[Oryx 2.6] Dover : des parkings et des prisons

Draena scrute les écrans de l'ordi, essayant de comprendre quelque chose aux plans et à se situer sur ceux-çi. Elle avait toujours eu du mal avec la géométrie et le repère dans l'espace encore plus. Mais là.. Elle voyait des pages défiler.. Et espérait secrètement que Lyu lui comprenait quelque chose...

"Alors ? Elle est où !" Demande t'elle, d'un ton énervé.

Se mordant la lèvre inférieure, consciente qu'elle aurait pu mettre les formes dans sa demande à Tek, mais elle avait espérée qu'a cette heure-çi, Camille serait déjà dans la bagnole et eux sur l'autoroute en direction de l'Institut..

"Faut se grouiller.. On as pas toute la nuit..." D'un ton plus calme et pdit dans un souffle grimaçant.

En se tenant les côtes, elle regarde sa montre puis la chaise vide à côté du mutant cybernétique.. Mais ne s'assoit pas de peur de ne plus pouvoir se lever ou d'avoir à demander de l'aide et montrer ainsi sa faiblesse actuelle.

Puis elle regarde la pièce.. Et commence à fouiller d'abord du regard, puis en ouvrant les tiroirs. Elle espérait trouver des indices, des badges d'entrées ou une barre chocolatée pour lui redonner du peps (Un mars et ça repart^^) bref tout ce qui pourrait leur servir à libérer Camille.

C'est en s'accroupissant sur l'un des tiroirs ouvert qu'elle ressent une douleur plus forte dans les côtes.. Poussant un petit cri étouffé, elle reste quelques instants accroupit, tenant d'une main fortement le bureau et de l'autre les côtes endorloris, essayant de reprendre son souffle et surtout de ne pas sombrer dans l'inconscience. Son front s'imbibe de sueur froide qui coule sur sa joue, elle ferme les yeux, son ouïe se brouillent et un brouhaha lointain se fait entendre. Quelques minutes plus tard, elle se relève, doucement prenant gare à ne pas réveiller le monstre de douleur en elle.

[HJ : je meuble un peu.. Vu que j'ai pas grand chose à faire^^]

Comme sur des roulettes ou presque... Une sorte de calme avant la tempête ? Bon la New Yorkaise se sentait pas très fine avec son arme entre les pattes... Même si visiblement ça semblait être une sorte de taser, suite à l'action violente de Lyu le bouddhiste guerrier, ça ne l'enchantait pas plus que ça d'avoir à la tenir... Et on ne parlait même pas de s'en servir !

Il fallait maintenant trouver Camille... Poser la question à un garde peut être ?

Georgia fut sortie de ses pensées en découvrant le garde le plus proche d'elle tenter de se servir de son talkie-walkie...

La New Yorkaise lança une première décharge de taser en direction du talkie-walkie lui même pour faire griller les circuits de celui-ci... Comme il se trouvait dans la main du garde, c'est celle-ci qui se prit la décharge, laissant tomber le petit appareil dans un grognement.

Alixtide arriva avec le deuxième bas du costaud garde, et vit Georgia s’acharner sur la dépouille du prochain vigile à ligoter. Il la regarda de biais.

« Heu c’est bon je crois qu’il a eu son compte ce soir … »

Dit-il d’un air peu rassuré. Puis il se laissa choir fermement sur le dos du malheureux garde et entreprit de récupérer sur lui les entraves en plastique, afin de continuer la besogne ingrate. Evidemment ces demoiselles montaient la garde tranquilles avec des armes bien trop dangereuses pour leurs instincts sadiques, et lui il devait faire le sale boulot.

Tout en liant les mains du fonctionnaire, Alixtide essaya de regarder ce qui se passait dans le local de sécurité. Apparemment Draena et Lyu discutaient de choses sérieuses, et à tel point que la respiration de Darkness rivalisait avec celle de Kitty en pleine crise. A l’autre bout du parking, la petite héroïne de l’histoire Abaigh devait fièrement faire les cents pas en attendant impatiemment le prochain méchant à cogner. Tout ça sous couvert de sauver la vie des autres bien sûr. Alixtide n’avait pas vraiment été ému par ses paroles courroucées.

