Re: [Oryx 2.2] Politiques et palabres à Washington

**Je l'savais que c'était une mauvaise idée... J'le savais... !**

En jetant un oeil dans la pièce désormais ouverte...

**Dire que j'ai faillis venir en tailleur... !!**

"Je vais vous rejoindre, c'est juré, où que vous alliez."

Draena se dit que s'ils ne bougeaient pas vite de là, ils allaient se retrouver dans un centre spéciaux pour Mutants...

Mais entre eux et la sortie, des gardes armés, une salle aussi grande qu'un terrain de foot US... Et avec tout ça il fallait qu'elle prennent des décisions rapidement... Tel un quaterback venant de lancer son dernier HOT... et recevant le ballon, elle jauge la situation qui ne laissait que peu de chance à l'équipe des Visiteurs Mutant, pensant qu'il fallait se positionner avant de lancer l'offensive, elle porte la main à son communicateur elle dit :

"OK Spine !.... Tek.. Tu me fais un court jus électrique du bâtiment.. Les autres on se positionnent dans la salle d'attente... Planquez vos fesses et le reste pour les garçon...

Tentant un trait d'humour pour dédramatiser une situation qui devenait de plus en plus mortelle...

... Et déclenchez moi une alarme incendie... Repérez la sortie, car quand il fera noir.. Faudra cavaler vers elle... "

Jetant un dernier regard et un sourire voulant exprimer un "on se revoit tout à l'heure" vers Spine,

Draena fronce les sourcils et en jetant une pénombre approximative dans la salle d'attente, elle court jusquà un endroit où elle pourra se planquer... La rangée de chaise la plus près du mur du fond semble faire l'affaire : elle est déjà protéger par les autres rangées devant. Elle s'y couche, pour souffler un instant. Dans sa course, elle tente de vider ses yeux de cette humanité qui lui est si chère et de les rendre plus sombres, son corps devenant une ombre noire... Ne laissant plus aucun doute sur sa mutanité... Qu'on lui reproche... Mais elle n'y parvient pas, trop occupée à maintenir la lumière tamisée.

Une fois planqué, Draena regarde vers la rue histoire de vérifier qu'aucune seconde ligne de défense ne les attendait dehors, puis avise les mouvements de ses coéquipiers. Espérant que la décision prise en quelques instant par la jeune femme n'allait pas être fatal à l'un des OryX...

[N.B.: Une seule action par tour!]

La situation n'avançait pas. Enfin si, mais pas dans le sens auquel aspirait Camille, pas dans le sens d'une échappée propre, nette, et surtout sans bavures. Au contraire, les barrières de Sahari semblaient chaque seconde plus précaires, l'un des clones d'Abaigh était aux abonnés plus là, bref, les moches accumulaient les points sans faire d'efforts - ils étaient toujours planqués au même endroit. Il fallait les déplacer s'ils voulaient s'en sortir. Multiplier les cibles, comme faisait Abaigh, les scinder, et surtout le faire avant d'en avoir cinq de plus sur le râble et par derrière - et après on parle de mutants dangereux et sournois, eux ne s'amusaient pas à attaquer dans le dos, nom d'une palourde !

Elle se demandait aussi, pour l'hypothèse où ils s'en sortiraient, ce qu'elle ferait. Soit elle se convertirait à une religion, parce que là, il fallait décemment un miracle pour se tirer sans problèmes. Oui, mais laquelle ? Bouddhisme ? Devenir musulmane ? Être musulmane et mutante, c'était comme le type qui s'était baladé en homme-sandwich dans Harlem avec une pancarte "Je hais les noirs", sauf que ça attirerait les forces de police et de délation. Ou bien elle dirait juste vertement à toute son équipe que c'était une idée idiote, que c'était se jeter dans la gueule du loup, et que s'ils avaient pas dit qu'ils étaient mutants, ils auraient pu passer pour les signataires d'une pétition quelconque. Oui, mais voilà, on s'annonce, on se fait mousser, et après, plouf, en plein dans le seau rempli d'emmerdes.

Elle se tourna vers ceux de son équipe qui l'entouraient encore - ouf, Alixtide s'était éloigné - afin de leur indiquer sa décision.

Je vais essayer de me poser derrière une des tables du hall. Ca en distraira peut-être certains. Une fois là-bas, je me rechargerai au cas où je doive en immobiliser un ou deux, mais dans ce cas, plus de vitesse.

Elle se prépara à partir, et ajouta.

Over. Qu'Allah, Yahvé et Bouddha bénissent les OryX.

