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[3.6]Courage, fuyons...

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Robin Hoster
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[3.6]Courage, fuyons... Empty [3.6]Courage, fuyons...

Lun 9 Juin 2008 - 23:06
(vu que l'autre sujet du jour a été fermé, j'en créé un autre...)

[hall]

Angel avait fuit. Pas très courageux mais très flamboyant. Pourtant sur le coup, le cerveau vide, celà lui avait semblait une bonne idée. Enfin Ivy le remarquerait surement. Il devait profiter de ces quelques minutes pour se resaisir: chasser sa frustration, sa deception, retrouver son éternel sourire.
Il prit sa tête entre ses mains et poussa un soupir.
Ivy devait surement s'interroger sur sa réaction...Elle qui avait retrouvé son apparence...Elle devait être si heureuse...
Il avait bien élaboré des scenarios hier quand Ivy s'était absentée et qu'il s'inquietait pour elle car tout mission recelait son lot de danger. Or, aujourd'hui, aucun ne semblait coller à la situation.
Il poussa un grognement en signe de frustration. Il detestait perdre ainsi le controle de lui-même.
Robin Hoster
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[3.6]Courage, fuyons... Empty Re: [3.6]Courage, fuyons...

Mer 11 Juin 2008 - 1:08
On aurait pu penser que Rob avec son sourire à toute épreuve serait rentrer de gensho, qui plus est la version passée, de façon normal. que cela ne l'aurait pas affecté. Mais en fait c'était plus que ça. Il était boulversé. Parcequ'il avait cru mourir dans une autre époque, parcequ'il y avait vu une utopie détruite par la folie des hommes. Mais surtout parcequ'il y avait vu son avenir. Celui d'un mutant haït et d'un homme en sursis.
Il avait evité de rencontrer du monde toute la journée. Mais il ne vivait pas dans une caverne il lui faudra bien sortir un jour... Alors il n'avait pas opté pour la cuisine mais bien pour le salon qu'il trouvait plus agréable. Alors qu'il pensait regarder du sport ou tout autre programme pour le détendre il vit qu'Angel "le bourreau des coeurs" Walter était là... Bon...


"Salut... La forme?"

Simple banalité d'usage sans veritable question ou préoccupation derrière. Juste histoire den epas être mal à l'aise lorsqu'il s'enfonça dans le sofa et qu'il alluma la télé. Un match de Basket! Génial comme quoi on ne zappe pas toute la journée lorsque l'on a 500 chaînes de télévision...
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Jeu 12 Juin 2008 - 12:42
Quand Rob entra dans la pièce, Angel sursauta. Ce n'était que lui...Il poussa un imperceptible soupir de soulagement.
Il semblait lui aussi avoir besoi nde tranquilité. Il le salua et s'installa devant la télé.


"Ouai, ça va et toi?"

C'était bien la différence qui caracterisait les hommes et les femmes. Ils n'allaient pas s'épancher l'un sur l'autre de leur problème en dévoilant ce qui leur pesait sur le coeur. Non, ils preferaient serrer les dents et faire comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Angel entendit les bruits caracteristiques un match de basket. Il n'avait même pas la tête pour du sport.
Il alla donc s'asseoir sur u nfauteuil plus en retrait, sortant la photo d'Ivy qui se trouvait dans sa poche, la photo qu'il avait prévu de lui donner à son retour quand tous les deux s'étaient inquietaient du fait qu'elle ne revienne jamais.
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Jeu 12 Juin 2008 - 23:06
Arrow Hall

Ivy avait largué la ribambelle de nouveaux dans les jupes colorées de Sahari, puis avait suivi la piste encore fraîche d'Angel comme une petite amazone chasse la galinette cendrée au détour d'un bosquet. Le comportement du métamorphe avait pris l'Irlandaise à contre-pied : s'il y avait bien des gens avec qui elle devait fêter sa beauté retrouvée, c'était bien ses amis, et la grimace qu'Angel avait tirée dans le hall faisait bien pâle figure. Le spécialiste des sourires, c'était pourtant lui !

La rouquine dépassa le salon, repéra Angel du coin de l'oeil et fit marche-arrière toute pour débouler dans la pièce avec la vivacité d'un diable de Tasmanie. Elle fit un vague signe à Rob censé faire état qu'elle avait bien noté sa présence dans la pièce, puis posa son derrière sur le bras du fauteuil d'Angel, ses propres bras croisés sur sa poitrine, dégoulinant par la même sur le malheureux meuble de ses dernières gouttes de neige fondue.

"Ben alors ! Tu m'évites ?! Je vous ai cherché partout ce matin pour vous annoncer la nouvelle, mais j'arrivais pas à vous trouver, j'parie que vous étiez en train de mouliner pour finir votre journal, hein ?! Enfin, maintenant que je t'ai retrouvé, je t'autorise à t'extasier !" s'exclama-t-elle entre le reproche, la blague et son humilité légendaire, dont le malheureux Rob et le reste des NGX faisaient parfois les frais. Les aventures sur Génosha n'avaient changé que l'épiderme de la jeune fille : ses relations avec le reste de l'équipe étaient demeurées inchangées de son point de vue, malgré certaines effusions contextuelles avec Anna, avec qui Ivy partageait toujours des liens fort malgré les tensions et non-dits qui s'étaient installés dans l'équipe. Ils avaient failli y passer ensemble, mais ils n'étaient plus placés dans une situation mortelle qui créait facticement une sorte de solidarité de groupe dans la lutte pour la survie. De retour à l'institut, Ivy n'avait besoin de personne, et elle s'arrangeait pour que personne ne dépende d'elle non plus, du moins ses coéquipiers.

"Tu dois d'jà être au courant avec l'interview de River, mais bon, t'avais pas vu le résultat quoi ! Alors pourquoi tu tires cette tronche d'enterrement ? T'as faim, c'est ça ?"

Ivy avait une grosse envie de secouer Angel comme un cocotier. Il y avait quelque chose de pas Angel dans sa mine contrariée, ou alors peut-être du Angel qu'on ne voyait pas, qu'il masquait derrière des sourires, des déguisements, des apparences qui n'étaient pas la sienne, des objectifs d'appareil photo... Et si cet Angel là était à découvert, y avait sûrement anguille sous roche. Après tout, ils commençaient à se connaître un peu tous les deux.
Ce n'est qu'à cet instant qu'Ivy remarqua qu'Angel regardait quelque chose. Avec une curiosité manifeste, Ivy se pencha vers lui pour tenter de voir ce qu'il regardait.
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Jeu 12 Juin 2008 - 23:46
Ivy ne tarda pas à débouler en véritable tornade arrachant un sourire amusé à Angel. Elle vint se percher sur l'accoudoir de son fauteuil, encore plein de neige, jolie sauvageonne, échappée d'un univers parallèle où les légendes se mélaient à la réalité et où dans la plaine les farfadets cotoyaient les elfes.
Il la regardait parler avec un petit sourire. Elle papillonnait, s'agitait dans tous les sens, souriante. Il était heureux de la revoir vivante. Durant son absence, la peur l'avait tenaillé. Il l'avait évoquée avant son départ.
Il observa son petit visage si souriant qui avait retrouvé des couleurs plus rosées. Elle devait être très heureuse. Si elle ne l'avait plus évoqué après la soirée, son apparence physique l'avait tout de même beaucoup chamboulée.
Elle se pencha alors pour voir la photo mais Angel l'écarta hors de sa portée et de sa vision, joueur.


"Oui, tu as raison Ivy, j'ai vraiment manqué de politesse..."

Il la regardait droit dans les yeux, un demi-sourire accroché au coin des lèvres.

"Je suis vraiment très heureux que tu soies revenue saine et sauve de cette mission...Tu n'imagines pas quel soulagement, c'est pour moi..."

Cédant à une impulsion soudaine où se mélait le soulagement de revoir Ivy, la tristesse qu'il ressentait depuis le hall et un je ne sais quoi qu'il ne voulait pas identifier, Angel glissa son bras dans le dos d'Ivy et la renversa sur lui.

"Et je te trouve magnifique ainsi..."souffla t'il alors que son regard devenait plus sérieux.

