[Mission 2.2, mode jeu] New York, New York...

Un petit bar bien anime en plein Bronx. Son nom : Garageland. En hommage a une vieille chanson, il parait. Tous les alcools possibles et imaginables sont presents. Enfin ca, c'est ce que dit Terry Chimes, le gerant. Un pauvre con selon Joe et un beau baratineur. En fait, il a pas mal d'alcools forts, mais niveau qualite... Un rum bien trop fort, contrairement au bon rhum martiniquais tres sucre qu'on boirait comme du sirop.

Sa dernier trouvaille? Un alcool de sucre de cane peruvien. IUne liqueur. Bien forte. La boutille vient vraiment du Perou, mais il ne sait pas s'en servir et fait vraiment n'importe quoi avec cette boisson.

Joe ne dit rien, il est a une table, a quelques metres du bar. Deux verres, pour lui et sa belle du moment. Une bouteille de vodka pas trop mauvaise mais assez chere et un grand pichet de jus d'agrumes. Specialement fait pour Joe. Il a du raquer pour ca, mais c'est son peche mignon. Il aurait bien pris un cocktail, mais cenul de Terry ne sait pas doser.

La belle en question, c'est Domino Jazz. Nom de famille inconnu et de toutes facons, Joe s'en tape, ce qui l'attire chez elle, c'est d'abord son nom qu'il apprecie particulierement. Ensuite, son physique plus qu'agrable. Blonde, yeux verts, 1m78, 81 kilos. Pas le genre anorexique, elle a de la chair la ou il faut et elle le montre. Rencontree dans une de ces boites que Je hait tant. Musique inaudible, la derniere mode etant de psser des generiques de vieux dessins animes. Ridicule. Joe etait la pour le boulot, aoir une discussion discrete mais musclee avec un dealer peu reglo. Travail simple avec son pouvoir et bien paye. Regle en cinq minutes. Puis Domino Jazz est litteralement tombee sous les yeux de Joe.

Passage en coup de vent, elle ne l'avait mem pas remarque. Elle avait un parfum d'orange. Lui l'a remarque et a utilise discretement son pouvoir pour la rejoindre dans les toilettes. Elle a ete surprise, pour sur, mais n'a pas pose de question. Les gens ne sont pas encore habitues a demander : "tu es un mutant?", mais ca viendra. Ca et les problemes.

Quoiqu'il en soit, la partie n'etait pas gagnee. Joe a harcele Domino Jazz et trois soirs plus tard, elle acceptait de passer un epu de temps avec lui. Trois autres jours, et l'affaire etait bouclee.

Ils passaient du bon temps ensemble, s'amusaient bien a depenser l'argent gagne par Joe. Leur relation n'allait pas durer jusqu'a la fin des temps, mais au moins assez longtemps pour ne pas avoir de regrets.

Et les voila, ce samdei soir, a boire de la vodka en rigolant au Garageland.

Un telephone sonne, celuide Joe. La sonnerie : London Calling, une vieille chanson que Joe apprecie beaucoup.

Communication securisee, mode audio seulement, impossibilite de mettre sous haut parleur et diverses autres securites. Joe met l'oreillette.

"-Joseph?
-Lui meme. Qui le demande?
-Peu importe. J'ai une mission a vous proposer. Type L. Difficile et dangereux. Tres grosse recompense a la cle. C'est le genre de proposition qu'on ne refuse pas."

Mission detype L, ou plutot "liquidation, un code qu'il emploie avec ses clients reguliers, meme si il ne s'occupait jamais de ce genre de boulots"

"-Pas mon taf'
-La remuneration est plus qu'excellente. Si tu veux une villa en Floride ou en Californie, tu pourras te l'acheter.
-C'est quoi l'embrouille?
-La situation est compliquee et notre cible est difficilie a atteindre. Mais tu peux y arriver.
-Je vois pas ce que vous voulez dire.
-Joue pas au plus malin. On sait ce que tu es et ce que tu peux faire. Ce n'est pas pour rien que personne a entendu parler de l'incident en taule. On se charge de couvrir tout ca.
-Tu deconnes mec, il n'y a que les fedes qui peuvent faire un truc comme ca, qu'importe pour qui tu roules, tu vas pas me faire croire que t'as etouffe ca tout seul."

Joe parlait a voix basse pour eviter d'etre entendu. Domino Jazz n'essayait pas de suivre la conversation, Joe l'avait avertie quil valait mieux pour elle qu'elle ne sache jamais rien.

