Burn-out émotif

Nora Winter traînait en compagnie de Kitty et Claire. Sans dire que c'était là deux amies, elle les appréciait pour deux choses. Kitty est télépathe et Claire par son handicap permettais aux psys d'user de leur dons. Même si certains mutants avaient apprivoisé miss Nora, elle s'était fait peu d'amis. Nora comprenait le combat des mutants car elle même comprenait la peur des non-mutants. Certains avaient une apparence si inhumaine ou un potentiel si destructeur que les fréquenter revenait à avoir un pied dans la tombe. Et si l'un deux s'énervait pour un rien. Quel dégât pourrait-il causer ou de morts ?
Pour Nora la télépathie était une évolution comme pour les pouvoirs psychiques. Après tout l'Homme exploitait peu le potentiel de son cerveau. Et pourquoi le ferait-il ? Il avait tout le confort.

Avant de traîner dans les couloirs, Nora Winter et Kitty parlait de télépathie. Elles se posaient des questions et faisaient part de leur expérience sur le terrain. Conversation verbale et par la pensée qui fut interrompu pa un bruit de destruction. Claire, discrète comme pas deux, venait de faire tomber le communicateur de Kitty qui l'ait posé sur le canapé. Sur le bord. Sous le coussin aussi, oki.

Aussi, les voilà parties toutes les trois pour une nouvelle aventures. Demander un nouveau com' sans se faire trop enguirlander. Nora avait choisi de les suivre. Par curiosité et puis pour ne pas les laisser seules dans l'embarras.

Derrière la porte donc, elle se demandait comme ses copines ce qu'il fallait faire. Elle leur proposa à voix basse :

" Si on frappait, ça n'a pas l'air d'aller. Qu'elle nous crie ou non, cela la détendra. "

Nora haussa les épaules. C'était là sa façon d'être.

Et voilà, Kitty, Nora et Claire se trouvaient dans le couloirs qui menait au bureau des professeurs. La raison de leur présence ici était simple : Claire s'était assise sur le communicateur de la petite télépathe. Elle n'avait pas fais exprès et il n'était pas brisé en petits morceaux. Et maintenant les trois mutantes se dirigeaient vers le bureau du professeur Marcin. Kitty avait mis les débris de l'objet dans son petit sac. Elle aimait bien être avec Claire. Elle n'avait pas besoin de lire ce qu'elle écrivait. La benjamine de l'Institut avait baissé ses barrières psychiques afin de capter en permanence les pensées de Claire.

Maintenant qu'Anna avait quitté l'Institut, la petite télépathe devait se débrouiller toute seule. Du coup elle parlait beaucoup avec Nora et les deux télépathes partageaient leurs différentes expériences. Kitty n'avait pas peur de la réaction de Carrie. Elle ne comprenait pas pourquoi la majorité des élèves la surnommait “la dragonne”. Mlle Marcin n'était pas méchante quand on la connaissait. Et puis c'était seulement un accident et ce n'était pas entièrement la faute de Claire. Si la pré-adolescente n'avait pas mis son communicateur sur le canapé, ça ne serait jamais arrivée.

Les trois jeunes filles arrivèrent assez vite devant le bureau professoral. Kitty entendais aussi la voix de son professeur. Elle semblait discuter avec quelqu'un. Curieuse, la petite télépathe était tentée d'en savoir un peu plus. Mais elle se rappela de ce qu'avait dis Anna. C'était mal de lire dans les pensées de son entourage sans le leur demander. Kitty perçu nettement la question de Claire. Avant qu'elle put répondre, Nora le fit et la benjamine de l'Institut pensait la même chose que son ainée. Elle répondit à ses deux amies en murmurant :

"Nora a raison. On devrait frappé et essayer de voir ce qu'il se passe."

La petite télépathe s'avança alors vers la porte et frappa, mais s'en oublier de s'annoncer :

"Mlle Marcin, c'est Kitty. Je suis avec Nora et Claire. On peut entrer ?"

