Page 1 sur 2 • 1, 2
- InvitéInvité
Relaxation crépusculaire
Sam 22 Sep 2007 - 20:43
Nan', après avoir vaillamment abandonné Kim à la porte du bureau d'Adam, avait traversé l'institut et était sorti prendre l'air. Il s'était étendu dans l'herbe, non loin du petit bout de muret que Ivy et Chloé avaient réparé la veille, face à la forêt. Les mains sous la tête, il regardait le coucher de soleil au-dessus du petit boisé face à lui, ainsi que l'apparition lente de la lune à demi transparente pour l'instant. Il était complètement parti. Sans méditer non plus, il était simplement en train de se reposer, de relaxer, de s'imprégner encore un peu plus des odeurs de ce lieu. Il sentait la vigne et la pierre. Le ciment et l'herbe. Un ou deux pissenlits solitaires près de ses talons. Il songeait à sa journée, à Jen, à Kim, aux X-Rays, à Pablo, aux traces de griffes qu'il voyait un peu partout. Il pensait à tout cela à une telle vitesse qu'il n'aurai jamais pu dire à un instant précis à quoi il réfléchissait réellement. Comme si, à ce moment, son esprit était une onde obéissant au principe d'incertitude d'Heisenberg...
Le orangé, le mauve, le rouge, brasier du ciel, s'estompait tranquillement devant lui pour laisser place, avec une lenteur incroyable, à la nuit.
Le orangé, le mauve, le rouge, brasier du ciel, s'estompait tranquillement devant lui pour laisser place, avec une lenteur incroyable, à la nuit.
- InvitéInvité
Re: Relaxation crépusculaire
Dim 23 Sep 2007 - 21:00
[Je peux ?]
[ Chambre de Wind et River]
Wind avait donc rapidement gagné les jardins et avait tenté de s'entraîner, comme lorsqu'elle vocalisait pour "chauffer sa voix" (terme ô combien inexact d'après son professeur), à repérer les modifications que prenaient les muscles de sa gorge, de sa bouche, les fluctuations qu'elle pourrait déceler dans les notes aigues qu'elle atteignait. Mais en vain. Si elle était parvenue à un résultat, elle l'ignorait. Rien ne lui avait semblé différent de ce qu'elle avait toujours connu lorsqu'elle chantait. Aucun son ne lui avait semblé plus strident, plus rond ou plus elle ne savait trop quoi par rapport à d'habitude. Si elle avait réussi à émettre ce qui avait, au canada, "fait chuter la neige" sur ses coéquipiers, ce qui avait, en Angleterre, effrayé les animaux et fait se tordre de douleur les hommes, ce qui avait, à la maison, fait voler en éclat les vitres de la remise, elle n'en avait aucunement conscience.
Et comment aurait-elle pu avoir confirmation d'un éventuel résultat ? Sans neige pour lui tomber dessus, sans âme qui vive pour attester de la chose, sans verrerie pour exploser ? La première n'était pas présente en cette saison, la seconde, elle la refusait, de peur de voir encore souffrir quelqu'un à cause d'elle, quant à la troisième, c'était justement ce qui l'avait fait quitter le confort de sa chambre pour gagner l'extérieur, où le jour baissait progressivement et où depuis quelques temps, elle se promettait de rentrer dans le quart d'heure suivant.
Des quarts d'heure, il s'en était écoulés plusieurs depuis qu'elle avait formulé pour la première fois ce voeu pieu qu'elle n'avait manifestement pas tenu. Le orangé, le mauve, le rouge avaient pris le pas sur le gris du ciel toujours couvert, et commençaient déjà à céder la place aux ténèbres nocturnes. Et c'est avec un soupir d'exaspération que l'anglaise se décida, finalement, à abandonner la tâche qu'elle s'était assignée et qui ne s'était, à son grand dam, pas avéré très fructueuse. La lune accompagnait ses pas comme elle quittait la lisière du bois où elle était restée tapie de longues heures pour traverser le parc en direction de la bâtisse qu'elle avait quitté en début d'après-midi, et passait près d'un muret qu'elle ignorait avoir été réparé la veille par deux de leurs camarades aux cheveux couleurs de feu.
Il y avait quelqu'un, là, que le crépuscule et le muret dissimulaient en grande partie à ses yeux. Quelqu'un qu'elle ne voulait pas déranger, et qu'elle ne voulait pas vraiment rencontrer, pour ne pas avoir à répondre à la question fatidique : "qu'est-ce que tu fais là ?" A pas de loups, bien qu'elle doutât que ses mouvements passent inaperçus, elle poursuivit sa route, espérant que, si elle feignait de n'avoir rien remarqué, "on" l'ignorerait en retour...
[ Chambre de Wind et River]
Wind avait donc rapidement gagné les jardins et avait tenté de s'entraîner, comme lorsqu'elle vocalisait pour "chauffer sa voix" (terme ô combien inexact d'après son professeur), à repérer les modifications que prenaient les muscles de sa gorge, de sa bouche, les fluctuations qu'elle pourrait déceler dans les notes aigues qu'elle atteignait. Mais en vain. Si elle était parvenue à un résultat, elle l'ignorait. Rien ne lui avait semblé différent de ce qu'elle avait toujours connu lorsqu'elle chantait. Aucun son ne lui avait semblé plus strident, plus rond ou plus elle ne savait trop quoi par rapport à d'habitude. Si elle avait réussi à émettre ce qui avait, au canada, "fait chuter la neige" sur ses coéquipiers, ce qui avait, en Angleterre, effrayé les animaux et fait se tordre de douleur les hommes, ce qui avait, à la maison, fait voler en éclat les vitres de la remise, elle n'en avait aucunement conscience.
Et comment aurait-elle pu avoir confirmation d'un éventuel résultat ? Sans neige pour lui tomber dessus, sans âme qui vive pour attester de la chose, sans verrerie pour exploser ? La première n'était pas présente en cette saison, la seconde, elle la refusait, de peur de voir encore souffrir quelqu'un à cause d'elle, quant à la troisième, c'était justement ce qui l'avait fait quitter le confort de sa chambre pour gagner l'extérieur, où le jour baissait progressivement et où depuis quelques temps, elle se promettait de rentrer dans le quart d'heure suivant.
Des quarts d'heure, il s'en était écoulés plusieurs depuis qu'elle avait formulé pour la première fois ce voeu pieu qu'elle n'avait manifestement pas tenu. Le orangé, le mauve, le rouge avaient pris le pas sur le gris du ciel toujours couvert, et commençaient déjà à céder la place aux ténèbres nocturnes. Et c'est avec un soupir d'exaspération que l'anglaise se décida, finalement, à abandonner la tâche qu'elle s'était assignée et qui ne s'était, à son grand dam, pas avéré très fructueuse. La lune accompagnait ses pas comme elle quittait la lisière du bois où elle était restée tapie de longues heures pour traverser le parc en direction de la bâtisse qu'elle avait quitté en début d'après-midi, et passait près d'un muret qu'elle ignorait avoir été réparé la veille par deux de leurs camarades aux cheveux couleurs de feu.
Il y avait quelqu'un, là, que le crépuscule et le muret dissimulaient en grande partie à ses yeux. Quelqu'un qu'elle ne voulait pas déranger, et qu'elle ne voulait pas vraiment rencontrer, pour ne pas avoir à répondre à la question fatidique : "qu'est-ce que tu fais là ?" A pas de loups, bien qu'elle doutât que ses mouvements passent inaperçus, elle poursuivit sa route, espérant que, si elle feignait de n'avoir rien remarqué, "on" l'ignorerait en retour...
- InvitéInvité
Re: Relaxation crépusculaire
Lun 24 Sep 2007 - 0:12
Alors qu'il était sur le point de s'endormir et que les sons qu'il entendait un peu partout dans le parc, les odeurs qui lui parvenaient aux nez, les couleurs qu'il observait sans les voir, les sensations que chaque millimètre carré de sa peau connaissait inconsciemment devenaient de plus en plus indistincts, vagues et flous, une ombre passa devant lui, et un léger bruissement d'herbe attira son attention. La concentration de l'algonquin était de nouveau à son apogée et il observa un instant la silhouette haute et frêle de Wind Smith, avant de la reconnaître.
-Kwé!
Un simple salut, d'un ton neutre, à son intention. L'algonquin se relève sur les coudes et observe la silhouette. Wind n'était pas avec le reste de l'équipe, aujourd'hui. Elle n'est pas allée en Russie. Nan', sans dire qu'il s'en fichait, était assez neutre par rapport à son absence. C'était leur choix, à elle et Adam, et il ne croyait pas avoir à s'en mêler. Malgré tout, il devait avouer qu'il aurait bien apprécié la présence de l'anglaise. Il ne lui en voulait cependant pas d'être restée à l'institut et espérait sincèrement qu'elle ne regrettait pas son choix et avait bien profité de sa journée.
Un sourire franc, masqué par l'obscurité, vint déformer le visage de Nan', pour un instant. Il était réellement heureux de la revoir. Mais il songea bien rapidement qu'elle lui demanderait peut-être un compte-rendu ou un résumé de l'expédition. Et l'autochtone était loin d'être le meilleur élément de l'équipe pour faire ce genre de travail...
-Kwé!
Un simple salut, d'un ton neutre, à son intention. L'algonquin se relève sur les coudes et observe la silhouette. Wind n'était pas avec le reste de l'équipe, aujourd'hui. Elle n'est pas allée en Russie. Nan', sans dire qu'il s'en fichait, était assez neutre par rapport à son absence. C'était leur choix, à elle et Adam, et il ne croyait pas avoir à s'en mêler. Malgré tout, il devait avouer qu'il aurait bien apprécié la présence de l'anglaise. Il ne lui en voulait cependant pas d'être restée à l'institut et espérait sincèrement qu'elle ne regrettait pas son choix et avait bien profité de sa journée.
Un sourire franc, masqué par l'obscurité, vint déformer le visage de Nan', pour un instant. Il était réellement heureux de la revoir. Mais il songea bien rapidement qu'elle lui demanderait peut-être un compte-rendu ou un résumé de l'expédition. Et l'autochtone était loin d'être le meilleur élément de l'équipe pour faire ce genre de travail...
- InvitéInvité
Re: Relaxation crépusculaire
Lun 24 Sep 2007 - 14:49
Mais on ne l'ignora pas, et si l'instant d'avant, elle avait souhaité de tout coeur qu'on ne lui adresse pas la parole, la voix qui retentit derrière elle la fit stopper net. Si l'algonquin s'était focalisé quelque temps auparavant sur les parfums que recelait la zone où il se trouvait, le point fort de Wind residait clairement dans son audition. Elle apprenait la plupart des morceaux presque par coeur à l'oreille, distinguait les notes avec aisance, reconnaissait les tessitures et les instruments sans faute. Il en était de même pour les voix. Un aveugle l'aurait sans doute affirmé avec plus d'aisance, mais elle en restait certaine, même si quelques unes semblaient similaires, les voix de tous les individus restaient uniques, et si sa vue défaillait, c'était sans aucun doute ce qui permettait à l'anglaise de reconnaître le plus rapidement possible une personne. En l'occurrence, et même sur une si brève interjection - elle ne comprit pas qu'il s'agissait là d'un salut de la part de son camarade, ne voyant pas le geste qu'il esquissait - elle reconnut aussitôt la voix de Nan', et un sourire ravi s'inscrivit sur ses lèvres, bien qu'il ne pûtle voir pour l'heure, comme elle lui tournait encore le dos. Il était rentré. Ils étaient rentrés.
- Nanikawa ! s'exclama-t-elle, et le ton de sa voix était sans équivoque sur le soulagement qu'elle pouvait ressentir.
