X-Rays : Le crime de l'orient express : Salle à manger

Un impeccable alignement de tables en bois, verres en cristal, couverts en argent...



Se trouvent actuellement dans la pièce :

Le Dr. Renaud van Maes, un pharmacien d'Amsterdam	Chris Anderson, le mari de Hope Hunter-Anderson ; notaire de son état.	Le personnel de service

Tous deux étaient installés à une table à laquelle ils devisaient à voix basse.

La salle à manger

Pour quelqu'un qui était censé y avoir mis les pieds plusieurs fois auparavant, considérant qu'ils étaient dans un train en marche, l'expression d'extase lorsqu'elle entra dans le pièce était tout sauf normale. Elle passerait peut-être pour quelqu'un qui aimait les choses de la vie. Dans la pièce, bien peu de gens. Deux hommes d'une beauté extraordinaire, qu'elle avait aperçu dans les dossier de l'institut, sans pour autant savoir le rôle qu'on leur avait attribué dans ce train. Ils pouvaient bien être des fermiers ayant gagné un voyage dans le luxueux train pour ce qu'elle en savait.

Néanmoins, elle délaissa les deux mâles pour se diriger vers le personnel de service. Plus d'information ils auraient, plus faciles seraient de faire le liens et établir l'itinéraire de la victime entre la veille et le moment présent.

Elle se dirigea vers l'un des serveurs qui seraient dans le wagon, ou du moins ce qui s'en rapprochait le plus. Elle parla à voix basse afin de ne pas trop informer les deux autres voyageurs de ses actions.

- Bonjour, je suis l'une des passagères de ce train, et peut-être vous a t-on informé de quelques chose à mon sujet? Enfin bref... j'aurais quelques questions à vous demandez. Rien de bien compliqué en fait. J'aimerais pouvoir savoir si vous pourriez m'informer sur les habitudes alimentaires d'un passager en particulier?

Elle tenta de rester le plus impassible possible lorsque l'homme de service lui donna les informations, mais elle n'avait qu'une idée en tête: retrouver les deux autres pour lui faire part de sa découverte: il n'était pas mort directement après le souper, mais avait commander du café. Peut-être était-ce une fausse piste, mais au moins une chose était certaine: il y avait une dernière personne l'ayant vu avant sa mort.

Le menu des autres passagers ne lui apprit rien sur le coup, mais peut-être que plus tard, une lumière finirait par allumer, ou peut-être que Rachel et Jeremiah aurait des idées de leur côté. Vallait mieux ramasser le plus de pièce possible.

Après avoir remercier le serviteur, elle se tourna vers les deux hommes attablés. Elle s'approcha d'eux doucement, sans pour autant vouloir leur causer de surprise.

- C'est vraiment terrible ce qui est arrivé à monsieur Becker... dire qu'il repose à quelques pas d'ici me donne des frissons... Enfin... où sont mes manière. Mademoiselle Gham, en voyage de plaisance avec deux de mes amies

Elle leur tendit la main , un peu maladroitement.

Il n'y a pas à dire, les faire parler semblait être un jeu d'enfant pour cette mission! Les deux hommes semblaient être du genre loquace, commentant tout et rien avec l'attitude de l'homme qui avait un opinion sur tout et n'importe quoi. Elle resta un instant silencieuse, réussissant finalement à s'immiscer et à rebondir sur les propos des deux passagers.

- Plaisance... enfin, on repassera! Et dire qu'on croyait que ce serait les plus belles vacances de notre vie! On dit tant de bien de ce train! Vous avez raison sur monsieur Beckers... et puis, il avait l'air en parfaite santé les fois que je l'ai vu! Vous croyiez vraiment que quelqu'un l'a assissiné de sang froid? Après tout, je ne suis pas sur qu'il connaissait quelqu'un avant d'entreprendre le voyage!

Sans femme en tout cas! Enfin, pour le moment.

- Enfin docteur... c'est vous le spécialiste pour ce qui concerne sa santé non?

Et aussi celui qui saurait avec certitude comment le tuer. Bien sur, à l'évocation de son titre, tous les types de docteur pouvait correspondre , peut-être pourrait-il l'éclaircir sur sa situation.

Chris se contenta de hausser les épaules d'un air dédaigneux à la question de Yamina, puis sembla très absorbé par le défilement du paysage.

"Oui, enfin... Je suis pharmacien, pas médecin ou chirurgien. Quant à comprendre ce qui se passe dans la tête des gens..."

