[Ceresix 4.3] Mise au point avant...

Richard avait convoqué toute l’équipe, le lendemain de leur retour de chez Mary Peterson, dans la salle de briefing. Ceci fait, il avait entreprit de se résumer mentalement ce qu’il avait apprit afin de ne rien omettre lors de la réunion, et en avait pris le chemin. Tout semblait s’être passer sans encombre, car chacun était revenu sain et sauf. Sa seule crainte avait été qu’il ne croise cette femme pour le moins inquiétante, cela aurait pimenté leur soirée. Enfin... une mission calme... Richard grimaça, passa la porte de la salle et afficha une mine plus neutre avant de faire face à ses élèves déjà présents..

Il avait plusieurs éléments à leur dire, dont certaines choses ne lui plaisaient guère. Il les avait entraîné dans plus compliqué que ce qu’il avait pensé au départ. Il ne les avait pas croisé, étant rentré dans la journée de New-York, et se demandait s’ils avaient vraiment pu découvrir quelque chose d’intéressant dans cet appartement.

« J’ai appris plusieurs choses intéressantes, dont certaines ne me plaisent pas vraiment. Mais avant de vous en faire part j’aimerais savoir ce que vous vous avez découvert chez elle, est-ce qu’il y avait des informations intéressantes ? »

Richard resta debout, les mains posés sur le dossier de son siège. Au fond de lui, il se demandait comment il allait pouvoir leur faire part de ce qu’il avait fait pour eux sans leur demander leur avis. Après tout ce n’était que des ados pour la plupart, ou presque...

Allison était rentrée de la mission comme tout le monde, c'est-à-dire, calmement et sans problème. A ses yeux, la demoiselle n’avait pas trouvée grand-chose, mais ses trouvailles avaient été peut être un poil plus intéressantes que ses compagnons de fortune. Bref, après s’être assise sur une chaise de la salle de briefing, la miss sortit les produits qu’elle avait prit dans l’appartement de la femme et posa ces derniers sur la table.

A l’arrivée de monsieur Fish, la demoiselle ajouta un « Bonjour monsieur ». Mais ses paroles ne firent pas vraiment sourire la miss car il apportait avec lui des mauvaises nouvelles apparemment. Mais avant de leur pourrir la journée avec ce qu’il avait à dire, le professeur attendit que les jeunes disent ce qu’ils avaient découvert. Eh bien, puisque personne n’ouvrait la bouche, alors Allison ouvrit le pas, tant qu’à faire…

« Cette femme est une vraie maniaque ! Maniaque du rangement, de la propreté, etc… Même ses toilettes sont tellement propres que j’ai eu l’impression qu’elle préfére celle du voisin aux siennes. »

Puis, la demoiselle montra les produits qui étaient sur sa table, disant :

« C’est des d’anxiolytique… c’est soit une stressée de la vie, ce qui ne m’étonnerait pas du tout au passage, soit un dérangement. Ce qui ne m’étonnerait pas non plus vu comme elle est maniaque. Peut être que c’est même les deux ! Bref, je ne suis pas doc’ et je n’ais donc aucune idée de ce que ces médicaments sont sensé vraiment soigner… »

Suite à ses mots, la demoiselle se tut. Elle avait tout dit et n’allait pas en rajouter plus. Laissant le soin à ses coéquipiers à dire, à leur tour, ce qu’ils avaient découvert dans l’apparemment lors de leur excursion…

Ils avaient été réunis dans la salle de briefing. Leur premier briefing ensemble. Pour tous ceux qui avaient eu une équipe avant, il était difficile de ne pas faire la comparaison.
Gabrielle ressentait un sentiment étrange, comme si les fantomes du passé se pressaient aux portes du réèl. Quelques fois, elle croyait voir le visage de Gabriel à la place de celui de Richard et ceux de ses anciens collègues à la place de ceux de ses camarades actuels.
Ce n'était pas le moment d'être nostalgique.
Visiblement Richard en avait appris beaucoup lors de son voyage. Gabrielle, elle, n'avait pas fait parti du groupe qui s'était renseigné, elle avait plutôt été dans l'arrière-garde, à jouer les nounours avec Alixtide.

