Collation

[ Hall]

Parvenu enfin à la cuisine, Gabriel se drigea directement vers le frigo. Habituellement gêné de se servir ainsi, sans y avoir été invité, il hésita un insant pour, au final, ouvrir la porte et se servir. Il avait là un assez large éventail pour ne pas savoir quoi choisir. Il se décida finalement pour une boisson fraîche et une tranche de viande qu'il prit en main.
Refermant la porte, il avisa une morceau de pain resté sur la paillasse. Il le prit, l'ouvrit et y glissa le morceau de viande.
Il s'avança ensuite vers la fenêtre et dégusta son sandwich devant le paysage

Adam entra à son tour dans la cuisine, après avoir raccompagné Vayne et être convenu du menu pour le lendemain. Et en parlant de menu, il se rendit à son tour à la cuisine, où il eut la surprise de retrouver Gabriel, tourné vers la fenêtre. Le soir venu, il semblait que la pluie se calmait. Ou alors, c'était une illusion...

Il dit alors d'une voix discrète, simplement pour informer Gabriel de sa présence :

"Bonsoir... Olivier n'est toujours pas venu on dirait... "

Interrompu dans sa contemplation, Gabriel tourna le visage pour voir Adam entrer dans la pièce. Il se retourna alors pour lui faire face.

- Non, en effetrépondit-il d'une même voix discrète et chaleureuse. J'espère seulement qu'il va bien.

Bien qu'impatient de rencontrer Olivier, il n'en était pas moins inquiet à son sujet. Les paroles d'Adam semblaient à ce sujet très énigmatiques.

Adam alla ouvrir les différents placards à la recherche de son bonheur : une boîte de célèbres céréales au riz soufflé au chocolat qu'il disposa dans un bol et auxquelles, bizarrement, il n'ajouta pas de lait.

"Excusez-moi, j'ai un peu faim, je n'ai pas mangé depuis 3 jours..."

Il mangea quelques cuillerées de céréales, puis répondit à Gabriel.

"Olivier a été très touché par les derniers évènements, et pour vous dire la vérité, nous venons de le libérer de 3 jours de captivité... Je pense qu'il viendra vous voir dès que possible."

Gabriel écoutait, sans broncher. Il comprenait à présent l'absence d'Olivier. En entendant le mot "captivité", Gabriel sentit son corps frémir. Lui qui avait luté pour la défense des animaux, il ne supportait plus de voir un être enfermé, qu'il soit animal ou humain. La détention était quelque chose d'horrible.
Il baissa la tête, les yeux perdu dans le vague.

- Je comprends, dit-il à voix basse, plus pour lui-même que comme réponse à Adam.

Cette soudaine information plongea Gabriel dans un état songeur. Il repensa au passé, aux circonstances qui les avaient faits se rencontrer, Olivier et lui. Cet homme si téméraire avait du souffrir en captivité.

Adam reposa sa cuiller, et pencha la tête sur le côté, jaugeant Gabriel :

"Vous avez l'air de vous connaître... Je suis moi-même un de ses anciens camarades... Ces derniers jours n'ont malheureusement pas été de tout repos pour lui. Je peux vous demander ce que vous lui voulez, si ce n'est pas indiscret ?"

Jugeant son interlocuteur, Gabriel resta silencieux. En ces lieux, il ne connaissait personne. Même s'il ne jugeait pas Adam dangereux, pouvait-il cependant lui parler franchement ? Prenant une gorgée de sa boisson, il prit ainsi le temps de mesure ses paroles

- .C'est sur son invitation que je suis ici. Je souhaiterai donc m'entretenir avec lui sur ma présence et son éventuelle utilité

Bureau de Cassandre

"Je souhaiterai quant à moi m'entretenir avec vous sur la présence de Kitty Willington à l'institut." déclara Cassandre d'une voix douce en faisant son entrée dans la pièce et saisissant la conversation à la volée. Fidèle à sa promesse, elle avait profité du temps qu'elle avait devant elle avant son entrevue avec Noémie pour régler le problème de la jeune mutante.
Elle fit quelques pas pour se rapprocher des deux mutants, et se plaça instinctivement auprès d'Adam pour faire face à Gabriel.