Que faisait-il? Son esprit ne cessait de le rappeler à l'ordre, de lui rappeler les promesses qu'il s'était faite à lui-même mais le jeune homme ne voulait pas écouter.
Il se pencha alors pour embrasser Ivy.
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Ven 13 Juin 2008 - 11:29
Alors qu'il tentais vainement de trouver quelque chose à dire à Angel histoire de meublé un peu le silence, Ivy s'en chargea à sa place. Pourtant il trouvait bien sa phrase sur le top 10 d'Angel paru dans le journal de l'école. Tant pis une prochaine fois peut être.
L'article sur leur mission était réussit il faudra qu'il félicite River, l'entretien avait été plaisant, malgré les souvenirs que cela ravivait chez lui. Revoir son ancienne compagne de cellule si fraiche, si indépendante et toujours aussi peu dans l'équipe le blessait. Bon sang ils avaient risqué leurs vies ensemble! Cela devrait crée des liens ou quelque chose comme ça non!?! Mais non Dryade était toujours la même, toujours aussi froide avec lui... Alors qu'avec Angel c'était sourire taquinerie etc... pas une once de ce venin reservé à son équipe.

Alors que le duo papotait gentiment dans leurs coin Robin avait une impression désagréable de tenir la chandelle. Et lorsque Angel tenta d'embrasser Ivy Rob sentit venir le moment super genant entre lui et le couple. Si ils s'embrassaient il sera de trop et si elle le remballait aussi... Que faire... Parfois être rapide a du bon! Avant même la réponse de la belle plante, Rob s'était levé et avait couru le plus vite possible hors de la salle...


Arrow Ailleurs
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Ven 13 Juin 2008 - 13:41
Arrow Piscine

Finalement, le passage dans le trop encombré hall avait juste permis à Camille d'examiner le tableau des tâches avec un oeil critique : il fallait trouver quelque chose de plus "intérieur" que le nettoyage au demeurant quasi impossible du jardin, à moins de disposer de quelqu'un capable de faire fondre toute cette neige histoire qu'elle puisse virer les diverses cradockeries que ses chers camarades avaient disséminées à même l'herbe. Et "l'allumette qui prend feu pschhht" avait désigné de son doigt impérieux le nettoyage du salon comme labeur à effectuer incessamment sous peu.

Les mains dans les poches - elle profitait de ses répits pour se remettre dans sa posture favorite - elle alla chercher balai et aspirateur avant de se diriger vers la salle télé, en évitant de penser à ce qu'elle y avait fait un peu plus tôt. De toute façon, elle n'avait aucune raison d'y penser, puisque sa némésis n'existait plus. Il avait disparu totalement jusque de ses souvenirs. Du coup, elle se sentait bête d'avoir essayé d'étrangler personne. Elle devait vraiment être dans une sale journée.

Elle croisa Rob en entrant, et comprit à court terme les raisons de son départ, vu qu'elle avait le bonheur d'assister à un assaut à caractère sexuel prononcé en direct live. Mais cela ne devait pas la détourner de sa mission : nettoyer et ranger. Et dans son infinie délicatesse et sa grande mansuétude, elle reporta l'usage de l'aspirateur à plus tard pour laisser Don Juan essayer de rouler un patin à Manon des Sources.

Néanmoins, ses précautions n'allaient pas jusqu'à ne pas regarder. Toutefois, pour mettre ze séducteur à l'aise, elle décida qu'il serait bon de préciser :


Faites comme si j'étais pas là.


Avant de se remettre à ses moutons de poussière en jetant de petits coups d'oeil réguliers. C'était cool qu'Ivy soit là, avec un peu de veine, une sorte de sixième sens irlandais guiderait Abaigh vers elle, on pouvait y croire. L'appel du trèfle.
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Ven 13 Juin 2008 - 23:54
Olivier entra dans le salon, depuis longtemps il n'avait pas vraiment eu de moment à lui, de moment où il pouvait se détendre. Camille s'activait à faire le ménage laissant Ivy et Angel à leurs discussions sans les déranger avec l'aspirateur.

Le directeur ne pouvait qu'être favorable à l'initiative de la française. Après un léger 'bonjour', Olivier se dirigea vers la bibliothèque dans laquelle il prit un roman d'aventure qui ne composait pas sa collection personnelle. Il mit un certain temps à faire son choix mais s'arrêta un classique de Franck Herbert : Dune

Contrairement à ses habitudes étudiantes, Olivier ne voulu pas s'isoler et s'installa au milieu de la vie de l'institut et son bruit. Même s'il était capable de reciter se livre qu'il avait déjà lu, il prenait toujours autant de plaisir à lire. Dans le fauteuil qui faisait face à la porte, le directeur avait un point de vue imprenable sur la pièce et ses occupants.
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Sam 14 Juin 2008 - 0:02
[ Arrow Hall]

Fabrisio arriva donc au Salon, un exemplaire du "fameux" journal à la main.
Comme à son habitude, il resta un court instant sur le pas de la porte. Le temps pour lui de voir qui se trouvait dans la pièce et de repérer l'endroit où il pourrait s'installer.
Il pu ainsi apercevoir Ivy mais aussi Angel, très proche de la jeune fille. Fabrisio était-il arrivé à un mauvais moment ? S'il hésita alors à entrer, cela ne dura qu'un instant vite envolé. Il franchit le pas et s'avança plus avant dans la pièce. Il ne manqua pas non plus de voir Olivier Fleury. La chose interloque Fabrisio, tant les apparition du directeur était rare au sein même des parties communes. Continuant de regarder, il apperçut également Camille.
Il passa alors lentement devant le couple, ne leur accordant qu'un rapide regard et un sourire sincère
.

- Buongiorno, dit-il simplement

L'italien poursuivit alors son chemin et, passant prêt de Camille, il lui dédia un large sourire

- Signorina, lui dit-il gentiment

Attendant de capter le regard d'Olivier, Fabrisio salua alors le directeur d'un léger mouvement de temps.
L'italien trouva alors un fauteuil dans lequel il s'installa. Il ouvrit au hasard le journal et commença sa lecture, non sans jetter de temps en temps de petits coups en direction du couple.
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Sam 14 Juin 2008 - 21:07
--> le Hall

Jess tenait toujours Laura, ne lui laissant que peu de chance de pouvoir protester. Pourtant, lorsque celle-ci stoppa net, elle fut bien obligé de s'arrêter. Laura ne semblait pas avoir tellement apprécié ce revirement de situation, autant qu'elle n'avait pas apprécié celui de Fab. Elle avait un peu l'impression que c'était un cercle vicieux qui se refermait sur elle. Sauf qu'elle n'avait pas envie de faire le tour et d'aller faire les mêmes reproches au glaçon qu'était son coéquipier.

"Ouai... désolé j'avais vraiment envie d'aller dehors, mais... enfin voilà quoi..."

Plusieurs raison la menait dans le salon. Tout d'abord, il y avait ce journal qu'elle avait réellement envie de voir. Après tout, Laura lui avait posé pas mal de questions censés constituer un article, à elle et à d'autres Nexus, et puis Laura avait participer aux graphismes et Jess savait qu'elle dessinait bien. Puis il y avait Fabrisio, qui avait soudainement changé d'avis alors que quelques instants plutôt il avait approuvé l'idée de sortir. Jess s'en était fait une joie, mais tout était, une fois de plus, tombé à l'eau. Ce qui menait à la troisième raison. Elle voulait savoir ce pourquoi Fabrisio avait délaissé leur sortie, songeant que la scène pourrait être intéressante. Loin d'elle l'idée de jouer les commères... mais elle voulait voir par elle même ce qui allait se passer.

Lorsqu'elle entra dans la pièce, cette fois-ci Laura devant elle, elle eu presque l'impression que le temps était figé. Il y avait les deux l'un sur l'autre dans un fauteuil - l'un sur l'autre ?! -, Olivier qui d'ailleurs lui aussi détonnait dans le décors, Fabrisio qui espionnait discrètement par dessus son journal, et Camille qui faisait le ménage. Tout paraissait si... incohérent, que Jess se serait presque cru dans un film où l'on tentait de faire la scène la plus pittoresque possible. Mais au moins, elle pensait ne pas être venue pour rien. Quoiqu'elle aurait peut-être mieux fait de ne pas vouloir se montrer si indiscrète. Enfin elle ne faisait que suivre Fab... C'était lui l'indiscret dans l'histoire, pas elle! En tout cas, c'était mieux pour sa conscience de penser ainsi. Jess se pencha légèrement pour parler à l'oreille de Laura dans un murmure. "T'as vu ya pas cinquante millions de personnes." Puis elle se redressa et parla normalement.

