Chambre d'Amarenna et Jolène

Du salon

*Gauche...droite...l'escalier, en haut, à gau...non, à droite, puis deux fois gauche, droite, en face, on passe la porte, on ne tourne pas, à la seconde seulement, on prend à gauche. Et ensuite c'est la...la...la beaucoutième à droite.*

Quand Camille se retrouva plantée devant la porte de sa propre chambre, elle eut un sourire triomphant. Après si peu de temps, être déjà capable de retrouver son chemin, totalement inespéré. Ce devait être de la motivation, parce que sa Fac, après trois mois, ben...elle était encore incapable de trouver seule les toilettes. Enfin, trois mois...

Elle allait frapper quand elle se souvint que, tout de même, c'était SON lieu de résidence. Encore quelques problèmes d'assurance qui subsistaient, mais ça ne durerait sûrement pas longtemps. Elle ouvrit.

Elle fut quelque peu surprise de revoir River - mais la scène lui était familière - et son esprit pointu lui permit de rapidement piger que sa blonde et jolie camarade devait être Gabrielle. Et autour d'elles, il y avait de quoi transformer en mannequins la moitié de l'Institut. La moitié féminine.

Camille regarda ce qu'elle pouvait voir, quelques robes, quelques jupes. Puis elle regarda son pantalon large, son pull noir...et se demanda pourquoi le monde était si injuste. Elle n'aurait jamais les jambes assez longues pour porter autre chose que des simili-pattes d'éléphant, alors que Gabrielle était pratiquement l'exemple-type de la fille qui aura l'air élégante même habillée avec un sac en jute.

Elle soupira, puis se ressaisit.

Coucou River ! Et je suppose que tu es Gabrielle ? Je suis Camille.

Elle sourit. Tant pis, après tout, le monde était foutu comme ça. Et puis ce qui est petit et mignon.

Elle s'en voulait juste d'interrompre au milieu de ce qui semblait être une séance d'essayage.

Lorsque Gabrielle proposa à Riv' d'essayer ses affaires, elle pensait que celà était dans la logique des choses, mais la réaction émerveillée de Riv lui signala que celà revetait de l'importance pour la jeune fille.

"Bien sur, choisis ce que tu veux, il n'y a pas de problèmes."

Gabrielle se leva et virvoletante dans sa robe de princesse rouge, débarassa le lit de quelques affaires pour pouvoir lui montrer la suite.

"Bien, pendant que tu choisis, je te fais voir quelques vestes."

Gabrielle sortit alors des sacs les 4 vestes qu'elle s'était achetées.

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Gabrielle les étendit sur le lit et les considéra un instant.

"J'aime beaucoup celle qui fait un peu militaire, la bleu mais celle en lin est pas mal, elle passe avec tout et fait plus "été"..."

C'est à ce moment-là que la porte s'ouvrit. Gabrielle se retourna en un bond, comme une petite fille pris en faute dans la chamlbre de sa mère en train d'essayer ses robes et son maquillage.
Visiblement, c'était sa coloc. Gabrielle afficha un grand sourire.

"Oui bonjour Camille(en français dans le texte), je suis Gabrielle, ta colocataire. Je suis désolé, j'ai un peu tout déranger mais je montrais mes achats à River. Tu peux aussi donner ton avis si tu le souhaites."

Elle considéra du coin de l'oeil sa colocataire. Une jolie frimousse enfantine avec des boucles brunes, une allure un peu timide... Elle semblait cependant plus proche de l'age de Gabrielle que de celui de River.

Gabrielle s'affaira pour enlever les affaires qui genaient trop et permettre à Camille de pouvoir tout de même vagabonder comme elle le voulait dans sa chambre. Tout en rangeant, Gabrielle interrogea Camille.

"Tu es arrivé aujourd'hui, non? Le voyage n'a pas été trop long? Tu as eu le temps de visiter un peu l'Institut?"