Ainsi, elle commenta ironiquement.

"Je peux juste dire que le voisinage n'est pas des plus sympa la-bas mais je crois que Lucas et la troupe ont trouvé quelques indices."

Elle tourna la tête vers eux. Elle-même avait été mise au courant lors de leur sortie, mais elle préférait entendre leur synthèse de leur bouche.

Nora salua d'un signe de tête et d'un sourire Richard Fish. Elle s'installa parmi ses camarades mais trop près de la féline, et hésita à tenter de capter une pensées de Richard. Elle s'abstint, après tout, c'était là sa "famille". Elle hocha la tête aux propose de ses amis et ajouta juste :

" Tout est trop bien rangée. "

Nora avait eut peur et s'était comportée de façon ridicule. Cela l'ennuyait. Si elle ne savait pas garder son sang-froid, l'équipe allait la renvoyer. Elle se retrouverait seule. Elle cligna des yeux pour se concentrer sur les paroles de chacun. Elle percevait à les voir que quelque chose de stressant et de pas forcément joyeux planaient dans cette salle.

Elle leva la main bêtement pour que M. Fish la regarde. Elle avait une question qui la démangeait. Elle faisait partie d'un organisme indépendant mais elle en était pas vraiment sûre. Elle voulait entendre les réponses, bonne ou mauvaise, c'est à dire, si il ne répondait pas, de son chef Richard Fish.

" Monsieur Fish, vous nous donnerez le nom de nos employeurs ? Et... En général, nous travaillons pour qui ?"

Alixtide s’était franchement demandé s’il n’allait pas boycotter le briefing. A part se faire berner en beauté par la sorcière Gabrielle, il n’avait rien fait du tout de constructif pendant la mission. Sa seule satisfaction était de ne pas être tombé dans le piège de M. Fish en ne mouillant pas dans l’opération de cambriolage. Mais sa curiosité fut plus forte que sa rébellion, et il décida de venir pour voir ce qui allait se passer ensuite.

Il coucha ses bras croisés sur la table, posa sa tête dessus et écouta d’un air qui se voulait absent les interventions des uns et des autres. Il n’éprouvait que dépit et dégoût pour chacun de ses coéquipiers, tous plus égoïstes, lâcheurs et lèche-bottes les uns que les autres. Il regrettait amèrement l’absence de se compatriote Camille, la plus solidaire et amusante des anciens Oryx.

Son regard s’alluma seulement lorsque Allison posa sur la table plein de petits produits sympas aux noms chantants. La petite grassouillette Nora posa une question un peu plus intelligente, contrairement à Lucas qui s’épandait sur des considérations de presse people. Rob mettait la dernière bêtise sur le gâteau en sous-entendant qu’Anna était liée à la monstresse en question…

Quant à la démone de Gabrielle, elle mentait outrageusement en inventant des ennemis qui n’avaient existé que dans sa honteuse simulation.

Alixtide se garda bien de toute attention envers cette peste. Il garda les yeux fixés sur les médicaments, et marmonna dans sa manche sur le ton acide qu’on lui connaissait.

« Ben on n’a qu’à goûter et on saura bien ce que ça fait… »

Il tendit le bras vers Allison et agita la main en regardant la mutante, l’air de dire « donne-moi les boites femme ».

C’est Allison qui ouvrit le pas en déclarant que Mary était maniaque. Richard fronça un les sourcils et entreprit d’examiner le tube d’anxiolytique ramener par la demoiselle, tout en l’écoutant parler de la propreté des toilettes de l’appartement.