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C'était à croire que le mot s'était passé pour qu'elle tombe sur tous les idiots du train qui était incapable de montrer un tant soi peu de respect. Elle resta tout de même inflexible, gardant son sang froid alors qu'il se mettait à regarder à l'extérieur. Les questions classiques passaient dans sa tête, mais l'une d'elle lui apparut d'abors comme l'une des plus importante à poser. Restait plus qu'à l'amener le plus délicatement possible.

- Si vous étiez accompagné au moment du crime et que quelqu'un peu confirmé vos dires, les chances d'être accusé du crime tombe. À moins qu'il s'agit d'un poison lent ou un truc dans ce genre. Est-ce que vous penser qu'on vous aurait voler des truc Docteur?

S'il fallait à tout prix le croire, le meurtre était bel et bien prémédité. Après tout, si quelqu'un aurait entendu parler qu'un pharmacien était abord et que sur le coup il aurait voulut tuer des gens, il aurait peut-être pu trouver le poison chez lui. Mais comme le docteur n'avait pas de médicament qui aurait pu tuer un homme -selon ses dires- le meurtrier avait donc prévu sont coup d'avance et était arrivé à bord avec le poison, donc il connaissait monsieur Becker et il avait déjà l'intention de le tuer lorsqu'il est arrivé dans le train. Restait à savoir qui parmis les passagers le connaissait avant le voyage. Et qui aussi aurait pu, sans le connaitre, savoir ce qu'il transportait et ainsi vouloir le tuer. Enfin, c'est une hypothèse comme une autre...


- J'espère alors qu'il n'est pas mort empoisonné, puisque cela signifierait que la personne aurait prévus son coup! Je me demande si quelqu'un le connaissait avant d'entreprendre le voyage...

Elle laissa sa phrase en suspens, regardant si l'un des deux hommes réagissaient bizarrement. Puis, elle se tourna vers Anderson, qui se faisait bien discret.

- Et vous monsieur Anderson, j'imagine que vous avez au moins votre femme comme témoins de vos déplacements de la soirée?

Chambres

Rachel arriva dans la salle à manger, la théière de thé froid dans les mains et un sourire sérieux sur son visage. Elle échappa discrètement le mouchoir sur le sol, lorsqu'elle fut assez près des hommes pour qu'ils ne le remarquent pas. Elle s'approcha des deux hommes à qui s'adressait Yamina et les salua avec distinction.

"Bonjour messieurs, ma chère amie."

Elle s'introduit dans leur conversation en écoutant ce qui se racontait. Elle s'exclama alors avec un enthousiasme un peu trop grand:

"Ha! C'est vous alors, mon cher monsieur, le pharmacien dont tout le monde parle dans ce train! Votre réputation vous précède, mon cher monsieur...Je m'appelle Rachel McCallum et j'aurais besoin de votre précieuse expertise. J'ai justement une théière contenant un thé qui sent particulier. Votre nez est certainement capable de trouver immédiatement ce qu'il contient d'étrange!"

Elle déposa la théière sur la table et baissa la tête avec exagération vers le sol. Poussant un petit cri de surprise, la jeune femme se pencha pour ramasser le mouchoir qu'elle avait échappé quelques secondes auparavant. Elle tint le mouchoir du bout des doigts et le montra à ses interlocuteurs:

"Messieurs! Est-ce que l'un d'entre vous aurait perdu ce mouchoir?"

L'arrivée de Rachel, quelque peu tonitruante et incongrue, ne manqua pas d'être remarquée par les deux hommes qui affichèrent, Renaud, un air amusé, et Chris, un air consterné.

Renaud s'empara de la théière, l'ouvrit, et en renifla le contenu avec précaution, puis il trempa un doigt dedans, et le porta à sa bouche avant de recracher "Excusez pour le peu d'élégance... Je ne saurai être catégorique sans matériel approprié, mais je suis bien tenté de dire qu'il s'agit de strychnine. De la mort aux rats, si vous préférez." Il marqua un léger temps, puis ajouta "Si vous avez trouvé cette théière où je pense... Et bien..." Il soupira d'un air désolé "Le pauvre homme... Ça n'a pas du être drôle." Puis finalement, à la question du mouchoir : "Non, ce mouchoir n'est pas à moi."

Chris, quant à lui, ne répondit même pas à la question, se contentant de regarder le mouchoir d'un air dédaigneux, puis il se leva et déclara. "Excusez-moi, je m'en vais rejoindre ma chambre." Il s'en fut alors dans les wagons.