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Cartographie temporelle
Dim 25 Oct 2009 - 13:21
Après avoir escorté Jeckel, Kanata et Milan, Cassandre entra dans son bureau, son thé maintenant tiède toujours en main. Sa légère intervention en cuisine ne semblait pas avoir été remarquée par Vadim, qui avait sauté à pieds joints dans cette opportunité de mission en Afrique du Sud. Quant à Sahari, sa fibre maternelle avait pris le dessus, et elle irait s'enquérir des disparitions génoshéennes récentes auprès des Unders.
Elle laisserait à son collègue russe le soin de pourvoir à l'aspect logistique de leur excursion ; elle avait suffisamment orienté les choses. La non-voyante posa sa tasse près du coussin où elle s'installait le plus souvent, puis s'y assit en tailleur. Comme elle préférait toujours éviter de se servir de sa propre empreinte temporelle comme référent, elle opta pour celle des Kozax qui seraient avec elle à Johannesburg, et entreprit de remonter leur fil temporel jusqu'à croiser celui du saboteur présumé, l'objectif étant ensuite de l'explorer jusqu'aux facteurs modificateurs du prochain attentat.
Elle laisserait à son collègue russe le soin de pourvoir à l'aspect logistique de leur excursion ; elle avait suffisamment orienté les choses. La non-voyante posa sa tasse près du coussin où elle s'installait le plus souvent, puis s'y assit en tailleur. Comme elle préférait toujours éviter de se servir de sa propre empreinte temporelle comme référent, elle opta pour celle des Kozax qui seraient avec elle à Johannesburg, et entreprit de remonter leur fil temporel jusqu'à croiser celui du saboteur présumé, l'objectif étant ensuite de l'explorer jusqu'aux facteurs modificateurs du prochain attentat.
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Re: Cartographie temporelle
Lun 26 Oct 2009 - 22:41
Terrain de sport
A droite, a gauche, en haut ou en bas : aucun signe du professeur référent des NeXus. Et ce peut importe les pièces de vie commune de l'Institut, Nathan n'arrivait pas à trouver Cassandre, pourtant il l'avait bien vu entrer dans le bâtiment. Il ne restait qu'un endroit pour la trouver et il espérait fortement qu'elle y soit parce qu'il avait plusieurs choses à lui demander en fait : la première concernait les NeXus et la deuxième lui était un peu plus personnelle. Il ne savait pas si la psychologue allait accepter de répondre à la question qu'il allait lui poser
Il se retrouva donc devant le bureau de Cassandre et regarda son apparence ; il aurait pu choisir quand même un autre instant pour venir la voir après tout venir en tenue de sport n'était pas forcément le plus approprié
Il haussa les épaules et rentra ses plaques à l'intérieur de son tee-shirt, remit un peu d'ordre dans sa coiffure, se renifla les aisselles pour être sûr de ne pas trop incommoder la grecque. Après tout il paraissait que les aveugles compensait avec leurs autres sens. Puis il se décida enfin à frapper quelques coups secs contre le panneau de bois
« Mlle Deneos, vous êtes là ??? »
C'était le dernier endroit où il pouvait la trouver et si cette dernière n'était pas présente il allait devoir remettre son entreprise à un peu plus tard. Pourtant il ne savait pas si il trouverait ce courage qu'il avait maintenant : le sport aidait. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'elle soit présente
A droite, a gauche, en haut ou en bas : aucun signe du professeur référent des NeXus. Et ce peut importe les pièces de vie commune de l'Institut, Nathan n'arrivait pas à trouver Cassandre, pourtant il l'avait bien vu entrer dans le bâtiment. Il ne restait qu'un endroit pour la trouver et il espérait fortement qu'elle y soit parce qu'il avait plusieurs choses à lui demander en fait : la première concernait les NeXus et la deuxième lui était un peu plus personnelle. Il ne savait pas si la psychologue allait accepter de répondre à la question qu'il allait lui poser
Il se retrouva donc devant le bureau de Cassandre et regarda son apparence ; il aurait pu choisir quand même un autre instant pour venir la voir après tout venir en tenue de sport n'était pas forcément le plus approprié
Il haussa les épaules et rentra ses plaques à l'intérieur de son tee-shirt, remit un peu d'ordre dans sa coiffure, se renifla les aisselles pour être sûr de ne pas trop incommoder la grecque. Après tout il paraissait que les aveugles compensait avec leurs autres sens. Puis il se décida enfin à frapper quelques coups secs contre le panneau de bois
« Mlle Deneos, vous êtes là ??? »
C'était le dernier endroit où il pouvait la trouver et si cette dernière n'était pas présente il allait devoir remettre son entreprise à un peu plus tard. Pourtant il ne savait pas si il trouverait ce courage qu'il avait maintenant : le sport aidait. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'elle soit présente
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Re: Cartographie temporelle
Lun 26 Oct 2009 - 23:11
Des coups frappés à la porte tirèrent la non-voyante de ses recherches temporelles. Elle reconnut sans mal la voix de Nathan, qui lui parvint étouffée depuis l'autre côté de la porte.
Délaissant un moment sa tâche, Cassandre se leva pour aller ouvrir à l'Israélien.
