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Sur les cendres de la bataille
Mer 26 Déc 2007 - 12:23
après les cours
Cerebra, une mutante dotée de terminaisons nerveuses dans tout l'Institut, avait pris à partie Alixtide alors qu'il marchait tranquillement dans le couloir des chambres. Elle lui demanda avec une froide neutralité d'aller déblayer le champ de bataille du matin. Alixtide n'eut pas le loisir de s'expliquer que déjà la mutante éthérée s'évaporait, pleine de superbe.
*Purin, est-ce que c'est la mutante de surveillance de Carlie Marin ? Je plains son pouvoir … elle doit avoir une sacrée réputation méritée de balance professionnelle …*
Il n'appréciait pas spécialement les rapporteurs, comme le gros Niko par exemple. Il faudrait d'ailleurs s'assurer que cet imprudent n'ait pas ébruité l'affaire avec Juliette. Cette dernière pensée amena Alixtide à la lourde tâche qui lui incombait : s'excuser auprès de la petite princesse de l'Institut, et flatter l'échine de Juliette auprès de la cadavérique prof de philo. Sans oublier la vengeance sur Camille. Mais cette dernière activité relevait du loisir.
Il prit dans un placard une batterie d'ustensiles de ménage et posa tout ça dans le salon en observant l'étendue des "dégâts". La mutante déphasée avait grandement exagéré. Il y avait à peine une traînée de lait autour de la chaise, quelques céréales ici et là, de la farine sur la table, et le jaune d'œuf étalé sur le revers de la porte.
*Pfff si Lucas avait pas été aussi peureux … y'en aurait beaucoup beaucoup plus partout … C'est vraiment des mous les gens de l'Institut … Purin … Qu'est-ce qu'on peut en faire ?? Tous justes bons à ne rien savoir faire d'amusant …*
Alixtide était déjà crevé par sa matinée d'entraînement intensif, mais il empoigna avec courage et abnégation une bassine en plastique pour faire un mélange mousseux de produits d'entretiens. Il s'arma d'une belle éponge bleue, et regarda amoureusement la petite croix noire sur fond orange imprimée sur le flacon.
*Quel gâchis de nettoyer avec ça … Ralala …*
Chassant avec réticence une soif de dégustation improvisée, il trempa l'éponge et retourna vers la porte, afin d'en nettoyer la surface délicate.
Cerebra, une mutante dotée de terminaisons nerveuses dans tout l'Institut, avait pris à partie Alixtide alors qu'il marchait tranquillement dans le couloir des chambres. Elle lui demanda avec une froide neutralité d'aller déblayer le champ de bataille du matin. Alixtide n'eut pas le loisir de s'expliquer que déjà la mutante éthérée s'évaporait, pleine de superbe.
*Purin, est-ce que c'est la mutante de surveillance de Carlie Marin ? Je plains son pouvoir … elle doit avoir une sacrée réputation méritée de balance professionnelle …*
Il n'appréciait pas spécialement les rapporteurs, comme le gros Niko par exemple. Il faudrait d'ailleurs s'assurer que cet imprudent n'ait pas ébruité l'affaire avec Juliette. Cette dernière pensée amena Alixtide à la lourde tâche qui lui incombait : s'excuser auprès de la petite princesse de l'Institut, et flatter l'échine de Juliette auprès de la cadavérique prof de philo. Sans oublier la vengeance sur Camille. Mais cette dernière activité relevait du loisir.
Il prit dans un placard une batterie d'ustensiles de ménage et posa tout ça dans le salon en observant l'étendue des "dégâts". La mutante déphasée avait grandement exagéré. Il y avait à peine une traînée de lait autour de la chaise, quelques céréales ici et là, de la farine sur la table, et le jaune d'œuf étalé sur le revers de la porte.
*Pfff si Lucas avait pas été aussi peureux … y'en aurait beaucoup beaucoup plus partout … C'est vraiment des mous les gens de l'Institut … Purin … Qu'est-ce qu'on peut en faire ?? Tous justes bons à ne rien savoir faire d'amusant …*
Alixtide était déjà crevé par sa matinée d'entraînement intensif, mais il empoigna avec courage et abnégation une bassine en plastique pour faire un mélange mousseux de produits d'entretiens. Il s'arma d'une belle éponge bleue, et regarda amoureusement la petite croix noire sur fond orange imprimée sur le flacon.
*Quel gâchis de nettoyer avec ça … Ralala …*
Chassant avec réticence une soif de dégustation improvisée, il trempa l'éponge et retourna vers la porte, afin d'en nettoyer la surface délicate.
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Re: Sur les cendres de la bataille
Mer 26 Déc 2007 - 22:13
Lorsqu'Alixtide entra dans le salon, il ne remarqua pas immédiatement une forme immobile dans un canapé isolé, qu'on pouvait facilement prendre pour un tas de chiffons ou de vetement tout ce qu'il y a de plus inerte. En revanche, le tas de chiffon, lui, remarqua l'arrivée d'Alixtide, presque d'avantage pour l'odeur qui le précédait que pour le bruit qu'il causait.
Bart (car c'est lui !) se redressa douloureusement apres sa sieste improvisée. Il avait bien entendu l'appel de Cerebra, mais avait décidé que rien ne pressait et que si on lui laissait encore quelques minutes de repos, il serait tout a fait capable de nettoyer le salon, la cuisine, les toilettes et jusqu'a la niche du chien, et avec le sourir encore. Mais a présent que quelqu'un était déja en train de nettoyer, il ne pouvait pas faire semblant de dormir pour échapper a la corvée. Ce serait une lacheté bien tentante, mais bien peu honorable ...
Il se leva, s'étira et réajusta sa tenue. Cette longue sieste avait tout de meme porté ses fruits, et il se sentait en pleine forme. Il avisa Alixtide qui frottait déja ce qu'il y avait a frotter en puisant du produit dans une bassine remplie de ... toute sorte de choses. Il n'était pas sur qu'il s'agisse d'une recette de nettoyage ou d'un coktail explosif, peut etre les deux a la fois, mais apres tout lui meme n'était pas un pro de la propreté. Il n'aurait sans doute pas fait mieux.
"Salut Alixtide. Hum, je crois que j'ai enfin réussi a dormir ... passe moi donc une éponge et ton produit, que je t'aide un peu."
Plongeant a son tour une éponge dans la bassine, il eu une légere pulsion de commencer par frotter son co-nettoyeur, qui lui semblait toujours la tache la plus sale qu'il puisse trouver dans le salon. Repoussant cette idée dans un sourir, il se mit a l'ouvrage. Il n'avait jamais évité quelqu'un parce que celui ci n'avait pas l'habitude de se laver. Il venait de Kinshasa, Kin la Poubelle, tout de meme ...
"Tu as fais quoi depuis tout a l'heure ? Je t'ai entendu dire tout a l'heure que tu devais aller en cours. C'est quoi exactement ces cours ?"
Bart (car c'est lui !) se redressa douloureusement apres sa sieste improvisée. Il avait bien entendu l'appel de Cerebra, mais avait décidé que rien ne pressait et que si on lui laissait encore quelques minutes de repos, il serait tout a fait capable de nettoyer le salon, la cuisine, les toilettes et jusqu'a la niche du chien, et avec le sourir encore. Mais a présent que quelqu'un était déja en train de nettoyer, il ne pouvait pas faire semblant de dormir pour échapper a la corvée. Ce serait une lacheté bien tentante, mais bien peu honorable ...
Il se leva, s'étira et réajusta sa tenue. Cette longue sieste avait tout de meme porté ses fruits, et il se sentait en pleine forme. Il avisa Alixtide qui frottait déja ce qu'il y avait a frotter en puisant du produit dans une bassine remplie de ... toute sorte de choses. Il n'était pas sur qu'il s'agisse d'une recette de nettoyage ou d'un coktail explosif, peut etre les deux a la fois, mais apres tout lui meme n'était pas un pro de la propreté. Il n'aurait sans doute pas fait mieux.
"Salut Alixtide. Hum, je crois que j'ai enfin réussi a dormir ... passe moi donc une éponge et ton produit, que je t'aide un peu."
Plongeant a son tour une éponge dans la bassine, il eu une légere pulsion de commencer par frotter son co-nettoyeur, qui lui semblait toujours la tache la plus sale qu'il puisse trouver dans le salon. Repoussant cette idée dans un sourir, il se mit a l'ouvrage. Il n'avait jamais évité quelqu'un parce que celui ci n'avait pas l'habitude de se laver. Il venait de Kinshasa, Kin la Poubelle, tout de meme ...