Elle se précipita à vitesse rapide - assez pour éviter les balles, mais aussi pour être nettement visible - derrière une des longues tables vitrées du hall, qu'elle renversa pour se protéger derrière et jeta un coup d'oeil pour s'assurer qu'elle ne laissait aucun angle de tir sur une portion quelconque de son corps. À moins d'une attaque "aérienne", il ne semblait y avoir aucun risque. Puis elle s'arrêta, pour pouvoir, pourquoi pas, utiliser l'autre aspect de son pouvoir dans un futur proche.

D'après les quelques mots que les OryX avaient pu entendre pendant qu'ils se trouvaient encore dans la salle de conférence, les Affreux n'avaient pas l'intention d'en laisser un seul sortir du bâtiment. Autrement dit, pouvoir justement sortir du bâtiment n'allait pas être une partie de plaisir.

Les ordres furent clairs : il fallait avancer jusque dans la salle d'attente pour pouvoir se rapprocher de la sortie et quitter les lieux le plus vite possible. Déclencher l'alarme incendie? Ca, ça pourrait peut-être être le boulot d'un clone si celui-ci courait assez vite au moment voulu.

En parlant de clones...

Tout dépendait d'eux pour l'état futur d'Abaigh. Y'en avait un qui était revenu et qui, le regard dans le vide, attendait sa prochaine instruction, et l'autre courait toujours en essayant d'éviter les tirs. En essayant seulement, et c'était là tout le problème. Dès l'instant où il se ferait toucher, les choses allaient se compliquer non seulement pour Abaigh mais aussi pour ses coéquipiers.

Elle n'hésita pas une seule compte car le temps était compté. Et elle n'avait pas mille et une solutions. Elle n'avait pas la rapidité de Camille ni la faculté de Draena. Il fallait donc qu'elle se cache derrière la grande table rectangulaire la plus proche.

Elle se précipita alors dans la salle d'attente, son clone encore en état sur les talons et prit exemple sur Camille en retournant la table derrière laquelle elle voulait se planquer. Le clone, lui, avait reçu l'ordre de ne pas se planquer et fonça à la recherche de l'alarme incendie pour la déclencher. Elle se trouvait derrière le bureau de la réceptionniste et il fondit dans cette direction.

Mais c'était sans compter sur l'état de l'autre clone, celui qui n'avait réussi à rejoindre les OryX dans la salle d'attente. Car si il avait été touché par des flêchettes, s'il avait fini au sol, endormi, Abaigh n'allait vraiment pas tarder à en ressentir les effets et à tomber également. Et dès l'instant où cela se produirait, les clones disparaitraient, en même temps que la diversion. Et surtout, Abaigh deviendrait un problème de plus pour ses coéquipiers.

Alixtide eut la gorge serrée aux ordres de Draena. Cavaler vers la sortie dès qu’il fera sombre ? Il se plaqua un peu plus contre la porte, fortement sceptique devant leurs chances de passer le seuil de cette noble institution à la seule faveur de la pénombre. Il vit sa consœur juriste s’aplatir derrière la dernière rangée de sièges, rejointe juste après par Camille, qui se faisait un bouclier avec une table. A côté de ce barrage, la plante verte qui séparait Alixtide du repère des gardes lui semblait une piètre protection.

*Purin faudra que la gamine évapore son clone qui va se faire toucher je le sens … ou alors … ben Lyu devra la porter …*

Il déglutit péniblement, puis reporta son attention sur le corps de la réceptionniste. Dreana n’avait assigné à Alixtide aucune mission spéciale, si ce n’est de rester hors de portée de tir. Il chercha donc une occupation intelligente.

Il s’accroupit, se baissant au maximum derrière la plante verte et parvint à attraper le bras de la pauvre femme pour la ramener vers lui. Cependant, il avait dû se montrer un peu plus hors de sa cachette et, aussi mince fut-elle, la réceptionniste était inerte et présentait donc un poids non-négligeable qu'Alixtide eut de la difficulté à tirer à lui.

De cette manière, il pourrait se doter d’un bouclier humain au moment de la cavalcade vers la sortie. Et puis cette femme avait peut-être sur elle des accessoires intéressants. Téléphone, communicateur, micro, badge, gilet pare-flèchettes, briquet, arme de poing, bombe lacrymogène ?? Ce n'était pas les idées qui manquaient.

Lyu était perdu. Il savait quoi faire c'est à dire cramer la sécurité de l'immeuble mais pour ça il lui fallait un pc, l'un était au fond de la salle, là où était Sahari, l'autre était dans la première pièce là où il y avait Alixtide, les clones d'Abaigh et une partie des hommes armés qui voulaient les neutraliser.

