoption de mutants face à la loi Willington... A côté de ça, c'est une vraie légende : il a fait acquitter Donna Mathews et maintenant il est l'avocat des criminels de guerre de Génosha. C'est, je pense, le plus grand avocat du monde. C'est à cause de lui que je suis venue de San Francisco pour étudier, ici ! Alors, je raterai pour rien au monde ce débat..."

Elle regarda sa montre.

"D'ailleurs, va falloir peut être que j'y aille sinon je vais manquer le début..."

"T'es gentil" répliqua simplement Dana, en baissant les yeux, rougissant légèrement.

"Je crois que, ouais, les gens sont faits pour réagir. Donc, forcément, un truc aussi incroyable que l'apparition des mutants, ça ne pouvait laisser de marbre... Même si moi, les mutants tout ça, c'est un truc qui n'existe que dans la presse. J'veux dire : j'en connais aucun. Et si j'en rencontrai un, je sais pas comment je réagirai"

Elle avala sa salive puis ajouta :

"Ma maman est déjà pas très contente que je veuille étudier aussi loin. Et elle m'a bien mise en garde contre les mutants. Franchement, je sais pas si j'ai pas, quand même, quelque part, quelques préjugés... Ça fait toujours peur de devoir regarder la vérité en face..."

L'évocation des talents de poète de Llewellyn permit de détendre l'atmosphère.

"Ah, mais j'ai aussi acheté son livre ! Et j'espère bien me le faire dédicacer !" lança-t-elle, en sortant de son sac à main un exemplaire des "Petits poèmes en prose molle pour lutter contre la crise" aux pages toutes cornées, à force d'avoir été lues et relues.

Ainsi, les deux jeunes gens cherchèrent l'amphithéâtre. Au bout de quelques minutes, ils purent s'installer à l'intérieur de celui-ci. La conférence n'avait attiré que quelques étudiants et les gradins étaient essentiellement vides.

Il y avait peut être une cinquantaine de personnes dans la salle, pas plus.

A la table des conférenciers se trouvaient trois personnes, des écriteaux se trouvaient devant ces dernières, indiquant leur identité.


Tout à gauche, il y avait d'abord le Professeur Judith Misrahi.


Puis au centre, le Professeur Michael Foreman, Président par intérim de la NYCU.


Enfin, à droite, Maître Lloyd Llewellyn.

Foreman prit la parole en premier. Présentant les deux conférenciers et expliquant la manière dont se déroulera le débat. Chacun des deux intervenants présentera ses idées pendant 15 minutes, suite à quoi le public pourra poser toute les questions qu'il désire.

Le Président ensuite rappela les différents événements notables en matière de mutants : le développement d'armes spécifiques à la lutte contre la criminalité mutante par la Société Future Cope, le génocide commis le 13 avril dernier contre la République Mutante de Génosha, l'existence de nombreuses violences commises à l'encontre des mutants... Foreman posa enfin la question : le mutant doit-il être titulaire des mêmes droits que n'importe quel humain ou bien peut-il faire l'objet d'un traitement différencié ? Bien évidemment, en bon universitaire, Foreman ne cherchait absolument pas à se rendre accessible aux gens présents dans le public et affectionnait tout particulièrement les références à d'obscurs auteurs.

Judith Misrahi, quant à elle, développa essentiellement l'idée que les mutants ont avant tout été élevés en tant qu'humains ! Et que cette culture commune doit relier les hommes - mutants ou non - entre eux et non les séparer. Que dès lors, aucun traitement distinct ne peut être fait entre les mutants et les humains, ceux-ci devant être titulaires des mêmes droits. Elle condamna de manière véhémente les crimes commis sur Génosha mais également les mutants qui se serviraient de leurs pouvoirs pour accomplir le mal. Grosso modo, le message qu'elle donnait au public était un message d'espoir, de fraternité et d'amitié entre les peuples, exhortant les mutants de la planète à ne pas opérer de repli sur eux-mêmes. A ce titre, pour elle, Génosha n'est qu'une protection illusoire, temporaire : à terme, quand le mutant sera pleinement intégré dans les grandes démocraties, Génosha devra disparaître, n'ayant plus de raison d'assurer sa fonction première de refuge.

Lloyd Llewellyn fit une intervention très théâtrale, semblant confondre par là même les bancs de l'université avec une cour de justice. Il expliqua tout d'abord que le mutant doit être respecté au même titre que l'humain mais pas de la même façon. L'avocat salua l'intervention de Misrahi, mais déplora son idéalisme trop poussé. En effet, pour lui, la raison d'état doit toujours primer : ainsi, la sécurité d'un territoire ne peut être assurée quand les droits d'un individu capable de lire les pensées ou de plier l'acier par sa seule force mentale sont les mêmes que ceux d'un humain. Il est donc nécessaire de s'armer dans l'intérêt bien compris de toutes et tous. Et d'alourdir les sanctions pénales à l'encontre des mutants responsables de crimes ou de délits : en effet, de part l'inégalité naturelle existant entre humains et mutants, il est du rôle de la loi de rétablir une égalité de fait en mettant en place des droits et des devoirs différents.

