Samedi 8, petit matin
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Samedi 8, petit matin
Lun 10 Déc 2007 - 19:10
Joachim lançait sa pomme et la rattrappait en marchant. Il avait la sentinelle à la main et n'avait encore croisé personne. EN fait il n'avait pas croisé Kitty, ce qui était important. Il hésita en arrivant devant la porte. Il ne voulait pas la réveiler. Mais le sujet était assez important pour qu'il le fasse.
Finallement, après 30 secondes, il frappa à la porte trois coups doux mais audible quand même et attendit un réponse devant la porte. Il regardait le journal et plus particulièrement l'article sur Kitty d'un air méprisant. Puis tournant à peine les yeux revit l'article sur lui... Il sourit. Nerveusement. Après tout, c'était ridicule. Mais c'en était tellement drôle. Ca lui faisait bizzare d'avoir un pantalon décidement. Mais au moins il n'aurait pas à se changer pour partir en mission. Et puis un jean noir, c'était élégant quand même.
Finallement, après 30 secondes, il frappa à la porte trois coups doux mais audible quand même et attendit un réponse devant la porte. Il regardait le journal et plus particulièrement l'article sur Kitty d'un air méprisant. Puis tournant à peine les yeux revit l'article sur lui... Il sourit. Nerveusement. Après tout, c'était ridicule. Mais c'en était tellement drôle. Ca lui faisait bizzare d'avoir un pantalon décidement. Mais au moins il n'aurait pas à se changer pour partir en mission. Et puis un jean noir, c'était élégant quand même.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Samedi 8, petit matin
Lun 10 Déc 2007 - 20:18
La voix de Cérébra retentit aux oreilles de Joachim, qui patientait devant la porte.
"Bonjour, Joachim. Cassandre n'est pas dans son bureau actuellement. Je crois qu'elle est dans le jardin." l'informa la voix de l'IA.
"Bonjour, Joachim. Cassandre n'est pas dans son bureau actuellement. Je crois qu'elle est dans le jardin." l'informa la voix de l'IA.
- InvitéInvité
Re: Samedi 8, petit matin
Lun 10 Déc 2007 - 20:35
"Raaaaaaaaah..... Bon merci Cerebra je vais aller dans le jardin alors !"
Joachim partit donc de devant la porte de ce bureau. Il fallait qu'il voit Cassandre avant le début des cours ! C'est-à-dire dans pas longtemps...
Joachim partit donc de devant la porte de ce bureau. Il fallait qu'il voit Cassandre avant le début des cours ! C'est-à-dire dans pas longtemps...
- InvitéInvité
Re: Samedi 8, petit matin
Mer 12 Déc 2007 - 12:49
Jardin
Laissant Relena aux bons soins de Joachim, Cassandre mena Richard Fish jusqu'à son bureau. Il était nettement plus informel que ceux d'Adam et Olivier, mais elle n'avait pas osé se permettre de les utiliser en leur absence.
"Mettez-vous à l'aise, Richard." dit-elle en introduisant l'avocat dans la pièce. Elle alla ensuite s'asseoir sur l'un des coussins. Elle se doutait de la raison qui motivait la présence de Richard à l'institut, mais elle préférait le laisser s'expliquer de lui-même pour ne pas lui couper l'herbe sous le pied.
"Je vous écoute."
Laissant Relena aux bons soins de Joachim, Cassandre mena Richard Fish jusqu'à son bureau. Il était nettement plus informel que ceux d'Adam et Olivier, mais elle n'avait pas osé se permettre de les utiliser en leur absence.
"Mettez-vous à l'aise, Richard." dit-elle en introduisant l'avocat dans la pièce. Elle alla ensuite s'asseoir sur l'un des coussins. Elle se doutait de la raison qui motivait la présence de Richard à l'institut, mais elle préférait le laisser s'expliquer de lui-même pour ne pas lui couper l'herbe sous le pied.
"Je vous écoute."
- InvitéInvité
Re: Samedi 8, petit matin
Jeu 13 Déc 2007 - 19:45
jardin
Bien qu'étonné que Cassandre prétende les attendre tout deux, Richard suivit la jeune femme après s'être assuré d'un coup d'oeil que Relena n'était pas lâchée seule dans un coin, ce qui ne fut pas le cas. Elle sembla d'ailleurs bien s'entendre avec le jeune homme qui avait été chargé par Cassandre de la guider.
Il détailla les lieux tout en avançant dans le bâtiment, et fut surpris à la vue du bureau de la jeune femme. Ovale, pas de chaise, seulement des coussins, c'était des plus inhabituels. Cependant il ne dit rien et s'assit face à la mutante présumée, réunissant mentalement les raisons qui l'avait poussé à venir ici. Mais avant d'entamer son explication, il eu un regard à la fois interrogateur et intéressé vers la jeune femme.
"Je suppose que vous saviez que nous allions venir, Relena et moi, grâce à l'un des pouvoirs présent dans cet institut ? Peut-être le vôtre ?"
Richard se redressa, et reprit normalement.
"J'ai eu à travailler avec vous il y a quelque temps. J'ai pour habitude de m'occuper des affaires concernant les mutants, c'est d'ailleurs grâce à cela que j'ai pu sortir Relena de sa situation délicate avec les autorités pour la mener ici. J'ai pensé que ce serait le mieux pour elle, et je ne crois pas m'être trompé."
Il marqua une pause, laissant sa phrase en suspend, s'assurant qu'effectivement elle serait bien accueillit à l'institut Xavier.
"Je ne sais pas réellement quelle était l'affaire dont j'ai dû m'occuper avec vous. Mais vous devez le savoir ?"
Il ne dit rien de plus, attendant que Cassandre lui disent ce qu'elle savait. En tous les cas, il n'était pas dans ses habitudes de tout dire trop vite, tentant lui aussi d'en savoir plus.
Bien qu'étonné que Cassandre prétende les attendre tout deux, Richard suivit la jeune femme après s'être assuré d'un coup d'oeil que Relena n'était pas lâchée seule dans un coin, ce qui ne fut pas le cas. Elle sembla d'ailleurs bien s'entendre avec le jeune homme qui avait été chargé par Cassandre de la guider.
