Il est 5 heures ...

...Novgorod s'eveille...
Gayah ouvre lentement les yeux, une légère couche de givre recouvre les fenêtres...une vieille photo de famille traine sur la table de nuit...



Il se leve, va dans la cuisine ,embrasse ses parents puis déjeune avec eux...
Aujourd'hui, la journée est calme, pas de cours ,pas de professeur envahissant venant lui enseigner ... Aujourd'hui, une simple journée de tir à l'arc avec son père, l'un de ses rares contact avec l'extérieur depuis que sa maladie c'est déclarée...
Le déjeuner se termine, sa mère part au travail, lui laissant le soin de debarrasser la table...Son père pendant se temps ecoute des fichiers-archives musicaux d'un autres temps... Des groupes aux noms à étrange consonance américaine que son grand père appreciait tant...
La table est débarrassée, le jeune homme se dirige vers la douche.
"Gayah Whispeson autowash!" prononce-t-il nonchalamment, les jets d'eau trop chaude s'activent, une désagreable sensation au gout de Gayah...

Depuis le salon son père lui crie de se dépêcher, il n'aime pas attendre et ne supporte pas d'etre en retard. Gayah s'habille en un clin d'œil, prend son arc et son carquois, pret à partir...

Il est 5 h 30 Novgorod continue à s'eveiller, le froid brule ses oreilles, ses narines et le bout de ses doigt...
"P'tet qu'un jours tu te rappellera que t'es plus obligé de te lever aussi tot maintenant que tu travaille plus."murmure Gayah...
Pas assez murmuré apparemment... son père l'a entendu ,l'air siffle, la grosse patte d'ex officier russe s'abat sur la joue de Gayah...
" Tu l'as pas volé celle-là, fils... je te rappelle que c'est pour toi que j'ai arreté le travail..."
Maintenant sa joue lui brule, mais pas à cause du froid... son père est de mauvaise humeur à cause d'une "blague à la con"... finallement la journée va etre plus longue que prévu...

HRP. Bienvenue sur AX ! Il faut que tu mettes un lien vers ta fiche en signature, et c'est parti.

Gayah passa une journée en compagnie de son père, s'exerçant au tir à l'arc dans un coin reculé de la campagne environnante. Son père resta d'humeur morose, le visage complètement fermé. Il adressa à plusieurs reprises des regards durs à son fils, et fit remarquer qu'il se débrouillait mal ce jour-Là. Bref ce ne fut pas une partie de plaisir pour le jeune mutant.

Quand ils revinrent à la maison, la mère de Gayah était déjà rentrée. Le père et le fils entendirent une voix masculine dans le salon. Un militaire bien connu de la famille, le major Boris Goudrov, ancien collègue du père de Gayah, accueillit les deux hommes de sa voix virile.

Il n'y alla pas par quatre chemins :

"Bonsoir Viktor, excuse-moi de te déranger. On peut discuter quelques minutes ?"

Il baissa la tête vers le jeune homme et esquissa un sourire.

"Bonsoir Gayah. Comment vas-tu ?"

Le père du mutant n'avait montré aucune émotion ni surprise à la vue de son ex-collègue, seulement un léger raidissement. Il inspira lentement avant de répondre.

"Quelques minutes oui... assieds-toi..."

Il tendit le bras vers le salon, mais le militaire anticipa son geste et se rendit directement dans la cuisine. Le lieu où en Russie toutes les décisions cruciales se prennent.

[Hrp: bonjour , et merci, la signature est modifié comme demandé]

Gayah partit dans sa chambre, il n'aimait pas vraiment le Major Goudrov, et il n'aimait pas non plus l'idée que lui et son père aillent s'isoler dans la cuisine... Dans les familles de militaires quand deux hommes discutent, ce n'est jamais tres bon signe...
De toute façon, l'isolation de la maison n'etait pas des meilleures il arriverait peut-être à saisir quelques bribes de la conversation depuis une pièce adjacente...
Gayah posa son arc et son carquois sur son lit et se dirigea vers les toilettes...la conductivité sonore de la tuyauterie avait toujours su satisfaire la curiosité des enfant à travers le monde...la sienne y compris à mainte reprises...
Gayah ferma la porte des WC à clefs et colla son oreille au tuyaux...