Une fois le garde attaché, il prit la chaussette de son confrère et la huma avec délice, pour se redonner du courage.

« Ah la chance que vous avez M’sieur … »

Lui murmura-t-il sur un ton de regret en le bâillonnant à son tour. Puis voyant que son talkie-walkie était par terre, Alixtide le ramassa et l’amena à son oreille. Ne sachant pas si une conversation était engagée, il l'ouvrit et demanda à tout hasard dans l’émetteur.

« Allo ? Oui c’est moi. Pas de problème, on martyrise la situation en bas. »

*ça commence bien. D'abord je tire sur un garde, je sais pas ce qui m'a pris, mais en plus on est tombé sur des gars intelligents, qui ont cloisonné les pièces du bâtiment. On n'a pas finit. Va falloir qu'on fouille toutes les pièces pour trouver Camille.*

Lyu se leva de son siège et saisit son communicateur.

"Pas de trace de Haste dans l'ordinateur. Le parking n'est pas relié au reste du bâtiment. Il y a une porte juste à coté du poste sécurité je vais voir ce qu'il y a dans l'autre pièce."

Le jeune mutant ne tenant pas à renouveler l'expérience du tir sur le garde, laissa l'arme sur le bureau à coté du pc.

Lyu s'approcha de la porte afin de pénétrer dans l'autre pièce.

*Au pire Darkness est juste derrière moi pour me sauver.*

Lyu ouvre la porte le plus rapidement possible et pénètre dans la pièce, se tenant prêt à répondre à une éventuelle menace. Cependant, contrairement à ses attentes et à ce qui venait de se produire de l'autre côté de la porte, un calme et une clarté impressionnante régnait dans la vaste cage d'escalier où il venait d'entrer. Sur sa gauche, les marches montaient, et sur sa droite, il les voyait descendre, tournant pour longer l'espace rectangulaire confinant la cage.

L'appel d'Abaigh, qui avait presque sonné comme un ordre, rassembla toute l'équipe dans le petit bureau de sécurité où Alixtide ligota rapidement le dernier garde, s'étant rapidement fait la main. En fouillant la ceinture du garde, il avait trouvé un trousseau de clé comportant beaucoup plus de clés (magnétiques, métalliques, etc) que ceux de ses collègues.

Lorsqu'il eut terminé son opération, ils allèrent rejoindre Lyu dans l'escalier, aux marches gris métalliques avec des rampes identiques. Les murs carrelés blancs renvoyaient la lumière crue des néons qui se situaient sur les murs, à intervalle régulier.

Toujours dans la main d'Alixtide, le Talkie-walkie n'avait jamais répondu au mot d'encouragement du mutant. Était-ce bon ou mauvais signe?

Draena regarde l'escalier, essayant d'oublier le mal, elle tente d'entendre ou de sentir quelquechose, la jeune femme est à l'affut tout comme le serait l'animal africain dont l'équipe porte si fièrement le nom.

Elle essaye de deviner le danger avant qu'il n'arrive, sauf que pour une fois l'OryX était le Chasseur !

"Miracle en tête avec Tek... "

En montrant le bas de l'escalier. Pensant que la prison secrète devait surement être au sous sol... Espérant ne pas avoir affaire à un de ces architectes de la nouvelle génération inversant tout car "c'est Tendance !".

"...On vous suis avec Gargoyle... ...Fiain.. Tu fermes la marche.. Et gaffe !" Murmure t'elle en montrant du doigt le haut de l'escalier, précisant ainsi que le danger pouvait aussi venir du haut.

La prudence aurait voulu qu'elle laisse quelqu'un ici, pour veiller à leur retraite... Mais elle ne savait pas s'ils allaient revenir par là.. De plus vu son état actuel, elle ne savait même pas si elle serait en mesure de créer de l'Ombre... Et Surtout Qui laisser derrière.