Foreman remercia les deux intervenants puis laissa la parole à l'assistance.

Dana, quant à elle, était captivée, la bouche ouverte d'émotion d'avoir entendu le beau discours de Llewellyn.

"Comme j'aimerai lui parler..." lâcha-t-elle sans cesser de fixer l'avocat des yeux.


C'est à ce moment qu'Alexander remarqua un garçon et une fille, assis à sa gauche, qui eux n'étaient pas réellement captivés. Ils étaient plus amusés qu'autre chose. Le garçon lança même à sa voisine :

"Bordel, ce qu'il faut pas entendre comme bêtises... Ni l'un, ni l'autre n'ont rien compris aux mutants... A croire qu'ils n'en ont jamais vu !"

Alex gardait son sourire calme, il entendait bien ce que Dana disait, mais il ne souhaitait pas continué la conversation par peur de trop s’avancer ce qui pourrait faire avoir des doutes sur son cas.

« La vérité est ailleurs! »

Sortie il en plaisantant, puis il repris toujours sur le ton de la plaisanterie.

« Personnellement la seule chose dont mes parents ne sont pas très content est le faite que je ne me rase pas… »

Rien n’était mieux qu’une bonne plaisanterie, elle sortie le bouquin ou du moins ce qu’il en restait de Llewellyn, il eu un sourire plus que amusé et il lui lança amusé.

« Si tu veux je te prendrais en photo avec lui! »

Ils prirent la route de l’amphithéâtre, Alex regardait un peu partout, pour ce repéré et aussi parce qu’il était la pour visité.
A l’intérieur il n’y avait pas grand monde, une fois installé Alex écouta attentivement le discours de chacun des invités, pendant que Dana elle bavait, ce qui amusait beaucoup le jeune homme d’ailleurs.

« Et bien tu peu déjà lui posé une question! Puis après on le kidnappe et on l’oblige à te dédicacé son livre! »

Il avait dit ça avec un air faussement sérieux son regard passa sur les deux voisins, sois il s’agissait d’Alpha Kappa Oméga, sois c’était des mutants mais cela aurai été étonnant, surtout que Alex avait adoré le discours de Misrahi.
Il leva la main pour être écouté et quand cela fut fait il commença son plaidoyer il allait s’attiré les foudres certainement mais bon il était la pour un débat non ?

« Excusé moi Maître Llewellyn mais il y’a quelque chose que j’aimerai comprendre dite moi si je me trompe! Mais il y’a bien un articles des droits de l’homme qui dit:Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité
Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation… cela n’est il pas en accord avec ce cas dit le professeur Misrahi ? Que le mutant qui est quand même l’évolution humaine possède donc ces mêmes droit ? »


Il laissa un blanc repris son souffle, il donnait adoptait un ton et une posture neutre, il posait juste des questions en somme.

[b] « Et puis faire des lois spécialement pour les mutant modifiant les droits n’est elle pas une violation de l’article disant: Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination? Modifié les droits des mutants n’Est-ce pas une violation de cette articles ? »[/
b]

Dana regarda Alexander d'un air à l'origine suspicieux puis admiratif tandis qu'il posait sa (longue) question. Les deux jeunes gens, quant à eux, avaient l'air plutôt fâchés et secouaient vivement la tête, désapprobateurs.

Côté tribune, si Foreman et Misrahi avaient l'air de suivre avec intérêt le développement d'Alexander, l'avocat semblait, quant à lui, un peu gêné...

Une fois que le jeune mutant eut fini de parler, Llewellyn se saisit à nouveau du micro situé devant sa place et demanda, un rien bafouillant :

"Euh... C'est le premier amendement, non ?"

Misrahi le tacla, triomphante :

"La déclaration universelle des droits de l'homme !"

"Ah... Euh... Oui, c'est exactement ce que je voulais dire" reprit Llewellyn, comme tentant de se réceptionner suite à un triple salto arrière mal assuré.

Puis, reprenant de sa superbe, il enchaîna rapidement :

"Jeune homme, cette déclaration reconnaît des droits aux humains et non aux mutants. A toutes fins utiles, je vous signale que, sauf erreur ou omission de ma part, Génosha n'est pas adhérente à l'ONU..."

Cette fois, ce fut Foreman qui coupa l'avocat-poète :

"Nul besoin d'adhérer à l'ONU pour se voir opposer l'existence de ces droits. Il s'agit d'une déclaration universelle, dont le champ d'application dépasse largement les limites de l'ONU..."

