|27/09/2108| - Retour aux sources
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Elly Brownd
Le courtier temporel
Jason Redclif
Esther Kofman
Jolène Ferjault
Abaigh Mc Culloh
10 participants
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- Abaigh Mc CullohLeX
- Age : 32
Equipe : OryX
Nom de code : Fíaìn
Date d'inscription : 08/07/2007
|27/09/2108| - Retour aux sources
Lun 8 Mar 2010 - 19:18
Une bouteille d'eau au sol, un short, un débardeur, des chaussures d'athlétisme aux pieds, les cheveux attachés en une très haute queue de cheval, les yeux fixés sur le terrain de sport, un sourire aux lèvres : L'Abeille se tenait là, se laissant doucement bercer par des souvenirs. Certains étaient plus douloureux que d'autres et il lui était impossible les horreurs qu'elle avait vécu.
Cinq ans depuis l'apparition de son pouvoir.
Cinq ans depuis l'envol de ses rêves de médaille olympique en athlétisme.
Cinq ans depuis la séparation brutale avec ses parents.
Cinq ans depuis le début de sa vie dans la rue.
Mais aussi...
Deux ans depuis ses retrouvailles avec ses parents.
Deux ans depuis son arrivée à l'Institut.
Deux ans depuis sa nouvelle vie, et quelle vie!
Elle avait réussi à trouver sa place dans ce monde, elle avait réussi à se faire des amis. Oh, elle en avait perdu certains et les choses n'avaient pas toujours été faciles, mais au final, ces deux années étaient positives. Et puis il y avait ce grand changement dans sa vie depuis quelques mois : Sa relation avec Charis. Le sourire de l'Irlandaise s'élargit lorsqu'elle pensa à sa petite amie qui était tellement plus que ça : Charis était devenue le centre de l'univers de l'Abeille, elle était devenue son tout.
Et c'était grâce à Charis, grâce à tout ce qu'elle lui apportait, qu'en ce jour de septembre l'Abeille était sur ce terrain de sport, prête à renouer avec sa passion première qu'était l'athlétisme. Charis avait réveillé tout ce qui dormait à l'intérieur de l'Irlandaise, et cette passion en faisait partie. Elle avait donc décidé de s'y remettre sérieusement. Elle n'avait jamais cessé de pratiquer l'athlétisme mais c'était devenu plus rare et moins poussé que lorsqu'elle était plus jeune, lorsqu'elle faisait de la compétition de haut niveau. Qui plus est, c'était devenu plus difficile de pratiquer cette passion de manière régulière étant donné qu'elle fumait beaucoup, mais ça aussi ça allait changer puisqu'elle avait pris la décision d'arrêter la cigarette. Ca n'allait pas être simple, mais elle allait s'accrocher.
En fait, elle s'accrochait déjà puisqu'elle n'avait pas fumé depuis plusieurs jours.
C'était la première étape de son retour aux sources.
La deuxième étape était sur le point de commencer.
Elle avait déjà fait les étirements nécessaires avant de se plonger dans ses souvenirs : Il était à présent temps de se lancer. Elle prit une grande respiration et se mit à courir de manière régulière autour du terrain de sport. Elle était obligée de commencer par là parce qu'il fallait qu'elle parvienne à bien nettoyer ses poumons de tout un tas de saletés liées à la cigarette. Elle allait avoir mal, elle le savait, mais elle était prête à passer par là. D'ailleurs, les premières douleurs ne tardèrent pas à se faire sentir au niveau des bronches au bout d'une quinzaine de minutes : Elle continua cependant, jusqu'à ce que la douleur soit trop vive.
Elle s'arrêta finalement au bout d'à peine vingt minutes et but une bonne gorgée d'eau. Elle resta ensuite là, à reprendre son souffle. Elle était rageuse d'être aussi essoufflée, d'avoir autant mal. Là, sur le moment, elle se maudissait pour avoir autant fumé ces dernières années.
Cinq ans depuis l'apparition de son pouvoir.
Cinq ans depuis l'envol de ses rêves de médaille olympique en athlétisme.
Cinq ans depuis la séparation brutale avec ses parents.
Cinq ans depuis le début de sa vie dans la rue.