Laissant passer les deux mutants, Draena descend à leur suite, laissant un demi palier entre elle et le premier groupe, afin de leur laisser de l'espace pour remonter si cela se gâtait, et d'être toujours à vue d'oeil. Se préparant à lancer de l'ombre si une réelle menace venait à se présenter.

Georgia regarda un instant en direction de l'escalier qui partait vers le sous sol... Qu'est ce qui les attendait là bas ? D'autant plus, que merci M. Pitre, les mutants étaient surement attendus à l'arrivée et certainement pas pour des calins et des bisous !

Toutefois, Abaigh avait raison : il fallait se magner. Aussi, prenant son courage à deux mains, elle accepta d'ouvrir la marche...

Gardant son arme en position de tir, Georgia entreprit de descendre la cage d'escalier. Elle cheminait vers le bas en faisant attention à tout. Aux éventuelles caméras. Aux éventuelles irrégularités sur les marches ou les murs. Elle essayait de même de faire le moins de bruit possible et à l'inverse d'être attentive à tout élément sonore. Prête à tirer sur le premier individu hostile, elle s'arrêterait également dès que quelque chose retiendrait son attention.
Le calme de la cage d'escalier, aussi oppressant et angoissant fut-il, semblait bien décidé à s'attarder autour des jeunes mutants. Aussi, Miracle ne vit-elle rien de suspect, ne rencontra personne, en descendant.

Lyu ne répondit rien aux ordres de Darkness, d'ailleurs il n'y avait rien à redire sur ses ordres. Il partit donc à la suite de Miracle dans les escaliers.
Ses pensées dérivèrent à nouveau.

*Qu'est ce que j'ai fait pourquoi j'ai tiré sur ce garde, j'aurais pu l'avoir sans arme. Là j'ai faillit le tuer. Et en plus Georgia a fait pareil que moi, mais elle ne semble pas gêné par ça, elle a gardé son arme. Bein moi j'ai pas aimé faire ce que j'ai fait. Bouddha, je jure que je ne recommencerais plus à tirer sur qui où quoi que se soit. Bon maintenant on va faire quoi? Si Camille est en bas, elle doit être enfermée dans une cellule sécurisée. je me demande pourquoi on a pas rencontré plus de résistance? Est-ce que Alixtide nous a attiré un comité d'accueil, avec son message?
Allez au travail.*

Le jeune mutant continuait à descendre les escaliers en faisant très attention à son environnement.
Arrivé en bas des escaliers, il fait particulièrement à ce qui se trouve devant lui.

Lyu observe l'ouverture devant lui. La porte est verrouillée à l'aide d'un système mixte, utilisant à la fois une clé magnétique et une clé métallique poussant un verrou. Tek parvient sans trop de problème à "ouvrir" la protection fournie par la carte magnétique, cependant il lui est toujours impossible d'ouvrir la porte.

Si un système d'alarme est apparent, il le buguera aussi, afin de l'empêcher de marcher.

[HJ : Pas plus d'une action par tour. Je considère que de déverrouiller la porte, et buguer le système d'alarme en sont deux différentes.]

Alixtide regretta de ne pas trouver de joli carnet rose comme celui de la réceptionniste de la commission. Il fallait se contenter d’un lourd trousseau de clés diverses. Une fois sa besogne achevée il écouta les ordres de Draena. La jeune femme semblait crispée et plutôt mal en point. Il l’observa de la tête aux pieds pour localiser une éventuelle blessure béante, mais ne vit rien. Alixtide était plutôt content et pas peu fier qu’Abaigh ait compris l’intelligence de son idée de communication avec les gardes. Grâce à lui on venait en effet de gagner un temps précieux. Il révisa son jugement sur la jeune islandaise.

*Hé hé cette gamine est brutale mais clair-pensante.*

La formation proposée par Darkness lui convint tout à fait. Qu’on soit attaqué par l’avant ou par l’arrière, il ne serait pas le premier à se prendre un coup. Il chemina donc derrière la grande chef haletante en comptant les clés et en tenant dans son poing le talkie-walkie des gardes, malheureusement silencieux. Son ouïe se concentrait anxieusement sur une réponse.