*Comment, veulent-ils que je réalise cet exploit? j'ai pas de terminal sous la main, et en plus j'ai jamais fait ça avant.
Comment je peux affecter toute la sécurité d'un immeuble fédéral, voyons voir à part les alarmes incendies j'ai rien d'autre sous la main faut espérer que ça marche parce que sinon on va être dans la panade.*

Lyu se saisit du communicateur et l'alluma pour prévenir son équipe.

"Bon je vais tenter quelque chose pour la sécurité de l'immeuble, mais je suis pas sûr que ça marche. En tout cas ça fera venir les pompiers et les journalistes. Je l'ai lu dans un bouquin. Et dernière chose il va pleuvoir."

Le jeune homme saisit le boitier alarme incendie dans ses mains et concentra son pouvoir. Il ordonne à l'alarme incendie de se déclencher et de s'arrêter immédiatement après le début de la douche, de manière à ce que le système de sécurité soit surchargé d'information et plante, le plus naturellement du monde.

Alors qu'une douche s'abattait dans toute la salle d'attente et la réception, au désespoir d'Alixtide, le clône qu'avait envoyé Abaigh faire cette mission s'arrêta net, puis se cacha, en boule, derrière le muret, à quelques pas devant elle, derrière lesquels trois hommes se trouvaient. Le deuxième clone était à présent entre ledit muret et la réception, les tireurs ayant changé de cible en voyant sa jumelle se lancer sur eux en courant. D'ailleurs, les gardes derrière le muret semblaient aussi déstabilisés par ce comportement, et encore plus encore par la cachette choisie par le premier clone. Comme s'ils n'étaient qu'un, les trois tireurs de la réception visèrent de nouveau le deuxième clone, mais leurs collègues mirent plus de temps à réagir. En fait, ils ne réagissaient toujours pas.

De sa cachette, Draena pu remarquer que les passants déambulaient comme si rien ne se passait à l'intérieur, les vitres étant teintes. Mais aucun signe de force armée n'était présent.

En fouillant rapidement les poches de la réceptionniste, Alixtide trouva un paquet de cigarettes, ainsi qu'un briquet, et un petit calepin rose avec un crayon.

Sahari apparut dans l'antre de la porte, tirant Lyu avec elle, l'air épuisé et quelque chose à la main. Un instant plus tard, ce quelque chose était allé frapper l'un des gardes de la réception, avant de revenir dans la main de la mutante africaine, qui avait pincer les lèvres. Elle soupira et leur jeta un oeil du genre "mais qu'est-ce que vous faites encore ici?"

Draena fut heureuse de constatter que rien, ou plutôt personne ne les attendaient dehors... Ils en bavaient déjà assez contre quelques gardes, alors une force armée...

Apparement les gardes semblaient désorienté et tardaient à prendre une décision... L'erreur fatale pour eux... La jeune mutante avait eut peur que leur prise de position stratégique ne leur coute un assaut de la part des gardes, mais ceux-ci soit jouaient la prudence soit se retrouvaient comme eux.. Désorienté se demandant ce que leur réservaient l'équipe adverse.

Le regard de Sahari sur Draena, la fit frissonner, telle le regard du coach plein de reproches sur son poulain, qui sous entendait : On en parlera à la mi temps...

"OryX... En avant, c'est le moment de cavaler.... !"

Draena se relève et se met à courir vers la sortie en jetant l'ombre vers les Gardes à proximité, qui se retrouvent successivement dans une pénombre plus importante encore que celle de la pièce.

"Je m'appelle Camille, j'ai dix-sept ans, j'aime bien la course à pied, j'aime bien les habits noirs, les films fantastiques, mon père est ingénieur en Caroline du Sud, il travaille sur des méthodes de retraitement des déchets, et là, moi, je suis cachée derrière une table pour tenter d'éviter que des soldats high-tech ne m'hypodermisent pour me vivisectionner après."
La Bretonne sentait qu'un truc clochait dans le cours de ses pensées. Le plus rageant, c'est qu'elle ne savait pas à qui en vouloir. A Sahari ? Non, elle était venue en toute bonne foi. A Alixitde ? Oui, mais on en veut toujours un peu à Alixtide, c'est un mauvais exemple. A la terre entière ? Ouais, mais la terre entière, c'était aussi Abaigh ou Georgia, et elle avait pas envier, là, tout de suite, de pousser une gueulante. En plus, ç'aurait sérieusement compromis leurs chances de sortie.
Elle était toujours tapie derrière sa table, à une distance respectable des tireurs. Elle se concentrait à son (faible, au vu des circonstances) maximum pour modifier son pouvoir. Elle ne s'était jamais trop entraînée à le faire, et d'un coup, ça lui paraissait stupide, parce que la vie aurait été teeeeellement plus facile si elle l'avait fait. Certes, mais avec de si, on créerait des Alixtide qui sentent la lavande, des Georgia avec une seule personnalité, des professeurs Marcin doux et aimables, des trucs inconcevables en gros.
Elle était appuyée, le dos contre l'habituel support renversé. Elle sentit que l'ensemble bougeait un peu. Elle paniqua un instant : et si elle se retrouvait à découvert ? Prudemment, elle jeta un coup d'oeil aux alentours, mais il ne semblait pas y avoir d'alerte. L'idée lui vint alors.