Il détailla les lieux tout en avançant dans le bâtiment, et fut surpris à la vue du bureau de la jeune femme. Ovale, pas de chaise, seulement des coussins, c'était des plus inhabituels. Cependant il ne dit rien et s'assit face à la mutante présumée, réunissant mentalement les raisons qui l'avait poussé à venir ici. Mais avant d'entamer son explication, il eu un regard à la fois interrogateur et intéressé vers la jeune femme.
"Je suppose que vous saviez que nous allions venir, Relena et moi, grâce à l'un des pouvoirs présent dans cet institut ? Peut-être le vôtre ?"
Richard se redressa, et reprit normalement.
"J'ai eu à travailler avec vous il y a quelque temps. J'ai pour habitude de m'occuper des affaires concernant les mutants, c'est d'ailleurs grâce à cela que j'ai pu sortir Relena de sa situation délicate avec les autorités pour la mener ici. J'ai pensé que ce serait le mieux pour elle, et je ne crois pas m'être trompé."
Il marqua une pause, laissant sa phrase en suspend, s'assurant qu'effectivement elle serait bien accueillit à l'institut Xavier.
"Je ne sais pas réellement quelle était l'affaire dont j'ai dû m'occuper avec vous. Mais vous devez le savoir ?"
Il ne dit rien de plus, attendant que Cassandre lui disent ce qu'elle savait. En tous les cas, il n'était pas dans ses habitudes de tout dire trop vite, tentant lui aussi d'en savoir plus.
- InvitéInvité
Re: Samedi 8, petit matin
Ven 14 Déc 2007 - 1:18
Pour une fois, Cassandre eut une réponse limpide :
"En effet."
Elle avait conclu qu'il serait inutile de prendre des chemins détournés avec son visiteur, aussi lui répondit-elle avec une franchise qui dénotait avec la réserve de son interlocuteur. Un peu comme elle avait aidé Jessica quelques temps auparavant, Richard semblait avoir pris Relena sous son aile. Elle hocha doucement la tête.
"Vous avez bien fait, elle est la bienvenue parmi nous autant qu'elle le souhaitera."
La dernière phrase amena un léger sourire sur les lèvres de la non-voyante. Se contredisait-il volontairement pour introduire le sujet sur le tapis ? Visiblement, il souhaitait qu'elle fasse le premier pas. Elle se doutait que son métier l'avait forgé à la rhétorique, ce genre de personnes ne se trahissaient jamais sans y voir un intérêt quelque part. Elle décida une nouvelle fois de jouer la franchise pour jeter de bonnes bases. La confiance se méritait, mais il devrait également gagner la sienne en temps voulus. Et puis de toute façon, elle n'avait rien à cacher.
"Etrange... Vous ne vous tenez pas informé des faits et gestes de vos... collaborateurs internes ?" répliqua la jeune femme en arquant les sourcils, feignant l'incrédulité avec un sourire amusé.
Elle laissa sa réponse faire son effet. Un homme de sa veine comprendrait forcément.
"Allons, détendez-vous, Richard, vous ne risquez rien ici." précisa-t-elle alors d'une voix plus posée et sérieuse. Par expérience, elle savait comme il pouvait être déstabilisant pour les autres de la voir ainsi exposer la vérité toute nue sans en avoir été informée. Les réactions étaient variées. La plupart des gens s'en sentaient agressés. Personne n'aime savoir qu'il n'a pas un contrôle total sur sa vie. Aussi avait-elle cru bon de le rassurer malgré tout.
"En effet."
Elle avait conclu qu'il serait inutile de prendre des chemins détournés avec son visiteur, aussi lui répondit-elle avec une franchise qui dénotait avec la réserve de son interlocuteur. Un peu comme elle avait aidé Jessica quelques temps auparavant, Richard semblait avoir pris Relena sous son aile. Elle hocha doucement la tête.
"Vous avez bien fait, elle est la bienvenue parmi nous autant qu'elle le souhaitera."
La dernière phrase amena un léger sourire sur les lèvres de la non-voyante. Se contredisait-il volontairement pour introduire le sujet sur le tapis ? Visiblement, il souhaitait qu'elle fasse le premier pas. Elle se doutait que son métier l'avait forgé à la rhétorique, ce genre de personnes ne se trahissaient jamais sans y voir un intérêt quelque part. Elle décida une nouvelle fois de jouer la franchise pour jeter de bonnes bases. La confiance se méritait, mais il devrait également gagner la sienne en temps voulus. Et puis de toute façon, elle n'avait rien à cacher.
"Etrange... Vous ne vous tenez pas informé des faits et gestes de vos... collaborateurs internes ?" répliqua la jeune femme en arquant les sourcils, feignant l'incrédulité avec un sourire amusé.
Elle laissa sa réponse faire son effet. Un homme de sa veine comprendrait forcément.
"Allons, détendez-vous, Richard, vous ne risquez rien ici." précisa-t-elle alors d'une voix plus posée et sérieuse. Par expérience, elle savait comme il pouvait être déstabilisant pour les autres de la voir ainsi exposer la vérité toute nue sans en avoir été informée. Les réactions étaient variées. La plupart des gens s'en sentaient agressés. Personne n'aime savoir qu'il n'a pas un contrôle total sur sa vie. Aussi avait-elle cru bon de le rassurer malgré tout.
- InvitéInvité
Re: Samedi 8, petit matin
Ven 14 Déc 2007 - 18:51
Richard regardait le bureau de la jeune femme lorsque celle-ci parla de ses collaborateurs internes, et se crispa légèrement. Etrange façon de nommer cela. Il tourna le regard vers elle après quelques secondes, ayant assimilé durant ce laps de temps qu'elle savait surement déjà tout ce qu'il y avait à savoir. Le léger sourire qu'elle arborait le détendit malgré tout. Le fait que la vérité soit ainsi dite le surpris, bien qu'il n'en montra rien. Il avait sans doute déjà eu à faire à ce genre de rebondissement, bien que cela ne l'ait jamais concerné aussi directement.
"Je vois... disons que je n'ai pas eu le temps de recevoir toutes les informations avant sa disparition. Salem n'est pas à deux pas de chez moi!"
