- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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[Novembre 2108] Esther Kofman : Psychologie 2
Mar 18 Nov 2008 - 2:47
Esther eut un sourire léger aux lèvres. Reprenant son boitier bien en main, elle termina :
"Mais nous allons illustrer tout ça par une nouvelle petite simulation. Je vous demanderai de vous diviser en deux groupes"
Esther entraîna Niko, Vincent, Rachel, Iacobo, Allison et Yrianna d'un côté ; Nikolaï, Yamina, Daedelion, Wind, Jareld et Amarenna de l'autre.
Un mur surgit du sol séparant définitivement les deux groupes. Esther quant à elle, rejoint le poste de commandement de la salle.
Derrière sa baie vitrée, elle s'adressa aux deux groupes :
"Vous allez voir apparaître une nouvelle simulation. Tant que vous ne franchissez pas la ligne rouge que vous trouverez à vos pieds vous êtes considérés comme HORS SIMULATION. Ce qui peut vous laisser le temps de vous concerter. Comme vous allez le voir, cette simulation est un peu plus violente déjà... Mais vous n'êtes pas, pour l'heure les cibles de cette violence. Bon courage !"
Et appuyant sur le bouton, une nouvelle scène apparut des deux côtés du mur, rigoureusement identique de part et d'autres :
La nuit. La même rue que tout à l'heure mais moins peuplée. Quelques passants hâtent le pas pour rentrer. Quelques véhicules circulent. Du bruit provient d'une ruelle sombre. Des badauds s'engouffrent dans celle-ci. Des cris en proviennent.
"Rends nous les enfants, sale mutante !"
Le reste est le brouhaha d'une foule déjà bien en colère. Au loin, les élèves peuvent entendre des sirènes.
[Le second groupe composé de Nikolaï, Yamina, Daedelion, Wind, Jareld et Amarenna poste à la suite]
"Mais nous allons illustrer tout ça par une nouvelle petite simulation. Je vous demanderai de vous diviser en deux groupes"
Esther entraîna Niko, Vincent, Rachel, Iacobo, Allison et Yrianna d'un côté ; Nikolaï, Yamina, Daedelion, Wind, Jareld et Amarenna de l'autre.
Un mur surgit du sol séparant définitivement les deux groupes. Esther quant à elle, rejoint le poste de commandement de la salle.
Derrière sa baie vitrée, elle s'adressa aux deux groupes :
"Vous allez voir apparaître une nouvelle simulation. Tant que vous ne franchissez pas la ligne rouge que vous trouverez à vos pieds vous êtes considérés comme HORS SIMULATION. Ce qui peut vous laisser le temps de vous concerter. Comme vous allez le voir, cette simulation est un peu plus violente déjà... Mais vous n'êtes pas, pour l'heure les cibles de cette violence. Bon courage !"
Et appuyant sur le bouton, une nouvelle scène apparut des deux côtés du mur, rigoureusement identique de part et d'autres :
La nuit. La même rue que tout à l'heure mais moins peuplée. Quelques passants hâtent le pas pour rentrer. Quelques véhicules circulent. Du bruit provient d'une ruelle sombre. Des badauds s'engouffrent dans celle-ci. Des cris en proviennent.
"Rends nous les enfants, sale mutante !"
Le reste est le brouhaha d'une foule déjà bien en colère. Au loin, les élèves peuvent entendre des sirènes.
[Le second groupe composé de Nikolaï, Yamina, Daedelion, Wind, Jareld et Amarenna poste à la suite]
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2108] Esther Kofman : Psychologie 2
Mar 18 Nov 2008 - 2:59
Amy avait hoché la tête. Oui, elle savait qu'elle avait fait une erreur. Elle ne maîtrisait pas encore assez cette facette de son pouvoir pour pouvoir l'utiliser de façon fiable. Elle prendrai garde à ne pas recommencer. D'autant que, cette fois, il n'y aurait personne pour la sortir d'affaire. La jeune femme regarda ceux qui allaient composer son groupe. Visiblement, le cours étaient loin d'être terminé. Une bande rouge, à leur pied signalait le point de non retour. Tant qu'ils se trouvaient dans cette partie, ils étaient hors jeu, ce qui permettrait de discuter avant d'agir. Pourraient-ils y revenir en cours de route? Sans doute pas... La simulation commença alors. La même rue que précédemment, mais à un autre moment de la journée. Moins de monde, une situation différente. Une femme semblait détenir des enfants, du moins, de ce qu'ils pouvaient entendre. Amy se tourna vers Wind, un sourire d'excuse sur le visage.
"Wind, tu pourrais essayer de repérer l'endroit où ils se trouvent, précisément?"
Il faisait nuit. Le pouvoir d'Amy serait plus efficace, de toutes les façons. Elle pourrait, toujours, utiliser les ombres pour les camoufler s'ils devaient avancer. Mais, pour l'heure, elle restait de leur côté de la ligne rouge. Elle avancerait en même temps que les autres. Déjà, il valait mieux établir un plan d'action.
"Il fait nuit. Cette fois, mon pouvoir devrait-être plus efficace que tout à l'heure si j'ai besoin de m'en servir, ne serait-ce que pour nous camoufler si on doit avancer."fit-elle simplement.
"Wind, tu pourrais essayer de repérer l'endroit où ils se trouvent, précisément?"
Il faisait nuit. Le pouvoir d'Amy serait plus efficace, de toutes les façons. Elle pourrait, toujours, utiliser les ombres pour les camoufler s'ils devaient avancer. Mais, pour l'heure, elle restait de leur côté de la ligne rouge. Elle avancerait en même temps que les autres. Déjà, il valait mieux établir un plan d'action.
"Il fait nuit. Cette fois, mon pouvoir devrait-être plus efficace que tout à l'heure si j'ai besoin de m'en servir, ne serait-ce que pour nous camoufler si on doit avancer."fit-elle simplement.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2108] Esther Kofman : Psychologie 2
Mar 18 Nov 2008 - 9:34
Wind garda le regard fixé sur Iacobo tandis que Daedalion parlait. Elle l’écoutait, mais préférait ne pas répondre à ses remarques acerbes. Comme le serbe, il avait un don particulier pour se faire détester. Elle se demandait à quel point ils se ressemblaient ces deux-là, et, pourtant, absolument pas objective, elle n’arrivait pas à trouver d’excuse au dandy bourgeois alors qu’elle en trouvait davantage pour l’ancien prostitué. Ou au moins, acceptait plus facilement ses accès de violence verbale. Elle n’avait aucune envie de lui faire le plaisir de répondre à sa provocation gratuite, ni par les mots, ni par les œillades assassines qu’on aurait pu imaginer, certaine que c’était tout ce qu’il attendait. Tout ce qu’il disait n’était pas absurde, cependant, même si certains points l’auraient fait bondir si elle n’était pas déjà en train de se forcer au calme. Les insultes personnelles, les "tant pis pour eux", "le nombre de perte aurait été tolérable", et les commentaires sur la prise d’otage et l’équilibre des morts étaient autant de propos qu’elle n’appréciait guère. Pire encore, sa vision de la cause mutante… Il se battait pour ce qu’il voulait, mais elle, c’était pourtant bien ça qu’elle voulait : que leur condition ne soit plus traitée comme une tare, et vivre en bonne entente avec les humains. Et sacrifier son humanité ou… quoi que ce soit d’autre, pire, qui que ce soit, ça n’était pas du tout dans son cheminement de pensée. Mais il avait raison au moins sur deux points : Leur jeunesse ne leur permettait pas, a priori, d’imposer leur voix aux émeutiers, d’une part, et le retour de Rachel auprès de lui aurait pu le mettre en danger, même si, à vrai dire, elle comprenait tout à fait le geste de sa camarade.
Yrianna répondit à son tour, et pendant un moment encore, l’anglaise ne quitta pas le serbe des yeux. Elle n’agréait pas à tout ce qu’elle disait, mais il y avait des idées tout de même. Mais lorsque sa coéquipière évoqua – et encensa – sa tentative, puis demanda si elle avait bien fait de venir en aide au serbe, même si elle avait dû dévoiler sa nature, elle lui sourit. Ca valait toutes les explications du monde à ses yeux : oui, elle avait fait ce qu’il fallait, et en situation réelle, même si ça s’était terminé comme le prédisait tout à l’heure Miss Kofman, elle lui aurait été éternellement reconnaissante d’avoir tenté de protéger le Nexus, même en vain.
Allison et les autres reprirent la parole tour à tour, et elle les écouta plus ou moins attentivement, songeuse. Elle était d’accord avec la blondinette, et refusait de laisser qui que ce soit derrière elle. Elle ne sembla pas réagir, mais resta une fois encore interdite devant la logique de Niko qui lui restait décidément particulièrement obscure, et plus encore devant la violence de Vincent. Il réagissait exactement comme Daedalion l’attendait, et elle sursauta quand il se mit à frapper le pauvre cube apparu pour lui servir de siège et non de punching-ball à l’origine.
*Quand t’auras fini de martyriser le mobilier qui ne t’a rien fait et que tu te seras un peu calmé, on pourra peut-être continuer à en parler plus calmement… et de façon plus constructive…*
D’autant qu’il alliait la violence physique et les insultes à des attaques tout à fait hors propos – à son avis tout du moins. Qu’est-ce qu’on en avait à faire qu’il fasse de la boxe en dehors de ça ? Quant à rester anonyme, si c’était préférable selon les situations, notamment quand les gens étaient déjà passablement excités, elle ne comprenait pas pourquoi il faudrait à tout prix se terrer quand on était dans son bon droit, et face à des gens civilisés. D’ordinaire, elle serait venue aider quelqu’un qui venait de se blesser, comme il s’était ensanglanté les mains, mais son comportement ne l’y incitait guère, et elle resta à sa place, se contentant de fixer un moment l’énergumène qui faisait à présent partie des X-Rays – elle plaignait d’avance Jen – de ses yeux pâles avant de détourner la tête vers Jareld, qui prenait la relève, fort heureusement plus calmement.
Il reconnaissait avoir fait une erreur et elle hocha simplement la tête. Elle avait tenté de modérer ses propos, elle-même, mais savait bien que la façon dont elle lui avait demandé des explications n’était pas la plus diplomate qui soit. Il réagissait plutôt bien pour le coup, et ce qu’il disait était plutôt correct. Notamment au niveau du manque de coordination. Et Rachel boudait. Wind l’écouta marmonner, incrédule, comme sa coéquipière suggérait qu’elle n’aurait pas pu aider l’aveugle avec sa voix. Elle était assez d’accord, mais… C’était quoi ça ?
*Elle est… jalouse ?*
Elle n’en revenait pas. Et ne comprenait absolument pas pourquoi…
L’idée qu’il eût peut-être mieux valu ne rien faire ressortait du discours de certains, avec plus ou moins de force, et elle ne pouvait pas être d’accord. Pouvoir ou non, si elle avait pu aider, quitte à se mettre elle-même en danger, elle l’aurait fait. En cela, elle sut gré à Yamina de poser ouvertement la question qui lui brûlait les lèvres. Elle-même avait baissé le regard sur ses mains. Est-ce que c’étaient elles deux, alors, qui n’étaient pas normales ?
*Est-ce que c'est si mal de vouloir aider les autres ? Est-ce que c’est devenu un crime de s’inquiéter pour les autres ? Moi je ne sais pas faire autrement…*
Le pire restait à venir… Si le début du discours de Iacobo présentait certaines vérités qui rejoignaient le manque de coordination évoqué par Jareld, la suite avait de quoi faire plaisir à Daedalion qui se trouvait là un parfait compagnon de jeu, concourrant pour le même titre de "type qui se fait détester par le plus grand nombre dans le minimum de temps"…
"J'envoie en enfer tous ceux et toutes celles qui critiquent ma prise d'otage."
Alors elle pouvait aller dire bonjour au diable, n’est-ce pas ? Elle ferma les yeux, tremblante. Chaque mot qu’il employait lui faisait l’effet d’un couteau en pleine poitrine. Il voulait gagner du temps, mais il n’aurait gagné, à son avis, qu’une balle entre les deux yeux… Et s’il était arrivé quelque chose à l’enfant, pour quelque raison que ce soit ? Même si c’était une manœuvre d’intimidation, le risque était trop grand, pour eux deux. Et si elle n’était pas sûre qu’il comprenne sa préoccupation pour l’enfant, ne pouvait-il donc pas comprendre qu’elle s’inquiétait aussi pour lui ?
"Je méprise toutes vos solutions pacifistes et irréalistes !"
*C’est donc ça que tu penses de moi ?*
Elle ferma les yeux, livide. Un instant, elle avait eu envie de se lever et de quitter la pièce. Mais qu’y aurait-elle gagné ? Pas grand-chose à vrai dire. Ses lèvres pincées, ses mains crispées sur son genou, en disaient peut-être long sur les efforts qu’elle faisait pour ne pas craquer, pour ne pas pleurer, là, devant tous.
*Si tu savais comme je m’en contrefiche de la Sentinelle ! Je suis déjà une terroriste à leurs yeux, juste parce que mon pouvoir s’est déclenché au centre équestre de Riv’ par accident… Je devrais faire quoi ? Te regarder te faire tuer et dire ‘Amen’ ?*
La voix de Nikolaï ne la rasséréna pas davantage. Et pourtant… elle était tellement d’accord avec lui. Jamais elle ne lui aurait reproché d’avoir tenté, même en vain, même au risque de se faire lyncher, de sauver la fille. Quant à savoir si elle était satisfaite de ses actions, et réactions, la réponse pouvait rester posée, à cet instant, elle s’en fichait. Elle voulait seulement que ce calvaire finisse, qu’elle puisse sortir de là, et s’isoler.
Sauf que c'était loin d'être fini, et elle se décida à rouvrir les yeux, l'air absent. L'air qu'elle avait eu sur le visage pendant deux mois... Elle releva la tête vers la prof lorsqu'elle complimenta son action, suivant seulement d'une oreille distraite ses propos, et acquiesça. Elle avait fait ce qu'elle pensait pouvoir faire, apparemment ça n'était pas si mauvais... Et elle condamnait l'action de Iacobo et mettait en avant son propre péril. Wind tourna de nouveau la tête vers lui. Est-ce que ça, il accepterait de l'entendre ? Elle n'eut guère le temps de chercher la réponse sur le visage du serbe : la prof l'emmenait avec une partie des autres élèves de l'autre côté de la pièce.
- Take care... lui murmura-t-elle seulement avant que le mur ne les sépare totalement.
Nouvelle simulation, donc. L'anglaise dut se faire violence pour écouter les directives et porter attention à ce qui se déroulait devant eux, le regard étrangement fixé sur la ligne rouge qui délimitait ce qui était en et hors simulation. Elle secoua la tête à la demande d'Amarenna.
- Non... Je ne pense pas... Je vais pouvoir te dire qu'ils sont par là, mais sans plus de précision sur la distance...
Elle avait désigné la ruelle d'une main, et sembla songeuse un bref instant.
- Je peux déjà essayer de savoir à peu près combien ils sont, et s'il y a d'autres informations importantes à entendre...