Mais aussi...
Deux ans depuis ses retrouvailles avec ses parents.
Deux ans depuis son arrivée à l'Institut.
Deux ans depuis sa nouvelle vie, et quelle vie!
Elle avait réussi à trouver sa place dans ce monde, elle avait réussi à se faire des amis. Oh, elle en avait perdu certains et les choses n'avaient pas toujours été faciles, mais au final, ces deux années étaient positives. Et puis il y avait ce grand changement dans sa vie depuis quelques mois : Sa relation avec Charis. Le sourire de l'Irlandaise s'élargit lorsqu'elle pensa à sa petite amie qui était tellement plus que ça : Charis était devenue le centre de l'univers de l'Abeille, elle était devenue son tout.
Et c'était grâce à Charis, grâce à tout ce qu'elle lui apportait, qu'en ce jour de septembre l'Abeille était sur ce terrain de sport, prête à renouer avec sa passion première qu'était l'athlétisme. Charis avait réveillé tout ce qui dormait à l'intérieur de l'Irlandaise, et cette passion en faisait partie. Elle avait donc décidé de s'y remettre sérieusement. Elle n'avait jamais cessé de pratiquer l'athlétisme mais c'était devenu plus rare et moins poussé que lorsqu'elle était plus jeune, lorsqu'elle faisait de la compétition de haut niveau. Qui plus est, c'était devenu plus difficile de pratiquer cette passion de manière régulière étant donné qu'elle fumait beaucoup, mais ça aussi ça allait changer puisqu'elle avait pris la décision d'arrêter la cigarette. Ca n'allait pas être simple, mais elle allait s'accrocher.
En fait, elle s'accrochait déjà puisqu'elle n'avait pas fumé depuis plusieurs jours.
C'était la première étape de son retour aux sources.
La deuxième étape était sur le point de commencer.
Elle avait déjà fait les étirements nécessaires avant de se plonger dans ses souvenirs : Il était à présent temps de se lancer. Elle prit une grande respiration et se mit à courir de manière régulière autour du terrain de sport. Elle était obligée de commencer par là parce qu'il fallait qu'elle parvienne à bien nettoyer ses poumons de tout un tas de saletés liées à la cigarette. Elle allait avoir mal, elle le savait, mais elle était prête à passer par là. D'ailleurs, les premières douleurs ne tardèrent pas à se faire sentir au niveau des bronches au bout d'une quinzaine de minutes : Elle continua cependant, jusqu'à ce que la douleur soit trop vive.
Elle s'arrêta finalement au bout d'à peine vingt minutes et but une bonne gorgée d'eau. Elle resta ensuite là, à reprendre son souffle. Elle était rageuse d'être aussi essoufflée, d'avoir autant mal. Là, sur le moment, elle se maudissait pour avoir autant fumé ces dernières années.
- Jolène FerjaultLeX
- Age : 31
Equipe : Lex
Nom de code : Nerve
Date d'inscription : 03/02/2010
Re: |27/09/2108| - Retour aux sources
Lun 8 Mar 2010 - 20:47
saut temporel
Voila une dizaine de jours que Jolène était arrivée à l'institut. Elle faisait peu à peu ses marques dans l'établissement mais elle n'y était pas encore tout à fait faite. Il lui manquait quelques petites choses auxquelles elle n'avait pas fait attention en étant à Glasgow...son frère concentré sur son travail par exemple...ou alors simplement courir dans les rues de la ville qu'elle connaissait si bien. Dans le parc elle pouvait courir aussi mais...ce n'était pas pareil...pas encore tout du moins...Elle espérait que ce sentiment nostalgie qui l'étouffait disparaitrait rapidement, elle ne tenait pas à devoir abandonner au bout de quelques mois à cause de lui.
Elle s'était habillée simplement pour aller courir. Un pantacourt noir, un tee shirt blanc et des baskets parfaisaient sa tenue de sportive. Elle avait mit un bandeau dans ses cheveux pour qu'ils ne lui tombent pas dans les yeux. Dans une banane accrochée à ses hanches se trouvaient une petite bouteille d'eau ainsi que quelques barres énergisantes, une crise d'hypoglycémie n'était pas la chose la plus agréable qui pouvait arriver.
