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Début d'après midi, du monde au portillon
Mer 20 Fév 2008 - 15:22
Arrivant dans l'Etat de New-York, le chef adjoint Garrison ne put s'empêcher de pester contre l'amplitude thermique entre les deux côtés de la manche. C'était pourtant pas permis ! New York est en face de l'Espagne, et il y a près de 20°C d'amplitude thermique !
S'il avait su, il aurait pris l'avion, histoire de s'acclimater plus facilement à un écart pareil que par un voyage... par ses propres moyens. Mais d'un autre côté, il préférait gagner du temps. Il était environ 7h encore dans sa tête, et s'il se débrouillait bien, il arriverait à avoir encore sa demi-journée à Londres. Qui a dit que les journées ne faisaient que 24h ?
De toutes façons, il fallait qu'il vienne. Cela faisait trop longtemps qu'il n'avait pas donné de nouvelles. Et pour une fois, il avait des nouvelles à se mettre sous la dent ! Des informations que l'Institut ne manquerait pas d'apprécier.
En parlant d'institut, le voici qui abordait l'angle de la propriété, marchant sur le trottoir. Il n'avait pas voulu apparaître chez eux, c'était déplacé, et était donc allé dans un endroit un peu isolé et tranquille. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait plus vu autant de neige...
C'est en espérant que son accueil serait moins glacial que les températures que Garrison se présenta à la grille. Donc là, normalement, ça devait être le tour de leur cerbère...
S'il avait su, il aurait pris l'avion, histoire de s'acclimater plus facilement à un écart pareil que par un voyage... par ses propres moyens. Mais d'un autre côté, il préférait gagner du temps. Il était environ 7h encore dans sa tête, et s'il se débrouillait bien, il arriverait à avoir encore sa demi-journée à Londres. Qui a dit que les journées ne faisaient que 24h ?
De toutes façons, il fallait qu'il vienne. Cela faisait trop longtemps qu'il n'avait pas donné de nouvelles. Et pour une fois, il avait des nouvelles à se mettre sous la dent ! Des informations que l'Institut ne manquerait pas d'apprécier.
En parlant d'institut, le voici qui abordait l'angle de la propriété, marchant sur le trottoir. Il n'avait pas voulu apparaître chez eux, c'était déplacé, et était donc allé dans un endroit un peu isolé et tranquille. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait plus vu autant de neige...
C'est en espérant que son accueil serait moins glacial que les températures que Garrison se présenta à la grille. Donc là, normalement, ça devait être le tour de leur cerbère...
Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
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Re: Début d'après midi, du monde au portillon
Mer 20 Fév 2008 - 15:28
Bien que n'ayant pas trois tête, Cerebra ne mit pas longtemps à conforter Joshua dans sa prévision.
"Bonjour, monsieur Garrison. Quel bon vent vous amène à l'institut Xavier ?"
A ces mots, la grille s'ouvrit.
"Bonjour, monsieur Garrison. Quel bon vent vous amène à l'institut Xavier ?"
A ces mots, la grille s'ouvrit.
- InvitéInvité
Re: Début d'après midi, du monde au portillon
Mer 20 Fév 2008 - 15:33
Il entra rapidement dans l'enceinte de l'Institut, des fois que cette intelligence artificielle... Big Sister... ne change subitement d'avis.
Il n'aimait pas répondre aux ordinateurs, alors même que chez lui et à son bureau, tout un tas de voix synthétiques lui parlaient, pour lui rappeler d'enregistrer ses documents, de passer à la banque, ou de surveiller son cholestérol. Mais il se rappelait surtout d'une mauvaise expérience avec un distributeur de billets irascible...
Toutefois, par simple politesse, et se demandant s'il allait être entendu dans le jardin, il dit d'une voix claire.
"J'amène des nouvelles des ravisseurs du Dr. Zachary."
L'art de mettre les pieds dans le plat... Il n'attendait plus qu'une émeute maintenant.
Il n'aimait pas répondre aux ordinateurs, alors même que chez lui et à son bureau, tout un tas de voix synthétiques lui parlaient, pour lui rappeler d'enregistrer ses documents, de passer à la banque, ou de surveiller son cholestérol. Mais il se rappelait surtout d'une mauvaise expérience avec un distributeur de billets irascible...
Toutefois, par simple politesse, et se demandant s'il allait être entendu dans le jardin, il dit d'une voix claire.
"J'amène des nouvelles des ravisseurs du Dr. Zachary."
L'art de mettre les pieds dans le plat... Il n'attendait plus qu'une émeute maintenant.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
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Re: Début d'après midi, du monde au portillon
Mer 20 Fév 2008 - 15:42
Cerebra accueillit la réponse du policier de la même façon qu'elle aurait ramassé le journal, si tant est qu'elle ramassât le journal.
"Suivez-moi à l'intérieur, je vais prévenir qui de droit." répondit le guide virtuel en remontant l'allée de gravier. La grille se referma toute seule. L'IA introduisit le visiteur britannique au salon douillet, où bizarrement, l'attendait déjà une tasse d'Earl Grey.
Salon
"Suivez-moi à l'intérieur, je vais prévenir qui de droit." répondit le guide virtuel en remontant l'allée de gravier. La grille se referma toute seule. L'IA introduisit le visiteur britannique au salon douillet, où bizarrement, l'attendait déjà une tasse d'Earl Grey.
Salon- InvitéInvité
Re: Début d'après midi, du monde au portillon
Jeu 21 Fév 2008 - 18:11
Robert Bateson avait pris le tramway depuis l'Université de New York... S'il disposait d'un véhicule personnel, il n'avait jamais réellement aimé s'en servir. Et puis, le voilà qui faisait le trajet que tout jeune nouvel arrivant devait faire ! Rien de telle qu'une mise en situation intégrale pour s'imprégner d'une ambiance. C'était son crédo de chercheur.
Il était curieux de connaître l'Institut Xavier. Ses connaissances à son sujet étaient relativement modestes. Tout au plus quelques articles, quelques ouïes dires, pas de quoi en faire un roman, en fait...
Arrivé devant les grilles de l'établissement, il se rendit compte qu'il avait complètement oublié de prévenir qui que ce soit de sa visite. Ce qui n'était pas plus mal, étant donné qu'une visite à l'improviste était toujours plus révélatrice de la réalité... Il verrait bien. Il était devant les grilles.
Sa lourde sacoche à la main, il espérait juste que quelqu'un viendrait le chercher rapidement.
Il était curieux de connaître l'Institut Xavier. Ses connaissances à son sujet étaient relativement modestes. Tout au plus quelques articles, quelques ouïes dires, pas de quoi en faire un roman, en fait...
Arrivé devant les grilles de l'établissement, il se rendit compte qu'il avait complètement oublié de prévenir qui que ce soit de sa visite. Ce qui n'était pas plus mal, étant donné qu'une visite à l'improviste était toujours plus révélatrice de la réalité... Il verrait bien. Il était devant les grilles.
Sa lourde sacoche à la main, il espérait juste que quelqu'un viendrait le chercher rapidement.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Début d'après midi, du monde au portillon
Jeu 21 Fév 2008 - 18:27
Bien que n'ayant pas sonné, quelqu'un vint effectivement à la rencontre de l'étranger.
"Bonjour, puis-je vous aider ?" demanda la femme à la manière d'une hôtesse d'accueil.
"Bonjour, puis-je vous aider ?" demanda la femme à la manière d'une hôtesse d'accueil.
- InvitéInvité
Re: Début d'après midi, du monde au portillon
Jeu 21 Fév 2008 - 19:10
"Etonnant" se lança Robert Bateson à lui même... "C'est quoi ? Un hologramme ? Une IA ? C'est assez... inédit..."
Posant sa sacoche à même le sol, Bateson leva la main en signe de paix.
"Bonjour Madame, je suis le Professeur Robert Bateson de l'Université de New York... Je désirerais, si possible, pouvoir visiter vos installations. Je précise que je viens ici en tant qu'observateur. Pour une étude sur la vie des jeunes mutants"
C'était peut être synthétique mais ça reflétait bien les intentions du Professeur. Il espérait juste ne pas arriver à un mauvais moment.
Posant sa sacoche à même le sol, Bateson leva la main en signe de paix.
"Bonjour Madame, je suis le Professeur Robert Bateson de l'Université de New York... Je désirerais, si possible, pouvoir visiter vos installations. Je précise que je viens ici en tant qu'observateur. Pour une étude sur la vie des jeunes mutants"
C'était peut être synthétique mais ça reflétait bien les intentions du Professeur. Il espérait juste ne pas arriver à un mauvais moment.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Début d'après midi, du monde au portillon
Jeu 21 Fév 2008 - 19:28
Cerebra resta muette deux secondes, avant de répondre :
"Bienvenue à l'institut Charles Xavier, professeur Bateson. Je vais vous conduire auprès d'un professeur qui traitera votre demande."
Sur ces mots, elle escorta l'inconnu jusqu'au bureau de Carrie Marcin et le laissa devant la porte avant de se retirer.
Bureau de Carrie Marcin
"Bienvenue à l'institut Charles Xavier, professeur Bateson. Je vais vous conduire auprès d'un professeur qui traitera votre demande."
Sur ces mots, elle escorta l'inconnu jusqu'au bureau de Carrie Marcin et le laissa devant la porte avant de se retirer.
Bureau de Carrie Marcin- InvitéInvité
Re: Début d'après midi, du monde au portillon
Jeu 6 Mar 2008 - 16:44
Le froid lui tiraillait les entrailles. Heureusement qu’il s’était vêtu en conséquence. Le jeune australien avait revêtu un blouson bleu ciel à sa sortie de l’avion. Comme un flash back il revit sa dernière semaine à Perth. Ephram avait tant redouté la réaction de ses parents après avoir soigner le premier mutant qu’il voyait de sa vie, à part lui-même. Ses chers parents, à sa grande surprise, avec réagis avec tact et douceur comme ils l’avaient toujours fait pour Ephram. Ils contactèrent même le fameux Institut Xavier pour qu’il y soit inscrit dans les plus brefs délais. La semaine était alors vite passée. Il avait fait ses adieux à quelques amis, était allé s’acheter une valise quelques vêtements chauds et sur ce, la fin de semaine était arrivée.
Les aurevoirs furent très durs pour tout le monde et surtout pour Amélia. Un nouveau départ et son premier baptême de l’air. En allant à l’aéroport et même une fois installé dans l’avion, il ne se rendait pas compte de ce qui l’attendait et ce qu’il faisait. D’ailleurs, il ne voulait pas encore réfléchir, ne pas trop penser sinon les adieux auraient été encore plus poignants. Le voyage fut très long pour le muet qui réussit tout de même à dormir.