Essayer, parce que ça aussi, elle n'était pas sûre que ça fonctionne parfaitement.
- Jareld... euh... Tumos, je comprends pas bien le fonctionnement de ton pouvoir, mais... ça te permettrait de voir ce qu'il se passe de façon discrète ? Et toi, tes ombres, est-ce qu'elles pourraient masquer les ailes de Nikolaï sinon ? Il y a des gens qui semblent venir juste pour voir le massacre... on pourrait avoir l'air d'en faire partie...
En attendant, elle essaya d'actionner son pouvoir comme elle l'avait indiqué, pour repérer battements de coeur, voix, ou autres, le but étant d'avoir un ordre d'idée du nombre de personnes présentes dans la ruelle... si ce n'était quelque chose de plus précis. Et éventuellement d'en savoir plus sur ce qui se passait, en dehors qu'une mutante avait prétendument enlevé des enfants...
Se concentrant Wind ne put qu'entendre en vrac divers sons qui se mélangeaient plus ou moins au fond de la ruelle : il y avait d'abord un brouhaha ambiant qui correspondait à la foule qui semblait importante, visiblement ça parlait plutôt à voix basse... Elle perçut également plusieurs paroles prononcées de manière plus forte :
"Alors ! T'en as fait quoi des gamins ? Tu fais plus la fière maintenant, hein ?". Il s'agissait de la voix d'un homme qui se découpait de part son intensité très nettement du reste de la mélée.
"Je sais pas où sont vos gosses !" hurla la "mutante". Une voix jeune et paniquée...
Au loin, Wind entendait toujours les sirènes de police...
[Je sais pas si je peux faire cette action hors simulation, sinon ça sera pour plus tard... quand on aura passé la ligne... Réponse Esther : Le franchissement de la ligne rouge indique juste que vous pouvez être repérés par les personnes présentes dans la rue. De ce côté là, ils ne vous voient pas. Tout ce qui dépasse ou franchit la ligne est visible en revanche]
Yrianna répondit à son tour, et pendant un moment encore, l’anglaise ne quitta pas le serbe des yeux. Elle n’agréait pas à tout ce qu’elle disait, mais il y avait des idées tout de même. Mais lorsque sa coéquipière évoqua – et encensa – sa tentative, puis demanda si elle avait bien fait de venir en aide au serbe, même si elle avait dû dévoiler sa nature, elle lui sourit. Ca valait toutes les explications du monde à ses yeux : oui, elle avait fait ce qu’il fallait, et en situation réelle, même si ça s’était terminé comme le prédisait tout à l’heure Miss Kofman, elle lui aurait été éternellement reconnaissante d’avoir tenté de protéger le Nexus, même en vain.
Allison et les autres reprirent la parole tour à tour, et elle les écouta plus ou moins attentivement, songeuse. Elle était d’accord avec la blondinette, et refusait de laisser qui que ce soit derrière elle. Elle ne sembla pas réagir, mais resta une fois encore interdite devant la logique de Niko qui lui restait décidément particulièrement obscure, et plus encore devant la violence de Vincent. Il réagissait exactement comme Daedalion l’attendait, et elle sursauta quand il se mit à frapper le pauvre cube apparu pour lui servir de siège et non de punching-ball à l’origine.
*Quand t’auras fini de martyriser le mobilier qui ne t’a rien fait et que tu te seras un peu calmé, on pourra peut-être continuer à en parler plus calmement… et de façon plus constructive…*
D’autant qu’il alliait la violence physique et les insultes à des attaques tout à fait hors propos – à son avis tout du moins. Qu’est-ce qu’on en avait à faire qu’il fasse de la boxe en dehors de ça ? Quant à rester anonyme, si c’était préférable selon les situations, notamment quand les gens étaient déjà passablement excités, elle ne comprenait pas pourquoi il faudrait à tout prix se terrer quand on était dans son bon droit, et face à des gens civilisés. D’ordinaire, elle serait venue aider quelqu’un qui venait de se blesser, comme il s’était ensanglanté les mains, mais son comportement ne l’y incitait guère, et elle resta à sa place, se contentant de fixer un moment l’énergumène qui faisait à présent partie des X-Rays – elle plaignait d’avance Jen – de ses yeux pâles avant de détourner la tête vers Jareld, qui prenait la relève, fort heureusement plus calmement.
Il reconnaissait avoir fait une erreur et elle hocha simplement la tête. Elle avait tenté de modérer ses propos, elle-même, mais savait bien que la façon dont elle lui avait demandé des explications n’était pas la plus diplomate qui soit. Il réagissait plutôt bien pour le coup, et ce qu’il disait était plutôt correct. Notamment au niveau du manque de coordination. Et Rachel boudait. Wind l’écouta marmonner, incrédule, comme sa coéquipière suggérait qu’elle n’aurait pas pu aider l’aveugle avec sa voix. Elle était assez d’accord, mais… C’était quoi ça ?
*Elle est… jalouse ?*
Elle n’en revenait pas. Et ne comprenait absolument pas pourquoi…
L’idée qu’il eût peut-être mieux valu ne rien faire ressortait du discours de certains, avec plus ou moins de force, et elle ne pouvait pas être d’accord. Pouvoir ou non, si elle avait pu aider, quitte à se mettre elle-même en danger, elle l’aurait fait. En cela, elle sut gré à Yamina de poser ouvertement la question qui lui brûlait les lèvres. Elle-même avait baissé le regard sur ses mains. Est-ce que c’étaient elles deux, alors, qui n’étaient pas normales ?
*Est-ce que c'est si mal de vouloir aider les autres ? Est-ce que c’est devenu un crime de s’inquiéter pour les autres ? Moi je ne sais pas faire autrement…*
Le pire restait à venir… Si le début du discours de Iacobo présentait certaines vérités qui rejoignaient le manque de coordination évoqué par Jareld, la suite avait de quoi faire plaisir à Daedalion qui se trouvait là un parfait compagnon de jeu, concourrant pour le même titre de "type qui se fait détester par le plus grand nombre dans le minimum de temps"…
"J'envoie en enfer tous ceux et toutes celles qui critiquent ma prise d'otage."
Alors elle pouvait aller dire bonjour au diable, n’est-ce pas ? Elle ferma les yeux, tremblante. Chaque mot qu’il employait lui faisait l’effet d’un couteau en pleine poitrine. Il voulait gagner du temps, mais il n’aurait gagné, à son avis, qu’une balle entre les deux yeux… Et s’il était arrivé quelque chose à l’enfant, pour quelque raison que ce soit ? Même si c’était une manœuvre d’intimidation, le risque était trop grand, pour eux deux. Et si elle n’était pas sûre qu’il comprenne sa préoccupation pour l’enfant, ne pouvait-il donc pas comprendre qu’elle s’inquiétait aussi pour lui ?
"Je méprise toutes vos solutions pacifistes et irréalistes !"
*C’est donc ça que tu penses de moi ?*
Elle ferma les yeux, livide. Un instant, elle avait eu envie de se lever et de quitter la pièce. Mais qu’y aurait-elle gagné ? Pas grand-chose à vrai dire. Ses lèvres pincées, ses mains crispées sur son genou, en disaient peut-être long sur les efforts qu’elle faisait pour ne pas craquer, pour ne pas pleurer, là, devant tous.
*Si tu savais comme je m’en contrefiche de la Sentinelle ! Je suis déjà une terroriste à leurs yeux, juste parce que mon pouvoir s’est déclenché au centre équestre de Riv’ par accident… Je devrais faire quoi ? Te regarder te faire tuer et dire ‘Amen’ ?*
La voix de Nikolaï ne la rasséréna pas davantage. Et pourtant… elle était tellement d’accord avec lui. Jamais elle ne lui aurait reproché d’avoir tenté, même en vain, même au risque de se faire lyncher, de sauver la fille. Quant à savoir si elle était satisfaite de ses actions, et réactions, la réponse pouvait rester posée, à cet instant, elle s’en fichait. Elle voulait seulement que ce calvaire finisse, qu’elle puisse sortir de là, et s’isoler.
Sauf que c'était loin d'être fini, et elle se décida à rouvrir les yeux, l'air absent. L'air qu'elle avait eu sur le visage pendant deux mois... Elle releva la tête vers la prof lorsqu'elle complimenta son action, suivant seulement d'une oreille distraite ses propos, et acquiesça. Elle avait fait ce qu'elle pensait pouvoir faire, apparemment ça n'était pas si mauvais... Et elle condamnait l'action de Iacobo et mettait en avant son propre péril. Wind tourna de nouveau la tête vers lui. Est-ce que ça, il accepterait de l'entendre ? Elle n'eut guère le temps de chercher la réponse sur le visage du serbe : la prof l'emmenait avec une partie des autres élèves de l'autre côté de la pièce.
- Take care... lui murmura-t-elle seulement avant que le mur ne les sépare totalement.
Nouvelle simulation, donc. L'anglaise dut se faire violence pour écouter les directives et porter attention à ce qui se déroulait devant eux, le regard étrangement fixé sur la ligne rouge qui délimitait ce qui était en et hors simulation. Elle secoua la tête à la demande d'Amarenna.
- Non... Je ne pense pas... Je vais pouvoir te dire qu'ils sont par là, mais sans plus de précision sur la distance...
Elle avait désigné la ruelle d'une main, et sembla songeuse un bref instant.
- Je peux déjà essayer de savoir à peu près combien ils sont, et s'il y a d'autres informations importantes à entendre...
Essayer, parce que ça aussi, elle n'était pas sûre que ça fonctionne parfaitement.
- Jareld... euh... Tumos, je comprends pas bien le fonctionnement de ton pouvoir, mais... ça te permettrait de voir ce qu'il se passe de façon discrète ? Et toi, tes ombres, est-ce qu'elles pourraient masquer les ailes de Nikolaï sinon ? Il y a des gens qui semblent venir juste pour voir le massacre... on pourrait avoir l'air d'en faire partie...
En attendant, elle essaya d'actionner son pouvoir comme elle l'avait indiqué, pour repérer battements de coeur, voix, ou autres, le but étant d'avoir un ordre d'idée du nombre de personnes présentes dans la ruelle... si ce n'était quelque chose de plus précis. Et éventuellement d'en savoir plus sur ce qui se passait, en dehors qu'une mutante avait prétendument enlevé des enfants...
Se concentrant Wind ne put qu'entendre en vrac divers sons qui se mélangeaient plus ou moins au fond de la ruelle : il y avait d'abord un brouhaha ambiant qui correspondait à la foule qui semblait importante, visiblement ça parlait plutôt à voix basse... Elle perçut également plusieurs paroles prononcées de manière plus forte :
"Alors ! T'en as fait quoi des gamins ? Tu fais plus la fière maintenant, hein ?". Il s'agissait de la voix d'un homme qui se découpait de part son intensité très nettement du reste de la mélée.
"Je sais pas où sont vos gosses !" hurla la "mutante". Une voix jeune et paniquée...
Au loin, Wind entendait toujours les sirènes de police...
[Je sais pas si je peux faire cette action hors simulation, sinon ça sera pour plus tard... quand on aura passé la ligne... Réponse Esther : Le franchissement de la ligne rouge indique juste que vous pouvez être repérés par les personnes présentes dans la rue. De ce côté là, ils ne vous voient pas. Tout ce qui dépasse ou franchit la ligne est visible en revanche]
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2108] Esther Kofman : Psychologie 2
Mer 19 Nov 2008 - 16:05
Esther commenta les jugements que les élèves avaient portés sur leurs actions. Et le jeune homme fut soulagé d'entendre dire qu'elle avait tout de même comprit son action. Mais que cette dernière avait été une erreur.
La professeur fit mention d'un manque de cohésion que Jareld avait cité, il se sentit soudainement très fier, rougissant presque.
Puis l'ethnopsychologue annonça qu'elle allait relancer la simulation, cette fois-ci, elle se ferait séparément en deux groupes.
Jareld regarda la simulation se lancer: un mur sépara les deux équipes... Et déjà, le jeune homme sentait comme une sorte de compétition... Quelle équipe réussirait à surmonter le danger de cette salle?
Fort heureusement, il y avait une ligne rouge qui semblait empêcher les acteurs de la scène de les voir, ils pouvaient donc débattre sur leurs futurs agissements. Et ainsi, coordonner leurs actions.
Il faisait nuit, quelques passants semblaient pressés de rentrer. Il y avait une faible circulation, et on entendait des bruits dans une ruelle, une voix très distincte et agressive à l'égard d'une supposé mutante.
La simulation ne semblait pas plus dure que la première, seulement l'ambiance y était déjà plus, les ténèbres nocturnes avaient de quoi rendre anxieux n'importe qui c'était ça, la magie de la salle des dangers!
Amarenna demanda une précision sur le pouvoir de Wind, et indiqua qu'elle n'agirait que pour se camoufler.
Wind répondit à la jeune femme, et demanda à Jareld en quoi consistait exactement son pouvoir. Le français, se tourna vers elle et répondit:
"C'est tout à fait ça, mon esprit peux quitter mon corps et aller sur les lieux pour savoir ce qui s'y passe et ce en étant invisible. Je peux aussi savoir combien de personnes sont présentes, je ressens leurs présences."
Jareld réfléchit un instant, il ne fallait plus qu'ils fassent d'erreur, il devait y avoir une cohésion dans l'équipe, et pour cela ils devaient s'organiser et définir ce qu'ils devaient faire, et surtout: ne pas faire. Le français dit tout en les regardant:
"Je ne veux pas passer pour le moralisateur, ou autre chose, mais il faut absolument qu'on définisse ce qu'on va faire. La dernière fois, on a mal agit. Il me semble qu'ici, il va nous falloir sauver la personne en détresse et filer discrètement sans demander notre reste. Et surtout ne pas chercher le combat direct."
*C'est bien à toi de dire ça, t'as faillis provoquer une bataille tout à l'heure!*
Jareld fit taire sa conscience et poursuivit:
"Le recourt à la violence doit être je pense notre ultime recours, il faut mieux privilégier les pouvoirs plus discrets et agir, pour ceux qui ont des pouvoirs offensifs, sans les utiliser... Ça empêcherait les passants de trouver un prétexte pour nous accuser de mutants, et s'en prendre à nous."
Première étape qui lui semblait essentiel avant toute chose: analyser, et obtenir le maximum d'informations. Il allait donc aller dans ce sens, mais il ne fallait pas agir seul, il devait en faire part à ses partenaires:
"Je sais pas ce que vous en pensez mais, on entends des sirènes, c'est certainement à cause de ce qui se passe ici... Je pourrais essayer d'aller dans la voiture de ces flics, j'y serais en un rien de temps, et je pourrais obtenir des informations sur cette affaire..."
Jareld se tut, puis il annonça:
"En tout, cas je vais d'abord sonder les environs, et surtout cette ruelle pour savoir combien ils sont..."
Le français avait à peine finit qu'il voulut agir, il n'était pas question de perdre du temps et encore moins de rater la simulation.
Jareld ferma les yeux pour se concentrer. Puis, il tenta de sentir les personnes présentes dans cette ruelle. Il voulait en savoir le nombre exacte... L'usage de son pouvoir permit à Jareld de dénommer exactement 25 personnes dans cette ruelle... Mais des badauds continuaient encore à affluer quand Jareld rouvrit les yeux.
