Grove Hill Alabama.

[Hrp : pense à lier ta signature à ta fiche de personnage.]

Le service se poursuivait et la pression des cuisines montait. Le reste des tables réservées s'étaient présentées, plus des clients sans réservation. Une belle recette se profilait pour le restaurant.

Une certaine agitation provint soudain de la salle. Des voix s'élevaient au-dessus du bruit des conversations classiques de la clientèle. Cela dura ainsi deux bonnes minutes, ce qui attira l'attention de Michael au bout d'un moment. Il distingua la voix d'un des serveurs, Trent, un brave afro-américain qui travaillait là depuis avant même l'embauche de Michael.

[Hrp : n'oublie pas de lier ta signature à ta fiche, ça me facilitera le travail. Merci.]

Trent se trouvait devant la table 8, dans sa mise impeccable, une main derrière le dos pour le style. Le grand patron aimait à voir un service impeccablement distingué dans son restaurant, autant en cuisine que dans la salle. C'était d'ailleurs ce qui faisait le succès des lieux, qui étaient en général plutôt bien fréquentés.

Il semblait pris à partie par la clientèle de la table, un groupe de jeunes cadres en costume, trois hommes et une femme.
Trent se retourna à l'appel de son nom ; il semblait tendu.

"Ces messieurs ne sont pas satisfaits de leur plat." expliqua le serveur avec autant de professionnalisme possible malgré son irritation. Cela devait faire un moment qu'il tentait de calmer le jeu.

"Ca, vous pouvez le dire ! J'ai commandé un tatin de coquilles Saint-Jacques aux cèpes. Je crois qu'on paie suffisamment cher pour avoir des plats de qualité, non ? Si j'avais voulu manger du surimi, je ne me serai pas embêté à venir dans un restaurant gastronomique !" lança le premier client, bientôt suivi de son voisin.

"Et le vin est bouchonné..." ajouta ce dernier.

[hrp : Excusez moi c'est fait.]

Mick écouta Trent, impeccable se mec, il restait droit, sérieux et aussi inflexible qu'un véritable garde anglais. Mick écouta ensuite les réclamations des clients après avoir entendu se que ces gens avaient dit il serra le poing, Mick gouttait tout ce que ces hommes envoyaient, tout se qu'il faisait il le goûtait, il le devait pour vérifier au moins, et si quelqu'un envoyait une assiette froide ou pas assez bonne sa volait dans la cuisine.
Alors que des petits cadre sans importance et sans vie lui disent que son plat c'est du surimi de bas étages, il fulminait intérieurement et en plus la deuxième personne qui ajoute que le vin est bouchonné comme pour remettre de l'huile sur le feu, Mick était au bord de l'explosion.

Retourne travailler Trent je m'occupe d'eux.

Mick attendit que l'Afro-Américain s'en aille et il regarda les clients d'un sourire hypocrite, puis il mit ces mains dans sont dos et dit :

Vous savez il y a deux genre de chef de cuisines, ceux qui se laissent insulté et qui ne disent rien car le client et roi, et celui qui ne se laisse pas marcher sur les doigts et devient quelqu'un. Sa tombe mal pour vous je suis de la deuxième sorte alors maintenant vous n'allez pas me casser les co*****e, si le vin et bouchonné faite le boire à un serveur qui vous servira une autre bouteille, si le vin et vraiment bouchonné. Quant à votre plat je le prend et je vous en ressert un que je ferait moi même, cela vous convient il comme cela ? D’autres réclamations ? Mais je vous jure si vous gueuler encore comme des porc à cause d'un vin bouchonné je vous met dehors ok ?

Trent se contenta de hocher la tête et déguerpit sans demander son reste.

L'interlocuteur de Michael fronça les sourcils devant le comportement arrogant du jeune chef.

"Si vous ne vous laissez pas marcher sur les mains, que diriez-vous des pieds ?" releva le type mécontent du vin avec une pointe d'ironie, ce qui provoqua un petit pouffement de rire de la part de la jeune femme qui accompagnait les trois hommes, et qui avait jusqu'ici semblé gênée par la situation.

"Non mais pour qui vous vous prenez ? Je veux voir le responsable." répondit l'amateur de coquilles saint jacques en soutenant le regard de Michael. Il semblait prendre l'affaire plus au sérieux que son voisin.

Trent serra les mâchoires : le directeur n'aimait pas à être dérangé pour rien.
Il mit bien 5 minutes à rejoindre la table. Un silence gêné s'était installé sur la salle toute entière, qui observait maintenant le scandale provoqué par la table des jeunes cadres. Ces derniers quant à eux, campaient sur leur position, et prirent un malin plaisir à répondre de façon égale aux regards relativement peu professionnels du jeune chef.

"Que puis-je faire pour vous messieurs dame ?" s'enquit le directeur d'un ton neutre.

"Ces plats ne nous satisfont pas du tout, idem pour le vin, goûtez-moi ça, c'est une infection." expliqua le premier type avec suffisance.
Son voisin, qui semblait aimer ponctuer les conversation de ses commentaires, ajouta :

"Puisque nous parlons du service, vous devriez également apprendre la politesse à vos employés, nous ne sommes pas dans un vulgaire bouge, vous en conviendrez."

