Chambre d'Adam et de Dominico

On avait enfin attribué une chambre à Juan. La chambre le changerait agréablement du camping dans le parc. le seul petit hic dans l'histoire, c'était qu'il allait devoir partager cette dernière avec un mec qu'il ne connaissait pas.
De plus la personne en question portait un nom que le jeune mexicain trouvait des plus bizarre.

*Quelle idée a-t'on de s'appeler Daedalion? Franchement, j'aimerais bien rencontrer ses parents pour voir à quoi ils ressemblent. J'aurais pas aimé m'appeler comme ça. J'imagine comment on se serait foutu de ma gueule.*

Ne voyant pas son colocataire dans son environnement immédiat il commença à étaler le peu d'affaire qu'il avait pris avec lui. Puis il commença à les ranger méthodiquement dans le placard.
Les évènements s'était précipités ces derniers temps. Il avait écrit une lettre à sa mère pour lui donner des nouvelles et promettre qu'il écrirait souvent. Sinon cette dernière aurait été capable d'aller chercher son fils indigne au fin fond de l'enfer.
Il posa donc son casque dans le placard puis tout les vêtements qu'il ne portait pas sur lui. Il mit tout de même son blouson à l'écart des autres puisqu'il avait touché le corps d'un mort.
Il posa sa bible sur la table de chevet et mit la croix au dessus du lit.
Non pas qu'il était un croyant invétéré, mais Juan restait persuadé que si il ne pliait pas à ce rituel, sa mère le saurait, et il n'avait pas franchement envi de la voir débarquer à l'institut. Elle aurait su lui mettre la honte en racontant des anecdotes sur l'enfance du jeune mexicain.
Une fois tout ceci effectué il s'allongea quelques instants sur ce qui allait devenir son lit.

[ Salon ]



[ surprise ]

[ EVENT buffet.]

Le Foyer- Dancefloor

Rachel et Nan' apparurent en plein centre de la chambre. Rachel lâcha la main de son ami et la porta sur ses yeux. Elle tournait la tête en tout sens, essayant de s'orienter, chose inutile puisqu'elle avait les yeux cachés. Elle ferma les yeux le plus fort qu'elle le pouvait. Elle donna un coup de coude à Nan' et demanda:

"Il est décent? Tu es décent, Daedalion?"

Très impatiente, elle ne réussit qu'à attendre quelques secondes avant d'ouvrir légèrement ses doigts. Elle y glissa son regard et balaya quelques secondes la pièce avant de se rendre compte qu'elle était dos au lit. Elle fit demi tour et tomba sur Daedalion, couché sur son lit, un oreiller sur sa tête. Elle s'approcha rapidement, ses talons claquant sur le sol. Elle s'assit sur le lit, près de son ami et enleva ses souliers aux talons très minces et incroyablement hauts. La jeune femme les jetta sur le sol et souleva lentement l'oreiller qui cachait le visage de son ami. Elle lui envoya un sourire éclatant et dit:

"Coucou!"

Elle posa lentement l'oreiller entre elle et lui, lorsqu'elle s'étendit près de Deadalion. Elle posa sa main sur l'oreiller et resta silencieuse quelques secondes. Rachel tourna quelques secondes la tête vers Nan' et lui fit signe de s'approcher d'un signe de tête. Elle regarda de nouveau Daedalion et lui demanda:

"Ca va? Tu es parti de la fête avant que je n'arrive...Est-ce que tu te sens bien?"

Event / piste de danse

Nan' avait tout juste posé les yeux sur Heike que Rachel l'avait éloigné de là et les avait téléportés vers Deadalion. Peu habitué à ce mode de déplacement, l'algonquin fut une fois de plus surpris par les espèces de chatouillis qui s'emparèrent de tout son corps, comme lorsqu'on se réveille en sursaut, au milieu d'un rêve.