Arrivée à Salem Center, il eut tout juste le temps de voir la grandeur de la « Big Apple » qu’il trouva l’Institut en question. L’endroit dégageait une majesté qu’il avait rarement vue. Et la neige qui recouvrait tout donnait au lieu une sérénité apaisante. Il avait pour bagages un sac à dos et une valise à la main. Le jeune homme leva un sourcil lorsque le portail s’ouvrit de lui-même et que la silhouette d’une jolie femme apparu devant lui en déclinant son identité. Il tait très étonné mais le froid, terrible pour lui, le paralysait presque. Il voulut signer, mais s’il sortait ses mains de ses poches il pensait qu’elles se détacheraient de son corps tellement il faisait froid. Il fallait dire qu’il n’était pas très habitué.
Ainsi il s’inclina devant l’hologramme qui lui donna un conseil : rentrer à l’intérieur. Et, marchant assez rapidement il arriva sous le porche où se dressait une assez grande porte. Il frappa à défaut de sonnette et attendit. Il sautillait légèrement sur place pour combattre le froid et pu quand même se dit que la neige rendait le paysage magnifique, comme sur une carte postale. En attendant, il sentit dans l’une de ses poches un petit papier, sur lequel il savait exactement ce qui était écrit sans le regarder. C’était lui-même qui l’avait rédigé avant de partir sous les conseils de ses parents : « demander à parler à Melle Deneos -> psychologue. ». Il fallait dire que le jeune homme n’appréciait que peu ce genre de personne. Il en avait tellement vu lorsqu’il était enfant par rapport à son mutisme et chacun d’eux l’avait pris pour ce qu’il n’était pas et le faisait se renfermer encore plus. Mais bon, peut-être qu’avec cette femme se serait différent.
Malgré tout le jeune homme savait qu’il lui faudrait faire avec ses deux particularité : son pouvoir et son mutisme.
Les aurevoirs furent très durs pour tout le monde et surtout pour Amélia. Un nouveau départ et son premier baptême de l’air. En allant à l’aéroport et même une fois installé dans l’avion, il ne se rendait pas compte de ce qui l’attendait et ce qu’il faisait. D’ailleurs, il ne voulait pas encore réfléchir, ne pas trop penser sinon les adieux auraient été encore plus poignants. Le voyage fut très long pour le muet qui réussit tout de même à dormir.
Arrivée à Salem Center, il eut tout juste le temps de voir la grandeur de la « Big Apple » qu’il trouva l’Institut en question. L’endroit dégageait une majesté qu’il avait rarement vue. Et la neige qui recouvrait tout donnait au lieu une sérénité apaisante. Il avait pour bagages un sac à dos et une valise à la main. Le jeune homme leva un sourcil lorsque le portail s’ouvrit de lui-même et que la silhouette d’une jolie femme apparu devant lui en déclinant son identité. Il tait très étonné mais le froid, terrible pour lui, le paralysait presque. Il voulut signer, mais s’il sortait ses mains de ses poches il pensait qu’elles se détacheraient de son corps tellement il faisait froid. Il fallait dire qu’il n’était pas très habitué.
Ainsi il s’inclina devant l’hologramme qui lui donna un conseil : rentrer à l’intérieur. Et, marchant assez rapidement il arriva sous le porche où se dressait une assez grande porte. Il frappa à défaut de sonnette et attendit. Il sautillait légèrement sur place pour combattre le froid et pu quand même se dit que la neige rendait le paysage magnifique, comme sur une carte postale. En attendant, il sentit dans l’une de ses poches un petit papier, sur lequel il savait exactement ce qui était écrit sans le regarder. C’était lui-même qui l’avait rédigé avant de partir sous les conseils de ses parents : « demander à parler à Melle Deneos -> psychologue. ». Il fallait dire que le jeune homme n’appréciait que peu ce genre de personne. Il en avait tellement vu lorsqu’il était enfant par rapport à son mutisme et chacun d’eux l’avait pris pour ce qu’il n’était pas et le faisait se renfermer encore plus. Mais bon, peut-être qu’avec cette femme se serait différent.
Malgré tout le jeune homme savait qu’il lui faudrait faire avec ses deux particularité : son pouvoir et son mutisme.
Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Début d'après midi, du monde au portillon
Sam 8 Mar 2008 - 0:30
Le lendemain matin, la mère de Kala lui donna les maigres économies qui lui permettraient d'aller à New York.
Il emprunta comme il devait le faire le Monorail qui lui permit d'atteindre la grande ville en seulement une trentaine de minute. Il changea ensuite d'engin pour finir par arriver enfin à Salem Center.
Se retrouvant dans une rue, il chercha le "51 Greymalkin Lane" comme il l'avait marqué sur un petit bout de papier qu'il tenait dans ses mains frigorifiée. Il faisait vraiment très froid, des plaques de neige et de verglas flanquaient les ruelles et un vent léger s'insinuer parfois par son col, bien qu'emmitouflé dans son manteau qu'il aimait tant.
Il tourna quelque temps avant de trouver l'institut. C'était l'après midi lorsqu'enfin il la repéra. Un grand mur entourait le domaine qui semblait être un parc, où trônait une bâtisse. Il avança jusqu'à la grille et chercha une seconde un interrupteur ou quelque chose pour signaler sa présence.
Soudain, les grilles s'ouvrirent d'elle même. Elles étaient certainement reliées électriquement pensa-t-il. Il remarqua alors une femme qui le regardait, depuis l'allée qui menait au bâtiment. L'Inuit pu juste entendre : "Signature mutante détectée. Bienvenue à l'institut Xavier, Kalalli Renand." Aussitôt, elle disparue comme par magie.
Il en resta ébêté un instant. Comment connaissait-elle son nom ? Elle savait qu'il allait venir ? Cette mutante devait être vraiment très forte ! Et en plus, elle s'était volatilisée ! Il se remémora ses paroles soudainement. "Signature mutante ? " Qu'est ce que c'était exactement ?
Levant le regard, il aperçut une personne sur le perron de l'institut. Elle semblait attendre, tournée vers la porte. Il regarda de chaque coté, puis mit un premier pied dans le parc ensevelit par la neige. Heureusement, l'allée principale était dégagée !
Il s'avança jusqu'au perron, puis lança à la personne, un peu gêné :
" Bonjour, heu... Vous pouvez m'aider ? Vous êtes de l'institut ? "
Il emprunta comme il devait le faire le Monorail qui lui permit d'atteindre la grande ville en seulement une trentaine de minute. Il changea ensuite d'engin pour finir par arriver enfin à Salem Center.
Se retrouvant dans une rue, il chercha le "51 Greymalkin Lane" comme il l'avait marqué sur un petit bout de papier qu'il tenait dans ses mains frigorifiée. Il faisait vraiment très froid, des plaques de neige et de verglas flanquaient les ruelles et un vent léger s'insinuer parfois par son col, bien qu'emmitouflé dans son manteau qu'il aimait tant.
Il tourna quelque temps avant de trouver l'institut. C'était l'après midi lorsqu'enfin il la repéra. Un grand mur entourait le domaine qui semblait être un parc, où trônait une bâtisse. Il avança jusqu'à la grille et chercha une seconde un interrupteur ou quelque chose pour signaler sa présence.
Soudain, les grilles s'ouvrirent d'elle même. Elles étaient certainement reliées électriquement pensa-t-il. Il remarqua alors une femme qui le regardait, depuis l'allée qui menait au bâtiment. L'Inuit pu juste entendre : "Signature mutante détectée. Bienvenue à l'institut Xavier, Kalalli Renand." Aussitôt, elle disparue comme par magie.
Il en resta ébêté un instant. Comment connaissait-elle son nom ? Elle savait qu'il allait venir ? Cette mutante devait être vraiment très forte ! Et en plus, elle s'était volatilisée ! Il se remémora ses paroles soudainement. "Signature mutante ? " Qu'est ce que c'était exactement ?
Levant le regard, il aperçut une personne sur le perron de l'institut. Elle semblait attendre, tournée vers la porte. Il regarda de chaque coté, puis mit un premier pied dans le parc ensevelit par la neige. Heureusement, l'allée principale était dégagée !
Il s'avança jusqu'au perron, puis lança à la personne, un peu gêné :
" Bonjour, heu... Vous pouvez m'aider ? Vous êtes de l'institut ? "
- InvitéInvité
Re: Début d'après midi, du monde au portillon
Sam 8 Mar 2008 - 13:59
Sven ouvrit alors la porte. Il n'était pas spécialement équipé pour résister aux grands froids, mais il avait ressenti le besoin urgent d'aller vérifier si le jardin conviendrait à la réalisation de ses pharaoniques projets. C'est là qu'il tomba nez-à-nez avec Ephram et Kallali.
Il pencha tout d'abord la tête à gauche, en fronçant légèrement les sourcils, une ride barrant son front.
Puis il pencha la tête de l'autre côté, une seconde ride s'insinuant parallèle à la première.
"Salut. Vous avez l'air nouveau. Je m'appelle Sven. Je viens de la planète Mars, via le foyer des élèves, mais j'en suis parti parce que Rachel faisait des trucs cochons avec un billard."
Il leur adressa un sourire, et posa ses feuilles de papier sur un nuage qui semblait le suivre, alors qu'un second apparaissait.
"C'est pour faire presse-papier, à cause du vent. C'est un concept novateur de presse-papier léger. Je vais le faire breveter, si un jour la commission des brevets daigne me répondre." expliqua-t-il alors, avant de reprendre le fil inextricable de sa pensée.
"En fait, dans les deux choses que je vous ai dite, il y en a une de fausse, je vous laisse deviner laquelle. Mais venez, entrer, vous aller prendre froid sinon. Parce qu'il fait froid dehors. Moi ça me dérange pas, j'ai l'habitude, parce que Fabrisio est quelqu'un de très rafraîchissant, alors qu'en vrai il est chaleureux comme tout."
Il prit Ephram et Kalalli sous son épaule, et les traîna vers le jardin.
"Mais il est italien aussi. Moi je suis norvégien, alors j'ai pas peur du froid. Et vous, vous venez de quelle planète ? Je vais vous faire visiter le jardin, et puis on ira à l'intérieur ensuite. Vous aimez les jardins ? Moi j'aime bien les jardins en hiver, parce qu'il n'y a que de la neige, et la neige, c'est la seule plante qu'on peut voir pousser à vue d'oeil, ce qui donne toujours la satisfaction du travail accompli quand on plante de la neige."
Il pencha tout d'abord la tête à gauche, en fronçant légèrement les sourcils, une ride barrant son front.
Puis il pencha la tête de l'autre côté, une seconde ride s'insinuant parallèle à la première.
"Salut. Vous avez l'air nouveau. Je m'appelle Sven. Je viens de la planète Mars, via le foyer des élèves, mais j'en suis parti parce que Rachel faisait des trucs cochons avec un billard."