Llewellyn semblait fulminer. Il avala sa salive puis poursuivit :

"Ouais, OK... Mais Génosha reconnaît elle-même la différence entre les mutants et les humains, ayant édicté une Constitution calquée sur votre déclaration, là... Il y a une différence. Les mutants ne sont pas les humains et réciproquement. D'ailleurs..."

Une lueur se ralluma dans le regard de l'avocat.

"D'ailleurs, je crois avoir lu un de vos papiers, Professeur Foreman... Vous reconnaissez la possibilité pour un état ou une institution quelconque de recourir à la discrimination, si celle-ci est de nature à favoriser un groupe de personnes désavantagées par la nature et ce, de manière à rétablir dans les faits, une inégalité naturelle qui ne peut être corrigée par une égalité de droit. Je ne fais, au fond, qu'appliquer votre pensée, envisageant la justice en tant qu'équité et non égalité..."

Foreman sembla s'incliner : opposer à un universitaire ses propres dits et écrits, semblait être la meilleure façon de le faire taire.

"Par ailleurs, peut-on parler réellement d'une discrimination quand on ne fait que distinguer des situations qui ne sont pas les mêmes ? Ces déclarations visent des critères précis. La langue, la race, les opinions politiques, la couleur de la peau... Autant de différences qui ne peuvent être qu'indifférentes vis à vis de l'application de la loi. Contrairement à la mutation qui changent complétement la donne..."

C'était maintenant au tour de Misrahi de fulminer. Prise d'un accès de rage, elle lança :

"En même temps, vous avez beau jeu de vous cacher derrière des grands principes philosophiques, vous qui ne vivez que pour le scandale et les caméras ! Et également, j'aimerai savoir qui parle pour prôner la discrimination contre les mutants : l'apprenti universitaire ou l'avocat de Future Cope et des criminels de guerre de Génosha ?"

L'attaque ne sembla pas toucher Llewellyn qui se contenta de dire :

"Le poète. C'est le poète qui parle. Car "Ô toi, membre du club des bien-pensants / En pantoufles, chez toi, tu aimes les mutants / De loin, de loin, ils sont gentils / Mais pour ta fille, tu n'en voudrais pas comme maris"..."

"C'est scandaleux !" s'exclama Judith Misrahi.

Dana, quant à elle, semblait comme transportée par les quelques vers prononcés par l'avocat... La fille n'avait d'yeux que pour Llewellyn... Et un peu pour Alexander, aussi, dont elle cherchait à percer les réactions en se tournant par intermittences vers lui.

Le débat finit par arriver à un point où les deux intervenants avaient complétement oublié la question d'Alexander. Poli, Foreman remercia le jeune homme avant de prendre la prochaine intervention.

Il s'agissait du garçon qui ricanait. Celui à côté d'Alexander et Dana. Il se leva et commença :

"Je m'appelle Scott Hummers. Je suis étudiant ici et... Ma question s'adresse à M. le Président par intérim Foreman"

Scott passa sa main dans les cheveux. Jeta un coup d'œil rapide à sa voisine et poursuivit :

"En premier lieu, en tant que membre de la fraternité Alpha Kappa Omega, je tiens à manifester ma désapprobation par rapport à la présence en ces lieux du Professeur Misrahi dont les positions politiques nuisent à l'image et à la réputation de cet établissement..."

Nouveau regard furibond de Judith.

"Néanmoins, là n'est pas ma question. M. le Président par intérim, j'aimerai savoir si le règlement d'étude de l'université va être amendé par rapport à la présence éventuelle de mutants en nos murs. Nous proposons pour notre part d'appliquer votre théorisation de la discrimination positive en faveur des étudiants humains. Je vais m'expliquer..."

Il sortit de sa poche une feuille de papier qui contenait quelques notes manuscrites.

"En vertu de cette discrimination positive, vous tolérez M. le Président par intérim que les étudiants handicapés bénéficient du tiers temps supplémentaire en partiels. Les situations entre valides et handicapés sont objectivement différentes, il est donc tout naturel, pour rétablir l'égalité entre eux, de prévoir plus de droits pour les invalides..."

Hummers tourna le papier et poursuivit :

"Il est indéniable qu'un élève capable de lire dans les pensées de ses camarades ou, pire, de son professeur, est de manière indiscutable avantagé. Dès lors, il semble normal de prendre des mesures pour rétablir cette égalité. Nous proposons donc à Alpha Kappa Omega..."

Sa voix se fit plus forte. Plus rapide. Plus exaltée. Il y eut même quelques applaudissements dans la salle. Dont Llewellyn... Et Dana.