"Salut les gens! Bon euh... Laura il est où ton journal ?"

Jess avait repéré que Laura en avait un exemplaire dans les mains. Tout le monde ici semblait avoir quelque chose à faire, et la jeune fille s'avança vers le canapé, que Rob avait déserté peu de temps auparavant. Au passage, elle murmura à l'oreille de Fabrisio un : "lâcheur", mais sans mettre le ton d'un véritable reproche. Une fois installée, elle pourrait lire tranquillement le journal des élèves, Mutations comme il l'avait appelé, tout en observant Fabrisio qui observait les deux tourtereaux qui ne le resteraient peut-être pas très longtemps... De là, elle ne les voyait pas, et préférait d'ailleurs qu'il en soit ainsi. Jess chercha également du regard le titre du livre que lisait Olivier, se penchant légèrement en avant. Ça commençait par un D... Dune ? La jeune fille ne connaissait pas. Sans doute encore un de ces livres d'auteurs morts depuis au moins un siècle, une véritable antiquité. D'ailleurs, bien qu'elle ne le reconnaisse pas, Jess avait tendance à considérer que tout ce qui datait d'avant sa naissance était une antiquité. Un peu comme les profs... Ils pouvaient bien rentrer eux aussi dans cette catégorie.
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Dim 15 Juin 2008 - 20:08
Lien vers la musique

Tranquillement installé dans son divan, Olivier semblait profiter d'un rare moment paisible. Il leva les yeux un instant de son livre, simplement pour saluer sommairement Fabrisio et Jessica.

Le salon était bien calme, malgré une certaine agitation de la jeune Nexus. Sans doute son jeune âge. Connaissant par coeur le livre, il semblait le lire assez rapidement. Ou bien tout simplement allait-il au plus vite vers les passages les plus forts, les plus épiques ?

Myou fit son entrée dans le salon à son tour, semblant vaguement distraite. Où avait-elle passé la nuit et la matinée ? Difficile à dire. Peut-être avait-elle passé son temps à bricoler, ou bien à dormir à son retour d'une mission difficile.

Il poussa un léger soupir de contentement en tournant une page, et fit remarquer à la cantonnade, sans s'adresser à quelqu'un en particulier.

"Ce livre est fascinant. Il a été écrit il y a bien longtemps... en 1965. Ils avaient de drôles d'idées de ce que serait la technologie du futur. Voyages spatiaux, pouvoirs psychiques, eugénisme. Et au milieu de tout ça, mis à part quelques exceptions, ils se battaient uniquement avec des vieilleries d'armes à feu..."

Il posa le livre ouvert sur ses genoux, puis ouvrit ses mains. Quelques instants plus tard, une arme ressemblant au contenu d'une vitrine d'antiquités s'y matérialisait. Il se leva alors, l'arme en main, le livre dans l'autre, son regard ayant pris une expression froide de scientifique s'apprêtant à faire des expériences.

Brusquement, il visa Myou, et ouvrit le feu. A la faible distance et avec le recul, Myou fut projetée contre le mur qui, lui-même, se crépit et se perça. Olivier vida un chargeur entier sur la pauvre mutante qui s'affala sur le sol, masse informe, ayant perdu tout aspect humain, et d'où coulait à gros bouillon un sang mettalique qui avait déjà entrepris de repeindre le mur.

Un air satisfait sur le visage, Olivier jeta l'arme, vide, au sol, où elle se dissipa dans l'air. Il poussa alors un profond soupir par le nez, embrassant du regard les deux autres Nexus.

"Passons au chapitre suivant."

[Hrp : vous entrez maintenant en mode jeu. Un post par personnage par tour, un tour dure une semaine maximum et est clôturé par le MJ, incarné ici par le personnage prof. Pas de leader désigné. En cas d'inactivité de la part d'un personnage présent, le personnage s'expose à tout ce que l'immobilité en situation dangereuse peut comporter. Vos personnages ne sont plus autorisés qu'à jouer dans les sujets actifs masterisés, leurs déplacements d'un sujet à un autre sont soumis à une demande de résolution (partielle en cours de tour, ou normale en fin de tour), dont l'issue déterminera si votre personnage a pu quitter le lieu. Bon courage ^^ ]
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Dim 15 Juin 2008 - 21:23
Camille savait parfaitement comment allait se poursuivre la scène. Enfin, non, elle hésitait entre deux possibilités.

Scénario 1 : L'offensive du bellâtre porte ses fruits, et la nymphe succombe presto, enroule ses bras autour de son cou, ils se lancent à l'offensive du plus long baiser Hollywood compris, il se jette sur le canapé et sur sa douce, et tous deux se mettent à faire plein de petits mutants. Satisfaisant, parce que Camille aurait juste à mettre leurs habits fraîchement ôtés sur un fauteuil pour continuer le ménage et tout lustrer.

Scénario 2 : Refus de la donzelle, claque sonore, grand "Aïeuuuh", et là début de fuite la queue entre les jambes du malotru, mais une liane apparaît à la fenêtre et le saisit par le cou, et Angel est obligé de se transformer en Juliette pour que le collier à points fraîchement apparu avec la garde-robe déchire le lien et lui permette de décamper.

Pas d'autre issue possible. Et pourtant, successivement, trois personnes mirent à mal les superbes hypothèses qu'échafaudait la Bretonne. Le directeur, d'abord - Camille crut bon de nettoyer la poussière qui était planquée, là, derrière le canapé, où il ne pouvait pas ne serait-ce que la deviner - puis Fabrisio, puis Jessica. L'Italien la salua.


Euh...Signorino.

Elle lui sourit, et retourna à sa moquette qu'elle commença à frotter frénétiquement avec son balai. Trop de monde, elle ne pourrait pas bosser tranquillement et garder son rythme, résultat, ses libertés du soir restaient compromises. Finalement, mieux valait se renfrogner un peu.

Puis Myou entra, et fut hachée menu quelques instants plus tard par une arme apparue comme par magie dans la main du docteur Fleury. Camille resta pétrifiée, cramponnée à son balai, en mode "arrêt sur image". Quelque chose clochait. Elle avait bu. Iacobo avait drogué son petit déjeuner. Ou bien c'est Gabrielle qui lui faisait un blague. Une conséquence de la drogue de la prison. Mais non, pourtant, tout était totalement et absolument réel, en particulier le corps de la Japonaise - ce qu'il en restait.


MYOU !!

Elle ne parvint même pas à s'approcher du corps, de toute façon, ses quelques connaissances en anatomie lui faisaient clairement comprendre que tout était terminé. Du coup, elle écarquilla les yeux et fixa le directeur, l'incroyablement, le terriblement calme directeur. Ou bien Myou était folle, et dans cette pièce, Olivier était le seul à le savoir, et avait pris sur lui de l'exécuter sommairement. Ce qui allait à l'encontre de sa morale, et d'à peu-près tout ce qu'elle savait sur la Japonaise, mais c'était une hypothèse envisageable. Sinon, c'est le bon docteur qui pouvait avoir viré fêlé, et dans ce cas, elle songea que tous les gens présents, et surtout elle-même, étaient en danger.

Elle n'avait pas le temps de réfléchir. L'arme qu'il avait créée, il la tirait de son livre. Dilemme. Ou bien elle lui piquait son bouquin, mais il pourrait sans doute en utiliser un des autres ; mais la menace serait certainement écartée pendant un certain temps. Ou bien elle essayait d'immobiliser ze big boss. Alors qu'elle était en liberté conditionnelle, condamnée avec sursis. Comme attenter en personne à la vie de son juge de tutelle. Le seul minuscule petit souci était qu'en cet instant précis, c'était le juge qui menaçait méchamment la prévenue.