Le ciel était découvert, la journée promettait d'être rayonnante et douce. Une journée agréable à passer en tout cas.
Son pas s'était légèrement accéléré pour arriver jusqu'à un endroit où elle pourrait s'échauffer un peu. Elle trouva rapidement un banc qui pourrait faire l'affaire. Elle en profita pour observer les arbres du parc. Ils étaient magnifiques...pour elle qui n'avait vécu que dans une ville ça lui faisait une sorte de choc dérangeant mais elle s'habituerait bien.
Son regard fut attiré par une forme mouvante à quelques mètres qu'elle n'avait remarqué avant. C'était une autre élève de l'institut qu'elle ne connaissait pas encore. Elle semblait avoir son âge...Et quelques problèmes pour récupérer. Jolène se dirigea en trottinant vers la jeune femme, un léger sourire aux lèvres. Peut-être serait-elle une future compagne de course?
"Hey!"
Elle s'arrêta à son niveau.
"Salut...euh..."
Elle se rappela qu'elle ne connaissait pas encore le nom de la jeune fille.
"Je m'appelle Jolène, je suis arrivée y a une dizaine de jours..."
Arrivée là, elle se demanda comment continuer la conversation. Elle eut un bug d'une ou deux secondes pendant lesquelles elle se demandait ce qu'il fallait qu'elle fasse maintenant. Elle n'était apparemment pas en état de courir pour le moment et sa futur proposition lui paraissait maintenant décalée...
*Courage...elle va pas te manger.*
Elle inspira un coup avant de reprendre.
"Je me demandais si tu voudrais bien qu'on court ensemble...pas forcément maintenant hein...si tu peux pas...mais les autres jours..."
Bon c'était fait...comme quoi c'était pas si terrible de parler avec les gens quand elle y pensait.
"Voila voila..."
Voila une dizaine de jours que Jolène était arrivée à l'institut. Elle faisait peu à peu ses marques dans l'établissement mais elle n'y était pas encore tout à fait faite. Il lui manquait quelques petites choses auxquelles elle n'avait pas fait attention en étant à Glasgow...son frère concentré sur son travail par exemple...ou alors simplement courir dans les rues de la ville qu'elle connaissait si bien. Dans le parc elle pouvait courir aussi mais...ce n'était pas pareil...pas encore tout du moins...Elle espérait que ce sentiment nostalgie qui l'étouffait disparaitrait rapidement, elle ne tenait pas à devoir abandonner au bout de quelques mois à cause de lui.
Elle s'était habillée simplement pour aller courir. Un pantacourt noir, un tee shirt blanc et des baskets parfaisaient sa tenue de sportive. Elle avait mit un bandeau dans ses cheveux pour qu'ils ne lui tombent pas dans les yeux. Dans une banane accrochée à ses hanches se trouvaient une petite bouteille d'eau ainsi que quelques barres énergisantes, une crise d'hypoglycémie n'était pas la chose la plus agréable qui pouvait arriver.
Le ciel était découvert, la journée promettait d'être rayonnante et douce. Une journée agréable à passer en tout cas.
Son pas s'était légèrement accéléré pour arriver jusqu'à un endroit où elle pourrait s'échauffer un peu. Elle trouva rapidement un banc qui pourrait faire l'affaire. Elle en profita pour observer les arbres du parc. Ils étaient magnifiques...pour elle qui n'avait vécu que dans une ville ça lui faisait une sorte de choc dérangeant mais elle s'habituerait bien.
Son regard fut attiré par une forme mouvante à quelques mètres qu'elle n'avait remarqué avant. C'était une autre élève de l'institut qu'elle ne connaissait pas encore. Elle semblait avoir son âge...Et quelques problèmes pour récupérer. Jolène se dirigea en trottinant vers la jeune femme, un léger sourire aux lèvres. Peut-être serait-elle une future compagne de course?
"Hey!"
Elle s'arrêta à son niveau.
"Salut...euh..."
Elle se rappela qu'elle ne connaissait pas encore le nom de la jeune fille.
"Je m'appelle Jolène, je suis arrivée y a une dizaine de jours..."