Ne comprenant pas ce que Rachel lui demandait, quant à la décence de Nan', il tourna son regard argenté vers elle, interrogateur, tout en se massant les côtes d'une main, songeur. À la demande de Rachel, Nan' se rapprocha lentement du lit, se sentant plus ou moins à sa place. Pourquoi avait-il offert à Rachel d'aller chercher Daedalion avec elle, alors qu'elle n'avait qu'à écrire un nom dans sa main pour rejoindre cette personne. Personne qui était pour ainsi dire un inconnu total, mais tout de même un ami de son ami.
Au bout du lit, Nanikana hésita un instant puis alla se placer du côté de Deadalion. Debout, les mains jointes derrière son dos, il devait vaguement faire penser à un majordome ou quelque chose du genre. Plutôt perplexe, il avait légèrement froncé les sourcils et n'osait rien dire encore, inquiet de la réaction de l'autre mutant face à cette intrusion surprise.

Géronimo? L'algonquin n'avait rien d'espagnol et encore moins d'un jeu télévisé passé de mode depuis plus d'un siècle, mais il ne comprit pas l'allusion pour autant. Pour lui, Daedalion venait simplement d'entrer dans la même catégorie que Math. Il ne saisit pas immédiatement l'allusion au mobilier de la chambre : Nan' se serait davantage inquiété des microbes du jeune homosexuel que du lit lui-même, s'il il avait eu davantage de culture, notamment en microbiologie. Cependant, en portant son attention au lit, l'amérindien avait observé les couvertes un instant puis avait fait le lien avec les malédictions légendaires de son peuple, qui se voyait offrir des objets semant la mort sur leur passage. C'était ridicule. Les amérindiens vivaient maintenant depuis longtemps avec les maladies occidentales sans en souffrir outre mesure. Sauf de l'alcool, c'était une véritable peste.
Lorsque Rachel indiqua qu'il s'inquiétait pour le dandy, Nan' lui décocha un regard surpris. Il ne s'était pas réellement inquiété : il lui avait simplement offert d'aller le chercher avec elle.

-Il va bien, constata-t-il en écho au maître des lieux. Ensuite il fit un pas vers la porte et expliqua :

-J'ai dit à Jen que je revenais vite. Elle apprécie ma présence, elle, alors je vais la rejoindre.

C'était court et saccadé, mais foncièrement dirigé vers Daedalion, qui lui avait bien fait comprendre qu'il n'était pas le bienvenu. L'algonquin n'avait jamais eu l'impression que quelqu'un à l'institut ne l'aimait pas, outre Math, et était étonné de ne pas plaire à Daedalion. Mais il s'en fichait : Daedalion n'aimait pas Laura non plus, Laura qui était très chouette.
En fait, si peu de gens n'aimaient pas Nan', c'est que la plupart n'avait simplement pas d'opinion sur lui. Mais ceux qui en avaient une l'appréciaient et ça lui suffisait.
Sur ces considérations émotives, Nan' sorti de la chambre pour rejoindre la fête en souhaitant tout de même à Daedalion un joyeux :

-Bonne nuit!

Event : bar

Rachel croisa le regard surpris de Nan', alors qu'elle même lui envoyait un regard surpris. Elle savait pourquoi il lui envoyait un tel regard et elle eut un sourire timide en haussant les épaules signifiant: "Désolée, c'est sortit tout seul...". Elle lui fit un grand signe lorsqu'il décida qu'il était temps pour lui de s'en aller. Quel imbécile Daedalion quand même! Lorsque Daedalion lui afficha son sourire avec fierté, Rachel fit une grimace. Elle le regarda avec découragement et tourna la tête vers Nan' lorsqu'il quitta. Elle se leva rapidement pour lui faire signe de rester, mais bon...Il allait rejoindre Jen. C'était aussi bien comme ca, après l'acceuil chaleureux de Daedalion.

"Nan' est le garcon le plus gentil et doux de l'Institut! Et tu le chasses comme ça, sans raison! Je n'irai pas le consoler, il va rejoindre sa copine...Mais va falloir que tu m'expliques tes critères de sélection pour tes amis."