Elle ferma très brièvement les yeux, et courut vers le fauteuil où se trouvait le directeur. Elle tenta de lui toucher le cou pour pouvoir le paralyser, tout en criant "Prenez le bouquin, quelqu'un, n'importe qui, vite !!"Les hurlements de Camille attirèrent l'attention d'Olivier qui se prépara à recevoir la française.
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Dim 15 Juin 2008 - 22:11
Hall Arrow Salon

Quand Laura arriva dans le salon juste avant Jessica qu'elle tenait encore, elle ne manqua pas de saluer Camille qui faisait le ménage, puis son regard se posa sur Angel et Ivy. Super les "réconciliations", la prochaine fois qu'elle émettrait une hypothèse, elle prendrait en compte le fait qu'Ivy était une très jolie rousse qui avait beaucoup de charme. De toute façon, elle se désintéressa des deux adolescents assez vite quand Jess lui rappela qu'il n'y avait pas cinquante millions de personnes. Peut-être, mais il y en avait beaucoup et elle commençait vraiment à avoir envie de se mettre au fond de sa chambre et de ne parler à personne. Elle tendit machinalement l'exemplaire de Mutations à son amie quand elle lui demanda et voulut aller voir Camille pour lui demander où était Georgia mais son attention fut attirée ailleurs. En effet, la porte venait de s'ouvrir. Avant d'avoir pu voir qui c'était, elle soupira, quand elle vit la personne en question, elle prit sa tête dans ses mains.

*Tss pourquoi elle ?*

"Maintenant je sors !"
grogna-t-elle vers Jessica.

Alors là, là Olivier commença à blablater sur son antiquité de bouquin et Laura ne put s'empêcher de bailler sans discrétion. Mais elle s'interrompit dans son décrochage de mâchoire quand elle vit que le directeur tenant une arme à feu, l'air bien décidé à s'en servir. Là, tout se passa trop rapidement, les coups de feu, Myou contre le mur puis qui tombait, morte... ? La jeune fille n'eut pas tellement le temps de comprendre ce qu'il se passait, mais quand elle vit qu'il fixait Fabrisio et Jessica,
elle se jeta sur son amie dans l'espoir de la pousser pour qu'elles soient toutes les deux derrière un meuble. La chute fut lourde derrière le canapé trois place qui les séparait de l'action mais aucune des deux filles n'étaient blessées. Complètement effrayée, elle osa jeter un coup d'oeil au reste de la pièce et entendit Camille demander de prendre le livre. Ce n'était pas elle qui irait, mais à quoi pouvait-elle bien servir ?

*Une idée, vite une idée... Il lui prend quoi au dirlo ? C'est son bouquin qui le rend taré ? Pas l'moment d'penser à ça.*


Elle se tourna vers Jess qui devait être sous le choc pour Myou. Elle s'en voulut alors de n'avoir que souhaité du mal à cette fille, mais ce n'était pas le moment de culpabiliser. Elle regarda son sac qui contenait son matériel de dessin, mais elle n'avait aucune idée quant à ce qui pourrait les aider. Elle n'allait pas non plus créer une arme, déjà tirer sur un professeur était déconseillé, même s'il semblait décidé à leur faire du mal... Mais il devait sans doute être envouté. Un doute envahit à nouveau l'esprit de Laura : et si ses dessins avaient des effets du même genre ? Mais elle se força à se concentrer sur la situation présente : elle avait besoin de trouver une idée. Pourquoi c'était toujours aux moments critiques qu'elle était le moins lucide ? Elle pensa à son dragon, il avait brûlé sa chambre, par conséquent ses papiers, ses livres. Mais elle ne pouvait pas prendre le risque de mettre le feu à l'institut. Elle eut alors une autre idée, elle prit son carnet, un crayon et commença à dessiner du mieux qu'elle pouvait, sa main tremblante à cause du stress. Elle essaya de créer un animal avec de grandes dents, pour qu'il puisse dévorer le livre. Doucement, l'animal semblable à une chat tigré sortit de la feuille de papier en grossissant progressivement et atteindre la taille d'une chat de gouttière, ses dents aiguisés lui donnait un apsect digne des plus grands films d'horreur. La matous sauta sur la dossier du canapé puis déscendit sur le séants. Dans le doute elle dit à Jess d'une petite voix :

"Si ça marche pas, faudra envoyer ton chien pour bouffer son livre."
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Dim 15 Juin 2008 - 22:14
Alors qu'il avait commencé à parcourir le journal, tranquillement installé dans un des fauteuil, Fabrisio vit Jessica faire son entrée peut de temps après lui. Elle s'était donc finalement elle aussi décidé pour rester à l'intérieur. Avait-il influé sur la décision de sa coéquipière ? La question ne l'éfleurra que brièvement, considérant que ce n'évait aucune importance.
Il ne tiqua même pas quand Jesica s'approcha de lui et lui glissa un "lâcheur" à l'oreille. Loin de ne le prendre mal, il se contenta de sourire, sans quitter son journal des yeux.

Puis il vit Myou, son autre coéquipière faire son entrée. Mais il n'eut pas le temps de la saluer qu'Olivier prit la parole. Chose assez exceptionnel pour être remarqué, Fabrisio se tourna alors vers le directeur, l'air étonné.

Les détails de ce qui suivit devaient à jamais rester graver dans sa mémoire.

A peine Olivier avait-il finit de parler qu'il tirait sur Myou. Avec quoi ? D'où sortait cette arme ? Ces questions, l'italien n'eut même pas le temps de se les poser. Avant qu'il comprenne, Myou, ou du moins ce qu'il en restauit, gisait là, à quelques mettres de lui. Il ne concevait pas que le tas de chair sur le sol pouvait ... non, avait pu être une jeune fille auparavant.
Fabrisio se tenait là, incapable d'esquisser le moindre geste. Son regard allait des restes de Myou à Olivier. Comment ? Pourquoi ?
Inconsciemment, l'italien se cramponait au journal, réduisant celui-ci à une boule de papier tellement le jeune homme était crispé.

C'est alors que Camille courut vers Olivier. uivit par Ivy.
Fabrisio n'intégra l'information que tardivement. Il voyait l'action sans comprendre ce qu'il se passait réellement.Il était là, physiquement ... mais son esprit était comme ailleurs.
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Dim 15 Juin 2008 - 22:27
Ivy eut une moue soupçonneuse lorsqu'Angel refusa de lui montrer ce qu'il regardait, mais le jeune homme devait commencer à savoir la prendre : il allait dans son sens et lui balaçait des fleurs.
Elle eut un petit sourire victorieux en levant le menton.

"Surtout qu'on a bien failli tous y passer au moins 1000 fois !" renchérit-elle en agitant l'index sous le nez d'Angel.

Ce n'est que lorsqu'il la fit basculer en avant qu'Ivy cessa ses fanfaronnades. Elle sur lui, comme ça, cette proximité soudaine... Ivy pouvait sentir le souffle d'Angel sur son visage. Qu'est-ce qui se passait ? Elle ne prêtait même plus attention aux allées et venues derrière elle. Comme au ralenti, le visage d'Angel se rapprochait du sien. Elle repensa brièvement au saut qu'elle avait fait du haut du Sven Ascentionnel avec Georgia.
Il allait... faire comme Georgia ?
Après tout, Ivy l'avait déjà fait une fois... et ce truc de grands ne l'avait pas rebutée en fin de compte. Mais quelque chose était différent cette fois. Etait-ce qu'elle pouvait entendre son coeur battre à ses oreilles ? Ivy déglutit difficilement, hésitant quant à la marche à suivre alors que déjà ses yeux se fermaient sans lui demander sa permission.
Leurs visages n'étaient plus qu'à quelques centimètres quand un gros boucan fit sursauter l'Irlandaise, qui bascula par terre tout en s'agrippant au haut d'Angel.

"Gniarrrrghh ! Qu'est-cé'qu'ce boucan !!!" cria-t-elle en se bouchant les oreilles et en fermant les yeux, recroquevillée en chien de fusil sur la moquette du salon.
Ouvrant les yeux, ce qu'elle vit fut tout d'abord Olivier, qui se tenait là en disant n'importe quoi.

"C'est quoi ? Une interro surprise ? Il aurait pu nous prévenir !" ronchonna-t-elle auprès d'Angel en se redressant, tellement éberluée qu'elle en oubliait presque ce qui avait failli se passer quelques secondes plus tôt.
Il y avait un espèce de tas sanguinolent contre le mur du salon. C'est ce que la rouquine remarqua ensuite sans bien comprendre ce qui venait de se passer.
Elle cligna des yeux. Sans le cri de Camille, elle n'aurait pas compris. Pire, elle ne voulait pas comprendre ce qu'était ce tas de chair.