"De rendre OBLIGATOIRE pour tout inscrit à la NYCU un dépistage mutant ou tout du moins une recherche biographique pour définir son statut génétique. De même, je pense qu'il est indispensable d'EXCLURE des programmes sportifs tout étudiant dont la mutation lui procurerait un avantage indu. Par ailleurs, les télépathes et autres mentalistes devront tout bonnement être RENVOYES de l'Université..."

Consternation sur le banc des intervenants. Judith, de rage, envoya par terre les quelques papiers qui étaient posés devant elle et se leva en toute hâte, prête à quitter la salle. Quant à Foreman, il paraissait incrédule, choqué d'avoir été pris dans un tel traquenard...

Un tonnerre d'applaudissements retentit. Dana et bon nombre d'étudiants étaient debout, acclamant le leader étudiant. Seule la voix de Llewellyn put se faire entendre :

"Monsieur Hummers. Vous avez très bien plaidé une cause fort juste..."

Dana sursauta quand Alexander s'en alla en direction du pupitre, s'arrêtant à mi-gradins pour interpeller Misrahi.

La Professeur abandonna son projet de quitter l'amphithéâtre et fit un léger sourire au mutant. Elle lança :

"S'il ne doit en rester qu'un, je plaiderai pour celui-là..."

Foreman, d'ailleurs, se désolidarisa de la tribune et alla se poster à côté de Judith Misrahi.

Le discours d'Alexander fut accueilli de manière mitigée. Bien sur, il reçut des sifflets. Bien sur, les Alpha Kappa Omega braillèrent des obscénités pour tenter de couvrir sa voix. Bien sur...

Mais, il n'avait pas pour autant plaidé dans le vide.

D'une part, Foreman et Misrahi lui souriaient.

D'autre part, Llewellyn avait l'air très embêté, comme si ses nombreuses fiches ne donnaient aucune réponse à ses interrogations légitimes.

Sans parler du fait, que nombre d'étudiants, qui avaient précédemment applaudi le discours de haine du leader étudiant, se taisaient, attendant de voir ce que ça allait donner...

Llewellyn prit le micro une fois de plus.

"C'est à croire que vous êtes mutant, Monsieur !" railla-t-il.

"Attaque ad hominem !" hurla Misrahi, indignée. "C'est scandaleux !"

L'avocat reprit :

"La proposition de M. Hummers ne bafoue aucun droit. Le droit à la vie privée n'est pas absolu et peut être limité compte tenu de principes supérieurs... Comme le droit à la sécurité ou à la dignité humaine. A partir du moment, où je pense que les étudiants ont droit d'être informés des noms de leurs camarades mutants... Tout simplement pour éviter qu'ils subissent un viol psychique de la part d'un mentaliste ou se fasse dérober leurs affaires par un invisible... Comme nous avons une façon très simple d'imposer les tests de dépistage, dès lors ces résultats nous pouvons aussi les utiliser pour rétablir l'égalité entre étudiants..."

Il semblait moins à l'aise que précédemment.

"Balivernes !" cria à nouveau Misrahi. "Ce jeune homme a raison ! C'est une loi de haine qui ne peut appeler que des comportements haineux ! Les mutants sont des humains comme les autres... Les marginaliser c'est les criminaliser ! Ils ont peut être un plus fort potentiel meurtrier, mais ce n'est qu'un potentiel ! Après tout, tous nos étudiants sont capables de manier une arme, devrions nous renvoyer également les humains ?"

Alexander sentit le contact d'une main sur son épaule. C'était Dana. Elle avait pris ses affaires et venaient de le rejoindre, sous les quolibets des Alpha Kappa Omega.

La situation était très tendue dans l'amphithéâtre.

D'autant plus qu'Alexander et Dana étaient au milieu de rangs composés d'Alpha Kappa Omega. Et qu'ils faisaient l'objet d'une quantité incroyable d'insultes en tout genre.

Quand...

Un grand bruit vint couvrir les quolibets, sifflets et invectives.

Un bruit qui ressemblait à une détonation. Une grosse détonation.

Puis...

Des cris dans les couloirs de l'Université. Des cris qui venaient de derrière les portes closes de l'amphithéâtre.

Et...

Une seconde détonation se produisit. Plus forte. Plus proche. Les murs de l'amphithéâtre tremblèrent. Un peu de poussière tomba du plafond.

Plus personne ne parlait. Pour mieux écouter les cris qui devenaient hurlements à l'extérieur.

Dana se pressa un peu plus contre Alexander.

Maintenant on entendait des crépitements d'armes à feu.

La violence du débat n'était rien face à la violence du monde extérieur.