Camille poussa doucement avec son dos la table de manière à réduire la distance qui la séparait des gardes lorsqu'elle serait enfin prête à donner l'assaut. Elle arrêta donc de pousser lorsque les chaises se mirent à crisser sur le sol, poussées par la table.

Qu'est-ce qui serait le plus efficace ? Un arrêt sur image, ou un tacle vitesse grand V ? Les deux avaient leurs avantages, de ce qu'elle imaginait, les gens étaient souvent effrayés de ne plus pouvoir bouger, effet psychologique tout ça. Mais là, c'étaient sans doute des durs à cuire, des Marines danls l'âme, la fierté du peuple américain, une belle brochette de casse-cou(illes) qui n'avaient sans foute peur de rien. Et dans cette hypothèse, l'idée de créer un énorme sack devenait également séduisante. Mais n'excluait pas un rapprochement stratégique. L'un dans l'autre, Camille se dit qu'elle était sur la bonne voie.

Plus elle y pensait, et plus Abaigh réalisait qu'elle n'avait jamais eu autant envie de sortir d'un bâtiment. Déclancher l'alarme, c'était bien oui, mais son clone qui avait été envoyé pour cette mission n'avait plus rien à faire, et ne savait pas quoi faire puisqu'il n'avait pas reçu d'autre ordre. Cet idiot alla se planquer derrière le muret où se trouvait trois hommes. Ah ben bravo : c'est du beau boulot ça. Plus que jamais, Abaigh avait, en cet instant, envie de se fracasser le crâne contre la table.

Le deuxième clone quant à lui, se stoppa net en plein milieu de la "bataille". Là, c'était plus que risqué alors que faire? Elle ne pouvait pas se montrer à découvert, c'était hors de question car même si cela déstabiliserait un peu plus les hommes armés, c'était prendre un trop gros risque. Si les clones étaient touchés, elle ressentirait les effets, oui, mais avec un petit temps qui lui permettrait peut-être de faire autre chose.

Donc, elle était bien décidée à rester planquée derrière sa table. Sauf que voilà que Draena lança l'ordre de cavaler. Cavaler? Là? A découvert? Suicidaires les OryX, suicidaires... Bon, bah oui. Mais si les dégats pouvaient être limités, c'était le mieux.

Alors, avant de courir vers la sortie, Abaigh décida qu'il était temps de donner un ordre, qui serait sans doute le dernier à ses clones.

Selon les commandes de Abaigh, et peut-être aussi un peu influencés par Draena, les clones agirent au même moment. Le premier clone, celui qui était planqué derrière le muret, se jeta sur les mollets de l'un des hommes armés (celui qui était le plus proche des vitrines), le faisant trébuché sur son voisin. Ils se retrouvèrent donc empêtrés par terre, mais la troisième part du trio avait été rapide pour se reculer et esquiver la chute dans laquelle il aurait pu être entraîné. Pour ce qui était du deuxième clone, le seul ordre qu'il avait reçu étant de courir, il reprit sa course effrennée et rejoignit la tangente de Draena en direction du vestibule d'entrée.

Alixtide était occupé à récupérer dans sa poche, pour le souvenir, le petit calepin rose et le crayon, quand une pluie drue s’abattit fort désagréablement sur la zone. Il grommela un juron en levant la tête vers l’entrée de la salle de réunion. Sahari s’y tenait avec Lyu, et elle semblait passablement étonnée que le groupe soit encore là. Alixtide regarda entre les feuilles de la plante et vit que c’était un peu l’anarchie du côté des gardes de la réception et des clones.

Sahari avait lancé un truc qui avait touché quelqu’un. Alixtide écarta les cheveux mouillés qui se collaient à son front, tandis que Camille avançait avec son bouclier. Il déglutit, lança un regard craintif à la prof, puis prit son courage à deux mains pour suivre l’ordre de Draena la juriste. La pénombre épaisse enveloppait la pièce constellée de pluie. C’était le moment ou jamais.