River remercia Gabrielle du regard et attrapa la petite robe noire (avant dernier spoiler des robes). Elle commençait à se diriger vers la porte de la salle de bains quand elle vit Camille entrer. Celle-ci semblait un peu hésitante, un peu timide, un peu envieuse de ces vêtements que montrait Gabrielle. La jeune fille lui adressa un grand sourire encourageant. Elle semblait aussi éreintée qu'elle-même. Visiblement, les corvées avaient été dures pour tout le monde. Quoique... River jeta un petit regard en coin à Gabrielle qui respirait la forme et la joie de vivre.

"Je préfère celle en velours, moi, perso" répondit-elle avec un sourire.

Après tout, tous les gouts étaient dans la nature. Elle s'excusa un instant et laissa les deux jeunes filles en tête à tête pour aller passer la petite robe. Elle ressortit bientôt de la salle de bains. La robe était bien ajustée autour de la poitrine, mais la fluidité à la taille atténuait cette impression, et bien qu'elle soit petite, la robe lui allait à ravir. Avec ses sandalettes noires, elle ressemblait à un ange. Elle détacha ses cheveux, et, le sourire au lèvres, tourna sur elle-même pour faire admirer la tenue.

"Alors?"

Sa colocataire semblait épuisée par sa corvées. Elle s'affala sur son lit, visiblement agonisante.

Gabrielle sourit devant cette vision même de la fatigue et observa du coin de l'oeil River qui s'eclipsait avec la robe de son choix.

"Oh tu sais, tu ne nous gènes pas du tout, quant aux vêtements, je n'ai pas l'oeil pour les tailles, donc c'est à toi de voir."

Quand elle se retourna, River sortait de la petite salle de bain.
Si la robe était un peu plus large à la taille, celà n'en était cependant pas choquant et elle rendait très bien sur la jeune fille.

"Ah c'est super chouette, ça te va super bien!! ça te donne un air plus adulte et sophistiqué. Si tu veux tu peux la garder pour ce soir, tu vas éblouir tout le monde au repas."

Le sourire de Gabrielle s'élargit. Dans sa folie bienheureuse, elle se demanda un instant si elle oserait descendre avec sa robe, mais elle revint bientôt à la réalité et rit de son immaturité réveuse.

"Bon je me suis aussi acheté quelques nuisettes, mais bon, j'étais un peu génée de les essayer en magasin, puis je n'avais pas assez de bras pour tout porter. Il y a en a une en coton, plutôt sage et une autre en satin...c'était tellement doux et soyeux que je n'ai pas resisté. J'ai aussi acheté deux maillot de bain mais bon là c'est pareille, je ne sais pas si j'oserais les porter..."

Gabrielle sembla génée soudainement.

"J'suis pas jolie comme les mannequins qui les portent dans les magazines...J'crois que j'ai cédé à l'envie et que je n'ai pas vraiment utilisé ma tête en les achetant."

Elle sortit donc des paquets ce dont elle avait parlé.

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Camille rouvrit les yeux. Retour à la réalité. Elle s'était aventurée dans le pays des songes durant quelques instants, mais reposa les pieds sur terre, au propre comme au figuré : elle se retrouva assise sur son lit.

Tu sais, si tu as pris en tailles adulte, ben d'ores et déjà c'est quasi cuit...

Elle était encore capable de porter du 16 ans si c'était nécessaire. Ca l'était rarement, et c'est pour ça que la garde-robe de la Bretonne était incrustée de divers pulls assez seyants, et de pantalons qui l'étaient bien moins. Elle avait vite compris que personne ne risquerait le torticolis pour admirer ses jambes. Donc même si ce n'était pas toujours la mode, qu'il pleuve, qu'il grêle, qu'il vente ou qu'il canicule, Camille était en pantalon.
Elle se consolait parfois en se disant que la jupe n'entrait pas vraiment dans la culture des jeunes femmes de sa région d'origine, mais elle avait du mal à se convaincre. Elle était petite, elle l'assumait. Elle supportait seulement mal qu'on se moque. La dérision lui était réservée.

Je dois aller voir un professeur, en fait. J'aurais du le faire plus tôt, mais avec ce maudit nettoyage, impossible.

Un effort surhumain plus tard, elle n'avait pas réussi à se lever et était de nouveau allongée sur son lit, décidément bien plus confortable que la station assise ou debout.