*Qu'est ce qu'il veut me faire croire ce con?*

"-Et pourtant.
-Bon, tu le craches ton nom? Je parle pas aux inconnus, ma mere me l'a interdit.
-Une caisse t'attend a la sortie. On discutera.
-T'as zappe le passage ou j'ai refuse?
-Ecoute mec, je te propose un deal simple. Plein de thunes et un moyen en or de te faire oublier des services de police en vidant ton casier.
-Arrete de deconner mec, tu peux pas avoir el pouvoir de faire ca,il faut... Putain, le con"

*merde, je serai quand meme pas en train de parler a un de ces enfoires de fedes!"

"-Tu commences a percuter?
-Je parle pas aux ripoux.
-Qui t'as dit que j'en etais un?"

Joe avait la gorge nouee. Tout cela impliquait beaucoup trop de choses. Et etait aussi beaucoup trop dangereux.

"-Je veux plus entendre parler de tes combines, mec.
-On ne fait pas toujours ce qu'on veut dans la vie.
-C'est quoi ces phrases a la con?"

Joe avait sorti cette phrase quasiment a voix haute ce qui valut des coups d'oeils de ses voisins.

"-T'as plus vraiment le choix maintenant. Dis a ta blonde de degager et viens dans la caisse"

*Coince, c'est pas le genre de situations d'ou je peux me sortir sans problemes.*

Un mot a Domino Jazz, un a Terry pour qu'il garde le matos de Joe au frais, et trente seconde plus tard Domino part. Joe attend deux minutes et sort aussi. Rien dans la rue.

Quinze secondes plus tard, une berline noire s'arrete juste devant lui. La porte s'ouvre.

A l'interieur, l'obscurite. Il pourrait y avoir deux pelerins ou une armee que ce serait pareil.

*Pas moyen de me teleporter d'ici. Et puis en roulant, je risque des embrouilles. Ils savent, ou quoi?*

A contrecoeur, Joe rentre et ferme la porte. La voiture demarre aussitot.

A l'interieur, deux mecs a l'avant, une fille a l'arriere, a droite de Joe.
Tous en costume noir, la fille a un tailleur legerement provoquant, mais pas exhibitionniste non plus. Lunettes de soleil pour les trois.

"-Hey, les guignols, vous sortez de quel mauvais film? Deja que les lunettes, ca doit pas aider pour conduire a cette heure-ci. Mais votre look est completement demode! Ce qu'il vous faut, c'est pas un tueur, mais un mec qui sait se fringuer.2

La fille se met a lui parler

"-Continues a faie le guignol, si tu veux. Si ca t'amuses, ca ne nous ennuie pas, le tout est que tu remplisses ton contrat.
-Vous commencez serieusement a me les brouter avec ca. Je refuse d'entrer dans vos magouilles.
-Tu sais pourtant ce qui t'attend si tu reussis.
-Ce n'est pas en me proposant 'importe quoi et en me jetant de la poudre aux yeux que vous allez me convaincre.
-Je pense que le probleme est que tu ne sais pas ce qui va se passer si tu refuses notre offre.
-Ne penses meme pas a me menacer, poulette.
-Et pourtant. Que vq t'on faire en premier? S'occuper de ta chere maman? Envoyer quelqu'un pour vandaliser la tombe de ton cher papa? Ou tout simplement trainer ton nom si profondement dans la boue que ta mere ne voudra plus te voir, et qu'on lui jetera des pierres dans la rue. On peut aussi tout betement te torturer.
-Foutaises.
-Au fait, nous avons des moyens. Des gros. Des scientifiques sont deja en train de plancher su un moyen de neutraliser temporairement -et pourquoi pas, definitivement- les pouvoirs mutants. De sorte que tu ne puisses pas t'echapper. Nous avons deja commence a t'etudier. Cette voiture et son eclairage sont prevus pour ne pas te permettre d'absorber suffisamment d'energie pour eviter de te sauver. Les vitres disposent d'un filtre special qui absore une grande partie de l'energie lumineuse. Tu es impuissant ici.
-C'est beau sur le plan theorique. Mais rien ne dit que ca marchera.
-Bluff.
-N'en sois pas si sur, poupee.
-Prouve moi le contraire.
-Histoire que vous observiez mieux? que vous massiez des donnees pour renforcer votre matos? Je prefere laisser planer le doute."

En fait, Kyrtal avait essye discretement de voir quelle quantite d'energie il pourrait absorber, mais rien n'est venu.

*Leur foutu systeme fonctionne. Bande d'enfoires*

La voiture s'arrete. En regardant par la vitre, Kyrtal remarque qu'ils se sont gares devant sa piaule du moment. domino Jazz vient juste d'arriver.