« Mmm... Ce genre de médicament est en effet pour ce que tu as décrit, mais Mary travaille normalement, d’après le peu de chose qu’on m’a dite sur elle je n’aurais pas pensé qu’elle puisse avoir un problème tel que celui-ci... Elle a l’air d’avoir mené une vie plutôt discrète. En tout cas jusqu’à maintenant. »

Richard reposa le tube sur la table et dirigea son regard vers Lucas qui succédait à Gabrielle. Rien de bien folichon n’avait été découvert par le mutant, si ce n’était ce qu’il avait découvert dans la boîte à souvenir. Il ne répondit rien à la pique de Lucas, laissant le jeune homme dans ses interrogations, tendant la main pour voir les photos que Lucas exposait aux yeux de tous. Une photo de Mary avec un homme, il se passa une main sur le bas du visage. Visiblement, cet homme ne lui était pas inconnu.

« Eh bien... c’est justement Ronald, l’homme qui a été tué. Il ne semblait y avoir aucun lien entre eux mais visiblement, les enquêteurs avaient tort. Pour en finir avec vos interrogations sur mon contact, -répondit-il après l’interrogation de Nora et l’intervention de Robin - il s’agit de mon beau-frère, donc oui je lui fais confiance et oui ses informations sont valables. Il a accès au dossier en question. Certaines personnes pensaient qu’il y avait anguille sous roche, et j’ai bien l’impression que leur inquiétude était fondé. Seulement personne ne fait allusion à ce type dont tu parles Robin. Il semble sortir de nulle part. Quant au trou de mémoire collectif... Je ne sais pas trop. Mais si c’était le cas, il faudrait se montrer d’autant plus prudent. »

Richard prit le tube d’anxiolytique avant qu’Alixtide ne parvienne à s’en emparer, songeant que même au vu de son pouvoir, il n’était pas pour le fait de les tester sur lui. Il lui lança un regard en coin, n’ayant aucunement l’intention de lui laisser le plaisir de s'administrer ce qui se trouvait dans le tube, et reprit bientôt son air inquiet qui ne le quittait plus.

« Bon... De mon côté, j’ai appris quelques détails sur la mort de Ronald. Tout était un peu... gore. Lui a été poignardé, pris visiblement par surprise, une douzaine de coups donnés dans le dos. Elle n’y a pas été de main morte... Un vrai carnage. Digne d’une crise de frénésie. 

Cet homme était l’un des employés d’une petite entreprise spécialisé en nouvelle technologie, notamment tout ce qui concerne l’informatique. Une enquête était déjà ouverte à ce sujet, il est en effet rare de voir une entreprise qui ne fait aucun bénéfice. Tout semble emmêlé chez les responsables chargés de l’enquête, ils soupçonnent Ronald Dagan d’avoir découvert ce qui se cache sous cette couverture, mais ne comprennent pas ce que Mary vient faire là dedans. »

Il s’interrompit un instant, puis reprit plus doucement.

« Pour eux, l’entreprise n’est qu’une façade, leur permettant d’agir à leur guise. Terroriste ou pas, ils estiment qu’il y a une réelle menace. Ils ont découvert des locaux de l’entreprise proche de la ville, et envisagent d’y faire une descente afin de tuer ce qui plane projet dans l’oeuf. J’ai... insisté, pour que nous soyons de la partie. »

Nora Winter écoutait et tout cela l'effrayait. Plusieurs coups de couteau, pour s'assurer de la mort de Ronald, du sadisme, il n'était pas facile à tuer ? Nora se posait beaucoup de questions et se demandait le rôle de la jeune femme de l'appartement que les Ceresix avait fouillé. Son leader était prêt à partir. Déjà ? Il avait sûrement l'habitude mais pas Nora.

" Pardonnez_moi, je ne comprend pas. Participez à quoi ? A arrêter des terroristes et qui sont-ils exactement ? Et cette technologie, pourrait-il y avoir des détecteurs de mutants ? Et Ronald, il est mort par qui, homme femme ? "

Nora regarda un à un tout le petit groupe y compris M. Fish. Elle ne croyait pas qu'ils allaient tous partir comme ça, à l'aveuglette et sans savoir de quoi était capable l'ennemi. A moins qu'ils avaient tous l'habitude de ce genre de situation. Les terroristes, la fille, l'assassin de Ronald sans compter cette technologie. Elle se rappelait encore de se grand Noir avec son PC détecteur de mutants. Elle frissonna inquiète, et pas à l'aise du tout.