"Tu as fais quoi depuis tout a l'heure ? Je t'ai entendu dire tout a l'heure que tu devais aller en cours. C'est quoi exactement ces cours ?"
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Re: Sur les cendres de la bataille
Mer 26 Déc 2007 - 23:58
Alixtide fut surpris que le tas informe sans intérêt sur le canapé se transforme en Bart. Ce type avait peut-être un pouvoir de caméléon. Il remarqua le mouvement infime qui aurait poussé le mutant à lui passer l'éponge dessus. Un sourire de défi se peignit sur le visage enjoué d'Alixtide, qui laissa place à l'étonnement.
"Bart ? Purin mais t'étais là encore ? T'es resté là ? T'as bien récupéré on dirait … Heu les cours ... c'est … ben assez classique. Tu as du sport, de la stratégie, de l'apprentissage de l'échec, de la philosophie, …"
Il regarda avec attention ce garçon, qui se mettait aussi à caresser la porte du côté tendre de l'éponge. Alors que bon, il n'avait rien fait dans la bataille qui mérite une telle participation. C'était assez surprenant. En plus, rares étaient ceux qui acceptaient sans trop broncher le voisinage relativement direct d'Alixtide. Qu'était-ce donc que cette sollicitude étrange ?
Il s'accroupit pour rincer sa propre éponge dans la bassine. Il réfléchit et observa le camarade africain avec une curiosité accrue.
"On apprend … on apprend … par exemple … la différence entre le principe de plaisir et le principe de réalité. Tu connais ça ? Le syndrome très complexe de Krosriver … C'est un docteur, auteur de l'ouvrage "Je suis l'onde, j'essuie belle, j'aime la lessive". On fait beaucoup de réflexion en cours. Beaucoup de psychio… de psylochogie."
Il essora son éponge et se releva pour continuer à frotter la porte. D'un ton tranquille et patient, il poursuivit le discours qui lui venait spontanément à la bouche, comme une litanie scientifique et agréable.
"On essaie d'éviter les pulsions naturelles d'Eldriche … Et notre but, enfin, le but de certains d'entre nous, comme Camille, Gorgia, River, Juliette, et moi aussi, c'est faire une application parfaite et satisfaisante de la Géthéorie."
Il s'arrêta et mit les poings sur les hanches, les sourcils froncés, le regard dur.
"Tu connais la Géthéorie ??"
Puis comme si c'était dans la logique même de la question.
"Et on t'a donné une chambre ou pas ?"
"Bart ? Purin mais t'étais là encore ? T'es resté là ? T'as bien récupéré on dirait … Heu les cours ... c'est … ben assez classique. Tu as du sport, de la stratégie, de l'apprentissage de l'échec, de la philosophie, …"
Il regarda avec attention ce garçon, qui se mettait aussi à caresser la porte du côté tendre de l'éponge. Alors que bon, il n'avait rien fait dans la bataille qui mérite une telle participation. C'était assez surprenant. En plus, rares étaient ceux qui acceptaient sans trop broncher le voisinage relativement direct d'Alixtide. Qu'était-ce donc que cette sollicitude étrange ?
Il s'accroupit pour rincer sa propre éponge dans la bassine. Il réfléchit et observa le camarade africain avec une curiosité accrue.
"On apprend … on apprend … par exemple … la différence entre le principe de plaisir et le principe de réalité. Tu connais ça ? Le syndrome très complexe de Krosriver … C'est un docteur, auteur de l'ouvrage "Je suis l'onde, j'essuie belle, j'aime la lessive". On fait beaucoup de réflexion en cours. Beaucoup de psychio… de psylochogie."
Il essora son éponge et se releva pour continuer à frotter la porte. D'un ton tranquille et patient, il poursuivit le discours qui lui venait spontanément à la bouche, comme une litanie scientifique et agréable.
"On essaie d'éviter les pulsions naturelles d'Eldriche … Et notre but, enfin, le but de certains d'entre nous, comme Camille, Gorgia, River, Juliette, et moi aussi, c'est faire une application parfaite et satisfaisante de la Géthéorie."
Il s'arrêta et mit les poings sur les hanches, les sourcils froncés, le regard dur.
"Tu connais la Géthéorie ??"
Puis comme si c'était dans la logique même de la question.
"Et on t'a donné une chambre ou pas ?"
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Re: Sur les cendres de la bataille
Ven 28 Déc 2007 - 0:43
Camille était en pétard. Pour une fois, cela n'avait aucun rapport avec une quelconque liste de plaintes longue comme un jour sans pain envers un ou plusieurs membres de l'équipe pédagogique. Non, cette fois, le coupable était à chercher du coté des mondes virtuels. Cette trainée de Cérebra n'avait à priori rien de mieux à faire que s'amuser à jouer les espionnes dans tout l'Institut. Deux ans d'age bionique, à peine. La petite Bretonne pénétra comme une furie dans le salon, décidée à passer ses nerfs sur quelque chose, quoi que ce soit. Sauf une éponge, un chiffon ou une serpillière.
Elle vit qu'elle n'était pas la première, les deux mêmes lurons que le matin se partageant l'occupation de l'espace salonesque. Or, il y'avait en tout et pour tout deux lieux touchés par les dégâts collatéraux des âneries d'Alixtide. Une tache chacun à nettoyer. Et elle qui superviserait, tip-top.
Camille partit donc directement s'asseoir dans le canapé, attrapa un coussin, et commença à le malaxer consciencieusement, sentant sa haine envers l'autorité informatique s'estomper petit à petit, mais trop lentement. Il lui fallait trouver une autre échappatoire. Elle envisageait ou bien d'engueuler Alixtide, ou bien d'insulter Alixtide, ou encore de tabasser Alixtide. Dans l'hypothèse où elle ne puisse pas mener à bien une de ces trois alléchantes idées, elle pouvait toujours réfléchir à un moyen de faire payer à Alixtide l'humiliation quelle venait de subir, à savoir avoir été confondue avec une femme de ménage.
Elle continua donc sa torture coussinique avec derrière les sourcils une meute de Neronae Machiavelicum travaillant à faire apparaître la solution miracle, l'Alixcide absolu, le redonneur de moral en bloc, l'effaceur d'affront en spray.
Elle vit qu'elle n'était pas la première, les deux mêmes lurons que le matin se partageant l'occupation de l'espace salonesque. Or, il y'avait en tout et pour tout deux lieux touchés par les dégâts collatéraux des âneries d'Alixtide. Une tache chacun à nettoyer. Et elle qui superviserait, tip-top.
Camille partit donc directement s'asseoir dans le canapé, attrapa un coussin, et commença à le malaxer consciencieusement, sentant sa haine envers l'autorité informatique s'estomper petit à petit, mais trop lentement. Il lui fallait trouver une autre échappatoire. Elle envisageait ou bien d'engueuler Alixtide, ou bien d'insulter Alixtide, ou encore de tabasser Alixtide. Dans l'hypothèse où elle ne puisse pas mener à bien une de ces trois alléchantes idées, elle pouvait toujours réfléchir à un moyen de faire payer à Alixtide l'humiliation quelle venait de subir, à savoir avoir été confondue avec une femme de ménage.
Elle continua donc sa torture coussinique avec derrière les sourcils une meute de Neronae Machiavelicum travaillant à faire apparaître la solution miracle, l'Alixcide absolu, le redonneur de moral en bloc, l'effaceur d'affront en spray.
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Re: Sur les cendres de la bataille
Ven 28 Déc 2007 - 5:15
"Géthéorie ?"
Bart était perplexe. Il avait bien du mal a se décider s'il devait considerer qu'Alixtide se foutait simplement de sa gueule, ou qu'il puisse exister une discipline scientifique portant un nom aussi ridicule. Des deux propositions, laquelle était la plus vraissemblable ? Il préfera opter pour la prudence :
"Jamais entendu parler. Ni d'Eldriche et encore moins d'un syndrome de Krosriver. Ca existe vraiment, tout ca ?
Pour ma chambre, ben j'attends encore. Tu sais, hier je n'ai croisé aucun professeur et meme personne qui ait plus de vingt ans; et depuis je n'ai fait que dormir. Je ne suis meme pas sur qu'ils soient au courrant que je suis arrivé."