Arrivée là, elle se demanda comment continuer la conversation. Elle eut un bug d'une ou deux secondes pendant lesquelles elle se demandait ce qu'il fallait qu'elle fasse maintenant. Elle n'était apparemment pas en état de courir pour le moment et sa futur proposition lui paraissait maintenant décalée...
*Courage...elle va pas te manger.*
Elle inspira un coup avant de reprendre.
"Je me demandais si tu voudrais bien qu'on court ensemble...pas forcément maintenant hein...si tu peux pas...mais les autres jours..."
Bon c'était fait...comme quoi c'était pas si terrible de parler avec les gens quand elle y pensait.
"Voila voila..."
- Abaigh Mc CullohLeX
- Age : 32
Equipe : OryX
Nom de code : Fíaìn
Date d'inscription : 08/07/2007
Re: |27/09/2108| - Retour aux sources
Lun 8 Mar 2010 - 21:09
*Bordel! Saloperie! Saleté de clope!!!! T'es trop conne! Idiote!*
Et ça jurait, encore, et encore dans l'esprit de l'Irlandaise. Boh, elle aurait pu jurer à voix haute mais en fait, elle avait trop mal pour pouvoir râler. Elle n'en revenait pas de souffrir autant. Elle qui avait remporté des compétitions, elle qui avait pratiqué l'athlétisme à haut niveau malgré son jeune âge et voilà qu'à présent, elle crachait ses poumons. Bon, elle avait choisi toute seule de fumer, personne ne l'avait forcée, cela dit, si les circonstances avait été différentes... Ah, peu importait le pourquoi du comment : Elle ne pouvait pas revenir en arrière de toute façon.
Ses poumons étaient en piteux état, et elle allait devoir travailler dur pour récupérer ses facultés.
Finalement, elle plia les genoux, posa ses mains dessus, ferma les yeux et essaya de prendre de grandes inspirations et là, elle se mit à tousser. Elle avait l'impression qu'on lui brûlait les bronches : C'était abominable. Quand elle entendit une voix féminine, elle rouvrit les yeux et leva son regard vers la priopriétaire de la voix. C'était une fille qui était arrivée une dizaine de jours auparavant et l'Abeille n'avait pas encore eu l'occasion de discuter avec elle, même si elles s'étaient croisées. La demoiselle se présenta et l'Abeille esquissa un sourire malgré la douleur, et malgré sa respiration saccadée. Elle proposa ensuite à l'Abeille de courir avec elle et quand elle rajouta qu'elles n'étaient pas obligées de s'y mettre tout de suite si l'Irlandaise ne pouvait pas, l'Abeille se redressa rapidement : Comment ça? Abaigh, ne pas réussir à courir? C'était ce qu'on allait voir!
Remontée à bloc, elle sourit à Jolène et se présenta à son tour.
-J'suis ravie de faire ta connaissance Jolène. Je m'appelle Abaigh.
Et quand elle prononça son nom, elle se rendit compte qu'elle avait perdu de son accent Irlandais. Elle ne parlait plus du tout le Gaélique depuis un moment mais n'avait pas encore réalisé que son accent était devenu si... Américain. L'horreur!
-Ca me ferait plaisir de courir avec toi. J'ai juste... Besoin de quelques minutes pour... Bien récupérer...
Et si elle avait eu du mal à prononcer ces mots, c'était parce que ça la rendait malade et verte de rage de s'abaisser à ça. Du coup, pour pas avoir l'air d'une faible, elle jugea nécessaire de justifier son problème de récupération car remontée ou pas par les paroles de Jolène, il lui fallait encore quelques instants pour retrouver une respiration normale. La douleur au niveau des bronches, elle, n'allait pas cesser mais elle avait l'intention de reprendre la course malgré tout.
-J'viens d'arrêter de fumer en fait. Avant, y'a quelques années, je faisais de l'athlétisme, et j'ai été obligée d'arrêter et entre temps... Voilà quoi. Il va me falloir un peu de temps avant de retrouver mes anciennes euh... Possibilités...
Heureusement, petit à petit, elle reprenait du souffle et des forces : Elle allait bientôt être prête à remettre ça. En attendant, c'était l'occasion pour faire connaissance.