C’était toujours ça de gagner, il arrivait à tenir tête à un avocat, il s’avait que ça ne changerait pas le monde, mais au moins il essayerai de le faire taire au mieux, ce n’était pas gagné.
Le sourire de Foreman et Misrahi lui donnait assez confiance pour continué, même sous les injures, il ce sentait d’attaque à tenir le rôle de protecteur des mutants et ce sentait même de plus en plus Mutant à chaque propos, surtout quand Llewellin lui lança le pique, Alex répondit des plus calmement, un sourire provocateur au lèvres, le regard allumé d’une flamme que l’on peu lire chez ceux qui ne lâcherons pas la cause à défendre, il répondit juste en utilisant le ton théâtral de Llewellin quand celui-ci eu fais de la poésie.

"Les injures atroces n'ont jamais fait de tort qu'à ceux qui les ont dites. Voltaire! Me targuer de Mutant ne fait tord cas vous!"

Llewellin lui répondit, ce qui fut reçu par une réponse de Misrahi, Alex avais créer le trouble c’était certains, il tourna la tête quand une main toucha son épaule, c’était Dana, Alex perdit son visage sérieux et fermé pour un sourire chaleureux, surtout il attaquait quand même son idole et elle était au milieu d’une foule d’enrager, il lui dit très gentiment.

"Tu n’était pas obligé de faire ça Dana! "

Elle voulais étudier ici et elle ce mettait une étiquette peu favorable à rester à coté du mutant, puis ce produisit l’explosion, Alex qui était debout regarda vers la porte.

"Mais qu’Est-ce qui…"

Il ne put finir ça phrase qui de toute façon était destiné cas lui-même, car une nouvelle explosion ce produisis, plus proche, il regarda tombé la poussière, puis à nouveau la porte, il semblait calme en apparence mais il était terrifier, il mis une main sur celle de Dana ce trouvant sur son épaule, il avait sentit que la jeune femme c’était presser contre lui.

Puis arriva les coups de feu, le souffle d’Alex accélérai, de plus en plus vite, ses doigts ce crispais, puis il ce retourna vers Dana et lui lança dans un son à demi étrangler.

"Il faut évacuer!"

Puis il le lança dans toute la salle assez fort.

-Il Faut évacuer! Vite!

Lui en tous cas attrapant la main de Dana prenait la direction des sorties de secours (enfin si il y’en avait dans cette amphithéâtre la, sinon porte de la sortie) il lança juste une dernière phrase a Llewellin.

"Ce sont les humains qui fabrique les armes et les utilises! Voyez ce que fait ce que vous protéger!"

Dana se laissa entraîner par Alexander en direction des sorties, situées tout en haut de l'amphithéâtre... D'autres étudiants se dirigeaient également vers le sommet des gradins. La confusion était absolue. La cohue terrifiante.

Alors que le mutant n'était plus qu'à quelques mètres de la sortie, les premiers étudiants à sortir furent fauchés par un déluge de balles. Il y avait peut être une dizaine de jeunes hommes et femmes touchées, gisant au sol, suppliant pour leur vie ou dormant d'un sommeil éternel...

Dana retint Alexander d'aller plus loin et le poussa à terre, pensant qu'ils seraient quelque peu protégés par les bancs de l'amphi.

Le mutant put voir deux personnes entrer dans la pièce. Deux personnes qui n'avaient rien de très amical.

Le premier était un jeune garçon tenant un pistolet mitrailleur, pointé sur quiconque ferait un geste trop brusque.

L'autre...


L'autre était une jeune dame oiselle. Qui semblait très agitée.

"Ça fessait longtemps que je m'étais point amusée de la sorte. En prison, on perd toute notion de plaisir et d'action..." lança-t-elle à son camarade à voix basse.

Alexander remarqua que toute la salle était figée. Et que les intervenants de la conférence étaient allés se réfugier non loin des Alpha Kappa Omega.

La dame oiselle décolla d'environ un mètre, de manière à avoir une meilleure vision d'ensemble. Elle brailla pour couvrir les détonations d'armes à feu qui continuaient de crépiter à l'extérieur :

"Le Front Mutant d'Action Révolutionnaire déclare que vous tous, sales humains, êtes otages jusqu'à parfaite exécution de nos revendications. Nous vous tuerons un à un, toutes les 20 minutes, pour montrer notre bonne foi"

Elle regarda à droite à gauche, puis ajouta :

"Si des mutants sont dans la salle, qu'ils se manifestent et viennent nous rejoindre s'ils sont d'accord avec nous. Sinon, c'est pas la peine. Quand on fesse l'œuvre du malin, on crève comme un chien !"

Alexander sentait les ongles de Dana se planter dans son bras. La jeune fille pleurait et marmonnait :

"Saletés de mutants... Maman avait raison..."