Elle fit demi-tour, et traversa, toujours souriante, les quelques pas qui la séparait pour venir s'accroupir auprès de lui, les coudes posés sur ses genoux. L'indien s'était relevé, appuyé sur ses coudes. Elle aurait pu lui poser des dizaines de questions : "est-ce qu'ils avaient trouvé ce qu'ils cherchaient ?", "est-ce qu'il y avait eu d'autres découvertes ?", "est-ce qu'ils avaient dû se battre ?", "est-ce qu'ils avaient utilisé leurs pouvoirs ?"... Des dizaines de questions qu'elle n'avait pas vraiment envie de poser, peut-être même pas à lui, pas maintenant en tout cas, et surtout, surtout, pas tant que celles qui lui tenaient vraiment à coeur n'avaient pas obtenu de réponse. Leurs regards se croisaient, et lorsqu'elle se décida finalement à prendre la parole, le ton de sa voix lui sembla résonner tout autour d'eux.
- Alors ça y est, vous êtes rentrés... Tu vas bien ? Et les autres ? Est-ce que tout le monde va bien ? Tu dois être épuisé... Est-ce que vous avez dîné ? J'aurais dû rentrer plus tôt et vous préparer de quoi reprendre des forces... Je ne savais pas quand vous deviez revenir...
Qu'ils aillent bien, tous. Qu'il n'y ait pas de blessé, pas de traumatisme violent pour aucun d'entre eux, voilà ce qui lui importait le plus. Le reste, ça pouvait attendre plus tard, demain même. Le programme de leurs journées respectives, c'était accessoire. D'ailleurs, pour ce qui la concernait, ça n'était pas une très grande réussite. Si elle avait pu lire la question qui flottait dans l'esprit de son co-équipier, elle aurait sans doute soupiré, l'air presque désespéré. Non, pas vraiment. Tous ses efforts avaient étaient vains. Mais pour l'heure, tout ce qui comptait, c'était qu'ils étaient revenus. Et elle espérait bien que cela valait pour toute l'équipe, qu'il n'y aurait pas à revivre une scène comme celle de la rentrée...
- Nanikawa ! s'exclama-t-elle, et le ton de sa voix était sans équivoque sur le soulagement qu'elle pouvait ressentir.
Elle fit demi-tour, et traversa, toujours souriante, les quelques pas qui la séparait pour venir s'accroupir auprès de lui, les coudes posés sur ses genoux. L'indien s'était relevé, appuyé sur ses coudes. Elle aurait pu lui poser des dizaines de questions : "est-ce qu'ils avaient trouvé ce qu'ils cherchaient ?", "est-ce qu'il y avait eu d'autres découvertes ?", "est-ce qu'ils avaient dû se battre ?", "est-ce qu'ils avaient utilisé leurs pouvoirs ?"... Des dizaines de questions qu'elle n'avait pas vraiment envie de poser, peut-être même pas à lui, pas maintenant en tout cas, et surtout, surtout, pas tant que celles qui lui tenaient vraiment à coeur n'avaient pas obtenu de réponse. Leurs regards se croisaient, et lorsqu'elle se décida finalement à prendre la parole, le ton de sa voix lui sembla résonner tout autour d'eux.
- Alors ça y est, vous êtes rentrés... Tu vas bien ? Et les autres ? Est-ce que tout le monde va bien ? Tu dois être épuisé... Est-ce que vous avez dîné ? J'aurais dû rentrer plus tôt et vous préparer de quoi reprendre des forces... Je ne savais pas quand vous deviez revenir...
Qu'ils aillent bien, tous. Qu'il n'y ait pas de blessé, pas de traumatisme violent pour aucun d'entre eux, voilà ce qui lui importait le plus. Le reste, ça pouvait attendre plus tard, demain même. Le programme de leurs journées respectives, c'était accessoire. D'ailleurs, pour ce qui la concernait, ça n'était pas une très grande réussite. Si elle avait pu lire la question qui flottait dans l'esprit de son co-équipier, elle aurait sans doute soupiré, l'air presque désespéré. Non, pas vraiment. Tous ses efforts avaient étaient vains. Mais pour l'heure, tout ce qui comptait, c'était qu'ils étaient revenus. Et elle espérait bien que cela valait pour toute l'équipe, qu'il n'y aurait pas à revivre une scène comme celle de la rentrée...
- InvitéInvité
Re: Relaxation crépusculaire
Mer 26 Sep 2007 - 18:00
Wind rappelait vaguement à l'algonquin sa propre mère, lorsqu'il était revenu d'une longue semaine de chasse, pour la première fois. Ses yeux habituellement ternes brillèrent un instant à cet idée, tout juste avant qu'il ne réponde à sa coéquipière :
-Oui. Il allait bien. Il était épuisé, fatigué, légèrement endolori à certains endroits, mais il se sentait bien.
-Rien de grave. Quelques blessures, mais sans plus, du moins lui semblait-il...
-Oui. Puisqu'ils n'avaient rien de grave!
-Un peu. C'était pour cela qu'il avait décidé de venir s'étendre dans l'herbe après tout...
-Oui. lls avaient tous mangé. Peu, dans le cas de l'amérindien que les événements avaient chamboulés au point de lui enlever l'appétit. Mais il avait mangé, et n'avait toujours pas faim. Le lendemain matin, par contre, il risquait de manger comme quatre hommes...
Puis plus rien. Un début de sourire. Décidément, Wind devait être une excellente soeur. Si ce mot n'avait pas une telle importance pour son peuple, l'algonquin lui aurait peut-être dit merci simplement pour avoir pensé à leur faire à manger. Mais dans ce cas, les remerciements étaient inutiles. Et puis, comment Wind aurait-elle pu deviner l'heure de leur arrivée, alors qu'eux-mêmes l'ignoraient?
-C'est gentil.
En fait, elle méritait bien au moins cette marque de reconnaissance... Il ajouta, sans vraiment penser à ce qu'il disait(ce qui était rare), que cela sonnerait probablement étrangement aux oreilles de Wind puisqu'elle n'avait certainement pas ouïe dire de Kim :
-Nous avons mangé tous les sept et sommes corrects.
Corrects. Un mot si vague. La définition actuelle s'impose : pas trop blessés, épuisés, mais de bonne humeur, rassasiés. C'était tout. Ensuite, ce n'était que la définition de l'algonquin...
-Oui. Il allait bien. Il était épuisé, fatigué, légèrement endolori à certains endroits, mais il se sentait bien.
-Rien de grave. Quelques blessures, mais sans plus, du moins lui semblait-il...
-Oui. Puisqu'ils n'avaient rien de grave!
-Un peu. C'était pour cela qu'il avait décidé de venir s'étendre dans l'herbe après tout...
-Oui. lls avaient tous mangé. Peu, dans le cas de l'amérindien que les événements avaient chamboulés au point de lui enlever l'appétit. Mais il avait mangé, et n'avait toujours pas faim. Le lendemain matin, par contre, il risquait de manger comme quatre hommes...
Puis plus rien. Un début de sourire. Décidément, Wind devait être une excellente soeur. Si ce mot n'avait pas une telle importance pour son peuple, l'algonquin lui aurait peut-être dit merci simplement pour avoir pensé à leur faire à manger. Mais dans ce cas, les remerciements étaient inutiles. Et puis, comment Wind aurait-elle pu deviner l'heure de leur arrivée, alors qu'eux-mêmes l'ignoraient?
-C'est gentil.
En fait, elle méritait bien au moins cette marque de reconnaissance... Il ajouta, sans vraiment penser à ce qu'il disait(ce qui était rare), que cela sonnerait probablement étrangement aux oreilles de Wind puisqu'elle n'avait certainement pas ouïe dire de Kim :
-Nous avons mangé tous les sept et sommes corrects.
Corrects. Un mot si vague. La définition actuelle s'impose : pas trop blessés, épuisés, mais de bonne humeur, rassasiés. C'était tout. Ensuite, ce n'était que la définition de l'algonquin...
- InvitéInvité
Re: Relaxation crépusculaire
Jeu 4 Oct 2007 - 20:58
Les réponses de l'algonquin, pourtant laconiques, réconfortèrent l'anglaise. Gentil ? Peut-être... Mais pour elle, c'était normal de s'inquiéter pour les autres, c'était dans l'ordre des choses de prendre soin d'eux, de faire en sorte que tout ce passe bien. Alors évidemment, quand on représente soi-même un danger supplémentaire, ça devenait difficile à gérer... Mais ça n'était pas le moment pour ça, et malgré l'échec que représentait pour elle l'après-midi qu'elle venait de passer à tenter en vain d'arriver à quelque chose avec son pouvoir, elle sourit à son tour à son co-équipier.
Ils allaient bien, tous, et a priori, il n'y avait pas de gros bobo à déplorer, "rien de grave" en tout cas. Ouf. C'était l'essentiel. Pas de nouvelle mort, pas de blessure trop invalidante, pas de nouveau traumatisme si près du choc de la rentrée. C'était bien tout ce qui importait à ce moment précis, et un soupir de soulagement passa ses lèvres.
Mais attendez... Il avait dit sept ? Wind releva un sourcil, légèrement surprise.
- Sept ? Comment ça sept ?
Elle sembla compter un instant mentalement ses coéquipiers, puis ajouta :
- Vous êtes pourtant partis à six...
Un frisson la parcourut et son sourire retomba, tout comme ses yeux se ternirent un instant comme elle songeait que, peut-être, elle n'avait plus sa place parmi eux, vu son piètre niveau... Mais... Même... La question restait sans réponse : Qui pouvait être cette septième personne ?
- Je crois qu'il faudrait que je m'entretienne avec le Professeur Zachary. Tu as besoin de repos, je ne devrais pas te harceler de questions comme ça...
Un nouveau sourire emprunt d'une pointe de tristesse à laquelle elle ne voulait pas céder - non Wind, tu arrêtes tout de suite d'imaginer les pires scénarii, tu ne sais rien de ce qu'il s'est passé encore - et elle se redressait.
- Je crois que moi aussi, je vais avoir besoin d'un peu de repos de toute façon... Vous me raconterez tout ça demain, n'est-ce pas ?
Ils allaient bien, tous, et a priori, il n'y avait pas de gros bobo à déplorer, "rien de grave" en tout cas. Ouf. C'était l'essentiel. Pas de nouvelle mort, pas de blessure trop invalidante, pas de nouveau traumatisme si près du choc de la rentrée. C'était bien tout ce qui importait à ce moment précis, et un soupir de soulagement passa ses lèvres.
Mais attendez... Il avait dit sept ? Wind releva un sourcil, légèrement surprise.
- Sept ? Comment ça sept ?
Elle sembla compter un instant mentalement ses coéquipiers, puis ajouta :
- Vous êtes pourtant partis à six...
Un frisson la parcourut et son sourire retomba, tout comme ses yeux se ternirent un instant comme elle songeait que, peut-être, elle n'avait plus sa place parmi eux, vu son piètre niveau... Mais... Même... La question restait sans réponse : Qui pouvait être cette septième personne ?
- Je crois qu'il faudrait que je m'entretienne avec le Professeur Zachary. Tu as besoin de repos, je ne devrais pas te harceler de questions comme ça...
Un nouveau sourire emprunt d'une pointe de tristesse à laquelle elle ne voulait pas céder - non Wind, tu arrêtes tout de suite d'imaginer les pires scénarii, tu ne sais rien de ce qu'il s'est passé encore - et elle se redressait.
- Je crois que moi aussi, je vais avoir besoin d'un peu de repos de toute façon... Vous me raconterez tout ça demain, n'est-ce pas ?
- InvitéInvité
Re: Relaxation crépusculaire
Sam 6 Oct 2007 - 4:48
Wind s'alarma lorsque son coéquipier lui annonça qu'ils étaient revenus à sept, et non à six comme ils étaient partis. Mais l'algonquin cru d'abord s'être trompé dans ses chiffres anglais et compta mentalement : 1.Moi ; 2. Adam ; 3. Tim ; 4. Jen ; 5. Gaël ; 6. Enzo ; 7. Kim. Le compte y était, il ne s'était pas trompé... Mais attendez. Wind ne savait pas qu'ils avaient trouvé là-bas une petite prisonnière. Et l'aînée des Smiths qui s'inquiétait, comme si elle pensait que Kim avait pris sa place. Non? Croyait-elle sérieusement qu'ils l'auraient remplacée avec aussi peu de cérémonie. Que Nan' aurait laissé faire cela?
-Oui. Nous avons trouvé une... Nan' ne connaissait pas le mot qu'il souhaitait utiliser ...otage?