La professeur fit mention d'un manque de cohésion que Jareld avait cité, il se sentit soudainement très fier, rougissant presque.
Puis l'ethnopsychologue annonça qu'elle allait relancer la simulation, cette fois-ci, elle se ferait séparément en deux groupes.
Jareld regarda la simulation se lancer: un mur sépara les deux équipes... Et déjà, le jeune homme sentait comme une sorte de compétition... Quelle équipe réussirait à surmonter le danger de cette salle?
Fort heureusement, il y avait une ligne rouge qui semblait empêcher les acteurs de la scène de les voir, ils pouvaient donc débattre sur leurs futurs agissements. Et ainsi, coordonner leurs actions.
Il faisait nuit, quelques passants semblaient pressés de rentrer. Il y avait une faible circulation, et on entendait des bruits dans une ruelle, une voix très distincte et agressive à l'égard d'une supposé mutante.
La simulation ne semblait pas plus dure que la première, seulement l'ambiance y était déjà plus, les ténèbres nocturnes avaient de quoi rendre anxieux n'importe qui c'était ça, la magie de la salle des dangers!
Amarenna demanda une précision sur le pouvoir de Wind, et indiqua qu'elle n'agirait que pour se camoufler.
Wind répondit à la jeune femme, et demanda à Jareld en quoi consistait exactement son pouvoir. Le français, se tourna vers elle et répondit:
"C'est tout à fait ça, mon esprit peux quitter mon corps et aller sur les lieux pour savoir ce qui s'y passe et ce en étant invisible. Je peux aussi savoir combien de personnes sont présentes, je ressens leurs présences."
Jareld réfléchit un instant, il ne fallait plus qu'ils fassent d'erreur, il devait y avoir une cohésion dans l'équipe, et pour cela ils devaient s'organiser et définir ce qu'ils devaient faire, et surtout: ne pas faire. Le français dit tout en les regardant:
"Je ne veux pas passer pour le moralisateur, ou autre chose, mais il faut absolument qu'on définisse ce qu'on va faire. La dernière fois, on a mal agit. Il me semble qu'ici, il va nous falloir sauver la personne en détresse et filer discrètement sans demander notre reste. Et surtout ne pas chercher le combat direct."
*C'est bien à toi de dire ça, t'as faillis provoquer une bataille tout à l'heure!*
Jareld fit taire sa conscience et poursuivit:
"Le recourt à la violence doit être je pense notre ultime recours, il faut mieux privilégier les pouvoirs plus discrets et agir, pour ceux qui ont des pouvoirs offensifs, sans les utiliser... Ça empêcherait les passants de trouver un prétexte pour nous accuser de mutants, et s'en prendre à nous."
Première étape qui lui semblait essentiel avant toute chose: analyser, et obtenir le maximum d'informations. Il allait donc aller dans ce sens, mais il ne fallait pas agir seul, il devait en faire part à ses partenaires:
"Je sais pas ce que vous en pensez mais, on entends des sirènes, c'est certainement à cause de ce qui se passe ici... Je pourrais essayer d'aller dans la voiture de ces flics, j'y serais en un rien de temps, et je pourrais obtenir des informations sur cette affaire..."
Jareld se tut, puis il annonça:
"En tout, cas je vais d'abord sonder les environs, et surtout cette ruelle pour savoir combien ils sont..."
Le français avait à peine finit qu'il voulut agir, il n'était pas question de perdre du temps et encore moins de rater la simulation.
Jareld ferma les yeux pour se concentrer. Puis, il tenta de sentir les personnes présentes dans cette ruelle. Il voulait en savoir le nombre exacte... L'usage de son pouvoir permit à Jareld de dénommer exactement 25 personnes dans cette ruelle... Mais des badauds continuaient encore à affluer quand Jareld rouvrit les yeux.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2108] Esther Kofman : Psychologie 2
Jeu 20 Nov 2008 - 3:17
Les élèves se scindèrent en deux groupes et Daedalion, dans sa suffisance habituelle, regrettait déjà la répartition des effectifs. Il trouvait ses nouveaux coéquipiers dignes des plus lourds boulets et souffla de dépit devant sa troupe bienséante. Après avoir cumulé les renseignements de ses confrères, Quetz décida de faire progresser les choses plutôt que de continuer le recueil factuel qui laissait une pauvre victime en danger.
« Plus on attend, lâcha-t-il, plus on risque de la laisser se faire lapider. Pigeon, passe par les airs pour intervenir en cas de problème, et Yamina, soit belle et tais-toi . »
D’un pas affirmé, il franchit la ligne rouge pour se joindre à la masse. Mains dans les poches, attitude et apparence humaine, il s’approcha du groupe tout en lançant de sa voix légèrement grave : « Est-ce c’est l’aberration qui a enlevé mon petit frère ?! Qu’est ce qu’elle en a foutu ?! » Espérant que son bluff marche, il jouerait de son infiltration pour bien analyser la scène.
Un type se tourna vers Daedelion pour lui répondre :
"Ton p'tit frère mon gars... On sait pas ce qu'elle en a fait mais on compte bien le découvrir ! Ah ça oui !"
Il avait l'air bien bien remonté contre la supposée mutante.
"Y a un type qui m'a dit qu'un type lui avait dit qu'il avait vu les gamins avec elle dans cette ruelle. Elle les a menacé de leur faire des trucs de mutante. Pis plus personne les trouve. Mais on va savoir !"
Enfin il désigna une femme en larmes qui gesticulait un peu en marge de la foule.
"Mais va voir ta mère, un bon fils ça met le paquet pour sa mère quand il faut la soutenir..."
« Plus on attend, lâcha-t-il, plus on risque de la laisser se faire lapider. Pigeon, passe par les airs pour intervenir en cas de problème, et Yamina, soit belle et tais-toi . »
D’un pas affirmé, il franchit la ligne rouge pour se joindre à la masse. Mains dans les poches, attitude et apparence humaine, il s’approcha du groupe tout en lançant de sa voix légèrement grave : « Est-ce c’est l’aberration qui a enlevé mon petit frère ?! Qu’est ce qu’elle en a foutu ?! » Espérant que son bluff marche, il jouerait de son infiltration pour bien analyser la scène.
Un type se tourna vers Daedelion pour lui répondre :
"Ton p'tit frère mon gars... On sait pas ce qu'elle en a fait mais on compte bien le découvrir ! Ah ça oui !"
Il avait l'air bien bien remonté contre la supposée mutante.
"Y a un type qui m'a dit qu'un type lui avait dit qu'il avait vu les gamins avec elle dans cette ruelle. Elle les a menacé de leur faire des trucs de mutante. Pis plus personne les trouve. Mais on va savoir !"
Enfin il désigna une femme en larmes qui gesticulait un peu en marge de la foule.
"Mais va voir ta mère, un bon fils ça met le paquet pour sa mère quand il faut la soutenir..."
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2108] Esther Kofman : Psychologie 2
Jeu 20 Nov 2008 - 3:46
La simulation semblait loin d'être terminer, et entousiasme d'avoir un nouveau défi à relever, elle ergarda autour d'elle. Déjà, elle s'était fait une image précise de la femme, tout droit sorti de sa propre imagination. De plus, les propos des citoyens lui laissait penser que des enfants était disparu. Certe, ce pouvait bien être la pseudo-mutante qui avait fait le coup, mais ce pouvait aussi etre un voisin en manque d'amour. Facile de camoufler son acte par la présence d'une voisine mutante.
* Bon, je ne peux pas rien faire de bon dans cette foule en colère on dirait... *
Les sirènes hurlantes semblaient indiquer une force de l'ordre qui viendrait calmer la foule, ou du moin, protégé la femme. Par contre, il se pourrait bien qu'il soit émotionnellement impliquer dans l'affaire, ce qui compliquerait les choses. Elle ne voyait qu'une chose à faire d'utile en ce moment. Elle allait proposer son idée mais fut interrompu par une réplique des plus cinglantes.
- Merci du compliment l'artiste, mais quand on a pas de pouvoir vraiment interressant, il faut avoir l'avantage de se rendre utile.
Trop tard, le petit homme était parti, et faisait exactement la même erreur que les autre... incité à la violence... idiot...
Elle roula des yeux, puis elle se tourna vers les autres qui avait été assez sage pour attendre un peu.
- Bon, je ne peux pas vraiment être utile ici, mais je pense bien avoir une idée. Je ne pense pas vraiment être utile dans une telle situation. Amarenna à l'avantage de pouvoir camoufler la mutante je pense, et Wind, peut sans doute garder les esprits moins échauffer. Sans compter son propre pouvoir. Par contre, je pense bien pouvoir etre utile pour l'autre parti de la solution que tout le monde semble avoir oublier. Les enfants... où sont-ils?
Elle tourna la tête vers les building qui les entourait.
- Wind, tu penses pouvoir localiser des cris et des pleurs d'enfants, de beaucoup d'enfants proche? Si au moins tu peux me dire ou chercher, je peut entrer et sortir de n'importe quel appartement en très peu de temps. On retrouve les enfants, on calme la foule. CQFD.
* Bon, je ne peux pas rien faire de bon dans cette foule en colère on dirait... *
Les sirènes hurlantes semblaient indiquer une force de l'ordre qui viendrait calmer la foule, ou du moin, protégé la femme. Par contre, il se pourrait bien qu'il soit émotionnellement impliquer dans l'affaire, ce qui compliquerait les choses. Elle ne voyait qu'une chose à faire d'utile en ce moment. Elle allait proposer son idée mais fut interrompu par une réplique des plus cinglantes.
- Merci du compliment l'artiste, mais quand on a pas de pouvoir vraiment interressant, il faut avoir l'avantage de se rendre utile.
Trop tard, le petit homme était parti, et faisait exactement la même erreur que les autre... incité à la violence... idiot...
Elle roula des yeux, puis elle se tourna vers les autres qui avait été assez sage pour attendre un peu.
- Bon, je ne peux pas vraiment être utile ici, mais je pense bien avoir une idée. Je ne pense pas vraiment être utile dans une telle situation. Amarenna à l'avantage de pouvoir camoufler la mutante je pense, et Wind, peut sans doute garder les esprits moins échauffer. Sans compter son propre pouvoir. Par contre, je pense bien pouvoir etre utile pour l'autre parti de la solution que tout le monde semble avoir oublier. Les enfants... où sont-ils?
Elle tourna la tête vers les building qui les entourait.
- Wind, tu penses pouvoir localiser des cris et des pleurs d'enfants, de beaucoup d'enfants proche? Si au moins tu peux me dire ou chercher, je peut entrer et sortir de n'importe quel appartement en très peu de temps. On retrouve les enfants, on calme la foule. CQFD.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2108] Esther Kofman : Psychologie 2
Dim 23 Nov 2008 - 16:14
[Mes excuses pour le retard, ma semaine fut chargée]
Nikolaï répondit à l'injonction de mademoiselle Kofman par une sorte de grognement affirmatif. Pas qu'il n'était pas d'accord, juste qu'il n'avait pas vraiment fait exprès d'hésiter, devant autant de choix, difficile de trouver le bon et surtout le plus adapté à son pouvoir, mais bon.
Après ce grognement fort éloquent montrant toute la maîtrise qu'il avait dans l'art subtil et délicat de la rhétorique il haussa les épaules, comme non concernés, ce qui était faux, mais... Bah, maintenant, ça ne changeait rien.
Cependant il grogna encore quand il se rendit compte qu'ils allaient devoir encore faire face à une simulation. Tout ce qu'il espérait était que cette dernière ne se transforme pas comme la dernière, sinon il risquait fort de ne pas finir le cour en un très bon état psychologique...
Quoi qu'il en soit, la différence notable de cette simulation fut que cette fois-ci ils furent tous séparé en deux groupes, et, par chance ou malchance, Nikolaï était dans l'équipe du "Dandy".
Quoi qu'il en soit, que ce soit une bonne chose ou non ne changeait rien, cette fois-ci il doutait qu'ils allaient tous refaire les mêmes erreurs que précédemment, enfin, il l'espérait.
Après tout, qui serait assez stupide pour foncer dans une situation inconnue sans un plan solide ? Surtout que cette fois-ci ils avaient le temps, enfin, techniquement parlant tout du moins.
Toutefois, il n’eut même pas le temps de commencer à ouvrir la bouche afin de demander si quelqu’un avait un plan que déjà tout le monde se mettait en branle-bas de combat.
Plusieurs personnes demandèrent à Wind d’utiliser ses capacités afin de « scanner » les environs, bonne idée, mais était-ce possible en dehors de la simulation ?
Cette question restera imposée vu que Wind avait réussit à le faire.
De là, tout partit, comme dirait certain, en « vrille ».
Le « Dandy », dans son attitude hautaine et supérieur, avait pris les devants. Il donna des ordres à Yamina, enfin, « ordre », disons plutôt qu’il la mettait au placard, et il ordonna à Nikolaï de s’envoler afin d’agir en cas de problème… Avant de passer la ligne rouge et d’aller directement au lieu de l’affluence humaine…
Nikolaï se cacha le visage avec le plat de sa main droite, soupirant un juron en russe.
« Dites-moi qu’il n’a pas été aussi stupide pour faire ce qu’il viens de faire, s’il vous plait, ne me le dites pas. »
Doux espoir que celui de cacher la vérité…
Prenant une profonde inspiration, il se tourna vers les autres, une expression d’irritation sur le visage avant de parler à celle contrôlant les ombres.
« Hurm. Amarena, c’est ça ? Est-ce que tu peut cacher mes ailes avec ton pouvoir ? Je ne pense pas avoir l’endurance suffisante pour rester longtemps dans les airs, et il suffit qu’un passant lève les yeux et vois un gros « pigeon » de cinquante kilos pour se rendre compte qu’un truc cloche. En plus, ce serait pas rendre service à la mutante agressé si on venait à me découvrir. »
Prenant une nouvelle longue inspiration, il se tourna cette fois-ci vers Wind.
« Wind ? Je crois que ce serait mieux si tu prenais les choses en mains à partir de maintenant, pas que je ne fasse pas confiance à l’autre là-bas, non… juste que je préfère quelqu’un qui réfléchit avant d’agir, surtout sans donner d’ordres concret… »
Nikolaï répondit à l'injonction de mademoiselle Kofman par une sorte de grognement affirmatif. Pas qu'il n'était pas d'accord, juste qu'il n'avait pas vraiment fait exprès d'hésiter, devant autant de choix, difficile de trouver le bon et surtout le plus adapté à son pouvoir, mais bon.
Après ce grognement fort éloquent montrant toute la maîtrise qu'il avait dans l'art subtil et délicat de la rhétorique il haussa les épaules, comme non concernés, ce qui était faux, mais... Bah, maintenant, ça ne changeait rien.
Cependant il grogna encore quand il se rendit compte qu'ils allaient devoir encore faire face à une simulation. Tout ce qu'il espérait était que cette dernière ne se transforme pas comme la dernière, sinon il risquait fort de ne pas finir le cour en un très bon état psychologique...