Gayah se mit à son poste d'espionnage. Il entendit d'abord que les deux militaires échangeaient des banalités sur le régiment, les collègues, les dernières nouvelles. Les déplacements et bruits de vaisselle indiquaient que son père faisait des va et viens pour servir une collation.

Bientôt vint un autre sujet, qui fit dresser l'oreille du jeune homme.

"Que tu aies voulu quitter l'armée... je peux encore le concevoir... mais et ton fils ? Il ne devait pas aller en école militaire ?"

Léger silence et raclement de chaise. Puis exclamation du père.

"Non ! J'ai changé d'avis... il n'est bon à rien pour l'armée. Tu as vu son physique ? Une crevette ! Un mollasson ! Non il n'a rien à y faire..."

Un autre silence s'ensuivit, puis de nouveau la voix calme et claire du major.

"On a toujours besoin de petits gabarits... tu n'as pas vu la dernière automitrailleuse Skorpion4. On ne passe pas une jambe dans la tourelle toi et moi, tellement c'est étroit... Et puis tu exagères, il peut encore grandir et épaissir ton fils..."

Silence.

"Et puis il a sûrement des qualités qui ne demandent qu'à être développées. L'armée ... Tu sais Viktor... je dois te dire..."

Mais l'écoute de Gayah fut interrompue par des coups sur la porte. Sa mère essaya d'ouvrir.

"Gayah ? Quand tu auras fini de lire tes magasines aux toilettes, je t'envoie faire les courses... Tu m'entends ?"

*"Et merde, pourquoi il fait revenir ça sur le tapis, de toute façon, je suis malade alors ça va me sauver du déguisement en salade "*

"Oui! m'man, je me dépêche, j'en ai pour quelque minutes..."

Gayah pour rajouter de la crédibilité à son "camouflage" saisit un magazine au hasard et fit mine de tourner quelques pages, le plus bruyamment possible...
Il valait toute fois mieux qu'il ne fasse pas trop attendre sa mère, il y avait assez de froid dans l'air...
De toute façon, la nouvelle de l'abandon de son père dans son obsession d'inscription à l'école militaire ,même si la raison était vexante, le laissait baigner dans une agréable sensation de sérénité.
Gayah déroula rapidement quelques longueurs de papiers, tira la chasse et inonda les WC de parfum pour camoufler l'absence d'odeur ( curieuse idée...), il partit se laver les mains et tendit nonchalamment celle-ci à sa mère afin de récupérer l'argent nécessaire aux courses...
Lorsqu'il sortit , couvert au mieux, l'agressif vent de l'oural vint le frapper de plein fouet... *foutu pays, vivement l'été...*

Quand Gayah revint des courses, il constata que le major Goudrov était parti. Son père et sa mère étaient tous les deux dans la cuisine. La mère de Gayah semblait avoir récemment pleuré. Ses yeux étaient rouges et quand son fils amena les courses, elle lui prit le sac des mains et se mit à ranger frénétiquement.

Au contraire le père de Gayah fixait droit son fils, l'air plus sévère que jamais.

"Gayah, j'ai parlé de ta maladie à Goudrov. Il pense qu'il faut que tu ailles dans un hôpital militaire pour faire des test. Ensuite tu intégreras le collège des Cadets, à Vladivostok. La décision est prise."

Il vida d'une traite sa tasse de thé.

"Va faire ta valise, tu pars demain pour l'hôpital. Prends le nécessaire pour quelques jours. Je t'amènerai le reste avant que tu partes pour le collège."

Il remarqua que sa femme rangeait quelque chose et l'interpela.

"Je les mangerai bien ce soir les saucisses. Avec de la kacha."

