Bucarest, Roumanie, la dernière tournée

Un jour d'été où le soleil battait son plein, la représentation d'un cirque avait eut lieu dans la capitale de la Roumanie. Tout le public paraissait aimer le spectable. Les numéros se succédaient dans la joie et la bonne humeur. Un des plus remarcables était celui d'un magicient qui se faisait appeller Mirage:

"Bien! Maintenant je vous demander de tous fermez les yeux, aller y! Ordonna-t-il au public, qui s'executait, à la fois intrigué et amusé.

"Je vais vous demander de vous concentrer et d'imaginer que vous êtes assis sur vaste pleine verdoyante, au centre d'elle se trouve une immence arbre, concentrez vous bien! Eh... ouvrez les yeux!"

Effectivement, l'orsque le public rouvrit les yeux, le chapiteau n'était plus là, remplacé par une magnifique pleine. C'était le clou du sceptacle de Mirage. En final il ordonna au public la même chose mais pour le chapiteau, qui repris sa place d'origine. En fait se nétait pas vraiment un tour de magie, Mirage était un des nombreux mutants qui peuplent la planète. Son pouvoir était d'altérer les sens de toute personne et de lui-même. Après la représentation il était resté dans sa cabine signant des autographes et discutant avec son patron, un amis de longue date:

"Je comprend très bien ta décision, je le fait pour le bien être du cirque, maintenant que les gens connaissent mon secret, je suis un fardau. On a de la chance que le public d'ici soit plus tolérent par rapport au reste du monde. Je ne prend pas ça comme un renvoie mais plutot comme un départ vers une nouvelle vie. Et de toute manière ça ne nous empèche pas de toujours garder contact. Bonjours! " dit-il à une personne qui venait d'entrer.

Le patron se tourna vers la porte d'entrée, surpris : il ne voyait personne. Il se tourna à nouveau vers Mirage.

"Mais à qui donc parles-tu ?"

Et pourtant, quelqu'un était bel et bien en train d'entrer dans la cabine de l'artiste : une jeune femme aux longs cheveux bruns et ondulés, et à la robe diaphane couverte de strass et de brillants placés à des endroits stratégiques. Elle s'avança dans la pièce, telle un miracle apparu au milieu des mâles, et parla d'une voix sulfureuse au mutant :

"Il ne peut pas me voir, parce que j'en ai décidé ainsi. Je suis venue ici pour te parler à toi, et à toi seul. Ce n'est pas la peine de tenter de me révéler à lui, il ne me percevrait pas comme toi, tu le fais.

On t'appelle Mirage... Quel nom intriguant... J'ai connu une Mirage, il y a fort longtemps... Elle était bien différente de toi..."

La femme continua de parler, mais seules des bribes de phrases sortirent de sa bouche, quelques mots, peu compréhensibles : elle se parlait plus à elle même.

Midas était intrigué par la nouvelle venue. Devait-il vraiment lui parler? De toute manière elle n'avait pas l'aire de vouloir partir. Il falait qu'il se retrouve seul avec la femme pour pouvoir lui parler, pretextant quelque chose pour quitter son patron:

Excuse moi mais avec toute ces personnes j'ai cru voire quelqu'un passer. Ca te dérangerait de sortir s'il te plait il faut que je me prépare pour mon départ, je repasserai te voir dans ton bureau pour te dire au revoir.

Une fois seul, il put se consacrer à l'inconnue mais cela lui paraissait étrange. Etait-elle différente elle aussi pour pouvoir paraitre invisible à une autre personne, ou était elle un effet secondaire de son pouvoir? Il devait en être sur.

Qui est-tu? Est-tu réelle ou provient tu de mon immagination? Quoi qu'il en soit je suit prêt à t'écouter.

Peut cela là la ferait-elle disparaitre ?...

Le directeur sortit de la loge de Mirage, regardant dans le couloir désert puis s'éloigna. La femme, elle en profita pour prendre ses aises, venant s'assoir sur la console devant Midas, et croisant ses longues jambes en un mouvement qui fit glisser le tissu vaporeux de sa robe fendue.