La pré-adolescente attendit patiemment la réponse de son professeur. Elle se demandait vraiment avec qui l'adulte discutait au téléphone. Est-ce que cela avait un rapport avec son prochain départ pour Paris ? Tout cela l'intriguait énormément et éveillait sa curiosité naturelle.

[Désolée pour le très petit message; manque de temps et d'inspiration.]

La poignée de la porte tourna lentement, permettant aux jeunes femmes d'entrer. Mais aucun mot de fut prononcé de la part de Carrie. Elle était retournée à son bureau où elle prenait place tranquilement lorsque les élèves entrèrent. Carrie semblait avoir pris plusieurs années de vieux, ses traits étaient tirés par la fatigue et elle n'avait visiblement pas pris le temps de se maquiller ou autre. Elle soupira et fit un petit signe, offrant aux jeunes femmes de s'asseoir sur les fauteuils devant son bureau.

"Que puis-je faire pour vous, Mesdemoiselles?"

Sa voix étaient enrouée et elle dut s'éclaircir la gorge avant de terminer sa phrase en entier. Elle haussa les sourcils et les regarda, attendant une manifestation quelconque qui pourrait lui expliquer pourquoi diable elles étaient là.

Nora ne dit rien sur le moment. Lorsque Madame Marcin leur ouvrit et fut si chaleureuse envers elles. Bon, c'était exagéré. Carrie ne semblait dans la plus grande forme et même plutôt inquiète. Pas besoin d'être télépathe pour ça. Connecté par télépathie à Claire et Kitty, Nora était aux anges. Elle aimait cette sensation si proche, si intime de sentir les pensées. Elle alla donc s'asseoir puis se leva timidement, hochant la tête à Claire en digne de réponse.

" Pardon, Madame Marcin. Nous avons le communicateur de Kitty cassé. Et nous nous inquiétons pour vous. Vraiment. Nous sommes là pour vous aider et pour apporter des sourires, madame... Si vous voulez bien... "

C'était plus où moins vrai avant que les trois jeunes femmes entrent dans le bureau. Mas en la voyant, Nora était triste pour la professeur. C'est pour cela qu'elle lui avait dit ainsi d'une petite voix.

Kitty entra à la suite de Claire et Nora. Mlle Marcin ne semblait pas aller bien. La benjamine de l'Institut se demandait bien ce qu'elle pouvait bien avoir. La fillette s'installa aussi sur une des chaises présente devant le bureau professoral. Elle entendit clairement les pensées de Claire.

*C'est vrai que cela serait plus simple ainsi.*

Mais avant qu'elle ne puisse expliquer ce qui c'était passé, Nora prit la parole et expliqua la raison de leur présence ici à le professeur référent des JustiX. Puis elle lui fit part de son inquiétude. Inquiétude que la petite télépathe partageait entièrement. Elle aimait bien son professeur et ne la voyait pas comme la plupart des autres élèves. Comme la “dragonne” à laquelle on la comparait. Certes elle pouvait se montrer dure, mais Kitty savait que ce n'était pas le cas. La fillette sortit le communicateur cassé de son sac et le donna à la jeune femme puis elle récupéra le nouvel appareil. La petite fille se promit de faire plus attention maintenant. Carrie répondit ensuite à Nora après lui avoir demandé si elle avais un sentiment affectif vis-à-vis du communicateur cassé. La petite mutante avait l'impression que Mlle Marcin la connaissait plutôt bien. Ainsi un ami à elle avait perdu quelqu'un. Mais la petite télépathe avait l'impression qu'il y avait autre chose. Pourquoi ce regard ennuyé quand elle les avait regarder Nora et elle ? La petite demoiselle commençait à se demander s'il n'y avait pas quelque chose d'autre. Kitty s'adressa alors à son professeur :

"Pas de soucis Mlle Marcin, je n'étais pas particulièrement attaché à ce communicateur."