"Bonne pioche." répondit-elle doucement au jeune homme. "Qu'est-ce que je peux faire pour toi, Nathan ?" s'enquit-elle ensuite, en l'invitant d'un geste à entrer dans le bureau.
Avec les vacances, ils n'avaient pas réellement eu l'occasion de se retrouver en tête à tête depuis leur dernière conversation privée sur la plage d'Hammer Bay, aussi ne trouvait-elle pas étrange qu'il se présente à son bureau aujourd'hui, alors que certains changements étaient opérés au sein de l'école. Ceci dit, elle doutait que la présence de Roberta n'intimidât le mutant.
Délaissant un moment sa tâche, Cassandre se leva pour aller ouvrir à l'Israélien.
"Bonne pioche." répondit-elle doucement au jeune homme. "Qu'est-ce que je peux faire pour toi, Nathan ?" s'enquit-elle ensuite, en l'invitant d'un geste à entrer dans le bureau.
Avec les vacances, ils n'avaient pas réellement eu l'occasion de se retrouver en tête à tête depuis leur dernière conversation privée sur la plage d'Hammer Bay, aussi ne trouvait-elle pas étrange qu'il se présente à son bureau aujourd'hui, alors que certains changements étaient opérés au sein de l'école. Ceci dit, elle doutait que la présence de Roberta n'intimidât le mutant.
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Re: Cartographie temporelle
Mar 27 Oct 2009 - 0:31
Du bruit se fit entendre derrière la porte ce qui prouvait bien qu'il y avait quelqu'un de présent dans la pièce. C'est alors que la porte s'ouvrit sur la psychologue qui l'invita à entrer dans le bureau tout en lui demandant en quoi elle pouvait lui être utile. L'israélien pénétra dans la pièce sans répondre tout de suite, il essayait de former ses pensées mais une question venait le tarauder : savait-elle déjà à l'avance ce que voulait le jeune homme et dans ce cas l'invitation à parler n'était qu'une pure formule de politesse
Il se tordait les mains derrière le dos avant de commencer à parler d'une voix aussi faible que celle de Cassandre : les lieux l'impressionnaient et il ne voulait troubler la quiétude quasi religieuse qui régnait dans le bureau
« Voilà en fait il s'agit de la réunion de la rentrée. Les équipes ont étés dissoutes et il est déjà question de destination pour certaines missions... »
Pourquoi ressentait-il autant de gêne, toujours cette culpabilité de n'être que faillible face à la psychologue. Il n'arrivait pas à outrepasser ce sentiment depuis Génosha
« Je voulais juste vous dire que quoiqu'il puisse arriver, où qu'il faille aller... Vous pourrez compter sur moi dans le rang des NeXus »
Il marqua une petite pause avant de reprendre
« Vous aviez raison... A propos de se retrouver avec notre conscience... Et je voulais vous remercier pour m'avoir amener à réfléchir sur ce point »
Il semblait avoir terminé de vider son sac pourtant au vu de son attitude il avait encore quelque chose dans sa manche. Il se dandinait de droite à gauche et cela n'était pas du à l'attente de la réponse de Mlle Deneos, il avait une autre question bien que plus à la fois personnelle et impersonnelle. Devait-il lui demander ???
Il se tordait les mains derrière le dos avant de commencer à parler d'une voix aussi faible que celle de Cassandre : les lieux l'impressionnaient et il ne voulait troubler la quiétude quasi religieuse qui régnait dans le bureau
« Voilà en fait il s'agit de la réunion de la rentrée. Les équipes ont étés dissoutes et il est déjà question de destination pour certaines missions... »
Pourquoi ressentait-il autant de gêne, toujours cette culpabilité de n'être que faillible face à la psychologue. Il n'arrivait pas à outrepasser ce sentiment depuis Génosha
« Je voulais juste vous dire que quoiqu'il puisse arriver, où qu'il faille aller... Vous pourrez compter sur moi dans le rang des NeXus »
Il marqua une petite pause avant de reprendre
« Vous aviez raison... A propos de se retrouver avec notre conscience... Et je voulais vous remercier pour m'avoir amener à réfléchir sur ce point »
Il semblait avoir terminé de vider son sac pourtant au vu de son attitude il avait encore quelque chose dans sa manche. Il se dandinait de droite à gauche et cela n'était pas du à l'attente de la réponse de Mlle Deneos, il avait une autre question bien que plus à la fois personnelle et impersonnelle. Devait-il lui demander ???
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Re: Cartographie temporelle
Mar 27 Oct 2009 - 17:02
La Grecque referma doucement la porte et retourna s'asseoir sur son coussin.
"Mets-toi à l'aise." lui dit-elle, ce qu'elle proposait en général à toute personne qui voudrait s'entretenir avec elle. Elle inclina légèrement la tête sur le côté.
"Si les équipes ont été dissoutes, je n'en ai pas été informée." releva-t-elle avec amusement. Avec l'évolution de la situation mutante partout dans le monde, il était clair qu'ils n'avaient pas fini d'entendre parler d'événements requérant leur intervention. Olivier avait toujours mis un point d'honneur à faire partie des pionniers de la cause mutante. Combien de vie pourraient-ils encore sauver ? Il faisait partie du devoir de mémoire du corps enseignant, à défaut d'être ancré dans leurs convictions personnelles, de poursuivre l'action du fondateur de cette école... Les équipes avaient été créées à son initiatives d'ailleurs, il n'y avait aucune raison pour que cela change.