Quoi qu'il en soit, la différence notable de cette simulation fut que cette fois-ci ils furent tous séparé en deux groupes, et, par chance ou malchance, Nikolaï était dans l'équipe du "Dandy".
Quoi qu'il en soit, que ce soit une bonne chose ou non ne changeait rien, cette fois-ci il doutait qu'ils allaient tous refaire les mêmes erreurs que précédemment, enfin, il l'espérait.
Après tout, qui serait assez stupide pour foncer dans une situation inconnue sans un plan solide ? Surtout que cette fois-ci ils avaient le temps, enfin, techniquement parlant tout du moins.
Toutefois, il n’eut même pas le temps de commencer à ouvrir la bouche afin de demander si quelqu’un avait un plan que déjà tout le monde se mettait en branle-bas de combat.
Plusieurs personnes demandèrent à Wind d’utiliser ses capacités afin de « scanner » les environs, bonne idée, mais était-ce possible en dehors de la simulation ?
Cette question restera imposée vu que Wind avait réussit à le faire.
De là, tout partit, comme dirait certain, en « vrille ».
Le « Dandy », dans son attitude hautaine et supérieur, avait pris les devants. Il donna des ordres à Yamina, enfin, « ordre », disons plutôt qu’il la mettait au placard, et il ordonna à Nikolaï de s’envoler afin d’agir en cas de problème… Avant de passer la ligne rouge et d’aller directement au lieu de l’affluence humaine…
Nikolaï se cacha le visage avec le plat de sa main droite, soupirant un juron en russe.
« Dites-moi qu’il n’a pas été aussi stupide pour faire ce qu’il viens de faire, s’il vous plait, ne me le dites pas. »
Doux espoir que celui de cacher la vérité…
Prenant une profonde inspiration, il se tourna vers les autres, une expression d’irritation sur le visage avant de parler à celle contrôlant les ombres.
« Hurm. Amarena, c’est ça ? Est-ce que tu peut cacher mes ailes avec ton pouvoir ? Je ne pense pas avoir l’endurance suffisante pour rester longtemps dans les airs, et il suffit qu’un passant lève les yeux et vois un gros « pigeon » de cinquante kilos pour se rendre compte qu’un truc cloche. En plus, ce serait pas rendre service à la mutante agressé si on venait à me découvrir. »
Prenant une nouvelle longue inspiration, il se tourna cette fois-ci vers Wind.
« Wind ? Je crois que ce serait mieux si tu prenais les choses en mains à partir de maintenant, pas que je ne fasse pas confiance à l’autre là-bas, non… juste que je préfère quelqu’un qui réfléchit avant d’agir, surtout sans donner d’ordres concret… »
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [Novembre 2108] Esther Kofman : Psychologie 2
Mar 25 Nov 2008 - 2:20
Les sirènes semblaient de plus en plus proches... Bientôt la police serait sur les lieux.
Daedelion put constater que le "leader" du groupe, du moins celui qui braillait le plus fort était passé à l'acte : il commençait, semblait il, la masse des badauds masquant une bonne partie de la scène, à rouer de coups de pieds la jeune mutante... Celle-ci se mit à crier.
La femme qu'avait désignée l'interlocuteur de Daedelion, se sentant pointée du doigt, s'approcha du jeune mutant, en larmes...
Daedelion put constater que le "leader" du groupe, du moins celui qui braillait le plus fort était passé à l'acte : il commençait, semblait il, la masse des badauds masquant une bonne partie de la scène, à rouer de coups de pieds la jeune mutante... Celle-ci se mit à crier.
La femme qu'avait désignée l'interlocuteur de Daedelion, se sentant pointée du doigt, s'approcha du jeune mutant, en larmes...
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2108] Esther Kofman : Psychologie 2
Mar 25 Nov 2008 - 2:49
All right... Tenter de les camoufler, surtout pour les plus voyants d'entre eux, c'était bel et bien ce qu'elle comptait faire. Mais le "hé toi" avait un peu de mal à passer, il fallait bien l'avouer. Aussi se contenta-t-elle de répondre un: "Amy" à l'indélicate qui, somme toute avait sans doute, comme tous, du mal à retenir son prénom. Elle ne lui en tiendrait pas rigueur pour ça, mais bon... Mieux valait, tout de même prévenir que guérir.
"Je vais voir ce que je peux faire pour mes ombres. Je sais pas si ça sera pleinement efficace, mais je vais essayer." ajouta-t-elle simplement.
Elle regarda, quelque peu ahurie Deadalion partir. La première simulation ne lui avait-elle donc pas servie de leçon qu'il repartait ainsi bille en tête vers un destin funeste? Pourtant, ce n'était guère le moment de s'apitoyer sur son sort. Il était dans le bain de foule jusqu'au cou, et seul. Surtout, la remarque qu'il venait de faire à Yamina n'était pas réellement utile. La jeune femme se tourna vers Wind et ajouta:
"Pourrais-tu essayer de déterminer où se trouvent les enfants? Je crois que Deadalion est parti s'occuper de la jeune femme..."
Elle ajouta ensuite, à l'adresse de Jareld, en espérant qu'il pourrait l'entendre:
"Peux-tu surveiller les arrières de cet indélicat? T'assurer qu'il nous attire pas d'ennuis, et tout ce qui va avec? Merci d'avance..."
Pour Nikolai et Yamina, pour l'instant, elle ne savait pas trop quoi faire. Enfin... Yamina et Nikolai pouvaient être les secours de dernière minute, que ce soit pour les enfants ou la jeune femme. Si celle-ci courrait un trop grand danger, il faudrait sans doute que l'un des deux intervienne pour la protéger en l'emportant loin de la scène. Yamina serait, sans doute, la plus à même de faire cela.
"Yamina, pourrais-tu t'occuper de la jeune femme? Avec ton pouvoir, tu pourrais peut-être t'approcher d'elle et l'emmener ailleurs en déphasant? Ou ça t'est impossible?"
Quant à Nikolai, c'était à Amarenna de jouer, à présent... Blackhole commença à se concentrer pour rassembler ses ombres. Elle savait qu'elle pouvait recouvrir des objets. Mais les ailes d'un mutant pouvaient-elles être considérées comme des objets? Amarenna pouvait-elle parvenir à les rendre comme invisible grâce aux ombres et à l'obscurité de la nuit? c'était, du moins, ce qu'elle devait tenter de faire et ce fut ce qu'elle s'efforça de faire. Recouvrir les ailes de l'ange pour le faire passer pour un humain normal. Pour qu'il puisse se déplacer sans être vu et qu'il puisse jouer les renforts en cas de besoin. Il fallait, pour cela, des ombres à la fois compactes pour qu'un mouvement ne les chasse pas, mais aussi fluides pour ne pas entraver les mouvements du jeune mutant. Et il ne restait plus qu'à... croiser les doigts pour que ça marche.
Posant ses mains sur les ailes de Nikolaï, Amarenna réussit à les recouvrir d'ombres.
"Je vais voir ce que je peux faire pour mes ombres. Je sais pas si ça sera pleinement efficace, mais je vais essayer." ajouta-t-elle simplement.
Elle regarda, quelque peu ahurie Deadalion partir. La première simulation ne lui avait-elle donc pas servie de leçon qu'il repartait ainsi bille en tête vers un destin funeste? Pourtant, ce n'était guère le moment de s'apitoyer sur son sort. Il était dans le bain de foule jusqu'au cou, et seul. Surtout, la remarque qu'il venait de faire à Yamina n'était pas réellement utile. La jeune femme se tourna vers Wind et ajouta:
"Pourrais-tu essayer de déterminer où se trouvent les enfants? Je crois que Deadalion est parti s'occuper de la jeune femme..."
Elle ajouta ensuite, à l'adresse de Jareld, en espérant qu'il pourrait l'entendre:
"Peux-tu surveiller les arrières de cet indélicat? T'assurer qu'il nous attire pas d'ennuis, et tout ce qui va avec? Merci d'avance..."
Pour Nikolai et Yamina, pour l'instant, elle ne savait pas trop quoi faire. Enfin... Yamina et Nikolai pouvaient être les secours de dernière minute, que ce soit pour les enfants ou la jeune femme. Si celle-ci courrait un trop grand danger, il faudrait sans doute que l'un des deux intervienne pour la protéger en l'emportant loin de la scène. Yamina serait, sans doute, la plus à même de faire cela.
"Yamina, pourrais-tu t'occuper de la jeune femme? Avec ton pouvoir, tu pourrais peut-être t'approcher d'elle et l'emmener ailleurs en déphasant? Ou ça t'est impossible?"
Quant à Nikolai, c'était à Amarenna de jouer, à présent... Blackhole commença à se concentrer pour rassembler ses ombres. Elle savait qu'elle pouvait recouvrir des objets. Mais les ailes d'un mutant pouvaient-elles être considérées comme des objets? Amarenna pouvait-elle parvenir à les rendre comme invisible grâce aux ombres et à l'obscurité de la nuit? c'était, du moins, ce qu'elle devait tenter de faire et ce fut ce qu'elle s'efforça de faire. Recouvrir les ailes de l'ange pour le faire passer pour un humain normal. Pour qu'il puisse se déplacer sans être vu et qu'il puisse jouer les renforts en cas de besoin. Il fallait, pour cela, des ombres à la fois compactes pour qu'un mouvement ne les chasse pas, mais aussi fluides pour ne pas entraver les mouvements du jeune mutant. Et il ne restait plus qu'à... croiser les doigts pour que ça marche.
Posant ses mains sur les ailes de Nikolaï, Amarenna réussit à les recouvrir d'ombres.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2108] Esther Kofman : Psychologie 2
Mar 25 Nov 2008 - 20:14
Wind hocha simplement la tête quand Jareld confirma l’usage qu’il pouvait faire de son pouvoir. En cela, il serait donc bien plus efficace qu’elle. Elle ne lui demanda pas de s’exécuter, songeant que cela coulait de source, mais comme il précisait l’évidence - à savoir que leur but était bel et bien de sauver la fille et d’éviter l’affrontement avec la foule - elle se demanda si elle n’aurait pas du.
- Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il y a essentiellement un type, un meneur, assez virulent qui lui demande où se trouvent les mômes, et qu’elle n’en sait rien… Et que les flics arrivent aussi…
Elle arqua simplement un sourcil lorsqu'Amarenna lui rappela son nom, ne comprenant pas le pourquoi de cette démarche, inconsciente sur le coup de ce qui avait poussé la brune à se (re)présenter alors qu'elle savait très bien qui elle était. Il fallait avouer que pour l'heure, trop de choses se bousculaient dans la tête de la londonienne, et une seule chose comptait à ses yeux à cet instant : terminer ce cours au plus vite et partir d'ici... et si ça pouvait être fait de façon correcte, c'était aussi bien...
Tumos leur confirma donc la présence de vingt-cinq personnes, plus ceux qui continuaient d’affluer. Plus ils attendaient, plus il y aurait de monde, plus la fille serait en danger. En ça au moins, elle était d’accord avec Daedalion. Bizarrement, par contre, les propos du dandy la laissèrent un instant sans voix… Et quand elle l’entendit haranguer la foule et exciter davantage le meneur à l’encontre de la supposée mutante elle eut à peu près la même réaction que Nikolaï, une main se posant par dépit sur son visage pâle. La remarque de l’être ailé la fit quelque peu sourire cependant.
*Malheureusement si* songea-t-elle *je préférais encore quand il restait inactif…*
Yamina reprenait le flambeau et l’anglaise hocha de nouveau la tête. Comment n’avait-elle pas pu y penser plus tôt ? Comme elle le disait : CQFD… La question était : arriverait-elle à les localiser ? Elle l’espérait fortement, bien qu’elle n’en fût pas tout à fait certaine, un peu mal à l’aise avec cette partie de son pouvoir qu’elle n’avait que trop peu utilisée jusque-là à vrai dire, trop concentrée qu'elle avait été pendant longtemps sur l'objectif d'empêcher sa voix de faire n'importe quoi et de blesser encore des gens sans qu'elle le veuille. Elle regarda Amarenna qui lui donnait à peu près le même ordre que l'indienne avec des yeux ronds d'incrédulité - s'il y en avait bien une qui ne devait pas être sourde ici, n'était-ce pas elle-même ? - et quand le russe lui demanda de reprendre la tête des opérations, elle tourna la tête vers lui un instant, tout aussi perplexe. Depuis quand les gens la voyaient comme un leader né ? Ca, elle ne le comprendrait jamais. Cela dit, elle comprenait parfaitement, en revanche, qu’il ne souhaite pas être sous les directives d’un électrokinésiste qui en faisait la cible idéale pour un tir au pigeon improvisé.
Au loin, la femme criait, sans doute sous les coups qui commençaient à lui tomber dessus... Larsen jura, se remémorant les propos du JustiX.
*Plus on attend, et plus elle est en danger...*
Son sang se glaça et elle serra les poings. Ca avait beau n'être qu'une simulation, l'idée de cette pauvre femme se faisant tabasser à mort par un extrémiste anti-mutant la dégoûtait.
- Yamina, fit-elle d'une voix froide, déterminée. On va chercher les enfants ensemble. Jareld, essaie de voir s’il y a moyen de gagner de temps, qu'ils ne la tuent pas avant qu'on soit revenues, je sais pas trop comment, pose des questions peut-être... trouve quelque chose pour qu'il arrête de lui taper dessus...
Elle esquissa un sourire embarrassée, consciente que ça ne serait pas vraiment évident avant d'ajouter.
- Et si t’arrives à faire comprendre à « l’artiste » qu'il serait bon de tenter de calmer la foule, plutôt, chapeau…
Elle se tourna vers la Lex et Nikolaï.
- "Un type qui lui a dit qu’un type avait vu…" Le type a parlé d'une mère, aussi, il faut ptêt voir avec elle si y a des infos utiles à glaner. Evidemment, Amarenna, tu restes auprès de Nikolaï tant que tu peux... J’imagine que ça n’altère pas leur consistance, hein ? Alors restez le plus possible à l’écart, dans les zones d’ombres, et pareil, essayez de calmer le jeu auprès du reste de la foule. Si on n'y arrive pas, ils vont la tabasser à mort. Dans le pire des cas, Blackhole, tu penses pouvoir passer par les ombres et la récupérer pour qu’on se tire vite fait ? Ou toi la transporter Raziel ?
Elle abandonna l’idée de s’adresser elle-même à Daedalion, déjà au milieu de la foule et posa son regard pâle vers Yamina. Elle n’avait vraiment qu’une envie : que tout ça se termine. Elle hocha la tête comme pour signifier que la messe était dite, en quelque sorte.
- Allons-y…
Et comme convenu, elle actionna son pouvoir, cherchant des pleurs, des cris, des voix d’enfants… n’importe quoi qui pourrait les éclairer sur l’endroit où se trouvaient les fameux disparus, arpentant les environs au pas de course, avec Yamina - tout au moins l'espérait-elle - à ses côtés.
A quelques mètres de l'entrée de la ruelle, près d'un immeuble semi délabré, Wind entendit des faibles pleurs d'enfants. Un peu étouffés. Ils semblaient provenir de l'entrée de cet immeuble.