La conversation semblait déjà close.

La nouvelle tomba comme un couperet...
Gayah sentit son estomac se nouer, porté par la crainte et la frustration...
La parole de son père n'était pas quelque chose de contestable, enfin pas par lui en tout cas...
*"foutu emmerdeur de Goudrov, pourquoi il faut qu'il fourre son nez partout!
Allez ,maman dis quelque chose,je t'en prie , dis quequechose" *
Gayah resta figé, une minute à peine, mais aucun son ne sortit de la bouche sa mère... elle ne fit rien de plus que sortir les saucisses demandées par son mari...Les saussices d'un dernier repas avec ses parents, la dernière nuit à la maison,les derniers instant de tranquillité .
L'idée lui deplaisait, mais il pensait aussi que cet hopital militaire lui permettrai peut-être d'être soigné...mais la suite des événements lui mettait une telle pression qu'il ne vit qu'une solution...La fuite
Gayah partit préparer ses valises, puis rejoint ses parents pour manger...il n'avait pas faim, chaque aliment qu'il avalait sembler tomber dans son ventre comme un bloc de pierre...
Le repas fini, dans un froid silence il embrassa ses parents, et fit mine d'aller se coucher...
Au moment venu, quand ses parents dormiront, il ira piquer le porte monnaie de son pere, dans la penderie, et s'echappera pour eviter le sort peu glorieux que sa PROPRE famille lui reserve...

HRP. Inutile de mettre en couleur l'action que tu entreprends.

La soirée se passa dans une ambiance tendue, même si nul ne fit mention des terribles décisions qui avaient été prises. La mère de Gayah, habituée elle-aussi à ne pas discuter les choix de son mari, s'était résignée et avait simplement vérifié que son fils n'avait rien oublié dans sa valise. Elle mit beaucoup de soin à recompter tous les sous-vêtements et à doubler la dose de vêtements pour qu'il ne manque de rien.

Une fois la nuit venue, Gayah mit à exécution sa propre décision, et alla chercher à pas de loup le porte-monnaie de son père. Il contenait 1300 roubles en billets, et quelques pièces.

Le jeune homme entendit les ronfflements sonore de son père, qui secouaient comme d'habitude toute la maison. Il n'eut pas de mal à sortir, se trouvant rapidement dehors, sur le trottoir, dans la nuit froide. Quelle direction allait-il prendre ?

Rien n'est plus glacial qu'une nuit russe, et Novgorod n'est pas le lieu le plus sur du monde... encore moins pour un enfant de 12 ans...
Grelottant, sa chapka sur la tete et emmitouflé dans son manteau, Gayah se dirigea d'un pas pressé vers la gare la plus proche...
Il se retournait regulièrement, et observait frénétiquement les environs, la paranoia qui l'envahissait n'etait pas de trop. Ici et la, des clochards saouls tressautaient au passage de l'enfant et il devait absolument éviter les voitures de police...
Les lumières tressautaient et donnaient un coté particulièrement glauque aux rues... de plus le quartier de la gare n'avait pas vu l'ombre d'une renovation depuis bien longtemps et les sinistres batiments vieillissant qui l'entouraient l'amenèrent vite à se demander ce qui lui avait pris et ce qu'il faisait là...
mais il etait trop tard pour revenir sur sa décision.

En se cachant bien , il y avait une chance pour qu'il soit peu visible dans le train... et puis il espérait qu'un train de nuit ne serait pas contrôlé.
Gayh embarqua donc dans le train pour Moscou.
Il tenta de se nicher entre quelque bagages, afin d'etre à l'abri des regards.
Pfuuuu, presque huit heures de trajet... ça va vraiment etre long!

Gayah, dans sa position inconfortable tenta vainement de trouver le sommeil, mais les bruit agressifs du train le faisaient bien trop souvent sursauter et il ne put fermer l'oeil...
Le ballottement du train et les arrêts récurrents ne l'aider pas non-plus à trouver un certain apaisement..
Mais dans le fond, qu'importe, il avait definitivement esquivé cette foutue ecole militaire!