Puis il avisa les quelques cours polycopiés ainsi que le communicateur qu'il avait trouvé a son réveil, sur la table devant son canapé. Apres tout, peut etre que quelqu'un s'était apercu de sa présence dans l'Institut et avait tenu a lui transmettre l'équipement minimum du parfait nouveau. Pas de chapeau ridicule ou de pancarte a porter sur le dos, comme dans certaines universités ... il avait au moins échappé a cela. Et puis, il y avait aussi cette forme bizarre qui l'avait réveillé, cette image holographique qu'il avait pris pour un reve tardif avant qu'elle ne s'adresse a lui, directement.
"Dis moi, c'était ce machin qui m'a demandé de nettoyer le salon ? J'imagine que tu l'as vu aussi, puisque tu es la ...
... et que voici justement la piece manquante du puzzle" ajouta t il alors que Camille entrait dans la piece et s'installait sur le canapé. Elle avait toujours l'air de broyer du noir, ce qui inquiétait Bart, et on comprend pourquoi ! Est ce qu'il lui arrivait de rire ? Est ce qu'il lui était seulement arrivé une seule fois de sourire ? Il fallait en douter, vu les rides qui se creusaient au dessus de ses jolis yeux a force de trop froncer les sourcils, et le plis déprimé que prenaient les comissures de ses levres. Si elle continuait ainsi, elle serait bientot une vieillarde de vingt ans. Il s'empressa de lui en faire la remarque :
"Camille, c'est ca ? Tu sais, dans mon pays, on dit que si le rire est le plus sur des élixirs de jouvence, la soupe a la grimace est la plus terrible des potions de vieillesse. D'ailleurs les chamanes qui jettent un sors sur un enemi se contentent le plus souvent de lui interdire de sourire, et de le regarder dépérir lentement. Ce serait dommage que ca t'arrive, non ?"
Tout cela n'était que pure invention, mais il y avait fort a parier que la jeune fille ne soit jamais allée au Congo, et meme qu'elle n'ait jamais posé le pied en terre d'Afrique. Avec un peu de chance elle se laisserait avoir a sa plaisanterie.
Bart était perplexe. Il avait bien du mal a se décider s'il devait considerer qu'Alixtide se foutait simplement de sa gueule, ou qu'il puisse exister une discipline scientifique portant un nom aussi ridicule. Des deux propositions, laquelle était la plus vraissemblable ? Il préfera opter pour la prudence :
"Jamais entendu parler. Ni d'Eldriche et encore moins d'un syndrome de Krosriver. Ca existe vraiment, tout ca ?
Pour ma chambre, ben j'attends encore. Tu sais, hier je n'ai croisé aucun professeur et meme personne qui ait plus de vingt ans; et depuis je n'ai fait que dormir. Je ne suis meme pas sur qu'ils soient au courrant que je suis arrivé."
Puis il avisa les quelques cours polycopiés ainsi que le communicateur qu'il avait trouvé a son réveil, sur la table devant son canapé. Apres tout, peut etre que quelqu'un s'était apercu de sa présence dans l'Institut et avait tenu a lui transmettre l'équipement minimum du parfait nouveau. Pas de chapeau ridicule ou de pancarte a porter sur le dos, comme dans certaines universités ... il avait au moins échappé a cela. Et puis, il y avait aussi cette forme bizarre qui l'avait réveillé, cette image holographique qu'il avait pris pour un reve tardif avant qu'elle ne s'adresse a lui, directement.
"Dis moi, c'était ce machin qui m'a demandé de nettoyer le salon ? J'imagine que tu l'as vu aussi, puisque tu es la ...
... et que voici justement la piece manquante du puzzle" ajouta t il alors que Camille entrait dans la piece et s'installait sur le canapé. Elle avait toujours l'air de broyer du noir, ce qui inquiétait Bart, et on comprend pourquoi ! Est ce qu'il lui arrivait de rire ? Est ce qu'il lui était seulement arrivé une seule fois de sourire ? Il fallait en douter, vu les rides qui se creusaient au dessus de ses jolis yeux a force de trop froncer les sourcils, et le plis déprimé que prenaient les comissures de ses levres. Si elle continuait ainsi, elle serait bientot une vieillarde de vingt ans. Il s'empressa de lui en faire la remarque :
"Camille, c'est ca ? Tu sais, dans mon pays, on dit que si le rire est le plus sur des élixirs de jouvence, la soupe a la grimace est la plus terrible des potions de vieillesse. D'ailleurs les chamanes qui jettent un sors sur un enemi se contentent le plus souvent de lui interdire de sourire, et de le regarder dépérir lentement. Ce serait dommage que ca t'arrive, non ?"
Tout cela n'était que pure invention, mais il y avait fort a parier que la jeune fille ne soit jamais allée au Congo, et meme qu'elle n'ait jamais posé le pied en terre d'Afrique. Avec un peu de chance elle se laisserait avoir a sa plaisanterie.
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Re: Sur les cendres de la bataille
Ven 28 Déc 2007 - 13:53
Alixtide fut peiné de l'abandon dont le pauvre Bart était victime de la part des autorités de l'Institut. Il décida de devenir son tuteur, au moins provisoirement, et lui expliquer tout ce qu'il y avait à savoir sur l'Institut : la mutante bleue omnisciente, les cours, les chambres, l'infirmerie, la cuisine, les profs dangereux à éviter, les élèves dangereux à éviter, les personnages à connaître de l'Institut. Justement l'un d'eux se pointait sur les lieux de son crime, sans remord ni honte : Camille.
Alixtide la regarda avec étonnement, puis se baissa à nouveau pour noyer son éponge sale dans le cocktail de produits d'entretien. Il écouta avec intérêt le conte africain déployé par Bart pour expliquer la mine de la bretonne.
"Bart t'inquiète donc pas, je t'expliquerai tout. La géthéorie je la vérifierai avec Gorgia, qui est la vraie spécialiste. Tout le reste, je vais te faire montrer."
Il se releva et soupesa l'éponge mousseuse gorgée de liquide.
"A commencer par les principaux personnages que tu dois te rappeler dans l'Institut : Camille est de ceux-là. Si Camille ne sourit pas souvent, comme tu l'as remarqué, c'est que son don du ciel – comme on l'appelle ici pour rassurer certains – est tout parfaitement inutile au possible. Songe qu'elle peut seulement battre plus vite que la moyenne les œufs en neige."
Cette réflexion attira son regard vers le pot de fleur où il avait enterré ses deux œufs, et le fit grandement sourire.
"Grâce au cours, elle arrive maintenant à utiliser ses jambes pareillement : elle bat l'air au lieu des œufs et ça lui permet d'accélérer. Aussi c'est son oreille qui reçoit toutes les confessions de beaucoup de filles de l'Institut. Tu imagines la déprime. Mais Camille sourit parfois : quand elle lit la Sentinelle, ou quand elle fait une grande et drôle bêtise. Je la comprends à foison. Enfin moi je la trouve très gentille, et surtout très serviable. Parce qu'elle a promis de m'aider, envers et contre tous. Elle est sympa Camille. Moi je l'adore particulièrement."
Il adressa un sourire sincère à la jeune bretonne, puis en témoignage de son amitié et de sa bonhomie, il lui lança entre les bras l'éponge toute gorgée de détachants. Le projectile décrivit une belle parabole aplatie, laissant derrière lui une longue traînée de gouttelettes bleutées et des bulles.
"Attrape Camille !! Et termine le nettoyage de tes bêtises, stp ! Ha ha ha …"
Alixtide la regarda avec étonnement, puis se baissa à nouveau pour noyer son éponge sale dans le cocktail de produits d'entretien. Il écouta avec intérêt le conte africain déployé par Bart pour expliquer la mine de la bretonne.
"Bart t'inquiète donc pas, je t'expliquerai tout. La géthéorie je la vérifierai avec Gorgia, qui est la vraie spécialiste. Tout le reste, je vais te faire montrer."
Il se releva et soupesa l'éponge mousseuse gorgée de liquide.
"A commencer par les principaux personnages que tu dois te rappeler dans l'Institut : Camille est de ceux-là. Si Camille ne sourit pas souvent, comme tu l'as remarqué, c'est que son don du ciel – comme on l'appelle ici pour rassurer certains – est tout parfaitement inutile au possible. Songe qu'elle peut seulement battre plus vite que la moyenne les œufs en neige."
Cette réflexion attira son regard vers le pot de fleur où il avait enterré ses deux œufs, et le fit grandement sourire.