Les élèves s'étaient peut-être emballés un peu à l'annonce d'Adam au matin, et une certaine confusion avait ébranlé la réunion.
"L'Institut doit se placer en acteur, et non plus en victime des événements. Nous n'avons que trop subi les bouleversements opérés dans le monde, jusqu'au seuil même de cette école. Tu n'étais je crois pas encore arrivé, mais l'Institut a été attaqué par deux fois en un an. J'imagine que tu en as entendu parler. Une école. Un refuge pour jeunes mutants. Nous voulons que les jeunes qui viennent étudier à l'Institut puissent le faire dans la tranquillité, sans subir les pressions extérieures qui ont parfois causé leur arrivée chez nous. Et pour cela, nous devons tracer une ligne de démarcation nette entre les activités quotidiennes de l'école, sa vocation pédagogique initiale, et l'engagement des mutants qui souhaitent nous aider à arrondir un peu les angles lorsque les situations le demandent."
Elle fit une petite pause, puis ajouta, pour illustrer son propos :
"Symboliquement, c'est aussi ce que signifie l'aménagement des zones privées de l'Institut en sous-sol, à l'écart des pièces de vie. Ces installations retirées n'ont pas uniquement pour vocation d'être discrètes."
Elle espérait avoir éclairci la situation pour Nathan, même si elle était consciente que ses explications n'étaient pas toujours claires pour les autres.
"J'en prends bonne note. A vrai dire, nous aurons peut-être l'occasion de nous retrouver en salle de briefing plus tôt que tu ne le crois. Les professeurs Fouba et Volkov ont porté certains détails à mon attention tout à l'heure." répondit-elle ensuite, non sans une pointe d'euphémisme dans la formulation des événements en cuisine.
Elle écouta les dernières paroles de Nathan, puis laissa s'écouler de longues secondes. Son visage s'était fait plus grave, et triste.
"Je vais te donner mon impression, Rafale. Je pense que tu étais sincère lorsque tu as parlé avec Gulliver, quand je n'étais plus là. Je pense que tu étais sincère lorsque nous avons parlé ensemble sur Génosha. Et en cet instant précis, je pense que tu es sincère. Pourtant, il y a ce que tu dis ponctuellement à l'abri des oreilles indiscrètes, et ce que tu dis au dehors dans la vie de tous les jours. Tu m'as dit être conscient que tu devais agir en modèle auprès des plus jeunes. A cela je t'ai répondu qu'il revenait à chacun de se faire sa place à l'Institut. Je ne saurais l'expliquer, mais les leaders des NeXus ont toujours été de fortes têtes. Peut-être que le cadre de cette équipe est propice à la tolérance, je me plais à le croire en tout cas. Rien ne préposait Bones à devenir leader des NeXus, si ce n'est la confiance que j'ai placée en lui. Et malgré ses bravades, il ne m'a jamais déçue. Je peux comprendre beaucoup de choses, mais s'il y a quelque chose que je ne tolère pas, c'est qu'on manque de respect aux membres de l'Institut qui sont morts en défendant nos idéaux. Pour avoir servi, toi mieux que quiconque, tu dois savoir que se battre n'est pas un jeu. En tout état de cause, il est hors de question que le leader des NeXus prennent cela à la légère et véhicule cet état d'esprit auprès de ses camarades." dit-elle, de son habituelle voix posée.
La psychologue avait la gorge sèche, et termina sa tasse de thé. Elle parlait rarement autant, et il était toujours éprouvant d'avoir à se montrer aussi intransigeant, elle qui optait généralement pour des compromis. Elle n'était pas faite pour la discipline. En outre, l'orientation de la conversation n'était pas sans lui rappeler le souvenir encore douloureux de la mort d'Olivier, que les remarques désinvoltes du jeune homme à la réunion avaient ravivé.
"Je pense que cela te fera du bien de ne plus être à la tête de l'équipe. Cela te permettra de réfléchir à tête reposée sur les responsabilités morales que cela implique."
"Mets-toi à l'aise." lui dit-elle, ce qu'elle proposait en général à toute personne qui voudrait s'entretenir avec elle. Elle inclina légèrement la tête sur le côté.
"Si les équipes ont été dissoutes, je n'en ai pas été informée." releva-t-elle avec amusement. Avec l'évolution de la situation mutante partout dans le monde, il était clair qu'ils n'avaient pas fini d'entendre parler d'événements requérant leur intervention. Olivier avait toujours mis un point d'honneur à faire partie des pionniers de la cause mutante. Combien de vie pourraient-ils encore sauver ? Il faisait partie du devoir de mémoire du corps enseignant, à défaut d'être ancré dans leurs convictions personnelles, de poursuivre l'action du fondateur de cette école... Les équipes avaient été créées à son initiatives d'ailleurs, il n'y avait aucune raison pour que cela change.
Les élèves s'étaient peut-être emballés un peu à l'annonce d'Adam au matin, et une certaine confusion avait ébranlé la réunion.