"Non, lachez moi, je ne suis pas un clodo!"

Dit Gayah en haletant, la peur envahissait tout ses membres il tentait de se debattre mais ces types ne semblaient pas enclins à le laisser partir...
La pression montait en lui et il avait l'impression de s'etouffer, et les regards malveillants de ces deux types ne l'aidaient pas à se calmer.
Il aurait voulu s'expliquer mais aucun mots ne sortait de sa bouche. Des sanglots commençaient à monter et à nouer sa gorge, il pensa au fonde de lui que sa maladie aurait pu ne pas etre un handicap, dans les embrouilles ou il s'etait enfoncé... bien au contraire...
Il devait filer au plus vite et commenceat à se debattre.

HRP: desolé pour le temps de reponse, pas mal de coupure du net ces temps-ci...

là, il se savait réellement et profondément dans la "merde"...
Les coup lui martelait les cotes et me visages, une sensation de douleur terrible et de plus en plus invasive se faisait sentir...
Il se concentra, ce mal de tête si horrible qui l'avait rendu différent... il devait revenir il devait de nouveau grésiller d'une énergie électrique qui lui avait valu son séjour à l'hôpital...
Ces dégénérés allaient le massacrer s'il n'agissait pas au plus vite ...
Le jeune adolescent pris sur lui et il se mit à hurler, encore et encore... autant qu'il le pouvait , esperant un miracle, une aide divine ... quelque chose , n'importe quoi.
Le désagréable gout de sang qui se glissait dans sa bouche transforma sa peur et son désarroi en colère, sa colère en haine... sa haine en l'énergie du désespoir...

Puisse ces dégénérés bruler en enfer! pensa-t-il...
Il tendit son bras meurtri et tenta de saisir à pleine main les burnes d'un de ses assaillant... il serrerait tirerai et tordrait tant qui le faudra mais il etait bien résolu à ne pas lacher sa prise...et avec un peu de chance ça calmera le second...

"Ah tu veux me faire chialer ,lamentable con... voyons qui va pleurer maintenant !"

Effrayé, en larme, tout son corps endolori Gayah relacha sa prise et tenta une échappée ...
Si quelqu'un appelait la police, il retournerai illico presto chez ses parents et la sentence que son père lui infligerai en "bonus" du depart à l'école militaire serait sans doute terrible...

Il esperait qu'au moins les passagers serrait "de son coté" apres tout, ces appelés n'etait que des soulards bruyants...et agressif, mais le problème ,avec seux de son peuple c'est qu'il respectent plus que trop leur Armée...
Mais bon, l'instinct "maternel" des femmes qu'il pouvait y avoir dans le train serait peut-etre plus fort ... les grands yeux larmoyants etaient particulièrement efficace... et c'est le seul type de situation ou il ne regrettait pas son petit retard de "croissance" ...




(HRP:les poils et les oreilles pointues en moins ^^ ben juste le regard en fait)

HRP. Je n'ai rien du tout contre les traits d'humour, mais il vaut mieux privilégier les descriptions textuelles. D'autant que tu peux tout à fait rendre cette émotion avec des mots. Toutes mes excuses pour le délai.

Gayah s'enfuit donc dans les étroits corridors du vieux train, bousculant les passagers attirés par les bruits. Le mutant n'alla cependant pas bien loin et se heurta à un contrôleur bedonnant. Celui-ci attrapa le mutant par le col et le tint fermement.

"Qu'est-ce que c'est que ce bazar ? Tu te crois où ?"

Il poussa Gayah devant lui, le forçant à retourner sur les lieux de la bagare ou le jeune soldat gisait encore en se contorsionnant de douleur. Des passagers dirent au contrôleur que les voyous avaient causé un court circuit, qu'un des jeunes avait été électrocuté. Le contrôleur, un gros homme aux cheveux rares et à la moustache noire secoua Gayah et lui parla d'un ton sévère.