-Elle s'appelle Kim Chae Yonen, ou dans ce genre. Elle était attachée avec le chef russe.
Rien pour qu'elle ne comprenne guère mieux. Nan' se questionna intérieurement. Que devrait-il dire pour apaiser les craintes de son aînée?
-Elle est comme nous et...
et...
et les gens ne devraient pas nous attacher sur des chaises...
Parlant à la fois de son expérience personnelle et de celle de Kim, Nan' se fichait de savoir si Wind arriverait ou non à la conclusion. Il avait seulement dit ce qu'il pensait, profondément. Pour une fois il avait laissé parler son coeur, il n'était pas pour le regretter, tout de même!
Il avait bien remarqué l'air de tristesse de sa camarade, mais il n'avait aucune idée de la manière de gérer cette émotion qu'il traduisait comme de la déception -injustifiée certes- et peut-être une pointe de jalousie -tout aussi justifiée-... Mais lorsque Wind se ressaisit d'elle-même, Nanikana en profita, se sentant plus à l'aise de discuter.
-Pourquoi tu veux voir le professeur Zachary? Je peux répondre, moi aussi. Ce soir, même.
Il s'était redressé fièrement pour appuyer ses dires, tel un icône oublié du Roi Pontiac qui avait régné sur la Nouvelle-Angleterre plus d'un demi siècle auparavant.
-Oui. Nous avons trouvé une... Nan' ne connaissait pas le mot qu'il souhaitait utiliser ...otage?
-Elle s'appelle Kim Chae Yonen, ou dans ce genre. Elle était attachée avec le chef russe.
Rien pour qu'elle ne comprenne guère mieux. Nan' se questionna intérieurement. Que devrait-il dire pour apaiser les craintes de son aînée?
-Elle est comme nous et...
et...
et les gens ne devraient pas nous attacher sur des chaises...
Parlant à la fois de son expérience personnelle et de celle de Kim, Nan' se fichait de savoir si Wind arriverait ou non à la conclusion. Il avait seulement dit ce qu'il pensait, profondément. Pour une fois il avait laissé parler son coeur, il n'était pas pour le regretter, tout de même!
Il avait bien remarqué l'air de tristesse de sa camarade, mais il n'avait aucune idée de la manière de gérer cette émotion qu'il traduisait comme de la déception -injustifiée certes- et peut-être une pointe de jalousie -tout aussi justifiée-... Mais lorsque Wind se ressaisit d'elle-même, Nanikana en profita, se sentant plus à l'aise de discuter.
-Pourquoi tu veux voir le professeur Zachary? Je peux répondre, moi aussi. Ce soir, même.
Il s'était redressé fièrement pour appuyer ses dires, tel un icône oublié du Roi Pontiac qui avait régné sur la Nouvelle-Angleterre plus d'un demi siècle auparavant.
- InvitéInvité
Re: Relaxation crépusculaire
Sam 6 Oct 2007 - 14:05
(Sorry , je m'incruste ? Enchante )
Le soleil tombait , des rayons oranges venaient percer les fins nuages blancs qui descendaient progressivement vers la terre .
C'est sans doute ce que preferait Iacobo . Plus que le corps d'une femme a demi eclairee par la lune , le bruissement des feuilles lors d'une sieste dans la foret , la montee d'adrenaline de la cocaine ...La cocaine , preferait-il vraiment le coucher de soleil a cette fabuleuse drogue ?
Il apparut devant le portail de l'insitut , les cheveux en batailles , marchant de facon dereglee , ses pupilles eclatees tournant au rouge.
-Quelques heures plus tot , il etait sorti de la cuisine en courrant , des os lui transpercant la peau et s'etait tres vite retrouve dans la rue . Il avait attendu que son phenomene mutant se calme un peu avant de foncer au centre ville en prenant un bus .
Une fois la bas , il n'eut pas trop de peine a se faire indiquer ou se trouvaient les logements sociaux de Salem Center . Il reprit un bus et penetra dans le "ghetto " : on peut changer de pays , certaines regles sont immuables . Banlieue , pauvre , deal .
Il ne lui fallut qu'une dizaine de minutes avant de trouver un petit groupe de jeunes fumant du crack dans un hall pourri . Iacobo connaissait les codes du milieu , ce qui lui permit d'acheter une quantite de cocaine assez importante sans se faire arnaquer sur les prix ( qui etaient tout de meme bien superieurs aux prix des pays de l'est ) ni se faire planter en sortant de la cage d'escalier .
Sa premiere surprise fut d'apprendre que l'alcool n'etait autorise qu'a partir de 21 ans aux Etats Unis . Il trouva rapidement une solution , il paya un badaud pour lui acheter deux bouteilles de vodka avec une marge sympathique .
Une fois toutes les amplettes realisees il retourna a l'institut dans sa nouvelle chambre , sortit de sa valise un petit plateau en metal qui ne le quittait jamais ainsi qu'une demi paille . Il installa tout le materiel sur le lit , aligna deux rails de cocaine et les sniffa parfaitement , sans laisser la moindre trace . Il rangea tout , verifia son argent et prit un paquet de cigarette avant de quitter sa chambre en direction du jardin .
Au bout d'un quart d'heure la drogue fit son effet : une puissante montee d'adrenaline , puis le monde changea , comme d'habitude , tout s'accellera , vite , trop vite . Un papillon volait a 200 km/h , l'herbe sur laquelle il marchait montait , montait , faisant des echelles jusqu'au ciel . Des bras de morts sortaient de la terre , aggrippaient ses jambes .
... -
Iacobo s'enfonca dans le jardin , une cigarette dans la bouche , tournant la tete dans tous les sens , verifiant qu'aucun zombie n'allait lui devorer les jambes , il tapait sur des mottes de terre . Il poussa un rire lorsqu'il vit le coucher de soleil se transformer en champignon atomique , il ne put s'empecher de crier de toutes ses forces en voyant cet etrange phenomene :
"C'ESTTT LA FIIIINNNN "
Il tomba , roula et apercut vaguement deux individus qui se metamorphaisaient en animaux a chaque seconde . Il etira ses membres , tira une bouffee de sa cigarette et observa le ciel bleu orange qu'il confondit tres vite avec la mer , une mer qui s'approchait peu a peu .
Le soleil tombait , des rayons oranges venaient percer les fins nuages blancs qui descendaient progressivement vers la terre .
C'est sans doute ce que preferait Iacobo . Plus que le corps d'une femme a demi eclairee par la lune , le bruissement des feuilles lors d'une sieste dans la foret , la montee d'adrenaline de la cocaine ...La cocaine , preferait-il vraiment le coucher de soleil a cette fabuleuse drogue ?
Il apparut devant le portail de l'insitut , les cheveux en batailles , marchant de facon dereglee , ses pupilles eclatees tournant au rouge.
-Quelques heures plus tot , il etait sorti de la cuisine en courrant , des os lui transpercant la peau et s'etait tres vite retrouve dans la rue . Il avait attendu que son phenomene mutant se calme un peu avant de foncer au centre ville en prenant un bus .
Une fois la bas , il n'eut pas trop de peine a se faire indiquer ou se trouvaient les logements sociaux de Salem Center . Il reprit un bus et penetra dans le "ghetto " : on peut changer de pays , certaines regles sont immuables . Banlieue , pauvre , deal .
Il ne lui fallut qu'une dizaine de minutes avant de trouver un petit groupe de jeunes fumant du crack dans un hall pourri . Iacobo connaissait les codes du milieu , ce qui lui permit d'acheter une quantite de cocaine assez importante sans se faire arnaquer sur les prix ( qui etaient tout de meme bien superieurs aux prix des pays de l'est ) ni se faire planter en sortant de la cage d'escalier .
Sa premiere surprise fut d'apprendre que l'alcool n'etait autorise qu'a partir de 21 ans aux Etats Unis . Il trouva rapidement une solution , il paya un badaud pour lui acheter deux bouteilles de vodka avec une marge sympathique .
Une fois toutes les amplettes realisees il retourna a l'institut dans sa nouvelle chambre , sortit de sa valise un petit plateau en metal qui ne le quittait jamais ainsi qu'une demi paille . Il installa tout le materiel sur le lit , aligna deux rails de cocaine et les sniffa parfaitement , sans laisser la moindre trace . Il rangea tout , verifia son argent et prit un paquet de cigarette avant de quitter sa chambre en direction du jardin .
Au bout d'un quart d'heure la drogue fit son effet : une puissante montee d'adrenaline , puis le monde changea , comme d'habitude , tout s'accellera , vite , trop vite . Un papillon volait a 200 km/h , l'herbe sur laquelle il marchait montait , montait , faisant des echelles jusqu'au ciel . Des bras de morts sortaient de la terre , aggrippaient ses jambes .
... -
Iacobo s'enfonca dans le jardin , une cigarette dans la bouche , tournant la tete dans tous les sens , verifiant qu'aucun zombie n'allait lui devorer les jambes , il tapait sur des mottes de terre . Il poussa un rire lorsqu'il vit le coucher de soleil se transformer en champignon atomique , il ne put s'empecher de crier de toutes ses forces en voyant cet etrange phenomene :
"C'ESTTT LA FIIIINNNN "
Il tomba , roula et apercut vaguement deux individus qui se metamorphaisaient en animaux a chaque seconde . Il etira ses membres , tira une bouffee de sa cigarette et observa le ciel bleu orange qu'il confondit tres vite avec la mer , une mer qui s'approchait peu a peu .
- InvitéInvité
Re: Relaxation crépusculaire
Mer 10 Oct 2007 - 0:45
Wind ignorait si son coéquipier avait surpris son trouble, et à vrai dire, après ses propos, c'était le dernier de ses soucis. Cette Kim... Kim quelque chose avait été otage ? Attachée... et... Ses yeux s'agrandirent d'effroi quand elle comprit que Nan' avait dû subir un sort similaire. Un instant seulement, car elle posa alors une main sur l'épaule de l'algonquin. Le reste pouvait attendre, pour l'heure, elle redevenait "la petite maman" qu'elle avait toujours été.
- Tu as raison, commença-t-elle d'une voix douce, parfaitement posée comme elle endossait un rôle qu'elle connaissait à merveille. Personne ne devrait avoir à subir ce genre de choses.
Un sourire tendre effleura ses lèvres comme Nan' lui demandait pourquoi elle voulait voir le professeur Zachary. Elle n'avait pas voulu perturber le repos de l'indien indéfiniment, parce qu'elle s'avait qu'il en avait besoin, mais elle était ravie qu'il lui propose de rester. Avec tout ce que ça pouvait impliquer quant à sa place auprès d'eux, ou au moins de lui. Elle se décida alors à se rasseoir face à l'algonquin, en tailleur, ses mains pâles posées sur ses chevilles.
- Je ne voulais pas te fatiguer davantage. Mais si tu me le proposes... Raconte-moi donc, comment se fait-il que vous ayez rencontré cette Kim en Russie ? J'imagine qu'elle était loin de chez elle... Et cet astéroïde M ? Qu'y avez-vous trouvé ?
Elle aurait sans doute pu poser des dizaines d'autres questions à son camarade si un cri n'avait pas retenti, déchirant le silence qui régnait depuis le crépuscule. "C'est la fin ?" Wind avait sursauté, et s'était aussitôt tournée vers l'endroit d'où provenait le cri. Son premier réflexe avait été de se lever et de s'approcher en hâte de l'homme étendu à terre. Que lui était-il arrivé pour qu'il lâche un pareil cri de détresse (tout au moins était-ce ce qu'elle en supposait) ?
- Est-ce que ça va ? fit-elle, hésitante, en s'agenouillant près de l'inconnu.
S'il était là, c'était sans doute qu'il faisait parti de la population mutante, sinon Cerebra aurait réagi, n'est-ce pas ? Il n'avait pas l'air de l'avoir entendu une première fois, aussi répéta-t-elle, un peu plus fort, un peu moins hésitante.
- Vous allez bien ?
Question stupide : il n'allait manifestement pas bien aux yeux de la blonde. Mais de là à savoir ce qu'il avait exactement... Elle n'avait pas vraiment eu l'occasion - ni le désir à vrai dire - jusque-là de fréquenter le milieu des camés londoniens, et ignorait quels pouvaient être réellement les symptômes d'un tel trip...