[Note Esther : Je laisse le soin à Yamina de décider si elle te suit ou pas, raison pour laquelle j'ai rayé un bout de phrase... Tout simplement pour éviter tout risque de confusion dans l'esprit des suivants, du moins, tant que Yamina n'aura pas postée... ]
- Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il y a essentiellement un type, un meneur, assez virulent qui lui demande où se trouvent les mômes, et qu’elle n’en sait rien… Et que les flics arrivent aussi…
Elle arqua simplement un sourcil lorsqu'Amarenna lui rappela son nom, ne comprenant pas le pourquoi de cette démarche, inconsciente sur le coup de ce qui avait poussé la brune à se (re)présenter alors qu'elle savait très bien qui elle était. Il fallait avouer que pour l'heure, trop de choses se bousculaient dans la tête de la londonienne, et une seule chose comptait à ses yeux à cet instant : terminer ce cours au plus vite et partir d'ici... et si ça pouvait être fait de façon correcte, c'était aussi bien...
Tumos leur confirma donc la présence de vingt-cinq personnes, plus ceux qui continuaient d’affluer. Plus ils attendaient, plus il y aurait de monde, plus la fille serait en danger. En ça au moins, elle était d’accord avec Daedalion. Bizarrement, par contre, les propos du dandy la laissèrent un instant sans voix… Et quand elle l’entendit haranguer la foule et exciter davantage le meneur à l’encontre de la supposée mutante elle eut à peu près la même réaction que Nikolaï, une main se posant par dépit sur son visage pâle. La remarque de l’être ailé la fit quelque peu sourire cependant.
*Malheureusement si* songea-t-elle *je préférais encore quand il restait inactif…*
Yamina reprenait le flambeau et l’anglaise hocha de nouveau la tête. Comment n’avait-elle pas pu y penser plus tôt ? Comme elle le disait : CQFD… La question était : arriverait-elle à les localiser ? Elle l’espérait fortement, bien qu’elle n’en fût pas tout à fait certaine, un peu mal à l’aise avec cette partie de son pouvoir qu’elle n’avait que trop peu utilisée jusque-là à vrai dire, trop concentrée qu'elle avait été pendant longtemps sur l'objectif d'empêcher sa voix de faire n'importe quoi et de blesser encore des gens sans qu'elle le veuille. Elle regarda Amarenna qui lui donnait à peu près le même ordre que l'indienne avec des yeux ronds d'incrédulité - s'il y en avait bien une qui ne devait pas être sourde ici, n'était-ce pas elle-même ? - et quand le russe lui demanda de reprendre la tête des opérations, elle tourna la tête vers lui un instant, tout aussi perplexe. Depuis quand les gens la voyaient comme un leader né ? Ca, elle ne le comprendrait jamais. Cela dit, elle comprenait parfaitement, en revanche, qu’il ne souhaite pas être sous les directives d’un électrokinésiste qui en faisait la cible idéale pour un tir au pigeon improvisé.
Au loin, la femme criait, sans doute sous les coups qui commençaient à lui tomber dessus... Larsen jura, se remémorant les propos du JustiX.
*Plus on attend, et plus elle est en danger...*
Son sang se glaça et elle serra les poings. Ca avait beau n'être qu'une simulation, l'idée de cette pauvre femme se faisant tabasser à mort par un extrémiste anti-mutant la dégoûtait.
- Yamina, fit-elle d'une voix froide, déterminée. On va chercher les enfants ensemble. Jareld, essaie de voir s’il y a moyen de gagner de temps, qu'ils ne la tuent pas avant qu'on soit revenues, je sais pas trop comment, pose des questions peut-être... trouve quelque chose pour qu'il arrête de lui taper dessus...
Elle esquissa un sourire embarrassée, consciente que ça ne serait pas vraiment évident avant d'ajouter.
- Et si t’arrives à faire comprendre à « l’artiste » qu'il serait bon de tenter de calmer la foule, plutôt, chapeau…
Elle se tourna vers la Lex et Nikolaï.
- "Un type qui lui a dit qu’un type avait vu…" Le type a parlé d'une mère, aussi, il faut ptêt voir avec elle si y a des infos utiles à glaner. Evidemment, Amarenna, tu restes auprès de Nikolaï tant que tu peux... J’imagine que ça n’altère pas leur consistance, hein ? Alors restez le plus possible à l’écart, dans les zones d’ombres, et pareil, essayez de calmer le jeu auprès du reste de la foule. Si on n'y arrive pas, ils vont la tabasser à mort. Dans le pire des cas, Blackhole, tu penses pouvoir passer par les ombres et la récupérer pour qu’on se tire vite fait ? Ou toi la transporter Raziel ?
Elle abandonna l’idée de s’adresser elle-même à Daedalion, déjà au milieu de la foule et posa son regard pâle vers Yamina. Elle n’avait vraiment qu’une envie : que tout ça se termine. Elle hocha la tête comme pour signifier que la messe était dite, en quelque sorte.
- Allons-y…
Et comme convenu, elle actionna son pouvoir, cherchant des pleurs, des cris, des voix d’enfants… n’importe quoi qui pourrait les éclairer sur l’endroit où se trouvaient les fameux disparus, arpentant les environs au pas de course,
A quelques mètres de l'entrée de la ruelle, près d'un immeuble semi délabré, Wind entendit des faibles pleurs d'enfants. Un peu étouffés. Ils semblaient provenir de l'entrée de cet immeuble.
[Note Esther : Je laisse le soin à Yamina de décider si elle te suit ou pas, raison pour laquelle j'ai rayé un bout de phrase... Tout simplement pour éviter tout risque de confusion dans l'esprit des suivants, du moins, tant que Yamina n'aura pas postée... ]
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2108] Esther Kofman : Psychologie 2
Mar 25 Nov 2008 - 23:03
Jareld écouta ses partenaires et observa la stupide réaction de Daedalion semblable à celle qu'avait eut Jareld tout à l'heure. Son erreur n'avait-elle pas servie? Visiblement pas... De plus, Daedalion jouait seul, et non en équipe comme Esther le leurs avait demandé...Jareld le regarda partir puis il se tourna vers les personnes sensées du groupe et écouta. Amarenna demanda à Jareld s'il pouvait surveiller ce que faisait le jeune impudent Daedalion. Tumos n'avait guère envie de jouer les nounous, préférant être utile autrement qu'à surveiller un idiot qui n'en fait qu'à sa tête...
Le français écouta la proposition de Wind quand à trouver un moyen pour gagner du temps et toujours de tenter de raisonner Daedalion...
Jareld était d'accord pour tenter de gagner du temps, mais comment? Il fallait agir vite ne pas perdre de temps, plus on attendait plus la jeune femme risquait la mort... Mais Jareld ne savait pas trop comment réagir, une seule option valable s'offrait à lui:
- détourner l'attention de la foule sur autre chose que la jeune femme
C'était tout là le problème, peut-être que Nikolaï en agissant seul et en montrant ses ailes tout en volant pourrait détourner largement l'attention de la foule sur lui, laissant un répit à la jeune femme. Mais mieux valait être discret la dernière simulation n'avait pas réussit en agissant ainsi.
Jareld chercha donc une autre solution à son problème. Il songea brusquement que ces personnes ne devaient pas êtres très chrétiennes et très intolérantes pour se conduire de la sorte...
Le français recentra son attention sur le problème qui l'occupait puis il trouva enfin la solution. Il fallait ruser, il fallait se montrer plus malin que tous ces gens, aller dans leurs sens, mais pas complètement, de façon à ce qu'il vous fasse confiance juste assez pour vous laisser faire ce que vous voulez... L'idée lui apparut soudainement. Elle était simple et sans risques pour lui et avait des chances de réussir.
Si ça ne marchait pas il aurait au moins gagner du temps, sans prendre aucun risque.
Jareld s'approcha de la jeune femme, franchissant la ligne rouge, puis une foisauprès d'elle, il annonça à la foule
"Cette femme est une mutante, elle s'est échappée de l'un de nos laboratoires, j'ai pour devoir de la ramener vivante, elle sera bien plus utile pour nos expériences en bon état, que blessée ou morte. Heureusement, elle ne peux pas nous faire du mal, ne vous inquiétez pas... Et puis j'ai des moyens de la neutraliser..."
Puis pour confirmer ses paroles il souleva avec une légère brutalité la jeune femme.
Jareld n'avait pu atteindre que les premiers rangs de la foule qui était trop compacte pour lui permettre de toucher la mutante...
"Donc, je vous prierais de bien vouloir vous calmer s'il vous, plait. De plus les policiers arrivent, et si vous ne voulez pas vous faire coffrez il faut mieux laisser cette femme tranquille, elle n'en vaut vraiment pas la peine... Sur ce je la ramène immédiatement du centre où elle s'est échappée..."
Puis avec un léger sourire sarcastique, il termina:
"Merci de l'avoir pour le moins neutraliser..."
Il espérait avec force que cette démonstration d'autorité réussirait à leurs faire gagner du temps, et à tirer d'affaire la jeune femme.
L'homme qui rouait de coups de pieds la femme s'arrêta un instant, interdit. Dévisageant, Jareld, il répliqua, toujours agressif :
"Ah ouais ? Et depuis quand les labos embauchent des p'tits marmousets comme toi pour aller chercher leurs erreurs de la nature ? Et la police arrive ? Ben qu'elle arrive, comme ça cette bête sauvage pourra leur dire où elle a fourré les gamins !"
Il marqua ses dernières paroles avec un violent coup de pied dans les côtes de la fille.
"Mais t'es qui alors ?" ajouta t'il à l'attention de Jareld. "Un complice peut être ?"
Le français écouta la proposition de Wind quand à trouver un moyen pour gagner du temps et toujours de tenter de raisonner Daedalion...
Jareld était d'accord pour tenter de gagner du temps, mais comment? Il fallait agir vite ne pas perdre de temps, plus on attendait plus la jeune femme risquait la mort... Mais Jareld ne savait pas trop comment réagir, une seule option valable s'offrait à lui:
- détourner l'attention de la foule sur autre chose que la jeune femme
C'était tout là le problème, peut-être que Nikolaï en agissant seul et en montrant ses ailes tout en volant pourrait détourner largement l'attention de la foule sur lui, laissant un répit à la jeune femme. Mais mieux valait être discret la dernière simulation n'avait pas réussit en agissant ainsi.
Jareld chercha donc une autre solution à son problème. Il songea brusquement que ces personnes ne devaient pas êtres très chrétiennes et très intolérantes pour se conduire de la sorte...
Le français recentra son attention sur le problème qui l'occupait puis il trouva enfin la solution. Il fallait ruser, il fallait se montrer plus malin que tous ces gens, aller dans leurs sens, mais pas complètement, de façon à ce qu'il vous fasse confiance juste assez pour vous laisser faire ce que vous voulez... L'idée lui apparut soudainement. Elle était simple et sans risques pour lui et avait des chances de réussir.
Si ça ne marchait pas il aurait au moins gagner du temps, sans prendre aucun risque.
Jareld s'approcha de la jeune femme, franchissant la ligne rouge, puis une fois
"Cette femme est une mutante, elle s'est échappée de l'un de nos laboratoires, j'ai pour devoir de la ramener vivante, elle sera bien plus utile pour nos expériences en bon état, que blessée ou morte. Heureusement, elle ne peux pas nous faire du mal, ne vous inquiétez pas... Et puis j'ai des moyens de la neutraliser..."
Puis pour confirmer ses paroles il souleva avec une légère brutalité la jeune femme.
Jareld n'avait pu atteindre que les premiers rangs de la foule qui était trop compacte pour lui permettre de toucher la mutante...
"Donc, je vous prierais de bien vouloir vous calmer s'il vous, plait. De plus les policiers arrivent, et si vous ne voulez pas vous faire coffrez il faut mieux laisser cette femme tranquille, elle n'en vaut vraiment pas la peine... Sur ce je la ramène immédiatement du centre où elle s'est échappée..."
Puis avec un léger sourire sarcastique, il termina:
"Merci de l'avoir pour le moins neutraliser..."
Il espérait avec force que cette démonstration d'autorité réussirait à leurs faire gagner du temps, et à tirer d'affaire la jeune femme.
L'homme qui rouait de coups de pieds la femme s'arrêta un instant, interdit. Dévisageant, Jareld, il répliqua, toujours agressif :
"Ah ouais ? Et depuis quand les labos embauchent des p'tits marmousets comme toi pour aller chercher leurs erreurs de la nature ? Et la police arrive ? Ben qu'elle arrive, comme ça cette bête sauvage pourra leur dire où elle a fourré les gamins !"
Il marqua ses dernières paroles avec un violent coup de pied dans les côtes de la fille.
"Mais t'es qui alors ?" ajouta t'il à l'attention de Jareld. "Un complice peut être ?"
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2108] Esther Kofman : Psychologie 2
Jeu 27 Nov 2008 - 1:28
Vu l'état déplorable de la jeune femme, et l'idiotie incroyable des habitants de cette place , il fallait agir au plus vite. Elle tourna la tête vers Amarenna, et lui dit:
- Désolé, je ne pourrai pas la sauver elle. Je vais m'occupé des enfants. Je serai plus utile.
Elle allait montré à ce dandy idiot qu'il se trompait à son sujet. Lui montrer ( et un peu à elle même) qu'elle avait sa place dans cette institut.
Heureusement , Wind n'hésita pas à suivre le plan qu'elle avait exposé, et rapidement, elle avait traverser la ligne rouge. Sans crainte, elle passa cette frontière, et courru à la suite de Wind. C'était dans son plan, et elle espérait pouvoir réussir cette petite épreuve.
Elle avait courru à la suite de Wind, qui semblait parfaitement au aguet. Puis, ils arrivèrent devant un immeuble ou cette dernière avait localiser les pleurs d'enfants.
Elle hésita quelque peu à prendre son communicateur et annoncer la bonne nouvelles. Si ce n'était pas les enfants qu'ils cherchaient?
Elle regarda la porte d'entré. S'il était prisonniers, il était certain que la porte d'entré était fermée à clé, et peut-être quelqu'un attendrait à l'intérieur.
- Bon, j'y vais et je reviens très vite. De toutes façon le contraire est impossible.
Puis, elle s'empara de son communicateur et s'adressa au membres de son équipe pour rapporter la découverte. puis elle ajouta:
- Il se peut que quelque chose m'arrive, si c'est le cas, supposé que nous sommes au bon endroit. Entrainer la foule vers leur enfants, en annonçant la bonne nouvelle. Sinon, aussitôt que j'ai un contact visuelle avec les gamins, je vous fait signe...et amener les vers nous.
Elle fit un fabuleux sourire à Wind, et avant de traverser la porte, elle lui lança un joyeux:
- Souhaite moi bonne chance. je compte sur toi si jamais il m'arrivait quelque chose!
Elle s'avança tranquillement vers le batiment, vers ses portes et ses murs pensant à ce qu'elle ferait. Elle testerait tout doucement si son pouvoir était actif.