Son esprit divagua un instant tandis qu'il parlait de chez lui. S'il était venu ici, et que ce qu'il avait envisagé s'avérait faisable, alors il n'y retournerait pas tout de suite. Il avait décidé de jouer le jeu de Cassandre, car s'il était venu ici, ce n'était pas pour jouer un rôle et se faire passer pour ce qu'il n'était pas. Il avait déjà bien assez à faire avec sa propre vie pour en entamer une autre. Revenant à la discussion, il reprit d'un ton calme et posé, rivalisant avec celui de Cassandre.
"Jusqu'à présent, je me suis contenté de m'occuper du cas de mutant isolé. Malgré cela, il en reste beaucoup qui se font accuser par la mauvaise fois des hommes. Vous, en revanche, agissez à plus grande échelle. Je me doute que de venir ici risque de me dévoiler, étant donné que jusqu'à présent, je suis parvenu à rester un homme aux yeux des autres. Du mauvais côté, selon certain point de vue, mais normal."
L'avocat se tut, songeant que la jeune femme le comprendrait sans qu'il ait besoin de rien ajouter. Car derrière ses yeux blancs, ne laissant paraître aucune expression, il se doutait qu'il devait se passer plus de chose que derrière un regard normal. Jusqu'à présent, rien n'avait laissé présagé dans son comportement qu'elle était effectivement aveugle.
"Je vois... disons que je n'ai pas eu le temps de recevoir toutes les informations avant sa disparition. Salem n'est pas à deux pas de chez moi!"
Son esprit divagua un instant tandis qu'il parlait de chez lui. S'il était venu ici, et que ce qu'il avait envisagé s'avérait faisable, alors il n'y retournerait pas tout de suite. Il avait décidé de jouer le jeu de Cassandre, car s'il était venu ici, ce n'était pas pour jouer un rôle et se faire passer pour ce qu'il n'était pas. Il avait déjà bien assez à faire avec sa propre vie pour en entamer une autre. Revenant à la discussion, il reprit d'un ton calme et posé, rivalisant avec celui de Cassandre.
"Jusqu'à présent, je me suis contenté de m'occuper du cas de mutant isolé. Malgré cela, il en reste beaucoup qui se font accuser par la mauvaise fois des hommes. Vous, en revanche, agissez à plus grande échelle. Je me doute que de venir ici risque de me dévoiler, étant donné que jusqu'à présent, je suis parvenu à rester un homme aux yeux des autres. Du mauvais côté, selon certain point de vue, mais normal."
L'avocat se tut, songeant que la jeune femme le comprendrait sans qu'il ait besoin de rien ajouter. Car derrière ses yeux blancs, ne laissant paraître aucune expression, il se doutait qu'il devait se passer plus de chose que derrière un regard normal. Jusqu'à présent, rien n'avait laissé présagé dans son comportement qu'elle était effectivement aveugle.
- InvitéInvité
Re: Samedi 8, petit matin
Sam 15 Déc 2007 - 13:37
Un nouveau sourire effleura les lèvres de la non-voyante. Richard semblait réceptif et ils parlaient maintenant au même niveau de compréhension.
"Permettez-moi alors de vous rafraîchir la mémoire : votre envoyé nous a bel et bien rendu visite il y a de cela quelques temps. Son arrivée coïncidait avec la mort d'une jeune mutante, demi-soeur du riche héritier Jon Parker, également mutant, qui a résidé quelques temps parmi les élèves. Il..."
Elle eut une petite hésitation en repensant à sa vision nocturne. Qu'était-il advenu de Jon... ?
"... a ensuite disparu de la circulation. La police et le FBI le recherchent toujours. Votre représentant est venu directement en votre nom et a été reçu par le directeur adjoint, Adam Zachary. Il nous a proposé ses services pour représenter les intérêts de l'institut et éventuellement ceux de Jon. Je crois savoir que de grosses sommes d'argent sont en jeu dans le cadre de l'administration de l'héritage Matthews-Parker. L'affaire n'ayant pas progressé, je crois que le dossier est au point mort." résuma-t-elle avec autant de précision qu'elle le pouvait. Elle n'avait suivi cette affaire que de loin, trop occupée à ce moment avec les plans du Camp Labrador et la disparition d'Olivier. Elle n'en demeurait pas moins aussi bien informée qu'à l'ordinaire. Elle fit une pause, durant laquelle elle écouta Richard avec une attention presque studieuse.
"Vous avez déjà fait plus que vous ne le pensez pour la cause mutante, vous savez ? Agir seul pour faire avancer les choses et nettement plus difficile que d'agir en groupe. Le nombre est une constante rassurante et donne un poids à votre action et vos paroles. Toutefois, dans la conjecture actuelle, même le poids généré par une école telle que la nôtre n'est qu'une goutte dans l'océan face à la tempête anti-mutante. En un sens, votre réputation actuelle est un gage de crédibilité, vous avez raison... Et cette crédibilité peut servir les mutants dans le besoin. A découvert, votre travail risque d'être entravé par l'étiquette que les médias auront pu vous coller. Le candidat McCuffrey l'a appris hier à ses dépens. Seulement... vous pourriez bien redonner espoir aux mutants qui attendent de voir leurs droits respectés. Je ne vous cache pas que l'institut s'est déjà fait de nombreux ennemis en très peu de temps. Son existence même gène. C'est un choix difficile et lourd de conséquences, mais vous êtes devant moi, j'en conclue qu'il est déjà fait ?"
Quelle que soit l'opinion de Richard sur la question, il apparaissait clairement à la psychologue qu'il ne pourrait pas cacher sa vraie nature indéfiniment, surtout en dépêchant à l'aveuglette ses "émissaires" pour aider la cause mutante. Il était tombé sur Cassandre, mais d'autres mentalistes d'une puissance équivalente devaient bien se mêler à la population. S'il n'était pas démasqué un jour par sa propre négligence, d'autres moins bien intentionnés que la Grecque s'en chargerait sûrement à sa place.
"Permettez-moi alors de vous rafraîchir la mémoire : votre envoyé nous a bel et bien rendu visite il y a de cela quelques temps. Son arrivée coïncidait avec la mort d'une jeune mutante, demi-soeur du riche héritier Jon Parker, également mutant, qui a résidé quelques temps parmi les élèves. Il..."