La fille, toujours, en lui tendant un dossier :
"-Tout ce que tu as a savoir. Tu n epeux pas refuser cette offre. Apprends ces informations par coeur. Reperes les lieux et entraines toi pour que ta teleportation fonctionne au millimetre. Cette mission ne doit souffrir aucun accroc. On te recontacte.
-...
-Presses toi, ta copine t'attend. Elle est mignonne. J'espere que son beau minois ne sera pas salement amoche a cause de ta stupidite.
-Espece de...
-Tu auras tout le temps pour els insultes plus tard. De toutes facons, tu n'es pas le premier a nous en proferer. Generalement, les hommes -et les femmes- dans ta position ont peu d'imagination, ca en devient lassant.
-Putain, mais qui etes vous, merde?
-T'est deja assez dans la merde comme ca, le savoir t'enfoncerait encore plus. Allez, gicle.
-Bien sur, belle inconnue, n'oublies pas d'aller au diable et tout ca.
-Ari up.
-Quoi?
-C'est mon nom. Mon vrai nom. Cela m'importe peu que tu le saches. Tu n'iras pas bien loin avec ca.
-C'est vraiment un nom a la con.
-Sur. Au fait, en t'asseyant dans ce siege, tu as ete impregne par un de nos produits radioactifs. Ce n'est pas dangereux, mais tu es marque. On te trouvera plus facilement qu'un democrate au Texas.
-Mais toujours moins facilement qu'une once d'amabilite dans tes paroles.
-T'es encore la?"

Joe sort de la voitue et rejoint domino Jazz. Elle lui pose des questions auxquelles il evite de repondre. Ils couchent ensemble assez machinalement, Joe etant tres preoccupe, ce que Domino Jazz ne manque pas de remarquer. Mais elle s'abstient de lui en parler.
Avec le temps, elle sait bien qu'il est plus facile d'entendre une phrase intelligente sur une des chaines catholiques extremistes qui diffusent un peu partout dans le pays que de voir Joe se confier.

Domino Jazz dormait dans le lit. Le stress l'epuise, si bien qu'elle s'est endormie tres vite. Ainsi Joe peut se preoccuper d'autre chose que de lui cacher ce qui s'est passe.
Assis sur le lit, il ouvre le dossier fourni par la soi-disante Ari Up. Toutes les informations necessaires sur un certain Bernard Rhodes, plus souvent appele Bernie.

Bernie avait commence sa carriere dans les "milieux paralleles" en vendant de la dope de mauvaise qualite a des gamins qu'il avait auparavant rendus accrocs grace a des "echantillons gratuits". Il avait gagne rapidement pas mal de pognon, mais ce genre de trafic enerve pas mal de gens. Finalement, il a ete contraint de stopper son affaire, de crainte de se faire massacrer par une association de parents New Yorkais.

Le deal aux adultes etait moins risque mais rapportait surement moins.
Ceux qui s'y connaissent un tant soit peu savent ne pas se faire rouler sur la marchandise et parfois sont assez malins pour ne pas tomber trop accrocs.
Il y a bien des toxicos purs et durs, mais ils peuvent demander de la qualite.
Bref, de quoi survivre, mais pas assez pour le manoir dont il revait.

Pour se diversifier, rien de tels que des trafics plus speciaux. Ca a commence avec des enfants. D'abord pour des couples voulant en adopter, puis tres rapidement pour de riches pedophiles. Puis, certains ne voulaient pas les enfants entiers.
Bernie commenca ainsi sa petite entreprise de trafic d'organes. Ses victimes recevaient une somme assez miserable pour aller soit disant aux USA afin d'avoir un travail au noir.
Deux semaines apres leur arrivee, des docteurs en faisaient des legumes n'attendant que le bistouri pour leur ouvrir le ventre.

Puis un jour, il y a eu un probleme. Un des organes a cause des troubles severes chez un de ses clients. Ce dernier avait recu quatre tentacules a la place des bras. L'affaire avait ete etouffee en meme temps que le client, mais certaines personnes etaient tres interesees par ce genre de marchandises toutes particulieres.

Les mutants n'etaient encore pas connus du greand public, mais certains savaient deja. Ou avaient des soupcons. Ou avaient toujours su. Quoiqu'il en soit, Bernie partait maintenant a la recherche d'enfants porteurs du gene-X. Le test pour determiner si l'enfant est un mutant est rapide, peu douloureux et peu cher.