S'il marchait, elle foncerait à travers à la course, sachant qu'elle controlait son pouvoir et qu'elle n'aurait que quelques temps pour agir, puis, après un demi tour serrer, elle reviendrait sur ses pas, en communiquant ce qu'elle aurait vu. Sinon, et bien, il faudrait envisager une autre solution, comme de vérifier si il y avait quelqu'un qui surveillait. Et puis, Jareld ferait l'affaire aussi.
Elle pris une profonde inspiration et se lança. Première chose, le test. et ensuite, aller savoir!
La porte n'était pas spécialement épaisse... Yamina passa au travers sans aucun problème : deux enfants pleuraient sur les marches d'un escalier. Ils tremblaient également. Il n'y avait personne d'autre. Se conformant à son plan, la phaseuse repassa par là où elle était entrée et informa le reste de l'équipe de ce qu'elle avait pu constater via son communicateur.
- Désolé, je ne pourrai pas la sauver elle. Je vais m'occupé des enfants. Je serai plus utile.
Elle allait montré à ce dandy idiot qu'il se trompait à son sujet. Lui montrer ( et un peu à elle même) qu'elle avait sa place dans cette institut.
Heureusement , Wind n'hésita pas à suivre le plan qu'elle avait exposé, et rapidement, elle avait traverser la ligne rouge. Sans crainte, elle passa cette frontière, et courru à la suite de Wind. C'était dans son plan, et elle espérait pouvoir réussir cette petite épreuve.
Elle avait courru à la suite de Wind, qui semblait parfaitement au aguet. Puis, ils arrivèrent devant un immeuble ou cette dernière avait localiser les pleurs d'enfants.
Elle hésita quelque peu à prendre son communicateur et annoncer la bonne nouvelles. Si ce n'était pas les enfants qu'ils cherchaient?
Elle regarda la porte d'entré. S'il était prisonniers, il était certain que la porte d'entré était fermée à clé, et peut-être quelqu'un attendrait à l'intérieur.
- Bon, j'y vais et je reviens très vite. De toutes façon le contraire est impossible.
Puis, elle s'empara de son communicateur et s'adressa au membres de son équipe pour rapporter la découverte. puis elle ajouta:
- Il se peut que quelque chose m'arrive, si c'est le cas, supposé que nous sommes au bon endroit. Entrainer la foule vers leur enfants, en annonçant la bonne nouvelle. Sinon, aussitôt que j'ai un contact visuelle avec les gamins, je vous fait signe...et amener les vers nous.
Elle fit un fabuleux sourire à Wind, et avant de traverser la porte, elle lui lança un joyeux:
- Souhaite moi bonne chance. je compte sur toi si jamais il m'arrivait quelque chose!
Elle s'avança tranquillement vers le batiment, vers ses portes et ses murs pensant à ce qu'elle ferait. Elle testerait tout doucement si son pouvoir était actif.
S'il marchait, elle foncerait à travers à la course, sachant qu'elle controlait son pouvoir et qu'elle n'aurait que quelques temps pour agir, puis, après un demi tour serrer, elle reviendrait sur ses pas, en communiquant ce qu'elle aurait vu. Sinon, et bien, il faudrait envisager une autre solution, comme de vérifier si il y avait quelqu'un qui surveillait. Et puis, Jareld ferait l'affaire aussi.
Elle pris une profonde inspiration et se lança. Première chose, le test. et ensuite, aller savoir!
La porte n'était pas spécialement épaisse... Yamina passa au travers sans aucun problème : deux enfants pleuraient sur les marches d'un escalier. Ils tremblaient également. Il n'y avait personne d'autre. Se conformant à son plan, la phaseuse repassa par là où elle était entrée et informa le reste de l'équipe de ce qu'elle avait pu constater via son communicateur.
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Re: [Novembre 2108] Esther Kofman : Psychologie 2
Jeu 27 Nov 2008 - 4:24
Nikolaï se passa une main dans les cheveux avant de se gratter l'arrière de la tête tandis qu'il attendais que la maîtresse des Ombres finissent de tenter de recouvrir ses appendices dorsales avec ses ombres.
Si elle y arrivait, Nikolaï pourrait se déplacer librement, peut-être même s'approcher de la mutante agresser pour partir avec elle en catimini laissant le soin aux autres de s'éclipser discrètement... Enfin, c'était censé être le plan, ou l'un des plans, mais l'attitude de Daedelion avait quelque peu modifier tout cela...
Tandis que ses ailes se faisaient recouvrir par des ombres, ce qui était totalement bizarre du point de vue de Nikolaï, il écouta tout les autres tandis que, dans sa tête, des idées se formaient, après tout, on ne survit pas seul pendant plus d'un an sans avoir quelque notions de "survie animale", non ?
Futile.
Nikolaï secoua la tête, ce n'était pas à lui de créer des plans, il pouvait apporter des idées, poser des questions, faire des remarques. mais au moment où il avait demander à Wind de prendre les choses en mains, il avait décider de ne pas tenter d'agir comme un leader, chose qu'il n'était pas. Il n'avait pas le charisme nécessaire à cela.
Les seules personnes, dans son esprit, susceptible d'être des leader seraient : Wind, Daedelion - même si ça lui faisait mal de l'admettre et Iacobo.
Les deux derniers noms devant sûrement faire un effort sur leurs aptitudes de commandement, mais ils avaient néanmoins ce "quelque chose" qui faisait que les gens les suivaient... même si la plupart du temps cela n'était que pour leur en coller une sur le visage, mais c'était un autre problème.
Secouant une nouvelle fois la tête, il se rendit compte que Amarenna avait finit de recouvrir ses ombres, laissant ces dernières "cachées"... Tout du moins tant qu'il restait dans les zone d'ombre.
Remerciant d'un regard Amarenna, il voulut déplacer ses ailes pour voir la résistance de ces ombres mais il retint son geste : évitons de tenter le diable, si jamais les ombres venaient à s'effilocher, cela leur ferraient perdre du temps à tous, hors ils commençaient à être à court de temps.
Ses pensées eurent la vie courte compte tenu que Wind, avec une résolution renouvelée, donna des ordres à tous le monde, sauf à Daedelion, pour raisons évidentes.
En toute franchise, "l'ange" fut surpris de la réaction rapide de la jeune femme. Elle avait réussit, dans une situation de chaos et de non cohésion, d'unifier (en grande partie) un groupe désorganisée, donner des ordres au maximum des possibilités (pouvoirs) des mutants et laisser un assez gros champ libre pour laisser place à l'improvisation.
Pas mal, pas mal du tout...
Nikolaï sourit brièvement pour lui même, au moins elle évitait de les placer en danger. Enfin, peu importe.
Cependant, la question que lui posa Wind était assez compliqué à répondre, les seules fois où il avait tenté de voler avec quelqu'un c'était quand il s'entraînait sur le bateau, mais il avait échoué, cependant, cela était peut-être du au fait que c'était des marins faisant tous une tête (et demi) en plus de lui ? Ou bien qu'ils pesaient tous trente kilos de lui ? En moyenne ?
Probable.
Secouant la tête, il tourna un instant son regard vers la ruelle avant de croiser le regard de Wind.
"Honnêtement ? J'en ai aucune idée. Je pourrait tenter, mais je ne parierait pas le plan la-dessus. Par contre, je peut faire un très bon appât avec mes ailes, et je sais de première main que les humains adorent les mutants dont la mutation est visible."
Il poussa un profond soupir avant d'activer son communicateur, laissant tous les membres de son équipe entendre ses prochains mots.
"Si les choses commencent à devenir hors de contrôle, que les plus capable s'enfuient avec la mutante, non, la supposée mutante, je ferrais diversion entre-temps avant de vous rejoindre plus tard."
Ce n'était pas l'héroïsme, en fait, son ton était même froid, voir glacial... C'était un simple fait, c'était l'action logique à faire, normalement...
Secouant, une fois encore, la tête il se concentra sur ce qu'il devait faire.
"Blackhole ?"
Cela lui faisait bizarre d'appeler une personne qu'il connaissait depuis peu par un nom de code.
"Pardon, Blackhole ? Prête à m'aider ?"
Avec un sourire dans la direction d'Amarenna, Nikolaï commença à se diriger vers les ombres au pied des bâtiments. Son objectif était simple : réussir, en longeant les murs, à arriver au plus prêt de la mutante, comme si il voulait lui aussi l'attaquer.Une fois prêt d'elle il tenta de vérifier l'état de ses blessures.
Si jamais ses blessures étaient profondes, ou dangereuses, Nikolaï agirait, en contactant ses camarades. Si non, il attendrait les ordres.
Là encore, tout comme pour Jareld, la foule était trop compacte pour que Nikolaï puisse s'approcher de très près de la mutante et encore moins, par voie de conséquence, la toucher... Elle continuait à se faire passer à tabac, mais, du moins pour l'heure, ses blessures ne semblaient pas mettre sa vie en danger. Du coup, Nikolaï patienta.
Si elle y arrivait, Nikolaï pourrait se déplacer librement, peut-être même s'approcher de la mutante agresser pour partir avec elle en catimini laissant le soin aux autres de s'éclipser discrètement... Enfin, c'était censé être le plan, ou l'un des plans, mais l'attitude de Daedelion avait quelque peu modifier tout cela...
Tandis que ses ailes se faisaient recouvrir par des ombres, ce qui était totalement bizarre du point de vue de Nikolaï, il écouta tout les autres tandis que, dans sa tête, des idées se formaient, après tout, on ne survit pas seul pendant plus d'un an sans avoir quelque notions de "survie animale", non ?
Futile.
Nikolaï secoua la tête, ce n'était pas à lui de créer des plans, il pouvait apporter des idées, poser des questions, faire des remarques. mais au moment où il avait demander à Wind de prendre les choses en mains, il avait décider de ne pas tenter d'agir comme un leader, chose qu'il n'était pas. Il n'avait pas le charisme nécessaire à cela.
Les seules personnes, dans son esprit, susceptible d'être des leader seraient : Wind, Daedelion - même si ça lui faisait mal de l'admettre et Iacobo.
Les deux derniers noms devant sûrement faire un effort sur leurs aptitudes de commandement, mais ils avaient néanmoins ce "quelque chose" qui faisait que les gens les suivaient... même si la plupart du temps cela n'était que pour leur en coller une sur le visage, mais c'était un autre problème.
Secouant une nouvelle fois la tête, il se rendit compte que Amarenna avait finit de recouvrir ses ombres, laissant ces dernières "cachées"... Tout du moins tant qu'il restait dans les zone d'ombre.
Remerciant d'un regard Amarenna, il voulut déplacer ses ailes pour voir la résistance de ces ombres mais il retint son geste : évitons de tenter le diable, si jamais les ombres venaient à s'effilocher, cela leur ferraient perdre du temps à tous, hors ils commençaient à être à court de temps.
Ses pensées eurent la vie courte compte tenu que Wind, avec une résolution renouvelée, donna des ordres à tous le monde, sauf à Daedelion, pour raisons évidentes.
En toute franchise, "l'ange" fut surpris de la réaction rapide de la jeune femme. Elle avait réussit, dans une situation de chaos et de non cohésion, d'unifier (en grande partie) un groupe désorganisée, donner des ordres au maximum des possibilités (pouvoirs) des mutants et laisser un assez gros champ libre pour laisser place à l'improvisation.
Pas mal, pas mal du tout...
Nikolaï sourit brièvement pour lui même, au moins elle évitait de les placer en danger. Enfin, peu importe.
Cependant, la question que lui posa Wind était assez compliqué à répondre, les seules fois où il avait tenté de voler avec quelqu'un c'était quand il s'entraînait sur le bateau, mais il avait échoué, cependant, cela était peut-être du au fait que c'était des marins faisant tous une tête (et demi) en plus de lui ? Ou bien qu'ils pesaient tous trente kilos de lui ? En moyenne ?
Probable.
Secouant la tête, il tourna un instant son regard vers la ruelle avant de croiser le regard de Wind.
"Honnêtement ? J'en ai aucune idée. Je pourrait tenter, mais je ne parierait pas le plan la-dessus. Par contre, je peut faire un très bon appât avec mes ailes, et je sais de première main que les humains adorent les mutants dont la mutation est visible."
Il poussa un profond soupir avant d'activer son communicateur, laissant tous les membres de son équipe entendre ses prochains mots.
"Si les choses commencent à devenir hors de contrôle, que les plus capable s'enfuient avec la mutante, non, la supposée mutante, je ferrais diversion entre-temps avant de vous rejoindre plus tard."
Ce n'était pas l'héroïsme, en fait, son ton était même froid, voir glacial... C'était un simple fait, c'était l'action logique à faire, normalement...
Secouant, une fois encore, la tête il se concentra sur ce qu'il devait faire.
"Blackhole ?"
Cela lui faisait bizarre d'appeler une personne qu'il connaissait depuis peu par un nom de code.
"Pardon, Blackhole ? Prête à m'aider ?"
Avec un sourire dans la direction d'Amarenna, Nikolaï commença à se diriger vers les ombres au pied des bâtiments. Son objectif était simple : réussir, en longeant les murs, à arriver au plus prêt de la mutante, comme si il voulait lui aussi l'attaquer.
Si jamais ses blessures étaient profondes, ou dangereuses, Nikolaï agirait, en contactant ses camarades. Si non, il attendrait les ordres.
Là encore, tout comme pour Jareld, la foule était trop compacte pour que Nikolaï puisse s'approcher de très près de la mutante et encore moins, par voie de conséquence, la toucher... Elle continuait à se faire passer à tabac, mais, du moins pour l'heure, ses blessures ne semblaient pas mettre sa vie en danger. Du coup, Nikolaï patienta.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2108] Esther Kofman : Psychologie 2
Jeu 27 Nov 2008 - 17:19
Nulle saveur n’égal les médisances des autres pour combler l’ego des plus orgueilleux. Une honte que de telles méchancetés eurent échappé à son ouie, il s’en serait abondamment flatter la panse. Et si son action put enorgueillir certains, elle posséda une logique défendable qu’il exposerait à ses détracteurs. Mlle Kofman se montrait plus malicieuse qu’en apparence, et bien qu’il condamna la première simulation, il comprenait à présent l’usage d’une telle expérience. Toutes consignes ne s’appliquent pas universellement, certaines, plus capricieuses, se doivent de disparaître et d’autres, les malléables, demandent à êtres modulées en conséquence.
Au lieu de se concentrer immédiatement sur les directives de son instructrice, le Dandy analysa les petites différences qui conduisirent à son action. Pour commencer, une haine déjà mis au monde ne peut que croître, dure besogne pour un électron isolé d’amplifier un sentiment qui ne cherche qu’à atteindre son paroxysme. Son infiltration lui avait permis de gagner la confiance de la foule. L’instrument en main, il ne lui restait plus qu’à trouver la bonne note pour changer l’air de l’orchestre. Et bien que le maestro gisait dans le leader, la partition n’était autre que la victime. Il fallait l’atteindre, elle seule pouvait changer la donne.
*Ne pas rire, pensa-t-il, ne pas rire.*
L’unique effort de Daedalion en voyant Jareld débarquer. Dire qu’ils avaient tergiversé pendant plusieurs précieuses minutes pour déterrer pareille trouvaille. Mais l’heure était plus grave que les facéties du Nexus, sa présumée génitrice venait à sa rencontre, et une confrontation directe entre les deux personnes compromettrait sa position. Il se devait d’agir, et le message de Yamina tombait au bon moment.
Perdu pour perdu, il se lança à l’encontre de la mère, l’enveloppant dans ses bras pour l’entraîner avec lui, à l’écart de la foule. Parlant simultanément, il déclara : « Je crois savoir où ils sont ! Ils sont pas loin de cette rue, ma petite amie vient de m'envoyer un texto.(il activa son comunicateur pour que Yamina le rejoignent afin d’indiquer le chemin) les gamins y jouent souvent. »Il héla alors d’un peu plus loin la foule, pour qu’elle le suive et qu’elle en oublie le scientifique de 21 ans, homme de main à temps partiel. « Par là, lança-t-il, ma petite amie les a trouvés ».
Au lieu de se concentrer immédiatement sur les directives de son instructrice, le Dandy analysa les petites différences qui conduisirent à son action. Pour commencer, une haine déjà mis au monde ne peut que croître, dure besogne pour un électron isolé d’amplifier un sentiment qui ne cherche qu’à atteindre son paroxysme. Son infiltration lui avait permis de gagner la confiance de la foule. L’instrument en main, il ne lui restait plus qu’à trouver la bonne note pour changer l’air de l’orchestre. Et bien que le maestro gisait dans le leader, la partition n’était autre que la victime. Il fallait l’atteindre, elle seule pouvait changer la donne.
*Ne pas rire, pensa-t-il, ne pas rire.*
L’unique effort de Daedalion en voyant Jareld débarquer. Dire qu’ils avaient tergiversé pendant plusieurs précieuses minutes pour déterrer pareille trouvaille. Mais l’heure était plus grave que les facéties du Nexus, sa présumée génitrice venait à sa rencontre, et une confrontation directe entre les deux personnes compromettrait sa position. Il se devait d’agir, et le message de Yamina tombait au bon moment.
Perdu pour perdu, il se lança à l’encontre de la mère, l’enveloppant dans ses bras pour l’entraîner avec lui, à l’écart de la foule. Parlant simultanément, il déclara : « Je crois savoir où ils sont ! Ils sont pas loin de cette rue, ma petite amie vient de m'envoyer un texto.(il activa son comunicateur pour que Yamina le rejoignent afin d’indiquer le chemin) les gamins y jouent souvent. »Il héla alors d’un peu plus loin la foule, pour qu’elle le suive et qu’elle en oublie le scientifique de 21 ans, homme de main à temps partiel. « Par là, lança-t-il, ma petite amie les a trouvés ».
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [Novembre 2108] Esther Kofman : Psychologie 2
Ven 28 Nov 2008 - 2:09
La mère des enfants parut surprise de ce débordement de sympathie et du gros câlin provenant de quelqu'un qu'elle ne connaissait pas... Mais après tout Daedelion avait de bonnes nouvelles !
"C'est vrai ? C'est vrai, jeune homme ?" s'exclama t'elle, fébrile...
Hélant la foule, le dandy réussit également à capter l'attention du reste de la masse. Les réactions furent assez rapides. Le gros de la masse emboita le pas au mutant. Quelques uns restèrent immobiles comme pour surveiller la mutante. Et même celui qui l'instant d'avant rouait de coups de pieds la fille stoppa nette toute violence. Il ne put se retenir tout de même de la gratifier d'un :
"T'as intérêt à ce qu'ils soient en vie, sinon ça va être ta fête..."
Le leader s'écarta ensuite de la femme, ignorant également Jareld et son attitude suspecte.
Comme la foule suivait Daedelion, Jareld et Nikolaï se retrouvèrent presque seuls avec la mutante et quelques badauds.
Wind et Yamina étaient toujours à côté du bâtiment où se terraient les enfants. Yamina, par ailleurs, avait bien reçu le message de Daedelion.
Amarenna se trouvait toujours du "bon" côté de la ligne rouge.
Et une voiture de police se gara devant la ruelle. Deux agents en descendirent et s'approchèrent rapidement de la mutante, jouant des coudes pour éviter le groupe de Daedelion.
"Il se passe quoi ici ?" demanda l'un d'eux aux personnes restées présentes sur les lieux (dont Jareld et Nikolaï). "On nous a signalé une attaque mutante !"
"C'est vrai ? C'est vrai, jeune homme ?" s'exclama t'elle, fébrile...
Hélant la foule, le dandy réussit également à capter l'attention du reste de la masse. Les réactions furent assez rapides. Le gros de la masse emboita le pas au mutant. Quelques uns restèrent immobiles comme pour surveiller la mutante. Et même celui qui l'instant d'avant rouait de coups de pieds la fille stoppa nette toute violence. Il ne put se retenir tout de même de la gratifier d'un :
"T'as intérêt à ce qu'ils soient en vie, sinon ça va être ta fête..."
Le leader s'écarta ensuite de la femme, ignorant également Jareld et son attitude suspecte.
Comme la foule suivait Daedelion, Jareld et Nikolaï se retrouvèrent presque seuls avec la mutante et quelques badauds.
Wind et Yamina étaient toujours à côté du bâtiment où se terraient les enfants. Yamina, par ailleurs, avait bien reçu le message de Daedelion.
Amarenna se trouvait toujours du "bon" côté de la ligne rouge.
Et une voiture de police se gara devant la ruelle. Deux agents en descendirent et s'approchèrent rapidement de la mutante, jouant des coudes pour éviter le groupe de Daedelion.
"Il se passe quoi ici ?" demanda l'un d'eux aux personnes restées présentes sur les lieux (dont Jareld et Nikolaï). "On nous a signalé une attaque mutante !"
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Re: [Novembre 2108] Esther Kofman : Psychologie 2
Ven 28 Nov 2008 - 2:52
Amy se sentait pour le moins inutile. A quoi cela servait qu'elle tente d'agir, qu'elle tente de voir ce qui était possible ou pas si on l'ignorait, voir la traitait comme quantité négligeable? Et c'était, très exactement, ce qu'on lui donnait l'impression d'être. 'Fais ci, fais ça', comme si elle était une gamine attardée de 4 ans. Pour le coup, elle comprenait tout à fait les réactions sanguines de Juan. Elle secoua la tête, quelque peu dépitée. A part Yamina, elle avait l'impression que personne n'avait prêté attention à ce qu'elle avait dit. Mais, surtout, elle n'aimait pas devoir suivre des ordres. Enfin... Sans doute n'avait-elle pas trop le choix? faisant contre mauvaise fortune bon coeur, elle acquiesça aux paroles de Wind. Jouer les petits chiens... C'était tout à fait ce qu'on lui demandait. Pourtant, elle n'eut pas besoin de rester collée à l'ange que Deadalion parvenait à détourner l'attention d'une majorité des personnes présentes pour les emmener là où étaient parties Wind et Yamina.
Amarenna regarda les deux pauvres hères qui s'étaient retrouvés délaissés avec elle: Jareld et Nikolai et secoua la tête. Elle, elle était toujours bien tranquillement à l'abris derrière la ligne rouge. Mais ce n'était pas par peur de se faire remarquer. C'était simplement que cela lui donnait la possibilité d'agir plus aisément. D'ailleurs, elle envoya un petit message à ses deux compagnons d'infortune via communicateurs:
"Je vais essayer de faire comme un nuage d'ombres pour vous permettre de faire bouger la jeune femme, tout en aveuglant quelque peu les personnes qui restent... Jareld, pourrais-tu occuper les policiers? Je pense que Nikolai est le mieux placé pour bouger la jeune femme... Ses ailes risquent de redevenir visibles..."
Ce n'était pas une petite chose, qu'elle s'apprétait à faire. Ce n'était pas de tout repos. Pourtant, c'était sans doute le mieux qu'elle pouvait faire pour essayer d'aider ses camarades.
La jeune femme recommença donc à se concentrer. et s'accroupit au sol. De mémoire, il lui fallait être en contact avec ce qu'elle voulait dissimuler par les ombres, comme elle avait du le faire pour les ailes de Nikolai. Là, son but, c'était de créer une zone de pénombre qui empècherait la foule et les policier de bien distinguer la jeune femme qui avait été blessée, voire même plutôt lapidée afin de permettre à ses camarades de la sortir de l'endroit où elle se trouvait pour l'emmener à l'abris. Pour se faire, Amarenna vida son esprit de toutes les pensées qui pouvaient la perturber. Elle ne pouvait que remercier ses cours de kung fu pour cela. Mais l'important, là, n'était pas la relaxation, mais l'action. Il ne fallait pas perdre de temps. Le répis risquait d'être bref.
Elle espérait vivement que cela marcherait, ne serait-ce que pour la demoiselle. de même, elle espérait que cela se passerait bien pour les trois autres et qu'ils avaient effectivement retrouvé les enfants.
Amarenna s'approcha rapidement de la scène, retrouvant Jareld, Nikolaï, les badauds, les policiers et la mutante. A proximité de cette dernière, la jeune fille mit en place une zone d'ombre qui fit quelque peu disparaître la victime des assauts.
Quand celui qui venait de finir de rouer de coups la "kidnappeuse" s'aperçut de sa "disparition" (il faisait déjà sombre dans la ruelle), il s'exclama à l'attention des policiers :
"Hey, elle a disparu ! Comme les enfants tout à l'heure !"
Depuis l'arrivée des policiers, le reste de la foule prenait assez rapidement la tangente, prétextant n'avoir rien vu ni rien fait d'intéressant...
Amarenna regarda les deux pauvres hères qui s'étaient retrouvés délaissés avec elle: Jareld et Nikolai et secoua la tête. Elle, elle était toujours bien tranquillement à l'abris derrière la ligne rouge. Mais ce n'était pas par peur de se faire remarquer. C'était simplement que cela lui donnait la possibilité d'agir plus aisément. D'ailleurs, elle envoya un petit message à ses deux compagnons d'infortune via communicateurs:
"Je vais essayer de faire comme un nuage d'ombres pour vous permettre de faire bouger la jeune femme, tout en aveuglant quelque peu les personnes qui restent... Jareld, pourrais-tu occuper les policiers? Je pense que Nikolai est le mieux placé pour bouger la jeune femme... Ses ailes risquent de redevenir visibles..."
Ce n'était pas une petite chose, qu'elle s'apprétait à faire. Ce n'était pas de tout repos. Pourtant, c'était sans doute le mieux qu'elle pouvait faire pour essayer d'aider ses camarades.
La jeune femme recommença donc à se concentrer. et s'accroupit au sol. De mémoire, il lui fallait être en contact avec ce qu'elle voulait dissimuler par les ombres, comme elle avait du le faire pour les ailes de Nikolai. Là, son but, c'était de créer une zone de pénombre qui empècherait la foule et les policier de bien distinguer la jeune femme qui avait été blessée, voire même plutôt lapidée afin de permettre à ses camarades de la sortir de l'endroit où elle se trouvait pour l'emmener à l'abris. Pour se faire, Amarenna vida son esprit de toutes les pensées qui pouvaient la perturber. Elle ne pouvait que remercier ses cours de kung fu pour cela. Mais l'important, là, n'était pas la relaxation, mais l'action. Il ne fallait pas perdre de temps. Le répis risquait d'être bref.
Elle espérait vivement que cela marcherait, ne serait-ce que pour la demoiselle. de même, elle espérait que cela se passerait bien pour les trois autres et qu'ils avaient effectivement retrouvé les enfants.
Amarenna s'approcha rapidement de la scène, retrouvant Jareld, Nikolaï, les badauds, les policiers et la mutante. A proximité de cette dernière, la jeune fille mit en place une zone d'ombre qui fit quelque peu disparaître la victime des assauts.
Quand celui qui venait de finir de rouer de coups la "kidnappeuse" s'aperçut de sa "disparition" (il faisait déjà sombre dans la ruelle), il s'exclama à l'attention des policiers :
"Hey, elle a disparu ! Comme les enfants tout à l'heure !"
Depuis l'arrivée des policiers, le reste de la foule prenait assez rapidement la tangente, prétextant n'avoir rien vu ni rien fait d'intéressant...
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Re: [Novembre 2108] Esther Kofman : Psychologie 2
Ven 28 Nov 2008 - 9:36
Jareld avait rejoint la foule, Amarenna et Nikolaï s’y étaient dirigés, maintenant que les ailes de l’être ailé étaient dissimulées par le pouvoir de la Lex, et elle espérait qu’ils gagneraient assez de temps, elle ne savait pas trop comment, pour que Yamina et elle trouvent les enfants.
L’indienne avait d’ailleurs décliné l’offre de Blackhole et Wind avait cherché mentalement ce que la brunette avait pu lui conseiller d’autre et qu’elle n’avait pas entendu, trop concentrée sur… la simulation ? Ou autre chose ayant trait à un certain serbe de l’autre côté du mur ? Elle chassa de son esprit cette question qui ne l’avancerait pas à grand-chose avant la fin du cours, se raccrochant aux pas de la jeune fille « passe-murailles », rassurée de la savoir auprès d’elle.
Et elle ne tarda pas à finalement entendre les enfants. Ceux qu’ils cherchaient ? Elle l’espérait. Confiante, la KozaX lui adressa un sourire engageant avant de lui demander de lui souhaiter bonne chance et de tenter le coup. L’anglaise eut à peine le temps de murmurer un faible « Good luck » qu’elle disparaissait déjà derrière la porte. Elle espérait seulement que la fin de sa tirade ne se réaliserait pas. Confiante donc, l’indienne ? Elle n’en était plus si sûre. « S’il m’arrivait quelque chose… » Non, Miss Kofman arrêterait la simulation à temps, n’est-ce pas ?
La voix de Nikolaï résonna dans son communicateur et elle secoua la tête pour elle-même.
*J’aimerais autant qu’on n’en arrive pas là non plus…*
Elle songea d’ailleurs que c’était peut-être un des objectifs qu’avaient eu Daedalion à l’origine, même si elle ne concevait pas de mettre en danger l’un des leurs, même pour faire diversion et permettre aux autres de fuir… Ou alors elle y aurait été elle…
*On va s’en sortir autrement, n’est-ce pas ?*
Yamina reparaissait et lui faisait part de ses observations, ainsi qu’aux autres. La voix de l’électrokinésiste retentit bientôt auprès d’elles, comme il rameutait la foule pour retrouver les mômes…
*Bien joué…*
Pendant qu’ils revenaient vers ici, ils ne s’occupaient plus de la fille… Encore fallait-il réussir à entrer, à les sortir de là, les enfants...
- Il faut qu’on les sorte de là… T’as vu quelque chose qui bloquerait la porte ?
Machinalement, même si elle doutait de la réussite de la manœuvre, elle tenta d’actionner la poignée de la porte, et pour le cas où celle-ci ne s'ouvrait pas, de trouver pourquoi... La porte s'ouvrit parfaitement : si l'immeuble n'était plus entretenu, il n'avait pas pour autant été condamné... Wind se retrouva rapidement nez à nez avec les enfants qui étaient toujours à la même place où Yamina les avait trouvé.