"Montre-moi ton billet et tes papiers d'identité."

Il lâcha le col de Gayah.

(HRP:Ok pas de probleme, desolé,...
par contre, je viens de demenager et je n'aurai pas de ligne internet avant septembre... donc mes temps de reponse risquent d'etre assez irregulières, je m'en excuse d'avance)

Gayah regarda le gros homme qui se tenait devant lui, il etait encore essouflé et paniqué...
Il n'avait pas d'echappatoire, et le controleur aurait tot fait de l'envoyer au poste de police de la prochaine gare d'arret...

Il regarda le controleur et fit mine de fouiller ses poches...et regarda le controleur.

"Je crois que je les ai perdus quand il m'ont frappé, dit-il en pointant du doigt la direction de ses agresseurs.Et je suis perdu, je sais pas ou sont mes parents, je les ai pas vu depuis qu'on est arrivé à la gare... "
L'air triste et innocent du garçon lui laissait supposer que le mensonge passerai , avec un peu de chance, il pourrait avoir la paix.

Les supplications et explications de Gayah n'émurent pas le contrôleur, qui semblait se satisfaire d'avoir attrapé le fauteur de troubles et donner raison à la populace.

Le jeune garçon fut mis dans un compartiment, seul, et l'on ferma la porte par un procédé magnétique. Le mutant tout contorsionné ne voyait rien du paysage qui défilait, tant la nuit était noire. Des lumières plus fréquentes laissaient penser qu'on s'approchait de la giga-capitale du pays.

Gayah entendit bientôt la porte s'ouvrir. Le contrôleur enfermait avec lui, par pédagogie ou sadisme, un des garçons en uniforme d'appelé qui l'avait violenté. Il était tout rouge et ne faisait pas le fier.

Il resta tendu quelques secondes, puis s'adressa à Gayah d'un ton mi-agressif mi-hésitant.

"Alors t'es bien un clodo ?? Je préfère te dire tout de suite : mon père travaille dans l'armée de terre..."

" Et alors, le mien aussi ce n'est pas pour autant que j'agresse les gens gratuitement , boulet ,va!" dit Gayah en fronçnt les sourcils...
"Et puis je suis pas un clodo bordel!!"

Gayah observait d'un œil furtif la serrure magnetique et la porte du compartiment ...
Il devait sortir d'ici sinon, il se prendrait probablement la plus phénoménale branlée de sa vie... si son père devait faire Novgorod-Moscou il n'aimerai pas le concept...
Il essaya vainement de pousser la porte mais il n'etait pas assez fort...

Le jeune appelé au fond du compartiment ne semblait pas enclin à se rendre utile ...L'arrivée dans la gare de Moscou semblait de plus en plus imminente et la vision des peu subtils policiers russes de plus en plus claire...


Le coeur de Gayah battait à 100 à l'heure, avec un peu de concentration, il arriverai peut etre à desactiver cette serrure... Le jeune mutant ferma les yeux et força , tentant de produire des etincelles... ça demagnetiserai peut etre cette foutue porte!

Gayah paniquait et tentait avec fièvre d'actionner son pouvoir sur la serrure magnétique. Celui-ci ne se déclenchait pas. Le garçon ne resta pas aussi inactif que le pensait Gayah, il se leva.

"Ton père aussi ? hé mais tu fais quoi ?... Tu crois que tu vas ouvrir en touchant la porte ? T'es un gogole ?"

Gayah ne sentait toujours aucune décharge électrique émaner de lui. Il ne parvenait pas à enclencher son pouvoir. Le jeune appelé mit les poings sur les hanches.

"Ton père n'a vraiment pas eu de bol avec toi... t'as l'air taré. Ou bien ton père est un taré aussi ? Ha ha ! Moi mon père, il a été blessé dans une attaque terroriste contre des MUTANTS y'a quinze jours. Ouais mon père il défend des sites stratégiques, il est sous-lieutenant."