Il n’était plus très loin de la porte, plus que quelques mètres, mais cela était un échec cuisant, Alex vue tombé des personnes de son age sans pouvoir réagir, il en resta même stoïque sous cette vision de mort, comment rester calme ?
Si Dana ne l’avait pas retenue et poussé à terre peu être serai il étendu au sol lui aussi, il restait sans bougé, comme déconnecté de la réaliser mais vue clairement les deux personnes entrer dans l’amphi t au vue des Ailes de la dame oiselle, son cœur ce sera brusquement, pourquoi fallait il que le jour ou il vienne dans une université et qu’il plaide la cause mutant que des mutants vienne tout détruire ?

Alexander écouta les propos de la mutante, qui parlait de tuer un otage toute les vingt minutes, il ne pouvait laissé faire ça, il regarda le garçon qui avait une arme, ne sachant les capacités de la mutante, il pensa que même elle sous le joug d’une arme serai moins enclin à les tuer.

Il sentit les ongles de Dana lui entrer dans le bras, il la regarda, les paroles de la jeune femme lui faisait plus mal que les ongles, il approcha la main pour lui essuyer un peu le visage avant de dire des plus doucement et gentiment possible.

« Tout les mutants ne sont pas comme eux… »

Il laissa un blanc le regard attristé, il savait que ce qu’il allait faire avait une chance sur deux de réussir, comme il avait une chance sur deux de ce manger une balle au choix, il termina juste pas un.

« je suis désolé Dana… »

Il tente de prendre le contrôle de l‘homme, en espérant que ça marche, pour l‘obligé a prendre en joue la dame oiselle.

[désolé j’ai fais plus court…]

La prise du garçon sur son arme fut - l'espace d'un instant - plus hésitante. Puis, ce dernier cria à sa collègue ailée :

"Mariann, j'ai quelqu'un dans ma tête ! Bordel, j'sais pas qui c'est mais... Je lui tire une balle en pleine tronche si je le trouve !"

La dame oiselle soupira avant de répliquer :

"Tu ne feras rien. Nous avons un frère mutant dans l'assemblée. Peut être plusieurs. Ah... Si seulement tu n'étais pas qu'un pauvre empathe..."

Elle observa les étudiants terrorisés avant de reprendre :

"Vous avez pu le constater. Résister est inutile. Le mutant ou les mutants qui sont à l'origine de cette vaine agression psychique ont très exactement 5 secondes pour se dénoncer avant le prochain mort"

Mariann sourit. Elle avait l'air agitée.

"Nous ne tuons pas de mutants. Si vous êtes avec nous, vous n'êtes pas contre nous. Et réciproquement"

Le garçon pointait à nouveau son arme sur l'assemblée. Prêt à faire feu.

Dana avait l'air stupéfaite. Elle ferma brièvement les yeux, s'attendant au pire... La Dame Oiselle, quant à elle, demeura impassible, flottant lentement au dessus de la salle. Puis, d'une mine dégoutée elle trancha :

"Bob, tue les tous. Le mutant en dernier"

Et d'un coup d'aile, elle quitta la salle.

Le dénommé Bob commença à arroser les gradins de son arme automatique. Un déluge de balles s'abattit à nouveau sur l'amphithéâtre, faisant malheureusement des dégâts conséquents...

Puis, comme par miracle, le terroriste tomba à court de munitions. Il fouilla dans sa poche, à la recherche d'un quelconque chargeur... En somme, Alexander et tous les gens qui respiraient encore dans la pièce avait une poignée de secondes de répit !

Si le prénommé Bob était très fort pour faire des cartons avec une arme automatique, il n'était en revanche pas réellement apte au corps à corps... Quand Alexander vint percuter le jeune homme, ce dernier ne put que choir au sol et tenter désespérément de se protéger le visage avec ses mains.

Il ramassa. Le télépathe lui cassa la gueule en beauté. Le nez de Bob explosa sous son poing vengeur. Le terroriste perdit quelques dents au passage. Son arcade sourcilière gauche s'ouvrit. Il...

... il pleurait.

Et le poing d'Alexander fut arrêté alors qu'il allait encore porter un coup : Dana venait de le retenir.

Trop faible pour résister ou utiliser ses pouvoirs, Bob était dorénavant inoffensif. Scott Hummers avait bondi pour récupérer le pistolet mitrailleur vide. Et sa copine était juste à côté, choquée.

Il y avait beaucoup de blessés dans la salle. Il y avait aussi un avocat qui venait de faire dans son pantalon. Et puis... Foreman et Misrahi qui se trouvaient aussi non loin du télépathe.

Bob renifla bruyamment. La peur se lisait dans son regard. Il ne voulait pas crever. Du moins, pas comme ça. Paradoxalement, celui qui avait donné la mort à tant d'êtres humains à l'instant se rendait compte de ce que cela pouvait être atroce d'être impuissant. En danger de mort.