Il leur adressa un sourire, et posa ses feuilles de papier sur un nuage qui semblait le suivre, alors qu'un second apparaissait.
"C'est pour faire presse-papier, à cause du vent. C'est un concept novateur de presse-papier léger. Je vais le faire breveter, si un jour la commission des brevets daigne me répondre." expliqua-t-il alors, avant de reprendre le fil inextricable de sa pensée.
"En fait, dans les deux choses que je vous ai dite, il y en a une de fausse, je vous laisse deviner laquelle. Mais venez, entrer, vous aller prendre froid sinon. Parce qu'il fait froid dehors. Moi ça me dérange pas, j'ai l'habitude, parce que Fabrisio est quelqu'un de très rafraîchissant, alors qu'en vrai il est chaleureux comme tout."
Il prit Ephram et Kalalli sous son épaule, et les traîna vers le jardin.
"Mais il est italien aussi. Moi je suis norvégien, alors j'ai pas peur du froid. Et vous, vous venez de quelle planète ? Je vais vous faire visiter le jardin, et puis on ira à l'intérieur ensuite. Vous aimez les jardins ? Moi j'aime bien les jardins en hiver, parce qu'il n'y a que de la neige, et la neige, c'est la seule plante qu'on peut voir pousser à vue d'oeil, ce qui donne toujours la satisfaction du travail accompli quand on plante de la neige."
- Kalalli RenandOnyX
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Re: Début d'après midi, du monde au portillon
Sam 8 Mar 2008 - 14:32
Kalalli écarquilla les yeux.
(La planète Mars ? Des trucs avec le billard ? Qu'est ce qu'il raconte ? Les mutants ne sont pas des extraterrestres... Enfin je crois...) pensa-t-il avec le peu de connaissance qu'il avait d'eux.
Cet étrange personnage finit par sourire et posa alors des feuilles sur un petit nuage qui le suivait comme si de rien n'était. Un second était en train d'apparaître.
Il continua ses phrases étranges : " C'est pour faire presse-papier, à cause du vent. C'est un concept novateur de presse-papier léger. Je vais le faire breveter, si un jour la commission des brevets daigne me répondre."
(Presse papier léger ?! Mais... ). Complètement perdu, il jeta un coup d’œil au garçon qui était là avec lui. Mais Sven repartit dans des explications :
"En fait, dans les deux choses que je vous ai dite, il y en a une de fausse, je vous laisse deviner laquelle. Mais venez, entrer, vous aller prendre froid sinon. Parce qu'il fait froid dehors. Moi ça me dérange pas, j'ai l'habitude, parce que Fabrisio est quelqu'un de très rafraîchissant, alors qu'en vrai il est chaleureux comme tout."
(Fabrisio ? Une chose de fausse ? Laquelle ?). Mais qu'ils étaient étranges ces mutants ! Tout au moins le premier rencontré semblait vraiment dérangé !
Kala n'eut pas le temps d'ouvrir sa bouche que Sven les poussait déjà de ses bras vers les jardins de l'institut, toujours dans son délire :
"Mais il est italien aussi. Moi je suis norvégien, alors j'ai pas peur du froid. Et vous, vous venez de quelle planète ? Je vais vous faire visiter le jardin, et puis on ira à l'intérieur ensuite. Vous aimez les jardins ? Moi j'aime bien les jardins en hiver, parce qu'il n'y a que de la neige, et la neige, c'est la seule plante qu'on peut voir pousser à vue d’œil, ce qui donne toujours la satisfaction du travail accompli quand on plante de la neige."
(Planter de la neige ? Mais... C'est n'importe quoi ! Il est givré !). Kala se dégagea dès qu'il le put des bras du Norvégien et se tourna vers lui.
" Merci de nous faire visiter les jardins mais je n'ai pas le temps. Je voudrais trouver un mutant qui puisse guérir les gens s'il vous plait. Vous en connaîtriez un ? "
Il avait été assez peu diplomate, mais il avait peur pour son père, et s'il avait suivit Sven dans ses divagations, il y serait encore d'ici une semaine, temps qu’il n’avait peut être pas...
(La planète Mars ? Des trucs avec le billard ? Qu'est ce qu'il raconte ? Les mutants ne sont pas des extraterrestres... Enfin je crois...) pensa-t-il avec le peu de connaissance qu'il avait d'eux.
Cet étrange personnage finit par sourire et posa alors des feuilles sur un petit nuage qui le suivait comme si de rien n'était. Un second était en train d'apparaître.
Il continua ses phrases étranges : " C'est pour faire presse-papier, à cause du vent. C'est un concept novateur de presse-papier léger. Je vais le faire breveter, si un jour la commission des brevets daigne me répondre."
(Presse papier léger ?! Mais... ). Complètement perdu, il jeta un coup d’œil au garçon qui était là avec lui. Mais Sven repartit dans des explications :
"En fait, dans les deux choses que je vous ai dite, il y en a une de fausse, je vous laisse deviner laquelle. Mais venez, entrer, vous aller prendre froid sinon. Parce qu'il fait froid dehors. Moi ça me dérange pas, j'ai l'habitude, parce que Fabrisio est quelqu'un de très rafraîchissant, alors qu'en vrai il est chaleureux comme tout."
(Fabrisio ? Une chose de fausse ? Laquelle ?). Mais qu'ils étaient étranges ces mutants ! Tout au moins le premier rencontré semblait vraiment dérangé !
Kala n'eut pas le temps d'ouvrir sa bouche que Sven les poussait déjà de ses bras vers les jardins de l'institut, toujours dans son délire :
"Mais il est italien aussi. Moi je suis norvégien, alors j'ai pas peur du froid. Et vous, vous venez de quelle planète ? Je vais vous faire visiter le jardin, et puis on ira à l'intérieur ensuite. Vous aimez les jardins ? Moi j'aime bien les jardins en hiver, parce qu'il n'y a que de la neige, et la neige, c'est la seule plante qu'on peut voir pousser à vue d’œil, ce qui donne toujours la satisfaction du travail accompli quand on plante de la neige."
(Planter de la neige ? Mais... C'est n'importe quoi ! Il est givré !). Kala se dégagea dès qu'il le put des bras du Norvégien et se tourna vers lui.
" Merci de nous faire visiter les jardins mais je n'ai pas le temps. Je voudrais trouver un mutant qui puisse guérir les gens s'il vous plait. Vous en connaîtriez un ? "
Il avait été assez peu diplomate, mais il avait peur pour son père, et s'il avait suivit Sven dans ses divagations, il y serait encore d'ici une semaine, temps qu’il n’avait peut être pas...
- InvitéInvité
Re: Début d'après midi, du monde au portillon
Dim 9 Mar 2008 - 0:38
Chambre d'Angel et LyuLe cri extatique d'Ivy précéda son arrivée non-conventionnelle, le bras fermement attaché à une liane, elle-même attachée à la branche d'un arbre tout proche dépouillé de ses feuilles, avec un Angel attaché à elle. Ca faisait beaucoup d'attachement pour une seule personne, surtout pour son gabari.
"Wouuuuuuhouhouuuuuu !"
Les deux Tarzans mutants, après avoir sauté par la fenêtre de la chambre d'Angel, avaient foncé droit sur le groupe composé d'Ephram, Kalalli et Sven, le vent glacé fouettant leur visage, et pour Ivy, ses membres étrangements verts laissés à nu par la seule robe qu'elle portait.
Ils traversèrent le nuage presse-papier de Sven, manquèrent de traverser tout aussi sec le corps d'Ephram, tournèrent plusieurs fois sur leur axe en bout d'élan, avant qu'Ivy ne lâche sa liane une fois le sol tout près : Angel et elle tombèrent dans le paquet de neige immaculée deux mètres plus loin, laissant leur empreinte comique dans la neige comme s'ils avaient été des emportes-pièces géants dans la pâte du parc.
La sensation de vitesse et le bond que faisait son estomac lors de ses acrobaties la transcendaient. Dans la neige qui aurait dû la frigorifier, l'endormir, elle était plus vivante que jamais.
Un joli paquet de neige sur sa tignasse rousse, Ivy rigola, avant de tourner son regard vers Angel, qui venait de faire son baptême de l'air.
"Alors, c'était pas si terrible, non ?!" s'enquit-elle, les quatre fers en l'air, enfoncée dans la neige.
"Tu crois qu'ils nous ont vus ?" ajouta-t-elle.
Elle sortit sa tête du trou :
"Coucou, Sven ! T'as vu, bientôt je pourrais sauter comme toi !" lança-t-elle à son Norvégien d'ami. Son regard passa rapidement sur Ephram et Kalalli, son tas de neige sur tête faisant office de nid de cigogne sur une cheminée.
"Bienvenue dans l'aire de décollage de Salem Center ! Vous avez un truc sympa à nous montrer ?" leur dit-elle pour toute présentation.
Elle redescendit pour parler à Angel.
"Tu veux leur dire un mot ?"
- InvitéInvité
Re: Début d'après midi, du monde au portillon
Dim 9 Mar 2008 - 11:04
Un jeune homme apparut près de lui quelques instants après, Ephram n’eut même pas le temps de lui répondre, que quelqu’un avait ouvert la porte et aurait presque foncé sur eux. De toute façon Ephram paraissait si frigorifié qu’il pensait que plus jamais il ne pourrait bouger. Cependant, ce que leur raconta le nouveau venu lui fit froncer les sourcils. Est-ce qu’il était possible que les mutants viennent de Mars ? Il sembla y réfléchir pendant que le garçon leu parlait d’autre chose, il entendit les mots « Rachel », « billard », « breveter », mais ne pu pas fonder une pensée logique. Et puis de toute façon le jeune homme était repartit vers le jardin, arrachant Ephram de sa torpeur. Là, il comprit que le jeune homme ne venait pas de Mars puisqu’il se dit Norvégien et il comprit aussi pourquoi il était légèrement vêtu. Ephram commença tout de même à écrire sur un bout de papier qu’il passa à Kalalli.
« Je suis muet. » puis il en écrivit un autre au dénommé Sven.
« Je voudrais voir Mlle Deneos. Très bien les plantes de neiges. » ajouta-t-il en parvenant à sourire en tendant la feuille au jeune homme. Les réflexions qui venaient de cette personne étaient loufoques, mais originales, jamais il n’avait rencontré quelqu’un de semblable.
Puis il entendit un cri, sentit un vent glacé et aperçut une fille avec un autre jeune homme vautrés dans la neige. Qu’est-ce que c’était encore ça ? Il sourit, mais et même s’il avait voulut rire il n’aurait pas produit de son. Il se contenta de leur faire un léger signe de la main en se disant que cette école il promettait bien des surprises et qu’il allait sûrement s’amuser avec des gens pareils. Il écrivit un autre papier qu’il tendit à la fille.
