Déambulation dans Paris

Gwen déambulait. Elle n'avait strictement rien à faire. Normalement dans ce genre de cas elle dessinait, mais là elle n'en avait aps le coeur. Son étrange pouvoir... Elle en comprenait pas d'où se pouviat venir. Une maladie ? Une malédiction magique ? Ses parents l'avait adopté et en fait elel était une extraterrestre ? Non, quand même pas. Gwen avait beau être désespérée, elle n'en était pas arrivée au stade des élucabrations de folle.
Autre chose qui la tourmentait : était-elle al seule ? Pouvait-elle seulement avoir une chance de rencontrer des gens comme elle ?

*Le mieux serait que je voyage... Que je quitte Paris. J'ai pas envie de me faire arrêter pour mutation illégale... Qu'est-ce que je raconte moi ? Mutation illégales. Ils vont m'emprisonner dans une cellule et faire des expériences sur moi, des expériences terribles, enfin je pense.

Quoi qu'il en soit, si je veut rencontrer d'autres mutants, je devrais bouegr au lieu de stagner à Paris. C'est pas comme si la solution à toutes mes questions se strouvait au coin de la rue.*

Et c'est ainsi, plongé dans ses pensée, qu'elle tourna au coin de la rue.

[hrp : pense à linker ta signature à ta fiche. Merci ^^ ]

Gwen errait donc sans but dans les rues de son quartier. En ce début septembre, les gens se remettaient au travail, les élèves retournaient à l'école, et une effervence inhabituelle après les deux mois de calme des vacances, agitaient les rues de la fourmilière parisienne.
Tout au long de l'été, les nouvelles n'avaient pas arrêté de mentionner le phénomène mutant et des événements étranges. Le paroxysme de la paranoia anti-mutante était survenu à l'attaque d'un camp pour mutant aux Etats-Unis.
Cette nouvelle avait suscité une vive polémique aux quatre coins du globe. Mais malgré tout ceci, aucune trace de mutation ne semblait pointer le bout de son nez dans le quotidien de la mutante française.

Non loin, un kiosque à journaux, quelques boutiques de prêt à porter... Comment enquêter sur ce phénomène redouté de la majorité des gens ?

Gwen soupira de nouveau. Même ses parents la regardait bizzarrement. Par méfiance ils n'avaient pas annoncé au gouverneemnt qu'elle était une mutante. Bien sûr, ils étaient habitués depuis toutes ces années, mais leru méfiance se sentait, Gwen leur faisait un peu peur.

*Et tu t'étonne ? T'es un monstre ma vieille, va falloir t'y faire.

Remarque j'ai de la chance, il paraît que certain mutant sont monstrueux...*

Finalement elle se dirigea vers le kiosque de journaux. Une habitude qu'elle avait prise dernièrement, lire les journaux. les journaux disaient tout, il suffisait de savoir lesquels. Une fois arriévs elle observa les pages de unes et acheta le [insérez ici le titre du journal international standart du 22ème siècle]. Elle alla ensuiet s'assoir sur un banc publique et commença à le lire. Bien qu'elle espérait surtout des nouvelles sur le phénomène mutant, elle lisait avec attention chaque pages, particulièrement parce qu'elle n'avait rien d'autre à faire.

La jeune mutante s'installa sur un banc, à l'ombre des arbres non loin du kiosque à journaux. Elle avait jeté son dévolu sur un journal à vocation internationale, qui était exposé sur la devanture du stand. Le marchand avait semblé approuver son choix d'ailleurs, lorsqu'il avait de quel journal elle s'était emparée.
La Sentinelle avait des gros titres évocateurs, choc, et Gwen se demandait ce qu'elle allait bien pouvoir trouver là-dedans.

La jeune mutante finit le journal et demeura pétrifée un moment. Pétrifiée de peur, bien sûr, mais surtout pétrifée de rage. On les traitaient comme des monstres... On les calomniaient ! C'était honteux. Et c'était en Amérique que tout ça se passait apparemment.
Elle se prépara à jeter le journal lorsque soudian un déclic se fit dans son esprit. Elle relut la première page et fronça les sourcils. Un endroit où les mutants se réunissaient... Où ils étaient nombreux. Elle devait en savoir plus sur cet institut mutant.

Elle se leva, jeta le journal dans une poubelle avoisinante et se précipita chez elle. Une fosi arrivée, elle alla sur son ordinateur et se rendit sur internet où elle tapa "institut mutant". Après un instant de réflexion elle effaça et tapa "manifestation à l'institut mutant". Elle espérais obtenir une adresse, sinon elle improviserais.

Les mots clés tapés par Gwen la menèrent, sur plusieurs pistes, la première concernait des manifestations survenues dans les rues de grandes villes américaines les jours derniers, principalement New York.
La seconde piste concernait l'attaque d'une école. La jeune fille n'avait plus qu'à faire son choix.

Gwen fronça les sourcils. Jugeant la méfiance inutile elle cliqua sur l'article sur l'attaque de l'école. elle espérais de tout coeur avoir l'adresse de cet institut. La négociation avec ses parents viendrait après. Elle devait y aller. Elle préférait être avec d'autre mutant dans une sécurité relative que d emettre en danegr ses parents, ains qu'elle même, en attendant que les egsn découvrent son secret.

En cliquant sur le lien, la jeune fille se retrouva sur le site internet d'un journal est-américain.

La jeune fille soupira, pas d'adresse. Elle retourna sur la page de recherche et tapa "Institut Xavier, New-York".