- Tu as raison, commença-t-elle d'une voix douce, parfaitement posée comme elle endossait un rôle qu'elle connaissait à merveille. Personne ne devrait avoir à subir ce genre de choses.
Un sourire tendre effleura ses lèvres comme Nan' lui demandait pourquoi elle voulait voir le professeur Zachary. Elle n'avait pas voulu perturber le repos de l'indien indéfiniment, parce qu'elle s'avait qu'il en avait besoin, mais elle était ravie qu'il lui propose de rester. Avec tout ce que ça pouvait impliquer quant à sa place auprès d'eux, ou au moins de lui. Elle se décida alors à se rasseoir face à l'algonquin, en tailleur, ses mains pâles posées sur ses chevilles.
- Je ne voulais pas te fatiguer davantage. Mais si tu me le proposes... Raconte-moi donc, comment se fait-il que vous ayez rencontré cette Kim en Russie ? J'imagine qu'elle était loin de chez elle... Et cet astéroïde M ? Qu'y avez-vous trouvé ?
Elle aurait sans doute pu poser des dizaines d'autres questions à son camarade si un cri n'avait pas retenti, déchirant le silence qui régnait depuis le crépuscule. "C'est la fin ?" Wind avait sursauté, et s'était aussitôt tournée vers l'endroit d'où provenait le cri. Son premier réflexe avait été de se lever et de s'approcher en hâte de l'homme étendu à terre. Que lui était-il arrivé pour qu'il lâche un pareil cri de détresse (tout au moins était-ce ce qu'elle en supposait) ?
- Est-ce que ça va ? fit-elle, hésitante, en s'agenouillant près de l'inconnu.
S'il était là, c'était sans doute qu'il faisait parti de la population mutante, sinon Cerebra aurait réagi, n'est-ce pas ? Il n'avait pas l'air de l'avoir entendu une première fois, aussi répéta-t-elle, un peu plus fort, un peu moins hésitante.
- Vous allez bien ?
Question stupide : il n'allait manifestement pas bien aux yeux de la blonde. Mais de là à savoir ce qu'il avait exactement... Elle n'avait pas vraiment eu l'occasion - ni le désir à vrai dire - jusque-là de fréquenter le milieu des camés londoniens, et ignorait quels pouvaient être réellement les symptômes d'un tel trip...
- InvitéInvité
Re: Relaxation crépusculaire
Mer 10 Oct 2007 - 21:59
- Vous allez bien ?
Iacobo se releva et comprit au bout d'une trentaine de secondes ce qui venait de sortir de la bouche joliment taillee de la jeune fille si mince et au regard tres doux agenouillee a ses cotes .
Il l'a devisagea longuement , observa ses traits et n'y remarqua aucune imperfection , il eut pendant une demi seconde l'impression d'etre au milieu d'une publicite : le beau parc , la jeune fille venant a l'aide du jeune homme desespere ... les images se brouillerent .
Sa tete s'etait transformee en celle d'un elephant , sa voix fonctionnait au ralenti . Iacobo eclata de rire .
"Je ne peux que te remercier pour l'attention que tu me portes , en Serbie je peux vomir trois heures sur une banquette de boite de nuit sans que personne n'en ait rien a foutre . Ah l'Institut , une vrai communaute hippie je l'avais dit ! Je vais me mettre dans le rythme d'ailleurs , tu as entendu parler de cette vieillerie , Woodstock ? Je vais me mettre aux petards , ca serait funky , hein hein ? Desole je t'ennuie , je t'ennuie , je t'ennuie ( bug cerebral ) ... hmm je disais quoi ? Ah oui , je te conseille de te debarasser de moi , tes copains veulent me tuer , me tuer , me tuer . Je vais mal tu sais ? Mes os ... ils s'etendent , c'est ... cool ? J'ai pas d'autres mots , je peux me finir dans l'armee sinon , ma region est tellement dans la merde ha ha ... mais d'abord , je dois apprendre , apprendre , apprendre ? Quoi ? Ah oui , nos fameux pouvoirs "
Iacobo se passa une main sur son front legerement transpirant et degrafa quelques boutons de sa chemise . Ses yeux etaient eclates , rouges sangs . Le serbe reniflait beaucoup trop et sortit son paquet de cigarettes , s'en mit une entre les levres et l'alluma . La jeune femme n'etait plus elephant , elle avait retrouve son visage d'humaine mais il voyait a present l'arbre derriere bouger gaiement.
"Drole cette danse de l'arbre non ? Bref je divague ... toutes mes excuses , je m'appelle Iacobo , mais tu peux m'appeller Mike , John , Bobby ou Brandon , comme dans vos series ! Ou alors , Jesus , t'en penses quoi ? Je suis un nouveau pensionnaire , cool ? ( Pour aucune raison , Iacobo etait au bord des larmes lorsqu'il finit cette phrase )
Tu ... es belle . Hmm mauvaise parole je le crains , j'ai failli me faire plasmater en observant une petite blonde , les americains sont si puritains ! Ha ha ... la censure .
Dis moi , tu ne fais pas parti de ces paysans decadents amateurs de shotsguns et de 4x4 , je suis raide , d'accord ! Mais j'ai l'impression de reconnaitre un accent purement british ! Old School , j'ai deja eu un client lord ... Enfin bon rien quoi .
Ha ha ha ... j'ai oublie probablement le plus important , tu veux une cigarette ? Je ne te propose pas la poudre , tu n'as pas l'air fan ha ha ... ca viendra peut etre ! "
Iacobo se releva et comprit au bout d'une trentaine de secondes ce qui venait de sortir de la bouche joliment taillee de la jeune fille si mince et au regard tres doux agenouillee a ses cotes .
Il l'a devisagea longuement , observa ses traits et n'y remarqua aucune imperfection , il eut pendant une demi seconde l'impression d'etre au milieu d'une publicite : le beau parc , la jeune fille venant a l'aide du jeune homme desespere ... les images se brouillerent .
Sa tete s'etait transformee en celle d'un elephant , sa voix fonctionnait au ralenti . Iacobo eclata de rire .
"Je ne peux que te remercier pour l'attention que tu me portes , en Serbie je peux vomir trois heures sur une banquette de boite de nuit sans que personne n'en ait rien a foutre . Ah l'Institut , une vrai communaute hippie je l'avais dit ! Je vais me mettre dans le rythme d'ailleurs , tu as entendu parler de cette vieillerie , Woodstock ? Je vais me mettre aux petards , ca serait funky , hein hein ? Desole je t'ennuie , je t'ennuie , je t'ennuie ( bug cerebral ) ... hmm je disais quoi ? Ah oui , je te conseille de te debarasser de moi , tes copains veulent me tuer , me tuer , me tuer . Je vais mal tu sais ? Mes os ... ils s'etendent , c'est ... cool ? J'ai pas d'autres mots , je peux me finir dans l'armee sinon , ma region est tellement dans la merde ha ha ... mais d'abord , je dois apprendre , apprendre , apprendre ? Quoi ? Ah oui , nos fameux pouvoirs "
Iacobo se passa une main sur son front legerement transpirant et degrafa quelques boutons de sa chemise . Ses yeux etaient eclates , rouges sangs . Le serbe reniflait beaucoup trop et sortit son paquet de cigarettes , s'en mit une entre les levres et l'alluma . La jeune femme n'etait plus elephant , elle avait retrouve son visage d'humaine mais il voyait a present l'arbre derriere bouger gaiement.
"Drole cette danse de l'arbre non ? Bref je divague ... toutes mes excuses , je m'appelle Iacobo , mais tu peux m'appeller Mike , John , Bobby ou Brandon , comme dans vos series ! Ou alors , Jesus , t'en penses quoi ? Je suis un nouveau pensionnaire , cool ? ( Pour aucune raison , Iacobo etait au bord des larmes lorsqu'il finit cette phrase )
Tu ... es belle . Hmm mauvaise parole je le crains , j'ai failli me faire plasmater en observant une petite blonde , les americains sont si puritains ! Ha ha ... la censure .
Dis moi , tu ne fais pas parti de ces paysans decadents amateurs de shotsguns et de 4x4 , je suis raide , d'accord ! Mais j'ai l'impression de reconnaitre un accent purement british ! Old School , j'ai deja eu un client lord ... Enfin bon rien quoi .
Ha ha ha ... j'ai oublie probablement le plus important , tu veux une cigarette ? Je ne te propose pas la poudre , tu n'as pas l'air fan ha ha ... ca viendra peut etre ! "
- InvitéInvité
Re: Relaxation crépusculaire
Jeu 11 Oct 2007 - 22:02
Nan' apprécia le support moral de Wind, bien qu'il était hors de question qu'il le démontre. Ses mots avaient semblé être moins voilés qu'il ne l'avait espéré, mais peu importait.
Wind était repartie avec ses questions, auxquelles Nan' s'apprêtait à se faire une joie de répondre de sa manière habituelle : succintement, lorsqu'un cri annonçant la fin du monde retentit dans l'obscurité. Qu'est-ce, ou plutôt qui, que c'était? Pourquoi parlait-on d'apocalypse? Nan' était à la fois confus et curieux, aussi il suivit Wind au chevet d'un garçon couché sur le sol. Il comptait aussi la protéger si quelqu'un tentait de lui faire du mal...
Il se positionna donc de l'autre côté du garçon, qui ne le remarqua pas, ou ne lui porta pas attention, et observa Wind lui demander comment il allait. Et lui de lui répondre avec une quantité de mots inversement proportionnel à son jeûn.
Iacobo lui rappelait vaguement quelque chose et Nan' réfléchit à toute vitesse. Ce ne fut qu'en présentant la cigarette que l'algonquin fit l'association avec la fumée, puis avec le calumet. Il était en transe, mais n'avait rien, ni les marques, les vêtements ou l'âge, d'un chaman.
Bien que le serbe semblait innofensif, Nan' savait qu'en transe, les gens étaient imprévisibles. Leur chaman avait déjà frapper sa mère sans raison, et l'avait ensuite accusé, au sortir de sa transe, de l'avoir mérité parce qu'elle avait déçu les esprits en perdant son bébé. Nan' ne l'avait pas cru et avait trouvé le vieillard ingrat, se souvenir restant gravé à jamais en lui.
-Tu devrais reculer, Wind.
Un léger doute avait empreint les intonations de sa voix. Ou une crainte. Mais bien plus un doute... Il n'aimait pas voir un inconnu dans cet état : ca ne présageait rien de bon pour qui que ce soit. Par contre, il n'avait aucune idée à quelle point les transes du chaman et du serbe pouvaient être différentes, d'abord de par leur source, mais aussi de par leurs effet.
Il se plaça plus près encore de la londonienne, dans une attitude ouvertement protectrice.
Wind était repartie avec ses questions, auxquelles Nan' s'apprêtait à se faire une joie de répondre de sa manière habituelle : succintement, lorsqu'un cri annonçant la fin du monde retentit dans l'obscurité. Qu'est-ce, ou plutôt qui, que c'était? Pourquoi parlait-on d'apocalypse? Nan' était à la fois confus et curieux, aussi il suivit Wind au chevet d'un garçon couché sur le sol. Il comptait aussi la protéger si quelqu'un tentait de lui faire du mal...
Il se positionna donc de l'autre côté du garçon, qui ne le remarqua pas, ou ne lui porta pas attention, et observa Wind lui demander comment il allait. Et lui de lui répondre avec une quantité de mots inversement proportionnel à son jeûn.
Iacobo lui rappelait vaguement quelque chose et Nan' réfléchit à toute vitesse. Ce ne fut qu'en présentant la cigarette que l'algonquin fit l'association avec la fumée, puis avec le calumet. Il était en transe, mais n'avait rien, ni les marques, les vêtements ou l'âge, d'un chaman.
Bien que le serbe semblait innofensif, Nan' savait qu'en transe, les gens étaient imprévisibles. Leur chaman avait déjà frapper sa mère sans raison, et l'avait ensuite accusé, au sortir de sa transe, de l'avoir mérité parce qu'elle avait déçu les esprits en perdant son bébé. Nan' ne l'avait pas cru et avait trouvé le vieillard ingrat, se souvenir restant gravé à jamais en lui.