"Grâce au cours, elle arrive maintenant à utiliser ses jambes pareillement : elle bat l'air au lieu des œufs et ça lui permet d'accélérer. Aussi c'est son oreille qui reçoit toutes les confessions de beaucoup de filles de l'Institut. Tu imagines la déprime. Mais Camille sourit parfois : quand elle lit la Sentinelle, ou quand elle fait une grande et drôle bêtise. Je la comprends à foison. Enfin moi je la trouve très gentille, et surtout très serviable. Parce qu'elle a promis de m'aider, envers et contre tous. Elle est sympa Camille. Moi je l'adore particulièrement."
Il adressa un sourire sincère à la jeune bretonne, puis en témoignage de son amitié et de sa bonhomie, il lui lança entre les bras l'éponge toute gorgée de détachants. Le projectile décrivit une belle parabole aplatie, laissant derrière lui une longue traînée de gouttelettes bleutées et des bulles.
"Attrape Camille !! Et termine le nettoyage de tes bêtises, stp ! Ha ha ha …"
- InvitéInvité
Re: Sur les cendres de la bataille
Ven 28 Déc 2007 - 16:10
Clac-clac-clac.
Et Camille cherchait, cherchait, cherchait, mais ne trouvait pas. Ou bien ses idées étaient trop banales, limite risibles pour une emm...une peste diplômée comme elle. Ou bien au contraire, c'était un poil trop, et elle était certaine que piéger la porchambre du garçon lui attirerait des ennuis disproportionnés du fait de la cécité de l'équipe pédagogique. Donc elle continuait à triturer le sac rempli de fibres synthétiques Made in China censées faire comme si c'était des plumes naturelles sans réagir à la passionnante conversation extérieure, y compris lorsqu'elle reçut sur le bras l'immonde éponge gorgée de liquide nettoyant qui éclaboussa le côté de son pull.
Enfin, durant quelques secondes.
Puis elle attrapa calmement l'éponge.
J'ai du mal à sourire lorsque je me fais tartiner mon pull à la Javel. C'est assez complexe comme concept, mais certaines personnes respectent non seulement le sommeil d'autrui, mais aussi l'intégrité de leurs fringues.
Elle résista au prix d'une grande respiration à l'envie de déchirer l'objet nettoyant en douze, puis se leva et chercha un reste de tache, histoire de pouvoir faire des mouvements brusques et saccadés qui auraient peut-être une chance de lui permettre de ne pas exploser littéralement et de par conséquent sauter au cou d'Alixtide avec des intentions purement maléfiques mais tellement jouissives.
Elle trouva sans bonheur dans une des multiples projections du bol matinal, placée exactement sur la moquette, qu'elle commença à frotter de plus en plus vite, juste pour voir si ce serait l'éponge ou le tapis de sol qui mourrait le premier.
Ah, il fallait qu'elle joue à la bonne...
Et Camille cherchait, cherchait, cherchait, mais ne trouvait pas. Ou bien ses idées étaient trop banales, limite risibles pour une emm...une peste diplômée comme elle. Ou bien au contraire, c'était un poil trop, et elle était certaine que piéger la porchambre du garçon lui attirerait des ennuis disproportionnés du fait de la cécité de l'équipe pédagogique. Donc elle continuait à triturer le sac rempli de fibres synthétiques Made in China censées faire comme si c'était des plumes naturelles sans réagir à la passionnante conversation extérieure, y compris lorsqu'elle reçut sur le bras l'immonde éponge gorgée de liquide nettoyant qui éclaboussa le côté de son pull.
Enfin, durant quelques secondes.
Puis elle attrapa calmement l'éponge.
J'ai du mal à sourire lorsque je me fais tartiner mon pull à la Javel. C'est assez complexe comme concept, mais certaines personnes respectent non seulement le sommeil d'autrui, mais aussi l'intégrité de leurs fringues.
Elle résista au prix d'une grande respiration à l'envie de déchirer l'objet nettoyant en douze, puis se leva et chercha un reste de tache, histoire de pouvoir faire des mouvements brusques et saccadés qui auraient peut-être une chance de lui permettre de ne pas exploser littéralement et de par conséquent sauter au cou d'Alixtide avec des intentions purement maléfiques mais tellement jouissives.
Elle trouva sans bonheur dans une des multiples projections du bol matinal, placée exactement sur la moquette, qu'elle commença à frotter de plus en plus vite, juste pour voir si ce serait l'éponge ou le tapis de sol qui mourrait le premier.
Ah, il fallait qu'elle joue à la bonne...
- InvitéInvité
Re: Sur les cendres de la bataille
Sam 29 Déc 2007 - 15:12
Alixtide reçut comme un coup de froid en voyant la réaction hostile et pour le moins inquiétante de la jeune femme. Il comprit qu'encore une fois il avait dû commettre l'irréparable, et mesura l'effroyable gouffre qui le séparait du genre féminin. Il se sentait désemparé en réalisant que tout ce qu'il avait pris pour de la rigolade jusque là avait peut-être été des signaux de colère envoyés par la jeune bretonne.
*Purin mais où donc est-ce que ça a foiré pour la première fois ??*
Se dit-il avec angoisse en repassant le film rétrospectif de toutes ses entrevues avec Camille. Ce ne pouvait être simplement une futile histoire de réveil anticipé, ou de tache de savon, comme elle le prétendait.
*Les filles parlent toujours en message codé ... Ce qu'elles disent directement n'est que la partie enneigée de l'ice-berg ...*
Il regarda Bart avec désespoir et haussa les épaules. Que faire maintenant pour rattraper ça, sans risquer de s'enfoncer encore plus ? Il décida de suivre les codes de Camille, et de ne s'excuser que pour les innocentes gamineries qu'elle citait. A charge pour elle de les interpréter comme il faut. D'une voix la plus douce et humble possible il tenta de déranger la jeune cendrillon.
"Heu bon ben laisse ça, je vais nettoyer avec Bart ... Si tu es fatiguée là, ben va te reposer et récupère les dix minutes que je t'ai prises ce matin. Je garderai ta porte et ton communiqueur. J'en profiterai pour envoyer un message pour la dragonne, afin qu'elle tienne pas compte du précédent. Tout sera réglé. Voilà je m'excuse pour tout. Et le pull heu ... à mon avis il a rien du tout, sauf une nouvelle odeur de lavande qui ... de toute façon te va très bien ! Et heu ..."
Alixtide dut lutter avec sa nature matériellement conservatrice, pour imaginer un système de compensation le moins onéreux possible. Il fallait des sacrifices pour remettre cette délicate jeune fille sur le chemin de la diplomatie.
"Je peux te prêter ... heu ... te donner même si tu veux, un pull que j'ai de la même couleur, très propre parce que je l'ai jamais mis depuis que ma mère l'a lavé ! Alors tu n'as aucun risque !"
*Purin qu'est-ce qui faut donc pas faire ... Moi qui suis si gentil avec elle et toutes ses amies ... Ralala ... Bon c'est ma seule et dernière offre ...*
Se dit-il en regardant Bart avec appréhension, puis Camille qui commençait à user le tapis.
*Purin mais où donc est-ce que ça a foiré pour la première fois ??*
Se dit-il avec angoisse en repassant le film rétrospectif de toutes ses entrevues avec Camille. Ce ne pouvait être simplement une futile histoire de réveil anticipé, ou de tache de savon, comme elle le prétendait.
*Les filles parlent toujours en message codé ... Ce qu'elles disent directement n'est que la partie enneigée de l'ice-berg ...*
Il regarda Bart avec désespoir et haussa les épaules. Que faire maintenant pour rattraper ça, sans risquer de s'enfoncer encore plus ? Il décida de suivre les codes de Camille, et de ne s'excuser que pour les innocentes gamineries qu'elle citait. A charge pour elle de les interpréter comme il faut. D'une voix la plus douce et humble possible il tenta de déranger la jeune cendrillon.
"Heu bon ben laisse ça, je vais nettoyer avec Bart ... Si tu es fatiguée là, ben va te reposer et récupère les dix minutes que je t'ai prises ce matin. Je garderai ta porte et ton communiqueur. J'en profiterai pour envoyer un message pour la dragonne, afin qu'elle tienne pas compte du précédent. Tout sera réglé. Voilà je m'excuse pour tout. Et le pull heu ... à mon avis il a rien du tout, sauf une nouvelle odeur de lavande qui ... de toute façon te va très bien ! Et heu ..."
Alixtide dut lutter avec sa nature matériellement conservatrice, pour imaginer un système de compensation le moins onéreux possible. Il fallait des sacrifices pour remettre cette délicate jeune fille sur le chemin de la diplomatie.