-Comment ça se passe depuis ton arrivée? Tu arrives à trouver tes marques?
Et ça jurait, encore, et encore dans l'esprit de l'Irlandaise. Boh, elle aurait pu jurer à voix haute mais en fait, elle avait trop mal pour pouvoir râler. Elle n'en revenait pas de souffrir autant. Elle qui avait remporté des compétitions, elle qui avait pratiqué l'athlétisme à haut niveau malgré son jeune âge et voilà qu'à présent, elle crachait ses poumons. Bon, elle avait choisi toute seule de fumer, personne ne l'avait forcée, cela dit, si les circonstances avait été différentes... Ah, peu importait le pourquoi du comment : Elle ne pouvait pas revenir en arrière de toute façon.
Ses poumons étaient en piteux état, et elle allait devoir travailler dur pour récupérer ses facultés.
Finalement, elle plia les genoux, posa ses mains dessus, ferma les yeux et essaya de prendre de grandes inspirations et là, elle se mit à tousser. Elle avait l'impression qu'on lui brûlait les bronches : C'était abominable. Quand elle entendit une voix féminine, elle rouvrit les yeux et leva son regard vers la priopriétaire de la voix. C'était une fille qui était arrivée une dizaine de jours auparavant et l'Abeille n'avait pas encore eu l'occasion de discuter avec elle, même si elles s'étaient croisées. La demoiselle se présenta et l'Abeille esquissa un sourire malgré la douleur, et malgré sa respiration saccadée. Elle proposa ensuite à l'Abeille de courir avec elle et quand elle rajouta qu'elles n'étaient pas obligées de s'y mettre tout de suite si l'Irlandaise ne pouvait pas, l'Abeille se redressa rapidement : Comment ça? Abaigh, ne pas réussir à courir? C'était ce qu'on allait voir!
Remontée à bloc, elle sourit à Jolène et se présenta à son tour.
-J'suis ravie de faire ta connaissance Jolène. Je m'appelle Abaigh.
Et quand elle prononça son nom, elle se rendit compte qu'elle avait perdu de son accent Irlandais. Elle ne parlait plus du tout le Gaélique depuis un moment mais n'avait pas encore réalisé que son accent était devenu si... Américain. L'horreur!
-Ca me ferait plaisir de courir avec toi. J'ai juste... Besoin de quelques minutes pour... Bien récupérer...
Et si elle avait eu du mal à prononcer ces mots, c'était parce que ça la rendait malade et verte de rage de s'abaisser à ça. Du coup, pour pas avoir l'air d'une faible, elle jugea nécessaire de justifier son problème de récupération car remontée ou pas par les paroles de Jolène, il lui fallait encore quelques instants pour retrouver une respiration normale. La douleur au niveau des bronches, elle, n'allait pas cesser mais elle avait l'intention de reprendre la course malgré tout.
-J'viens d'arrêter de fumer en fait. Avant, y'a quelques années, je faisais de l'athlétisme, et j'ai été obligée d'arrêter et entre temps... Voilà quoi. Il va me falloir un peu de temps avant de retrouver mes anciennes euh... Possibilités...
Heureusement, petit à petit, elle reprenait du souffle et des forces : Elle allait bientôt être prête à remettre ça. En attendant, c'était l'occasion pour faire connaissance.
-Comment ça se passe depuis ton arrivée? Tu arrives à trouver tes marques?
- Jolène FerjaultLeX
- Age : 31
Equipe : Lex
Nom de code : Nerve
Date d'inscription : 03/02/2010
Re: |27/09/2108| - Retour aux sources
Lun 8 Mar 2010 - 22:00
A un moment elle avait vraiment pas eu l'air bien mais c'était apparemment passager vu comme elle s'était relevé le sourire aux lèvres. Abaigh était prête à courir aujourd'hui...du moins après une petite pause...En même temps quelle idée de forcer avec les poumons encrassés par le goudron et l'inactivité dont elle semblait avoir fait preuve. Jolène eut un petit sourire. Elle la blâmait gentillement mais elle était capable de faire la même chose si elle n'y arrivait pas...voir pire.