Elle eut une petite hésitation en repensant à sa vision nocturne. Qu'était-il advenu de Jon... ?
"... a ensuite disparu de la circulation. La police et le FBI le recherchent toujours. Votre représentant est venu directement en votre nom et a été reçu par le directeur adjoint, Adam Zachary. Il nous a proposé ses services pour représenter les intérêts de l'institut et éventuellement ceux de Jon. Je crois savoir que de grosses sommes d'argent sont en jeu dans le cadre de l'administration de l'héritage Matthews-Parker. L'affaire n'ayant pas progressé, je crois que le dossier est au point mort." résuma-t-elle avec autant de précision qu'elle le pouvait. Elle n'avait suivi cette affaire que de loin, trop occupée à ce moment avec les plans du Camp Labrador et la disparition d'Olivier. Elle n'en demeurait pas moins aussi bien informée qu'à l'ordinaire. Elle fit une pause, durant laquelle elle écouta Richard avec une attention presque studieuse.
"Vous avez déjà fait plus que vous ne le pensez pour la cause mutante, vous savez ? Agir seul pour faire avancer les choses et nettement plus difficile que d'agir en groupe. Le nombre est une constante rassurante et donne un poids à votre action et vos paroles. Toutefois, dans la conjecture actuelle, même le poids généré par une école telle que la nôtre n'est qu'une goutte dans l'océan face à la tempête anti-mutante. En un sens, votre réputation actuelle est un gage de crédibilité, vous avez raison... Et cette crédibilité peut servir les mutants dans le besoin. A découvert, votre travail risque d'être entravé par l'étiquette que les médias auront pu vous coller. Le candidat McCuffrey l'a appris hier à ses dépens. Seulement... vous pourriez bien redonner espoir aux mutants qui attendent de voir leurs droits respectés. Je ne vous cache pas que l'institut s'est déjà fait de nombreux ennemis en très peu de temps. Son existence même gène. C'est un choix difficile et lourd de conséquences, mais vous êtes devant moi, j'en conclue qu'il est déjà fait ?"
Quelle que soit l'opinion de Richard sur la question, il apparaissait clairement à la psychologue qu'il ne pourrait pas cacher sa vraie nature indéfiniment, surtout en dépêchant à l'aveuglette ses "émissaires" pour aider la cause mutante. Il était tombé sur Cassandre, mais d'autres mentalistes d'une puissance équivalente devaient bien se mêler à la population. S'il n'était pas démasqué un jour par sa propre négligence, d'autres moins bien intentionnés que la Grecque s'en chargerait sûrement à sa place.
- InvitéInvité
Re: Samedi 8, petit matin
Dim 16 Déc 2007 - 0:53
Richard écouta avec attention les informations qui lui étaient transmises. Visiblement, il était arrivé au bon moment la dernière fois, pour ne pas avoir eu le temps de faire ce qu'il avait à faire et revenir transmettre les informations lui même. Le dossier du dénommé Jon Parker ne semblait pas avoir avancé non plus, ce qui ne l'étonnait pas plus que ça, étant donné la disparition de l'héritier. L'hésitation de Cassandre et l'intonation du disparu lui firent se poser des questions, qu'il n'exprima cependant pas.
"Je pense qu'il s'est déjà bien exprimé à ma place. Si je peux aider dans l'affaire de Jon Parker, dites le moi, mais sans lui je doute qu'il y ai quelque chose à faire."
L'avocat écouta la suite, un léger sourire s'affichant sur ses lèvres devant les propos de la jeune femme. Il avait effectivement entendu parler de l'affaire McCuffrey - d'ailleurs qui aurait pu ne pas en entendre parler ? - et avait songé à ce qui resterait de sa carrière une fois son secret découvert. Il était vrai que jusqu'à présent, il avait fait de son mieux pour ne pas trop en faire étalage, mais avait parfois succombé à la tentation du côté pratique.
"Mon choix est fait, oui... bien que j'espère pouvoir garder le secret encore un moment. Je ne pense pas que quiconque me connaisse un peu de réputation soit étonné de ma présence ici! Mais je ne suis pas naïf, ils le découvriront vite. Et c'est justement pour cette raison que je suis là. Pour l'instant, je peux agir un minimum. Mais j'ai bien peur que cela ne dure pas, lorsqu'ils sauront que je ne suis pas comme eux, mais belle et bien de votre côté, je ne pourrais plus rien faire comme avant."
Richard passa une main sur son visage, comme quelqu'un qui vient de dire enfin ce qui le préoccupe depuis un bon bout de temps.
"Je pense qu'il s'est déjà bien exprimé à ma place. Si je peux aider dans l'affaire de Jon Parker, dites le moi, mais sans lui je doute qu'il y ai quelque chose à faire."
L'avocat écouta la suite, un léger sourire s'affichant sur ses lèvres devant les propos de la jeune femme. Il avait effectivement entendu parler de l'affaire McCuffrey - d'ailleurs qui aurait pu ne pas en entendre parler ? - et avait songé à ce qui resterait de sa carrière une fois son secret découvert. Il était vrai que jusqu'à présent, il avait fait de son mieux pour ne pas trop en faire étalage, mais avait parfois succombé à la tentation du côté pratique.
"Mon choix est fait, oui... bien que j'espère pouvoir garder le secret encore un moment. Je ne pense pas que quiconque me connaisse un peu de réputation soit étonné de ma présence ici! Mais je ne suis pas naïf, ils le découvriront vite. Et c'est justement pour cette raison que je suis là. Pour l'instant, je peux agir un minimum. Mais j'ai bien peur que cela ne dure pas, lorsqu'ils sauront que je ne suis pas comme eux, mais belle et bien de votre côté, je ne pourrais plus rien faire comme avant."
Richard passa une main sur son visage, comme quelqu'un qui vient de dire enfin ce qui le préoccupe depuis un bon bout de temps.
- InvitéInvité
Re: Samedi 8, petit matin
Dim 16 Déc 2007 - 2:41
La jeune femme pesa un moment les paroles de Richard. Sa position était délicate et le deviendrait probablement bien plus dans l'avenir. Il avait un certain cran de poursuivre dans cette voie en toute connaissance de cause, cran qui inspira le respect à la non-voyante, le respect et une sorte de complicité secrète, celle que l'on éprouve à l'égard du pauvre bougre qui subit votre sort.