"Je peux te prêter ... heu ... te donner même si tu veux, un pull que j'ai de la même couleur, très propre parce que je l'ai jamais mis depuis que ma mère l'a lavé ! Alors tu n'as aucun risque !"
*Purin qu'est-ce qui faut donc pas faire ... Moi qui suis si gentil avec elle et toutes ses amies ... Ralala ... Bon c'est ma seule et dernière offre ...*
Se dit-il en regardant Bart avec appréhension, puis Camille qui commençait à user le tapis.
- InvitéInvité
Re: Sur les cendres de la bataille
Jeu 3 Jan 2008 - 17:28
C’était une lutte sans merci, une scène quotidienne de la vie sauvage dévoilée dans toute sa sauvagerie. Un duel à mort, qui ne tolèrerait pas de match nul ou de compromis. Les deux protagonistes étaient impitoyables, l’un et l’autre obstinés à prouver la vérité. Qui, du tapis ou de l’éponge, s’imposerait sur l’échelle de la solidité, de la dureté ? Camille n’en avait cure, mais s’acharner à lustrer ce qui restait d’une tache peut-être immémorée avait le mérite de lui détendre les nerfs, ce qui était absolument essentiel en cet instant. Elle se moquait bien de transformer la décoration de sol en gruyère, ou l’éponge en poussière, non, ce qui comptait, c’est que plus son bras s’agitait, moins le côté pervers de son esprit le faisait.
Puis, ce qui devait arriver arriva, l’éponge craqua littéralement. Le combat était terminé. La petite Bretonne regarda son œuvre pendant quelques instants – au moins, ce bout d’étoffe là était nickel – avant de malheureusement revenir à la réalité, et à Alixtide qui était loin d’en être l’élément le plus agréable. Elle l’entendit lui proposer de faire une pause. Oui. Un break était nécessaire. Elle se releva et planta son regard (noir) dans celui du blondinet.
Merci de ta grandeur d’âme, Ô ordonnateur de mes nuits. Je te suis reconnaissante de bien vouloir daigner m’accorder cette faveur. De plus, recevoir un compliment sur mon odeur de la réincarnation de Jean-Baptiste Grenouille ne peut être que très gratifiant. J’en prends bonne note.
Elle laissa tomber les miettes d’éponge par terre petit à petit, puis se dirigea à grands pas – façon de parler – vers la porte sans un salut ni un regard pour les deux sous-doués. Ce n’est qu’une fois qu’elle eut fermé la porte et se fut adossée contre le mur adjacent qu’elle prit son communicateur.
Puis, ce qui devait arriver arriva, l’éponge craqua littéralement. Le combat était terminé. La petite Bretonne regarda son œuvre pendant quelques instants – au moins, ce bout d’étoffe là était nickel – avant de malheureusement revenir à la réalité, et à Alixtide qui était loin d’en être l’élément le plus agréable. Elle l’entendit lui proposer de faire une pause. Oui. Un break était nécessaire. Elle se releva et planta son regard (noir) dans celui du blondinet.
Merci de ta grandeur d’âme, Ô ordonnateur de mes nuits. Je te suis reconnaissante de bien vouloir daigner m’accorder cette faveur. De plus, recevoir un compliment sur mon odeur de la réincarnation de Jean-Baptiste Grenouille ne peut être que très gratifiant. J’en prends bonne note.
Elle laissa tomber les miettes d’éponge par terre petit à petit, puis se dirigea à grands pas – façon de parler – vers la porte sans un salut ni un regard pour les deux sous-doués. Ce n’est qu’une fois qu’elle eut fermé la porte et se fut adossée contre le mur adjacent qu’elle prit son communicateur.
Georgia, s’il-te-plaît, dis-moi que je ne suis pas violente, dis-moi que je vais pas rerentrer dans le salon pour découper Alixtide en apéricubes. Et explique-moi pourquoi c’est MOI que ce blaireau a réveillé pour causer du truc d’hier que tu lui as inventé, please.
- Georgia BeccariaX-Rays
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Re: Sur les cendres de la bataille
Sam 5 Jan 2008 - 2:17
Le communicateur de Georgia a écrit:Ma puce, tu n'es pas violente et tu ne vas pas taper sur Alixtide. Après je pense qu'il a plus confiance en ton jugement que dans le mien... Bah, fais comme moi pour la théorie, invente au fur et à mesure... De toutes manières ça ne peut pas être plus crétin que ce que j'ai dit... Du moins difficilement ! J'essaye de te rejoindre dès que possible, Miss, mais là j'ai d'autres problèmes à régler. Sinon je peut bipper Alixtide... Mais je pense à toi et je t'embrasse par la pensée !
- InvitéInvité
Re: Sur les cendres de la bataille
Sam 5 Jan 2008 - 14:55
Alixtide écouta Camille d’un air penaud, ne sachant comment réagir, ne comprenant pas bien l’exacte signification de ses phrases, ne voulant point aggraver son cas, et aussi intrigué par le sort qu’elle avait fait au tapis. Il frissonnait en regardant les doigts crispés de Camille égrener les morceaux de mousse par terre.
Quand la furie se fut éloignée du salon, il soupira et se retourna vers Bart, qui restait bien stoïque au milieu de cette tempête.
« Elle a dit oui ? Ou elle a dit non ? Tu as compris quelque chose ? Purin … »
Il retroussa ses manches, s’accroupit par terre et ramassa une à une au creux de sa main les pelures d’éponge que la jeune bretonne venait de mutiler. Toute cette violence sur un objet aussi inoffensif.
« Ordinateur de ses nuits … tu crois qu’elle rêve de moi ? J’y peux quoi dans ce cas hein ? Et c’est qui Jean Baptiste Grenouille ? Toi peut-être ? Pfff … Non mais parfois, sérieusement, je me demande ce qui se passe par le cerveau de Camille … »
Il mit un bout d’éponge dans sa bouche, puis un deuxième, et les mâcha comme des cacahuettes en réfléchissant.
« Pourquoi elle s’est pas vengée directement sur moi si elle m’en voulait vraiment ? »
Tout cela était dramatique, et présageait des malheurs plus grands encore. En effet, être réprimandé et psychologiquement torturé par Juliette, ce n’était pas inquiétant en soit, du fait de la nature démoniaque de la gothique. On ne pouvait guère s’attendre à une autre réaction, et si Alixtide échouait à ses missions, nul doute que la peste pourpre lui en laisserait un cuisant souvenir. Mais Camille, c’était tout différent.
*Camille est humaine, elle a pas le jugement aussi clair que Juliette … si ça se trouve, on lui a raconté des bêtises que j’ai faites, ou un truc que j’ai dit à une de ses copines, ou bien, ça n’a rien à voir avec moi ! Purin …*
Alixtide grignota les miettes d’éponge, méticuleusement, dans son souci de ne rien laisser traîner du désastre. Bien sûr, le tapis était attaqué. Il essaya d’arracher les pelures survivantes pour que les trous se confondent harmonieusement dans le motif général.
*Le problème, c’est que Camille étant la grande confesseuse, elle-même, ne doit se confier à personne, puisqu’elle est au sommet. Elle ne dirait rien à Gorgia, qui est une débutante, ni à Draena, ni à des gamines comme Abeille ou autre …*
Une fois l’éponge ingurgitée dans sa totalité, il prit une serpillière et décida de commencer le nettoyage de la table. Il plongea le linge rêche dans l’eau de la bassine, l’essora, s’en servit prestement pour effacer les traces de farine et de sucre qui restaient. Ensuite il se baissa et se mit sous la table pour ramasser dans la serpillière le lait et les céréales du matin.
*… donc si Camille a un problème elle doit le garder pour elle, et comme elle veut pas me le dire, moi qui suis un des concernés, je ne saurai jamais, ce que c’est.*
Se rendant compte de l’impossibilité à solutionner le problème, Alixtide se résolut à classer ses affaires en ordre d’importance cruciale. D’un point de vue vital, c’était en premier le contrat de la gothique sado-romantique. Ensuite seulement Camille, qu’il faudra donc éviter soigneusement d’ici là.