"Excuse-moi pour cette interruption, Adam." lui dit-elle avec un petit sourire amical.

"D'après ce qu'elle m'a expliqué à l'instant, son séjour à l'institut pourrait poser problème..." sous-entendit-elle.

Après l'enterrement, Frank avait erré un peu dans l'institut à la recherche de son véritable but. Il y en avait 7 pas loin qui pouvait témoignait de la nécessité de faire quelque chose pour les mutants...

Il arriva dans la cuisine avec la désagréable impression d'être un intrus. Entre le camp labrador, le retour d'Olivier et la rentrée, ils devaient avoir un tas de truc à raconter. Le nouveau devait d'ailleurs être un professeur. Voila qui promettait, pas une seule personne de plus de 30 ans dans l'enceinte...

*Mais de quand date le 'retour' des mutants...*

Les premiers de la nouvelle génération ? Ils avaient du avoir quelques surprises et un paquet d'ennui.
Mais leurs présence l'arrangeait, il avait une requête à formuler : "Excusez-moi, je pourrais emprunter une voiture ?"

C'était un peu brusque, mais au plus vite il aurait sa réponse, au plus vite il pourrait les laisser tranquille.

Cassandre reconnut la voix de Frank, le jeune homme qu'elle avait amené à l'infirmerie plus tôt dans la journée. Sa question trancha dans la conversation que les adultes venaient d'entamer, mais après tout rien de surprenant : ils étaient dans la cuisine...
La jeune femme se retourna vers le mutant, son regard rendu encore plus imperméable (si c'était encore possible), par les lunettes qu'elle portait. Elle se sentait plus à l'aise maintenant qu'elle avait remplacé la paire détruite durant les portes ouvertes. Elle avait toujours pensé qu'en plus de lui procurrer un sentiment de protection, ses lunettes soulageaient son entourage, qui n'avaient plus à contempler son regard vitreux.

"Une voiture ? Où veux-tu aller ?" demanda-t-elle d'une voix neutre, avant de tourner la tête vers Adam, une expression interrogatrice sur les traits.

Adam avait profité de l'irruption de Cassandre, qu'il salua d'un sourire, pour engouffrer quelques cuillerées de céréales supplémentaires. Il avait horreur de manger en public, cela donnait trop souvent lieu à des questions désagréables qui n'étaient jamais posées.

"Une voiture ? Malheureusement, la voiture que nous avions de disponible est restée... hum.. il faudra aller la rechercher, et ce n'est pas tout près... Où voulais-tu aller ?"

[ Chambres]

Jake descendit les marches de l'escalier et se dirigea vers la cuisine, il vit dans le couloir un homme qu'il n'avait encore jamais vu appuyé contre sur la battant de la porte du salon mais il continua son chemin en haussant les épaules : après tout il y avait des nouveaux quasiment toutes les demi-journées et ils arrivaient par paquets
Jake entra donc dans la cuisine en se demandant pourquoi il était là quand il vit deux de trois professeurs dans la cuisine qui étaient entrain de parler de voitures avec un élève et l'homme que Jake avait entre-aperçu dans le jardin

" 'Lut "

Il était un peu grognon de ne pas comprendre ce qui se passait avec son pouvoir et se demandait même si l'aventure au camp Labrador n'en n'était pas la cause : il faudrait qu'il en parle avec Cassandre, elle était la psy de l'Institut elle devrait savoir si cela avait un rapport
Mais pas question pour lui d'interrompre leur conversation et il alla se servir dans le frigo, prenant un canette d'une boisson aux extraits de cola avant de s'asseoir sur un siège en apparence les yeux dans le vague mais qui en fait attendait la fin de la conversation pour demander à Cassandre si il pouvait lui parler

Après avoir fait une introspection dans son bureau, Olivier sorti de son isolement, Cerebra l'yant informé de la présence de Cassandre et Adam dans la cuisine, il décida de les rejoindre. Il devait parler à Adam, même s'il était venu à so secours, rien ne présageait de son avenir vis-à-vis d l'institut. de la même manière, Cassandre n'était censé assurer qu'une interim de courte durée.