"Votre lucidité vous assure néanmoins une longueur d'avance que vous pourrez mettre à profit intelligemment, voyez plutôt cela comme un avantage, Richard, vous n'en serez que plus efficace. Je suis de celles qui croient qu'un mutant avertit en vaut deux, et dans votre cas, je n'ose même pas calculer votre indice d'efficacité." répondit-elle avec une pointe d'humour pour tenter de relativiser l'inquiétude de l'avocat. Les problèmes de crédibilité, elle connaissait. Son pouvoir l'avait confrontée à ce problème dès son apparition.
"En ce qui concerne Jon, je ne peux que vous donner raison. Nous... tenons peut-être une piste pour le retrouver, mais rien n'est moins sûr pour le moment. Quoi qu'il en soit, vos compétences... et votre personne ne seront jamais de trop ici. Et quand bien même votre identité finisse par être révélée... cela ne vous radie en rien du barreau. Vous êtes le mieux placé pour légitimer une telle cause. A courte échéance, il est possible que le désavoeu de vos pairs vous paraisse négatif, mais à plus longue échéance... quand le vent aura tourné..." dit-elle, en laissant sa phrase en suspens. Il n'était pas impossible qu'aujourd'hui et chaque jour depuis leur arrivée à l'institut, les professeurs et les élèves gravent sans le savoir leur nom dans l'histoire, une histoire qui prendrait sa véritable portée dans quelques années, et qui pour l'instant ne leur signifiait rien, mais que Cassandre sentait au creu de leur main.
"D'ordinaire, ce sont Olivier et Adam qui s'occupent de cela... Comme je vous l'ai dit, je ne suis que psychologue ici..." reprit-elle, légèrement gênée dans cette fonction qui ne lui appartenait pas.
"Cependant, en leur absence, je pense pouvoir vous dire sans me tromper que votre aide est la bienvenue. Le nombre d'élèves grandit de jour en jour. Pour la plupart, l'institut n'est pas seulement une école, c'est un foyer. De par mon expérience ici, je peux vous dire que les situations auxquelles vous serez confronté ne seront pas toujours évidentes à gérer, et qu'il s'agit là d'un travail très prenant, mais votre expérience personnelle en tant que mutant est importante pour ces jeunes... et vous verrez que la transmettre est également important pour vous. Qu'en pensez-vous ? Vous sentez-vous l'âme pédagogue ?" demanda-t-elle avec un sourire en inclinant la tête sur le côté comme si elle proposait une tasse de thé à l'avocat. Elle avait tenté de décrire sa propre expérience à travers ces quelques mots. Plus qu'un travail, l'institut était un mode de vie mêlant le professionnel au domaine personnel, un cocktail détonant qu'elle avait su jusqu'ici équilibrer convenablement. Elle espérait que Richard comprendrait les implications qui y étaient liées, de même que l'investissement considérable dont il fallait savoir faire preuve. Il y avait autant à apprendre dans cette expérience, qu'à enseigner.
"Votre lucidité vous assure néanmoins une longueur d'avance que vous pourrez mettre à profit intelligemment, voyez plutôt cela comme un avantage, Richard, vous n'en serez que plus efficace. Je suis de celles qui croient qu'un mutant avertit en vaut deux, et dans votre cas, je n'ose même pas calculer votre indice d'efficacité." répondit-elle avec une pointe d'humour pour tenter de relativiser l'inquiétude de l'avocat. Les problèmes de crédibilité, elle connaissait. Son pouvoir l'avait confrontée à ce problème dès son apparition.
"En ce qui concerne Jon, je ne peux que vous donner raison. Nous... tenons peut-être une piste pour le retrouver, mais rien n'est moins sûr pour le moment. Quoi qu'il en soit, vos compétences... et votre personne ne seront jamais de trop ici. Et quand bien même votre identité finisse par être révélée... cela ne vous radie en rien du barreau. Vous êtes le mieux placé pour légitimer une telle cause. A courte échéance, il est possible que le désavoeu de vos pairs vous paraisse négatif, mais à plus longue échéance... quand le vent aura tourné..." dit-elle, en laissant sa phrase en suspens. Il n'était pas impossible qu'aujourd'hui et chaque jour depuis leur arrivée à l'institut, les professeurs et les élèves gravent sans le savoir leur nom dans l'histoire, une histoire qui prendrait sa véritable portée dans quelques années, et qui pour l'instant ne leur signifiait rien, mais que Cassandre sentait au creu de leur main.
"D'ordinaire, ce sont Olivier et Adam qui s'occupent de cela... Comme je vous l'ai dit, je ne suis que psychologue ici..." reprit-elle, légèrement gênée dans cette fonction qui ne lui appartenait pas.
"Cependant, en leur absence, je pense pouvoir vous dire sans me tromper que votre aide est la bienvenue. Le nombre d'élèves grandit de jour en jour. Pour la plupart, l'institut n'est pas seulement une école, c'est un foyer. De par mon expérience ici, je peux vous dire que les situations auxquelles vous serez confronté ne seront pas toujours évidentes à gérer, et qu'il s'agit là d'un travail très prenant, mais votre expérience personnelle en tant que mutant est importante pour ces jeunes... et vous verrez que la transmettre est également important pour vous. Qu'en pensez-vous ? Vous sentez-vous l'âme pédagogue ?" demanda-t-elle avec un sourire en inclinant la tête sur le côté comme si elle proposait une tasse de thé à l'avocat. Elle avait tenté de décrire sa propre expérience à travers ces quelques mots. Plus qu'un travail, l'institut était un mode de vie mêlant le professionnel au domaine personnel, un cocktail détonant qu'elle avait su jusqu'ici équilibrer convenablement. Elle espérait que Richard comprendrait les implications qui y étaient liées, de même que l'investissement considérable dont il fallait savoir faire preuve. Il y avait autant à apprendre dans cette expérience, qu'à enseigner.