"L'Institut doit se placer en acteur, et non plus en victime des événements. Nous n'avons que trop subi les bouleversements opérés dans le monde, jusqu'au seuil même de cette école. Tu n'étais je crois pas encore arrivé, mais l'Institut a été attaqué par deux fois en un an. J'imagine que tu en as entendu parler. Une école. Un refuge pour jeunes mutants. Nous voulons que les jeunes qui viennent étudier à l'Institut puissent le faire dans la tranquillité, sans subir les pressions extérieures qui ont parfois causé leur arrivée chez nous. Et pour cela, nous devons tracer une ligne de démarcation nette entre les activités quotidiennes de l'école, sa vocation pédagogique initiale, et l'engagement des mutants qui souhaitent nous aider à arrondir un peu les angles lorsque les situations le demandent."
Elle fit une petite pause, puis ajouta, pour illustrer son propos :
"Symboliquement, c'est aussi ce que signifie l'aménagement des zones privées de l'Institut en sous-sol, à l'écart des pièces de vie. Ces installations retirées n'ont pas uniquement pour vocation d'être discrètes."
Elle espérait avoir éclairci la situation pour Nathan, même si elle était consciente que ses explications n'étaient pas toujours claires pour les autres.
"J'en prends bonne note. A vrai dire, nous aurons peut-être l'occasion de nous retrouver en salle de briefing plus tôt que tu ne le crois. Les professeurs Fouba et Volkov ont porté certains détails à mon attention tout à l'heure." répondit-elle ensuite, non sans une pointe d'euphémisme dans la formulation des événements en cuisine.
Elle écouta les dernières paroles de Nathan, puis laissa s'écouler de longues secondes. Son visage s'était fait plus grave, et triste.
"Je vais te donner mon impression, Rafale. Je pense que tu étais sincère lorsque tu as parlé avec Gulliver, quand je n'étais plus là. Je pense que tu étais sincère lorsque nous avons parlé ensemble sur Génosha. Et en cet instant précis, je pense que tu es sincère. Pourtant, il y a ce que tu dis ponctuellement à l'abri des oreilles indiscrètes, et ce que tu dis au dehors dans la vie de tous les jours. Tu m'as dit être conscient que tu devais agir en modèle auprès des plus jeunes. A cela je t'ai répondu qu'il revenait à chacun de se faire sa place à l'Institut. Je ne saurais l'expliquer, mais les leaders des NeXus ont toujours été de fortes têtes. Peut-être que le cadre de cette équipe est propice à la tolérance, je me plais à le croire en tout cas. Rien ne préposait Bones à devenir leader des NeXus, si ce n'est la confiance que j'ai placée en lui. Et malgré ses bravades, il ne m'a jamais déçue. Je peux comprendre beaucoup de choses, mais s'il y a quelque chose que je ne tolère pas, c'est qu'on manque de respect aux membres de l'Institut qui sont morts en défendant nos idéaux. Pour avoir servi, toi mieux que quiconque, tu dois savoir que se battre n'est pas un jeu. En tout état de cause, il est hors de question que le leader des NeXus prennent cela à la légère et véhicule cet état d'esprit auprès de ses camarades." dit-elle, de son habituelle voix posée.
La psychologue avait la gorge sèche, et termina sa tasse de thé. Elle parlait rarement autant, et il était toujours éprouvant d'avoir à se montrer aussi intransigeant, elle qui optait généralement pour des compromis. Elle n'était pas faite pour la discipline. En outre, l'orientation de la conversation n'était pas sans lui rappeler le souvenir encore douloureux de la mort d'Olivier, que les remarques désinvoltes du jeune homme à la réunion avaient ravivé.
"Je pense que cela te fera du bien de ne plus être à la tête de l'équipe. Cela te permettra de réfléchir à tête reposée sur les responsabilités morales que cela implique."
- InvitéInvité
Re: Cartographie temporelle
Jeu 29 Oct 2009 - 12:52
Nathan s'installa sur un coussin en face de Cassandre et la remercia d'un signe de tête avant de croiser ses jambes en veillant que se chaussures ne touchent pas le tissu pour ne pas le salir. Il écouta avec intention les paroles de la psychologue de l'Institut, il apprit donc qu'il avait mal interprété le discours du Directeur lors de la réunion de rentrée. Il comprenait un peu plus le pourquoi du comment de certaines paroles qui avaient été prononcées, il avait un regard un peu plus global des évènements et certaines pièces du puzzle se mettaient doucement en place
Puis vint un discours auquel l'israélien ne s'était pas vraiment attendu : il avait en quelque sorte déçu la référente des NeXus par certaines paroles qu'il avait bien pu avoir notamment lors de cette réunion. Il encaissa tout ça et même l'estocade finale lui disant qu'il se voyait retirer le leadership de l'équipe
Un long silence accompagna les paroles de Cassandre. Nathan digérait l'information tout en essayant de comprendre où il avait pu pêché : à de nombreuses occasions à vrai dire. Coupable il l'était et le savait mais il ne s'était jamais vraiment retrouvé en face de cette triste vérité. Cela faisait encore plus mal sachant que cela venait d'un professeur envers lequel il voué une forte admiration, quel image de lui pouvait-il ainsi véhiculer ???