Il ne semblait plus du tout combattif. Il n'opposerait aucune résistance.

Et dans un gémissement de gamin apeuré, il pleurnicha :

"Je... J'veux pas crever ! Avec Mariann et les autres, j'suis fort ! Seul, j'suis rien... J'ai peur..."

Il tremblait.

Et il avait des raison de le faire. Dehors, on entendait toujours des coups de feu et des cris, un peu plus distants mais toujours présents.

Et dans la salle... Les regards des vivants se posaient sur Bob. Scott Hummers trancha :

"C'est un mutos. Il faut le buter. Lui rendre la monnaie de sa pièce. Sinon qui sait ce qu'il peut faire avec son pouvoir ?"

Alex était partie dans une frénésie qui ne s’arrêtait pas, son cœur était lourd, il respirait bruyamment, quand il fut stoppé, il porta un regard embué de larme naissante sur Dana, il stoppa son geste et regardait le mutant qui pleurait, de son coté Alex ne s’avait plus quoi penser, il ce releva et observa un instant ce qui ce passais autour de lui, des blessés, Foreman et Misrahi pas loin, il ne calcula même pas Llewellin, ses yeux s’étant porter sur le pistolet mitrailleur tenue par Hummer.

Il regarda et écouta Bob parler, il avait peur et ne voulais pas mourir, c’était normal en sois, mais il avait fait tant de mort, alors que des coups de feu ce faisaient encore entendre, Hummer ouvris la bouche avec une insulte, Alex le regarda vivement avec des yeux mauvais.

« Ferme la! »

Dit il sèchement, avant de reprendre toujours sur le même ton ferme et sec.

« Pour moi tu ne vaut pas plus que cet homme au sol! Avec ta haine! Alors ferme la! »

Il laissa un blanc mais très court avant de reprendre mais en regardant vers la porte.

« Ah et rappel toi que c‘est un mutant qui viens de neutralisé celui qui aurai pu te mettre une balle dans le crâne! »

Alex ce mis à genou à coté de Bob à la recherche d’éventuel balle, avant de donner des directives, apparemment le mutant c’était proclamé Leader sans en demander l’avis au autre.

« Si l’un des professeurs avait l’amabilité de prendre l’arme des mains de Monsieur Hummer! De préférence Monsieur Foreman ou Madame Misrahi! Je me sentirait plus en sécurité! »

Puis il continua une fois qu’il aurai trouver ou non des balles et interrogea Bob.

« Combien êtes vous ? Leurs pourvoir son de quel type ? Y’a-t-il possibilité d’évacuer les gens ici présent et les blessés sans qu’il ne leurs arrive rien ? Si tu parle je te promet de te faire remettre au autorité! Sinon je te laisse à la foule… »

Il mentait, il ne laisserai jamais qui que ce sois Lynché un mutant ou un humain, mais il n’avait rien trouver de mieux pour avoir des informations et jouer sur la peur du mutant.

Hummers lança un regard plein de défi à Alex. Puis, à la réflexion, jeta l'arme à même le sol dans un mouvement d'humeur. Foreman, un peu hésitant, s'en saisit.

Tous les regards étaient braqués sur Alexander. Les gens présents ne le voyaient pas tant comme un mutant que... comme le type qui allait peut être réussir à leur sauver la vie.

Bob, quant à lui, sembla se calmer très légèrement. Il répliqua d'une toute petite voix, de gamin paumé :

"On est quatre. Moi, Mariann et deux autres. Y a un type qui fait du feu avec ses doigts et une fille qui bouge les objets par la pensée. Ils ont tous les deux plusieurs pistolets et un fusil de chasse"

Llewellyn ramena sa fraise, une tâche humide sur son pantalon.

"Je suis avocat, petit. Si tu ne veux pas répondre aux questions, ne réponds pas"

La compagne de Hummers hurla :

"Mais TA GUEULE ! Moi, je peux pas sentir les mutants même en peinture mais là je suis prête à tout pour survivre ! Fait qu'on se sert les coudes, alors... TA GUEULE !"

Scott Hummers l'attrapa par le bras et lui chuchota :

"Jean, ma puce, calme-toi..."

Bref, une alliance de circonstance se profilait. tous les vivants de l'assemblée comptaient maintenant sur un drôle de petit groupe : deux universitaires, un avocat trouillard, deux leaders anti-mutants, une jeune fille un peu paumée et...

... leur chef, Alexander.

Bob reprit :

"Pour sortir, euh... J'en sais trop rien. On avait prévu de faire des cartons au hasard dans l'université. On n'avait pas de plan pour fuir ou quoi. Bref, ils peuvent être n'importe où dans les locaux. Tout ce que je peux vous dire, c'est..."