L’indienne avait d’ailleurs décliné l’offre de Blackhole et Wind avait cherché mentalement ce que la brunette avait pu lui conseiller d’autre et qu’elle n’avait pas entendu, trop concentrée sur… la simulation ? Ou autre chose ayant trait à un certain serbe de l’autre côté du mur ? Elle chassa de son esprit cette question qui ne l’avancerait pas à grand-chose avant la fin du cours, se raccrochant aux pas de la jeune fille « passe-murailles », rassurée de la savoir auprès d’elle.
Et elle ne tarda pas à finalement entendre les enfants. Ceux qu’ils cherchaient ? Elle l’espérait. Confiante, la KozaX lui adressa un sourire engageant avant de lui demander de lui souhaiter bonne chance et de tenter le coup. L’anglaise eut à peine le temps de murmurer un faible « Good luck » qu’elle disparaissait déjà derrière la porte. Elle espérait seulement que la fin de sa tirade ne se réaliserait pas. Confiante donc, l’indienne ? Elle n’en était plus si sûre. « S’il m’arrivait quelque chose… » Non, Miss Kofman arrêterait la simulation à temps, n’est-ce pas ?
La voix de Nikolaï résonna dans son communicateur et elle secoua la tête pour elle-même.
*J’aimerais autant qu’on n’en arrive pas là non plus…*
Elle songea d’ailleurs que c’était peut-être un des objectifs qu’avaient eu Daedalion à l’origine, même si elle ne concevait pas de mettre en danger l’un des leurs, même pour faire diversion et permettre aux autres de fuir… Ou alors elle y aurait été elle…
*On va s’en sortir autrement, n’est-ce pas ?*
Yamina reparaissait et lui faisait part de ses observations, ainsi qu’aux autres. La voix de l’électrokinésiste retentit bientôt auprès d’elles, comme il rameutait la foule pour retrouver les mômes…
*Bien joué…*
Pendant qu’ils revenaient vers ici, ils ne s’occupaient plus de la fille… Encore fallait-il réussir à entrer, à les sortir de là, les enfants...
- Il faut qu’on les sorte de là… T’as vu quelque chose qui bloquerait la porte ?
Machinalement, même si elle doutait de la réussite de la manœuvre, elle tenta d’actionner la poignée de la porte, et pour le cas où celle-ci ne s'ouvrait pas, de trouver pourquoi... La porte s'ouvrit parfaitement : si l'immeuble n'était plus entretenu, il n'avait pas pour autant été condamné... Wind se retrouva rapidement nez à nez avec les enfants qui étaient toujours à la même place où Yamina les avait trouvé.
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Re: [Novembre 2108] Esther Kofman : Psychologie 2
Sam 29 Nov 2008 - 19:41
Jareld observa ses partenaires agirent tandis que son action fut prise comme très suspecte, mais il ne s'était pas attendu à ce qu'ils y croient seulement à gagner du temps et à attirer quelques peu leurs attention pour qu'ils laissent la jeune femme tranquille. Mais ça n'avait pas suffit, la jeune fille s'était tout de même fait frappée... Jareld pendant ce temps regarda honteux la scène.
Wind et Yamina étaient occupées à sauver les enfants, tandis que Nikolaï l'avait rejoint... Amarenna qui souhaitait prendre les choses en mains avait demandée à ce que Jareld occupe les policiers récemment arrivés pour constater la scène pour que Nikolaï puisse fuir avec la jeune mutante. Une fois que tout ça serait fait, ils n'auraient plus qu'à fuir et l'entrainement serait normalement réussie.
Jareld regarda Daedalion mettre son plan à exécution et du reconnaître qu'au moins celui-ci avait aboutit. Le français regarda dépité le jeune homme agir... Jareld se voyait mal désormais poursuivre sur sa lancée lorsqu'Amarenna fit disparaitre la jeune mutante. Et que l'homme qui l'avait rué de coups s'exclama à l'adresse des policiers qu'elle avait disparut comme les enfants de tout à l'heure. Désormais, c'était le moment d'agir pour sauver la mutante.
La jeune mutante avait donc du: soit téléporté les enfants, ou quelque chose du genre et ce involontairement... Il y avait peut-être quelque chose à creuser là dessous, mais Jareld ne pouvait plus rien faire sous son statut de pseudo-savant expérimentant sur les mutants... Il fallait trouver autre chose et vite, pour laisse l'occasion à Nikolaï d'agir.
Jareld à l'adresse d'Amarenna et Nikolaî, répondit avec son communicateur
"Je vais essayer d'occuper les policiers, d'une quelconque manière... Nikolaï, Amarenna, essayons de sauver cette femme..."
Jareld s'avança près des policiers et se posant près d'eux suffisamment près pour qu'eux seul entende et non la foule, il débita:
"Je voudrais poser une déposition, il est certain que cette femme va porter plainte pour violence, et je veux absolument raconter tout ce qui s'est passé... C'est horrible et affreux ce qui s'est passé, je suis choqué! Cette femme était en plus une des mes voisines une personne sans histoire, tout à fait gentille et adorable...
Tenez rien que la dernière fois, elle a gentiment proposé de venir donner un coup de main à mes parents, et puis pas plus tard qu'hier on l'avais à dîner à notre table..."
Jareld essayait de gagner du temps en passant par la même occasion pour un adolescent quelques peu excité par ce qu'il avait vu et souhaitant partagé cet expérience et gagner ainsi en crédibilité. Il avait ce ton dans la voix qui faisait pensé à un adolescent surexcité.
"J'aimerais savoir si vous allez l'aider, parce qu'on lui a fait du mal, elle doit être très mal en ce moment... En plus y'a un type qui n'a pas cessé de la ruer de coups, c'est scandaleux!
Et puis, il faudrait songer à emmener immédiatement cette jeune femme à l'hôpital, messieurs les policiers..."
Jareld espéra avoir gagné suffisamment de temps pour que Nikolaï puisse agir pendant ce temps. Et puis avec un peu de chance, ils allaient considérer Jareld et lui répondre et il obtiendrait ainsi encore plus de temps.
Wind et Yamina étaient occupées à sauver les enfants, tandis que Nikolaï l'avait rejoint... Amarenna qui souhaitait prendre les choses en mains avait demandée à ce que Jareld occupe les policiers récemment arrivés pour constater la scène pour que Nikolaï puisse fuir avec la jeune mutante. Une fois que tout ça serait fait, ils n'auraient plus qu'à fuir et l'entrainement serait normalement réussie.
Jareld regarda Daedalion mettre son plan à exécution et du reconnaître qu'au moins celui-ci avait aboutit. Le français regarda dépité le jeune homme agir... Jareld se voyait mal désormais poursuivre sur sa lancée lorsqu'Amarenna fit disparaitre la jeune mutante. Et que l'homme qui l'avait rué de coups s'exclama à l'adresse des policiers qu'elle avait disparut comme les enfants de tout à l'heure. Désormais, c'était le moment d'agir pour sauver la mutante.
La jeune mutante avait donc du: soit téléporté les enfants, ou quelque chose du genre et ce involontairement... Il y avait peut-être quelque chose à creuser là dessous, mais Jareld ne pouvait plus rien faire sous son statut de pseudo-savant expérimentant sur les mutants... Il fallait trouver autre chose et vite, pour laisse l'occasion à Nikolaï d'agir.
Jareld à l'adresse d'Amarenna et Nikolaî, répondit avec son communicateur
"Je vais essayer d'occuper les policiers, d'une quelconque manière... Nikolaï, Amarenna, essayons de sauver cette femme..."
Jareld s'avança près des policiers et se posant près d'eux suffisamment près pour qu'eux seul entende et non la foule, il débita:
"Je voudrais poser une déposition, il est certain que cette femme va porter plainte pour violence, et je veux absolument raconter tout ce qui s'est passé... C'est horrible et affreux ce qui s'est passé, je suis choqué! Cette femme était en plus une des mes voisines une personne sans histoire, tout à fait gentille et adorable...
Tenez rien que la dernière fois, elle a gentiment proposé de venir donner un coup de main à mes parents, et puis pas plus tard qu'hier on l'avais à dîner à notre table..."
Jareld essayait de gagner du temps en passant par la même occasion pour un adolescent quelques peu excité par ce qu'il avait vu et souhaitant partagé cet expérience et gagner ainsi en crédibilité. Il avait ce ton dans la voix qui faisait pensé à un adolescent surexcité.
"J'aimerais savoir si vous allez l'aider, parce qu'on lui a fait du mal, elle doit être très mal en ce moment... En plus y'a un type qui n'a pas cessé de la ruer de coups, c'est scandaleux!
Et puis, il faudrait songer à emmener immédiatement cette jeune femme à l'hôpital, messieurs les policiers..."
Jareld espéra avoir gagné suffisamment de temps pour que Nikolaï puisse agir pendant ce temps. Et puis avec un peu de chance, ils allaient considérer Jareld et lui répondre et il obtiendrait ainsi encore plus de temps.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2108] Esther Kofman : Psychologie 2
Lun 1 Déc 2008 - 20:29
Dans le genre enfoncer des portes ouvertes, elles faisaient une équipe du tonnerre. La jeune fille avait entendu les propos de son «amoureux». Il n'avait trouvé que deux enfants! Qui plus est, dans un immeuble non barré et tout. par contre, les deux avaient été laissé à eux même, et chialaient. Qui disait que ce n'était pas les jeunes que tout le monde recherchait. Peut-être qu'une mutant téléporteuse les avait enlever, mais ne savais pas où ils étaient réaparu.
Sinon, elle aurait quelques mots a adresser aux parents indignes qui, en pleines crise de kidnapping, laissaient leur enfants sans défense et sans protection. Non mais, il fallait vraiment être irresponsable!
Elle se dirigea vers les enfants, et leur chuchota, tout doucement
- N'ayez pas peur, nous ne vous voulons pas de mal.
Puis elle se tourna vers la foule.
- Nous avons trouvé deux enfants ici. Ils sont seuls, sans protection. Et ils semblent avoir très peurs. Est-ce que l'un d'entre vous les reconnait?
Elle attendit la réaction de la foule, prête à engueuler les parents irresponsable en cas de méprise.
La foule s'arrêta, interdite, en voyant les gamins. Seule la mère s'élança vers les deux enfants pour les serrer dans ses bras, en larmes.
"Mais vous étiez où ?" s'époumona t'elle.
"On s'était cachés, la dame nous faisait peur..." répliqua l'un d'eux, honteux...
Elle avait entendu les sirènes de police. Elle espérait que les autres s'en tire et que la mutante fut enfin saine et sauve.
Sinon, elle aurait quelques mots a adresser aux parents indignes qui, en pleines crise de kidnapping, laissaient leur enfants sans défense et sans protection. Non mais, il fallait vraiment être irresponsable!
Elle se dirigea vers les enfants, et leur chuchota, tout doucement
- N'ayez pas peur, nous ne vous voulons pas de mal.
Puis elle se tourna vers la foule.
- Nous avons trouvé deux enfants ici. Ils sont seuls, sans protection. Et ils semblent avoir très peurs. Est-ce que l'un d'entre vous les reconnait?
Elle attendit la réaction de la foule, prête à engueuler les parents irresponsable en cas de méprise.
La foule s'arrêta, interdite, en voyant les gamins. Seule la mère s'élança vers les deux enfants pour les serrer dans ses bras, en larmes.
"Mais vous étiez où ?" s'époumona t'elle.
"On s'était cachés, la dame nous faisait peur..." répliqua l'un d'eux, honteux...
Elle avait entendu les sirènes de police. Elle espérait que les autres s'en tire et que la mutante fut enfin saine et sauve.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2108] Esther Kofman : Psychologie 2
Mar 2 Déc 2008 - 6:20
Heureux d’avoir su retourner la situation à son avantage, Daedalion garda sa prétendue mère près de lui, puis la relâcha lorsqu’ils furent à proximité des enfants. Sans attendre, il continua son chemin, invitant d’un regard alarmant ses coéquipières à faire de même. Après tout, les badauds ne feraient pas de mal aux gamins et les raisonner ne rimerait à rien. Le mal était fait et il ne pouvait pas, en un laps de temps limité, sermonner efficacement des étriqués moyenâgeux aussi malléables qu’un troupeau de groupie devant un boys band ridicule. De plus, si le leader venait à remarquer l'attitude de Quetz avec sa ''famille", sa supercherie serait mise à mal.
Le dandy tenta, si on lui laissait l’occasion, de rebrousser chemin, restant aussi discret et seul qu’il le pouvait, pour observer, du plus loin possible, l’avancée de la situation avec la mutante et la police.
Le dandy tenta, si on lui laissait l’occasion, de rebrousser chemin, restant aussi discret et seul qu’il le pouvait, pour observer, du plus loin possible, l’avancée de la situation avec la mutante et la police.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [Novembre 2108] Esther Kofman : Psychologie 2
Mar 9 Déc 2008 - 1:16
Dans la ruelle, le retournement de situation était total !
La mutante ayant disparue du regard des hommes, l'individu qui la frappait quelques minutes auparavant avait bien du mal à fournir une explication plausible aux policiers.
"C'est ça, c'est ça... Faut arrêter de boire avant de vous coucher, Monsieur" lança l'un d'eux en ricanant.
Mais les paroles de Jareld attirèrent l'attention des forces de l'ordre.
"Voilà autre chose..." commenta un des policiers. Les derniers badauds ayant pris petit à petit la fuite, l'agitateur haineux se retrouvait seul face aux forces de l'ordre et à Jareld qui l'accusait.
Comme des cris de joie retentissaient non loin de là accompagnés d'exclamations indiquant que les enfants avaient été retrouvés, la situation de ce triste personnage devint encore plus délicate.
Finalement la mutante réapparut et confirma les dires de Jareld. Les policiers embarquèrent l'humain sans ménagement et la ruelle fut rapidement désertée...
La simulation prit fin et la salle des dangers reparut sous sa forme habituelle...
[Novembre 2108] Esther Kofman : Psychologie 1
La mutante ayant disparue du regard des hommes, l'individu qui la frappait quelques minutes auparavant avait bien du mal à fournir une explication plausible aux policiers.
"C'est ça, c'est ça... Faut arrêter de boire avant de vous coucher, Monsieur" lança l'un d'eux en ricanant.
Mais les paroles de Jareld attirèrent l'attention des forces de l'ordre.
"Voilà autre chose..." commenta un des policiers. Les derniers badauds ayant pris petit à petit la fuite, l'agitateur haineux se retrouvait seul face aux forces de l'ordre et à Jareld qui l'accusait.
Comme des cris de joie retentissaient non loin de là accompagnés d'exclamations indiquant que les enfants avaient été retrouvés, la situation de ce triste personnage devint encore plus délicate.
Finalement la mutante réapparut et confirma les dires de Jareld. Les policiers embarquèrent l'humain sans ménagement et la ruelle fut rapidement désertée...
La simulation prit fin et la salle des dangers reparut sous sa forme habituelle...
[Novembre 2108] Esther Kofman : Psychologie 1
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