[France]Quand le modem ne marche plus...

Un mois. Ca faisait un mois que Thomas était coîtré chez lui. Il ne pouvait pas sortir de peur que son pouvoir ne se déclenche en public. Les mutants n'était pas pourchassés en France, et il n'avait pas peur des anti-mutant, il avait juste très honte. Pour manger, il commandait dans une pizzeria ou chez le traiteur et restait toute la journée sur son ordinateur.
Mais un jour, le modem rendit l'âme.

*Je dois absolument aller en Amérique pour apprendre à contrôler mes pouvoirs, mais j'ai pas d'argent...*

Soudain, Thomas eu une idée. Il sortit de chez lui avec son traditionnel jean/basket/teeh-shirt/sweat et alla prendre le monorail, pour aller chez ses parents.

Tout en faisant attention de ne pas se faire bousculer ou se faire marcher sur les pieds. Il arriva à la station désirée, puis marcha jusqu'à la demeure de ses géniteurs.

C'était une grande maison, qui contrastait avec le petit appartement qu'il habitait en ce moment.
Il sonna à la porte. Ce fut son père qui ouvrit. [/i]

Salut papa ! Comment ça va ? On s'est pas vu depuis de puis au moins 6 mois, le jour où tu m'as chassé de la maison en fait. Dis, tu pourrais pas me payer un voyage aux Etats-Unis ? Si tu payes mon appart', ma connexion Internet et ma bouffe, ça doit pas te gêner. Au fait, y'a mon modem qui marche plus, faudrait que tu m'en rachètes un.

Thomas entra, fit un grand sourire à son père, et s'installa confortablement sur une chaise pas loin de là.

Et puis c'est pas tout ça, mais j'ai soif. T'as pas du Coca, sans glaçon, sans light, sans citron, sans cerise, avec sucre, et avec bulle ?

[Mets le lien de ta fiche dans ta signature, s'il te plait!]

Le père de Thomas resta silencieux et immobile quelques secondes devant la présence de son fils. Il tourna les talons sans ajouter quoique ce soit et retourna à ce qu'il faisait avant son arrivée. Il s'assit confortablement dans le luxueux salon de la maison. Ses lunettes au bout de son nez, un journal tenu bien fermement entre ses deux mains, il ne leva même pas la tête en direction de Thomas pour signifier qu'il tenait compte de sa présence. Il termina de lire l'article qu'il lisait, sans se presser et plia le journal soigneusement. Tout aussi lentement, il fit glisser ses lunettes du bout de son nez, les plia à leur tour et les déposa avec le journal sur la petite table près du fauteuil dans lequel il était assis. Il soupira et se frotta les tempes avec ennui. D'une voix hautaine, le scientifique dit:

"Rappelles moi déjà pourquoi tu as été chassé de la maison. Peut-être cela t'aiderait à comprendre pourquoi il est hors de question que je te paye un voyage en Amérique, en plus de toute les autres comptes exorbitants que ta mère me force à te payer. À ton âge, je travaillais et je subvenais à toutes mes dépenses. Cela s'appelle être responsable. Bien entendu, tu ne comprends pas la signification de..."

"Ah! Thomas!" s'exclama une voix de femme, un peu plus chaleureuse que celle de l'homme. Une grande femme fit son apparition dans l'encadrement du salon. Elle s'avança vers Thomas et l'embrassa sur les deux joues. "Je croyais bien entendre ton père et toi discuter..."

Enfin discuter...La mère de Thomas s'installa à côté de son mari, posant sa main sur la cuisse de ce dernier afin de lui signifier qu'elle se chargerait de la situation et qu'il était mieux de se comporter comme il le fallait. Elle se tourna vers son mari, revenant sur les propos qu'elle avait entendu de sa part.

"J'ai entendu quelque chose à propos d'un voyage en Amérique. De quelle amérique s'agit-il? L'amérique du sud, centrale et du nord? Car, ce sont des endroits complètement différents autant d'un point de vue écologique que climatique. Il y a plusieurs facteurs qui les differencies et il est illogique de simplement parler d'Amérique. Même si les États-Uniens se font un plaisir de s'approprier l'entièreté du continent en se qualifiant d'américains, terme à la fois injustifié et grossier."

Oui, que faire ? Thomas hésitait à leur avouer qu'il était mutant, mais la honte était encore la plus forte.
Il reprit le monorail pour aller chez lui. Une fois arrivé, il se connecta à Internet, mais le modem était cassé, évidemment !

Comment allait-il faire ? Le mieux serait qu'un élève, voir mieux, un professeur de l'institut rencontre ses parents. Mais comment faire ? Sans Internet pour rehcercher et communiquer, il était fichu. Et il était hors de question de montrer à ses parents les articles de journaux et les émissions TV concernant l'institut.