« Bonjour, je suis muet. Vous connaissez une femme du nom de Cassandre Deneos ? »
« Je suis muet. » puis il en écrivit un autre au dénommé Sven.
« Je voudrais voir Mlle Deneos. Très bien les plantes de neiges. » ajouta-t-il en parvenant à sourire en tendant la feuille au jeune homme. Les réflexions qui venaient de cette personne étaient loufoques, mais originales, jamais il n’avait rencontré quelqu’un de semblable.
Puis il entendit un cri, sentit un vent glacé et aperçut une fille avec un autre jeune homme vautrés dans la neige. Qu’est-ce que c’était encore ça ? Il sourit, mais et même s’il avait voulut rire il n’aurait pas produit de son. Il se contenta de leur faire un léger signe de la main en se disant que cette école il promettait bien des surprises et qu’il allait sûrement s’amuser avec des gens pareils. Il écrivit un autre papier qu’il tendit à la fille.
« Bonjour, je suis muet. Vous connaissez une femme du nom de Cassandre Deneos ? »
- InvitéInvité
Re: Début d'après midi, du monde au portillon
Dim 9 Mar 2008 - 13:09
Un hurlement retentit au beau milieu de ce début de visite improvisé. Automatiquement, Sven leva le nez pour voir Ivy, et lui fit de grands gestes, avant d'expliquer aux deux autres.
"C'est Ivy. Une fille super. Débordante d'idée absolument fameuses, et je suis sûr qu'un jour, nous serons riches et célèbres grâce à ses idées. Elle m'a aidé à expérimenter le Sven ascensionnel, il faudra que je vous fasse faire un tour une fois."
Déjà, Ephram lui tendait un bout de papier, il voulait voir Cassandre... Et l'autre voulait un mutant pour guérir les gens. Sven colla les poings sur les hanches, et dit :
"Votre mutant, vous le voulez sur place ou à emporter ? On est pas au McMutant Drive ici..." il s'interrompit alors, puis fit venir à lui son nuage portant ses affaires, prit le crayon et griffonna rapidement sur son bout de papier "Mais c'est un concept à creuser."
Il se tourna alors vers Ivy.
"Tiens, regarde ce que le facteur nous a livré ce matin ! Un qui cherche un guérisseur, et un autre qui parle sur des bouts de papier... Il doit être français, s'il ne sait pas s'exprimer oralement dans une langue étrangère. Au pensionnat, notre prof d'anglais disait toujours que les français ne savaient pas parler à l'oral, et que viendrait un jour où ils écriraient sur des bouts de papier ce qu'ils veulent dire. Ce jour est arrivé, on dirait."
L'instant semblait vraiment solennel.
"C'est Ivy. Une fille super. Débordante d'idée absolument fameuses, et je suis sûr qu'un jour, nous serons riches et célèbres grâce à ses idées. Elle m'a aidé à expérimenter le Sven ascensionnel, il faudra que je vous fasse faire un tour une fois."
Déjà, Ephram lui tendait un bout de papier, il voulait voir Cassandre... Et l'autre voulait un mutant pour guérir les gens. Sven colla les poings sur les hanches, et dit :
"Votre mutant, vous le voulez sur place ou à emporter ? On est pas au McMutant Drive ici..." il s'interrompit alors, puis fit venir à lui son nuage portant ses affaires, prit le crayon et griffonna rapidement sur son bout de papier "Mais c'est un concept à creuser."
Il se tourna alors vers Ivy.
"Tiens, regarde ce que le facteur nous a livré ce matin ! Un qui cherche un guérisseur, et un autre qui parle sur des bouts de papier... Il doit être français, s'il ne sait pas s'exprimer oralement dans une langue étrangère. Au pensionnat, notre prof d'anglais disait toujours que les français ne savaient pas parler à l'oral, et que viendrait un jour où ils écriraient sur des bouts de papier ce qu'ils veulent dire. Ce jour est arrivé, on dirait."
L'instant semblait vraiment solennel.
- InvitéInvité
Re: Début d'après midi, du monde au portillon
Dim 9 Mar 2008 - 13:53
Fendant l'air tels des Zorros modernes, l'une criant de joie, l'autre pétrifié de peur mais tentant de ne pas le montrer, les deux super-héros frolèrent les personnes présentes avant de s'écraser dans la neige, indemnes.
Angel rouvrit les yeux.Etait-il mort? Au paradis? Ah si les anges ressemblaient tous à Ivy, il ferait tout pour y gagner sa place.
Son coeur battait à 100 à l'heure. Il sortit son appareil et vérifia que tout allait bien. Oui, rien de casser pour lui non plus.
En faite, rien de casser à part que la neige était gelée et son jean pas du tout adapté pour un 400 mètres vol libre.
Il se releva en un bond, le posterieur congelé.
"Terrible...oui, c'est le mot!" répondit-il à Ivy, tout en tentant de reprendre son souffle et ses idées.
La seconde question d'Ivy ne méritait pas à son sens de réponse. Comment auraient-ils pu rater deux energumènes volants? On ne croisait pas ça tous les jours.
"Oh oui, Ivy! Difficile de nus manquer avec une telle arrivée."
Il leva la main pour chasser quelques flocons de la chevelure de la demoiselle.
Ivy s'adressa alors à son pote Sven tandis qu'Angel observait les deux nouveaux. C'était bien, ils allaient rentré dans le bain de l'ambiance de l'Institut dès leur arrivée. S'ils n'étaient pas effrayés dès à présent, c'est qu'ils pourraient rester longtemps.
Ivy se tourna vers lui, demandant un commentaire.
Angel eut un petit sourire, se tourna vers les inconnus et lança d'une voix de pilote d'avion.
"Bienvenue à l'Institut! Nous esperons que vous avez fait bon vol!Ne detachez pas vos ceintures, les ennuis ne font que commencer!"
Les nouveaux cependant ne semblaient pas être d'humeur festive. Ils recherchaient tous quelque chose d'urgent vu leur tête préoccupée, comme le confirma Sven.
"Un guerrisseur? On en a pas à l'Institut je crois. On a bien un docteur mais pas sur qu'Olivier fasse des visites à domicile."
Angel rouvrit les yeux.Etait-il mort? Au paradis? Ah si les anges ressemblaient tous à Ivy, il ferait tout pour y gagner sa place.
Son coeur battait à 100 à l'heure. Il sortit son appareil et vérifia que tout allait bien. Oui, rien de casser pour lui non plus.
En faite, rien de casser à part que la neige était gelée et son jean pas du tout adapté pour un 400 mètres vol libre.
Il se releva en un bond, le posterieur congelé.
"Terrible...oui, c'est le mot!" répondit-il à Ivy, tout en tentant de reprendre son souffle et ses idées.
La seconde question d'Ivy ne méritait pas à son sens de réponse. Comment auraient-ils pu rater deux energumènes volants? On ne croisait pas ça tous les jours.
"Oh oui, Ivy! Difficile de nus manquer avec une telle arrivée."
Il leva la main pour chasser quelques flocons de la chevelure de la demoiselle.
Ivy s'adressa alors à son pote Sven tandis qu'Angel observait les deux nouveaux. C'était bien, ils allaient rentré dans le bain de l'ambiance de l'Institut dès leur arrivée. S'ils n'étaient pas effrayés dès à présent, c'est qu'ils pourraient rester longtemps.
Ivy se tourna vers lui, demandant un commentaire.
Angel eut un petit sourire, se tourna vers les inconnus et lança d'une voix de pilote d'avion.
"Bienvenue à l'Institut! Nous esperons que vous avez fait bon vol!Ne detachez pas vos ceintures, les ennuis ne font que commencer!"
Les nouveaux cependant ne semblaient pas être d'humeur festive. Ils recherchaient tous quelque chose d'urgent vu leur tête préoccupée, comme le confirma Sven.
"Un guerrisseur? On en a pas à l'Institut je crois. On a bien un docteur mais pas sur qu'Olivier fasse des visites à domicile."
- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Début d'après midi, du monde au portillon
Dim 9 Mar 2008 - 17:58
Le garçon qui l'avait accompagné lui avait tendu un papier, sur lequel il put lire qu'il était muet. Kala le regarda et lui sourit en s'excusant pendant qu'un second papier était dans les mains de Sven. C'est alors qu'un cri retentit !
Il vit une fille à la peau verte et un jeune homme jouer les tarzan des temps modernes au bout d'une liane, sortant d'une fenêtre de l'institut. Ils vinrent s'étaler à quelques mètres de leur groupe. Sven leur expliqua :
"C'est Ivy. Une fille super. Débordante d'idée absolument fameuses, et je suis sûr qu'un jour, nous serons riches et célèbres grâce à ses idées. Elle m'a aidé à expérimenter le Sven ascensionnel, il faudra que je vous fasse faire un tour une fois."
C'est alors que la dénommée Ivy salua le Norvégien, puis s'adressa aux deux nouveaux :
"Bienvenue dans l'aire de décollage de Salem Center ! Vous avez un truc sympa à nous montrer ?"
Kala resta tout aussi silencieux que son compagnon muet. Lui jetant un regard interrogateur, il ne fit que répondre en souriant, amusé :
"Je ne pense pas pouvoir vous montrer quoi que ce soit, je ne suis pas un mutant moi..."
Puis le second Tarzan enchaîna, prenant le ton d'un commandant, mais Kala ne put le reconnaître, n'ayant jamais pris l'avion :
"Bienvenue à l'Institut! Nous espérons que vous avez fait bon vol! Ne détachez pas vos ceintures, les ennuis ne font que commencer!"
Sven se retourna alors vers l'Inuit et le muet :
"Votre mutant, vous le voulez sur place ou à emporter ? On est pas au McMutant Drive ici..."
Sven se moquait délibérément de Kala. Vexé, il ne dit rien pendant que celui-ci marquait une idée sur son papier qui était sur le nuage. Il était inutile de se mettre à dos des gens immédiatement. Le Norvégien se tourna vers Ivy, la femme verte :
"Tiens, regarde ce que le facteur nous a livré ce matin ! Un qui cherche un guérisseur, et un autre qui parle sur des bouts de papier... Il doit être français, s'il ne sait pas s'exprimer oralement dans une langue étrangère. Au pensionnat, notre prof d'anglais disait toujours que les français ne savaient pas parler à l'oral, et que viendrait un jour où ils écriraient sur des bouts de papier ce qu'ils veulent dire. Ce jour est arrivé, on dirait."
Kala pensa pour lui même que ce n'étais pas très gentil de se moquer d'une personne muette... Elle ne l'avait pas choisi ! Heureusement, le Tarzan put enfin répondre à sa question :
"Un guérisseur? On en a pas à l'Institut je crois. On a bien un docteur mais pas sur qu'Olivier fasse des visites à domicile."