-Tu devrais reculer, Wind.
Un léger doute avait empreint les intonations de sa voix. Ou une crainte. Mais bien plus un doute... Il n'aimait pas voir un inconnu dans cet état : ca ne présageait rien de bon pour qui que ce soit. Par contre, il n'avait aucune idée à quelle point les transes du chaman et du serbe pouvaient être différentes, d'abord de par leur source, mais aussi de par leurs effet.
Il se plaça plus près encore de la londonienne, dans une attitude ouvertement protectrice.
- InvitéInvité
Re: Relaxation crépusculaire
Ven 12 Oct 2007 - 0:56
Wind haussa un sourcil quand le type allongé par terre la dévisagea. Elle se demanda un instant s'il l'avait comprise, voire même entendue, et elle s'apprêtait à reformuler sa question quand il lui répondit, d'une façon qui la laissa bouche bée quelques secondes. Il y en avait trop, des mots, en quelques instants... De ce qu'elle en comprenait, il avait l'habitude des fêtes qui tombaient dans l'excès. Son sourcil s'arqua un peu plus. Elle ne comprenait pas vraiment où il voulait en venir, elle comprenait simplement qu'il pensait qu'on voulait le tuer, et que ses os s'allongeaient. Son pouvoir ? C'était assez effrayant à imaginer, et elle faillit lui demander si c'était douloureux quand ça se produisait, première question qui lui était alors venu à l'esprit, mais déjà il embrayait, à un rythme qu'elle n'arrivait plus à suivre. Quand il sortit une cigarette et la porta à ses lèvres, elle recula instinctivement, peu encline à supporter la fumée.
Elle bloqua un instant sur le compliment qu'il lui fit l'instant d'après, ses prunelles écarquillées, ses joues légèrement rosées par l'embarras. Ca n'était pas la première fois qu'un garçon le lui disait, c'était déjà arrivé quelques fois auparavant, à la chorale notamment, mais il fallait avouer que ça n'était pas une idée qu'elle partageait vraiment. Elle trouvait toujours ses membres trop maigres pour pouvoir se trouver elle-même jolie, même si elle admettait que son visage n'était pas trop désagréable à regarder. Euphémisme que Cloud détestait, d'ailleurs.
Iacobo avait reconnu son accent, et elle retrouva alors la parole.
- Oui... Je suis anglaise. Londonienne pour être plus précise. Euh... non merci, je ne fume pas.
Et elle repoussa légèrement le paquet qu'il lui tendait, au moment où Nan intervenait, aussi protecteur que Cloud l'était d'habitude avec elle, ce qui esquissa un sourire sur ses lèvres fines. Elle devait avouer qu'il avait sans doute raison : la cigarette, les propos étranges, les yeux injectés de sang, la dernière allusion à la poudre et la précédente aux pétards et à Woodstock... Elle n'y connaissait pas grand chose, en matière de drogue, mais ne pouvait qu'en arriver à la conclusion que le type sous ses yeux, serbe, si elle avait bien compris ce qu'il avait dit, ce qui n'était pas totalement certain, était complètement shooté. Cependant, même si elle recula légèrement, elle ne pouvait pas se résoudre à rentrer en le laissant là, seul au milieu du parc.
- On ne peut pas le laisser là comme ça... souffla-t-elle, comme si elle réfléchissait à voix haute, ce qui n'était pas loin d'être le cas, bien qu'elle chercha aussi une réponse auprès de son camarade...
Elle bloqua un instant sur le compliment qu'il lui fit l'instant d'après, ses prunelles écarquillées, ses joues légèrement rosées par l'embarras. Ca n'était pas la première fois qu'un garçon le lui disait, c'était déjà arrivé quelques fois auparavant, à la chorale notamment, mais il fallait avouer que ça n'était pas une idée qu'elle partageait vraiment. Elle trouvait toujours ses membres trop maigres pour pouvoir se trouver elle-même jolie, même si elle admettait que son visage n'était pas trop désagréable à regarder. Euphémisme que Cloud détestait, d'ailleurs.
Iacobo avait reconnu son accent, et elle retrouva alors la parole.
- Oui... Je suis anglaise. Londonienne pour être plus précise. Euh... non merci, je ne fume pas.
Et elle repoussa légèrement le paquet qu'il lui tendait, au moment où Nan intervenait, aussi protecteur que Cloud l'était d'habitude avec elle, ce qui esquissa un sourire sur ses lèvres fines. Elle devait avouer qu'il avait sans doute raison : la cigarette, les propos étranges, les yeux injectés de sang, la dernière allusion à la poudre et la précédente aux pétards et à Woodstock... Elle n'y connaissait pas grand chose, en matière de drogue, mais ne pouvait qu'en arriver à la conclusion que le type sous ses yeux, serbe, si elle avait bien compris ce qu'il avait dit, ce qui n'était pas totalement certain, était complètement shooté. Cependant, même si elle recula légèrement, elle ne pouvait pas se résoudre à rentrer en le laissant là, seul au milieu du parc.
- On ne peut pas le laisser là comme ça... souffla-t-elle, comme si elle réfléchissait à voix haute, ce qui n'était pas loin d'être le cas, bien qu'elle chercha aussi une réponse auprès de son camarade...
- InvitéInvité
Re: Relaxation crépusculaire
Ven 12 Oct 2007 - 23:19
hall
Alixtide descendit les marches du perron et regarda les différentes allées, tâchant de repérer un banc ou assimilé, pas trop exposé aux allées et venues. Une fois l’objet de son repos découvert, il s’affala dessus et étendit ses bras derrière le dossier. Il pencha la tête en arrière et ferma les yeux, en proie à la réflexion.
*Bon c’est une très mauvaise journée où tout est fiché par terre, du début à la fin. Alors autant attendre tranquillement qu’elle se termine, sans rien faire de plus qui peut qu’aggraver le tout. La stratégie cent pour cent gagnante.*
Relaxation crépusculaire. Très bonne idée. Alixtide osa faire le bilan de cette nouvelle journée à l’Institut. Certes il n’avait toujours pas à se plaindre. Tout était gratuit, il ne fallait pas l’oublier. Néanmoins, il lui apparaissait de plus en plus clair qu’un jour, on leur demanderait de rembourser tout ça au centuple.
Il releva la tête et observa soudain l’étendue du jardin, distinguant trois silhouettes immobiles au loin. Il les regarda sans les voir, poursuivant ses pensées.
*Voilà ce à quoi on doit servir, c’est tout bien clair … Madame Cassandre veut qu’on travaille pour le gouvernement américain, en faisant les lois, le Code Fleury, qu’elle ira présenter elle-même au Président. Et le Docteur Fleury, il nous fait préparer des commandos … pour que nos pouvoirs servent à arrêter les autres mutants dangereux en liberté. C’est exactement ce qu’on a fait en cours.*
A la faveur de la lumière orangée du ciel, Alixtide comprenait tout. Son visage s’éclaira et il profita de l’agréable rayon de soleil tombant pour avancer son implacable raisonnement.
*Carlie Marin … qui a peur qu’on découvre qu’il y a un autre endroit, où on ne cherche qu’à rendre les mutants mélangeables à la société. En les guérissant peut-être ! Hé hé … pfff … Bah … de toute façon c’est vite vu, hein, je peux pas retourner en France comme ça. Puisque ici y’a quand même tout ce qui nous faut, et que je serai pas envoyé dans le commando du Docteur Fleury, je peux bien rester encore.*
Il se redressa et appuya ses bras sur ses genoux. Il se rendit compte qu’il avait toujours soif.
*Purin y’a Angel qui voulait que je passe récupérer des trucs dans sa chambre … Hmmm …*
Mais il n’avait plus envie de rentrer pour l’instant. Il se doutait en plus qu’en acquérant les produits d’Angel, il serait trop tenté de les goûter. Et la seule idée de finir à nouveau à l’infirmerie, avec le docteur Fleury en colère en fond visuel, suffit à lui couper la soif. Tout cela sans compter les risque de croiser une des furies du salon, Draena en tête, et derrière elle sa confesseuse gaffeuse Camille.
Alixtide décida d’arrêter là son cerveau encombré pour fixer son attention vaporeuse et morose sur le trio qui se découpait entre les arbres. Il n’en connaissait pas un des trois. La fille peut-être … elles se ressemblaient toutes à l’Institut.
Alixtide descendit les marches du perron et regarda les différentes allées, tâchant de repérer un banc ou assimilé, pas trop exposé aux allées et venues. Une fois l’objet de son repos découvert, il s’affala dessus et étendit ses bras derrière le dossier. Il pencha la tête en arrière et ferma les yeux, en proie à la réflexion.
*Bon c’est une très mauvaise journée où tout est fiché par terre, du début à la fin. Alors autant attendre tranquillement qu’elle se termine, sans rien faire de plus qui peut qu’aggraver le tout. La stratégie cent pour cent gagnante.*
Relaxation crépusculaire. Très bonne idée. Alixtide osa faire le bilan de cette nouvelle journée à l’Institut. Certes il n’avait toujours pas à se plaindre. Tout était gratuit, il ne fallait pas l’oublier. Néanmoins, il lui apparaissait de plus en plus clair qu’un jour, on leur demanderait de rembourser tout ça au centuple.
Il releva la tête et observa soudain l’étendue du jardin, distinguant trois silhouettes immobiles au loin. Il les regarda sans les voir, poursuivant ses pensées.
*Voilà ce à quoi on doit servir, c’est tout bien clair … Madame Cassandre veut qu’on travaille pour le gouvernement américain, en faisant les lois, le Code Fleury, qu’elle ira présenter elle-même au Président. Et le Docteur Fleury, il nous fait préparer des commandos … pour que nos pouvoirs servent à arrêter les autres mutants dangereux en liberté. C’est exactement ce qu’on a fait en cours.*
A la faveur de la lumière orangée du ciel, Alixtide comprenait tout. Son visage s’éclaira et il profita de l’agréable rayon de soleil tombant pour avancer son implacable raisonnement.
*Carlie Marin … qui a peur qu’on découvre qu’il y a un autre endroit, où on ne cherche qu’à rendre les mutants mélangeables à la société. En les guérissant peut-être ! Hé hé … pfff … Bah … de toute façon c’est vite vu, hein, je peux pas retourner en France comme ça. Puisque ici y’a quand même tout ce qui nous faut, et que je serai pas envoyé dans le commando du Docteur Fleury, je peux bien rester encore.*
Il se redressa et appuya ses bras sur ses genoux. Il se rendit compte qu’il avait toujours soif.
*Purin y’a Angel qui voulait que je passe récupérer des trucs dans sa chambre … Hmmm …*
Mais il n’avait plus envie de rentrer pour l’instant. Il se doutait en plus qu’en acquérant les produits d’Angel, il serait trop tenté de les goûter. Et la seule idée de finir à nouveau à l’infirmerie, avec le docteur Fleury en colère en fond visuel, suffit à lui couper la soif. Tout cela sans compter les risque de croiser une des furies du salon, Draena en tête, et derrière elle sa confesseuse gaffeuse Camille.
Alixtide décida d’arrêter là son cerveau encombré pour fixer son attention vaporeuse et morose sur le trio qui se découpait entre les arbres. Il n’en connaissait pas un des trois. La fille peut-être … elles se ressemblaient toutes à l’Institut.
- InvitéInvité
Re: Relaxation crépusculaire
Sam 13 Oct 2007 - 14:18
- Oui... Je suis anglaise. Londonienne pour être plus précise. Euh... non merci, je ne fume pas.
"Tres bien , que puis-je dire si ce n'est que vous avez raison ? "
Iacobo scruta encore son visage , on aurait dit du verre , souffle , poli , grave mais tellement fragile . Le serbe baissa le ton de sa voix de peur de rompre son visage , ce qui etait parfaitement stupide mais la cocaine gagnait largement sa lutte interieure .