- InvitéInvité
Re: Samedi 8, petit matin
Dim 16 Déc 2007 - 21:52
Richard rit doucement lorsque Cassandre parla de son indice d'efficacité. Mais il n'était pas convaincu que sa position par rapport à la justice ne change pas.
"Je sais que je peux faire valoir mes droits, et sans doute continuer d'exercer bien qu'avec difficulté, car je vois d'ici les menaces qui me seraient faites, à moi et... à d'autres. De plus je ne suis pas sûr, dans une situation pareil, d'être d'une grande aide. Je me verrais plutôt comme un problème supplémentaire pour la personne en question. Certains domaines me resteront fermés, à moins que la vision des gens ne change."
C'est ce qu'elle exprimait en disant que quand le vent aurait tourné, il serait plus écouté. Mais il n'était pas convaincu d'assister à un tel retournement de situation. Peut-être... qui sait. S'il était là, c'est qu'il en avait l'espoir. Richard l'écouta parler de Jon, et évoquer une piste, mais son changement de sujet l'incita à ne pas s'aventurer sur la question. Du moins, pas tout de suite. Il avait déjà suffisamment affaire. Surtout lorsque Cassandre lui parla pédagogie, et jeunes mutants.
"J'aurais surement l'occasion de les rencontrer, lorsqu'ils seront de retour... Ils doivent avoir beaucoup affaire avec une école comme celle-ci sur les épaules. J'imagine que s'occuper de jeunes mutants ne doient pas être une partie de plaisir tous les jours, surtout avec les particularités de chacun à savoir gérer, à leurs âges, ils ne doivent que plus ou moins savoir les contrôler..."
En cet instant, Richard semblait réfléchir tout en parlant, formulant des questions implicites sans réellement s'en rendre compte. Autant dire que cette histoire l'inquiétait quelque peu. Aussi ne répondit-il pas tout de suite.
"Mon expérience personnel... je ne suis pas sur d'être un excellent modèle à suivre. Mais qui ne tente rien..."
Il ne termina pas sa phrase, tournant la tête vers la jeune femme en souriant pensivement, et songeant aux implications de ce que Cassandre venait de dire. C'était plus que ce qu'il n'avait envisagé. En même temps qu'il parlait, ses mains s'agitaient devant lui, bien qu'il n'y fasse pas attention.
"Comment fonctionnez-vous ? Je veux dire... y a-t-il quelque chose que je suis censé savoir ?"
"Je sais que je peux faire valoir mes droits, et sans doute continuer d'exercer bien qu'avec difficulté, car je vois d'ici les menaces qui me seraient faites, à moi et... à d'autres. De plus je ne suis pas sûr, dans une situation pareil, d'être d'une grande aide. Je me verrais plutôt comme un problème supplémentaire pour la personne en question. Certains domaines me resteront fermés, à moins que la vision des gens ne change."
C'est ce qu'elle exprimait en disant que quand le vent aurait tourné, il serait plus écouté. Mais il n'était pas convaincu d'assister à un tel retournement de situation. Peut-être... qui sait. S'il était là, c'est qu'il en avait l'espoir. Richard l'écouta parler de Jon, et évoquer une piste, mais son changement de sujet l'incita à ne pas s'aventurer sur la question. Du moins, pas tout de suite. Il avait déjà suffisamment affaire. Surtout lorsque Cassandre lui parla pédagogie, et jeunes mutants.
"J'aurais surement l'occasion de les rencontrer, lorsqu'ils seront de retour... Ils doivent avoir beaucoup affaire avec une école comme celle-ci sur les épaules. J'imagine que s'occuper de jeunes mutants ne doient pas être une partie de plaisir tous les jours, surtout avec les particularités de chacun à savoir gérer, à leurs âges, ils ne doivent que plus ou moins savoir les contrôler..."
En cet instant, Richard semblait réfléchir tout en parlant, formulant des questions implicites sans réellement s'en rendre compte. Autant dire que cette histoire l'inquiétait quelque peu. Aussi ne répondit-il pas tout de suite.
"Mon expérience personnel... je ne suis pas sur d'être un excellent modèle à suivre. Mais qui ne tente rien..."
Il ne termina pas sa phrase, tournant la tête vers la jeune femme en souriant pensivement, et songeant aux implications de ce que Cassandre venait de dire. C'était plus que ce qu'il n'avait envisagé. En même temps qu'il parlait, ses mains s'agitaient devant lui, bien qu'il n'y fasse pas attention.
"Comment fonctionnez-vous ? Je veux dire... y a-t-il quelque chose que je suis censé savoir ?"
- InvitéInvité
Re: Samedi 8, petit matin
Lun 17 Déc 2007 - 0:16
"C'est ce que nous souhaitons tous, et l'institut est aussi là pour cela. Quant à savoir si notre condition ira s'améliorant, je crois que seul... l'avenir nous le dira." répondit la psychologue après avoir hoché doucement la tête aux paroles, résignées mais lucides de Richard. Il semblait conscient de ce que sa position allait devenir dans les mois futurs, mais visiblement prêt et décidé à s'assumer en tant que mutant. Son visage à elle témoignait de sa position vis à vis du sujet abordé par Richard. A son arrivée dans l'école, elle avait affronté le même dilemme. Les épreuves traversées depuis lui avaient beaucoup appris. Le contact aux jeunes également. Elle acceptait la situation pour ce qu'elle était avec non pas fatalisme mais un discernement nimbé d'espoir en des lendemains meilleurs. Le peu qu'ils accomplissaient chaque jour lui laissait entrevoir un futur plus cléments pour la mutanité.
"Je pense qu'Adam rentrera dans la journée, quant à Olivier... Ses responsabilités de directeur lui prennent beaucoup de temps, mais ils vous recevront dès qu'ils le pourront. Nous n'avons nous-même que notre simple expérience de mutant pour tout bagage... Mais en l'état actuel des choses, nous sommes les mieux placés pour guider les jeunes mutants qui se découvrent chaque jour, pour la simple raison que nos... prédécesseurs ne sont plus. Il y a là en effet une chose que vous devez savoir..."
Sur ces mots, la non-voyante retraça les grandes lignes de l'extinction de la première vague mutante pour Richard.