Quand il ft entré dans la cuisine, Olivier rencontra quelques élèes potentiel qu'il ne connaissait pas.

"Bonjour tout le monde." dit-il avec un geste de la main

Un adulte était également présent, Olivier n'eut aucun mal à le recoaitre puisque'il l'avait rencontré auparavant. Son pouvoir assez original avait interessé le futur directeur des l'institut pour mutant et il lui avait proposé de la rejoindre pour l'aider.

*Layne, auriezz-vous finalement accepté on invitation...*

"Bonjour professeur Layne" dit Olivier en tendant la main à l'intéréssé.

"Je suis content que vous ayiez changé d'avis pour venir enseigner, nous sommes bien loin de la savane mais cet institut n'en est pas moin interessant."

Jake entra dans la cuisine, saluant les adultes.

*enfin un qui va faire baisser la moyenne d'âge...*

Adam sursauta lorsque la voix familière d'Olivier le sortit de ses choco pops, et manqua de s'étouffer avec l'un de ceux-là.
Il releva le nez de son bol presque fini.

"Bonsoir Olivier."

*Professeur Layne ? Je comprends mieux ce qu'il disait alors...*

Olivier fit un petit signe de tete à Adam

"Je ne sais pas si vus avez eu le temps de faire connaissance alors je vous présente Adam Zachary et Cassadre Deneos, ils n'ont pas encore accepté mais ils seront respectivement direceur adjoint et psychologue de l'institut. D'ailleurs, ils ne sont même pas encore au courant."

Olivier dit sa dernière phrase en apparté à Gabriel tout en souriant à ses 2 anciens amis.

L'arrivée d'Olivier détourna momentanément Cassandre des deux conversation qu'elle avait sur le feu. Olivier le rescapé. Olivier pour qui elle s'était fait un sang d'encre. Depuis son retour, c'était la première fois que le trio se retrouvait dans la même pièce "pour le plaisir", l'essentiel de la journée ayant été occupée par les tâches, plus ou moins macabres qui leur incombaient. Le coeur de la jeune femme fit un bond dans sa poitrine, contrairement à son corps et son expression faciale, qui restèrent de marbre. Elle s'autorisa néanmoins l'ombre d'un sourire une fois la surprise passée.
Attendant les explications de Frank, elle se retourna vers Gabriel : s'ils perdaient le fil de la conversation à chaque nouvelle arrivée, Kitty n'était pas prête d'avoir gain de cause. Elle s'écarta donc d'Adam pour se rapprocher de son interlocuteur premier. Ce faisant, c'est d'une voix plus douce qu'elle reprit.

"Elle craint d'être prise en charge par les services sociaux. Elle voudrait que je persuade ses parents de ne pas briser leurs liens avec elle... Mais je pense qu'il faudra plus que de la bonne volonté pour leur faire entendre raison après ce qu'ils ont déjà fait... J'ai cru comprendre que son "parrain" l'avait emmenée avec lui jusqu'à l'institut. Je vois un autre service qu'il pourrait lui rendre..." détailla Cassandre avec une expression entendue.

Plus de voiture... Il allait devoir prendre les transports en commun, et l'idée lui plaisait moyennement.

"Je voudrais aller récupérer mes affaires sur le campus. Mais je n'aime pas l'idée de devoir trainer la-bas à attendre le bus retour..."

Tous ne comprendrait pas ce qu'il voulait dire, mais ce campus lui avait laissé de très mauvais souvenirs.
C'est le moment que choisit le directeur pour entrer, juste après Jake.

"Ils seront respectivement directeur adjoint et psychologue de l'institut. D'ailleurs, ils ne sont même pas encore au courant."