La petite télépathe lui fit un petit sourire dont elle avait le secret et reprit après avoir pris une grande respiration :

"Mlle Marcin, quelque chose d'autre vous tracasse ? On peut vous aider j'en suis sûre. On pourrais venir avec vous à Paris pour vous soutenir."

Kitty resta assise à sa place et attendit sagement la réponse de son professeur. Mais elle ne comptait pas partir avant d'en savoir plus. Elle avait vraiment l'impression que quelque chose travaillait le professeur Marcin et la petite télépathe préférait que son professeur lui en parle plutôt que d'aller chercher elle-même la réponse. Elle respectait trop l'adulte face à elle pour le faire. Mais s'il le fallait elle le ferait. A contre coeur bien sûr.

Claire observa la scène sans bouger d'un poil. Elle aurait eu envie de bouger ses jambes pour les croiser, décroiser, recroiser, redécroiser... Mais elle se retint pour ne pas attirer inutilement l'attention sur elle. Elle aurait bien arrêté de respirer mais c'était assez peu pratique pour sa survie. Elle écouta d'une oreille attentive les commentaires des deux télépathes avant d'être soulagé de la réponse de Carrie. Ce n'était pas grave. Et elle ne savait pas que c'était de sa faute. Merveille!

Cependant, au commentaire de la professeure sur son état, la joie soudaine de Claire s'assombrit un peu. La muette n'était pas télépathe, et comprit tout de même ce qui se passait. Elle venait de perdre quelqu'un de cher. Ce qui expliquait surement son air fatigué, triste... Ainsi que son départ pour Paris aux fins personnelles. Elle avait visiblement de la peine pour un de ses amis qui prenait mal la nouvelle. Claire ne sut quoi dire, la regardant sa bouger encore.. Puis, son regard croisa le sien. Étrangement, contrairement a ce qu'elle aurait pensé, elle n'eut pas vraiment de mouvement de... crainte. C'était un simple regard, qu'elle isolait de toutes émotions.

La muette se leva alors lentement en regardant l'heure. Cela faisait déja quelques minutes que Jay les avait appelés, et l'incident du communicateur avait retardé un peu l'horaire. Posant ses doigts sur ses lèvres dans un signe ressemblant celui d'un baiser, Claire remercia Carrie. Elle ne savait pas ce qu'elle pouvait faire de plus ici, estimant que la dame avait besoin d'être tranquille après une nouvelle tragique ainsi. Puis, se tournant vers les deux jumelles de pouvoir, elle pensa fort;

*Je suis encore désolée. Jay m'avait appelé, et on dirait que c'était assez urgent. Je... vais aller voir... Pouvez-vous lui dire que je suis désolée de partir comme cela, et d'expliquer pourquoi, s'il vous plait?...*

Puis, quittant le bureau lentement, Claire se dirigea vers la cuisine.
Cuisine

Nora parut rêveuse quelques instants. Sûrement parce que son esprit effleurait celui de madame Marcin pour tenter de percevoir une où plusieurs pensées superficielles. Oui elle aussi se doutait qu'il y avait anguille sous roche.

Claire coupa sa concentration et elle hocha la tête à sa demande. Elle prit la parole avant que la professeur ne la grondât méchamment pour son acte vil.

" Claire doit partir pour une urgence. Elle s'excuse auprès de vous. C'est presque tout madame. Je suis à l'institut suis à un ami qui est décédé devant moi et parce que l'on voulait me tuer. Parce que je suis une mutante. La dernière mission à laquelle j'ai participé, Garcia est mort sous mes yeux. Je n'ai pas fait le deuil de mon ami ni de Garcia. Je n'ai pas trouvé le temps, ni une où des personnes pour m'aider. J'ai peur des mutants et je me bat pour eux. Pas pour moi. J'ai appris en tant que Cérésix puis dans ma dernière mission dans la station sous-marine et depuis que je suis ici à l'institut... Que le mot équipe signifiait famille. Que l'institut était une famille. Je suis maladroite avec les personnes et je m'excuse de vous avoir blessé d'une quelconque manière, mais à l'instar de Kitty, mon aide est sincère. C'est tout et merci de m'avoir écouté. "

Nora baissa la tête s'attendant à une punition. Elle ne parlait pas autant en général. Surtout pas devant une inconnue. Dans le sens où en dehors des cours, elles n'avaient pas de lien affectifs. Nora avait parlé d'une voix un peu triste. Elle ne pouvait s'empêcher de parler. Ses missions l'avaient changé. Et l'institut lui avait donné le désir et le courage d'apporter son soutien.
Une aide petite, certes, mais un sourire amical et vrai.