Ivy porta ses deux petits poings à ses tempes, une expression d'horreur totale dépeinte sur les traits. Liven, Jim... Myou ?? Myou qui était comme elle, qui était l'une des seules avec qui elle aurait pu partager son desarroi. Elle ne la connaissait que peu mais elles partageaient quelque chose en silence.

"M... Myou ?" baffouilla-t-elle, les larmes aux yeux tandis que Camille se jetait sur Olivier.

Camille les appelait. Camille disait des choses, des mots qui formaient des phrases. Cela paraissait distant pour l'Irlandaise. Elle finit par tourner la tête vers Olivier et Camille. Elle avait la haine, la haine contre Olivier. Il l'avait séparée de Sven, remplacé tous ses anciens équipiers, les avait envoyés au casse-pipe sur Génosha, laissé crever les génoshéens... et maintenant il passait Myou à la sulfateuse...

[Irlandais]"ESPECE DE CROTTE DE BIQUE !!!!!" explosa-t-elle en se mettant debout sur ses cannes flageolantes, le poing serré.
Ivy s'élança sans réfléchir vers Camille et Olivier et leur sauta dessus dans l'espoir d'attraper le livre qu'Olivier tenait dans ses mains.
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Dim 15 Juin 2008 - 22:29
Le visage d'Angel se penchait vers Ivy. En cet instant, il ne pensait plus, son cerveau s'était mis en stand bye, il arrêtait de se prendre la tête pour suivre son instinct.
La jeune fille dut le sentir car son regard devint plus sérieux. Il y avait du remue ménage autour d'eux, des voix, des allées et venues mais Angel s'en fichait royalement.
Sa respiration s'était accélérée et il se perdait dans les yeux émeraude d'Ivy.
Soudain, il y eut comme un grand bruit. Ivy se laissa tomber à terre, emportant Angel dans sa chute.
Le jeune homme releva la tête furibond. Qu'on lui casse son coup dans le hall allait encore mais celui qui avait osé intervenir allait payer le prix fort!

C'est alors qu'il apperçut une scène qu'il ne comprit pas au début. Olivier, leur directeur toujours si maitre de lui, tenait une arme. Contre le mur, une bouillie sanguinolente.

"Que...Quoi??" ne put s'empecher de bredouiller Angel en se levant.

Il rêvait, c'était ça. Un affreux cauchemar qui l'avait fait se jeter sur Ivy et voir le directeur faire une remake de Massacre à la tronçonneuse et tous les films d'horreur, y compris les remakes.
Myou...Myou, c'était Myou...Comme le lui confirma le cri de Camille.
Il repensa à la soirée bal masqué. La si timide, la si jolie Myou...Un tas de chair sanguinolente!
Camille s'élança sur Olivier, tentant de le maitriser tandis qu'Ivy lançant un cri de guerre féroce partait ses petits poings devant, droit sur Olivier.
Le sang d'Angel ne fit qu'un tour. Si Olivier avait l'audace de toucher Ivy, s'il n'effleurait qu'un seul de ses cheveux, il le massacrerait de ses deux poings jusqu'à ce qu'il ne reste plus que de la purée sous ses doigts.
Il fallait agir avite avant qu'Olivier ne tire à nouveau tandis qu'il se défoulait sur Myou.


"Nooooon Ivy!!!"hurla t'il.

Angel, aiguillonné par l'urgence et la peur, fondit vers Olivier, tel un footballeur américain ou un rugbyman. Il s'élança vers Olivier pour tenter un placage monumentale du directeur.
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Lun 16 Juin 2008 - 21:09
Jessica prit machinalement le journal des mains de Laura, et le feuilleta rapidement. En réalité, elle n'eut le temps que de tourner quelques pages sans rien lire, car Myou fit son entré, Ivy réagissait, et les événements s'enchaînaient. Tout d'abord, il y avait Ivy et Angel, que tout le monde semblait plus ou moins espionner comme si de rien n'était. On aurait dit qu'ils allaient... mais Myou entra, détournant son attention. Laura cru bon de montrer son mécontentement, et la jeune fille ne sut comment s'y prendre pour la faire rester. Avant de trouver comment s'y prendre avec elle, Jess sourit à Myou et la salua d'un petit geste de la main, avant de se tourner vers Olivier qui semblait s'être rendu compte de sa curiosité. Rien d'étonnant étant donné sa discrétion à chercher le titre du livre des yeux.

« 1965 ?! Oulala ça remonte! Enfin ils avaient pas tort pour les pouvoirs psychiques, et l'eugénisme... ben à vrai dire je sais pas ce que c'est. »

Lorsqu'Olivier fit apparaître l'arme, elle ne dit rien, et ne pensa rien de particulier. Elle crut qu'il voulait leur montrer de quoi il parlait, et observa l'arme. Puis le directeur se leva, changeant du tout au tout, et Jess se tourna pour voir que l'arme était pointée... sur Myou. Elle n'eut pas le temps de retourner les yeux ni d'avoir peur. Elle vit Myou, projetée dans le fond de la pièce, criblée de balle. Elle était méconnaissable... Ses cheveux vert... ce sang, tout ce métal liquide. Est-ce qu'elle était vraiment... Jess ne put même pas penser le mot, sachant pertinemment qu'il s'agissait de Myou, sa colocataire, coéquipière, et amie. Mais ce qu'elle savait, c'était ce que Myou redoutait par dessus : devenir une machine. Ses blessures allaient se refermer, elle allait se relever, déprimée mais bien vivante. Non ? Alors pourquoi ne bougeait-elle pas ?

Le temps s'était comme arrêter. Elle n'avait mis que quelques secondes à suivre ce fil de ses pensées, jusqu'à ce que Laura réagisse vivement. Elle tourna le regard à temps pour croiser celui d'Olivier, sans aucun doute satisfait de la réaction provoqué chez les deux Nexus, en plus de celle chez les autres élèves. La chute fut lourde, d'autant plus lourde qu'elle n'avait rien fait pour amortir la chute. Et maintenant, dissimulé avec Laura derrière le canapé, elle avait pleine vu sur le massacre, scène digne des pires films d'horreurs. Elle pensa qu'elle n'était peut-être pas la seule à penser ça. Qu'Angel devait être énerver de n'avoir pu vivre un moment normal, avec Ivy. Que le salon allait rester une pièce vide un moment, le temps que tout soit nettoyer et repeint... en faite, elle pensa à tout, sauf à ce qui se trouvait devant elle. Son regard flou se figea enfin sur le corps de Myou. De toute part, on criait son nom, comme pour espérer qu'elle réponde, que tout ceci n'était qu'une blague, une illusion. Oui c'est ça, Gabrielle devait être dans les parages! Et Olivier, on ne le voyait jamais d'habitude, alors ce n'était sûrement pas lui!

Camille réagit la première, suivit par Ivy, et un espèce de chat tigré avec de grandes dents que l'on devait à Laura. Avatar, sans qu'elle ne lui demande rien, était déjà apparu dans la pièce, sous sa forme la plus habituelle. Le chien-loup qui l'avait tant de fois protégé, venait faire face à sa place à la situation. Elle, elle ne pensa même pas à bouger. Tout comme Fabrisio, tout allait trop vite pour qu'elle n'ose entreprendre une action. Tout ce qu'elle voulait, elle, s'était revenir un peu en arrière. Comment se faisait-il qu'Avatar n'ait pas détecté le danger ? Il avait sauvé Myou, une fois, le jour de leur rencontre. Il aurait dû recommencer.

Avatar, lui, fit le tour du canapé, se plaçant ainsi entre la bibliothèque et Olivier qui était déjà attaquer par trois personnes. À priori, si Camille le touchait, alors il ne pourrait plus bouger. Montrant les crocs, Avatar attendait une occasion de s'emparer de la main de leur cher directeur, de préférence celle qui lui permettait d'écrire, où bien le livre qu’il avait encore en sa possession. De plus, s'il avait l'occasion de prêter main forte à l'un des acteurs de la scène, il le ferait sans hésiter.
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Mar 17 Juin 2008 - 4:58
Arrow Stade


Dans un petit bruit sourd, Rachel apparut à l'entrée du salon. Elle avait fait par exprès pour ne pas tomber directement sur Olivier. Il s'était fait assez brassé pendant leur voyage à Génosha. Pas besoin d'en rajouter! La chute en avion et tout...Ca n'avait pas du faire du bien. Ses compagnons de voyage, Jay, Hwang et Anna attérir un peu n'importe comment autour d'elle, qui était restée fièrement debout. Jusqu'au moment où elle glissa sur une matière visqueuse qui était étendue sur le plancher et s'écrasa contre le plancher.