Rachel le suivit jusqu'à la fenêtre et posa ses mains sur ses hanches. Elle fit une moue lorsqu'il sortit une cigarette. Elle se tut et le regarda fumer. La jeune femme soupira et retourna s'asseoir sur le lit. Elle attendit qu'il eut fini sa cigarette. Pas question qu'elle lui parle pendant qu'il souffla du cancer par la fenêtre. Elle croisa ses longues jambes et étouffa un baillement véritable. Rachel ne put attendre bien plus longtemps, impatiente comme elle l'était. Elle dit alors:

"Si tu ne veux pas danser, j'aimerais au moins que tu viennes assister à mon numéro. S'il te plait. Il va être super amusant. Tu peux rester ici jusqu'à ce qu'il commence et repartir après, je m'en fiche...Mais s'il te plait, viens... Yamina et moi avons préparé un numéro super divertissant."

Rachel regardait le dos de Daedalion. Ou Daedalion de dos. Un ou l'autre...Elle essaya de voir sa réaction. Biensur, elle n'était pas certaine qu'il aimerait son numéro. C'était plus parce qu'elle souhaitait vraiment qu'il soit là. Faute d'avoir un copain dans l'assistance...Où était-il bon sang? Encore sur ces foutus ordinateurs...Elle n'irait pas le chercher. Il viendrait tout seul, comme le grand garcon qu'il était. Bien qu'elle souhaitait vraiment le voir ce soir... La jeune femme ajouta vivement:

"Biensur, tu n'es pas obligé d'apprécier le numéro...Et si c'est le cas, dis moi le juste pas..."

hall

Alixtide, flanqué de ses deux aides de camp, monta les escaliers et arpenta d'un pas las le couloir des hommes. Il s'arrêta devant la chambre de Juan, qu'il ouvrit sans prendre d'autre précaution de politesse.

Il entra en premier et examina les lieux sans pudeur.

"Tu peux entrer les valises, Juan est pas là. Tu verras comme il est hein, moi je ne suis pas du genre à casser du miel sur le dos des gens."

D'un air sévère il fit aussi signe à Jérémiah de ne pas se gêner pour entrer. Il lui souffla au passage, gratifiant le geek de son haleine de vautour.

"Oh, Jerbemiah tu pourrais répondre mieux quand je te parles ! Ecoute ça : si tu l'espionnais quand il était sous sa douche, c'est bien que purin tu sais quand il se réveille ! Et aussi quand il se couche car on prend sa douche avant sa couche !"

Martela-t-il, du ton de celui qui s'y connait en douches. Il leva les yeux au ciel.

"Ah toi Jerbemiah, on peut dire que tu es un chiffre ici... un sacré chiffre."

Il mit les mains dans les poches propres de son pantalon de sport propre, et se consacra à nouveau à Blake.

"Ben vas-y, tu peux commencer à défaire tes vocalises, on te regarde, Jerbemiah et moi."

Il s'accouda au mur et afficha un petit sourire complice. Le chambre de Juan était simplement et sobrement aménagée, un lit tout propre attendait un colocataire, ainsi que des placards. La pluie battait contre l'unique fenêtre et des éclairs zébraient le ciel menaçant.

Quelqu'un toc bruyamment et fortement à la porte, et l'appel d'une voix féminine résonne dans le couloir...

Finalement c'est accompagné du jeune homme à l'odeur plus que douteuse et de l'autre garçon que Blake monta les escaliers et accéda au couloir qui allait le mener jusqu'à sa chambre. Lorsque Alixtide arriva devant la chambre d'un dénommé Juan, Blake s'attendit à ce que l'on frappe, qu'il vienne ouvrir et qu'ils soient présentés. Mais visiblement, rien ne se faisait comme ailleurs dans cet institut. Alixtide ne prit pas la peine de frapper. Il ouvrit la porte d'un coup et y jeta un coup d'oeil.

* Sympa l'intimité dans cet institut! *

D'ailleurs en parlant d'intimité, Blake avait du mal à s'imaginer que quelqu'un pouvait partager la même chambre que cet élève qui degageait une odeur qui correspondait à un subtil mélange de station d'épuration et de décharge publique.

" Vous êtes sur que ça ne va pas le déranger que je m'installe alors qu'il n'est pas là? "

Visiblement les plans des dortoirs étaient plus ou moins élaborés à l'avance ainsi dès qu'un nouveau arrivait, il était facile de lui attribuer une chambre.

Décidément cet Alixtide avait des sérieux problemes et pas qu'au niveau de l'odeur. Il ne semblait pas maitriser la langue anglaise. Aussi, Blake eut un sourire lorsque le jeune homme tenta une expression qui au final ne ressembla plus à rien sorti de sa bouche. Mais ce que Blake puis y comprendre, c'est que visiblement son futur colloc n'avait pas l'air très agréable.

* Sympa, merci de me mettre avec un asocial. *

Puis finalement, Blake décida d'entrer dans la chambre. Elle presentait tout le confort necessaire et était d'ailleurs bien plus grande que celle qu'il avait eu sur le campus. Dans son dos, Alixtide continuait à s'en prendre à l'autre garçon. Visiblement ce dernier avait un pouvoir qui lui permettait d'espionner les gens, enfin aux dires d'Alixtide. Il ne savait pas trop pourquoi, mais il pensait serieusement à prendre avec des pincettes ce que le jeune homme pourrait lui dire par la suite.

Suite à la proposition d'Alixtide, Blake ne put s'empecher de demander à se retrouver seul.

" A vrai dire, Alixtide, je te remercie de m'avoir montré ma chambre, mais j'aimerais bien me reposer un peu si ça ne vous dérange pas. Montrez moi ou sont vos chambres avant comme ça, une fois reposé, je viendrais vous chercher pour continuer la visite. "

L'idée de défaire ses valises sous l'œil des deux jeunes gens ne l'emballaient pas trop à vrai dire. il avait de passer pour quelqu'un de pas forcément aimable, mais il voulait se reposer et il esperait que les deux autres comprendraient.

C'est à ce moment là, que Blake entendit au loin la voix d'une jeune fille, visiblement elle frappait à plusieurs portes. Finalement de nouveau sur le pas de la porte, Blake jeta un coup d'oeil attiré par la curisoité.

Le manteau trempé à présent plié sur son bras, Jeremiah entra dans la chambre de Juan, un peu poussé par Alixtide. Jetant un coup d'œil peu intéressé à l'endroit, il se posta contre le mur, et fronça le nez au passage du bousier apprêté. Il le faisait exprès ou quoi, c'était pas possible ! Le geek, depuis son arrivée à l'Institut, avait fait de gros efforts de communication, tentant pour la première fois les phrases avec sujet-verbe-complément à l'oral. Il allait même plus loin puisqu'il s'autorisait régulièrement un peu d'ironie. Mais malheureusement, quel que soit le message qu'il essayait de faire passer, celui-ci était souvent mal compris. Et c'était encore pire avec Alix qui prenait toujours tout au pied de la lettre.

"Ok, concéda-t-il avec un soupir visiblement agacé, je sais à quelle heure il se lève. Et aussi quand il se couche. Mais je te le dirai pas parce que... je te le dirai pas, c'est tout !"

Parce que tu pues. Et parce que tu m'énerves. Et parce que tu me renvoies sans cesse à ce que je ne sais pas faire, ou très mal. Revenant à Blake, le jeune homme haussa les épaules, pas vraiment touché par ce qui aurait sans doute était pris comme une marque d'impolitesse par le commun des mortels. Il avait tellement du mal à manier lui-même les relations sociales que ça ne le perturbait pas.

"Facile, quand tu passes devant une chambre qui pue la mort, c'est la sienne ! Répondit-il en lançant un regard venimeux au blond. Je suis dans celle d'à côté."

Un bruit dans le couloir lui fit relever le nez et suivant Blake, Miah s'approcha pour regarder par dessus son épaule.

"Qu'est-ce qui se passe ?"

Sans un mot d'excuse, le garçon se glissa sous le bras du nouveau pour passer la porte, et s'avança dans le couloir.

[ Couloir]

Blake écouta sans trop écouter l'histoire de la jeune fille. Visiblement elle cherchait du monde pour un cache-cache.

* Oai ça va être sympa moi qui connait personne. Je vais réussir à confondre un prof avec un élève. Ca peut-être sympa pour un premier jour. *

Rentrant à nouveau dans sa chambre, Blake se sentit tout bizarre. Il allait devoir defaire ses bagages et aménager son armoire. Au delà de ça, il sentait qu'il s'installait dans cette chambre pour un moment encore indéterminé. C'est cette idée qui lui parut bizarre. Après tout, était-ce une école normale dont on sortait au bout de quelques années avec un diplôme? Cela lui paraissait peu probable. Il devait surtout se faire à sa condition de nouveau mutant dans une école pour mutants. Cette fois, il y était arrivé, et tout restait à faire. s'accepter, se connaitre et apprendre à connaitre les autres. Ça n'allait pas être évident dans un premier temps.

Une fois ses affaires plus ou moins rangées brièvement, Blake prit de quoi prendre sa douche. Une fois rechauffé, il regagna sa chambre ou il enfila un tee shirt noir à manches longues et un jean troué aux genoux.
Il était bien tenté par une sieste mais une fois de plus, la curiosité l'emportait. Il preferait passer le reste de sa journée à fouiner dans l'institut et rencontrer du monde. Bien qu'un peu paumé, Blake se rappela les différents endroits que Alixtide lui avait brievement indiqué.
Quoi de mieux qu'un petit tour dans la cuisine ou le salon.

cuisine

LUNDI 17 SEPTEMBRE 2108

Cette dernière semaine , celle qui vit son arrivée à l’institut Xavier, fut morne et ennuyeuse à mourir mais elle eut le mérite d’etre reposante pour le jeune chinois. Le fait d’avoir déambulé, en tenue inadéquate, dans les rues de Salem sous une forte pluie froide à la recherche de l’institut avait considérablement affaibli Yan…
Conséquence directe, une fois entrée dans l’institut et après avoir vaguement lié connaissance avec quelques jeunes adultes certainement pensionnaires de l’endroit, Yan avait été mené à l’infirmerie afin d’y être soigné.

Au bout de quelques jours le Docteur..... Yan ne se rappelait plus son nom, l’avait remit sur pied et le jugeant suffisamment rétabli le médecin lui avait permis de quitter l’infirmerie pour rejoindre une chambrée qui lui avait été assigné durant sa convalescence.
Certainement à cause de son état nul ne l’avait encore interrogé plus avant sur son arrivée à l’institut au cœur de la nuit vêtu d’un survêtement esquinté et d’une vieille paire de basquet usée et celui lui convenait parfaitement : les fantômes du passé devaient rester à leur place mais Yan ne pouvait s’empêcher de se demander de ce qu’il était advenu de sa sœur disparue….

Yan découvrit sa chambre avec un mélange d’excitation et d’angoisse entremêlée, le fait de devoir la partager avec une autre personne qu’il ne connaissait pas du tout ne pouvait le rassurer…. Tout ce qu’il savait sur lui c’est qu’il était, tout comme lui, certainement un mutant.

Une fois arrivé sur le seuil, Yan frappa doucement à la porte et attendit, à l’évidence le dénommé Blake si on s’en referait à ce qui était inscrit sur la porte n’était pas présent.

Yan ne savait que faire…. Restait sur le seuil comme un écureuil en attente devant un quelconque cabane ou devait-il faire preuve d’initiative et pénétrer en cette chambre…. Yan opta pour la première solution espérant ne pas devoir attendre des heures planté la sous le regard d’éventuels autres garçons de l’étage.

Blake était bien matinal ce jour ci. Aussi avait-il déjà pris le temps de se doucher. Lorsqu'il arriva de nouveau devant la porte de sa chambre, il remarqua qu'il n'était pas seul. Face à lui le jeune Yan se trouvait avec ses affaires.
Depuis plusieurs jours maintenant, Blake savait qu'il allait avoir un nouveau compagnon de chambre. Il ne se doutait pas que ce serait ce jeune homme qu'il avait croisé quelques jours plus tôt entrant dans l'institut, dégoulinant et visiblement apeuré.

Le jeune homme semblait un peu perdu et regardait tout autour de lui comme si il attendait que quelqu'un lui ouvre ou que quelqu'un lui donne la permission. Ca n'allait pas être facile de le mettre à son aise.
Blake imaginait mal, lui qui avait du mal avec sa mutanité, comment un enfant d'une dizaine d'années seulement pouvait s'y faire, lui. De plus, le jeune homme risquait d'avoir du mal à s'acclimater.

* esperons qu'il n'ait pas le mal du pays! *

" Salut Yan! C'est donc toi mon nouveau compagnon de chambre? Et bien vas-y, n'hésites pas à entrer."

Blake s'approcha de lui et indiqua la porte de la main afin de permettre à Yan de se sentir chez lui plus facilement.

Visiblement mal à l'aise , Yan opina rapidement du chef et fit , un sourire timide sur les lèvres, jouer la clinche de la porte pour pénétrer dans son nouveau chez lui.
Avançant de quelques pas dans la spacieuse pièce Yan la parcouru du regard comme pour en percer les moindres secrets.
L'endroit était propre, bien éclairé, ordonné.
Quelques meubles divers en ornaient les lieux et laissaient aisément deviner que l'endroit était aménagé comme une chambre d'étudiant.

Lentement Yan s'approcha du lit superposé pour y poser sur sa literie les quelques effets que les instances dirigeantes de l'institut lui avait remis il y a quelques jours puis tourna son attention en direction de Blake, son colocataire.
Ce dernier était d'une taille plutôt grande et semblait âgé d'une vingtaine d'année, visiblement d'après l'odeur fruité qui émanait de sa personne Blake devait certainement sortir de sa toilette quotidienne. Le regard de Yan se focalisa quelques minutes sur le tatouage que Blake arborait sur son bras gauche, une sorte d'arabesque.

Yan ne s'attendait pas visiblement à partager une chambre avec un adulte mais après tout celui lui convenait.... Ce dernier devait certainement savoir comment fonctionnait cet étrange endroit et pourrait certainement lui en expliquer le fonctionnement et les nombreuses règles qui devaient certainement en régir la vie quotidienne.

Un peu plus à l'aise devant Blake , Yan lui lança d'une voix qu'il espéra amicale.


"Je suis ravi de faire votre connaissance monsieur Blake et j'espère que ma présence ne vous gênera pas !"

Puis se détournant de Blake récupéra ses quelques nouvelles possessions afin de les ranger soigneusement dans l'armoire libre.

Une fois la tache accomplie, Yan se tourna de nouveau vers Blake pour lui rétorquer.

"Veuillez me pardonner, mais le temps est superbe depuis quelques jours , cela change de ce que j'ai pu connaitre à mon arrivée en ce lieu je vais donc en profiter pour aller visiter les lieux."

Se dirigeant d'une marche conquérante vers la porte Yan se tourna une dernière fois en direction de son colocataire pour lui lancer avant de quitter la pièce.

" A plus tard !"



Jardin.

(hrp...léger décalage, je n'avait pas posté ici en premier lieu....petit bug avec firefox et les multiples onglets...)


Adam s'était installé sobrement dans cette chambre...n'ayant rien amené avec lui, il avait acheté quelques affaires, installées dans son armoire, son lit restait défait...
ailleurs dans l'institut

(hrp : euuhhhhhhhh....je croyais avoir l'autorisation de poster une chambre et apparement...bah je me retrouve dans un warp...au secours...)

[Hrp : tu partages cette chambre, déjà créée, avec Yan. Tu n'as pas besoin d'en créer une nouvelle, raison pour laquelle le sujet que tu as créé a été fusionné avec celui-ci.]

saut temporel



Adam tournait tel un lion en cage, dans la cellule que représentais cette chambre du manoir. Il avait l’impression d’étouffer dans ce monde confiné, il côtoyait la violence, le sang et les larmes depuis des semaines, et il avait l’impression que cela faisait milles vies.



Il avait pris l’habitude de faire attention à ses pensées, réfléchir ses actes, et la dernière mission, en Afrique du sud, lui était restée en travers de la gorge.



Le départ de monsieur Volkov avait été un coup dur, les blessures de ses camarades restaient encore sur sa conscience, même le jeune Kallali semblait le regarder différemment, comme s’il lui en voulait…la culpabilité le rongeait, il se sentait tellement responsable de tout ce qui était arrivé…



Il s’allongea sur son lit, regardant le plafond, et son regard se posa sur une araignée qui tissait sa toile à la fenêtre... c’était halloween, et lui n’avait pas l’esprit à la fête, encore une fois, il se torturait l’esprit, se demandant quelle serait la prochaine horreur contre laquelle ils devraient lutter…



Encore une fois, il se leva et tenta de se composer un masque crédible, afin de faire bonne figure auprès des autres, et il ne parvint qu’a se coller sur le visage un masque de colère…les dents serrées, il sentait vibrer les muscles de sa mâchoire, et il sentait que la soirée s’annonçait sous de mauvais auspices…il savait que les élèves qui oubliaient le danger du monde dans lequel ils vivaient se verraient toute leur vie rappelés à l’ordre par des « prospers »…



De colère, son poing fusa, atterrissant dans la porte du placard, et y imprimant sa marque…ce qui eu deux effets distincts : le premier, le plus flagrant, fut la douleur qui lui traversa le bras, lui arrachant un grognement de douleur, le second fut la chute de son exemplaire de la sentinelle, souvenir de sa mission pour lutter contre la ligue de justice du Bronx…souvenir du risque de se prendre pour la justice quand on ne restait, malgré tout, qu’un homme…jeune…trop jeune pour tout ce déferlement de malheur, de conspiration, de haine…



Tentant de mettre en application ce qu’on lui avait appris, Adam s’assit, croisant les jambes dans cette position de yoga inconfortable, paumes posées sur les genoux, fermant les yeux, et essaya de contrôler sa respiration…depuis qu’il était là, il avait appris à maitriser son pouvoir, il avait découvert qu’il était fait pour aider les autres, et que ceux qui lui mettraient le plus de bâtons dans les roues seraient les plus pétris de bonnes intentions…il souffla lentement, laissant se diffuser son énergie…son esprit fonctionnait à plein régime, mais aucune pensée cohérente ne parvenait à se former…il n’avait pas une grande envie de partager son état d’esprit actuel, et se demandait comment s’enfermer plus…



*faire comme Josh et devenir sauvage ? Faire comme Alex et devenir hautain ? Faire comme ju et devenir gothique ? Faire come kal et pleurer ?*



*Se retrouver dans les bras d’une autre pour oublier le monde l’espace d’un sourire ?*



Cette pensée le fit sourire, exploit ce jour…depuis qu’il était là, il n’avait pas eue le temps d’y penser et vivait comme un moine…cela faisait parti sans doute des raisons qui l’avaient amenées à être autant en colère…les relations qu’il avait avec les autres étaient faites de missions et de combats…cela devait peser sur sa capacité à rester simplement humain…même la fête qui se préparait ne lui donnait aucune envie de se mêler à ses camarades…et si demain ils étaient blessés, s’ils mourraient, s’ils devenaient fous ? Supporterait-il de perdre ceux qui étaient devenus comme sa famille ? Des frères, et de sœurs ? Fallait-il profiter de la vie entre deux combats, ou devait il sacrifier toute chance d’avoir une vie normale pour que d’autres aient la chance de pouvoir sourire ?devait-il abandonner son humanité pour aider le monde ?



Il enviait son colocataire, qui avait réussi à rester serein malgré ce qui leur arrivait…il enviait Josh, qui malgré les difficultés que cela représentait, avait cette apparence de loup qui lui permettait de savoir qui il était…il enviait ceux de l’institut qui arrivaient à sourire entre deux cataclysme, ils étaient tellement plus forts que lui, qui n’était que doutes et craintes…qui cherchait encore sa voix au milieu de la chorale…



Délaissant un instant ses sombres pensées, il se rappela ce jour, chez lui, ou tout avait basculé…son téléphone qui avait sonné…son départ précipité…il prit son portable, et composa un numéro…il avait besoin de s’enfermer quelques instants…de se souvenir de qui il était…



« allô, maman ? »…



ellipse temporelle…

Adam avait raccroché le téléphone...parler de tout et de rien lui avait fait du bien...il se sentait mieux...plus humain...il pouvait repartir de l'avant...il y avait toujours des gens dans le monde qui valaient la peine de se battre...

dehors…