Il avala sa salive fébrilement. De peur de devenir inutile et donc sacrifiable, il termina :

"La fille, la télékinésiste, elle est amoureuse de moi. L'autre gars, c'est un brave gars... Mais Mariann, elle, elle est timbrée..."

"Moi, je peux foutre le bordel dans la tête des gens. Genre, ton pote, là, qu'aime pas les mutants..."

Il désignait Scott.

"Je pourrais faire en sorte qu'il t'apprécie. Voire qu'il t'aime et te roule des pelles. J'suis un empathe, voilà. Ce qui fait que les attaques mentales, je peux les parer"

Une fois qu'Alexander eut fini d'exposer le plan, tout le monde acquiesça en silence. Rejoindre la sortie. Aller se planquer. Voilà, des idées qui permettaient de mettre tout le monde d'accord, pro comme anti mutants.

Scott, une fois libéré de sa haine, se révéla être un excellent meneur de foule. Et c'est donc dans un calme relatif que tout le monde sortit de l'amphithéâtre.

Dans les couloirs de l'université c'était le chaos. Beaucoup de cadavres d'étudiants ou de professeurs. Des blessés agonisant un peu partout. De la poussière. De la fumée. Des débris. Des salles dévastées. Des impacts de balles un peu partout sur les murs. Quelques agents de la sécurité de l'établissement au sol, morts...

Visiblement le commando terroriste avait également fait usage d'explosifs.

La sortie était visible. Dana, toujours aux côtés du mutant lui serrait le bras, comme si Alexander était un doudou. Ou un garçon rassurant.

Bob réfréna un petit cri. Il désignait dans un couloir perpendiculaire à celui où il se trouvait un type, affalé contre un mur, ensanglanté.

"Mince, c'est Chet ! Ils l'ont eu ! Ces sales milichiens de flics l'ont eu ! Il faut l'aider !"

Bob pleurait pour son ami. Et ce dernier - qui n'était que grièvement blessé - tourna son regard vers la petite troupe.

Avant qu'Alexander ne puisse prendre la moindre décision, le Président Foreman s'adressa à lui :

"Il faut peut être penser à évacuer, non ?"

Quant à Dana, elle, elle s'accrochait un peu plus au mutant :

"Moi, je reste avec toi"

Bob regarda une nouvelle fois son pote puis se résigna : il n'était pas en position de négocier quoi que ce soit.

Quant à Dana, elle soupira. Et déposa un petit baiser sur la joue d'Alexander.

"Ouais, mais alors promets-moi de revenir vivant !"

La troupe réussit à sortir de l'établissement sans encombre. Une fois dehors, tout le monde fila en direction des pelouses de l'université qui commençaient à être investies par diverses ambulances et voitures de police.

Seul Bob resta planté aux côtés d'Alexander.

Alex ne su pas vraiment comment réagir quand Dana lui déposa un baiser sur la joue, il eu juste un sourire en coin de lèvres en la regardant, elle lui demandait de lui promettre sa survie, alors que même lui n’était pas sur qu’il réussirais à s’en sortir, il acquiesça et lança juste un.

« je vais essayer! »

Quand tout le monde commença à rejoindre les ambulances et voiture de police, Alex les regardas sur le seuil de la porte, il était sauvé, maintenant il allait tenir sa promesses et aller chercher le mutant blessé.

« Ok Bob! Allons sauver ton ami.. »

Invitant Bob à passer devant, il allait pas laissé une personne qui avait tenter quelques minutes plus tôt de lui faire la peau derrière lui, il parti en direction de Chet, silencieusement et attentif, il voulais vraiment pas tombé dans un traquenard, il avança en direction du blessé, lui parlant calmement.

« Pas de Panique gars! Ont va te sortir de la! »

Disait il toute en enlevant ça chemise pour s’en servir de moyen de pression sur une blessure, pourquoi la chemise et non pas ça veste ? Raison toute simple le tissus d‘une chemise ce déchire plus aisément.. il allait falloir trouver un moyen d’emmené Chet vers une ambulance.

« Il va falloir le porter Bob! Une fois à la porte on demandera une assistance médicale! Même un… »

Il chercha le thermes approprié.


« Révolutionnaire… a le droit à des soins si il est blessé mais il va falloir aussi rapproché d’autre victime des portes! Cela n’effacera pas le fait que vous ayez tuer des gens! Mais un bon avocat pourra plaidé que vous avez chercher à vous repentir… »

Même si cela ne plaisait pas à Alex il voulait voir Bob derrière les barreaux, il fallait bien trouver une raison au Mutant pour qu’il lui apporte son aide, surtout que Alex n’était pas armé donc rien n’empêchait Bob d’essayer de reprendre le dessus.