"Aïye... "

*Ouache! C'est donc ben dégueulasse!...*

La jeune femme allait faire le commentaire à haute voix sur la substance que Alixtide avait surement éparpillé partout par terre - qui d'autre pour mettre des matières dégueulasses sur le sol? - lorsqu'elle leva les yeux vers les personnes présentes dans le salon. Jessica et Laura était cachée derrière une armoire...Camille, Angel et Ivy se jettaient sur Olivier...Olivier avait un sourire sadique qui lui faisait froid dans le dos et Fabrisio se tenait immobile près d'elle. Elle se leva rapidement, l'aggrippa par les épaules et le tira vers elle, à l'entrée du salon. Elle jetta un dernier coup d'oeil à Olivier et demanda à l'italien:

"Euh...Qu'est-ce qui se passe ici? Cérébra a envoyé un message à Anna...Mais c'était pas des plus clairs..."
Jay Sirian
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Mar 17 Juin 2008 - 11:42
Arrow stade

Jay atterrit sur les fesses en plein milieu du salon, où se trouvaient déjà Laura, Camille, Fabrisio, Ivy, Jessica, Angel et Olivier. Ce qui semblait normal jusque là, sauf qu'Olivier était en train de se faire sauter dessus par certain des élèves. Autre fait étrange, le mur semblait avoir été repeint, d'une couleur rouge métallique... étrange. Il ne comprenait pas ce qui se passait, il y avait un problème, ça il le voyait mais c'était qui le problème? Les élèves devenus fou ou Olivier? Et pourquoi y avait-il des animaux?

**on fait quoi? on fait quoi?**

Regardant rapidement, il crut voir quelque chose à terre, sans réussir à bien savoir ce que c'était mais la couleur du mur semblait en venir. Il ne savait pas vraiment ce que c'était, peut-être ne voulait-il pas le savoir et il y avait quelque chose d'autre dessus, mais il ne regarda pas de trop près. Il n'avait pratiquement pas bougé depuis qu'il était arrivé, il s'était juste levé mais il en était presque au point de regretter d'être venue.

Il en était toujours au fait qu'il ne savait pas quoi faire. D'un côté, les élèves qu'ils avaient croisés durant des mois, depuis qu'il était là et une de ses coéquipières et de l'autre, le dirlo de l'Institut... Ne sachant pas vraiment quoi faire pour le moment, il décida d'attendre les ordres d'Anna, dans le doute, c'était la personne la plus fiable selon lui et la seule chef d'équipe dans les lieux selon ses souvenirs. Il espérait juste qu'elle allait mieux comprendre que lui.

Il essaya néanmoins de se déplacer vers Laura et Jess, c'était les plus jeunes, elles ne pouvaient pas être coupable de quoi que ce soit. Mais il faisait tout pour ne pas regarder ce qui était à terre.
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Mar 17 Juin 2008 - 15:21
Arrow Stade Municipal

Ce n'était pas la première fois, mais Anna avait toujours la désagréable sensation d'avoir la tête qui tourne à chaque téléportation. Se raccrochant au chambranle de la porte, elle se stabilisa sur ses jambes avant de se concentrer sur la pièce. Ce n'était pas encore un véritable champs de bataille, mais ca s'y rapprochait drôlement. De voir Laura et Jess' derrière le canapé ne l'affola pas plus que ça. Une bataille de papier mâché ? Mais la vue du mur perforé et d'une masse couleur sang et chair dans un coin de la pièce qu'elle ne réussit pas tout de suite à identifier avec un mare grise qui coulait vers eux lui fit dire qu'une grosse, très grosse bêtise venait d'être commise.

Son regard se braqua alors sur Olivier qui était sur le point d'être assailli par des élèves. Cérébra lui avait dit qu'ils étaient attaqués. Non pas que les professeurs étaient les victimes de leur propre élèves. A moins que les étudiants soient effectivement attaqués par les professeurs eux même. Anna avait du mal à concevoir ce genre de scénario. C'était une blague, c'est ça ? Angel&Co avait finalement réussit à mettre quelque chose en place ? Le corps sans vie était pourtant une preuve que quelque chose ne tournait franchement pas rond. Un hologramme ? Un trucage ? Les professeurs ne seraient tout de même pas allés jusque là pour un entraînement ?

Non décidément, Anna ne voulait pas croire que quelque chose de réellement grave puisse arriver. Le danger venait de l'extérieure. Pour elle, l'institut était le seul endroit impénétrable dans lequel ils étaient totalement en sécurité. Alors qu'est ce qu'il se passait ?

Après une petite hésitation, Anna se concentra sur les pensées de son professeur pour savoir ce qu'il lui passait pas la tête, accessoirement, se rassurer elle même et savoir comment ils devaient réagir face à tous ça. Considérée par tous comme la plus grande télépathe de l'époque Anna eut une curieuse sensation en voulant lire les pensées de son professeur sur qui elle n'avait jamais essayé d'utiliser ses pouvoirs. Elle n'avait jamais ressenti ce type de résistance avant et aujourd'hui elle rebondit sur un violent bouclier psy qui lui provoqua l'une de ses plus belle migraine en la renvoyant dans ses propres pensées, ses propres souvenirs. L'impression qu'elle avait eu était similaire à celle d'une voiture lancée à pleine vitesse qui percutait un mur de béton sans que celui-ci n'en garde la moindre trace et la télépathe n'avait jamais ressenti ça.
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Mar 17 Juin 2008 - 21:36
Arrow Stade municipal

Eun Jung s’était écrasé sur le côté à l’issue de la « téléportation » permise grâce au pouvoir de Rachel. Il faut dire qu’il n’était pas habitué à un tel mode de transport. Les autres membres transportés avait aussi atterri un peu n’importe comment. Rachel, quant à elle, avait réussi à arriver sur ses jambes jusqu’à glisser sur une matière visqueuse. D’ailleurs, le coréen mit lui-même ses mains dans cette matière visqueuse sans réellement y faire attention tant il avait perdu plus ou moins ses repères suite au voyage. Ce n’est que quelques secondes après avoir mis les mains dans cette matière visqueuse et s’être remis sur ses genoux qu’il regarda celles-ci sans pouvoir dire l’origine de la dite matière. Ses yeux ronds comme des billes en disaient d’ailleurs long sur son état d’esprit.

*Mais qu’est-ce que c’est que ça?!* Pensa-t-il un brin écœuré.

A peine cette pensée émise que son attention fut détournée par les évènements alentours. Là, il vit Ivy, Angel et Camille qui tentaient d‘assaillir le professeur Fleury. Laura et Jessica, quant à elles, étaient cachées derrière une armoire. Puis portant son regard vers l’un des murs du salon, il constata que celui-ci avait été repeint d’une sorte de rouge métallique. Plutôt déstabilisé par la scène, le coréen était toujours incapable d’aligner une quelconque idée cohérente. Bref, il en était toujours à l’état de spectateur stupéfait et encore loin de celui d’acteur. Finalement, il se releva de manière mécanique toujours en train de regarder la scène avec la même stupéfaction accompagnée d’une appréhension certaine vu les circonstances actuelles. En l’état, il avait du mal à faire attention à tout ce qui se jouait alentour et ne percevait les choses que de manière partielle depuis son arrivée.
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Jeu 19 Juin 2008 - 1:38
Plus rapidement qu'il n'aurait pu le croire, quelques uns des élèves se dressèrent face à Olivier ou plutôt se jetèrent sur lui mais leur précipitation ne pouvait pas surprendre le calme du directeur.

Alerté par ses cris, il s'occupa d'abord de Camille. En sa qualité de directeur, Olivier connaissait les pouvoir de chacun et leurs limites, Camille marchait au contact, quand elle arriva sur lui les yeux fermé, le Français fit un pas de coté et poussa la jeune mutante dans le dos pour qu'elle atterrisse sur Avatar et qu'il soit la cible de son pouvoir.