Jolène était contente d'avoir trouvé quelqu'un avec qui courir. C'était plus motivant, et puis c'était plus sympa que d'être tout seul...Enfin elle supposait elle n'avait jamais eut l'occasion de courir avec quelqu'un d'autre que sa musique. Mais il fallait bien tester de nouvelles choses dans la vie, non?
Abaigh lui demanda comment son arrivée s'était passée.
"On fait aller...j'ai pas encore l'habitude d'être dans un endroit aussi vaste et aussi vert...c'est...dérangeant...Glasgow est bien différente..."
Elle poussa un léger soupir. Saleté de nostalgie! Allez...fallait qu'elle se bouge un peu sinon elle allait vraiment finir comme une femme désespérée d'une série à la télévision.
"Mais c'est pas mal ici...y a plus de soleil qu'en Ecosse!"
Bon c'était pas totalement faux...en Ecosse il ne pleuvait pas tout le temps mais...y avait quelques saisons où c'était possible qu'il y ait plus de pluie que supportable et que le vent n'arrangeait pas forcément tout, sans oublier les températures qu'il pouvait y avoir à certains moment de l'année...En fait c'était pas mal ici.
"Après les cours...j'ai pas vraiment l'habitude de fonctionner comme ça...plus d'être assise sur une chaise de 8h à 17h sans beaucoup de pauses avec des professeurs inintéressants au possible..."
Elle repensa avec un frisson à son professeur de mathématiques. C'était impressionnant le don qu'avaient certaines personnes à vous dégoûter de leurs matières.
"Et puis ma co-chambrière à l'air sympa...Elle s'appelle Keyah..."
Elle n'avait pas eu beaucoup l'occasion de lui parler depuis son arrivée mais elle ne semblait pas méchante en tout cas.
"Ca fait combien de temps que t'es ici toi?"
Jolène était contente d'avoir trouvé quelqu'un avec qui courir. C'était plus motivant, et puis c'était plus sympa que d'être tout seul...Enfin elle supposait elle n'avait jamais eut l'occasion de courir avec quelqu'un d'autre que sa musique. Mais il fallait bien tester de nouvelles choses dans la vie, non?
Abaigh lui demanda comment son arrivée s'était passée.
"On fait aller...j'ai pas encore l'habitude d'être dans un endroit aussi vaste et aussi vert...c'est...dérangeant...Glasgow est bien différente..."
Elle poussa un léger soupir. Saleté de nostalgie! Allez...fallait qu'elle se bouge un peu sinon elle allait vraiment finir comme une femme désespérée d'une série à la télévision.
"Mais c'est pas mal ici...y a plus de soleil qu'en Ecosse!"
Bon c'était pas totalement faux...en Ecosse il ne pleuvait pas tout le temps mais...y avait quelques saisons où c'était possible qu'il y ait plus de pluie que supportable et que le vent n'arrangeait pas forcément tout, sans oublier les températures qu'il pouvait y avoir à certains moment de l'année...En fait c'était pas mal ici.
"Après les cours...j'ai pas vraiment l'habitude de fonctionner comme ça...plus d'être assise sur une chaise de 8h à 17h sans beaucoup de pauses avec des professeurs inintéressants au possible..."
Elle repensa avec un frisson à son professeur de mathématiques. C'était impressionnant le don qu'avaient certaines personnes à vous dégoûter de leurs matières.
"Et puis ma co-chambrière à l'air sympa...Elle s'appelle Keyah..."
Elle n'avait pas eu beaucoup l'occasion de lui parler depuis son arrivée mais elle ne semblait pas méchante en tout cas.
"Ca fait combien de temps que t'es ici toi?"
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: |27/09/2108| - Retour aux sources
Mar 9 Mar 2010 - 2:52
Le visage fatigué, les yeux recouverts par d'épaisses lunettes de soleil, un vieux T-shirt miteux sur le dos, marchant pieds nus dans l'herbe, Aleph arborait une expression neutre. Celle des jours de méditation. Retour sur elle-même. Elle avait dans son bureau un document qui lui brûlait les doigts. Il y avait un contenu politique et... sur une note plus personnelle, il s'agissait des derniers mots qu'elle lirait de son défunt mentor.
C'était comme une page de sa vie qui se tournait.