Kitty regarda Claire sortir du bureau de Carrie et lui fit un petit signe de tête. Puis la petite télépathe reporta son attention sur son professeur. Ainsi il n'y avait rien de plus que la perte de son ami et le manque de sommeil. La fillette comprenait trop bien se que pouvait ressentir son professeur. Elle -même avait perdu un être cher il y a quelques mois. Son parrain continuait à lui manquer même après tout ce temps. La benjamine de l'Institut regarda Nora lorsque Carrie lui annonça que si elle voulait l'accompagner elle le pourrait. Alors là c'était sûr, elle l'accompagnerait. Le témoignage de Nora toucha la petite fille. Elle la comprenait. Elle aussi détestait ce qu'elle était lorsqu'elle était arrivée à l'Institut. Mais cela avait changé. Elle avait grandi maintenant. La petite télépathe regarda son professeur et lui répondit :

"J'aimerais vraiment vous accompagner mademoiselle Marcin. On se soutient dans une équipe. On est une famille."

Kitty se tourna alors vers Nora et lui demanda :

"On y va ? On peut aller à la cuisine j'ai un peu faim."

La fillette se dirigea vers la porte et se tourna de nouveau vers le professeur référent des JustiX :

"A plus tard mademoiselle Marcin."

La benjamine fis un sourire à son professeur puis sortit du bureau et se dirigea vers la cuisine. Après avoir mangé elle partirait à la recherche de Kalalli. Elle avait envie d'être avec lui.

[ cuisine]

Nora Winter s'inclina et sourit à la professeur. Elle hocha la tête en direction de la benjamine. Allez à la cuisine. Pourquoi pas. Nora se sentit seule l'espace d'une seconde. Mais bon, la vie continuait. Madame Marcin savait qu'elle pouvait compter sur Nora et la télépathe allait suivre la benjamine de l'institut. Et puis, elle aimait bien la suivre et l'écouter. Même si en attendant, Nora se demandait si Carrie voulait vraiment de son aide. Son témoignage. Nora n'avait pas pensé à faire un témoignage. Elle voulait juste lui montrer son ressentie sur sa venue parmi les mutants. Elle compatissait car après tout, la télépathe n'avait pas eu le temps de faire ses deuils. Elle songea un instant à rendre visite à Cassandre. Mais cette femme lui faisait peur.
Revenant sur terre, elle sourit à la professeur et s'inclina avant de suivre Kitty vers la cuisine. Elle espérait revoir Claire et quelques amis. D'une certaine manière, Nora se socialisait.


Cuisine

Paolo avait attendu longuement cette entrevue avec sa désormais ancienne collègue. Il avait l'air grave mais se força à sourire, ce n'était pas si mal que ça et puis ça le forçait à remettre les pieds sur Terre... il aurait aimé rêver encore un peu.

Paolo toqua et se présenta dans l'embrasure de la porte. Il portait ce sourire simple qui avait charmé Carrie, ce visage qui ne cherchait pas à séduire mais le faisait pourtant, un sourire qui traduisait la bonté de Paolo.

Sans rien dire il entra, poussant la porte derrière lui, ses yeux braqués sur Carrie, il avançait d'un pas décidé, contournant le bureau. Il ne pensait pas, ne calculait rien, son corps avançait sans qu'il n'ait besoin de le vouloir consciemment. Elle était là, face à lui, mais pendant si peu de temps encore ! Son regards cherchant à croiser celui de la française, Paolo contourna le bureau. Approchant ses mains ouvertes des joues de l'avocate, son visage suivant de peu, il ne pouvait rien demander d'autre qu'un baiser.