Malgré tout, le bretonne avait eut une idée très logique en intimant à ses collègues de récupérer le livre d'Olivier mais Olivier n'en avait plus vraiment besoin à ce moment. Il laissa Ivy s'en emparer mais ne le lâcha pour autant sachant très bien que la jeune irlandaise n'aurait pas la force de lui arracher quoique ce soit avant qu'Angel se rue sur eux. en utilisant ses sentiments évidents sur Ivy, Olivier évita de subir le gros de l'assaut d'Angel qui s'était retenu en voyant l'élu de son corps sur son passage.

Néanmoins, le choc entre les 3 mutants fut violent et déséquilibra Olivier qui finit par lâcher Dune. Par contre, l'inertie du métamorphe ne lui permit pas de récupérer son équilibre déjà précaire et s'affala avec Ivy dans le fauteuil que le médecin occupait quelques instants plus tôt.

Olivier toisa ses élèves qui s'était jeté sur lui avec tant d'ingratitude. Avatar ressemblait un un chien ampayé mais il fit tout de même peur au chat de Laura qui se refugia dans ses bras. Quelque soit la situation Olivier trouvait le moyen d'assurer son enseignement.

"C'est tout ce que vous êtes capable de faire bande d'incapable. Vous agissez trop impulsivement. ou bien vous ne savez pas faire la part des choses et faites trop de sentiment." ajouta Olivier en regardant Fabrisio.

Le directeur tourna la tête vers le groupe qui venait d'arriver grâce à Rachel. Anna eut un leger mouvement de recul.

"Voyons Anna, tu as trop l'habitude que l'on ne te résiste pas et voilà ce qui arrive lorsqu'on se lance à corps perdu sans contrôle, ça fait mal à la tête n'est-ce pas." un sourire sadique se dessina sur son visage.

Le directeur enleva sa chemise pour laisser apparaitre son uniforme de mission, de nombreux noms d'armes étaient inscrits sur ses bras, des armes blanches et de combats qu'il avait appris à maitriser. Sur son avant-bras, une sorte d'ardoise lui permettait d'écrire avec son doigt pour utiliser son pouvoir de façon optimale.

La mémoire plongé dans le livre qu'il venait de lâcher, Olivier inscrivit sur son bras : "bouclier sonique" et fit apparaitre cette technologie d'une époque inconnue. Lorsqu'il effleura le boitier qui venait d'apparaitre sur sa ceinture, une champ sonore apparu autour de lui pour le protéger des attaques rapides et des projectiles.
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Jeu 19 Juin 2008 - 3:09
[NB : oui, le code est très long, mais je pense pas faire d'antijeu vu que c'est essentiellement un aperçu d'un flot de pensées à un instant précis]

L'assaut de Camille ne se déroula pas exactement comme escompté, ce qui était bien triste, vu que ça aurait sans doute aucun facilité la vie de tout le monde. Lorsqu'elle s'aperçut qu'au lieu de serrer un cou, elle faisait un câlin à une grosse peluche inerte, elle lâcha ses mains, horrifiée, stoppant tout l'effet paralysant. A sa grande surprise, elle eut l'impression que son contrôle avait gagné en vitesse, et il ne lui fallut que quelques secondes pour être capable de détaler à toutes jambes, une action qui pourrait devenir primordiale dans un futur proche.

Pendant ce temps, leur directeur battait des records de cabotinage dans le rôle du grand méchant traître. Avec son costume, il ne lui manquait que les plans de conquête du monde et le rire sarcastique, mais on sentait que le coeur y était. Ou n'y était plus. D'habitude, le docteur Fleury semblait être plutôt un brave type. Ou bien il était un acteur incroyable, ou bien quelque chose d'autre clochait. Une chose était sûre, il s'agissait bien de lui en chair et en os : personne d'autre ne possédait son pouvoir.

Les autres tentatives n'eurent guère plus d'effet que la sienne, et les renforts débarqués n'avaient pas encore eu le temps d'agir. Ils ne seraient pas trop de dix, certains disaient que l'union faisait la force. Camille n'avait pas exactement une confiance absolue en chacun de ses camarades, mais force est de constater que leur animosité n'avait jamais été jusqu'à tenter de la réduire en bouillie. Elle était donc tenue de faire un effort. Sa survie en dépendait sans doute.

Lorsqu'il prononça des mots étranges, la Bretonne fit quelques pas en arrière, des fois qu'il ait fait apparaître un bombardement au napalm ou une fusée à neutrons. Mais non, rien ne se passa, même si elle n'avait pas le moindre soupçon de commencement d'idée sur le rôle de ce "boulier satanique", mais c'était certainement vilain et uniquement voué à leur faire du mal. Elle renonça à l'idée de lui sauter dessus à pleine vitesse, E= 0.5 *mv², et à la place cria à la télépathe qui semblait un peu sonnée.


ANNA !

Le problème du dirlo, c'est qu'il pouvait s'adapter à peu près à tout. La meilleure manière pour qu'il ne réagisse pas, c'était qu'il ne sache pas ce qu'on lui préparait, donc que la communication se fasse en silence. En plus, Camille ne supportait pas qu'on lui donne des ordres à haute voix, elle avait l'impression que tout le monde assistait à son humiliation. Dans la tête, c'était pareil, mais en différent. Peut-être qu'elle tolèrerait, d'autant que son existence était menacée.

Son instinct de survie impressionna la petite Bretonne. Non pas qu'elle s'en crût dépourvue, mais elle avait l'impression que ça lui stimulait le cortex d'être face à une machine à tuer. Très mauvais, ça, ma vieille, se dit-elle, que ça te fasse pas jouer les héroïnes stupidement. D'ailleurs, sa cervelle, maligne, lui donnait plein de plans, mais aucun qui la mette, elle, en danger. Tant mieux.


Elle tenta de faire passer à la télépathe le plus rapidement possible les idées qui lui galopaient dans la tête, en espérant qu'Anna soit branchée sur la bonne chaîne - son cri devait aider. A savoir qu'il fallait désactiver son ardoise, que son pouvoir ne marcherait certainement pas s'il était aveuglé, que s'il pouvait pas écrire, ça fonctionnerait certainement pas non plus, que elle, Camille Le Guern, pouvait essayer de lui filer le tournis en courant très vite, qu'elle s'excusait auprès de Jess pour le chien, que Rachel pouvait jouer les protectrices lorsqu'Olivier attaquerait en déplaçant les gens, que subitement elle en venait à regretter les bancs ennuyeux de la fac, qu'Angel pourrait copier n'importe qui pourvu que ça foute le bocson, que, "vraiment, Anna, tu es si belle, si intelligente, s'il te plaît, trouve une solution et tire-nous de là" et qu'elle s'inquiétait pour Georgia qui était ailleurs et qu'il semblait vraiment se passer quelque chose de pas normal, donc si ça se trouve elle était en danger. S'efforçant de penser en boucle - c'est comme la publicité, plus on entend, plus on a de chances de bien capter - pour faciliter le boulot de la parabole d'Anna, elle entreprit de faire des allers-retour à pleine vitesse devant leur ennemi du moment pour, au pire, se protéger des évènements futurs, et au mieux, perturber sa vision et lui filer le tournis. Point.

Pas vraiment remise du retour de flamme, les capacités de reception d'Anna est quelques peu altérées pour comprendre tout ce que l'esprit fou furieux de Camille émettait d'autant plus que sa course créer des saccade dans la communication comme quand on téléphonnait d'un train lancé à pleine vitesse. Néanmoins, quelques idées passèrent "son pouvoir ne marcherait certainement pas s'il était aveuglé... pouvait essayer de lui filer le tournis en courant très vite... vraiment, Anna, tu es si belle, si intelligente, s'il te plaît, trouve une solution et tire-nous de là" et permirent à Anna de comprendre qui avait frappé le premier.
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Jeu 19 Juin 2008 - 20:31
Tellement persuadée que tout ceci n'était qu'une mauvaise plaisanterie, le choc qu'elle reçut suite à sa petite intrusion dans la tête de son professeur ne fut que plus douloureuse. Si jusqu'ici, lorsqu'elle poussait un peu trop son pouvoir, l'étaux ne faisait que serrer sa tête, cette fois ci, il lui broya carrément le cerveau. Déstabilisée par cette douleur à laquelle elle ne s'était pas du tout attendu, Anna eut un mouvement de recule et se cogna contre la porte avec un gémissement . Les mains de chaque côtés de ses tempes, elle n'arrivait pas à comprendre comment Olivier s'y était pris pour lui faire aussi mal.

