Survivre au rythme de vie Parisien.

C'est la fraîcheur de la pluie qui le tire doucement de sa torpeur. Le coin qu'il s'était trouvé pour la nuit ne l'avait pas rassuré. Il était beaucoup trop exposé dans cette rue sans issus, blottis contre le mur. Il avait passé une bonne partie de la nuit à sursauter au moindre bruit et observer l'obscurité en craignant y voir surgir n'importe qui et n'importe quoi. Mais finalement, il s'était effondré d'un sommeil sans rêve causé par plusieurs nuits blanches.
Petit à petit, Christopher Owen se réveille. Il sent le contact de l'eau sur ses vêtements qui le recouvraient pratiquement entièrement. L'aboiement lointain d'un chien finit de le réveillé totalement. Il ouvre les yeux sur un ciel gris et morne.
Christopher regarda les environs, même en sachant que le chien était trop loin, il vérifiait tout de même. Les gouttes s'écrasaient sur ses verres de lunettes de soleil. Malgré cela, il ne les détacha pas de son nez.
Par réflexe, il consulta sa montre. Il regarda le cadran qui avait cessé depuis un an de marché par manque de pile. Au début, il avait bien essayé d'en voler mais il jugea, au final, que c'était beaucoup de risque pour pas grand chose. On pouvait très bien vivre sans montre ! Bien que le réflexe qu'il venait d'avoir lui indiquait le contraire.
Il se leva finalement. Une nouvelle journée commençait. Une journée où il ne savait pas ce qu'il allait faire.

*Si j'étais rester à la maison, je serais peut-être encore dans mon lit. Et à 7h00 je me lèverais seulement. A 8H20, je serais entrer dans ma salle de cours.* Récita-t-il amèrement mentalement.

Après être resté un petit instant ainsi, immobile et debout. Il se fourra les mains dans la poche de sa veste et il prit le chemin inverse qui l'avait conduit dans cet 'abri' nocturne. Regagné les rues principales fut la première action qui lui vint à l'esprit.
Même après tout ce temps, il semblait aussi perdu et déboussolé que lors de sa première journée après sa fugue.

Le néon d'une vieille enseigne d'hôtel mité ramena Chris à la réalité. Il se trouvait devant un hôtel d'un gout douteux, dans un quartier tout aussi douteux de Paris. Fort heureusement, il était en plein jour. Un taxi vint s'arrêter contre le trottoir à moins d'un mètre du mutant. La portière s'ouvrit...

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