Un jeune homme de grande taille , directement caracterisable comme descendant d'un indien quelconque s'approcha et fit reculer la jeune femme en veritable protecteur . Iacobo le regarda droit dans les yeux , le jeune homme etait probablement un proche de la femme et tentait de l'intimider .
Le drogue tira a nouveau sur ca cigarette , plongea son regard dans celui de la jeune femme d'une facon assez etrange . Les hallucinations se calmerent et Iacobo en profita pour se lever , s'approcher de l'arbre le plus proche et grimpa laborieusement dessus avant de se caler entre trois branches a quelques metres du sol . Au loin il voyait une silhouette marchant lentement , comme desespere .
"Ecoutez , les moments de junkie ne se partagent qu'entre junkie . Je ne voulais point interrompre votre rendez vous galant , le grand guerrier nawak et la belle colonne anglaise qui lui apprendrait la civilisation , la litterature et la subtilite contre l'harmonie avec la nature et les danses avec les loups , cela ferait un roman sympathique n'est ce pas ? D'ailleurs le guerrier fait tres attention a vous , vous devriez en profiter je suppose , on tombe vite dans la disgrace , aucune situation n'est acquise . A present je vous laisse mes tourtereaux , allez profiter des derniers rayons de soleil , ma bouteille m'attend . "
Iacobo se retourna de facon a etre de dos par rapport aux deux jeunes et ferma les yeux .
"Tres bien , que puis-je dire si ce n'est que vous avez raison ? "
Iacobo scruta encore son visage , on aurait dit du verre , souffle , poli , grave mais tellement fragile . Le serbe baissa le ton de sa voix de peur de rompre son visage , ce qui etait parfaitement stupide mais la cocaine gagnait largement sa lutte interieure .
Un jeune homme de grande taille , directement caracterisable comme descendant d'un indien quelconque s'approcha et fit reculer la jeune femme en veritable protecteur . Iacobo le regarda droit dans les yeux , le jeune homme etait probablement un proche de la femme et tentait de l'intimider .
Le drogue tira a nouveau sur ca cigarette , plongea son regard dans celui de la jeune femme d'une facon assez etrange . Les hallucinations se calmerent et Iacobo en profita pour se lever , s'approcher de l'arbre le plus proche et grimpa laborieusement dessus avant de se caler entre trois branches a quelques metres du sol . Au loin il voyait une silhouette marchant lentement , comme desespere .
"Ecoutez , les moments de junkie ne se partagent qu'entre junkie . Je ne voulais point interrompre votre rendez vous galant , le grand guerrier nawak et la belle colonne anglaise qui lui apprendrait la civilisation , la litterature et la subtilite contre l'harmonie avec la nature et les danses avec les loups , cela ferait un roman sympathique n'est ce pas ? D'ailleurs le guerrier fait tres attention a vous , vous devriez en profiter je suppose , on tombe vite dans la disgrace , aucune situation n'est acquise . A present je vous laisse mes tourtereaux , allez profiter des derniers rayons de soleil , ma bouteille m'attend . "
Iacobo se retourna de facon a etre de dos par rapport aux deux jeunes et ferma les yeux .
- Ridley CInvité
Re: Relaxation crépusculaire
Dim 14 Oct 2007 - 1:12
La grille de l'enrée s'ouvrit et le nom de Ridley retentit dans l'air le faisant presque sursauter. Il assura son sac sur son épaule en le rejetant en arrière. Il ajusta son bandana, estampié Brasil, et se dirigea vers l'intérieur de l'institut. En effet, il remarqua au loin un groupe de personnes qui semblaient faire partie de l'institut et pourraient être à même de le renseigner.
Il décida de s'approcher d'eux. Il toussotta devant un gars qui avait les yeux fermés... le regarda et... se demanda un peu comment il pouvait passer du temps à faire rien de rien les yeux fermés. Il leva ensuite les yeux vers les autres personnes et demanda de manière un peu détachée.
- Pardon... je viens d'arriver ici et je voudrai savoir deux ou trois petites choses... quelqu'un pourrait me renseigner?
Il décida de s'approcher d'eux. Il toussotta devant un gars qui avait les yeux fermés... le regarda et... se demanda un peu comment il pouvait passer du temps à faire rien de rien les yeux fermés. Il leva ensuite les yeux vers les autres personnes et demanda de manière un peu détachée.
- Pardon... je viens d'arriver ici et je voudrai savoir deux ou trois petites choses... quelqu'un pourrait me renseigner?
- InvitéInvité
Re: Relaxation crépusculaire
Dim 14 Oct 2007 - 5:18
Devant Wind, qui répondait à l'interrogation de Iacobo, Nan' se posait des questions quant au jeune serve dont l'état lui rappelait bien trop celui de leur sorcier.
"Est-il dangereux? On doit faire quoi? Il ne peut pas rester seul... Il faut l'aider. Oui?"
Aussi il hocha simplement la tête pour signifier son accord à l'affirmation de sa coéquipière.
Ne comprenant rien au panégyrique de Iacobo, l'algonquin était resté de marbre. Il ne saisit que vaguement l'insinuation comme quoi Wind et lui pourraient être des amants. D'ailleurs, c'était quoi un tourtereau? Perdu par ces paroles beaucoup trop nombreuses, et fort probablement inutiles, Nan' était tombé dans la lune et il eut un sursaut en voyant le jeune homme se lever, de façon tout à fait innattendue, devant lui. Il était aussitôt sauté sur ses pieds et avait observé le drogué s'en aller dans un arbre, sans comprendre ce qui venait de se passer.
En se levant, il avait senti quelque chose tomber de sa ceinture, ou plutôt de ce qui lui servait de ceinture. Il ramassa l'objet, le prit au creux de la main et observa un instant le communicateur. Montrant cet objet par lequel Wind avait failli lui exploser les tympans lors de leur dernier entraînement, Nan' ne dit rien et, malgré l'impassibilité de ses traits, la question qu'il se posait ne pouvait être qu'évidente pour la jeune anglaise... Du moins était-ce son point de vue.
Il n'avait pas remarqué Alixtide, loin derrière eux, allongé sur un banc, qui venait de se faire interpellé par un jeune brésilien, trop occupé à faire osciller son regard entre l'arbre dans lequel il distinguait avec peine la silhouette Iacobienne, sa fragile camarade et sa paume gauche qui tenait le petit appareil de communication.
"Est-il dangereux? On doit faire quoi? Il ne peut pas rester seul... Il faut l'aider. Oui?"
Aussi il hocha simplement la tête pour signifier son accord à l'affirmation de sa coéquipière.
Ne comprenant rien au panégyrique de Iacobo, l'algonquin était resté de marbre. Il ne saisit que vaguement l'insinuation comme quoi Wind et lui pourraient être des amants. D'ailleurs, c'était quoi un tourtereau? Perdu par ces paroles beaucoup trop nombreuses, et fort probablement inutiles, Nan' était tombé dans la lune et il eut un sursaut en voyant le jeune homme se lever, de façon tout à fait innattendue, devant lui. Il était aussitôt sauté sur ses pieds et avait observé le drogué s'en aller dans un arbre, sans comprendre ce qui venait de se passer.
En se levant, il avait senti quelque chose tomber de sa ceinture, ou plutôt de ce qui lui servait de ceinture. Il ramassa l'objet, le prit au creux de la main et observa un instant le communicateur. Montrant cet objet par lequel Wind avait failli lui exploser les tympans lors de leur dernier entraînement, Nan' ne dit rien et, malgré l'impassibilité de ses traits, la question qu'il se posait ne pouvait être qu'évidente pour la jeune anglaise... Du moins était-ce son point de vue.
Il n'avait pas remarqué Alixtide, loin derrière eux, allongé sur un banc, qui venait de se faire interpellé par un jeune brésilien, trop occupé à faire osciller son regard entre l'arbre dans lequel il distinguait avec peine la silhouette Iacobienne, sa fragile camarade et sa paume gauche qui tenait le petit appareil de communication.
- InvitéInvité
Re: Relaxation crépusculaire
Dim 14 Oct 2007 - 12:09
[HJ. Ridley, on est que tous les deux. Nan, Iacobo et Wind ne sont pas avec moi (cf mon post plus haut et celui de Nan plus bas) ^^]
Alixtide arqua un sourcil en apercevant une des silhouettes se lever et grimper dans un arbre. Un mutant homme-singe ? Après tout, pourquoi pas. Il fallait s’attendre à tout à l'Institut. Il s’allongea à nouveau tranquillement sur le banc, et fut réveillé dans sa torpeur par un petit gars bronzé, aux vêtements de couleurs vives. Il portait un bandeau avec un symbole dessus, ce qui interpella pour le moins Alixtide.
*Un type en uniforme … bizarre …*
Chance pour Ridley, la brise du soir soufflait dans le bon sens pour qu’il ne perçoive pas la puanteur légère mais ferme qui émanait du mutant. Alixtide fronça les sourcils en regardant le nouveau venu. Avait-il envie d’être aimable ? Serviable ? Evidemment non. Mais bon le pauvre bougre en face n’y pouvait rien, lui. Aussi il prit sur lui et respira à fond avant de répondre.
« Salut. Ben je suppose que je peux te renseigner. Tu viens de quel pays ? Tu fais partie de l’armée ? »
Dit-il d’un ton courtois un peu forcé.
Alixtide arqua un sourcil en apercevant une des silhouettes se lever et grimper dans un arbre. Un mutant homme-singe ? Après tout, pourquoi pas. Il fallait s’attendre à tout à l'Institut. Il s’allongea à nouveau tranquillement sur le banc, et fut réveillé dans sa torpeur par un petit gars bronzé, aux vêtements de couleurs vives. Il portait un bandeau avec un symbole dessus, ce qui interpella pour le moins Alixtide.
*Un type en uniforme … bizarre …*
Chance pour Ridley, la brise du soir soufflait dans le bon sens pour qu’il ne perçoive pas la puanteur légère mais ferme qui émanait du mutant. Alixtide fronça les sourcils en regardant le nouveau venu. Avait-il envie d’être aimable ? Serviable ? Evidemment non. Mais bon le pauvre bougre en face n’y pouvait rien, lui. Aussi il prit sur lui et respira à fond avant de répondre.
« Salut. Ben je suppose que je peux te renseigner. Tu viens de quel pays ? Tu fais partie de l’armée ? »
Dit-il d’un ton courtois un peu forcé.
- Ridley CInvité
Re: Relaxation crépusculaire
Dim 14 Oct 2007 - 19:07
Ridley redressa un sourcil interrogateur. puis se baissa, regarda ses fringues et posa les mains sur le tissus souple de son accoutrement.
- De l'a... MAIS NON!
Il regarda le jeune homme allongé sur un banc... était-il sans abri? Enfin, dans l'enceinte de l'institut ça parrait bizarre.
- Je suis pas militaire du tout je... je... Je suis à la recherche d'une fac pour l'année et je me suis fais aiguillé ici par la fac de New-york. Il parait que c'est un institut pour Mutant et une... bonne-femme bizarre (et toute bleue) m'a accueilli en m'appelant par mon prénom... c'est DINGUE!
Il fit quelques pas vers le jardin et scruta le groupoe de Nan, Wind et Iacobo... même si à ce moment, il ne put percevoir de Iacobo que quelques feuilles qui dégringolaient de l'arbre.
- Ce sont des mutants eux? Et...
Il se tourna alors vers Alixtide.
- T'es un mutant toi?
- De l'a... MAIS NON!
Il regarda le jeune homme allongé sur un banc... était-il sans abri? Enfin, dans l'enceinte de l'institut ça parrait bizarre.
- Je suis pas militaire du tout je... je... Je suis à la recherche d'une fac pour l'année et je me suis fais aiguillé ici par la fac de New-york. Il parait que c'est un institut pour Mutant et une... bonne-femme bizarre (et toute bleue) m'a accueilli en m'appelant par mon prénom... c'est DINGUE!
Il fit quelques pas vers le jardin et scruta le groupoe de Nan, Wind et Iacobo... même si à ce moment, il ne put percevoir de Iacobo que quelques feuilles qui dégringolaient de l'arbre.
- Ce sont des mutants eux? Et...
Il se tourna alors vers Alixtide.
- T'es un mutant toi?