Alixtide prit une mine boudeuse, copie conforme de celle de Niko, et replia son bras quémandeur sous son menton.

Ainsi donc le policier était de la famille du prof... Voilà pourquoi il faisait travailler gratuitement les Cérésix pour son compte ! Une véritable combine familiale ! Alixtide n'avait aucune envie de mouiller la dedans, mais il le fallait bien pour mériter sa gamelle.

Il écouta avec plus d'intérêt les trouvailles de Richard. Il se redressa tout à fait en entendant le mot divin : entreprise ! Voilà bien un domaine où Alixtide Pitre, fils de Maël Pitre et petit fils de Michel Pitre, s'y connaissait ! C'était plus sûrement inscrit dans ses gênes que la mutation.

Il envoya donc un regard condescendant à Lucas, qui semblait totalement ignorant du monde de l'entreprise. Il faillit intervenir, mais laissa la petite femme rondelette du groupe s'exprimer. En attendant que Richard réponde à ses questions, Alixtide s'éclaircit la gorge et prit la parole.

"Hum hum... Déjà la première chose, c'est qu'il faut savoir où on va attaquer. Parce que dans une entreprise, y'a déjà les secteurs de l'arministration, ceux de la gestation du stock, les zones de porduction, les garages, la plateforme de livraison, et peut-être même la boutique ! La zone de contact au client quoi. Il faut décider hein... Si on entre par la porte vitrée ou bien sur l'entrepôt. Moi je dis qu'on va à l'entrepôt, voir si c'est vraiment des matelas informatiques."

Il croisa les bras sur sa poitrine et s'adossa à la chaise.

"Moi je veux bien rester avec les policiers, pour qu'ils ne volent rien."

Dit-il avec un regard en biais, lourd de rancune, à Gabrielle la sorcière. Plus il serait loin de cette fourbe illusionniste, mieux il se porterait.

Bavarde n’était pas vraiment une caractéristique qu’on pouvait appliquer à Gabrielle et encore moins lorsqu’il s’agissait d’un briefing. Leur résumé avait été fait, il restait maintenant à Richard d’en décider ce qu’il voulait en faire et de leur donner leur ordre de mission. La jeune femme ne doutait pas qu’ils n’en resteraient pas là avec cette histoire, elle se demandait juste sur quelle issue sordide, tout cela allait encore déboucher.

Elle renchérit cependant aux paroles de Richard.

« ça semble être l’œuvre d’un mutant ce coup du lavage de cerveau. C’est peu naturel. Peut-être une sorte de télépathe comme Anna ? »

Gabrielle n’avait pas rencontré de mutants télépathes lors de ses missions, cependant elle en avait vu l’effet en la personne de Carrie, dirigée comme une marionnette et qui avait essayé de l’étrangler.

Richard en vint alors au fait. Les locaux de l’entreprise. Gabrielle hocha la tête. C’était plus qu’intriguant.
Gabrielle tourna la tête vers Lucas mais celui-ci se contenta de demander leur heure de départ.
La jeune femme se lança alors.

« Et nous que savons nous sur cette entreprise ? une entreprise laisse toujours des traces. D’où lui viennent ses fonds ? Que produit-elle exactement ? Il doit bien y avoir des employés à interroger. Celà semble un peu mystérieux, il faudrait savoir au moins ce qu’on va trouver sur place ou ce que l’on cherche. »

En gros, Gabrielle demandait si Richard possédait d’autres renseignements. Elle surprit le regard d’Alixtide et lui sourit gentiment, dévoilant une rangée de dents blanches. Le pauvre jeune homme avait l’air si effrayé !

Hum... l'affaire se corse dirait Napoléon. Une entreprise, du trafic de l'électronique, du mutant... Cela lui rappelait beaucoup l'affaire des puces... Hum! C'était peut être ça. le controle, l'informatique, l'électronique.

"Moi ça me parle de puce de controle... Faudra voir sur place!"

cette histoire le suivait depuis Alice. C'était lui qui lui avait enlevé sur le bord d'une route. puis il y avait eu les clones et le controle de l'Overmind. Bon là cette affaire de meurtre tournait rapidement vers l'assault comme aimait Robin. Simple, dans le tas. Pas de question superficielle et hop! Bien qu'il aimait refléchir une opération comme ça c'était presque du repose, le danger de mort en moins. Mais au moins là il savait qui était les mechants...

"Bon faut savoir aussi la préparation materiel. Je suis d'accord pour qu'on porte pas d'armes, mais de la protection je suis pas contre..."

Hum la suite promettait et Sonic en serait!

Alli n’apprécia pas trop la manière dont Alix demanda les produits à cette dernière. Il aurait pu être un peu plus courtois, qu’en même ! Mais elle essaya d’ignorer ceci, mettant cela sur le dos d’une inexplicable colère soudaine ou quelque chose du genre. Sa patience avait cependant des limites bien tracés, et si Alix ne faisait pas un peu plus d’effort envers elle, la demoiselle ne se gênerait pas pour lui mettre les points sur les « i ». Valait donc mieux que ce comportement ne soit que passager.

Et puis de toute manière, il n’aurait jamais gouté aux produits que la mutante avait récupérée puisque même si elle avait acceptée – ce qui aurait été presque impossible dans ce contexte précis – Richard l’aurait empêché un quelconque geste.

La demoiselle écouta ensuite les paroles de Richard puis regarda les différentes réactions des autres mutants présents ici. Ajouter un « quand est-ce qu’on part ? » aurait fait lourd puisque Rock l’avait dèja demandé. Ainsi, dans cette situation, garder le silence restait le mieux à faire. Il était inutile d’ouvrir la bouche pour dire des niaiseries…

« Nous partons dans les plus bref délais! »

Richard avait laissé cette phrase de sa bouche, ne cherchant pas à dissimuler plus avant les projets qu’il avait entreprit. De toute façon, il était trop tard pour reculer, et seul le refus des élèves - qu’il avait redouté il devait bien se l’avouer - représentait encore une légère anxiété. Il répondit du même ton aux autres interrogations de ses élèves. Il se tourna brièvement vers Nora, avant de leur face à tous.

« Participer au rétablissement de la situation. Si nous laissions les policiers poursuivre sur leur lancé, j’ai peur que le résultat ne ressemble, en plus cauchemardesque, à ce qu’il s’est produit dans l’appartement que vous avez visité. Si les forces d’interventions en venaient à se tirer les uns sur les autres... ce serait catastrophique. Autant pour eux que pour nous. Ce genre d’histoire, par les temps qui court, retombe toujours sur nous, et nous sommes déjà suffisamment impliqués avec le meurtre perpétré par Mary Peterson. »

Il ne savait s’il se sentait mieux de leur avoir révélé ses craintes, ou pas. En effet, s’ils se mettaient à penser qu’ils allaient assister à une boucherie... Richard doutait qu’ils acceptent encore de venir. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’ils comprennent que ses motivations n’étaient pas personnelles, loin de là. Raison pour laquelle il avait préféré éviter de révéler ses sources jusqu’à maintenant. Son regard se posa successivement sur Nora, Alixtide et Gabrielle, tâchant de répondre à leurs interventions.

« En ce qui concerne d’éventuels détecteurs de mutant, je ne sais pas. Mais je ne pense pas qu’ils en aient. Comme je vous l’ai dit, il faut tuer leur projet dans l’oeuf, ça m’étonnerait qu’ils aient déjà pris une grande ampleur. Nous partirons pour leur locaux extérieurs à la ville, car il y a de forte chance pour que, si choses intéressantes il y a, elles se trouvent là-bas. Dans la ville, comme le disait Alixtide en quelque sorte, il s’agit uniquement de la partie émergée, ouverte au public. »

Richard se leva, observant une seconde la photo de Mary et Ronald sur la table, puis se détourna.

« Bien, je vous attendrais à l’entrée, le temps de vous préparer. »

Il attendit un peu, attentif aux réactions de ses élèves.

« Plus de question ? »