Le directeur posa un regard incisif sur Michael, avant de demander un verre vide à Trent. Il se servit un fond de vin, le fit tourner dans le verre, le huma lentement, puis porta l'alcool à ses lèvres.

"Effectivement, cette bouteille est bouchonnée. Veuillez accepter les excuses de la maison. Trent, une autre bouteille sur le compte de la maison." trancha le directeur avec une certaine classe.

"Quant à vos plats, nous allons remédier à ce petit malentendu immédiatement."

Sur ces mots, il fit signe à Mike de ramener les plats en cuisine et de l'y suivre. Le mutant n'eut que le temps de voir le sourire narquois du client satisfait du traitement qui lui était fait. Arrivé en cuisine, le directeur attrapa le jeune homme par le collet.

"Tu peux me dire à quoi tu joues ?! Où tu te crois ?! Ne mets pas la réputation de MON restaurant en jeu pour jouer le petit coq, tu m'entends ?!"

Le grand patron écarquillait les yeux, l'air vraiment fâché. D'ailleurs ça se ressentait en cuisine, les autres employés ne faisant même plus mine de faire semblant de travailler. Mick était allé trop loin.

Le directeur poussa d'une main Mick, sans trop de violence. Et reprit d'une voix cinglante :

"Non mais pour qui tu te prends, le mioche ? Tu crois que t'es un GRAND parce que tu es chef ? Mais chef de quoi ? Hum... ? Tu bosses chez qui LA ? Je veux l'entendre... C'est QUI le boss ? Va y dis le ?"

Il continuait à lui donner des petites tapes sur le torse.

"Hein, crétin... C'est qui le professionnel... Mais redis le, j'aimerai l'entendre à nouveau... C'est le blanc bec qui envoie paître MES clients ? Qui ne tient plus ses nerfs ? Ou bien ?"

Le patron avait l'air complètement furibard, comme possédé...

"Et puis qu'est ce que tu fiches à regarder la comptabilité ? Tu vas bientôt me dire que c'est toi qui fait tourner la boutique ? Pauvre taré va ! Allez t'as vingt secondes pour me donner tes excuses, retourner en cuisine, t'excuser auprès des clients... Sinon je te botte l'arrière train comme jamais il ne l'a été !"

Et les yeux du patron étaient complètement fous...

Mick était entrain de se faire ridiculiser par son patron, apparemment il n'était pas de son avis sa c'est sur. Dommage pour Mick il avait tout misé sur le respect du travail de ces employé, mais on peut voir qu'il préfère les clients, normal, c'est eux qui viennent dépenser leur argent, pas les employé, il était normal donc qu'un patron préfère les clients mais dans certaines maison, les patron respectent leurs employé, et vérifient au moins. Par exemple ils auraient goûter le plat qui a énerver les clients, pour donner raison soit aux client ou soit aux cuisiner. Enfin bref sa c'était dans ces rêves. Mick regarda la cuisine, et vit ces hommes qui ne travaillaient plus.

Retourner au boulot !!! Puis regardant se patron dans les yeux, il parla lentement et calmement. Et merde et moi qui croyait partir assez tôt et faire une bonne soirée se soir, je me suis bien gouré.

Il saisit la toque de papier et son tablier tout deux prêter par l'entreprise, et il les jeta aux pied de son patron. Bien sur ce qu'il venait de faire était super symbolique mais il ajouta la parole aux geste.

Je préfère me tirer d'ici, et d'aller bosser autre part. Je démissionne.

Mick écarta son patron de la main et traversa la cuisine pour aller aux vestiaires.

A l'appel de Mick, les cuistots étaient bien gênés, aucun d'entre eux n'osant regarder leur chef dans les yeux...

Mick alors qu'il était en route pour les vestiaires, ne put qu'entendre son patron lui lancer, sarcastique :

"Non, blanc bec, tu ne démissionnes pas, je te vire !"

Puis dans un éclat de rire qui n'avait rien de très sympathique :

"Et vu la belle lettre de recommandation que je vais te faire, je te souhaite bien du plaisir pour retrouver un emploi dans cette ville !"

Le jeune chef se retrouva dans le vestiaire. Seul : il venait de quitter (ou de perdre, selon le point de vue adopté) son emploi. Qu'allait il faire ou devenir ?

C'est à ce moment que Trent choisit de le rejoindre... L'air étrange, un petit sourire aux lèvres...



"Mick... Chef... Moi aussi, j'ai démissionné !" lança t'il finalement, très satisfait de lui même !

Puis prenant une attitude en demi teinte, il termina :

"Et maintenant, on fait quoi ?"

Le sourire de Trent s'élargit un peu plus aux paroles de Mick. Lui posant une main fraternelle sur l'épaule, il répliqua :

"Ah merci, Chef... Mick. Ca me fait plaisir d'entendre ça ! En plus, franchement, sans toi, je ne serai pas resté aussi longtemps dans ce restaurant... Parce que bon, le patron, il a beau dire... Il se fait pas mal de blé sur notre travail ! Et toi, t'as toujours été sympa pour moi... T'es un vrai pote Mick !"