Puis il se rassit en regardant avec amusement les vaines et risibles tentatives de son vis-à-vis.

"Ouai, j'essayais de comprendre comment fonctionnait ce truc..,dit gayah en continuant à tripoter frenetiquement la serrure"

Une forte envie de giffler ce jeune homme hautain etait tres presente... mais il se retenait , de toute façon, il se prendrait sans doute une magistrale branlée...

"Moi, mon pere est lieutenant, il etait chef de section au régiment d'artillerie de Novgorod...
Gayah regarda l'appelé, une etincelle de mepris dans les yeux...Et c'est quoi c't'hsitoire d'attaque terroriste sur des mutants ?? Reviens dans le monde réel, tu dois trop regarder de films de SF... et apres c'est moi le débile!?"

Ses vaines tentatives le saoulèrent rapidement,il s'assit et regarda le jeune homme fixement, et intensement, quel curieux personnage,il devait etre trop saoul ! mais bon, son histoire pouvait etre amusante...

"Allez ,raconte!Raconte ça m'a l'air amusant..."dit-il esqussant un sourire moqueur.

Le garçon mimait le même sourire moqueur que Gayah, savourant l'échec de ce dernier à ouvrir la porte. Il croisa les bras sur sa poitrine. Il prit un air supérieur.

"Pff t'as rien compris ... y'a rien d'amusant. Mon père assurait la surveillance d'un lance-missile balistique. Lui et les autres ont été attaqués en pleine nuit par des malades. Il a vu tu sais quoi ? Le bleu de deuxième classe suspendu dans les airs, en train de hurler comme un goret. A quinze mètres du sol ! Il a tiré des rafales comme un con. Mon père lui il a dégommé une femme mutante avant qu'elle ait pu faire sa magie. Mais un autre truc dingue s'est passé. Encore une force surnaturelle est venue balancer leurs armes et plaquer tout le monde au sol. Un truc surnaturel. Mon père c'est un dur à cuire... pas comme toi mauviette. Il a rien eu. Mais les autres sont à l'hosto et je peux te dire qu'ils sont pas encore remis du choc."

Il regarda brièvement par la vitre.

"C'est des putains de mutos et ils sont chez nous. On va devoir les buter jusque dans les chiottes."

Dit-il avec rage et haine. Puis il regarda Gayah de haut en bas.

"Si t'as rien de mieux à faire à Moscou, t'as qu'à nous accompagner. Avec les autres, avant d'aller à la caserne on se prévoit d'aller tabasser du mutos. J'ai pitié de toi, je veux te montrer ce que c'est qu'être un homme."

Et il cracha par terre sous la banquette s'en face. Les lumières de la ville se faisaient plus vives au dehors.

" Des mutants , des capacités bizarres... tout se melangeait dans la tete de Gayah... Et si c'etait ça et pas une maladie... si lui aussi etait un mutant,pensait-il."S'il existait d'autres gens comme lui, il devait les trouver...

" Ce que c'est qu'etre un homme??? >Mouais enfin , je suis pas sur qu'aller tabasser ces gens ferra repousser les couilles que j'ai failli t'arracher dit Gayah en souriant...Et puis comment tu compte reconnaitre ces types... s'il ont des "pouvoirs" magiques comme tu dis, à par une branlée phenomenale, tu vas pas y gagner grand chose..."

Gayah regardais avec insistance par la fenetre... Moscou se rapprochait, et ses chances de finir au commissariat aussi...
De toute façon, il n'avait nul part ou aller et puis ces types allaient attaquer des innocent, pas vraiment terrible comme jeu...Les lumieres de la villes et la vitesse du train commenceaient à lui filer une grosse migraine...

Gayah ferma les yeux et reflechit...

"mouais, pourquoi pas ... On verra une fois arrivés..."

Il n'aimait vraiment pas ces gens , le mieux à faire etait de preparer un "petit coup de pute fourbe" pour eviter qu'ils ne sement trop le trouble..