"... C'est pour cela que ce que nous pouvons leur transmettre est important. Personne d'autre n'est en mesure de le faire. Nous représentons aujourd'hui... les premiers mutants de ce siècle. Et vous avez raison de le souligner, ce n'est pas tous les jours une tâche aisée, mais c'est parfois plus naturel qu'on ne le croit. En dehors de ce que vous êtes, vous n'avez besoin d'aucune autre qualification. Nous tenons à ce que les élèves suivent une scolarité normale dans les établissements locaux, mais nous nous chargeons de certains cours "spécialisés" qui ont pour but de les aider à mieux appréhender leur vie de mutant. Cela va du contrôle des pouvoirs à des aspects plus sociaux. Chaque professeur est également responsable d'un groupe de six élèves dont il s'occupe plus particulièrement. Si vous avez des questions sur l'organisation de l'école, ou autre chose, je devrais être en mesure de vous répondre."
"Je pense qu'Adam rentrera dans la journée, quant à Olivier... Ses responsabilités de directeur lui prennent beaucoup de temps, mais ils vous recevront dès qu'ils le pourront. Nous n'avons nous-même que notre simple expérience de mutant pour tout bagage... Mais en l'état actuel des choses, nous sommes les mieux placés pour guider les jeunes mutants qui se découvrent chaque jour, pour la simple raison que nos... prédécesseurs ne sont plus. Il y a là en effet une chose que vous devez savoir..."
Sur ces mots, la non-voyante retraça les grandes lignes de l'extinction de la première vague mutante pour Richard.
"... C'est pour cela que ce que nous pouvons leur transmettre est important. Personne d'autre n'est en mesure de le faire. Nous représentons aujourd'hui... les premiers mutants de ce siècle. Et vous avez raison de le souligner, ce n'est pas tous les jours une tâche aisée, mais c'est parfois plus naturel qu'on ne le croit. En dehors de ce que vous êtes, vous n'avez besoin d'aucune autre qualification. Nous tenons à ce que les élèves suivent une scolarité normale dans les établissements locaux, mais nous nous chargeons de certains cours "spécialisés" qui ont pour but de les aider à mieux appréhender leur vie de mutant. Cela va du contrôle des pouvoirs à des aspects plus sociaux. Chaque professeur est également responsable d'un groupe de six élèves dont il s'occupe plus particulièrement. Si vous avez des questions sur l'organisation de l'école, ou autre chose, je devrais être en mesure de vous répondre."
- Kitty WillingtonFac
- Age : 26
Equipe : JustiX
Nom de code : Spirit Flayer
Date d'inscription : 14/04/2007
Re: Samedi 8, petit matin
Mar 18 Déc 2007 - 13:40
Kitty Willington d'une voix apeurée et saccadée a écrit:"Mlle Cassandre...j'ai pas voulu faire...mal à...River. je suis...désolée. J'ai...peur. Ca fait...mal"
- InvitéInvité
Re: Samedi 8, petit matin
Mar 18 Déc 2007 - 20:59
Se matérialisant sous sa forme astrale dans le bureau de Cassandre, Vayne restait néanmoins invisibles. Il se doutait que Cassandre le sentirait mais le risque était necessaire car il savait que l'une de ses élèves, certainement la plus fragile, était en proie à une nouvelle crise.
Cette crise, il aurait du mal à la gérer seul et son corps physique était trop loin.
Aussi invisible que furtif, il evoluait dorénavant dans le bureau de la psychologue.
* C'est qui celui là? *
L'émotion ayant prit le dessus, Vayne n'avait pas contrôlé sa pensée, il l'avait tout simplement envoyée à toutes les personnes présentes dans la pièce. Cela avait du faire un choc à cet homme. Une pensée venue de nulle part comme une voix mais dans la tête...
Il se resaisit aussitôt
* Merde! *
Malgré tout, il savait qu'il y avait plus important à faire pour le moment. Il se focalisa cette fois ci sur l'esprit de Cassandre.
* Hum, désolé de m'incruster. Mais je vais avoir besoin de toi Cassandre pour la petite Kitty. Pour l'instant je tâche de m'en occuper, mais ca ne va pas être évident. Je t'attends auprès d'elle. *
Il quitta la pièce non sans avoir jeté un dernier coup d'oeil à ce type qui se trouvait dans son bureau.
Cette crise, il aurait du mal à la gérer seul et son corps physique était trop loin.
Aussi invisible que furtif, il evoluait dorénavant dans le bureau de la psychologue.
* C'est qui celui là? *
L'émotion ayant prit le dessus, Vayne n'avait pas contrôlé sa pensée, il l'avait tout simplement envoyée à toutes les personnes présentes dans la pièce. Cela avait du faire un choc à cet homme. Une pensée venue de nulle part comme une voix mais dans la tête...
Il se resaisit aussitôt
* Merde! *
Malgré tout, il savait qu'il y avait plus important à faire pour le moment. Il se focalisa cette fois ci sur l'esprit de Cassandre.
* Hum, désolé de m'incruster. Mais je vais avoir besoin de toi Cassandre pour la petite Kitty. Pour l'instant je tâche de m'en occuper, mais ca ne va pas être évident. Je t'attends auprès d'elle. *
Il quitta la pièce non sans avoir jeté un dernier coup d'oeil à ce type qui se trouvait dans son bureau.
- InvitéInvité
Re: Samedi 8, petit matin
Mar 18 Déc 2007 - 23:05
Richard hocha pensivement la tête au parole de Cassandre, puis la redressa, dévisageant de curiosité la jeune femme tandis qu'elle déclarait qu'il y avait effectivement des choses qu'il devait savoir. Il fut surpris d'apprendre qu'il y avait déjà eu des mutants. Visiblement, leur tentative pour se faire accepter avait échoué... et c'était un euphémisme. Ils avaient tous disparu de la surface de la planète... Mais l'évolution semblait vouloir prendre le dessus, redonnant sa chance à l'espèce mutante.
L'organisation de l'établissement et des équipes sembla passer tout seul après ce qu'il venait d'entendre. Depuis combien de temps l'institut était-il sur pied, pour que tout soit ainsi réglé ? Probablement un bon bout de temps.
"À quoi servent de tels équipes ? Est-ce pour les entraîner à utiliser leur pouvoir en petit groupe ?"