Dans les moments comme ça, faut prier Avandra... marmonna t-il.

Thomas descendit au bar en dessous- de son appartement. En général, un de ses amis y était. Peut-être qu'il aurait même un ordinateur sur lui...

Et effectivement, Luc, un de ses meilleurs amis, était assis en terasse.

Yop ! Luc ! Ca va ? Dis, tu pourrais me prêter ton ordi deux secondes ? Mon modem est foutu, et faut que je regarde un truc viteuf. Steuplaiiiit !

Luc était, en effet, assis en terasse, sirottant une bière, la mine plutôt basse. Il leva les yeux vers Thomas lorsque ce dernier lui adressa la parole. Sa mine sembla s'assombrir d'avantage et il soupira:

"Ne m'en parles pas...J'ai fait essayer mon dernier MMORPG a ma copine, pour qu'elle comprenne pourquoi je passais autant de temps sur mon ordi et maintenant elle ne le quitte plus. Si tu es assez courageux pour faire face à une elfe guerrière niveau 27 qui a pris d'assault mon pc, tu peux t'en servir. Mais moi, dans ma dernière tentative de sauvetage, j'ai perdu mes privilèges de couple pour deux semaines..."

Luc soupira à nouveau, prenant une longue gorgée de sa bière. Il fronça les sourcils en direction de Thomas et dit:

"Ton modem est foutu depuis quand? Tes parents veulent pas t'en acheter un autre?"

Luc leva la tête brusquement vers Thomas et dit d'une voix cassante:

"T'as pas de copine toi, hein. Moi j'veux garder la mienne! Et en plus, elle est sur mon compte. Vas à la bibliothèque, je sais pas moi...Ou bien appelles Christian, il est supposé être chez lui aujourd'hui, il ne travaille pas. Ah! Il fait un raid toute la journée, par contre. Faut pas le déranger."

Luc termina sa bière d'un coup sec, jetant un coup d'oeil à sa montre et se levant. Il déposa l'argent pour payer ses consommations et ajouta:

"Bon je retourne à la maison, essayer de convaincre Hélène de faire quelque chose avec moi...Je pensais jamais dire cela, mais j'ai quasiment envie d'aller faire du shopping avec elle."

Puis, Luc marcha vers la sortie.

A la bibliothèque ? La dernière fois que j'y suis allé, c'était y'a 5 ans. Y'a jamais rien là-bas, pas de Robert Jordan, de Terry Goodkind, de Stan Nicholls... Autant allé voir Christian. Bon, à peluche Luc. dit Thomas en le voyant partir. Il paya sa boisson, puis prit le monorail jusqu'à chez son ami Christian.

Arrivé devant sa porte, il entra, sans se donner la peine de sonner, il ne serait pas venu lui ouvrir, ni à quiconque d'ailleurs, on ne dérange pas un geek en plein boulot.

Yop Cricrilou ! Lâche ta team 5 minutes steuplaît, faut que j'aille sur l'ordi en urgence ! Chui prêt à te filer une carte de loot WOWTCG si tu me laisses l'accès libre une petite heure !

"Woah! Bouges pas!" s'écria Christian, du fond de son salon. "Non pas toi, KillerXXX...Y'a un pote qui vient me rendre visite. Je laisse ma porte déverouillée, oui...Non c'est pas dangereux! ... Tu peux bien parler, tu habites chez ta mère! Bon, je débranche mon mic, deux secondes."

Ce dernier avait apparemment eu une peur bleue en voyant Thomas arriver. Il ne quitta toutefois pas son écran du jeu, son micro devant les lèvres. Il s'adressa alors à Thomas, en continuant de jouer comme si de rien y était. Christian marmonna:

"Tom! T'aurais pas pu arriver à un pire moment...On est en route...On y est! Les gars!" s'écria-t-il en ouvrant son micro à nouveau. "Nous y sommes...les Portes d'Elzebob. Ne paniquez pas! Cela ne nous a pris que 97 heures pour nous y rendre...Une armée de gobelins armés et l'épée d'Azeroth nous appartient..."

Christian eut un rire nerveux et se tourna vers Thomas.

"Tu es occupé?- Non pas toi KillerXXX! Je sais que tu es occupé, idiot!", demanda Christian à son ami. "Tu peux attendre? Je sais pas combien de temps cela va nous prendre..."

Thomas prit une chaise et s'installa près de son ami.