Intéressant, l'équipe se formait un peu à la dernière minute. Il avait de croire en une année riche en événements. Aucun d'eux n'avait une tête de professeur...
Il voulu observer la réaction de Cassandre, mais elle s'était déjà plongé dans une conversation avec son nouveau "collègue"

Quand Olivier fit son entrée dans la cuisine, Gabriel reconnut aussitôt l'homme qu'il avait rencontré il y a quelques années de cela. Les ans avaient d'ailleurs été cléments avec lui. Il n'avait que peu changer depuis leur mesaventure dans la savane.
Gabriel fut donc rassuré de voir son ami rétablit. Les paroles d'Adam avait fait germer des doutes qui s'estompèrent aussitôt qu'Olivier franchit le pas de la porte. Et quand ce dernier se permit de faire de l'humour, Gabriel fut totalement soulagé. Un humour simple et fin, tel qu'il se le rappelait. Olivier était quelqu'un de qualité en qui Gabriel avait confiance. Chose suffisement rare pour le signaler.

Mais la joie de le voir enfin ne fut rien en comparaison de l'impact que lui fit sa premier phrase. Habitué à ne rien laisser paraître, pour une fois, l'homme resta sans voix. Ainsi donc, voilà la raison de sa présence en ces lieux. Il se doutait qu'Olivier solliciterait son aide, mais de là à lui confier la responsabilité de gamins ...
Se ressaisissant aussitôt, Gabriel réfléchit rapidemment. Il devait bien y avoir quelque chose à dire, un commentaire, un échapatoire éventuellement ...

Alors qu'il cherchait quoi répondre, Cassandre, la psychologue de l'institut donc, se rapprocha de lui et reprit leur conversation initiale. Un instant déconecté, Gabriel reprit vite ses esprits et se concentra sur la jeune femme.

La situation lui revint aussitôt en mémoire et tout son attention fut focalisée sur les dires de Cassandre. Et d'après eux, la situation ne semblait pas en effet allait dans le meilleur des sens pour Kitty. Une fois que la jeune psychologue eut finis, Gabriel avait bien sûr saisit.
Il observa une minute de silence, regardant Cassandre.

- Je comprends, dit-il enfin de sa voix chaleureuse. Je vois où vous venez en venir et j'accepte bien volontiers.

Il savait pourquoi il acceptait et s'engagait là-dedans mais il ne se sentait pas pour autant de l'expliquer à qui que se soit. Après tout, Cassandre était psychologue. Elle trouverait bien une explication "scientifique" pour justifier l'attitude de l'homme envers la fillette .. même si ce comportement n'avait en fait rien de scientifiquement explicable

Aborbée par le problème de Kitty, l'information délivrée par Olivier ne fit pas réagir la jeune femme immédiatement.
Son visage s'éclaira d'un sourire fugitif à la réponse de Gabriel. Elle hocha simplement la tête en signe d'assentiment.
Etrangement, Gabriel et elle semblait avoir une certaine facilité à communiquer, une compréhension mutuelle et silencieuse. Le nouveau venu avait immédiatement saisi de quoi il retournait, sans que la jeune femme ait à pousser plus avant la conversation, tout comme lors de leur entrevue dans son bureau, chose qui l'arrangeait d'ailleurs : il commençait à y avoir beaucoup de monde pour parler ouvertement des problèmes de la fillette. Derrière la réserve de Gabriel, Cassandre voyait un véritable désir d'aider la petite mutante. En effet, d'autres auraient pu se contenter de l'emmener à l'institut, et de la laisser se débrouiller. Or Gabriel était prêt à s'investir à un degré plus personnel avec Kitty, ce qui impliquait bien des responsabilités.
La jeune femme eut un pincement au coeur. La démarche de Gabriel lui rappelait tellement celle qu'elle avait eu envers Jessica...