En quelques mois, les commanditaires de Bernie en firent un homme riche. Puis le scandale eclata. Tout le monde savait. Bernie a panique et a merde. Des informations ont fui et les federaux le veulent, lui. Enfin, plus precisement, ils veulent sa peau.

Bernie sait bien trop de choses pour qu'on l'enferme en prison, malgre ce qu'il a fait.

Il est actuellement dans un bunker souterrain construit dans des vestiges du metro New Yorkais. Tres difficile d'acces et tres bien protege. Les federaux ont quand meme reussi a avoir des photos de mauvaise qualite et des plans detailles.

Le jeudi a 14:58, une diversion aura lieu. Cela permettra a Joe d'avoir le champ libre. La fenetre prevue est de 15 minutes. On entre, on tue et on ressort. Tout est parfaitement explique.

Joe referme le dossier.

*Pourquoi le tuer? Au moins le garder dans un lieu ou il n'aura aucun droit, au secret. Les fedes doivent avoir plein de trucs de ce genre.
Ils ne semblent pas vouloir d'infos sur les commanditaires. Ou ils les cachent. En tout cas ils ne veulent pas se mouiller*

Joe cache le dossier et se laisse tomber sur le lit

*Dasn quelle merde je suis?*

Le lendemain matin.

Domino Jazz est partie assez tot pour aller voir sa mere. Joe a lapres midi devant lui pour voir ce qu'il peut faire.

Le bunker est sous terre, en plein Manhattan. Joe se ballade autour de l'endroit ou est suppose etre le bunker. Un petit plan a la main, il essaye de se visualiser les choses. Ce travail est assez difficile car son cerveau n'a pas assez d'informations pour recreer metalement l'endroit.

Joe passe une heure a poireauter. Puis, par accident, il decouvre une bouche d'aeration. Il fait semblant de shooter dedans par accident, et c'est le debut.

Son coup declenche le long du tuyau d'aeration une vibration que son oreille capte de maniere assez tenue. Cela est suffisant pour que son cerveau ait une image claire et nette de l'endroit.

L'onde se propage jusqu'au sommet du bunker, ou l'epaisse couche de platre l'attenue tellement que joe ne peut plus rien capter.

Mais c'est suffisant. Joe a maintenant en tete une idee d'une partie du toit de la structure. Ces elements se recoupent petit a petit avec les divers plans qu'il a rapidement assimiles. Le travail a commence. Maintenant, il n'a plus qu'a rentrer chez lui et eplucher ses plans soigneusement. L'image se construira petita petit. Joe n'aura plus qu'a esperer que les choses n'auront pas trop changees a l'interieur du bunker.

Chez Joe, le soir. Il n'est pas sorti avec sa belle, aujourd'hui. Il etudie les plans en etudiant la radio. Jusqu'au point d'avoir une image nette dans la tete. Un plan en trois dimensions dans lequel il evolue.

Probleme : pas de mobilier. Il va falloir gerer ce detail. Trouver un coin precis ou il ne peut y avoir de meubles. Ainsi la telportation pourra se faire sans risques.

A la radio, une vieille chanson. Cette station ne diffuse que ca. Au bout de trente secondes, Joe comprend les paroles de la chanson. Le titre : "Somebody got murdered".

Il s'arrete. Regarde son poste de radio' l'air suspicieux. Puis se remet au travail. La chanson s'arrete. Le presentateur parle un peu et lance le morceau suivant. La encore, lesparloes arretent Joe dans son elan.

"annie are you OK. Annie are you OK, Are you OK annie? You've been hit by, you've been touched by, a smooth criminal"

L'air de rien, Joe continue.

*Ici, ca serait parfait, je pense. Le toit fait une pente, de telle sorte qu'on ne puisse pas mettre grand chose a cet endoit. Et vu que c'est un bunker, je les imagine mal mettre des tables basses dans les coins pour decorer.*

"Killing in the name of!
Killing in the name of

And now you do what they told ya"

Joe s'arrete.

*Trois chansons d'affilee, ca fait quand meme beaucoup. Quelqu'un doit vraiment etre en train de se foutre de ma gueule.*

Il se leve, eteint le poste de radio et s'assied sur son lit.

*Je suis dans la pire des merdes. Qu'est ce qui va se passer? Je serai genant pour eux a la fin de tout cela. Soit je les suis definitivement, soit ils n'ont plus besoin de moi. Putain!*

Joe colle un grand coup dans le mur, et retire immediatement sa main. Il s'est vraiment fait mal.

*J'ai vraiment l'air malin du coup*

Encore une journee sans sommeil. Ben oui, quand on vit la nuit, on aime dormir la journee.