(Aucun à l'institut ? Non... pas ça...) Il tenta d'expliquer la situation :
" Je vais me présenter d'abord et vous expliquer plus en détail la raison de ma venue si vous me le permettez. Mais tout d'abord, désolé d'avoir été si direct tout à l'heure. Je ne veux pas utiliser un mutant comme un objet quelconque. Cette personne sera rémunérée. Je m'excuse de vous avoir fait croire que je ne vous considérais que comme des outils. Ce n'est pas ce que je pense, je vous assure. "
Réalisant qu'il ne s'était toujours pas présenté, il y remédia :
" Je suis Kalalli Renand. Je suis Inuit, et suite à notre départ du Nord vers Boston, mon père s'est tué à la tâche pour subvenir aux besoins d'argent que nous avions pendant quatre années. Aujourd'hui, il est mourrant, et nous n'avons pas d'argent pour le soigner. Vous êtes la seule solution pour lui sauver la vie. Nous vous serons éternellement reconnaissant moi et ma mère si vous êtes capable de l'aider. Je ferai tout ce que vous voudrez, mais s'il vous plait, ne connaissez vous personne qui soit capable de l'aider ? "
Etant conscient qu'il devait sûrement avoir les larmes aux yeux, il rajouta juste un petit :
" S'il vous plait..."
Il vit une fille à la peau verte et un jeune homme jouer les tarzan des temps modernes au bout d'une liane, sortant d'une fenêtre de l'institut. Ils vinrent s'étaler à quelques mètres de leur groupe. Sven leur expliqua :
"C'est Ivy. Une fille super. Débordante d'idée absolument fameuses, et je suis sûr qu'un jour, nous serons riches et célèbres grâce à ses idées. Elle m'a aidé à expérimenter le Sven ascensionnel, il faudra que je vous fasse faire un tour une fois."
C'est alors que la dénommée Ivy salua le Norvégien, puis s'adressa aux deux nouveaux :
"Bienvenue dans l'aire de décollage de Salem Center ! Vous avez un truc sympa à nous montrer ?"
Kala resta tout aussi silencieux que son compagnon muet. Lui jetant un regard interrogateur, il ne fit que répondre en souriant, amusé :
"Je ne pense pas pouvoir vous montrer quoi que ce soit, je ne suis pas un mutant moi..."
Puis le second Tarzan enchaîna, prenant le ton d'un commandant, mais Kala ne put le reconnaître, n'ayant jamais pris l'avion :
"Bienvenue à l'Institut! Nous espérons que vous avez fait bon vol! Ne détachez pas vos ceintures, les ennuis ne font que commencer!"
Sven se retourna alors vers l'Inuit et le muet :
"Votre mutant, vous le voulez sur place ou à emporter ? On est pas au McMutant Drive ici..."
Sven se moquait délibérément de Kala. Vexé, il ne dit rien pendant que celui-ci marquait une idée sur son papier qui était sur le nuage. Il était inutile de se mettre à dos des gens immédiatement. Le Norvégien se tourna vers Ivy, la femme verte :
"Tiens, regarde ce que le facteur nous a livré ce matin ! Un qui cherche un guérisseur, et un autre qui parle sur des bouts de papier... Il doit être français, s'il ne sait pas s'exprimer oralement dans une langue étrangère. Au pensionnat, notre prof d'anglais disait toujours que les français ne savaient pas parler à l'oral, et que viendrait un jour où ils écriraient sur des bouts de papier ce qu'ils veulent dire. Ce jour est arrivé, on dirait."
Kala pensa pour lui même que ce n'étais pas très gentil de se moquer d'une personne muette... Elle ne l'avait pas choisi ! Heureusement, le Tarzan put enfin répondre à sa question :
"Un guérisseur? On en a pas à l'Institut je crois. On a bien un docteur mais pas sur qu'Olivier fasse des visites à domicile."
(Aucun à l'institut ? Non... pas ça...) Il tenta d'expliquer la situation :
" Je vais me présenter d'abord et vous expliquer plus en détail la raison de ma venue si vous me le permettez. Mais tout d'abord, désolé d'avoir été si direct tout à l'heure. Je ne veux pas utiliser un mutant comme un objet quelconque. Cette personne sera rémunérée. Je m'excuse de vous avoir fait croire que je ne vous considérais que comme des outils. Ce n'est pas ce que je pense, je vous assure. "
Réalisant qu'il ne s'était toujours pas présenté, il y remédia :
" Je suis Kalalli Renand. Je suis Inuit, et suite à notre départ du Nord vers Boston, mon père s'est tué à la tâche pour subvenir aux besoins d'argent que nous avions pendant quatre années. Aujourd'hui, il est mourrant, et nous n'avons pas d'argent pour le soigner. Vous êtes la seule solution pour lui sauver la vie. Nous vous serons éternellement reconnaissant moi et ma mère si vous êtes capable de l'aider. Je ferai tout ce que vous voudrez, mais s'il vous plait, ne connaissez vous personne qui soit capable de l'aider ? "
Etant conscient qu'il devait sûrement avoir les larmes aux yeux, il rajouta juste un petit :
" S'il vous plait..."
- InvitéInvité
Re: Début d'après midi, du monde au portillon
Dim 9 Mar 2008 - 19:07
Ivy se releva à la suite d'Angel, un peu déçue de l'accueil que recevait son petit cadeau pour le mutant. Il n'avait pas l'air d'avoir trop apprécié. Elle lui donna un petit coup de coude.
"Pstt ! Je t'ai vu fermer les yeux... C'est pour ça que t'as pas apprécié... On recommencera, tu verras, ce sera mieux !" lui chuchotta-t-elle, histoire de ne pas le mettre trop mal à l'aise devant les nouveaux arrivants, bien qu'à leur air, on pouvait parier qu'ils n'étaient pas des habitués de la voltige. Le regard d'Ivy pétilla à cette perspective lorsqu'elle regarda Sven ; on aurait presque pu y voir des dollars sur un fond de caisse enregistreuse.
Malgré tout, Angel jouait le jeu avec les nouveaux, et la jeune fille eut un sourire repus de bonne vivante. Elle saisit le bout de papier tendu par Ephram et le lut, avant de cligner des yeux et de reporter son visage sur le jeune muet.
"Tu rigoles, Sven ! Jen elle parle bien l'anglais, j'en sais quelque chose, on couche ensemble j'te rappelle !" rectifia la jeune fille en défendant sa colocataire. On ne pouvait pas en dire autant de ses propres talents linguistiques, qui entre son accents irlandais à couper au couteau et ses expressions pas toujours bien choisies, en faisaient presque une étrangère à part entière.
Ivy eut une petite moue condescendante aux paroles de Kalalli et secoua légèrement la tête en claquer sa langue, sans sembler être perturbée par ses pieds nus plantés dans la couche de neige presque aussi haute qu'elle.
"Mon pauvre Kalalli... Tu penses bien que Cerebra t'aurais pas laissé entrer si t'étais pas un mutant ! On a très peu de visiteurs humains ici, je me demande pourquoi d'ailleurs, y a aucune raison... Vous en voyez une les garçons ?"
Ce n'était certainement pas deux petites acrobaties qui étaient responsables de leur austracisme involontaire, ni même la couleur anormale de sa peau, d'autant qu'il y avait quand même pire à l'institut en la personne de Diego.
"Mais tu sais ce qu'on dit, l'acceptation c'est le premier pas vers la guérison ! Enfin, sauf qu'être mutant on en guérit jamais, foi de canard, j'ai déjà essayé..." expliqua-t-elle en haussant les épaules. Elle se demandait d'ailleurs si cette maxime ne pourrait pas sauver la vie du père de Kalalli. Peut-être que s'il acceptait d'être mourrant, il se rétablirait naturellement ! Mais à la mine grave de l'Inuit, l'heure n'était pas à la médecine alternative, bien que les compétences d'Ivy dans ce domaine soient relativement légitimes.
Elle n'était pas sûre de localiser la provenance de l'adolescent. Il venait du nord, il était peut-être Pikogan comme Nan, mais il ressemblait un peu plus au nord, style la Corée du nord...
"Voilà pourquoi c'est bien d'être orphelin..." marmonna-t-elle à l'intention seule d'Angel. Au moins, elle n'avait plus à s'inquiéter de la santé de sa famille. Kalalli avait le moral dans les chaussettes à cause de son père.
"Bon ! J'crois qu'il faut que quelqu'un prenne les choses en main ! En je vous le dis tout de suite, ce sera pas moi ! Angel a raison, pour les questions de vie ou de mort, on a personne j'crois, à part Georgia, mais j'pense pas qu'elle puisse quelque chose pour ton paternel... Le mieux, c'est que vous alliez tous les deux voir Cassandre. Je l'ai pas vue aujourd'hui, je sais pas trop où c'est qu'elle est... Mais vous avez de la chance, Sven est dans son équipe, lui il doit savoir !" expliqua la rouquine.
"Pstt ! Je t'ai vu fermer les yeux... C'est pour ça que t'as pas apprécié... On recommencera, tu verras, ce sera mieux !" lui chuchotta-t-elle, histoire de ne pas le mettre trop mal à l'aise devant les nouveaux arrivants, bien qu'à leur air, on pouvait parier qu'ils n'étaient pas des habitués de la voltige. Le regard d'Ivy pétilla à cette perspective lorsqu'elle regarda Sven ; on aurait presque pu y voir des dollars sur un fond de caisse enregistreuse.
Malgré tout, Angel jouait le jeu avec les nouveaux, et la jeune fille eut un sourire repus de bonne vivante. Elle saisit le bout de papier tendu par Ephram et le lut, avant de cligner des yeux et de reporter son visage sur le jeune muet.
"Tu rigoles, Sven ! Jen elle parle bien l'anglais, j'en sais quelque chose, on couche ensemble j'te rappelle !" rectifia la jeune fille en défendant sa colocataire. On ne pouvait pas en dire autant de ses propres talents linguistiques, qui entre son accents irlandais à couper au couteau et ses expressions pas toujours bien choisies, en faisaient presque une étrangère à part entière.
Ivy eut une petite moue condescendante aux paroles de Kalalli et secoua légèrement la tête en claquer sa langue, sans sembler être perturbée par ses pieds nus plantés dans la couche de neige presque aussi haute qu'elle.
"Mon pauvre Kalalli... Tu penses bien que Cerebra t'aurais pas laissé entrer si t'étais pas un mutant ! On a très peu de visiteurs humains ici, je me demande pourquoi d'ailleurs, y a aucune raison... Vous en voyez une les garçons ?"
Ce n'était certainement pas deux petites acrobaties qui étaient responsables de leur austracisme involontaire, ni même la couleur anormale de sa peau, d'autant qu'il y avait quand même pire à l'institut en la personne de Diego.