Et bien qu'elle ne pouvait qu'être soulagée de ne plus revivre l'enfer de Nemo et des abominations qui en découlaient, Esther se sentait vide. Terriblement vide.
Le froid, le chaud n'étaient qu'abstractions pour elle. Mais pourtant elle frissonnait. Qu'allait-elle faire à l'avenir ?
Le temps n'est qu'une vision de l'esprit essaya-t-elle de se convaincre. N'était pas Cassandre qui le voulait.
Et la simple psychologue chercha son arbre préféré pour y pratiquer quelques exercices d'un yoga laborieux et maladroit.
Se vider la tête. Oublier que sa seule véritable amie avait été tuée en mission. Pauvre Helga, croiser le chemin de l'israélienne ne lui avait apporté rien de bon...
Deux filles sur le terrain de sport. Aleph plissa des yeux : Abaigh et une nouvelle.
Il était clair que la compagnie des autres n'était pas ce qu'elle recherchait pour l'heure. Non. Esther aurait aimé partir loin. Et pourquoi pas en Antarctique pour y hiberner tout le long de la mauvaise saison. Pour s'y ressourcer et revenir changée.
Elle n'oublierait jamais la phrase de Tournier. Pour faire un homme il faut des hommes.
Sa retraite pouvait attendre, la vie reprenait ses droits.
"Bonjour Mesdemoiselles" lança-t-elle tout simplement.
Elle retira ses lunettes. Révélant des yeux cernés. Le sommeil n'était pas son meilleur ami en ce moment même.
"Vous alliez vous entraîner ?"
Un petit sourire au coin des lèvres, la psychologue se souvint d'une lointaine conversation avec l'Abeille. Autre temps, autre lieu. On ne se baigne jamais deux fois dans la même eau.
C'était comme une page de sa vie qui se tournait.
Et bien qu'elle ne pouvait qu'être soulagée de ne plus revivre l'enfer de Nemo et des abominations qui en découlaient, Esther se sentait vide. Terriblement vide.
Le froid, le chaud n'étaient qu'abstractions pour elle. Mais pourtant elle frissonnait. Qu'allait-elle faire à l'avenir ?
Le temps n'est qu'une vision de l'esprit essaya-t-elle de se convaincre. N'était pas Cassandre qui le voulait.
Et la simple psychologue chercha son arbre préféré pour y pratiquer quelques exercices d'un yoga laborieux et maladroit.
Se vider la tête. Oublier que sa seule véritable amie avait été tuée en mission. Pauvre Helga, croiser le chemin de l'israélienne ne lui avait apporté rien de bon...
Deux filles sur le terrain de sport. Aleph plissa des yeux : Abaigh et une nouvelle.
Il était clair que la compagnie des autres n'était pas ce qu'elle recherchait pour l'heure. Non. Esther aurait aimé partir loin. Et pourquoi pas en Antarctique pour y hiberner tout le long de la mauvaise saison. Pour s'y ressourcer et revenir changée.
Elle n'oublierait jamais la phrase de Tournier. Pour faire un homme il faut des hommes.
Sa retraite pouvait attendre, la vie reprenait ses droits.
"Bonjour Mesdemoiselles" lança-t-elle tout simplement.
Elle retira ses lunettes. Révélant des yeux cernés. Le sommeil n'était pas son meilleur ami en ce moment même.
"Vous alliez vous entraîner ?"
Un petit sourire au coin des lèvres, la psychologue se souvint d'une lointaine conversation avec l'Abeille. Autre temps, autre lieu. On ne se baigne jamais deux fois dans la même eau.
- InvitéInvité
Re: |27/09/2108| - Retour aux sources
Mar 9 Mar 2010 - 4:09
Le temps était clément, et Milan était ravi de pouvoir ressortir ses Ray-Ban alors que l'automne aurait du depuis longtemps prendre le pouvoir. Ses lunettes lui avaient été offertes par sa soeur lors du noël précédent, et il n'aurait jamais imaginé les mettre à ce moment de l'année sur le territoire américain. Il fut tenté d'ailleurs de téléphoner à Sasha pour lui annoncer le temps qu'il faisait, persuadé qu'à Seattle, il devait au mieux pleuvoir des cordes. Il se souvint alors qu'il n'avait pas taquiné Sasha depuis plusieurs jours, et ses phrases assassines sur son incapacité à avoir le moindre projet de vie stable lui manquaient. En même temps, il savait qu'en matière sentimentale, elle n'était pas mieux lotie que lui, et c'était devenu un jeu que de faire siffler les oreilles de l'autre en évoquant leurs déconvenues sentimentales respectives.
