Dexter

Depuis quelques temps, l’Hexagone, comme le reste de la planète bleue, subit une vague grandissante de séries télévisées d’outre atlantique. Entre Les Experts, Lost, NCIS, Desperate Houswives et autre Cold Case, difficile parfois de s’y retrouver et surtout ça brise certaines noisettes car ces séries sont souvent diffusées en prime time, reléguant ainsi les bons vieux films à la deuxième partie de soirée.

Fort heureusement parmi toutes ses séries certaines se détachent du lot et marquent l’esprit par un scénario novateur, une mise en scène travaillée (ce qui est assez rare dan les séries pour être signalée) et des acteurs loin d’être des faires valoir sans charisme forcé de se contenter de la petite lucarne car boudés par le grand écran.

Ainsi, nous avons pu nous délecter de séries comme Prison Break, Weeds et maintenant de Dexter.
Et c’est de cette fameuse série que je vais vous parler, Dexter. Un scénario osé, une mise en scène étudiée et un personnage centrale époustouflant campé par le frère homosexuel de Six Feet Under, Michael C. Hall.
Dexter est un sociopathe maladif aux pulsions meurtrières et forcé à trouver un moyen de canaliser les dites-pulsions.
Ce cher Dexter évolue dans la ville torride et sensuelle de Miami, Floride.



Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, bienvenue dans le cerveau de Dexter !

Brillant expert scientifique du service médico-légal de la police de Miami, Dexter Morgan est spécialisé dans l'analyse de prélèvements sanguins le jour, il travaille dans des lieux sordides la nuit en tant que boucher psychopathe amoureux de la découpe propre et soignée.

Enfin une série policière qui se démarque avec un anti-héro charismatique malgré un physique qui ne colle pas vraiment au profil type du serial-killer et c’est la base même de cette série ironique se plaisant dans le paradoxe parfois burlesque. Effectivement, les américains sont réputés pour voués un culte aux serial-killers (Charles Manson, Zodiac, John Armonstrong etc.) et criés au scandale pour un nibard à l’air.
Dexter colle un grand coup de pied au cul de cette Amérique en ironisant sur le sujet.
D’ailleurs on sent bien que la série s’inspire des serial-kilers précédemment cités puisque le grand méchant de la saison 1, le « Ice Truck Killer » devant lequel Dexter tombe en admiration, ne s’attaque qu’à des prostitués (tout comme John Armonstrong).

La série se divise donc en deux segments. Le premier d’entre eux est la recherche de Dexter sur la raison qui le pousse à tuer. Dexter a été retrouvé à 3 ans sur la scène d’un crime horrible après avoir baigné deux jours durant dans 5 cm de sang épais par Harry Morgan, son père adoptif, policier respecté et respectable.
Ce brave Harry va vite se rendre compte de cette tendance au meurtre façon Hostel de Dexter et va lui enseigner un code, code auquel Dexter devrait être fidèle dans ses macabres aventures. Ce code se résume à deux règles : « Ne tuer que ceux dont tu es sur de la culpabilité » et « ne pas agir dans la précipitation pour ne laisser aucunes traces ».
Ainsi notre fana du scalpel adoré va se transformer en une sorte de justicier de la nuit, tuant ceux qui le méritent de l’être.
Les réfractaires à la série verrons ici une façon de rassurer le brave spectateur américain qui dort avec une arme dans le placard (plus de la moitié de la population américaine possède au moins une arme à feu chez lui). Personnellement j’y vois encre une fois une ironie bien placée servant à critiquer la peine de mort, encore en vigueur dans certains états Américains.



Le deuxième segment concerne un serial-killer surnommé « The Ice Truck Killer », le tueur au camion frigorifique (surnommé ainsi car il semble découper ses victimes dans un camion frigorifique avant de les balancer ici et là).
Ce fameux tueur donc nargue la police de Miami, se ventant, par ses meurtres répétés, d’être intouchable.
Il a une technique de meurtre bien particulière qui laisse Dexter pantois d’admiration tant la dite-technique tient du génie macabre.
La police va donc le chercher pour l’arrêter mais Dexter va le chercher car le tueur connaît son secret…Et loin de lui l’idée de l’arrêter…Non Dexter va jouer avec lui au chat et à la souris, suivant les indices volontairement laissé par le tueur que seul Dexter, de par son secret, et seul à comprendre…

Une intrigue sympathique donc qui laisse en haleine à la fin de chacun des épisodes.

Autre bon point de cette série, les seconds rôles.
Que ce soit Rita, la copine désabusée, fraichement séparée d’un junkie violent et mère de deux bambins, Deb’, la sœur de Dexter ou Matsuka, le légiste de l’équipe de police, tous deviennent attachant au fil de la série et tous gagnent en maturité et se développent le long des 12 épisodes.

En conclusion, Dexter est une série bien chiadée, aussi bien au niveau scénario que su le plan esthétique. Une série avec de bons acteurs, convaincants et ancrés dans leur rôle (on ne voit pas les acteurs sur l’écran, on voit leur personnage).
A voir absolument.

By Bibi

Akira a écrit:obligé de tuer pour canaliser ses pulsions meurtrières

Bah il les canalise pas alors....si on y réfléchis......nan ?

o_x











==> intervention fondamentale. xD

lol j'ai mal formulé exact^^

j'edit ça de suite

Au fait, cette série passe sur le câble ou c'est comme "Heros", on peut la voir que sur le net?

Akira, ce forum est un forum de jdr basé sur l'univers des X-Men.

Bien que j'apprécie les critiques cinématographiques, je pense qu'il est maintenant temps que tu te concentres un petit peu plus sur ton jeu, et un petit peu moins sur le flood dans les sections de hors-jeu, c'est pourquoi je vérouille ce sujet, et j'entends bien vérouiller tous les autres sujets que tu lanceras en hors-jeu.

Il est très regrettable que ton personnage n'ait pas vu le reportage télé que nous nous sommes donné du mal à faire, et il est encore plus lamentable qu'il n'ait pas fait acte de présence au petit event que nous avons organisé pour clôturer la saison 1. Essaie de te rendre un tout petit peu plus actif.

Merci de votre compréhension.