"Mais tu sais ce qu'on dit, l'acceptation c'est le premier pas vers la guérison ! Enfin, sauf qu'être mutant on en guérit jamais, foi de canard, j'ai déjà essayé..." expliqua-t-elle en haussant les épaules. Elle se demandait d'ailleurs si cette maxime ne pourrait pas sauver la vie du père de Kalalli. Peut-être que s'il acceptait d'être mourrant, il se rétablirait naturellement ! Mais à la mine grave de l'Inuit, l'heure n'était pas à la médecine alternative, bien que les compétences d'Ivy dans ce domaine soient relativement légitimes.
Elle n'était pas sûre de localiser la provenance de l'adolescent. Il venait du nord, il était peut-être Pikogan comme Nan, mais il ressemblait un peu plus au nord, style la Corée du nord...
"Voilà pourquoi c'est bien d'être orphelin..." marmonna-t-elle à l'intention seule d'Angel. Au moins, elle n'avait plus à s'inquiéter de la santé de sa famille. Kalalli avait le moral dans les chaussettes à cause de son père.
"Bon ! J'crois qu'il faut que quelqu'un prenne les choses en main ! En je vous le dis tout de suite, ce sera pas moi ! Angel a raison, pour les questions de vie ou de mort, on a personne j'crois, à part Georgia, mais j'pense pas qu'elle puisse quelque chose pour ton paternel... Le mieux, c'est que vous alliez tous les deux voir Cassandre. Je l'ai pas vue aujourd'hui, je sais pas trop où c'est qu'elle est... Mais vous avez de la chance, Sven est dans son équipe, lui il doit savoir !" expliqua la rouquine.
- InvitéInvité
Re: Début d'après midi, du monde au portillon
Dim 9 Mar 2008 - 22:28
Les actions et les phrases s’enchainaient sans qu’Ephram ne puisse placer un mot. Enfin façon de parler. Parfois être muet, n’avait pas que des bons côtés il en était conscient et y travaillait chaque jour. Sauf là, les mauvais côtés revenaient un peu trop à son goût. Lui d’ordinaire si dégourdi et extraverti, pas au point des trois personnes qu’il avait près de lui, mais il aimait faire le clown et rigoler. Là tout au plus, il devait passer pour un jeune homme coincé. D’ailleurs, Sven le présenta comme étant un français, ce qu’il n’était pas d’ailleurs. Il aurait pu parler anglais aussi bien qu’eux, mais atteint de mutisme rien ne sortirait de sa bouche. Mais il avait vécu dans la langue anglaise, c’était bien sa langue maternelle. Il ne connaissait pas beaucoup les français, mais la remarque de Sven paraissait un peu ironique à leur égard. Le jeune homme fronça quelque peu les sourcils, puisqu’il embraya en leur demandant s’ils voulaient autres choses. Il le trouva bien peu commode sur ce coup-là, mais ne tirait pas de jugement hâtif, il ne les connaissait pas.
La personne qui était arrivée juste après lui, se mit à faire une tirade et à la fin on aurait dit qu’il allait pleurer. Son histoire troubla un peu Ephram, qui n’aimait pas entendre ce genre de chose, sur des personnes dans le besoin. Il écouta Ivy intervenir et se dit que cette jeune fille était pétillante et pleine de vitalité, tout comme Sven d’ailleurs. Le jeune homme ne savait pas quelle attitude adopter, seulement flottait sur son visage un air mi-figue mi-raisin comme celui qui réfléchir et analyse la situation. Et c’était à peu près ce qu’il faisait, sauf que le froid semblait atténuer ses facultés d’analyse.
Ivy vint quelque peu éclairer la situation, en leur disant que Sven saurait probablement où se trouvait Cassandre. Il ne comprit pas tous les enjeux qu’il y avait pour Kalalli, mais s’il était dans cet état, il semblait important qu’il rencontre quelqu’un de l’administration pour discuter de son histoire. Lui, il voulait rencontrer la fameuse psychologue pour savoir un peu comment allait se passer ses études ici.
« Je suis pas français, juste australien. Et désolé de te déranger je trouverai bien où est Mlle Deneos. » écrivit-il en tendant un autre papier à Sven, au risque de se faire traiter à nouveau de français. Bien sur comme il ne pouvait pas parler, le ton de sa voix ne pouvait pas être interpréter, mais il posa sur son visage un air d’excuse sincère, et enfin, un léger sourire. Puis, il écrivit à Ivy et l’autre jeune homme.
« Merci, content de vous rencontrer tous. » Il ajusta son blouson.
La personne qui était arrivée juste après lui, se mit à faire une tirade et à la fin on aurait dit qu’il allait pleurer. Son histoire troubla un peu Ephram, qui n’aimait pas entendre ce genre de chose, sur des personnes dans le besoin. Il écouta Ivy intervenir et se dit que cette jeune fille était pétillante et pleine de vitalité, tout comme Sven d’ailleurs. Le jeune homme ne savait pas quelle attitude adopter, seulement flottait sur son visage un air mi-figue mi-raisin comme celui qui réfléchir et analyse la situation. Et c’était à peu près ce qu’il faisait, sauf que le froid semblait atténuer ses facultés d’analyse.
Ivy vint quelque peu éclairer la situation, en leur disant que Sven saurait probablement où se trouvait Cassandre. Il ne comprit pas tous les enjeux qu’il y avait pour Kalalli, mais s’il était dans cet état, il semblait important qu’il rencontre quelqu’un de l’administration pour discuter de son histoire. Lui, il voulait rencontrer la fameuse psychologue pour savoir un peu comment allait se passer ses études ici.
« Je suis pas français, juste australien. Et désolé de te déranger je trouverai bien où est Mlle Deneos. » écrivit-il en tendant un autre papier à Sven, au risque de se faire traiter à nouveau de français. Bien sur comme il ne pouvait pas parler, le ton de sa voix ne pouvait pas être interpréter, mais il posa sur son visage un air d’excuse sincère, et enfin, un léger sourire. Puis, il écrivit à Ivy et l’autre jeune homme.
« Merci, content de vous rencontrer tous. » Il ajusta son blouson.
- InvitéInvité
Re: Début d'après midi, du monde au portillon
Dim 9 Mar 2008 - 22:54
Sven répondit à Ivy et Kallali.
"Bah si, on a Hwoarrang là... Hwang. Il est guérisseur lui, non ? Sinon, ouais, y'a Georgia, mais elle risque de rouler une pelle à ton père... Est-ce là un risque que tu souhaites lui faire courir ?"
Il le regarda en haussant un seul sourcil, d'un air interrogateur. Visiblement, il n'avait pas retenu la tirade larmoyante, mais quelque chose avait attiré son attention.
"Ah, t'es inuit. J'ai la personne qu'il te faut. Nan. Il saura sans doute quoi faire."
Mais déjà, le téléscripteur lui tendait un autre message. Sven s'en empara, et le lut en faisant rouler ses yeux.
"Ah, Australien. Étrange. Mais qu'est-ce que tu lui veux à Mlle Deneos ? La recette de sa moussaka ? Mais venez, je vais vous emmener les voir. On va commencer par son bureau."
Son ton était interrogateur, mais teinté d'aucune méchanceté ni ironie. Simplement, Sven se posait des questions qu'il était le seul à percevoir quand on le mettait face à une situation. Enfin, avant de partir, il confia toute sa paperasse à Ivy, qu'il traînait sur un nuage derrière lui.
"Tiens Ivy, je voulais te voir concernant ce projet pour lequel tu vas avoir un rôle central. Je te laisse potasser ce dossier, le temps que je m'occupe de ces nouveaux arrivants."
Il fit alors signe à Ephram et Kallali d'entrer
Bureau de Cassandre
"Bah si, on a Hwoarrang là... Hwang. Il est guérisseur lui, non ? Sinon, ouais, y'a Georgia, mais elle risque de rouler une pelle à ton père... Est-ce là un risque que tu souhaites lui faire courir ?"
Il le regarda en haussant un seul sourcil, d'un air interrogateur. Visiblement, il n'avait pas retenu la tirade larmoyante, mais quelque chose avait attiré son attention.
"Ah, t'es inuit. J'ai la personne qu'il te faut. Nan. Il saura sans doute quoi faire."
Mais déjà, le téléscripteur lui tendait un autre message. Sven s'en empara, et le lut en faisant rouler ses yeux.
"Ah, Australien. Étrange. Mais qu'est-ce que tu lui veux à Mlle Deneos ? La recette de sa moussaka ? Mais venez, je vais vous emmener les voir. On va commencer par son bureau."
Son ton était interrogateur, mais teinté d'aucune méchanceté ni ironie. Simplement, Sven se posait des questions qu'il était le seul à percevoir quand on le mettait face à une situation. Enfin, avant de partir, il confia toute sa paperasse à Ivy, qu'il traînait sur un nuage derrière lui.
"Tiens Ivy, je voulais te voir concernant ce projet pour lequel tu vas avoir un rôle central. Je te laisse potasser ce dossier, le temps que je m'occupe de ces nouveaux arrivants."
Il fit alors signe à Ephram et Kallali d'entrer
Bureau de Cassandre- InvitéInvité
Re: Début d'après midi, du monde au portillon
Dim 9 Mar 2008 - 23:09
Sven prit le controle de la situation: réconforter à sa façon l'Inuit larmoyant et faire le guide pour l'Australien muet.
Ils se retrouvaient donc à nouveau seuls tandis que le jeune homme avait confié quelques papiers à Ivy.
"Une nouvelle invention après le Sven ascensionnel selon toi? "demanda t'il interessé.
D'un geste nonchalent, il sortit l'appareil de sa sacoche. Il ne pouvait s'empecher de le toucher quand il l'avait dans les mains. La photographie le démangeait.
"Tu sais quoi? J'ai poser mon cv pour participer au journal. En tant que photographe ou journaliste. J'espère que ça va se créer. Il est important qu'on nous entende."
Il releva son appareil et, par des mouvements habiles,, commença à régler l'objectif sur la personne d'Ivy.
"Une p'tite photo souvenir pour quand tu seras loin et que je n'aurais personne pour me faire passer par la fenêtre!"
Il leva le doigt au dessus du déclencheur mais attendit que la jeune fille lui donne son accord.
Ils se retrouvaient donc à nouveau seuls tandis que le jeune homme avait confié quelques papiers à Ivy.
"Une nouvelle invention après le Sven ascensionnel selon toi? "demanda t'il interessé.
D'un geste nonchalent, il sortit l'appareil de sa sacoche. Il ne pouvait s'empecher de le toucher quand il l'avait dans les mains. La photographie le démangeait.
"Tu sais quoi? J'ai poser mon cv pour participer au journal. En tant que photographe ou journaliste. J'espère que ça va se créer. Il est important qu'on nous entende."