Elle finit par lever péniblement les yeux sur la scène qui se déroulait dans le salon. Une véritable bataille s'était engagée entre les élèves et le directeur sans de raisons apparentes. Les premières tentatives pour maîtriser la bête avaient échoué et ce n'était pas faute d'y avoir mis de la volonté. Deux choses étaient sur, Olivier n'était plus lui même et elle ne recommencerait plus son fouillage de pensées sur lui. Elle était persuadée qu'une autre tentative la laisserais définitivement sur le carreau.

Les répliques cinglantes que leur envoyait le directeur piqua au vif la fierté de la télépathe. Ils n'avaient tout de même pas subi toutes ses missions, tous ces entraînements pour au final se faire traiter de bon à rien et se faire lamentablement dominé par un seul et unique professeur - aussi puissant soit il... Il leur avait tout de même caché tout ça. Tout cet attirail quasi militaire qui sortait dont on ne sait trop où. Même en mission il n'était pas aussi chargé !

Encore sous le coup de la claque qu'elle venait de se prendre de plein fouet, Anna sursauta lorsqu'elle entendit son nom et un flot de pensées venant d'une Camille à la limite de l'hystérie. Ses pensées accentuaient encore plus son mal de crâne. Comme si elles lui étaient criées à plein poumon directement dans l'oreille. Et pourtant, la télépathe n'avait pas l'impression de tout capter. Elle dut lui faire un signe de la main pour lui dire de stopper ses idées qu'elle lui envoyait en continue. Surtout ne pas paniquer, c'était le seul moyen de se faire avoir en beauté et accessoirement, d'y laisser la vie. Puisque c'était visiblement le but de leur cher directeur, transformé pour l'occasion en Olivier, le Super Vilain.

Dans tous les cas, il allait falloir le mettre complètement HS pour être tranquille. Elle se remise droite, ignorant les coups de marteau qui lui tambourinaient le crâne et observa qui était dans la pièce. Ils étaient beaucoup et les combinaisons des pouvoirs et des capacités de chacun pouvaient être nombreuses. Peut être même trop ... A six, ça pouvait passer, mais à une dizaine ça devenait un peu plus compliquer. Surtout qu'elle ne connaissait pas bien les élèves présent dans la pièce. Et pour une fois, elle ne pourra pas prendre part à la bataille. Elle devra se contenter du poste d'observatrice et coordonner un peu les actions.

Comme d'habitude, Anna prit une profonde inspiration avant d'échafauder un plan à partir des idées en vrac de Camille. Le maîtriser pour l'empêcher d'écrire et de lire et le mettre KO. Voilà ce qui devait être fait dans l'ordre et le plus rapidement possible. Il ne fallait pas non plus émettre les idées à hautes voix et faire attention à cette espèce de bouclier. Fastoche !

"Rachel, Hwang, vous allez faire office d'ambulance. Quelqu'un en danger, Rach' tu vas le chercher, Hwang tu soignes au besoin. Allez vous planquer derrière le canapé."

Comme si un canapé pouvait arrêter toutes les idées de destructions qui passaient par l'esprit du directeur. Mais c'était mieux que rien. L'idée de lui donner le tournis lui allait bien. Elle regarda donc Camille pour lui faire comprendre qu'il pouvait rentrer en action en lui mimant avec la main de tourner autour d'Olivier.
L'éblouir, ok. Mais comment. Qu'est ce qui pouvait éblouir ? Anna se retourna dans la direction de Laura qui était à l'autre bout de la pièce et se concentra au maximum sur la jeune fille, espérant que ses capacités télépathiques ne soient pas trop endommagées.

"Laura, essaye de faire apparaître un projecteur assez puissant pour éblouir Olivier ..."
Anna su que le message était passé en entendant un petit "Quoi?" sortir dans un souffle de la bouche de Laura.


Et ensuite ? Ben ensuite, elle ne savait pas trop. Ce bouclier la gênait un peu étant donné qu'elle ne savait pas à quoi s'attendre. Mais il fallait bien tenter quelque chose. Et la douleur qui lui transperçait la tête ne l'aidait pas non plus à se concentrer et à avoir les meilleures idées possibles. Cherchant frénétiquement des yeux quelqu'un ou quelque chose qui pourrait les aider a déstabiliser une fois de plus Olivier, sans que cette espèce de bouclier ne mette tout par terre, son regard se posa finalement sur Jay encore près d'elle.

"Si par chance le projecteur l'éblouit assez pour qu'il n'y voit plus rien, essaye de lui faire perdre l'équilibre, qu'il se retrouve à terre ..." Dit elle le plus bas possible pour que le professeur Foldingue ne les entendent pas.

Si tout se passait bien - ce qui l'étonnerais beaucoup mais il fallait rester positif - elle espérait que ceux les plus proches d'Olivier prennent l'initiative de lui enlever tout son armada et de le mettre KO par tous les moyens.
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Jeu 19 Juin 2008 - 23:30
Ivy finit par arracher le livre des mains d'Olivier, mais l'Irlandaise savait bien qu'il devait être trop tard. Auprès d'Olivier depuis la création de l'Institut, elle avait appris à connaître son professeur ; s'il avait pu créer cette chose qui avait tué Myou, alors il devait déjà avoir emmagasiné le contenu du papelard...
Emportée par Angel, Ivy se retrouva coincée dans le fauteuil qu'occupait Olivier avant le début du drame, des larmes de rage et de frustration roulant sur ses joues empourprées.

Tout le monde s'était ligué pour arrêter les frais, mais toutes les tentatives s'étaient soldées par un échec, à croire qu'Olivier avait pompé le pouvoir de Cassandre.

"Malachi, r'lève-toi !" geignit Ivy en se trémoussant sous le corps de son ami pour tenter de se dégager. C'était pas le moment de faire des galipettes, bien que leur position lui rappela l'espace d'un instant futile celles qu'ils avaient quelques secondes plus tôt sur le fauteuil d'Angel.

Pendant ce temps, Rachel, Anna et Eun Jung étaient sortis de nulle part, qu'importe d'où ils venaient. La seule présence d'Anna soulagea Ivy. Anna était là, Anna savait toujours ce qu'il fallait faire.

"Seel !" couina Ivy dans un sursaut d'espoir.

"Mille couette, depuis quand il porte sa tenue sous ses fringues ?!" observa la jeune fille en fronçant les sourcils. C'était la première fois qu'Ivy voyait Olivier avec un costume-livre...

"La vache, il avait tout prévu depuis le début..." murmura-t-elle à l'oreille d'Angel, les yeux ronds et pleins de larmes. Olivier, ce presque père de substitution... Lui qui était venu la cueillir comme une pomme à l'arboretum de Dublin... Depuis quand projettait-il de les tuer ? C'était tout bonnement incroyable... Ivy se sentait trahie, trahie pour Myou, mais surtout trahie pour elle. Elle avait l'impression qu'Olivier leur mentait depuis des mois.

Mais alors que la rouquine ruminait ces pensées sombres tout en se demandant quoi faire, Olivier s'amusait déjà à remettre ça. Il avait complètement pété les plombs !
Ivy ne comprit pas bien les dernières paroles d'Anna. C'était quoi cette histoire de projecteur ? Qu'importe, il fallait calmer Olivier s'ils voulaient éviter de se reconvertir comme Myou en tapisserie. Vu l'arsenal psychique dont il avait pris le soin d'équiper son costume, il n'avait pas l'intention de s'arrêter là.

Après s'être extirpée de sous Angel, Ivy, larmoyante, se concentra sur son pouvoir : elle tenta de faire éclore une graine d'arbuste à l'intérieur entre le dos et les films d'écriture de l'ardoise d'Olivier, dans l'espoir de les déchirer et ainsi de rendre l'écriture impossible. Une fois qu'ils seraient à armes égales, ils pourraient le mettre KO. Sans ça et avec ses ressources, ils étaient bons pour la moulinette, et si Ivy aimait la macédoine de légumes, elle n'avait pas spécialement envie de faire partie des ingrédients.
Mais avec sa tenue virtuellement armée jusqu'aux dents... Il allait falloir penser à autre chose comme...

"Arrachez-lui ses fringues !" cria-t-elle à la cantonnade. Georgia l'avait dit : no fringues, no flingues.
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