*De toute façon, je n’ai pas besoin des conseils de Camille, ni de son apprentie, pour faire ce que j’ai à faire. Enfin ça aurait été plus sûr avec, mais bon. J’en sais assez sur les syndromes et les théories.*
Il mit la serpillière chargée de saletés dans la bassine, la rinça soigneusement, et observa la salle. La porte était propre, le sol, la table aussi. Le tapis avait même un nouveau motif. Alixtide prit un capuchon de produit d’entretien, mit la bassine sur la table rutilante, et s’assit. Il accorda un coup d’œil à Bart, témoin silencieux de la joute, et se décida à prendre son repas de midi : une soupe de vieilles céréales ramassées par terre, de farine et de sucre, de poussière et de miettes, de cheveux et de fils, baignant dans un mélange d’eau et de produits d’entretien, une mousse généreuse. Alixtide rajouta une poignée de terre du pot de fleur où il avait caché les œufs. Mis en appétit par celle de Camille, il récupéra dans le bric-à-brac ménager une autre vieille éponge toute sèche.
Utilisant le doseur comme une cuillère, et l’éponge comme une tranche de bon pain de campagne, il attaqua sa soupe bleue et noire, l’esprit orienté vers la plus urgente de ses missions. Les cris étouffés de Rachel en provenance de la cuisine ne purent troubler cette intense méditation.
Quand la furie se fut éloignée du salon, il soupira et se retourna vers Bart, qui restait bien stoïque au milieu de cette tempête.
« Elle a dit oui ? Ou elle a dit non ? Tu as compris quelque chose ? Purin … »
Il retroussa ses manches, s’accroupit par terre et ramassa une à une au creux de sa main les pelures d’éponge que la jeune bretonne venait de mutiler. Toute cette violence sur un objet aussi inoffensif.
« Ordinateur de ses nuits … tu crois qu’elle rêve de moi ? J’y peux quoi dans ce cas hein ? Et c’est qui Jean Baptiste Grenouille ? Toi peut-être ? Pfff … Non mais parfois, sérieusement, je me demande ce qui se passe par le cerveau de Camille … »
Il mit un bout d’éponge dans sa bouche, puis un deuxième, et les mâcha comme des cacahuettes en réfléchissant.
« Pourquoi elle s’est pas vengée directement sur moi si elle m’en voulait vraiment ? »
Tout cela était dramatique, et présageait des malheurs plus grands encore. En effet, être réprimandé et psychologiquement torturé par Juliette, ce n’était pas inquiétant en soit, du fait de la nature démoniaque de la gothique. On ne pouvait guère s’attendre à une autre réaction, et si Alixtide échouait à ses missions, nul doute que la peste pourpre lui en laisserait un cuisant souvenir. Mais Camille, c’était tout différent.
*Camille est humaine, elle a pas le jugement aussi clair que Juliette … si ça se trouve, on lui a raconté des bêtises que j’ai faites, ou un truc que j’ai dit à une de ses copines, ou bien, ça n’a rien à voir avec moi ! Purin …*
Alixtide grignota les miettes d’éponge, méticuleusement, dans son souci de ne rien laisser traîner du désastre. Bien sûr, le tapis était attaqué. Il essaya d’arracher les pelures survivantes pour que les trous se confondent harmonieusement dans le motif général.
*Le problème, c’est que Camille étant la grande confesseuse, elle-même, ne doit se confier à personne, puisqu’elle est au sommet. Elle ne dirait rien à Gorgia, qui est une débutante, ni à Draena, ni à des gamines comme Abeille ou autre …*
Une fois l’éponge ingurgitée dans sa totalité, il prit une serpillière et décida de commencer le nettoyage de la table. Il plongea le linge rêche dans l’eau de la bassine, l’essora, s’en servit prestement pour effacer les traces de farine et de sucre qui restaient. Ensuite il se baissa et se mit sous la table pour ramasser dans la serpillière le lait et les céréales du matin.
*… donc si Camille a un problème elle doit le garder pour elle, et comme elle veut pas me le dire, moi qui suis un des concernés, je ne saurai jamais, ce que c’est.*
Se rendant compte de l’impossibilité à solutionner le problème, Alixtide se résolut à classer ses affaires en ordre d’importance cruciale. D’un point de vue vital, c’était en premier le contrat de la gothique sado-romantique. Ensuite seulement Camille, qu’il faudra donc éviter soigneusement d’ici là.
*De toute façon, je n’ai pas besoin des conseils de Camille, ni de son apprentie, pour faire ce que j’ai à faire. Enfin ça aurait été plus sûr avec, mais bon. J’en sais assez sur les syndromes et les théories.*
Il mit la serpillière chargée de saletés dans la bassine, la rinça soigneusement, et observa la salle. La porte était propre, le sol, la table aussi. Le tapis avait même un nouveau motif. Alixtide prit un capuchon de produit d’entretien, mit la bassine sur la table rutilante, et s’assit. Il accorda un coup d’œil à Bart, témoin silencieux de la joute, et se décida à prendre son repas de midi : une soupe de vieilles céréales ramassées par terre, de farine et de sucre, de poussière et de miettes, de cheveux et de fils, baignant dans un mélange d’eau et de produits d’entretien, une mousse généreuse. Alixtide rajouta une poignée de terre du pot de fleur où il avait caché les œufs. Mis en appétit par celle de Camille, il récupéra dans le bric-à-brac ménager une autre vieille éponge toute sèche.
Utilisant le doseur comme une cuillère, et l’éponge comme une tranche de bon pain de campagne, il attaqua sa soupe bleue et noire, l’esprit orienté vers la plus urgente de ses missions. Les cris étouffés de Rachel en provenance de la cuisine ne purent troubler cette intense méditation.
- Lucas ShaamLeX
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Re: Sur les cendres de la bataille
Sam 5 Jan 2008 - 16:44
À la bourre ! Lucas était à la bourre. Après les cours, la charmante surveillante holographique nommée Cérébra lui avait gentiment ordonné d’aller ranger le bordel qui traînait dans le salon à cause le petit-déjeuner agité d’avant les cours. Lui qui n’avait presque pas participé à la dévastation de la recette de la pate à crêpe sur les habits de Camille, ni même au shampoing ‘lait-céréales’ sur le crâne chevelu du garçon qui puait la mort n’avait pu émettre comme défense de son cas qu’un…
« Oups… »
…maladroit, ne sachant que dire ni que faire. Aussitôt, pris d’un stress soudain, vexé d’avoir été accusé à tort et ennuyé par cette punition qu’il allait pourtant accomplir sur le champ, il avait détalé en courant vers le salon. Hélas, ne connaissant pas encore par cœur tous les couloirs de l’institut, il s’était malencontreusement égaré et avait donc pris pas mal de retard. Il savait que les autres étaient certainement déjà en train de ranger, et même si il se sentait moins responsable qu’eux, il ne pouvait pas se permettre de leur laisser nettoyer seuls le salon sali.
Retrouvant son calme relatif, ainsi que son chemin, il reprit sa course vers le lieu dit.
Arrivant à proximité de la pièce dévastée, il croisa Camille qui semblait discute avec son communicateur, et sans s’arrêter, la gratifia d’un…
« Salut ! »
… rapide et courtois, mêlant sympathie et empressement. Il n’avait aucune intention de rester auprès d’elle, surtout qu’elle n’avait pas l’air de très bonne humeur, sans doute contrite par la punition dont elle aussi a sans doute été affublée, alors qu’elle était plus victime que responsable… Encore que lors de mon arrivée ce matin, c’est elle qui déversait sur la tête d’Alixtide son petit déjeuner.
Ne s’attardant donc pas, il défonça la porte en l’ouvrant avec fracas, sans pour autant l’abimer ni garde aucune trace de cette entrée précipitée. Il s’aperçu alors avec effarement que tout avait déjà été lavé, et que Bart et Alixtide étaient assis confortablement dans les divans, ce dernier mangeant son…repas, qui se constituait d’une bouillie infâme aux couleurs peu recommandée pour les personnes fragiles de l’estomac. Lucas, gêné par son arrivée intrusive et brutale, sentit ses joues rosir et s’approcha doucement du divan, essayant de passer outre l’odeur pestilentielle qui s’échappait du garçon et de son repas peu ragoutant.
« Heu… Vous avez déjà terminé ? Désolé de pas être arrivé plus tôt, j’étais perd…heu… occupé ! Que manges-tu ? »
Il était à bout de souffle, essoufflé, des fines goutes de sueur perlant sur son front et dégoulinant le long de son dos. Il remarqua alors seulement le trou dans le tapis, trace du passage de nettoyeurs trop zélés, qui en nettoyant la carpette en avaient rongé la maille.
*Galère… Si Cerebra voit ça…*
Il entreprit avec habileté de se placer par dessus la trace, posant son talon dessus au cas où la gardienne électronique passerait faire un tour d'inspection.