Il ouvrit la bouche à plusieurs reprises mais la referma aussitôt, il valait mieux éviter de dire trop de conneries. Non il lui fallait assembler ses pensées avant de les formuler
« Je vois... »
Finalement c'était les seules paroles sensées qu'il arriva à prononcer. Pourtant le fait de les prononcer débloqua quelque chose en lui, il fallait qu'il se justifie, qu'il ne soit plus en port à faux
« J'en suis désolé. Je n'ai jamais vraiment réfléchi à la portée que pouvaient avoir mes paroles en fait. Je comprends que cela soit choquant et en y réfléchissant je crois que je les aurais entendu de quelqu'un je l'aurais frappé »
Il marqua un silence tentant d'agencer un peu mieux ses pensées
« J'imagine que cela est un moyen pour moi d'essayer de mettre de la distance entre mon esprit et ce qui a bien pu se passer. Mais c'est d'un mauvais goût certain j'en conviens. Les paroles que j'ai pu prononcées ne sont pas un manque de respect envers nos morts, enfin dans l'intention que j'en ai, c'est une sorte de barrière mentale pour ne pas sombrer dans la folie. Voyez-vous Mlle Deneos, j'en discutais encore tout à l'heure la plupart des élèves font encore des cauchemars sur ce qui a bien pu se passer sur l'île. Je ne dis pas que je n'en fais pas mais ces derniers sont plutôt rares
Je ne sais pas trop sur quel pied danser. J'essaye de changer la vision qu'ont les autres de moi. J'ai une mauvaise réputation depuis que je suis arrivé car j'avais une vision radicalement différente. Ma vision des choses a changée mais cette mauvaise image de moi me colle à la peau. J'essaye de la modifier en changeant de comportement. Il se trouve que depuis la mort de mon père... »
Petit silence tandis qu'il respirait un peu plus fort. Surtout ne pas montrer que les larmes lui montaient, pas devant elle, surtout pas. Forte inspiration
« Je ne sais plus vraiment qui je suis. Je me suis dit que je pouvais me montrer comme un roc que rien ne pouvait erroder même pas la marée. Alors je me suis mis à jouer un personnage de composition pour tenter de faire avancer les autres... »
Sa voix se brisa sur les derniers mots. Il ne parla même pas du fait de se retrouver rétrograder, après tout il n'avait été le leader durant qu'une seule mission et c'était Vadim qui l'y avait propulsé. Il y avait des gens qui méritaient bien plus que lui d'accéder à cette fonction et de toute façon il avait perdu la confiance de Cassandre. Il tentait juste de maitriser les larmes qui commençaient à perler aux coins de ses yeux
Puis vint un discours auquel l'israélien ne s'était pas vraiment attendu : il avait en quelque sorte déçu la référente des NeXus par certaines paroles qu'il avait bien pu avoir notamment lors de cette réunion. Il encaissa tout ça et même l'estocade finale lui disant qu'il se voyait retirer le leadership de l'équipe
Un long silence accompagna les paroles de Cassandre. Nathan digérait l'information tout en essayant de comprendre où il avait pu pêché : à de nombreuses occasions à vrai dire. Coupable il l'était et le savait mais il ne s'était jamais vraiment retrouvé en face de cette triste vérité. Cela faisait encore plus mal sachant que cela venait d'un professeur envers lequel il voué une forte admiration, quel image de lui pouvait-il ainsi véhiculer ???
Il ouvrit la bouche à plusieurs reprises mais la referma aussitôt, il valait mieux éviter de dire trop de conneries. Non il lui fallait assembler ses pensées avant de les formuler
« Je vois... »
Finalement c'était les seules paroles sensées qu'il arriva à prononcer. Pourtant le fait de les prononcer débloqua quelque chose en lui, il fallait qu'il se justifie, qu'il ne soit plus en port à faux
« J'en suis désolé. Je n'ai jamais vraiment réfléchi à la portée que pouvaient avoir mes paroles en fait. Je comprends que cela soit choquant et en y réfléchissant je crois que je les aurais entendu de quelqu'un je l'aurais frappé »
Il marqua un silence tentant d'agencer un peu mieux ses pensées
« J'imagine que cela est un moyen pour moi d'essayer de mettre de la distance entre mon esprit et ce qui a bien pu se passer. Mais c'est d'un mauvais goût certain j'en conviens. Les paroles que j'ai pu prononcées ne sont pas un manque de respect envers nos morts, enfin dans l'intention que j'en ai, c'est une sorte de barrière mentale pour ne pas sombrer dans la folie. Voyez-vous Mlle Deneos, j'en discutais encore tout à l'heure la plupart des élèves font encore des cauchemars sur ce qui a bien pu se passer sur l'île. Je ne dis pas que je n'en fais pas mais ces derniers sont plutôt rares
Je ne sais pas trop sur quel pied danser. J'essaye de changer la vision qu'ont les autres de moi. J'ai une mauvaise réputation depuis que je suis arrivé car j'avais une vision radicalement différente. Ma vision des choses a changée mais cette mauvaise image de moi me colle à la peau. J'essaye de la modifier en changeant de comportement. Il se trouve que depuis la mort de mon père... »
Petit silence tandis qu'il respirait un peu plus fort. Surtout ne pas montrer que les larmes lui montaient, pas devant elle, surtout pas. Forte inspiration
« Je ne sais plus vraiment qui je suis. Je me suis dit que je pouvais me montrer comme un roc que rien ne pouvait erroder même pas la marée. Alors je me suis mis à jouer un personnage de composition pour tenter de faire avancer les autres... »
Sa voix se brisa sur les derniers mots. Il ne parla même pas du fait de se retrouver rétrograder, après tout il n'avait été le leader durant qu'une seule mission et c'était Vadim qui l'y avait propulsé. Il y avait des gens qui méritaient bien plus que lui d'accéder à cette fonction et de toute façon il avait perdu la confiance de Cassandre. Il tentait juste de maitriser les larmes qui commençaient à perler aux coins de ses yeux
- InvitéInvité
Re: Cartographie temporelle
Jeu 29 Oct 2009 - 15:02
Un long silence avait suivi les paroles de la Grecque. Lorsque Nathan répondit, sa voix trahissait un profond désarroi. Cassandre serra les mâchoires. Dotée d'une sensibilité à fleur de peau, la psychologue sentait sa résolution faillir lorsqu'elle percevait les trémolos de sanglots poindre dans la voix de quelqu'un, en particulier lorsqu'elle en était partiellement responsable. Elle détourna légèrement le visage sur le côté, tout en écoutant le jeune homme répondre, confirmant ce qu'elle avait supposé sur son comportement ces derniers temps.