A l'instant où il allait déposer ses lèvres sur les siennes, il eut une peur viscérale : avait-elle la même envie que lui ?

Après un baiser et une étreinte qu'il aurait souhaité ne jamais voir finir, Paolo se rendit compte des larmes qui avaient perlé sur les joues de sa bien aimée. Il fut désemparé, ne sachant pas ni quoi faire ni quoi dire. Il essuya délicatement une larme sur la joue de l'avocate avant de dire de sa voix la plus douce et chaleureuse :

- On a connu des jours meilleurs, n'est-ce pas ?...

Il laissa le silence retomber alors qu'il réfléchissait à la façon d'aborder la raison de sa venue. Ce n'était jamais aisé et il ne savait pas ou ne voulait pas s'imaginer comment cela allait se terminer.

Se terminer ?... Etait-ce la fin ?...

- Je... je suis désolé, je savais que ça finirait par arriver, que mon travail me rattraperait même ici, mais... j'imaginais avoir encore un an ou tout du moins quelques mois encore à passer auprès de vous... auprès de toi. Pardon si j'ai semblé un peu distant depuis que j'ai appris mon départ, j'ai mis du temps à digérer la nouvelle et ils m'ont mis devant le fait accompli en me disant que les déménageurs étaient contactés et qu'il fallait que je prépare mes affaires.

Essayant de capter le regard de la française, Paolo semblait fébrile alors qu'il pensait déjà aux mots suivant :

- Je t'aime Carrie... je ne veux pas que ça s'arrête ! Nous n'avons même pas encore voyagé ensemble, découvert des contrées majestueuses ! Je te dois encore tellement de danses...

Il tentait de sourire mais de léger soubresauts faisaient trembler ses lèvres. La séparation serait difficile, mais à quel point ? Seule la réaction de l'avocate le dirait.

Carrie hocha la tête quasiment imperceptiblement. Mais Paolo s'était sans doute habitué à ses petites réponses...ainsi qu'à ses micro-sourires lorsqu'elle trouvait quelque chose d'amusant, sans vouloir le montrer. Elle n'essaya pas de se défiler lorsqu'elle sentit une caresse essuyant ses larmes. Elle soupira légèrement, incertaine de ce qu'elle devait faire. Elle avait le coeur brisé et n'avait même plus le courage et la force de le cacher. Elle était en colère et cela non plus elle n'arrivait pas à le cacher au latino. Elle leva les yeux vers lui lorsqu'il tenta de s'expliquer. Le colère prit le dessus quelques instants et elle serra les poings, explosant finalement, disant tout ce qu'elle avait refoulé.

"TU étais sur le fait accompli? ET MOI? Tu as pensé à moi une seconde? Tu as pensé à ce que JE sentirais en te voyant devant toute l'école pour annoncer ton départ alors que MOI je n'en avais aucune idée?! Tu as pensé à ce que je ressentais lorsque tu t'es tourné vers moi et que tu as fait ce truc stupide avec tes mains! Tu as pensé à moi lorsque tu as dit à Adam que les déménageurs arriveraient demain? À QUOI AS-TU PENSÉ?!"

Comme pile qui se décharge, la colère s'estompa et elle porta une main à sa bouche, ses yeux se remplissant de nouvelles larmes brûlantes. Elle secoua la tête et haussa les épaules en désespoir...Et lorsqu'il lui dit qu'il l'aimait, elle se sentit encore plus perdue qu'avant. Elle leva ses yeux rougis par la fatigue et la peine vers Paolo et le dévisagea lorsqu'il lui parla de voyages et de danses. Et elle savait qu'elle non plus ne voulait pas que ça s'arrête. Mais comment? Il n'allait plus être dans l'Institut.

"Comment?" réussit-elle à ajouter d'une voix étouffée.