« Oups… »
…maladroit, ne sachant que dire ni que faire. Aussitôt, pris d’un stress soudain, vexé d’avoir été accusé à tort et ennuyé par cette punition qu’il allait pourtant accomplir sur le champ, il avait détalé en courant vers le salon. Hélas, ne connaissant pas encore par cœur tous les couloirs de l’institut, il s’était malencontreusement égaré et avait donc pris pas mal de retard. Il savait que les autres étaient certainement déjà en train de ranger, et même si il se sentait moins responsable qu’eux, il ne pouvait pas se permettre de leur laisser nettoyer seuls le salon sali.
Retrouvant son calme relatif, ainsi que son chemin, il reprit sa course vers le lieu dit.
Arrivant à proximité de la pièce dévastée, il croisa Camille qui semblait discute avec son communicateur, et sans s’arrêter, la gratifia d’un…
« Salut ! »
… rapide et courtois, mêlant sympathie et empressement. Il n’avait aucune intention de rester auprès d’elle, surtout qu’elle n’avait pas l’air de très bonne humeur, sans doute contrite par la punition dont elle aussi a sans doute été affublée, alors qu’elle était plus victime que responsable… Encore que lors de mon arrivée ce matin, c’est elle qui déversait sur la tête d’Alixtide son petit déjeuner.
Ne s’attardant donc pas, il défonça la porte en l’ouvrant avec fracas, sans pour autant l’abimer ni garde aucune trace de cette entrée précipitée. Il s’aperçu alors avec effarement que tout avait déjà été lavé, et que Bart et Alixtide étaient assis confortablement dans les divans, ce dernier mangeant son…repas, qui se constituait d’une bouillie infâme aux couleurs peu recommandée pour les personnes fragiles de l’estomac. Lucas, gêné par son arrivée intrusive et brutale, sentit ses joues rosir et s’approcha doucement du divan, essayant de passer outre l’odeur pestilentielle qui s’échappait du garçon et de son repas peu ragoutant.
« Heu… Vous avez déjà terminé ? Désolé de pas être arrivé plus tôt, j’étais perd…heu… occupé ! Que manges-tu ? »
Il était à bout de souffle, essoufflé, des fines goutes de sueur perlant sur son front et dégoulinant le long de son dos. Il remarqua alors seulement le trou dans le tapis, trace du passage de nettoyeurs trop zélés, qui en nettoyant la carpette en avaient rongé la maille.
*Galère… Si Cerebra voit ça…*
Il entreprit avec habileté de se placer par dessus la trace, posant son talon dessus au cas où la gardienne électronique passerait faire un tour d'inspection.
- InvitéInvité
Re: Sur les cendres de la bataille
Sam 5 Jan 2008 - 19:33
[Bart a l’air HS, on continue ^^ Par contre Alixtide est plutôt attablé que sur le divan, c’est plus pratique pour souper ]
Alixtide regarda arriver Lucas, sans vraiment le voir tant il était absorbé dans ses plans futurs. Il hésitait entre trouver la gamine pour s’excuser, ou trouver la psychologue pour lui parler de Juliette. Il s’était résolu à classer dans un premier temps l’affaire Camille « sans suites ».
Il avala une bouchée d’éponge, remarquant que le gaillard avait comme couru un cent mètres avant d’arriver. Trop tard malheureusement pour le ménage. Il vit son effort pour cacher le trou du tapis.
« Bah tu as l’intention de garder le pied dessus toute la vie ? Ha ha … en plus t’as rien fait toi. »
Dit-il d'un air de léger reproche. Il haussa les épaules et touilla la soupe noirâtre avec son bout d’éponge.
« Ce que je mange … laisse-moi me ressouvenir … j’ai mis du produit lavande, du produit fraîcheurs marines, du produit tâches difficiles, avec beaucoup d’eau, une petite poignée de terre pour épaissir et pour les sels minéraux, heu … quoi d’autre … des petites douceurs diverses qui traînaient, des céréales pour les fibres, des cheveux pour les protéines, de la poussière pour le goût. Ah un peu d'oeuf aussi. Si tu veux les proportions, je dois dire, j’ai un peu improvisé. La cuisine, c’est juste ça hein, c’est tout mélanger ensemble ! »
Il regarda le jeune homme d’un air attentif, et lui présenta un gobelet de soupe où surnageait des cadavres de céréales.
« Tu dois avoir faim aussi, après le sport. T’as prévu quoi cet après-midi ? Et toi Bart ? Y’en a pas un de vous deux qui doit voir la psychologue ? »
Alixtide regarda arriver Lucas, sans vraiment le voir tant il était absorbé dans ses plans futurs. Il hésitait entre trouver la gamine pour s’excuser, ou trouver la psychologue pour lui parler de Juliette. Il s’était résolu à classer dans un premier temps l’affaire Camille « sans suites ».
Il avala une bouchée d’éponge, remarquant que le gaillard avait comme couru un cent mètres avant d’arriver. Trop tard malheureusement pour le ménage. Il vit son effort pour cacher le trou du tapis.
« Bah tu as l’intention de garder le pied dessus toute la vie ? Ha ha … en plus t’as rien fait toi. »
Dit-il d'un air de léger reproche. Il haussa les épaules et touilla la soupe noirâtre avec son bout d’éponge.
« Ce que je mange … laisse-moi me ressouvenir … j’ai mis du produit lavande, du produit fraîcheurs marines, du produit tâches difficiles, avec beaucoup d’eau, une petite poignée de terre pour épaissir et pour les sels minéraux, heu … quoi d’autre … des petites douceurs diverses qui traînaient, des céréales pour les fibres, des cheveux pour les protéines, de la poussière pour le goût. Ah un peu d'oeuf aussi. Si tu veux les proportions, je dois dire, j’ai un peu improvisé. La cuisine, c’est juste ça hein, c’est tout mélanger ensemble ! »
Il regarda le jeune homme d’un air attentif, et lui présenta un gobelet de soupe où surnageait des cadavres de céréales.
« Tu dois avoir faim aussi, après le sport. T’as prévu quoi cet après-midi ? Et toi Bart ? Y’en a pas un de vous deux qui doit voir la psychologue ? »
- InvitéInvité
Re: Sur les cendres de la bataille
Dim 6 Jan 2008 - 18:28
[je suis hj pour 1 mois environ, désolé de vous faire faux bond. A la prochaine, rpisez bien]
- InvitéInvité
Re: Sur les cendres de la bataille
Dim 6 Jan 2008 - 21:03
Camille éteignit le communicateur. Des "choses importantes à régler". C'est vrai qu'elle était en semi-caprice de star, mais Alixtide lui marathonnait douloureusement sur le système, et elle était assez fatiguée pour faire une vraie bêtise, encore une fois à cause de cette andouille pur porc.
La loose.
La brunette resta quelques instants quasi immobile, se contentant de faire osciller son bras gauche tenant son communicateur. Elle n'avait aucune envie de rentrer, et ne voyait pas d'intérêt à retourner dormir dans l'immédiat.
Non, il n'y avait qu'une seule option vraisemblablement envisageable : un grand verre de quelque chose de sucré et mauvais pour les dents. Rien d'autre.
Le communicateur fut rallumé, puis le dos camillien quitta le mur tandis que ses jambes l'amenaient au frigogidaire le plus vite possible.
cuisine
La loose.
La brunette resta quelques instants quasi immobile, se contentant de faire osciller son bras gauche tenant son communicateur. Elle n'avait aucune envie de rentrer, et ne voyait pas d'intérêt à retourner dormir dans l'immédiat.
Non, il n'y avait qu'une seule option vraisemblablement envisageable : un grand verre de quelque chose de sucré et mauvais pour les dents. Rien d'autre.
Le communicateur fut rallumé, puis le dos camillien quitta le mur tandis que ses jambes l'amenaient au frigogidaire le plus vite possible.
cuisine
- Lucas ShaamLeX
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Re: Sur les cendres de la bataille
Lun 7 Jan 2008 - 17:16
Alixtide répondit sans hésiter à Lucas, qui n’entendit presque pas ce qu’il lui disait à propos de son talon sur le tapis ni même sa question sur la psychologue, tant il fut écœuré par la description du repas du garçon… Comment était-il possible de manger de telles choses sans craindre de passer le reste de sa vie dans son lit, l’estomac et les intestins rongés par le détergent, à moins bien entendu de désirer la mort…
*C’est sans doute pour ça qu’il doit voir la psychologue… Tendances suicidaires…*
Il retint de justesse un haut-le-cœur quand le susnommé lui présenté sa bouillie infâme, où flottaient les restes du petit déjeuner qui lui avait servi de champoing le matin même. Le jeune mutant s’écarta vivement, ne se souciant plus aucunement du trou dans le tapis, qu’il laissa béant à la vue de tous. Un rictus écœuré et involontaire naquit sur son visage, sans qu’il veuille paraître méchant envers l’ordure ambulante qui était attablé devant lui devant sa mixture empoisonnée.