"Nous jouons tous un rôle en public, et pour ceux qui ne nous connaissent pas bien, c'est sur ce masque qu'ils se basent pour nous définir. Tu le dis toi-même, personne n'est rentré totalement indemne de Génosha. S'il y a des personnes en ce monde qui peuvent comprendre qui tu es et ce que tu as vécu, je crois qu'une grande majorité de ces personnes vivent avec toi, à l'Institut. N'aies pas peur de t'ouvrir à eux." répondit doucement la psychologue. L'Institut était certes bercé par le climat scolaire, avec les préoccupations juvéniles que cela pouvait impliquer, mais la nature même de ses pensionnaires en faisait un lieu plus tolérant et ouvert que les autres. Et si Iacobo avait fini par s'y faire sa place, Cassandre ne concevait aucun obstacle réel à l'intégration de Nathan. D'ailleurs, elle avait souvenir que le jeune homme avait noué connaissance avec d'autres élèves...
"Tu t'es bien fait des amis, non ?" demanda-t-elle, plus pour faire réaliser à Nathan qu'il n'était pas seul, que pour s'en assurer elle-même.
La non-voyante tendit lentement le bras pour poser sa main sur l'épaule de l'Israélien. Nombre étaient les élèves dont les familles étaient recomposées, déchirées ou amputées. Nathan comptait désormais parmi eux.
"Il y a un temps pour aider les autres à avancer, et un temps où il faut avancer soi-même pour aider les autres, Nathan. Et compte tenu de ce que tu traverses en ce moment, tu as besoin de te retrouver, et de pouvoir compter sur les autres. Il y a des gens ici qui sont prêts à te connaître, t'écouter et à t'aider. On ne peut être un modèle lorsqu'on a soi-même des problèmes à régler, tu comprends ?"
A ces mots, elle accentua la pression sur l'épaule de Nathan, pour lui signifier son soutien durant cette épreuve difficile.
"Nous jouons tous un rôle en public, et pour ceux qui ne nous connaissent pas bien, c'est sur ce masque qu'ils se basent pour nous définir. Tu le dis toi-même, personne n'est rentré totalement indemne de Génosha. S'il y a des personnes en ce monde qui peuvent comprendre qui tu es et ce que tu as vécu, je crois qu'une grande majorité de ces personnes vivent avec toi, à l'Institut. N'aies pas peur de t'ouvrir à eux." répondit doucement la psychologue. L'Institut était certes bercé par le climat scolaire, avec les préoccupations juvéniles que cela pouvait impliquer, mais la nature même de ses pensionnaires en faisait un lieu plus tolérant et ouvert que les autres. Et si Iacobo avait fini par s'y faire sa place, Cassandre ne concevait aucun obstacle réel à l'intégration de Nathan. D'ailleurs, elle avait souvenir que le jeune homme avait noué connaissance avec d'autres élèves...
"Tu t'es bien fait des amis, non ?" demanda-t-elle, plus pour faire réaliser à Nathan qu'il n'était pas seul, que pour s'en assurer elle-même.
La non-voyante tendit lentement le bras pour poser sa main sur l'épaule de l'Israélien. Nombre étaient les élèves dont les familles étaient recomposées, déchirées ou amputées. Nathan comptait désormais parmi eux.
"Il y a un temps pour aider les autres à avancer, et un temps où il faut avancer soi-même pour aider les autres, Nathan. Et compte tenu de ce que tu traverses en ce moment, tu as besoin de te retrouver, et de pouvoir compter sur les autres. Il y a des gens ici qui sont prêts à te connaître, t'écouter et à t'aider. On ne peut être un modèle lorsqu'on a soi-même des problèmes à régler, tu comprends ?"
A ces mots, elle accentua la pression sur l'épaule de Nathan, pour lui signifier son soutien durant cette épreuve difficile.
- InvitéInvité
Re: Cartographie temporelle
Jeu 29 Oct 2009 - 22:24
Comme souvent avec Cassandre, Nathan venait pour quelque chose et il repartait avec autre chose. Au départ il était venu pour simplement donner son appui à la psychologue de l'Institut et le voilà entrain d'opérer à une introspection qui n'avait rien de très reluisant. Cependant Cassandre avait enlevé son masque du bourreau pour redevenir l'épaule sur laquelle on pouvait s'appuyer. D'ailleurs elle plaça sa main sur l'épaule de l'israélien et ce simple geste eut le don de réchauffer le cœur de Nathan : un geste au moment opportun permettait d'économiser une heure de palabre
Il passa sa main devant les yeux pour en chasser le liquide lacrymal avant de sourire un peu plus en ressortant les épaules. Il ne pouvait et ne devait pas pleurer qui plus est devant Cassandre. Foi de canard, il était un homme quand même et non pas une de ces lopettes d'opéra
« Oui, j'ai bien quelques amis à l'Institut ce n'est pas le problème »
Même si ces derniers se comptaient sur les doigts d'une main
« Je ne suis pas vraiment quelqu'un, comment dire, de très expressif à propos de mes sentiments. Je n'aime pas cette impression de dévoiler à tout le monde ce que je ressens. Je préfère tendre la main plutôt que de la prendre
Certainement un moyen de ne pas avoir à demander de l'aide je pense. Il est tellement plus simple de régler les problèmes des autres que de se regarder dans un miroir en se demandant ce qui ne va pas »
La fuite comme solution encore une fois. Finalement il ne combattait que pour mieux fuir. Et quand il essayait de faire quelques pas, c'était les autres qui filaient devant lui
« Mlle Deneos, j'ai une question quelque peu délicate »
Pourtant pour avancer il avait besoin de savoir non pas où elle était, mais tout simplement si tout allait bien et si elle était heureuse là où elle se trouvait
« Je sais que cela ne me regarde pas mais je voudrais savoir.... si Ivy va bien ??? »
Il espérait simplement que cela n'allait pas poser de problèmes éthiques à la psychologue de lui donner deux ou trois informations à propos de l'irlandaise. Il n'y avait pas un jour où Nathan se demandait pourquoi il avait été laissé sur le bas coté comme un vulgaire malpropre, qu'avait-il bien pu faire pour pousser la rouquine à prendre la poudre d'escampette
Il passa sa main devant les yeux pour en chasser le liquide lacrymal avant de sourire un peu plus en ressortant les épaules. Il ne pouvait et ne devait pas pleurer qui plus est devant Cassandre. Foi de canard, il était un homme quand même et non pas une de ces lopettes d'opéra
« Oui, j'ai bien quelques amis à l'Institut ce n'est pas le problème »
Même si ces derniers se comptaient sur les doigts d'une main
« Je ne suis pas vraiment quelqu'un, comment dire, de très expressif à propos de mes sentiments. Je n'aime pas cette impression de dévoiler à tout le monde ce que je ressens. Je préfère tendre la main plutôt que de la prendre
Certainement un moyen de ne pas avoir à demander de l'aide je pense. Il est tellement plus simple de régler les problèmes des autres que de se regarder dans un miroir en se demandant ce qui ne va pas »
La fuite comme solution encore une fois. Finalement il ne combattait que pour mieux fuir. Et quand il essayait de faire quelques pas, c'était les autres qui filaient devant lui
« Mlle Deneos, j'ai une question quelque peu délicate »
Pourtant pour avancer il avait besoin de savoir non pas où elle était, mais tout simplement si tout allait bien et si elle était heureuse là où elle se trouvait
« Je sais que cela ne me regarde pas mais je voudrais savoir.... si Ivy va bien ??? »
Il espérait simplement que cela n'allait pas poser de problèmes éthiques à la psychologue de lui donner deux ou trois informations à propos de l'irlandaise. Il n'y avait pas un jour où Nathan se demandait pourquoi il avait été laissé sur le bas coté comme un vulgaire malpropre, qu'avait-il bien pu faire pour pousser la rouquine à prendre la poudre d'escampette
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Re: Cartographie temporelle
Ven 30 Oct 2009 - 1:16
Les paroles de Nathan lui rappelèrent étrangement sa propre situation. Elle était bien placée pour comprendre ce qu'il voulait dire, c'était sa propre politique. Elle réalisa alors à ce moment que le jeune homme devait probablement avoir toute confiance en elle pour se confier aussi facilement.
Cassandre eut un faible sourire.
"Je connais bien ça... Mais ça ne résout pas les problèmes, ça les enterre, et... par jour de pluie, ils remontent à la surface." répondit-elle, retirant sa main alors que le mutant semblait se reprendre.
La question qui suivit ne surprit pas la jeune femme, bien que Nathan soit l'une des seules personnes à l'Institut, à lui avoir jamais demandé d'user de ses pouvoirs à des fins personnelles. Elle en était venue à se dire que les mutants craignaient ce qu'elle pouvait avoir à leur révéler.