Cassandre se retourna enfin vers Olivier. C'était tout lui : simple, direct. Cassandre avait hésité à repartir comme elle était venue maintenant sa tâche achevée, mais l'engagement de Gabriel auprès de Kitty lui rappelait tous ceux qu'elle avait pris avec les différents élèves de l'institut, des élèves qui comptaient peut-être sur sa présence dans le futur, et pour lesquels elle était devenue une sorte de repère immuable dans ce monde hostile.
Pour toute réaction, la psychologue passa une main filiforme dans ses cheveux pour replacer une mèche folle derrière son oreille.
L'institut lui offrait la possibilité de conserver sa fonction première tout en aidant pour le même coup d'autres mutants comme elle. Qui aurait pu prendre sa place auprès d'Olivier et d'Adam ? Quel psy serait à même de comprendre leurs maux mieux qu'une mutante ? Cassandre se refusait à confier ces enfants à quelqu'un qui serait incapable de les comprendre, de les respecter, de les aimer.
Non, la boucle semblait se boucler. Olivier, Adam et elle réunis à l'institut, comme lorsqu'ils étaient encore étudiants. Les choses semblaient... à leur place.

"J'apprécierai toujours tes petites suprises, Olivier." dit-elle avec une pointe de taquinerie dans sa voix habituellement monocorde. Pour quelqu'un capable de prévoir l'avenir et les futurs possibles, l'élément inattendu restait une perle rare, un mets délectable à savourer. Mais ses paroles recelaient autre chose, un souvenir très lointain datant de leurs années de fac. Une surprise loupée d'un Olivier amouraché. Un bouquet de fleurs qui n'avait jamais trouvé acquéreur... S'en souvenait-il encore ? Comprendrait-il qu'elle avait fini par savoir ? Après tout, peut-être s'était-elle trompée sur ses intentions. Toujours encline à régler les problèmes des autres, les siens représentaient des obstacles insurmontables.

Elle se tourna enfin vers Frank. Ce dernier avait échappé de justesse à la rage de son campus si ses souvenirs étaient exacts.

"La situation ne s'est pas encore tassée, il est peut-être un peu tôt pour toi... Nous pourrions faire venir tes affaires en toute discrétion si tu le souhaites."

Elle marqua une pause.

"...Cela dit, je comprends que certaines ... affaires te poussent à retourner là-bas. Si c'est vraiment ce que tu souhaites, nous pouvons nous débrouiller autrement." dit-elle en pensant au prénom d'un certain Ennis, prénom qui semblait hanter le passé, mais aussi le futur de Frank. Le jeune homme devait faire son deuil pour pouvoir aller de l'avant, et c'était tout à fait légitime.

Adam s'était levé pour aller nettoyer son bol, sa dernière cuillerée encore dans la bouche quand Olivier lui annonça la nouvelle, brute de fonderie. L'art de mettre les pieds dans le plat.

Adam manqua de s'étouffer avec ses choco pops et de casser le bol par terre. Il avala prestement en essayant de garder sa contenance.

"Moi ?! Directeur adjoint... Mais qu'ai-je donc fait pour mériter de me taper la paperasse ?" se lamenta-t-il.

Au fond de lui, naturellement, son humeur était tout autre, mais il avait envie de faire un peu théâtral.

"Enfin bon, je porterai cette croix pour le salut de l'humanité."

"Il est loin ton campus???"

"Washington Square, ca fait quand même une jolie distance"

Frank ne comprit pas tout de suite ou menait la question... Et puis, comment ce type pouvait ignorer ou se trouvait l'université de New-York ?! A en jugé par son accent, il n'était pas américain...

"Nous pourrions faire venir tes affaires en toute discrétion si tu le souhaites."

Il y avait déjà pensé, demander à quelqu'un d'y aller à sa place... Mais il tenait à revoir la chambre. Et puis il ne connaissait presque personne parmi les étudiants, une paire de lunette de soleil et une attitude plutôt discrète devrait lui permettre de passer son encombre.

"Je préférerais y aller moi-même... Je serais prudent; je ne tiens pas à ce que ca se reproduise..."

C'est assez évident, mais il sentait qu'il devait le rappeler. Il devait bien être capable de jouer profil-bas pendant une heure. Et avec un peu de chance, les élèves seraient presque tous en cours.