Alixtide observa si des étiquettes opportunément accrochées aux clés indiquaient leur destination. Une inscription comme « chambre de Camille Le Guern » serait notamment la bienvenue.

Arrivé en bas il vit Lyu gesticuler près de la porte. Il mit le talkie dans sa poche, brandit le trousseau de clés d’un air impérial, et se fraya un chemin parmi ses deux camarades éclaireurs.

Arrivé devant l’obstacle il essaya méticuleusement les clés jusqu’à ce qu'au bout de quelques minutes, il trouve la bonne.

Lorsque le petit groupe fut rassemblé au bas des escaliers, ils entreprirent d'ouvrir la porte. Au lieu du système d'alarme, que Tek parvint à assourdir sans difficulté, les Oryx purent entendre une expression surprise, suivie d'un juron.

Un garde se tenait seul dans cette deuxième salle de sécurité, sur leur droite. La porte qu'ils avaient prise donnait en plein milieu de la salle, et une autre porte débouchaient sur l'extérieur, à chaque extrémité. Cette salle, plus vaste que celle du haut, comptait 5 postes de travail. Trois d'entre eux semblaient avoir été occupés dernièrement, dont celui derrière le garde qui avait pivoté rapidement, avant de lancer des regards inquiets aux deux autres portes.

Il lança un juron et murmura dans sa barbe :

"Mais ils nous ont dit qu'ils sont entrés de l'autre côté..."

Il porta la main à sa ceinture pour y prendre l'arme qui y pendait et semblait moins inoffensive que celles des gardiens du parking.

Draena attendit qu'Alixtide trouve la bonne clé, espérant qu'il n'y aurait rien d'hostile derrière la porte.

Le bruit sourd qu'elle entendit, comme des paroles murmurées la fit grimacée. Jetant un œil à la pièce en regardant au dessus du petit Alixtide (^^), elle constate qu'il n'y a qu'un garde...

"Levez les mains, bien en évidence.. Nous ne vous ferons rien.. !"... Hurle t'elle espérant que cela suffira pour que le garde ne sorte pas son arme..

Manifestement, les agents de sécurité n'étaient pas tous des brutes obéissantes. Celui-ci semblait avoir fait son propre raisonnement, que son amour-propre -et peut-être un brin de sagesse- avait guidé. Il avait arrêté son geste et relevé les mains légèrement.
Draena sourit, et remercie du regard le garde, d'un air apaisant dit :
"Miracle tu le tient en respect.."

Une fois la menace effacée, elle regarde la pièce...

"Gargoyle.. tu le ligotes.. Tek.. Regardes ce que tu peux trouver dans ces bécanes.. Fiain.. l'escalier."

S'accordant quelques instant de repos accoudée au chambranle de la porte, elle essuie la sueur qui perle sur son front.

Comme sur des roulettes ou presque, la mission suivait son cours...

Le garde ne semblait pas assez payé pour jouer au héros... Le bienheureux !

Georgia tenant le garde bien en joue lui dit de sa voix la plus claire : "Tu défais lentement ton ceinturon, tu le laisse tomber au sol et tu le fais glisser du pied en notre direction. Le tout lentement. Puis les trucs habituels, mains visibles en l'air. D'ailleurs vu qu'on t'as pas encore baillonné, tu pourrais peut être nous indiquer où est retenue la prisonnière ? Sinon on va être obligé de chercher l'info dans ton esprit, et ça n'aura rien d'une partie de plaisir pour toi..."

La New Yorkaise était prête à tirer au premier mouvement brusque ou à la première tentative de faire quoique ce soit d'idiot. Si elle n'était pas une fana de violence, le sort de Camille passait au delà de ces principes. Et ça, c'était une bonne raison... du moins pour elle.

L'agent sembla vouloir hésiter une seconde, mais obtempéra finalement en voyant la prise de Georgia sur le Taser. Il semblait tout de même peu nerveux, probablement grâce à des entraînements pour situations de toutes sortes, mais répondit néanmoins avec une certaine inquiétude.

"Je... je ne vois pas de quelle prisonnière vous parlez... Il y en a plusieurs et..."

Lyu regarda l'intérieur de la pièce.