Les fichiers reposaient sur le bureau de Joe. Il faisait semblant de s'y interesser, des fois qu'on le surveille.

Le portable sonne. C'est Domino Jazz. Elle veut le voir.
Rendez-vous au bas de l'appartement de Joe dans dix minutes.

C'est a peu pres le temps qu'il faut a Joe pour reourvir ses esprits, prendre une tasse d'un cafe froid et serre comme un slip trop petit. Vous savez, ceux qui laissent des traces d'elastique.
Une bonne raison de passer au calecon que Joe change en vitesse, le dernier commencait a sentir.

Tee-shirt, chemise peu boutonnee, jean, perfecto, chaussettes et chaussures.
Puis l'essentiel, la clope au bec.

Les cigarettes lancees il y a 20 ans proposaient tout le confort possible : Grand effet et risques de cancer diminue. Mais sans le gout d'une bonne vieille clope bien crade. Sans le jaunissement de doigts et des dents. Sans l'odeur de tabac froid.

Et Joe est un gars retro. Donc, il cultive son cancer du poumon.

Arrive en bas de son immeuble, Domino Jazz lui parle d'un concert, en ville.

Visiblement, elle a inconsciemment oublie toutes les emmerdes de ces derniers jours. Tant mieux pour elle.

Deux groupes dans une vielle salle nommee le CBGB. Bah, en tous cas, ca passera le temps. Le concert est dans une demi-heure. Un petit passage au Garageland apres pour se saouler et au lit. Pas pour dormir.

Le conert finit, direction au Garageland, comme prevu.

Pour faire joli, une brume violette a l'entree est presente, masquant a moitie l'entree. Les habitues n'auront pas de mal a se rendre a l'interieur du bar. Ce sera une autre paire de manches pour les autres.

A l'interieur, c'est peuple. La musique est d'assez mauvaise qualite. Un nouveau DJ est aux platines, jamais vu auparavant. Personne ne bouge, et une partie des clients regarde le DJ avec un air accusateur.
Au bout d'un moment, il s'en apercoit et decide de calmer les esprits en demandant au premier qu'il avait sous la main le morceau qu'il veut ecouter.

"Riot in cell block No 9". Le public est d'accord, mais le DJ n'a pas le morceau.
Un petit "96 Tears" pour passer le temps, alors qu'il va chercher d'autres disques de peur de se faire lyncher.

Ambiance tendue, donc. Joe se met a sa place habituelle avec Domino Jazz. Ils parlent du concert, de l'ambiance.

Un mec un peu trop violent avait bouscule Domino assez mechamment. Il ne s'est meme pas retourne pour voir ce qui s'etait passe.

En bon macho, Joe allait lui refaire le portrait. Mais avant qu'il ne reagisse, Domino Jazz avait deja chatie le mecreant avec un bon coup de pied dans les valseuses. Il est sorti en quatrieme vitesse, tenant les deux blesses. On ne l'a plus revu de la soiree.

Ving minutes plus tard, la bouteille de vodka est a moitie entamee et Joe commence un petit jeu avec Domino. Le genre de petit jeu qui signifie "rentrons a la maison, qu'on passe au niveau suivant". Mais elle ne l'ntend pas de cette oreille et compte bien le laisse mijoter encore un peu.

Escortés par des agents spéciaux jusqu'a l'aéroport, Ash' et Richard n'eurent pas à se plaindre du voyage. Rien ne se passa, et ils pouvaient se parler librement. L'ex-militaire expliqua donc la situation à son binôme de mission.

Il prirent l'avion, et finirent à New-York. La traque pouvait commencer, et les deux hommes prirent un taxi jusqu'au Garargeland, le dernier bar où Joe Strummer, leur cible, avant été vu dernièrement.
L'enquete allait donc commencer par là, mais ils devaient se faire discrets, ils n'étaient toujours pas sortis de l'auberge, et des morts en trop ne plairaient pas aux autorités, et encore moins à leurs empoloyeurs.

Ash' paya le chauffeur, et descendit du taxi. Il passa sa main en dessous sa veste, pour verifier si son Deagle était toujours là. Cette arme était son assurance vie.
Il se planta devant le batiment attendant que Richard le rejoigne.

"Là où tout commence. Evitons de faire des vagues, ça ne ferait que nous ralentir."

Il se dirigea vers la porte et l'ouvirt, entrant dans la pénombre de la salle. Il fallait trouver des indices ou autres qui pouraient leur permettre de remonter jusqu'a Joe.