"Il y a sur le terrain de sport un garçon qui te cherche, il s'appelle Jeckel. Je crois qu'il pourra répondre à cette question de façon plus exhaustive... et personnelle que moi." lui répondit-elle. Sur ces mots, elle se leva. Elle se doutait que l'Israélien serait sûrement impatient d'aller s'enquérir du nouveau venu, aussi se prépara-t-elle à le raccompagner à la porte.
"Ce que je vais te dire te paraîtra sûrement futile ou convenu. En général, dans ces moments, on n'y croit pas, mais... la vie continue, Nathan, ne la laisse pas passer." conclut-elle, le regard perdu dans le vague. Olivier était mort, mais ils étaient toujours là. La douleur était encore forte, mais chaque jour, elle s'assourdissait un peu plus, se fondait dans le paysage mental de la psychologue. En cela, se plonger à corps perdu dans le travail lui était salutaire.
Cassandre eut un faible sourire.
"Je connais bien ça... Mais ça ne résout pas les problèmes, ça les enterre, et... par jour de pluie, ils remontent à la surface." répondit-elle, retirant sa main alors que le mutant semblait se reprendre.
La question qui suivit ne surprit pas la jeune femme, bien que Nathan soit l'une des seules personnes à l'Institut, à lui avoir jamais demandé d'user de ses pouvoirs à des fins personnelles. Elle en était venue à se dire que les mutants craignaient ce qu'elle pouvait avoir à leur révéler.
"Il y a sur le terrain de sport un garçon qui te cherche, il s'appelle Jeckel. Je crois qu'il pourra répondre à cette question de façon plus exhaustive... et personnelle que moi." lui répondit-elle. Sur ces mots, elle se leva. Elle se doutait que l'Israélien serait sûrement impatient d'aller s'enquérir du nouveau venu, aussi se prépara-t-elle à le raccompagner à la porte.
"Ce que je vais te dire te paraîtra sûrement futile ou convenu. En général, dans ces moments, on n'y croit pas, mais... la vie continue, Nathan, ne la laisse pas passer." conclut-elle, le regard perdu dans le vague. Olivier était mort, mais ils étaient toujours là. La douleur était encore forte, mais chaque jour, elle s'assourdissait un peu plus, se fondait dans le paysage mental de la psychologue. En cela, se plonger à corps perdu dans le travail lui était salutaire.
- InvitéInvité
Re: Cartographie temporelle
Dim 1 Nov 2009 - 1:00
Malgré le caractère quelque peu impromptu de cette conversation, Nathan devait bien avouer qu'il se sentait un peu mieux, certes il s'était senti comme une merde pendant quelques minutes mais c'était finalement un mal pour un bien. Il sourit à l'évocation d'enterrer les problèmes : c'était exactement ça, on mettait quelques pelletés de terre en espérant les enfouir à jamais. Pourtant ils revenaient toujours à la suface un jour ou un autre d'une façon ou d'une autre et parfois sans même l'aide d'une pluie
L'israélien n'avait pas indigné la psychologue par sa question, ce qui était un soulagement quand même pour lui. Même si cette dernière ne répondit pas de manière directe, il apprit néanmoins que quelqu'un pourrait le renseigner, chose qu'il allait s'empresser de faire une fois l'entretien terminé. D'ailleurs il était terminé comme en témoignait Cassandre se levant. Nathan fit de même avec luxe de précaution pour ne pas salir le tissu du coussin avant de se faire raccompagner à la porte non sans une dernière recommandation
Le NeXus acquiesça d'un mouvement lent de la tête non pas pour signifier que le conseil était futile mais plutôt pour se convaincre lui même qu'il fallait qu'il croque de nouveau la vie. Il passa la porte avant de se retourner
« Mlle Deneos... »
Devait-il le dire ou non. Cela pouvait passer pour un manque de respect ou même de l'insolence pourtant il avait besoin de lui dire, il sentait que la grecque avait changé depuis Génosha
« ... Ne la laissez pas filer non plus »
Après un dernier remerciement, l'ancien soldat prit congé de Cassandre avant de prendre la direction du terrain de sport où il allait rencontrer ce fameux Jeckel
Saut Temporel
L'israélien n'avait pas indigné la psychologue par sa question, ce qui était un soulagement quand même pour lui. Même si cette dernière ne répondit pas de manière directe, il apprit néanmoins que quelqu'un pourrait le renseigner, chose qu'il allait s'empresser de faire une fois l'entretien terminé. D'ailleurs il était terminé comme en témoignait Cassandre se levant. Nathan fit de même avec luxe de précaution pour ne pas salir le tissu du coussin avant de se faire raccompagner à la porte non sans une dernière recommandation
Le NeXus acquiesça d'un mouvement lent de la tête non pas pour signifier que le conseil était futile mais plutôt pour se convaincre lui même qu'il fallait qu'il croque de nouveau la vie. Il passa la porte avant de se retourner
« Mlle Deneos... »
Devait-il le dire ou non. Cela pouvait passer pour un manque de respect ou même de l'insolence pourtant il avait besoin de lui dire, il sentait que la grecque avait changé depuis Génosha
« ... Ne la laissez pas filer non plus »
Après un dernier remerciement, l'ancien soldat prit congé de Cassandre avant de prendre la direction du terrain de sport où il allait rencontrer ce fameux Jeckel
Saut Temporel
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