*Il faut l’empêcher de faire ça…*
Aussitôt, prenant son courage à deux mains, il saisit l’assiette du jeune homme blond, ou du moins était-ce sa couleur d’origine, et sans attendre la réaction du mutant, en déversa le contenu infect dans un seau d’eau savonnée, témoin passif de la scène de ménage qui s’était déroulée ici avant. Encore que le jeune homme allongé dans le canapé n’avait pas l’air plus actif que le seau… Quoi qu’il en soit, Lucas prit la parole.
« Je dois pas allez chez la psychologue non… Mais je veux bien t’accompagner, il n’y a pas de soucis ! »
Il s’approcha d’Alixtide, mais n’osant pas le toucher, saisit doucement un pan de son habit pour le tirer hors du fauteuil où il était assis.
« Allez, viens, je t’emmène direct, il ne faut pas perdre de temps… »
Persuadé de bien faire, il s’était convaincu dans sa tâche d’aider Alixtide. S’approchant de la porte, il dit à l’intéressé, croyant que sa tentative de mettre fin à ses jours était causée par une dispute avec Camille, qui elle non plus n’avait pas l’air très en forme à son arrivée.
« T’en fais pas pour Camille, je suis certain qu’elle t’aime bien, au fond ! »
bureau de Cassandre
*C’est sans doute pour ça qu’il doit voir la psychologue… Tendances suicidaires…*
Il retint de justesse un haut-le-cœur quand le susnommé lui présenté sa bouillie infâme, où flottaient les restes du petit déjeuner qui lui avait servi de champoing le matin même. Le jeune mutant s’écarta vivement, ne se souciant plus aucunement du trou dans le tapis, qu’il laissa béant à la vue de tous. Un rictus écœuré et involontaire naquit sur son visage, sans qu’il veuille paraître méchant envers l’ordure ambulante qui était attablé devant lui devant sa mixture empoisonnée.
*Il faut l’empêcher de faire ça…*
Aussitôt, prenant son courage à deux mains, il saisit l’assiette du jeune homme blond, ou du moins était-ce sa couleur d’origine, et sans attendre la réaction du mutant, en déversa le contenu infect dans un seau d’eau savonnée, témoin passif de la scène de ménage qui s’était déroulée ici avant. Encore que le jeune homme allongé dans le canapé n’avait pas l’air plus actif que le seau… Quoi qu’il en soit, Lucas prit la parole.
« Je dois pas allez chez la psychologue non… Mais je veux bien t’accompagner, il n’y a pas de soucis ! »
Il s’approcha d’Alixtide, mais n’osant pas le toucher, saisit doucement un pan de son habit pour le tirer hors du fauteuil où il était assis.
« Allez, viens, je t’emmène direct, il ne faut pas perdre de temps… »
Persuadé de bien faire, il s’était convaincu dans sa tâche d’aider Alixtide. S’approchant de la porte, il dit à l’intéressé, croyant que sa tentative de mettre fin à ses jours était causée par une dispute avec Camille, qui elle non plus n’avait pas l’air très en forme à son arrivée.
« T’en fais pas pour Camille, je suis certain qu’elle t’aime bien, au fond ! »
bureau de Cassandre
- InvitéInvité
Re: Sur les cendres de la bataille
Lun 7 Jan 2008 - 23:46
Alixtide regarda la scène se dérouler ; stupéfait par le geste, ébranlé par les paroles de Lucas. Il vit son second repas de la journée lui échapper, quintuplant de volume dans le seau d’eau savonneuse. Il se leva, entraîné par ce jeune garçon qui avait tout compris.
*Purin je suis là à perdre mon temps, alors qu’il faut agir ! Il a raison !*
« Ouais, on y va. Tu as compris toi, comme c’est important. Ah purin si je fais rien de concret, c’est ma vie que je risque ! Heu Camille … pfff … »
Avant de rejoindre Lucas à la porte, il porta quand même le seau entre les pieds de Bart - lequel s’était déjà rendormi- afin qu’il soit gardé pendant son absence.
« Camille doit forcément m’aimer bien, sans doute. Mais je pense, en toute franchise, qu’elle sait qu’elle pourra pas tenir sa promesse, de m’aider. Alors elle se fâche contre moi, mais c’est contre elle en fait ! Alors, je vais résoudre mon problème tout seul. Ca résoudra celui de Camille. Parfois, il faut savoir se lancer tout seul dans l’abîme. »
Il savait tout ce que cela pouvait impliquer. Juliette lui avait dit de ne pas faire de bêtise, ne pas foncer tête baissée, mais en l’occurrence, la seule spécialiste de tout l’Institut refusait de l’aider. Il fallait donc bien agir, avec ses seuls moyens. Heureusement que Lucas était là lui. Alixtide lui emboîta le pas et regarda avec confiance et sérénité ce jeune homme à l’air gamin qui avait pris les choses en main.
« Alors tu vas m’aider peut-être ? Si tu veux m’aider, tu n’auras qu’à faire oui de la tête à tout ce que je vais dire. Même si ça te paraît horrible. Même si tu trouves que je vais trop loin. Et le plus important : si tu trouves que je m’abaisse plus bas qu’un gouffre, aide-moi, à m’y enfoncer encore plus ! »
Content de sa résolution, il regarda sur leur passage que l’ombre de Camille ne plane pas. Heureusement, elle était partie. Il convenait également d’esquiver Carlie Marin, par habitude, et depuis peu l’effroyable Ours. Alixtide sentait le stress de l’épreuve augmenter, mais avec Lucas il se trouvait en confiance. Il amena donc son aimable camarade jusqu’au bureau de la psychologue. Il jugea d’un regard la silhouette de son voisin, et se dit que si l’Ours Gabriel venait les chercher, il y aurait encore des chances qu’il prenne le petit brun.
bureau de Cassandre
*Purin je suis là à perdre mon temps, alors qu’il faut agir ! Il a raison !*
« Ouais, on y va. Tu as compris toi, comme c’est important. Ah purin si je fais rien de concret, c’est ma vie que je risque ! Heu Camille … pfff … »
Avant de rejoindre Lucas à la porte, il porta quand même le seau entre les pieds de Bart - lequel s’était déjà rendormi- afin qu’il soit gardé pendant son absence.
« Camille doit forcément m’aimer bien, sans doute. Mais je pense, en toute franchise, qu’elle sait qu’elle pourra pas tenir sa promesse, de m’aider. Alors elle se fâche contre moi, mais c’est contre elle en fait ! Alors, je vais résoudre mon problème tout seul. Ca résoudra celui de Camille. Parfois, il faut savoir se lancer tout seul dans l’abîme. »
Il savait tout ce que cela pouvait impliquer. Juliette lui avait dit de ne pas faire de bêtise, ne pas foncer tête baissée, mais en l’occurrence, la seule spécialiste de tout l’Institut refusait de l’aider. Il fallait donc bien agir, avec ses seuls moyens. Heureusement que Lucas était là lui. Alixtide lui emboîta le pas et regarda avec confiance et sérénité ce jeune homme à l’air gamin qui avait pris les choses en main.
« Alors tu vas m’aider peut-être ? Si tu veux m’aider, tu n’auras qu’à faire oui de la tête à tout ce que je vais dire. Même si ça te paraît horrible. Même si tu trouves que je vais trop loin. Et le plus important : si tu trouves que je m’abaisse plus bas qu’un gouffre, aide-moi, à m’y enfoncer encore plus ! »
Content de sa résolution, il regarda sur leur passage que l’ombre de Camille ne plane pas. Heureusement, elle était partie. Il convenait également d’esquiver Carlie Marin, par habitude, et depuis peu l’effroyable Ours. Alixtide sentait le stress de l’épreuve augmenter, mais avec Lucas il se trouvait en confiance. Il amena donc son aimable camarade jusqu’au bureau de la psychologue. Il jugea d’un regard la silhouette de son voisin, et se dit que si l’Ours Gabriel venait les chercher, il y aurait encore des chances qu’il prenne le petit brun.
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