- InvitéInvité
Re: Relaxation crépusculaire
Dim 14 Oct 2007 - 22:21
Alixtide était bien embarrassé par le dynamisme et la fougue de ce jeune homme, lui qui était si déprimé. Il ne savait quoi répondre, alors il se hissa pour se trouver en position assise, et regarda l’endroit que le nouveau venu indiquait.
« Une femme en bleu tu as dit ? Ah ? Ben … Beuh … bah … oui oui je suis un mutant. Et eux là-bas … Hmmm … »
Il plissa les yeux pour faire fructifier son imagination. La journée était foutue alors autant s’amuser un peu.
« Alors le petit brun, je crois que son problème c’est les cinquante-deux doigts qu’il a le long de son dos. Le Docteur Fleury a déjà fait trois ou quatre opérations, pour lui enlever. Mais ça repousse à chaque fois … Faudrait lui enlever tous en même temps, mais la technologie ici ne le permet pas encore. »
Il haussa les épaules, d’un air fataliste, et poursuivit en scrutant un peu plus.
« La fille … la blonde … elle peut sculpter la bave. La bave des gens ouais. Moi avec un litre de ma salive elle m’a déjà fait un petit chien qui est sur mon étagère. Mais fais gaffe quand tu parles avec elle, hein, car elle peut t’assêcher complètement sans le vouloir … elle contrôle pas la pauvre. Mais pas de soucis, elle a un traitement. Elle mange du charbon tous les jours, ça solidifie la salive. Aah … la pauvre elle va sûrement devoir vivre avec. »
Puis cherchant sans succès l’ombre disparue dans l’arbre. Il soupira avec tristesse.
« C’est Djomky qui est dans l’arbre … notre homme-singe. Il est en thérapie à l’électricité, avec Madame Cassandre, la psychologue. Quand il essaie de grimper aux grilles, pendant les entretiens, ben ça lui envoie des décharges. Ca progresse, ça progresse … Il a récemment là, retrouvé l'usage de l'anglais. »
Il lui lança un franc sourire.
« Et toi donc l’ami ? Tu viens te faire soigner pour quoi ? »
« Une femme en bleu tu as dit ? Ah ? Ben … Beuh … bah … oui oui je suis un mutant. Et eux là-bas … Hmmm … »
Il plissa les yeux pour faire fructifier son imagination. La journée était foutue alors autant s’amuser un peu.
« Alors le petit brun, je crois que son problème c’est les cinquante-deux doigts qu’il a le long de son dos. Le Docteur Fleury a déjà fait trois ou quatre opérations, pour lui enlever. Mais ça repousse à chaque fois … Faudrait lui enlever tous en même temps, mais la technologie ici ne le permet pas encore. »
Il haussa les épaules, d’un air fataliste, et poursuivit en scrutant un peu plus.
« La fille … la blonde … elle peut sculpter la bave. La bave des gens ouais. Moi avec un litre de ma salive elle m’a déjà fait un petit chien qui est sur mon étagère. Mais fais gaffe quand tu parles avec elle, hein, car elle peut t’assêcher complètement sans le vouloir … elle contrôle pas la pauvre. Mais pas de soucis, elle a un traitement. Elle mange du charbon tous les jours, ça solidifie la salive. Aah … la pauvre elle va sûrement devoir vivre avec. »
Puis cherchant sans succès l’ombre disparue dans l’arbre. Il soupira avec tristesse.
« C’est Djomky qui est dans l’arbre … notre homme-singe. Il est en thérapie à l’électricité, avec Madame Cassandre, la psychologue. Quand il essaie de grimper aux grilles, pendant les entretiens, ben ça lui envoie des décharges. Ca progresse, ça progresse … Il a récemment là, retrouvé l'usage de l'anglais. »
Il lui lança un franc sourire.
« Et toi donc l’ami ? Tu viens te faire soigner pour quoi ? »
- InvitéInvité
Re: Relaxation crépusculaire
Lun 15 Oct 2007 - 0:03
Elle avait raison ? Soit… C’était une question de choix, elle n’avait jamais vraiment cherché à imposer son point de vue à qui que ce soit. Wind n’avait jamais approché une cigarette, de peur d’abîmer sa voix. Elle évitait tout autant les endroits enfumés et les fumeurs. Sauf que dans le cas présent, ledit fumeur n’avait vraiment pas l’air bien, et qu’elle ne pouvait décemment pas le laisser ainsi… Elle eut du mal à soutenir le regard étrange du drogué, incapable de comprendre ce qu’il voulait y mettre. Et puis il se leva, et alla grimper dans un arbre. L’anglaise l’imita, et prit peur plusieurs fois, comme il peinait à s’agripper aux branches et manquait – à ses yeux – de rejoindre par trop durement la terre ferme. Instinctivement, elle s’était rapprochée, comme si elle avait pu faire quoi que ce soit s’il était véritablement tombé, mais elle s’arrêta, perplexe, lorsque le serbe reprit la parole. Rendez-vous galant ? Tourtereaux ? Mais de quoi parlait-il ? Elle n’avait jamais songé à ce genre de chose, mais à présent que Iacobo mettait le doigt dessus, elle sentit ses joues s’empourprer. Non, Nan’ et elle n’étaient absolument pas en train de flirter, et ça la mettait dans l’embarras qu’on pût supposer ce genre de chose. L’image était romantique, certes, mais bien loin de la réalité.
Elle aurait voulu protester, mais déjà, il leur tournait le dos. Elle plongea alors son regard dans les prunelles sombres de son coéquipier, y cherchant de l’aide. Qu’est-ce qu’ils devaient faire à présent ? Ses prunelles suivirent celles de l’algonquin et se posèrent sur le communicateur. Elle hocha la tête. Appeler qui que ce soit à l’aide, oui, ça semblait judicieux.
- Qui ? demanda-t-elle simplement. Qui valait-il mieux contacter ? Le professeur Zachary, le directeur Fleury, Miss Deneos ? Un autre professeur ? L’image de la sévère Miss Marcin lui vint en tête, contraste choc avec le serbe… Mais elle ne se voyait pas contacter la prof de sport de son propre chef. Nan’ saurait peut-être mieux qu’elle qui prévenir…
Elle aurait voulu protester, mais déjà, il leur tournait le dos. Elle plongea alors son regard dans les prunelles sombres de son coéquipier, y cherchant de l’aide. Qu’est-ce qu’ils devaient faire à présent ? Ses prunelles suivirent celles de l’algonquin et se posèrent sur le communicateur. Elle hocha la tête. Appeler qui que ce soit à l’aide, oui, ça semblait judicieux.
- Qui ? demanda-t-elle simplement. Qui valait-il mieux contacter ? Le professeur Zachary, le directeur Fleury, Miss Deneos ? Un autre professeur ? L’image de la sévère Miss Marcin lui vint en tête, contraste choc avec le serbe… Mais elle ne se voyait pas contacter la prof de sport de son propre chef. Nan’ saurait peut-être mieux qu’elle qui prévenir…
- InvitéInvité
Re: Relaxation crépusculaire
Lun 15 Oct 2007 - 13:33
Le soleil lancait ses derniers rayons et le coeur de Iacobo battait toujours aussi fort .
Ne pouvaient-ils pas l'abandonner dans cet arbre ? Il entendit la conversation entre le faux couple et comprit tres vite qu'ils voulaient contacter un superieur de l'Institut .
La conversation qu'il avait eu quelques heures auparavant en compagnie de la psychologue aveugle rejaillit aussitot : le serbe devait se faire oublier quelquetemps sous peine d'etre renvoye .
Aucune regle ne lui faisait peur mais rater la seule occasion de developper la derniere activite qui le poussait a vivre aurait ete dommage . Renvoye , il n'aurait plus qu'a se faire une overdose legendaire entoure d'une quinzaines de jeunes filles superbes et mourir dans le Nirvana . Cette pensee l'attira tres vite mais Iacobo decida de la repousser momentanement .
Il fallait agir vite , tres vite avant qu'un quelconque directeur ne vienne lui expliquer qu'il n'etait qu'un miserable dechet humain .
Tout se deroula tres vite : Iacobo jeta sa cigarette , sauta de l'arbre en se receptionnant par une roulade . Il se tenait maintenant debout face a Wind , il plongea a nouveau son regard , veritable ocean de desespoir , de souffrance et de mal etre et lui chuchotta a l'oreille :
"Vous n'etes pas comme les autres ... le regard peut etre . Ne me detestez pas maintenant , nous nous reverrons je l'espere , je serai peut etre meme plus sobre..."
Il courut en direction du batiment , prenant ainsi tout le groupe par surprise , zigzaguant etrangement jusqu'a sa chambre .
~Chambre de Iacobo
Ne pouvaient-ils pas l'abandonner dans cet arbre ? Il entendit la conversation entre le faux couple et comprit tres vite qu'ils voulaient contacter un superieur de l'Institut .
La conversation qu'il avait eu quelques heures auparavant en compagnie de la psychologue aveugle rejaillit aussitot : le serbe devait se faire oublier quelquetemps sous peine d'etre renvoye .
Aucune regle ne lui faisait peur mais rater la seule occasion de developper la derniere activite qui le poussait a vivre aurait ete dommage . Renvoye , il n'aurait plus qu'a se faire une overdose legendaire entoure d'une quinzaines de jeunes filles superbes et mourir dans le Nirvana . Cette pensee l'attira tres vite mais Iacobo decida de la repousser momentanement .
Il fallait agir vite , tres vite avant qu'un quelconque directeur ne vienne lui expliquer qu'il n'etait qu'un miserable dechet humain .
Tout se deroula tres vite : Iacobo jeta sa cigarette , sauta de l'arbre en se receptionnant par une roulade . Il se tenait maintenant debout face a Wind , il plongea a nouveau son regard , veritable ocean de desespoir , de souffrance et de mal etre et lui chuchotta a l'oreille :
"Vous n'etes pas comme les autres ... le regard peut etre . Ne me detestez pas maintenant , nous nous reverrons je l'espere , je serai peut etre meme plus sobre..."
Il courut en direction du batiment , prenant ainsi tout le groupe par surprise , zigzaguant etrangement jusqu'a sa chambre .
~Chambre de Iacobo
- InvitéInvité
Ballade en fin de soirée
Lun 15 Oct 2007 - 23:02
Mariann et Zac arrivèrent dans le jardin, le jour commençait a tomber doucement. Le ciel était d'un bleu azur, tirait vers des teintes rosées, puis apparaissait le soleil encore présent dans le ciel. Il était magnifique. Zac adorait ce genre de paysage, il se sentait si petit face a la grandeur de la nature.
Zac espérait que Mariann allait mieu, a la voir pleurer tout à l'heure il s'était sentit si mal. Il aurait soulever la terre tel Athlas pour supporter sa peine a sa place. Il détestait voir les autres malheureux, sa plus grande qualité était la générosité.
Eux deux seraient restés la toute la soirée jusqu'a très tard dans la nuit, ils auraient parlé de leur passé, de leur bons et mauvais moment dans la vie, et coment en étaient ils arrivés la tout les deux... C'est ainsi qu'il aurait aimé que se déroule cetle soirée, il espérait passé un moment privilégié avec Mariann car il l'appréciait beaucoup.
Ils marchèrent tout les deux jusqu'a un coin qui donnait une vue imprenable sur le coucher du soleil, Zac fut bouche bé.
"Tu veux qu'on s'assoit la, je trouve sa merveilleux, le ciel est ci beau... Je voudrais voir le couché du soleil. On n'en voit pas de si beau de la d'ou je viens..."
Zac espérait que Mariann allait mieu, a la voir pleurer tout à l'heure il s'était sentit si mal. Il aurait soulever la terre tel Athlas pour supporter sa peine a sa place. Il détestait voir les autres malheureux, sa plus grande qualité était la générosité.
Eux deux seraient restés la toute la soirée jusqu'a très tard dans la nuit, ils auraient parlé de leur passé, de leur bons et mauvais moment dans la vie, et coment en étaient ils arrivés la tout les deux... C'est ainsi qu'il aurait aimé que se déroule cetle soirée, il espérait passé un moment privilégié avec Mariann car il l'appréciait beaucoup.