*Allez ma grande. Pas le moment de flancher.*

Après force grincements de dents, Camille se dirigea vers la porte. Elle s'arrêta quand River sortit, charmante dans sa nouvelle tenue, la gratifia d'un sourire, qui se confirma lors de la remarque de Gabrielle. Surtout lorsqu'elle dit qu'elle ne réflechissait pas en achetant.

*J'ai la même maladie.*

Sauf que la sienne était moins économiquement dangereuse, puisque la plupart des beaux habits exposés lui étaient rigoureusement interdits.

A tout à l'heure !

Un peu requinquée, mais encore courbaturée, Camille sortit de la chambre, en ayant encore oublié les choses qu'elle devait dire au professeur...comment s'appelait-il déjà ?

Bureaux

La mousseline de soie semblait flotter autour d'elle. River était aux anges. La jeune fille continua un instant à tournoyer sur elle-même avant de venir planter un bisou sur la joue de Gabrielle et de s'écarter aussi sec. Elle semblait pas se rendre compte que sa camarade n'aimait pas les contacts physiques. Elle se reposa sur le lit pour regarder les derniers achats de Gabrielle. Mais comment donc avait-elle pu trouver assez d'argent pour acheter tout ça?

"Tu as dévalisé une banque, ou quoi?" demanda-t-elle tout à coup sur le ton de la plaisanterie.

Elle accompagna sa réflexion d'un grand sourire et d'un clin d'oeil tandis que Gabrielle étalait les deux nuisettes et les maillots de bain. Camille prit alors congé pour aller voir l'un des dirigeants de l'institut. River tendit les mains devant elle et croisa les doigts.

"Courage, ça va bien se passer..."

Elle lui fit un petit sourire encourageant et revint sur Gaby.

"Ben... Les deux premiers maillots sont tout à fait mettables, le dernier..."

Malgré sa fatigue, Camille reussit à se lever et s'esquiva.
Gabrielle se tourna vers River qui s'étonnait de l'origine de son argent.

Lorsque Gabrielle lui répondit, sa voix neutre ne trembla même pas mais son visage se vida de toute expression. Elle caressa distraitement la soie d'une des nuisettes.

"ça vient de mon père! L'argent remplace sa présence et lui donne bonne conscience."

Gabrielle désigna d'un geste tous les vêtements.

"Comme tu le vois, il avait des années à rattrapper."

Gabrielle força un sourire. Elle prit dans ses mains le dernier maillot de bain, très osé.

"Oui, je pense pareille, je crois que je n'oserais jamais le porter, ça ne m'irait jamais, je ressemblerais surement à rien du tout la dedans."

Gabrielle prit alors le cosmopolitain qui trainait sur le lit.

"Vu que j'ai fait ma fashion victime aujourd'hui, je me suis aussi acheté un magazine féminin. J'ai appris plein de choses la dedans, mais quand meme, est ce que toutes les filles se comportent comme celles du magazine?"

Gabrielle se renseignait auprès de River qui devait s'y connaitre plus qu'elle. La jeune fille avait été séparée du monde en quelque sorte pendant ses dernières années, elle s'étonnait donc de certaines choses et s'interrogeait sur les comportements féminins.

River avait visiblement gaffé. La bonne humeur de Gabrielle s'était envolée et l'atmosphère était devenue plus froide dans la chambre. La jeune anglais se racla la gorge. Le bruit sembla résonner à l'intérieur de la pièce. La jeune fille ne savait pas comment reprendre la parole pour changer de sujet. Mais, finalement, Gabrielle répondit à sa question.

*Ah.... Bon, j'aurais mieux fat de me taire, je crois...* songea-t-elle.

Elle ne sut quoi répondre et préféra donc se taire plutôt que d'en rajouter une couche. Le silence s'installa quelques instants avant que Gabrielle ne reprenne la parole à propos du maillot de bains. River n'en urait pas juré, mais elle avait l'impression que Gabrielle regrettait son achat. Mais, de nouveau, le sujet changea à propos du magazine qu'elle s'était acheté. River le prit et le feuilleta un instant. Enfin, elle savait quoi répondre.

"Non, bien heureusement... En fait, dans les magazines, ils mentent souvent. Il ne faut pas croire tout ce qu'ils racontent..."

La jeune fille regarda l'heure. Il serait bientôt temps de manger. Mais, à dire vrai, elle avait plus envie de dormir que de mander.

(mander....hihi, River présidente octroie des mandats)

Gabrielle avait l'impression que River avait saisit la colère sourde qui l'envahissait dès qu'elle pensait à son père, mais la jeune fille n'en fit rien voir et continua comme si de rien n'était.

"Ah okay, ça me rassure, car leur vie est vraiment...comment dire??Délurée et sans dessus dessous."

Gabrielle laissa retomber le magazine. Elle apperçut le geste de River et jetta elle aussi un coup d'oeil à sa montre.

"Oula, il est tard, il faut que je range tout ça avant que Camille revienne. Prends la robe si tu veux, tu me la rendras quand t'en auras plus besoin."

Gabrielle se baissa, ramassa les vêtements et commença à les replier un à un avant de les ranger.

River se leva. Elle n'avait pas envie de partir comme ça en laissant Gabrielle se dépatouiller avec les vêtements que la jeune anglaise lui avait demandé de lui montrer. Aussi, snas même demander à sa coéquipière commença-t-elle à plier elle aussi les vêtements avec pour tout commentaire:

"A deux, ça ira plus vite."

Elle accompagna sa phrase d'un clin d'oeil et se mit à fredonner une vieille chanson (Mon amant de Saint Jean, version Edith Piaf) tout en travaillant. Son petit filet de voix était assez joli bien qu'elle n'ait pas la même maîtrise que sa soeur Mais il fallait avouer qu'elle n'avait jamais travaillé sa voix, à part pour accompagner Wind lorsqu'elle répétait un récital à la maison. Néanmoins, les conseils de sa soeur étaient toujours appliqués. River aurait volontiers accepté de chanter avec elle, mais elle craignait de lui faire honte. Pourtantquand elle allait dans des karaokés avec ses amies du centre équestre, elle ne se ridiculisait jamais. Enfin...

"Et voilà... Tout est plié. Ca va plus vite à deux..."

La jeune fille attrapa sa robe et retourna se changer dans la salle de bains. Elle était un peu gênée à l'idée d'emporter la petite mousseline noire, mais elle ne voulait pas vexer Gabrielle. Elle la plia soigneusement avant de la poser sur son bras.

"Merci, Gabrielle." fit-elle simplement en commençant à se diriger vers la porte de la chambre. Elle marqua un arrêt, comme si elle attendait quelque chose. Pourtant, elle n'avait pas la moindre idée de ce que cela pouvait bien être.

River, bonne âme, vint donner un coup de main à Gabrielle. La jeune fille la remercia d'un sourire. Ce fut vite rangé et la chambre retrouva un air normal.

"Bon, me reste plus qu'à enlever ma robe de princesse et à retrouver le monde réèl."

River alla se changer, remerciant Gabrielle.

"Oh c'est rien, ça me fait plaisir." répondit elle à la jeune fille qui se trouvait à la porte.
Gabrielle rejoignit River, un peu mal à l'aise.
Que devait-elle faire? Lui faire la bise pour lui dire aurevoir?
Gabrielle hésitait. Elle opta donc pour un geste de la main.

"Bonne fin de soirée River!C'était très sympa cette après-midi!"

Les efforts de sociabilisation de Gabrielle semblait avoir payé et celà était primordial au sein d'une équipe.

Alors que River s'était arrêtée juste à côté de la porte de la chambre, Gabrielle vint la rejoindre pour la remercier.

"Ca m'a fait plaisir. Et j'ai trouvé super sympa de pouvoir mieux faire ta connaissance."

Elle marqua un temps de silence et fit un clin d'oeil à la jeune fille avant d'ajouter:

"La prochaine fois, je mettrai un peu d'argent de côté pour t'accompagner dévaliser les magasins."

Sur ces mots, elle rendit son geste de la main à la jeune fille, même si elle était plutôt du genre à faire la bise. Mais la réserve de Gabrielle se ressentait dans son attitude. Habitude des animaux oblige, et langue des signes aussi, elle savait un peu décrypter les attitudes humaines. Du moins, quand elle s'en donnait la peine. La petite anglaise, la robe en mousseline de soie sur le bras prit donc congé pour retourner au rez de chaussée prendre un repas léger avant de remonter se coucher.

[ arrow: chambre de Wind et River, en espérant que ça aille assez vite maintenant ]

Gabrielle referma la porte doucement et se retourna pour contempler la chambre.
Elle avait l'impression d'être là depuis une éternité...Les journées passaient à la fois lentement et de façon si rapide.
Elle tourna sur elle-même dans la chambre faisant tourner sa robe autour d'elle qui s'ouvrit comme la corolle d'une magnifique rose.
Puis elle laissa tomber la robe à terre et revêtit l'une des chemises de nuit qu'elle avait acheté, la plus "enfantine" si l'on pouvait dire, en coton. Elle rangea précautionneusement la robe, poussant un petit soupire comme si elle mettait fin à un rêve et referma la porte du placard.

Elle n'avait pas mangé mais n'avait pas très faim. Elle se coucha donc directement et épusiée par sa journée, s'endormit rapidement.


Lorsqu'elle se réveilla le lendemain matin, ce fut de bonne heure. Sa colocataire dormait encore. Gabrielle se leva en s'étirant, retira son pyjama avant d'enfiler son jogging noir, un top noir à manche courte et une veste de jogging.
Elle prit un sac dans lequel elle plaça une petite serviette et une bouteille d'eau et sortit sans un bruit de sa chambre.

[terrain de sport]

de nulle part, en fait

Echec sur toute la ligne. Camille n'avait pas réussi à trouver une porte ouverte dans la couloir des professeurs, après ses longues minutes de recherche erratique. Ni messieurs Zachary, Fleury, Layne ou Malone, ni mesdames Deneos et Marcin (elle avait appris les noms, ce pouvait être utile...) n'étaient présents.

L'heure n'était pas encore trop avancée, mais Camille sentait que ses paupières mouraient d'envie de rester fermées. Après sa journée, c'était normal. C'est pourquoi elle résolut d'aller se coucher, même si c'était avec les poules, afin d'être fraîche et dispose pour le lendemain qui s'annonçait chargé également.

Le retour vers la chambre se fit facilement, ses progrès en repérage étaient impressionnants. Une fois entrée, elle s'affala sur son lit encore tout habillée, et au bout de trois minutes, elle dormait à poings fermés, recroquevillée comme à son habitude, paraîssant encore plus petite qu'elle ne l'était réellement.

Elle eut juste une furtive pensée pour Gabrielle avant de sombrer, espérant qu'elle la réveillerait le lendemain matin.

Niko arriva devant la porte de Gabrielle, son coeur se mit a battre comme il ne l'avait jamais fait. il pensa un moment faire demi tour et sortit le photos de ses poches. il les regarda un moment et se dit que son amitié avec elle valait bien qu'elle le rejète ce soir. Il s'avança en se demandant si elle lui en voulait de prendre la place d'Ernest. En plus les idées qu'il avait eut en entendant son départ lui avait parut un peu cruelle et il s'en voulait.

Aprés tout, c'était peu être quelqu'un de bien. Et pour qu'il soit l'ami de Gaby, ça devait surement être le cas.

Il s'approcha doucement de la porte de al chambre et écouta à la porte pour voir si il y avait quelqu'un.

Il n'entendit rien aucun bruit et la lumière semblait éteinte.

" Peut-être dort-elle?"

"Est-ce qu'elle le prendrait mal si je la réveiller?..."

Niko s'assit alors contre la porte en regardant les photos qu'ils avaient faites cette après-midi. de nombreuses questions envahissaient ses pensées.

Puis la fatigue prit le dessus et Niko s'endormit par terre, les photos dans sa main droite!

Gabrielle se réveilla tôt le lendemain matin mais tout lui revint tout de suite en mémoire.
Elle se leva comme un robot et se dirigea vers la salle de bain.
Sa coloc était-elle dans la même pièce qu'elle? Elle n'en avait pas conscience.
Elle prit une douche, puis se dirigeant vers son placard, elle sortit une jupe noire et un pull col roulé noir qui la faisait paraitre plus dure et plus adulte.
Elle se planta face au miroir et coiffa ses cheveux avant de les attacher en une queue de cheval.



Elle était prête. Lorsqu'elle ouvrit la porte, elle manqua de trébucher sur le corps avachit de Niko.
Que faisait-il là? Avait-il passé toute la nuit ici?
Gabrielle ne comprenait pas quelles étaient les raisons, les causes qui l'avaient amené à faire ça.
Elle s'agenouilla et secoua doucement Niko, le tenant par l'épaule.

"Niko, réveille toi."lui dit elle tout bas mais d'une voix sans émotion aucune.
Sa queue de cheval glissa le long de son épaule et se balança dans les airs, renvoyant quelques reflets blonds sur son visage neutre.

"Niko..."dit elle à nouveau pour réveiller le jeune homme.

Niko passa une nuit sans rêve, il n'avait pas beaucoup bouger durant la nuit mais les photos qu'il tenait dans sa main en se couchant, avaient glissées entre ses jambes et s'étaient logées sous sa cuisse gauche.

Il sentit alors quelque chose trébucher sur lui, et il commença à peine à émmergé de son sommeil.

il entendit une voix feminine lui parler.

-oui! maman! je suis réveillé!

il bougonna plus qu'il ne parla, il chercha sa couette pour se rechauffer, mais la voix insista et il finit par se réveiller. en voyant le visage de Gabrielle si prés de lui. il sursauta et fini par se rappeler où il était.

-bonjour! dit-il en tremblant de froid!

il chercha alors les photos et les donna à son amie.

-J'ai pas eut le temps de te les donner hier! Tu es partie tellement vite que j'ai pas réussis à te rattraper! fit-il en plaisantant

Gabrielle resta immobile tandis que Niko se reveillait peu à peu.
S'il avait dormit là toute la nuit, il devait être plein de courbatures.
Il la salua, quelque peu géné et lui tendit les photos en évoquant la scène d'hier soir.
Gabrielle saisit les photos en silence, y jettant un coup d'oeil au passage, puis son regard revint se porter sur Nicolas.

"Merci beaucoup Niko, c'est vraiment gentil de ta part, mais tu sais, tu pouvais me les donner aujourd'hui, tu n'étais pas obligé de camper devant ma chambre."

Gabrielle se releva, défroissa sa jupe longue, puis tendit sa main libre à Niko pour l'aider à se relever.

"Tu ferais mieux de te lever avant que des personnes se demandent pourquoi tu dors devant ma porte."

Tout en disant ses paroles, Gabrielle esquissa son premier sourire. Un faible sourire quelque peu mécanique mais un sourire tout de même.

"Tu as surement faim, dit elle pour éviter que le jeune homme ne l'interroge sur hier soir, si tu veux, je t'accompagne à la cuisine."

[HJ Nicolas c'est le joueur... sinon le perso c'est Niko... ]

Niko s'étira tandis qu'elle lui répondait, il sentit son cou craquer tandis que son dos était un peu courbaturer

-je pensais pas m'endormir! J'ai cru que tu étais partie faire un tour histoire de te changer les idées et que je pourrais peu-être te rencontrer avant d'aller au lit, mais je me suis endormi!

elle se leva et lui tandit sa main en l'encourageant à se lever.

- bah! t'auras qu'a dire... euh...

Niko s'arrêta en ne trouvant aucune excuses valable. il haussa les épaule et sourit pour répondre au sien. il était un peu encore de les vappes, mais il avait toujours bonne humeur le matin.

Elle changea de suhjet en lui proposant d'aller manger.Niko se frotta les mains en pensant au bol de chocolat bien chaud qu'il allait boire.

-oui! allons-y!

Il laissa passer la jeune fille en lui faisant une courbette plus ou moin rater.

-Aprés vous ma chére!