Gwen ne perdait pas espoir. Sa nouvelle recherche afficha de nombreuses pages, mais c'est celle du journal précédent qui attira son attention : apparemment il parlait encore de ce fameux institut dans une de ses parutions antérieures.

A y regarder de plus près, les descriptions du même événement pas des journaux différents étaient diamètralement opposées. Avec ces données contradictoires en main, il était difficile de cerner la vérité qui pouvait se cacher entre les lignes.

Gwen lacha un rci de triomphe avant de recopier sur un papier l'adresse de l'institut : 51 Greymalkin Lane, Salem Center, Etat de New-York. Elle se précipita dans al salle à manger et dit à ses parents.

"Papa ! Maman ! J'ai trouvé un endroit où je pourrais être tranquille ! C'est un endroit fait pour les... gens comme moi, un institut."

Gwen s'était déjà fait une idée claire du camps qu'elle choisissait, elle allait défendre la cause des mutants.

Interloqués, ses parents sursautèrent dans la salle à manger. Son père était tranquillement en train de lire le journal tandis que sa mère mettait la table pour le dîner. Elle faillit en lâcher les assiettes qu'elle tenait.
Ils se tournèrent vers leur fille, pour l'un les sourcils froncé, et pour l'autre, une expression apeurée sur les traits. Le "coming-out" de Gwen s'était relativement bien passé comparé à ce qu'il aurait pu être, mais les Leval avait toujours du mal à accepter l'idée que leur fille soit mutante, et en discuter les mettait mal à l'aise.

"Un institut ?" reprit son père en repliant son journal.

"Ca ne serait pas cette école de dingues dont ils nous rebattent les oreilles aux informations ? Tu sais, ma chérie, tu ne devrais pas t'emballer comme ça... Cet endroit n'est pas fait pour toi. D'après ce qu'on dit, l'encadrement est déplorable, il n'y a qu'à voir ce qui s'est passé à leurs portes ouvertes, tiens ! J'ai pas raison, Sophie ?"

Sa mère, toujours bouche bée, posa les assiettes sur la table.

"C'est un médecin qu'il te faut, quelqu'un qui pourra faire quelque chose pour toi... Quand je pense à tes beaux cheveux blonds..." dit-elle, la voix chevrotante, avant de réprimer un hoquet de sanglots. Jamais plus on ne comparerait leurs deux chevelures. Mine de rien, ce simple fait était un coup dur pour leur relation mère-fille.

Gwen en dit rien, elle s'y attendait. Bien sûr qu'ils n'étaient pas d'accord, elle s'attendait à quoi ? Surtout vu ce que diais les journaux. Elle alla s'assoir sur le canapé, puis après un moment de froncement de sourcils regarda sa mère, la fusillant du regard. Ce qu'elle venait de dire, c'était la phrase en trop.

"Un médecin ? dit-elle sèchement. Un médecin ?! Mais je en suis aps malade !! Vous avez peur de quoi, hein !? Que ça soit contagieux ? A moins que vous ayez tout simplement peur de moi ? Que je vous tue comme ce mutant dans le journal ?"

Gwen se leva, elle regardait tour à tour ses parents, elle était hors d'elle. Ses parents, en qui elle avait confiance... Ils voulaient l'emmener chez un médecin, mais quel genre de médecin ?

Vous voulez... Vous voulez dire que je suis une mutante c'est ça ? Vous voulez que ej finisse dans un cmaps, ou bien que les... les choses qui ont attaqués l'Institut s'en prenne à moi ?! Regardez moi !! Ce ramassis de mensonges, hurla t'elle en pointant le journal du doigt, affirme que els mutants sont de smonstres, donc selon vous je suis un monstre ?! Sous prétexte que ems cheveux sont blancs et que l'évolution a pris une autre courbe avec moi ?!! Je avis vous dire moi, ce que je pense c'est qu'en fait, vous aimeriez bien avoir une autre fille, une fille normale, amis vosu n'en avez aps, vous avez moi, le monstre !"

Le père de Gwendaëlle se leva, comme pour affirmer son autorité devant l'éclat de sa fille.

"C'est justement pour te protéger de tout ce qui arrive à ces... mutants que tu ne bougeras pas d'ici, pas tant que tu vivras sous mon toit, tu m'entends ?" répondit-il en tapant du poing sur la table.
La mère de Gwen quant à elle, se mit à pleurer ouvertement en se tamponant le visage de son tablier.
Apparemment la décision était sans appel.

Gwen jeta un regard dégoûté à son père. Puis soupira.

"Désolé de m'être énervée... Mais j'aimerais bien me faire des amis. Des gens qui comprenne un peu mon problème...

Mais un médecin n'y pourra rien si vous voulez mon avis. personne n'y pourras rien. C'est comme ça, c'est tout."

La jeune mutante jeta un regard attristé à ses parents puis monta dans sa chambre, où elle se mit à dessiner.

Ses parents n'avaient pas l'air de tenir à poursuivre la conversation, aussi ne retinrent-ils pas Gwen quand elle partit dans sa chambre. Néanmoins, elle pouvait toujours les entendre parler dans la salle à manger, bien que leurs paroles restent indistinctes.

Enervée, la jeune fille rencontra vite quelques difficultés pour tenir son crayon : sa main commençait à perdre consistance, de sorte qu'elle pouvait partiellement voir au travers. La mutante savait ce que cela signifiait. Sans pouvoir l'empêcher, le crayon traversa sa main et retomba inerte sur le cahier à dessin.