Il releva son appareil et, par des mouvements habiles,, commença à régler l'objectif sur la personne d'Ivy.
"Une p'tite photo souvenir pour quand tu seras loin et que je n'aurais personne pour me faire passer par la fenêtre!"
Il leva le doigt au dessus du déclencheur mais attendit que la jeune fille lui donne son accord.
- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Début d'après midi, du monde au portillon
Lun 10 Mar 2008 - 1:12
D’abord, Ivy, informa l’Inuit :
"Mon pauvre Kalalli... Tu penses bien que Cerebra t'aurais pas laissé entrer si t'étais pas un mutant ! On a très peu de visiteurs humains ici, je me demande pourquoi d'ailleurs, y a aucune raison... Vous en voyez une les garçons ? Mais tu sais ce qu'on dit, l'acceptation c'est le premier pas vers la guérison ! Enfin, sauf qu'être mutant on en guérit jamais, foi de canard, j'ai déjà essayé...
(Un… Mutant ? Je suis un mutant ? Non… Impossible, ca doit être une erreur… Je ne sais rien faire, et de toute façon, je n’ai pas le temps de m’y attarder. Mon père peut partir d’un instant à l’autre. Un mutant…)
Après un instant de réflexion, l’étrange mutante à la peau verte et aux cheveux roux rajouta :
"Bon ! J'crois qu'il faut que quelqu'un prenne les choses en main ! En je vous le dis tout de suite, ce sera pas moi ! Angel a raison, pour les questions de vie ou de mort, on a personne j'crois, à part Georgia, mais j'pense pas qu'elle puisse quelque chose pour ton paternel... Le mieux, c'est que vous alliez tous les deux voir Cassandre. Je l'ai pas vue aujourd'hui, je sais pas trop où c'est qu'elle est... Mais vous avez de la chance, Sven est dans son équipe, lui il doit savoir !"
Sven confirma alors les dires :
« Bah si, on a Hwoarrang là... Hwang. Il est guérisseur lui, non ? Sinon, ouais, y'a Georgia, mais elle risque de rouler une pelle à ton père... Est-ce là un risque que tu souhaites lui faire courir ?"
Décidément, ce Sven n’avait pas la langue dans sa poche. Autant parfois c’était amusant, autant quand ca touchait des sujets auxquels il tenait, ca le faisait beaucoup moins rire…
Le muet donna un papier au nuageux. Ce dernier réagit aussitôt.
"Ah, Australien. Étrange. Mais qu'est-ce que tu lui veux à Mlle Deneos ? La recette de sa moussaka ? Mais venez, je vais vous emmener les voir. On va commencer par son bureau."
Il partit devant en leur faisant signe de les suivre. Kala salua d’un signe de tête Tarzan et Ivy, puis emboita le pas.
Bureau de Cassandre
"Mon pauvre Kalalli... Tu penses bien que Cerebra t'aurais pas laissé entrer si t'étais pas un mutant ! On a très peu de visiteurs humains ici, je me demande pourquoi d'ailleurs, y a aucune raison... Vous en voyez une les garçons ? Mais tu sais ce qu'on dit, l'acceptation c'est le premier pas vers la guérison ! Enfin, sauf qu'être mutant on en guérit jamais, foi de canard, j'ai déjà essayé...
(Un… Mutant ? Je suis un mutant ? Non… Impossible, ca doit être une erreur… Je ne sais rien faire, et de toute façon, je n’ai pas le temps de m’y attarder. Mon père peut partir d’un instant à l’autre. Un mutant…)
Après un instant de réflexion, l’étrange mutante à la peau verte et aux cheveux roux rajouta :
"Bon ! J'crois qu'il faut que quelqu'un prenne les choses en main ! En je vous le dis tout de suite, ce sera pas moi ! Angel a raison, pour les questions de vie ou de mort, on a personne j'crois, à part Georgia, mais j'pense pas qu'elle puisse quelque chose pour ton paternel... Le mieux, c'est que vous alliez tous les deux voir Cassandre. Je l'ai pas vue aujourd'hui, je sais pas trop où c'est qu'elle est... Mais vous avez de la chance, Sven est dans son équipe, lui il doit savoir !"
Sven confirma alors les dires :
« Bah si, on a Hwoarrang là... Hwang. Il est guérisseur lui, non ? Sinon, ouais, y'a Georgia, mais elle risque de rouler une pelle à ton père... Est-ce là un risque que tu souhaites lui faire courir ?"
Décidément, ce Sven n’avait pas la langue dans sa poche. Autant parfois c’était amusant, autant quand ca touchait des sujets auxquels il tenait, ca le faisait beaucoup moins rire…
Le muet donna un papier au nuageux. Ce dernier réagit aussitôt.
"Ah, Australien. Étrange. Mais qu'est-ce que tu lui veux à Mlle Deneos ? La recette de sa moussaka ? Mais venez, je vais vous emmener les voir. On va commencer par son bureau."
Il partit devant en leur faisant signe de les suivre. Kala salua d’un signe de tête Tarzan et Ivy, puis emboita le pas.
Bureau de Cassandre
Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
Nom de code : Miracle Lass
Date d'inscription : 22/08/2007
Re: Début d'après midi, du monde au portillon
Lun 10 Mar 2008 - 2:32
Salle de classe
La New Yorkaise abandonnant la salle de classe, se mit à faire des pas dans la neige... Sa corvée l'attendait et elle n'était pas réellement enchantée à l'idée de ça !
Fermant son blouson, elle se mit à observer l'étendue du chantier qui l'attendait... Et c'est avec une grande surprise et une grande satisfaction qu'elle vit sa rouquine d'amour !
Oubliant la tâche qu'on lui avait assignée, elle se rua à grandes enjambées sur la tornade irlandaise...
Ce n'est qu'au dernier instant qu'elle remarqua la présence de Texas Boy...
"Hello ! Mon Ivy d'amour ! Je suis de retour ! Pour ma corvée !"
Georgia était essoufflée et s'époumonait encore plus pour montrer sa grande joie de voire la petite rouquine.
"Je t'ai pas trop manquée ma belle ?"
Puis à l'attention de Texas Boy, histoire d'enfoncer le clou...
"Ca te dirait pas Angel de nous prendre en photo toutes les deux, comme deux amoureuses ?"
La New Yorkaise abandonnant la salle de classe, se mit à faire des pas dans la neige... Sa corvée l'attendait et elle n'était pas réellement enchantée à l'idée de ça !
Fermant son blouson, elle se mit à observer l'étendue du chantier qui l'attendait... Et c'est avec une grande surprise et une grande satisfaction qu'elle vit sa rouquine d'amour !
Oubliant la tâche qu'on lui avait assignée, elle se rua à grandes enjambées sur la tornade irlandaise...
Ce n'est qu'au dernier instant qu'elle remarqua la présence de Texas Boy...
"Hello ! Mon Ivy d'amour ! Je suis de retour ! Pour ma corvée !"
Georgia était essoufflée et s'époumonait encore plus pour montrer sa grande joie de voire la petite rouquine.
"Je t'ai pas trop manquée ma belle ?"
Puis à l'attention de Texas Boy, histoire d'enfoncer le clou...
"Ca te dirait pas Angel de nous prendre en photo toutes les deux, comme deux amoureuses ?"
- InvitéInvité
Re: Début d'après midi, du monde au portillon
Lun 10 Mar 2008 - 15:31
"Alala, qu'est-ce qu'on ferait pas sans toi à l'institut, Sven !" lança Ivy à son comparse alors que ce dernier, dans son infinie bonté, prenait les deux oiseaux tombés du nid sous son auguste aile.
La jeune fille eut un hochement de tête encourageant pour les deux garçons, qui ne semblaient pas trop savoir où se mettre. Qu'importe, ils trouveraient bien vite leur place !
"Il est sympa quand même, hein ?" ajouta-t-elle pour Angel avec un regard affectueux pour la silhouette de son complice et associé de toujours. Ils étaient bien peu à l'institut à véritablement saisir que Sven était un élément précieux de l'école.
La jeune fille contempla les feuilles volantes que Sven lui avait confiée, et posa son derrière sur un monticule de neige, probablement un restant de la bataille de la veille, comme elle l'aurait fait sur une meule de foin.
Elle souleva le premier feuillet. Elle ne comprenait pas le Norvégien... En revanche, elle comprenait le Sven. C'était là qu'on reconnaissait les bienfaits d'une amitié de longue date. Comme toujours il avait agrémenté son topo de schémas explicatifs.
"Ca m'en a tout l'air... Oh la la, et j'peux te dire que ça va encore plus nous rendre célèbres un jour !" répondit-elle à Angel. Sans révéler quoi que ce soit, on pouvait néanmoins noter que son excitation n'était pas feinte.
"C'est chouette ! J'ai vu un truc là-dessus sur le panneau d'affichage là... T'as déjà de l'expérience à c'que j'ai compris, je suis sûre que les petits bleus de l'institut auront b'soin de toi ! Et puis, tu pourras faire de la pub pour nos inventions, j'pense qu'on le mérite, après tout !" répondit la rouquine. Malgré le taux d'accident du Sven Ascentionnel avoisinnant le zéro, les élèves restaient méfiants. Elle en voulait pour preuve que Diego et même Face de Tortue n'étaient pas dehors en train d'attendre le tour qui leur avait été promis. Alors qu'un journal... La Sentinelle, tout le monde gobait ce qu'ils disaient ! Si l'institut avait son anti-Sentinelle, tout le monde à l'institut y croirait aussi. Résultat logique, ils auraient enfin des gens à mettre en orbite volontairement.
Ivy replongea dans les papiers en marmonnant des paroles incompréhensibles. C'était rare de la voir ainsi concentrée plus de deux secondes d'affilées.
"Hin hin." répondit-elle pensivement à Angel pour la photo, sans détourner les yeux de ce qui s'annonçait déjà comme les 12 travaux de Sven et Ivy. C'était ambitieux, et c'est pour ça que ça serait un carton.
Ivy releva vivement le nez du cahier des charges comme un écureuil aux aguets, en entendant crier son nom dans le jardin. Ca aussi ça n'arrivait pas très souvent... Qu'on la cherche. Encore moins qu'on l'appelle à grands cris ! Ca faisait plaisir.
"Coucou, George !" lança-t-elle en faisant un grand coucou de la main qui tenait les feuilles.
"On est là !" ajouta-t-elle. Avec toute cette neige, ce n'était peut-être pas évident, cependant le cratère qu'Angel et Ivy y avaient fait à l'atterrissage permettait de ne pas se perdre bêtement dans le jardin. De plus, elle était encore couverte de neige, qui refusait de fondre sur sa peau froide.