Je dois faire une inscription à un GN aux USA et faut que j'envoie mon BG aux MeuJeu, et puis je dois commander un sabre elfique à Calimacil comme l'elfe noir de Salvatore. Et il faut que je le fasse le plus vite possible. Si tu veux je te spoil un peu, ça ira plus vite. dit Thomas même si il savait que son ami était un grand combattant du spoil.

Okey ! Merci Cricri d'amour ! dit Thomas d'un ton joyeux.

Il fourra le coupon dans sa poche, et partit en sifflotant. Il prit un autre monorail pour aller au bureau de poste. Une courte queue de 10 minutes le ralentit, mais c'est toujours le sourire aux lèvres qu'il se présenta au guichet.

Bonjour, je viens chercher un colis dit-il en prenant son papier.

[HRP] Je suis désolé pour mes courts textes, mais j'ai l'habitude de jouer sur table, et donc j'ai l'habitude que le MeuJeu participe beaucoup. [/HRP]

[Il a toujours des trucs pour faire de plus longs messages ^^ Comme décrire son environnement, décrire les choses qui passent par la tête de son personnage, etc. Tu fais des efforts, ça se voit! Essaie tout de même d'améliorer tes messages un peu, car la qualité des messages des uns influencent ceux des autres! Je tâcherai de participer d'avantage, mais ce ne sera pas facile sans que tu y mettes du tien aussi. ]

La jeune femme derrière le comptoir semblait avoir quelques peu de problèmes à gérer le bureau de poste, d'où la queue de 10 minutes...Elle était seule derrière l'immense comptoir remplis de timbres, de machines pour calculer les tarifs et autres équipements assez spécialisé. Le dernier client qui était juste devant Thomas criait après l'employé du bureau de poste, la blâmant pour l'attente qui avait été, selon son avis, incroyablement long, et pour le pauvre service qu'elle lui offrait. Se confondant en excuses, elle calcula le prix du paquet que l'homme voulait envoyer et lui en informa le prix:

"Je vous demande pardon?!" s'exclama se dernier, indigné. "Quelle somme exorbitante pour un simple paquet! Vous faites de l'argent sur notre dos! Vous n'êtes que des voleurs!"

La jeune femme devint aussi pâle que le bandeau qu'elle portait dans les cheveux et bredouilla:

"Je ne fais pas les prix, Monsieur...Je..."

"Eh bien, vous ferez part de mon indignation à vos supérieurs! Je ferai passer le mot! Vos prix sont exagérés et le service ici est horrible!"

L'homme tourna les talons et quitta le bureau de poste en prenant violemment son paquet. Les yeux rougis par des larmes qui ne tarderait pas à couler, l'employée sembla soulagée de voir que Thomas était le dernier de la file. Honteuse qu'il eut été témoin d'une scène montrant qu'elle avait du mal à tout gérer, elle le salua d'une petite voix et prit le papier que lui tendant Thomas. Elle lui sourit et soupira. Visiblement, ce n'était pas la partie la plus compliqué de son travail.

"Je reviens dans un instant..."

Elle quitta le comptoir et se dirigea vers l'arrière-boutique. Quelques secondes plus tard, elle arriva, écrasée sous le poids d'un immense paquet. Elle le déposa aussi délicatement qu'elle put sur le comptoir, mais compte tenu du poids important du paquet, ce n'était pas très délicat. Elle se redressa avec une grimace et tapa quelques touches sur son ordinateur, faisant imprimer un reçu. Elle prit le reçu ainsi qu'un stylo pour demander à Thomas de signer.

"Votre signature ici et la date à droite. Dites...Je ne veux pas être indiscrète, mais...Qu'est-ce que vous avez dans ce paquet, c'est très lourd."

[HRP] Le rythme me convient tout à fait, pas la peine d'accélérer [/HRP]

Thomas vit la femme arriver avec l'énorme paquet. Au fond de lui-même, il savait que Christian faisait de grosse commande de jeux de rôles en tout genre, pourtant, son expression pouvait se comparer à un peintre de figurines débutants devant un peintre Eavy Metal. Et cette expression signifiait : Wah ! C'est trop fort !
Il signa le reçu d'un air gêné.

"Votre signature ici et la date à droite. Dites...Je ne veux pas être indiscrète, mais...Qu'est-ce que vous avez dans ce paquet, c'est très lourd."

Bah, je suppose qu'il y a quelques cartons de boosters de figurines, des blisters, deux ou trois paint set...la collection complète de Donjons & Dragons depuis la première version, la Roue du Temps en grand format et...sûrement de quoi faire une table de jeu de 2 mètres sur deux mètres.

Cette fois-ci, c'était l'employée qui le fixait d'un air bizarre, qui semblait dire : traduction ?
Thomas s'empressa d'ajouter :

Des trucs de geek quoi !

Il prit le paquet, puis repartit en sifflotant. Il reprit le monorail pour aller jusqu'à chez Christian. Les gens le dévisageait, avec son énorme paquet, mais il s'en fichait, il allait pouvoir rehcercher de quoi prouver à ses parents que l'institut était pour son bien. Arrivé devant chez son ami, il rentra encore sans frappé, et en criant :

Bon, va ouvrir ta commande, et laisse moi le PC vite fait, ça prendra pas plus d'une heure, même si je doute que tu as fini de sortir tout tes trucs ! dit-il, un sourire narquois aux lèvres

[Pas si vite ^^]

Thomas sortit du bureau de poste, et traversa la rue pour aller prendre le monorail direction chez Christian son sauveur. Il s'éloigna tranquillement, à cause du poids important du paquet, lorsque la jeune employée l'interpella:

"Monsieur! Attendez!"

Dans le cadre du bureau de poste, elle tenait une enveloppe et l'agitait pour montrer à Thomas de quoi il s'agissait. Elle s'avança de quelques pas à l'extérieur du bureau de poste, mais ne pouvant trop s'éloigner, elle garda une distance raisonnable entre la porte et elle.

"Il y avait une enveloppe avec le paquet! Elle est tombée lorsque j'ai déposé le paquet sur le comptoir!" lui indiqua-t-elle d'une voix forte pour qu'il puisse l'entendre.

L'employée retourna à l'intérieur du bureau de poste en voyant Thomas revenir. Lorsque ce dernier entra, il put remarquer qu'un homme d'un certain âge prenait la relève derrière le comptoir. L'employée tendit la lettre à Thomas et dit:

"Vous allez à quel endroit, Monsieur? Ce paquet est très lourd. Je peux vous déposer peut-être..."

[Oups...]

"Vous allez à quel endroit, Monsieur? Ce paquet est très lourd. Je peux vous déposer peut-être..."

Bah, ça ne serait pas de refus ! Ce paquet est super lourd, et puis ça va pas le faire de porter ça dans le monorail...dit Thomas, en souriant à la demoiselle. Il prit la lettre, et la suivit.

[Bah voilà, encore un texte ultra-court, mais je peux rien faire d'autre, à part attendre la réponse, et j'ai rien d'autre à décrire sur mon personnage...J'ai de sérieux progrès à faire...]

[Désolée du délais. Ne t'inquiète pas pour le rp, tu t'amélioreras. Il suffit de pratiquer et d'être attentif]

La jeune femme lui sourit et entraîna Thomas vers la vieille petite voiture qu'elle possédait. Elle ouvrit le coffre et, le prenant des mains de son compagnon, l'y déposa. Elle déverrouilla les portes et prit place derrière le volant, indiquant au jeune homme de s'installer du côté passager. Elle mit le contact et attacha sa ceinture. Elle se tourna vers Thomas et demanda à nouveau:

"Donc euh...Vous allez à quel endroit?"

Son téléphone portable sonna à ce moment même et elle y répondit, s'excusant silencieusement de répondre en sa présence. Elle parla rapidement, à voix basse:

"Non...Je ne changerai pas d'avis...j'ai déposé ma démission la semaine dernière...oui...non...je prends l'avion après-demain...Écoute, P'pa...je peux pas te parler tout de suite... Oui, c'est ça. À ce soir."

Rouge pivoine, elle coupa la communication et remis le portable dans la poche de son pantalon de travail. Elle eut un petit sourire et redemanda;

"Alors?...Je vous dépose où?"

[Tant mieux que le délai est était long, mon ordi a planté, d'aujourd'hui a dimanche, il a pas moufté...]

Thomas indiqua à la jeune femme l'adresse de son ami. Puis, il rajouta :

Dites, sans vouloir être indiscret, vous partez où en avion ?

[Essaie de faire plus de lignes, c'est difficile pour moi de te répondre quand tu ne me donnes que si peu de contenu]

La jeune femme regarda l'adresse et prit la route qui l'amènerait de ce côté. Elle roulait tranquillement, à cause de l'âge de sa voiture, mais surtout parce qu'elle n'était pas pressée. Elle tourna la tête vers Thomas lorsque lui demanda où elle allait en avion. Elle sourit lentement et répondit:

"Je vais à l'école à New York. J'ai décidé que j'en avais assez de la France..."

Elle avait prononcé les paroles comme un cri du coeur et soupira comme si cela l'avait libéré d'un grand poids. Elle haussa les épaules et ajouta:

"Une nouvelle vie, quoi..."