Ils marchèrent tout les deux jusqu'a un coin qui donnait une vue imprenable sur le coucher du soleil, Zac fut bouche bé.
"Tu veux qu'on s'assoit la, je trouve sa merveilleux, le ciel est ci beau... Je voudrais voir le couché du soleil. On n'en voit pas de si beau de la d'ou je viens..."
- InvitéInvité
Re: Relaxation crépusculaire
Mar 16 Oct 2007 - 2:36
Alors que Nan' se demandait qui contacter, et surtout pourquoi IL devait choisir -N'était-il pas le cadet, dans cette histoire?-, l'algonquin vit quelque chose tomber de l'arbre. Il prit la cigarette éteinte pour une feuille un peu précoce, mais ce qui tomba par la suite n'était certes pas une feuille.
Iacobo fila entre les X-rays, Nan' n'ayant pas immédiatement compris ce qui se passait, puis s'étant dit qu'il valait peut-être mieux ne pas contredire celui-qui-prenait-des-substances-de-sorcier afin qu'il ne devienne pas violent.
Il n'avait pas entendu ce qui avait été murmuré à l'oreille de Wind, mais il n'avait pas vu non plus d'agressivité dans les yeux du serbe, lorsqu'il s'était approché de sa coéquipière. Aussi ne s'interposa-t-il pas.
Pris de pitié un instant, sans savoir ni reconnaître ce sentiment, ni en identifier la cause, si ce n'est l'air malheureux des yeux de l'Est-européen, Nan' l'observa zigzager dans le parc. Le soleil se couchait relativement vite à cette période de l'année et, déjà, les contours de Wind commençaient à s'estompiller en une silhouette grisâtre et blonde.
-Personne.
"Il est trop tard et... il ne semblait pas méchant... Juste perdu! Comme nous tous..."
Il observa les alentours. Un couple était parti se cacher dans un coin du jardin pour observer mieux les derniers instants de la soirée, alors que deux garçons -du moins, c'était ce que Nan' croyait- discutaient sur un banc plus loin. Il n'était pas bien tard, mais l'algonquin était exténué.
-Je vais aller dormir.
Et pour la première nuit depuis qu'il était ici, il pourrait dormir avec son attrapeur de rêves. Il espérait bien que Tim saurait en profiter (alors que nous savons que non, puisqu'il est insomniaque en cuisine durant la nuit) et dormirait à poings fermés.
Nanikana fit un petit signe de la main à sa collègue et s'en alla, marchant doucement, presque totalement silencieusement dans l'herbe du jardin, vers l'institut et sa chambre. La seule anecdote vallant la peine d'être soulignée, lors de son retour, fut qu'il lui sembla sentir une odeur étrange lorsqu'il était passé près du banc...
Chambre
Iacobo fila entre les X-rays, Nan' n'ayant pas immédiatement compris ce qui se passait, puis s'étant dit qu'il valait peut-être mieux ne pas contredire celui-qui-prenait-des-substances-de-sorcier afin qu'il ne devienne pas violent.
Il n'avait pas entendu ce qui avait été murmuré à l'oreille de Wind, mais il n'avait pas vu non plus d'agressivité dans les yeux du serbe, lorsqu'il s'était approché de sa coéquipière. Aussi ne s'interposa-t-il pas.
Pris de pitié un instant, sans savoir ni reconnaître ce sentiment, ni en identifier la cause, si ce n'est l'air malheureux des yeux de l'Est-européen, Nan' l'observa zigzager dans le parc. Le soleil se couchait relativement vite à cette période de l'année et, déjà, les contours de Wind commençaient à s'estompiller en une silhouette grisâtre et blonde.
-Personne.
"Il est trop tard et... il ne semblait pas méchant... Juste perdu! Comme nous tous..."
Il observa les alentours. Un couple était parti se cacher dans un coin du jardin pour observer mieux les derniers instants de la soirée, alors que deux garçons -du moins, c'était ce que Nan' croyait- discutaient sur un banc plus loin. Il n'était pas bien tard, mais l'algonquin était exténué.
-Je vais aller dormir.
Et pour la première nuit depuis qu'il était ici, il pourrait dormir avec son attrapeur de rêves. Il espérait bien que Tim saurait en profiter (alors que nous savons que non, puisqu'il est insomniaque en cuisine durant la nuit) et dormirait à poings fermés.
Nanikana fit un petit signe de la main à sa collègue et s'en alla, marchant doucement, presque totalement silencieusement dans l'herbe du jardin, vers l'institut et sa chambre. La seule anecdote vallant la peine d'être soulignée, lors de son retour, fut qu'il lui sembla sentir une odeur étrange lorsqu'il était passé près du banc...
Chambre
- InvitéInvité
Re: Relaxation crépusculaire
Mar 16 Oct 2007 - 10:25
Salon
Jen était simplement montée dans sa chambre se changer. Elle sortit dans le jardin et s'arrêta une fois la porte passée. Prenant une profonde bouffée d'air frais, la jeune mutante sentit la fraicheur de cette nuit qui s'annonçait déjà.
Elle se sentait bien, tout juste la marque sur sa joue continuait de la tirailler par moment, lui rappelant la correction qu'ils avaient reçu par les deux inconnus. Il planait de sombres mystères sur cette affaire... nul doute que cette histoire était loin d'être finie. Et d'ailleurs, Jen espérait bien pouvoir lui rendre la pareille un jour, la cicatrice partirait mais l'affront reste.
Prenant place sur l'herbe, sans prêter attention à la présence d'autres personnes. Jenifer commença des échauffements et des étirements. Elle comptait bien s'entraîner au combat mais d'un genre nouveau.
* Je dois moi aussi pouvoir utiliser mon don en combat, ce n'en sera que plus efficace. * pensa-t-elle avec un petit sourire en coin.
La lumière déclinait mais restait suffisante pour un peu d'exercice. Elle se mit en garde, face à un adversaire imaginaire dont les traits se rapprochaient autant que possible d'une femme habillée de cuir.
* Toi ma cocotte... c'est à ton tour de jouer le cafard ! *
Un puissant flash se répandit dans le jardin, illuminant l'obscurité naissante, alors que Jen s'élançait vers son adversaire imaginaire.
Depuis quelques temps, elle avait senti un changement dans sa façon de percevoir son don, mais aussi dans sa propre vie. Alors qu'elle s'épuisait moins vite, contrôlant mieux son énergie, elle avait senti le besoin grandissant d'être à la lumière pour se sentir en forme, quelque soit les repas qu'elle faisait, il lui fallait de la lumière pour être bien, cela commençait à devenir un réel plaisir...
Jenifer sauta en pleine course, armant sa jambe pour un coup de pied, elle disparut avant de plonger sous la garde et de réapparaître en fouettant l'air de sa jambe.
* Pas mal... on dirait que ça me vient tout seul maintenant. Alors allons-y à l'instinct ! *
Partie dans un enchainement de coups de pieds, il lui sembla un instant que ses jambes devenaient floues voire qu'elle se dédoublaient. S'arrêtant un instant, Jen regarda sa main et essaya de sentir ce phénomène. Elle sentit alors clairement : l'image de sa main devint d'abord floue puis, se concentrant encore, l'image d'une seconde main apparut.
- Ca c'est cool ! lâcha-t-elle.
Reprenant sa position de combat, elle repartit dans un enchainement de coups de pieds, tourbillonant, tout son corps commença à s'éclairer dans un ballet éblouissant et magique.
Après une ou deux minutes, Jenifer se sentit exténuée... mais ravie. Elle avait fait un grand pas ce soir dans la découverte de ses capacités, et cela l'enchantait de se rendre compte qu'elle progressait ainsi. Elle fit quelques étirements et alla s'asseoir devant la porte, regardant la nuit envelopper doucement l'Institut Xavier.
Jen était simplement montée dans sa chambre se changer. Elle sortit dans le jardin et s'arrêta une fois la porte passée. Prenant une profonde bouffée d'air frais, la jeune mutante sentit la fraicheur de cette nuit qui s'annonçait déjà.
Elle se sentait bien, tout juste la marque sur sa joue continuait de la tirailler par moment, lui rappelant la correction qu'ils avaient reçu par les deux inconnus. Il planait de sombres mystères sur cette affaire... nul doute que cette histoire était loin d'être finie. Et d'ailleurs, Jen espérait bien pouvoir lui rendre la pareille un jour, la cicatrice partirait mais l'affront reste.
Prenant place sur l'herbe, sans prêter attention à la présence d'autres personnes. Jenifer commença des échauffements et des étirements. Elle comptait bien s'entraîner au combat mais d'un genre nouveau.
* Je dois moi aussi pouvoir utiliser mon don en combat, ce n'en sera que plus efficace. * pensa-t-elle avec un petit sourire en coin.
La lumière déclinait mais restait suffisante pour un peu d'exercice. Elle se mit en garde, face à un adversaire imaginaire dont les traits se rapprochaient autant que possible d'une femme habillée de cuir.
* Toi ma cocotte... c'est à ton tour de jouer le cafard ! *
Un puissant flash se répandit dans le jardin, illuminant l'obscurité naissante, alors que Jen s'élançait vers son adversaire imaginaire.
Depuis quelques temps, elle avait senti un changement dans sa façon de percevoir son don, mais aussi dans sa propre vie. Alors qu'elle s'épuisait moins vite, contrôlant mieux son énergie, elle avait senti le besoin grandissant d'être à la lumière pour se sentir en forme, quelque soit les repas qu'elle faisait, il lui fallait de la lumière pour être bien, cela commençait à devenir un réel plaisir...
Jenifer sauta en pleine course, armant sa jambe pour un coup de pied, elle disparut avant de plonger sous la garde et de réapparaître en fouettant l'air de sa jambe.
* Pas mal... on dirait que ça me vient tout seul maintenant. Alors allons-y à l'instinct ! *
Partie dans un enchainement de coups de pieds, il lui sembla un instant que ses jambes devenaient floues voire qu'elle se dédoublaient. S'arrêtant un instant, Jen regarda sa main et essaya de sentir ce phénomène. Elle sentit alors clairement : l'image de sa main devint d'abord floue puis, se concentrant encore, l'image d'une seconde main apparut.
- Ca c'est cool ! lâcha-t-elle.
Reprenant sa position de combat, elle repartit dans un enchainement de coups de pieds, tourbillonant, tout son corps commença à s'éclairer dans un ballet éblouissant et magique.
Après une ou deux minutes, Jenifer se sentit exténuée... mais ravie. Elle avait fait un grand pas ce soir dans la découverte de ses capacités, et cela l'enchantait de se rendre compte qu'elle progressait ainsi. Elle fit quelques étirements et alla s'asseoir devant la porte, regardant la nuit envelopper doucement l'Institut Xavier.
- InvitéInvité
Re: Relaxation crépusculaire
Mer 17 Oct 2007 - 4:39
Mariann trouva très romantique l'endroit où il l'avait emmenée. Le soleil couchant, de la mêmme couleur que sa robe, embellisait encore plus son charme princier et ses manière si... tranquille... Pendant un court instant, elle songea à son passée. Se qu'elle avait été peste dans ce temps là ! Mais elle se savait tout autant maintenant rebelle mais à une autre façon, disons, plus tranquille, moins brusque. Il est vrai que son entrer à l'institut et son périple à New York l'avait comment dire... apprivoisée ! Mais lorsque la flamme se réchaufferai en elle, elle ne préférerait pas penser à tous ceux qui devront la supporter.
Elle aimait les coucher de soleil, mais se qu'elle aimait le plus de se moment là, fut qu'elle se sentait enfin aimée à sa juste valeur. Pas de méchanceté et de vilaineries à supporter, rien que de l'amour et la compasion.
-Oui ici sera parfait !
Lui dit-elle simplement en prenant place.
Elle aimait les coucher de soleil, mais se qu'elle aimait le plus de se moment là, fut qu'elle se sentait enfin aimée à sa juste valeur. Pas de méchanceté et de vilaineries à supporter, rien que de l'amour et la compasion.
-Oui ici sera parfait !
Lui dit-elle simplement en prenant place.
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum