Daedalion March

Nom : March
Prénom "Surnom": Daedalion
Nom de code : Quetz
Date de naissance :18 mars 2090
Sexe : Masculin
Lieu de naissance : Los Angeles
Pouvoir : Électrokinésie

Note du pouvoir : 4% (Il l'a découvert quelques mois auparavant)

Barème de pouvoir : 2 points
Electrokinésie :

Contrôle : /4

0 = aléatoire
1 = inhibé, activation sous l'effet d'une émotion
2 = contrôlé. Activation et inhibition inattendus sous l'effet d'émotions
3 = contrôlé. Inhibé par émotions négatives
4 = contrôlé

Actions possibles : 1/12

0 = poigne électrique
3 = tout le corps électrique
6 = détournement de l'électricité du secteur
9 = lancer des éclairs
12 = phénomènes électriques atmosphériques

Intensités accessibles : 1/16

0 = Chatouilles, gênes, engourdissement
4 = douleur, brûlures légères
8 = contractions violentes, fusion des conducteurs
12 = tétanie,asphyxie, destruction des isolants
16 = Fibrilation cardiaque, coup de tonerre, onde de choc

Durée de la décharge : /9

0 = décharge instantanée
3 = brève, quelques secondes
6 = décharge longue (minutes)
9 = douche électrique

Distance d'action : /9

0 = source et cible à proximité
3 = source à proximité, cible à vue
6 = source et cible à vue
9 = action à travers un conducteur

Historique :
Née 18 années auparavant, Daedalion March possède le quotidien d’un adolescent moyen vivant chez ses parents à Los Angeles. Son père, scénariste pour une série télévisée lui communiqua sa passion des histoires et sa mère, organisatrice de soirée mondaine possède toutes les qualités d’une génitrice qui sont demandées par la loi. Seule une journée mérite d’être mentionné.

Assis au fond de la salle de classe, le jeune garçon ne parvenait pas à concentrer son attention sur les dires du professeur qui, à son entendement, déblatérait un ensemble d’inepties dont la logique lui échappait. Les paupières s’alourdissaient, s’ouvrant régulièrement pour laisser accueillir la chaleur du soleil s'intensifiant avec la fenêtre. L’éblouissement de l’astre permettait à l’étudiant de ne pas sombrer dans les abîmes du sommeil qui inévitablement le conduirait au bureau du pédagogue. L’inexplicable intérêt pour les siestes de Daedalion durant les mystérieux discours du corps professoral provenait d’une débauche nocturne quotidienne. Les séquelles de cette hygiène de vie allaient alourdir cette journée, encore semblable aux autres.

La veille, la soirée avait commencé en pub avec un groupe d’amis. Les pichets défilaient avec une régularité presque chronométrée. En tant que solitaire, Daedalion ne possédait pas beaucoup d’amis, et le seul qu’il chérissait vraiment était Zane. Les deux compères ne se connaissaient que depuis quelques mois, mais leur commune passion pour la littérature avait créé un lien d’amitié rare et solide. Leurs visions sur l’instabilité de la société, et les problèmes mutants qui régissaient le cœur acerbe de la plèbe, les lançaient dans des polémiques interminables avec leurs contemporains bien plus étroits d’esprits. Il enviait les personnes possédant la singularité d’un don surhumain, qui, quelque part, leurs permettaient de transcender leurs propres conditions.

La soirée s’éternisa et un a un, les personnes partirent démantelant ainsi le groupe pour ne laisser place qu’aux deux amis. À la fermeture, Zane et Daedalion grimpèrent sur un toit, passant habilement par la trappe. Un sac de ballon de baudruche dans la poche, ils remplirent les projectiles d’eau. L’un des habitants de la bâtisse abritait des pigeons dans une volière improvisée et, le délinquant, avait installé un robinet directement relié aux conduites de l’immeuble. Assis sur le rebord, les pieds se balançant dans le vide, ils attendaient patiemment leur première victime qui, honnêtement, tardait à se montrer. La lune éclairait la petite ruelle sombre, situé derrière une dite discothèque où régulièrement un couple s’isolait pour assouvir leurs passions. Daedalion discutait à voix basse pour éviter d’attirer le regard des éventuels passants. Enfin, la porte métallique s’ouvrit et le couple s’attela à sa démarche débaucharde. Les deux lycéens prirent soins de bien viser, armant leurs bras d’une adroite puissance, puis éjectèrent leurs farces qui éclaboussèrent les hormones des deux amoureux d’un soir.

Aussi rapide que deux chats, ils se masquèrent de la perception commune derrière le rempart que constituait le rebord, pouffant généreusement de rire. Leurs regards se croisèrent, frisant l’interdis tout en reconnaissant leurs affinités ; et peut-être l’alcool joua son rôle, mais ce soir là, Daedalion et Zane s’embrassèrent pour la toute première fois. Il apprécia cette sensation, cette découverte des sens que son ami lui fit découvrir. Tous deux ne s’apparentaient pas à une affinité sexuelle, mais répondaient à leurs émotions, s’épanouissant où qu’elles puissent les guider.

Ce jour-là, ils s’étaient retrouvés en classe. Comme d’habitude, Daedalion s’installa au fond et, Zane, au premier rang. Le garçon ne semblait pas possédait le besoin de se reposer, à l’inverse de Daedalion, il arborait un bulletin frôlant la perfection. Ses notes frisaient le maximum lorsqu’elles ne disposaient pas de l’impudence à l'accéder. La nonchalance des deux compères trahissait une certaine culpabilité, qui s’évinça avec une effronterie publique de leur étreinte. Les regards ébahis de certains furent automatiquement compensés par la fierté de quelques hypocrites qui s’accordaient le privilège de la grandeur d’esprit.

La fin des cours, annoncé par la salvatrice sonnerie quotidienne, fut marquée par une attaque de jeunes gens à la tolérance limitée. Armés de battes de baseball, ils assaillirent les deux amants pour mettre un terme à la polémique. La peur de se faire défigurer ou tuer par cet amas de personnes déchainés déclencha le pouvoir de Daedalion. Le jeune garçon senti ses cheveux s’hérisser, un frisson électrique parcouru son corps, animant chacun de ses muscles qui se contractèrent sous la puissance électrique qu’il dégageait. Des éclairs bleus sortirent de l’extrémité de ses doigts, repoussant ses assaillants qui furent propulsé cinq mètre plus loin.

Le soir, il se barricada dans sa chambre, surpris de sa propre découverte et des conséquences de son attaque inconsciente. Il avait toujours souhaité se démarquer des autres, mais jamais au détriment de la santé d’autrui. L’idée même qu’il puisse avoir blessé l’un de ceux qui tentèrent de lui faire regretter son courage l’horrifiait. Ses parents, naturellement, furent les premiers mis au courant et promirent de le soutenir quelles que soient les réprimandes des autorités. Mais les loubards, craignant eux-mêmes de se faire poursuivre pour tentative d’agression, ne mentionnèrent pas l’affaire.

Depuis cette soirée, Daedalion continu son quotidien d’adolescent et, à aucun moment, il ne parvint à réitérer l’exploit de générer et d’envoyer des décharges électriques.

Caractère : Il déteste les salles de classes, et les cours qu’elles qu’en soit leurs enseignements. Assez puéril dans ce domaine, il considère les professeurs comme ses ennemis et se refuse à leur attribuer un quelconque crédit. Il a un problème avec l’autorité avec laquelle il joue souvent au plus idiot. Ça ne signifie pas pour autant qu’il n’accepte pas les conseils qui lui sont prodigués. Il apprécie les soirées bien arrosés. Il ne prend pas grand-chose au sérieux, et la perspective même de planifier son avenir serait un outrage à sa philosophie, dont la connaissance se limite au terme Carpe Diem. Frimeur invétéré, il se considère comme plus intelligent que d’autres, mais conserve une hypocrite humilité qui l’aventure à parlementer avec d’autres personnes. Il apprécie la compagnie des gens, sans pour autant en devenir dépendant. Il ne se fidélise qu’à quelques-uns de ses amies, souvent dû à une passion commune. Grand rêveur, il aimerait vivre des aventures périlleuses et s’imagine souvent être le héros d’une épopée. À défaut d’une réalité plus riche en péripéties, il fait souvent le mur et va déambuler dans les quartiers de L.A la nuit.

Bien qu’il n’apparaisse pas comme un extraverti, Daedalion reste toujours à l’écoute de ses émotions. Elles guident et régissent sa vie, s’il tombe amoureux, il se jette dans l’arène. S’il se sent d’humeur coléreuse, il ne manque rarement d’injures ou encore, s’il se surprend à se croire éloquent, il se lance sans hésitation dans des polémiques en s’armant de monologues interminables. Il ne dispose d’aucune conscience politique et n’a jamais milité pour une cause. Cet état de fait n’est pas le résultat d’un cynisme ou d’une asociabilité profonde, mais uniquement dû à une nonchalance baignée dans une fainéantise marquée. Son rêve est de parcourir le monde à bord d’une voiture, de vivre des aventures palpitantes et de ne jamais poser sa tente. Il possède une opinion médiocre de lui, et se rabaisse souvent devant ses interlocuteurs.

Description physique : Châtains foncées aux cheveux mi-long, il dispose d’une mèche de cheveux qui masque son front et partiellement ses yeux verts. Il mesure 1m75 pour 66 kilos, ce qui par conséquent le rend assez mince. Il porte constamment l’uniforme de son ancienne école, qu’il affectionne par sa sobriété. Sa démarche n’a rien d’anodine, le dos légèrement vouté, il plonge ses mains dans ses poche et se balade avec une cigarette au coin des lèvres.

Condition physique : Daedalion a une condition physique normale, et pratique une activité physique modérée.

Sports pratiqués :Daedalion pratique la course à pied à un niveau faible.

Savoirs particuliers : L'incroyable capacité à pousser les gens à bouts.

Langues parlées : Anglais.

Autres :Son prénom est immonde, mais il lui plaît. Très débrouillard, il porte souvent une cravatae pour paraître plus âgé et fait preuve d’une grande politesse pour arriver à ses fins. Néanmoins, envers ceux dont il ignore même le nom, il se montre hostile et injurieux.