Il fronça légèrement les sourcils, sans réellement savoir ce qu'il attendait comme réponse. Peut-être était-ce le fait qu'il se soit tenu au courant au travers de la sentinelle, qui le rendait soupçonner sur l'existence de groupe comme ceux-là.
Avant qu'il n'ai obtenu de réponse, il sursauta et se retourna, visiblement inquiet. Est-ce qu'il avait rêvé? Pourquoi avait-il cru entendre une voix à l'instant, dans sa tête ? Voix qui ne lui sembla, au premier abord, que peu amicale. Il observa alors Cassandre, affichant une mine perplexe et empreinte d'une certaine incompréhension.
L'organisation de l'établissement et des équipes sembla passer tout seul après ce qu'il venait d'entendre. Depuis combien de temps l'institut était-il sur pied, pour que tout soit ainsi réglé ? Probablement un bon bout de temps.
"À quoi servent de tels équipes ? Est-ce pour les entraîner à utiliser leur pouvoir en petit groupe ?"
Il fronça légèrement les sourcils, sans réellement savoir ce qu'il attendait comme réponse. Peut-être était-ce le fait qu'il se soit tenu au courant au travers de la sentinelle, qui le rendait soupçonner sur l'existence de groupe comme ceux-là.
Avant qu'il n'ai obtenu de réponse, il sursauta et se retourna, visiblement inquiet. Est-ce qu'il avait rêvé? Pourquoi avait-il cru entendre une voix à l'instant, dans sa tête ? Voix qui ne lui sembla, au premier abord, que peu amicale. Il observa alors Cassandre, affichant une mine perplexe et empreinte d'une certaine incompréhension.
- InvitéInvité
Re: Samedi 8, petit matin
Mar 18 Déc 2007 - 23:32
"Il est plus facile pour nous de nous occuper spécifiquement de petits groupes d'élèves, ça permet de personnaliser notre aide. Ils ont effectivement aussi des sessions d'entraînement dans ce que nous appelons la Salle des dangers. C'est un simulateur très perfectionné qui leur permet de tester leurs pouvoirs avec un encadrement. En ce moment, je dois dire que..."
La jeune femme s'interrompit sans pour autant faire preuve de brusquerie, ce qui était assez paradoxal. Ce qui devait arriver était arrivé. L'appel de Kitty en était la preuve. Une moue désabusée naquit sur son visage à l'intervention indélicate de Vayne. Elle soupira. Il savait pourtant bien ce qu'elle pensait de sa forme astrale à l'institut.
Elle leva les yeux au plafond comme si Vayne s'y trouvait, et écouta ce qu'il avait à lui dire. Etrangement, ce n'était pas Gabriel mais Vayne qui intervenait. Son départ prochain pour Chicago l'avait sûrement monopolisé.
Elle posa les yeux sur le visage de Richard sans pour autant capter son regard.
"Il faudra vous habituer à ce genre de... phénomènes, mais rassurez-vous, on s'y fait très vite. Je pense que vous aurez bientôt l'occasion de faire la connaissance avec le propriétaire de cette voix. Je suis désolée d'écourter ainsi notre entretien mais je dois aller voir une élève." s'excusa-t-elle. Elle tira un communicateur de sa poche qu'elle avait préparé avant l'arrivée de Richard et Relena.
"Prenez ceci. Tout le monde en a un à l'institut, il vous permettra de contacter n'importe qui pour peu qu'il en soit équipé. Je vous propose d'aller faire un tour d'horizon de l'école, de parler avec les professeurs et les élèves. Nous nous reverrons tout à l'heure pour terminer cette conversation, mais considérez-vous ici comme chez vous." dit-elle en se levant pour accompagner l'avocat dans le couloir. Visiter l'institut serait sûrement aussi éloquent que ses paroles, et permettrait à Richard de se familiariser avec les lieux. De plus, avec ce qu'elle venait de lui expliquer sur la situation des mutants, il aurait sûrement besoin d'être seul pour y réfléchir un peu, ainsi qu'à son propre rôle dans tout cela. Elle lui indiqua la configuration des lieux et le laissa faire sa visite tranquillement, avant de partir au chevet de Kitty.
Chambre de Kitty
La jeune femme s'interrompit sans pour autant faire preuve de brusquerie, ce qui était assez paradoxal. Ce qui devait arriver était arrivé. L'appel de Kitty en était la preuve. Une moue désabusée naquit sur son visage à l'intervention indélicate de Vayne. Elle soupira. Il savait pourtant bien ce qu'elle pensait de sa forme astrale à l'institut.
Elle leva les yeux au plafond comme si Vayne s'y trouvait, et écouta ce qu'il avait à lui dire. Etrangement, ce n'était pas Gabriel mais Vayne qui intervenait. Son départ prochain pour Chicago l'avait sûrement monopolisé.
Elle posa les yeux sur le visage de Richard sans pour autant capter son regard.
"Il faudra vous habituer à ce genre de... phénomènes, mais rassurez-vous, on s'y fait très vite. Je pense que vous aurez bientôt l'occasion de faire la connaissance avec le propriétaire de cette voix. Je suis désolée d'écourter ainsi notre entretien mais je dois aller voir une élève." s'excusa-t-elle. Elle tira un communicateur de sa poche qu'elle avait préparé avant l'arrivée de Richard et Relena.
"Prenez ceci. Tout le monde en a un à l'institut, il vous permettra de contacter n'importe qui pour peu qu'il en soit équipé. Je vous propose d'aller faire un tour d'horizon de l'école, de parler avec les professeurs et les élèves. Nous nous reverrons tout à l'heure pour terminer cette conversation, mais considérez-vous ici comme chez vous." dit-elle en se levant pour accompagner l'avocat dans le couloir. Visiter l'institut serait sûrement aussi éloquent que ses paroles, et permettrait à Richard de se familiariser avec les lieux. De plus, avec ce qu'elle venait de lui expliquer sur la situation des mutants, il aurait sûrement besoin d'être seul pour y réfléchir un peu, ainsi qu'à son propre rôle dans tout cela. Elle lui indiqua la configuration des lieux et le laissa faire sa visite tranquillement, avant de partir au chevet de Kitty.
Chambre de Kitty
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