"Suis-je réelle ou le fruit de ton imagination ? C'est une question qui mériterait de longs débats... Peut-être quelqu'un qui influe sur les sens en a-t-il une idée, car après tout, qu'est-ce qui est réel ? Le réel n'est rien de plus qu'une illusion de nos sens créé par des interactions si nombreuses et si complexes qu'on a, en fin de compte, pas la moindre idée de ce qui s'y passe vraiment... Suis-je réelle ? Dans la mesure où je tiens assise sur cette coiffeuse, je serais tentée de dire oui, mais si tu me touchais la cuisse, peut-être ta main passerait-elle au travers ? Suis-je le fruit de ton imagination, aussi, d'une certaine manière... Une illusion de tes sens abusés, par une chose dont tu n'as pas encore la plus petite notion."

Elle se pencha légèrement vers Mirage.

"Effrayé ?"

Midas réfléchit quelque secondes avant de répondre.

Je ne suis pas effrayé enfin je croit... Si ta présence mérite de longs débats, ça sert à rien d'épiloguer la dessus. Tu doit avoir une bonne raison d'être venue ici, je ne pense pas que ce soit pour un simple autographe.

Répondit - il, espèrant continuer dans une discution plus rationnelle.

La femme décroisa ses jambes puis les recroisa dans l'autre sens. Elle regarda Midas d'un air coquin.

"J'ai complètement a-do-ré votre petit numéro... C'était tellement réaliste qu'on aurait presque dit qu'il n'y avait pas de trucages, amusant non ? Je suis juste venue pour savoir comment vous faites."

Midas se sentait soulager, enfin quelque chose dont il connaissait la réponse.

Techniquement parlant, je ne sais pas comment ça se passe. Mais disons que c'est un don, je peux modifier la perception de tout chez les personnes, et moi-même. Evidemment, je ne métrise pas les illusions à grande échelles, avec plusieurs personnes et sur des grande distances, je maitrise juste ce tour car je m'y suis longtemps entrainé.

La jeune femme eut un petit sourire amusé, puis elle répondit d'un ton limite dragueur.

"Et ça vous dirait d'apprendre à faire un peu mieux que ce genre de petits tours de magie ? De voir un petit peu plus loin qu'un spectacle de cirque ? D'appliquer ce petit talent à autre chose qu'à l'amusement public ?"

Elle descendit de la console d'un mouvement souple et croisa les bras.

"Qu'en dites-vous ? Intéressé ?"

Midas avait l'air légérement surpris.

"Tout dépend en quoi cela consiste. Si ça peut me permetre d'améliorer mon pouvoir je suis partant. De plus j'en ai finis avec l'amusement public, certaines personnes moins tolérantes n'aiment pas mes 'tours'. Tant que les mantalités ne changeronts pas...

Finit-il en faisant allusion à la discrimination qu'il a connu lors des derniers spectacles, et des incidents qui avaient suivi.

"Je ne leur en veux pas. La peur est une réaction normale face à l'inconnu. Seulement il devraient savoir que ce n'est pas facile à vivre pour certains..."

Midas se leva pour ranger ses affaires, se doutant qu'il devrait bientot quitter les lieux.

"Que dois-je faire exactement?"

La femme sourit. Elle tendit sa main vers la joue de Midas, et la main le traversa, entrant dans sa tête. La sensation fut un instant étrange pour le jeune mutant.

"Vous savez où vous devez vous rendre, et vous savez ce que vous devez y demander. Le choix vous appartient maintenant."

Sur ces entrefaites, elle lui envoya un baiser du bout des doigts et se volatilisa dans l'air.

Le directeur du cirque apparut devant Midas, comme s'il n'était jamais parti. Il était en train d'agiter sa main devant les yeux du mutant, et il claquait des doigts.

"Hé oh ! Tu m'entends ?"

Midas reste quelques secondes sans répondre, en repensant à la jeune femme, puis dès qu'il vit son patron il sursauta, et regarda sa montre:

"Il est déjà 21 heures! Excuse moi à parament j'ai pris beaucoup de temps pour me préparer. Je crois que je suis prèt à partir."

Il marcha en direction de la porte et regarda en direction de son patron:

Ne t'inquiete pas pour moi, je te rappellerai dès que j'aurrai une situation stable.

Une fois dehors, Midas repensa a moment la main de la jeune femme lui avait traversé la tête.

*Bon, apparement maintenant je dois savoir ou aller mais en ai-je vraiment envie?*

Il resta quelques instants sans bouger, réfléchissant à l'espèce de proposition qu'il avait eut, puis il décida d'y aller. Son instinct le conduisit à l'aéroport...

Il passa plusieurs minutes plenté devant le panneau d'affichage, quelle ville choisir? Il ne fallait pas se tromper, Midas avait de l'argent que pour un billet. Puis, un nom l'interpela: 'New York'...