*cinq postes de travail, j'espère qu'ils sont en réseau, parce que sinon je vais mettre du temps à trouver ce que je cherche. D'ailleurs Darkness ne m'a pas dit ce qu'il fallait que je cherche. bon au travail*

Le jeune homme observa la pièce quelques secondes, avant de prendre le parti de se diriger vers un des trois postes utilisés récemment. il choisit alors celui qui avait l'air le plus négligé.


*Il y a des chances pour que le poste le moins bien entretenu extérieurement, soit le moins bien protéger contre une intrusion de ma part.*.

Lyu s'assit alors devant le poste, et avant de commencer adressa une rapide et courte prière à ces ancêtres et à Bouddha, pour se porter chance.


Lyu concentre son pouvoir pour se connecter à la mémoire de l'ordinateur et cherche toutes les informations pertinentes qui s'y trouve. Il parvient entre autre à retrouver un vidéo de surveillance montrant l'arrivée de Camille, inconsciente, la veille, qui traverse la pièce et passe la porte tout à gauche, puis est enfermée dans la première rangée du cellule du couloir du fond. Les ordinateurs sont bel et bien branchés en réseau, mais en tentant de fouiller dedans, il frappe un mur de flammes, qui lui confère une migraine épouvantable. Sous le choc, il cesse d'utiliser son pouvoir pour transmettre l'information qu'il a obtenue au reste de l'équipe.

[HJ : Dans ton barême, au niveau de la distance, tu as 2, et tu tentais de faire quelque chose qui demandait 15. Comme c'était une surutilisation du pouvoir, ça n'a pas fonctionné et tu as connu un léger inconvénient...]

Rassuré par la tournure des événements, Alixtide obtempéra aux ordres de la leadeuse et s'empara du ceinturon poussé du pied par le garde. Il commençait à connaître l'équipement du parfait vigile, aussi récupéra-t-il rapidement les liens en plastique, le trousseau de clés et le communicateur éventuels.

Il regarda d'un oeil méfiant le garde, qui semblait relativement zen face au danger. Il écouta le rapport de Lyu avant que celui-ci soit assailli par la migraine. Alixtide s'approcha du fonctionnaire de sécurité et l'informa avec fermeté.

"Miralgue a raison, on peut facilement vous essuyer le cerveau si on veut. Pendant que je fais le sale boulot que les furies conservent pour moi, vous feriez très bien de nous en dire plus. Pour commencer, combien d'amis vous avez de l'autre côté, combien de mutants y sont, comment on les retrouve, comment on dérouille les pièges et les portes. Dîtes absolument tout. On sait déjà pour Camille et la porte de gauche de la gellule du fond. Donc maintenant comment on ouvre la gellule et qui la barde ?"

Alixtide commençait à être un peu énervé. Il sentait qu'on touchait au but, qu'il suffisait d'ouvrir une porte et de trouver Camille, puis de s'en aller. Mais il redoutait aussi que ses amis veuillent jouer les héros en sauvant tous les prisonniers. Entreprise louable en soit mais qui ne seyait pas à l'urgence du moment.

Aussi précisa-t-il au gaillard, de manière à ce que ses propres équipiers l'entendent :

"Rassurez-vous, on vient juste vous chercher Waste qui n'est pas une mutante très importante et on s'en va."

Tout en parlant il entreprenait de ligoter le garde le plus solidement possible, à l'aide de câbles d'ordinateur s'il fallait pour l'arrimer à la chaise.

Le garde sembla plutôt surpris par les questions d'Alixtide, mais Gargoyle semblait commencer à être habitué aux regards de travers que la plupart des gens lui envoyaient lorsqu'il ouvrait la bouche.

Après leur avoir fourni les informations demandées, sans trop d'empressement malgré la lueur craintive dans son regard, le garde leur indiqua la sortie. Apparemment, 7 de ses collègues avaient été appelés d'urgence de l'autre côté.

Les Oryx passèrent donc la porte et s'élancèrent dans le premier couloir devant eux. Ils eurent le temps de voir Camille avant de tourner le coin et de tomber nez à nez avec des... intrus.