Puis reprenant ses distances, Trent ajouta :

"Hum, ouvrir un restaurant ? Dans une autre ville ? Ca me dit bien... Mais faut de l'argent pour ça, mon p'tit Mick... Faut pas mal d'argent. Faut être plein aux as, comme notre ancien boss, quoi !"

Trent avait l'œil pétillant des gens qui avaient une petite idée derrière la tête...

[Suite au bug de forumactif, ton message a été effacé. Je te réponds de mémoire par rapport à ce que tu avais écrit, histoire de ne pas te ralentir... ]

Ecoutant la réponse de Mick, Trent secoua la tête vigoureusement. Si celui-ci buvait les paroles du jeune chef, il ne semblait pas être tout à fait de son avis...

Puis quand Mick parla de la petite idée que Trent devait avoir derrière la tête, le serveur afro-américain sourit à nouveau :

"Ca me fait plaisir que tu l'ais remarqué, chef... J'ai effectivement une petite idée. Parce que bon, faut pas croire que les banques, elles filent des prêts comme ça et tout et tout... Et si tu veux qu'on aille dans une grande ville, faut aussi une mise de départ. Et moi, si j'ai pas beaucoup de sous, j'ai des idées !" lança t'il triomphalement.

Puis prenant une allure mystérieuse, il continua d'une voix plus douce, presque chuchotée...

"Comme je te le disais, le patron... enfin l'ex-patron est plein aux as. Tout à l'heure tu parlais des comptes... Et comme tu le dis aussi, c'est toi qui fait tourner la boutique. En quelque sorte, l'argent du boss, c'est comme si c'était le tien... Sauf qu'il n'est pas dans ta poche ! Mais il pourrait l'être... Suffit juste de faire un petit crochet par son bureau..."

Trent regarda Mick avec un regard doux puis lui saisit la main et le conduisit jusqu'au bureau du patron...

Celui-ci n'était pas présent. Surement en train de brailler après un cuistot ou de se tourner les pouces quelque part ailleurs.

Le bureau n'était pas fermé à clé. Trent avait actionné la poignée et poussa la porte. La pièce était assez mal rangée. Une table de travail, plusieurs étagères débordant de classeurs remplis de papiers, une peinture de très mauvais gout représentant un caniche nain et posée légèrement de travers au mur... Plus divers dossiers qui trainaient à même le sol. Il allait falloir chercher un petit peu, si Mick et Trent voulaient trouver quelque chose d'intérêt.

L'afro américain lâcha la main de son ami et le dévisagea un large sourire aux lèvres.

"Bon, on est comme Bonnie & Clyde, chef ! Je propose que t'ailles fouiner pendant que je fais le guet !"

Les recherches de Mick ne s'avérèrent guère fructueuses : quelques billets dans un tiroir et pour le reste c'était tout au niveau de l'argent. L'étagère ne contenait quant à elle que des registres comptables et une pile de journaux mille fois lus. L'attention du jeune chef se porta sur ceux-ci : c'était une collection qui semblait complète et qui rappelait à Mick que tout le monde n'aimait pas les mutants dans le monde...

Combien de temps s'était passé depuis le début de la "visite" du bureau de son ancien patron ? Difficile à dire... Mais Mick fut brutalement sorti de ses pensées quand il entendit son chef hurler contre Trent.

"Qu'est ce que tu fiches là ? Je croyais que tu voulais te tirer..."

Il avait l'air très en colère à l'entendre.

"Mais... Mais QUI EST DANS MON BUREAU ?"

Le ton se faisait plus menaçant.

Même si Mick ne pouvait voir la scène de là où il était, il entendit Trent marmonner quelques explications qu'il ne put saisir exactement...

Suite à quoi, le jeune cuistot entendit que Mick venait de se prendre un coup assez violent et qu'il venait vraisemblablement de s'écrouler au sol...

[NdMdJ : Pourrais tu soigner un peu ton écriture ? Et développer un peu plus tes posts ? Merci ! ]

Mick vit effectivement son ancien patron en train de rouer de coups le pauvre Trent qui ne pouvait rien faire d'autre que se tenir les côtes en gémissant.

A peine Mick fut il arrivé dans le couloir qu'il constata que son patron stoppa nette toute violence.

Il était même devenu blême. Visiblement à court de mots, son ancien employeur ne put que bredouiller :

"Mais... Mais... Mais... Tu es un de ceux là ?"

Et il fila à toute vitesse sans réel but apparent, comme pris d'une crise de panique...

Trent quant à lui se redressa péniblement.

"Ben dis donc, tu lui as fait peur..." commença t'il.

Puis reprenant, vraiment surpris :

"Oh punaise, Mick, tes cheveux... T'es un mutant !"

Mick comprit que sur le coup de la colère ses pouvoirs s'étaient révélés.

Trent reprit : "Purée, c'est redevenu normal... En tout cas, merci de ton aide. Faudrait peut être songer à filer. Mais je crois que j'aurai un peu du mal à marcher, tu m'aides ? Et on va où ?"