Il essaya de repérer Draena et la suivit en quatrième vitesse jusque dans le vestibule.

Lyu s'était laissé surprendre pas Sahari, qui l'avait entrainé dans la pièce voisine en le tirant par le coup. Ce laps temps, ou il n'avait rien à faire d'autre qu'écouter, il entendit bien qu'il fallait opérer un retrait tactique en sauvegardant l'honneur, ce que les européens appelaient la fuite.
Lyu se demandait quand même ce qui avait cloché.

*Quelles phrases qu'on a prononcé, ont pu déclencher une telle réaction chez les politiciens, à moins que cette commission ne soit lièe à la loi willington. Ah voilà je savais bien que j'avais oublié quelque chose: m'occuper de cette ..... de loi. Bon je reviendrais ici un jour et je leur montrerais qu'il ne faut pas nous mettre en colère. Même si je meurs je laisserais une empreinte qu'ils n'oublieront pas avant plusieurs siècles. Ils verront qu'il ne faut pas s'attaquer à des enfant innocents, c'est à dire nous.
Bon maintenant il faut sortir d'ici, l'avantage c'est que les portes sont forcément ouvertes, allez en route.
*

Lyu regarda derrière lui pour voir d'il n'y avait personne dautre en dehors de Sahari. Une fois rassuré, le jeune chinois se précipita vers la sortie, en suivant Draena.
Il espérait que leur plan marcherait jusqu'au bout, et qu'ils pourraient tous sortir sans aucun dommage irréversible.

Sahari donna un dernier conseil dans son communicateur, en courant lentement derrière Lyu vers la porte, son boomerang à la main, prêt à assommer un autre assaillant.

"Sortez doucement dans la rue et rendez-vous au terminus. On s'y rejoint dans cinq minutes."

Ainsi, Draena sortit la première, suivie par Alixtide et Abaigh. Quelques instants plus tard, Sahari et Lyu rejoignirent la rue. Ils avaient vu Camille se relever en traversant la pièce et l'attendirent quelques instants, mais elle ne sortait pas. Lorsque Sahari voulu retourner voir, elle constata que la porte était verrouillée de l'intérieur. Hors de question de la forcer alors qu'il y avait autant de passants. Elle resserra donc sa capuche et fit signe au chinois de la suivre en appelant Camille dans son communicateur, sans succès. Apparement que malgré leur chance initiale, les hommes armés avaient réussi à atteindre quelqu'un. Et la professeure avait été trop stupide pour penser à sortir en dernière. Ou trop confiante en Camille...

D'ailleurs, Camille, en voulant se lever pour rejoindre les autres, avait reçu une fléchette somnifère et s'était effondrée sur le sol.

Au terminus, elle annonça que Camille avait été retenue au reste de l'équipe et leur promit de revenir la chercher, alors qu'ils s'en retournaient à l'institut.

Leur première mission était donc terminée, et ce n'était pas glorieux.

*~*

HJ :
J'espère que vous avez apprécié ce mode jeu! Pour ma part je trouve que ça a bien été dans l'ensemble! Je lancerai un briefing ce soir!

Mes commentaires (que je vous sais attendre impatiemment...) :

Règle générale, je suis bien content de ce mode jeu. Vous avez bien participé et avez posté rapidement. Par contre, j'ai trouvé que la fuite était un peu trop "free for all", en ce sens que vous fuyiez de façon très personnelle, sans trop porter attention aux autres. Je ne sentais pas une cohésion d'équipe / de groupe, en bref.
Ce serait vraiment le point sur lequel j'aimerais attiré votre attention pour que vous y mettiez des efforts et l'améliorez, car il est toujours utile de voir les différentes possibilités que nous avons, personnellement, mais surtout collectivement, car les possibilités n'en sont que plus nombreuses et vous avez plus de chances de bien vous tirer d'un peu n'importe quelle situation... C'est une habileté qui est importante dans une mission en multijoueurs!

Pour la distribution des points :
Alixtide, Camille, Draena : Très bonne participation. Outre quelques anicroches mineures, réglées en HJ, je n'ai rien à redire. Chacun 2 points.
Abaigh : Très bonne participation aussi. Cependant, je me serais attendu à ce que tu "rappelles" un de tes clones, lorsqu'ils étaient en situation particulièrement périlleuse. 1 point.
Lyu : Bonne participation. N'hésite pas à prendre des initiatives et entreprendre des actions. Si tu es bloqué ou manques d'idées, tu peux demander des conseils en HJ. N'hésite pas! 1 point.