"Oh si, complètement ! Enfin t'as surtout manqué à la Lianevy Sensationnelle : mélange les lettres d'ascentionnel et tu comprendras l'affaire. Je savais pas comment on disait le contraire d'ascention, alors au lieu de dire descention, j'ai trouvé que c'était pas mal un coup de shaker dans les lettres." expliqua la jeune fille, faisant référence au baptème de l'air d'Angel, qui était toujours visible sur le postérieur du Texan.
"Angel a fait le grand saut, mais je suis pas satisfaite, il faudra recommencer !" indiqua-t-elle en pointant la fenêtre de la chambre d'Angel, encore grande ouverte.
"Dis donc, qui t'as payé pour avoir le jardin en corvée ? Parce que moi j'ai un truc complètement bidon à faire au salon, comme si les miettes de la fête pouvaient pas se ranger toutes seules, tu imagines ?! Ca sert à rien de crécher dans un institut mutant au final ! Mais Angel m'a dit que t'avais été un ange et tout, que tu lui avais proposé de faire sa corvée, moi je dis banco, la prochaine fois, je t'échange le jardin, hein !"
La jeune fille pleine de neige se leva et donna une acollade signée Mr Freeze à Georgia.
"Ouais, prends-nous en photo, Angel ! Quand je serai riche et célèbre, vous pourrez vous faire de l'argent sur mon dos avec ça, vous deux ! Ivy redistribue toujours les richesses !"
La jeune fille eut un hochement de tête encourageant pour les deux garçons, qui ne semblaient pas trop savoir où se mettre. Qu'importe, ils trouveraient bien vite leur place !
"Il est sympa quand même, hein ?" ajouta-t-elle pour Angel avec un regard affectueux pour la silhouette de son complice et associé de toujours. Ils étaient bien peu à l'institut à véritablement saisir que Sven était un élément précieux de l'école.
La jeune fille contempla les feuilles volantes que Sven lui avait confiée, et posa son derrière sur un monticule de neige, probablement un restant de la bataille de la veille, comme elle l'aurait fait sur une meule de foin.
Elle souleva le premier feuillet. Elle ne comprenait pas le Norvégien... En revanche, elle comprenait le Sven. C'était là qu'on reconnaissait les bienfaits d'une amitié de longue date. Comme toujours il avait agrémenté son topo de schémas explicatifs.
"Ca m'en a tout l'air... Oh la la, et j'peux te dire que ça va encore plus nous rendre célèbres un jour !" répondit-elle à Angel. Sans révéler quoi que ce soit, on pouvait néanmoins noter que son excitation n'était pas feinte.
"C'est chouette ! J'ai vu un truc là-dessus sur le panneau d'affichage là... T'as déjà de l'expérience à c'que j'ai compris, je suis sûre que les petits bleus de l'institut auront b'soin de toi ! Et puis, tu pourras faire de la pub pour nos inventions, j'pense qu'on le mérite, après tout !" répondit la rouquine. Malgré le taux d'accident du Sven Ascentionnel avoisinnant le zéro, les élèves restaient méfiants. Elle en voulait pour preuve que Diego et même Face de Tortue n'étaient pas dehors en train d'attendre le tour qui leur avait été promis. Alors qu'un journal... La Sentinelle, tout le monde gobait ce qu'ils disaient ! Si l'institut avait son anti-Sentinelle, tout le monde à l'institut y croirait aussi. Résultat logique, ils auraient enfin des gens à mettre en orbite volontairement.
Ivy replongea dans les papiers en marmonnant des paroles incompréhensibles. C'était rare de la voir ainsi concentrée plus de deux secondes d'affilées.
"Hin hin." répondit-elle pensivement à Angel pour la photo, sans détourner les yeux de ce qui s'annonçait déjà comme les 12 travaux de Sven et Ivy. C'était ambitieux, et c'est pour ça que ça serait un carton.
Ivy releva vivement le nez du cahier des charges comme un écureuil aux aguets, en entendant crier son nom dans le jardin. Ca aussi ça n'arrivait pas très souvent... Qu'on la cherche. Encore moins qu'on l'appelle à grands cris ! Ca faisait plaisir.
"Coucou, George !" lança-t-elle en faisant un grand coucou de la main qui tenait les feuilles.
"On est là !" ajouta-t-elle. Avec toute cette neige, ce n'était peut-être pas évident, cependant le cratère qu'Angel et Ivy y avaient fait à l'atterrissage permettait de ne pas se perdre bêtement dans le jardin. De plus, elle était encore couverte de neige, qui refusait de fondre sur sa peau froide.
"Oh si, complètement ! Enfin t'as surtout manqué à la Lianevy Sensationnelle : mélange les lettres d'ascentionnel et tu comprendras l'affaire. Je savais pas comment on disait le contraire d'ascention, alors au lieu de dire descention, j'ai trouvé que c'était pas mal un coup de shaker dans les lettres." expliqua la jeune fille, faisant référence au baptème de l'air d'Angel, qui était toujours visible sur le postérieur du Texan.
"Angel a fait le grand saut, mais je suis pas satisfaite, il faudra recommencer !" indiqua-t-elle en pointant la fenêtre de la chambre d'Angel, encore grande ouverte.
"Dis donc, qui t'as payé pour avoir le jardin en corvée ? Parce que moi j'ai un truc complètement bidon à faire au salon, comme si les miettes de la fête pouvaient pas se ranger toutes seules, tu imagines ?! Ca sert à rien de crécher dans un institut mutant au final ! Mais Angel m'a dit que t'avais été un ange et tout, que tu lui avais proposé de faire sa corvée, moi je dis banco, la prochaine fois, je t'échange le jardin, hein !"
La jeune fille pleine de neige se leva et donna une acollade signée Mr Freeze à Georgia.
"Ouais, prends-nous en photo, Angel ! Quand je serai riche et célèbre, vous pourrez vous faire de l'argent sur mon dos avec ça, vous deux ! Ivy redistribue toujours les richesses !"
- InvitéInvité
Re: Début d'après midi, du monde au portillon
Lun 10 Mar 2008 - 16:38
Ivy et Angel se retrouvèrent donc à nouveau seuls. Les commentaires que la jeune fille fit cependant à propos de Sven eveillèrent la jalousie du jeune homme. Faisait-elle de tels propos à son égard?
"Ouai...ça va, il est sympa!" répondit-il néanmoins avec un peu de mauvaise foi.
Oui, Sven était sympa, surtout si on souhaitait s'attirer des ennuis. D'ailleurs, s'était-il excuser aurpès d'Angel quand celui-ci avait pris une gifle à sa place? Sur le coup, le texan ne s'en souvenait absolument pas.
Les papiers qu'il avait laissé à Ivy la mirent dans un état de surexcitation. Visiblement, les deux compères avaient mis au point un nouveau tour.
"Ce sera aussi dangereux que de jouer les Superman par la fenêtre?" demanda Angel, en s'inquietant un peu pour la santé des pensionnaires de l'Institut.
Cependant ses paroles d'encouragement quant à sa postulation lui firent un grand plaisir. Il lui répondit par un large sourire.
"Bien sur qu'on vous fera de la pub! On pourra peut-être même faire un concours avec comme prix spécial un tour de Sven ascensionnel parmi les lecteurs?"
Angel s'y voyait déjà. Puisque la jeune fille avait accepté, Angel commença à choisir son angle pour prendre la photo adéquate. Il voulait saisir le petit air concentré de la jeune fille tout en conservant l'néergie qui se dégageait d'elle. Il opta donc pour une gros plan sur son visage. Il prit la photo. Soudain, une voix stridente secoua le jardin endormi. Une blonde échevelée apparut. Georgia la maléfique!Toujours prête à se fourrer dans ses pattes lorsqu'il le voulait le moins.
Il l'acceuilla avec un sourire un peu forcé.
Ivy remit de suite sur le tapis son gros petit mensonge qu'il avait proféré un peu plus tôt.
Il prit donc vite la parole esperant que Georgia serait d'humeur à lui faire plaisir et à rentrer dans son jeu.
"Euh oui, Georgia, je lui disais comme tu t'étais gentiment proposer pour m'aider, que tu étais vraiment une fille extra et qu'on ne sait pas ce que l'Institut deviendrait sans toi!"
Un peu de paumade pour qu'elle morde à l'hameçon. Il accepta donc sans maugréer de les prendre en photo.
"Pour sur les filles! Les deux plus belles demoiselles de la planète sur une même photo, je suis le plus heureux des photographes!"
Joignant le geste à la parole, il leva son appareil pour les prendre en photo.
"Ouai...ça va, il est sympa!" répondit-il néanmoins avec un peu de mauvaise foi.
Oui, Sven était sympa, surtout si on souhaitait s'attirer des ennuis. D'ailleurs, s'était-il excuser aurpès d'Angel quand celui-ci avait pris une gifle à sa place? Sur le coup, le texan ne s'en souvenait absolument pas.
Les papiers qu'il avait laissé à Ivy la mirent dans un état de surexcitation. Visiblement, les deux compères avaient mis au point un nouveau tour.
"Ce sera aussi dangereux que de jouer les Superman par la fenêtre?" demanda Angel, en s'inquietant un peu pour la santé des pensionnaires de l'Institut.
Cependant ses paroles d'encouragement quant à sa postulation lui firent un grand plaisir. Il lui répondit par un large sourire.
"Bien sur qu'on vous fera de la pub! On pourra peut-être même faire un concours avec comme prix spécial un tour de Sven ascensionnel parmi les lecteurs?"
Angel s'y voyait déjà. Puisque la jeune fille avait accepté, Angel commença à choisir son angle pour prendre la photo adéquate. Il voulait saisir le petit air concentré de la jeune fille tout en conservant l'néergie qui se dégageait d'elle. Il opta donc pour une gros plan sur son visage. Il prit la photo. Soudain, une voix stridente secoua le jardin endormi. Une blonde échevelée apparut. Georgia la maléfique!Toujours prête à se fourrer dans ses pattes lorsqu'il le voulait le moins.
Il l'acceuilla avec un sourire un peu forcé.
Ivy remit de suite sur le tapis son gros petit mensonge qu'il avait proféré un peu plus tôt.
Il prit donc vite la parole esperant que Georgia serait d'humeur à lui faire plaisir et à rentrer dans son jeu.
"Euh oui, Georgia, je lui disais comme tu t'étais gentiment proposer pour m'aider, que tu étais vraiment une fille extra et qu'on ne sait pas ce que l'Institut deviendrait sans toi!"
Un peu de paumade pour qu'elle morde à l'hameçon. Il accepta donc sans maugréer de les prendre en photo.
"Pour sur les filles! Les deux plus belles demoiselles de la planète sur une même photo, je suis le plus heureux des photographes!"
Joignant le geste à la parole, il leva son appareil pour les prendre en photo.
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