Il avait l'esprit d'autant plus libre que sa dernière mission, malgré les apparences, avait été un succès. Adam avait réussi à isoler la source d'énergie, et les clichés qu'avaient pris les élèves étaient bien assez nets et nombreux pour prouver qu'il ne s'agissait pas d'un montage. Il avait rempli le dossier de tout ce qu'il savait, et l'avait envoyé à plusieurs journaux réputés tolérants, sans se préoccuper le moins du monde de qui aurait la primeur de l'information. L'essentiel était que tout éclate au grand jour, pour que le développement de ces armes cesse, et qu'elles soient démantelées.
Restait le bandage qu'il avait à l'avant-bras, là où il avait été obligé de toucher le monstre. La douleur le brûlait en permanence, et le seul avantage qu'y voyait Milan, c'est qu'il était inutile de désinfecter. Il faudrait des microbes de combat pour survivre à une substance aussi acide. Il pensa alors demander à Cassandre s'il lui serait possible de rembourrer son costume afin d'éviter à l'avenir ce genre de déconvenues.
Il était d'humeur à flâner. Il avait descendu tranquillement les marches du perron, lunettes sur le nez, conscient d'avoir vaguement l'air, avec sa chemise noire, son pantalon blanc, ses chaussures crème (sans chaussettes) et son teint mat, d'un trafiquant de drogue colombien. C'était l'avantage de cet institut. On jugeait encore moins qu'ailleurs les gens sur leur apparence. Et si un élève se permettait la moindre remarque, sur lui ou sur un de ses camarades, il prendrait un malin plaisir à lui botter les fesses.
Il était presque tenté d'aller piquer une tête, mais entendant que des jeunes s'y trouvaient, s'en abstint. A la place, il se dirigea vers le terrain de sport, où il avait aperçu sa très sérieuse collègue psychologue. En s'approchant, il s'aperçut qu'elle avait les traits tirés. Elle était née du mauvais côté de la frontière : lui était à moitié palestinien, et même s'il était resté vivre sur sa terre natale, il n'aurait jamais été forcé de devenir soldat. Autre culture, mais il jugeait tout de même que l'armée n'était pas un vecteur de joie de vivre. D'autant qu'il ne suivait que de loin les enquêtes d'Esther, mais avait cru comprendre que la chance était loin de la gâter. C'était peut-être la rançon de la puissance ?
- Bonjour collègue.
Il allait demander des nouvelles, mais doutait de l'utilité de remuer le couteau dans la plaie, et salua à la place d'un signe de tête la jeune Abaigh - vérifiant qu'elle ne risquait pas de se cogner dans un branche en se relevant - et une nouvelle élève, ou alors une qu'il avait jusque là systématiquement évité.
- Bonjour à vous. Nouvelle ?
Puis il revint à Esther. Peut-être était-ce aussi son rôle de collègue que de participer à remonter son moral.
- Est-ce qu'un petit défi sportif te séduirait ? Défouloir, sans pouvoirs. Garanti efficace contre le stress, la fatigue, la déprime, les hémorroïdes, et même les cancers du bras droit.
Ce disant, il cherchait des yeux un carré d'herbe à peu près intact qui pourrait servir à son projet.
Il avait l'esprit d'autant plus libre que sa dernière mission, malgré les apparences, avait été un succès. Adam avait réussi à isoler la source d'énergie, et les clichés qu'avaient pris les élèves étaient bien assez nets et nombreux pour prouver qu'il ne s'agissait pas d'un montage. Il avait rempli le dossier de tout ce qu'il savait, et l'avait envoyé à plusieurs journaux réputés tolérants, sans se préoccuper le moins du monde de qui aurait la primeur de l'information. L'essentiel était que tout éclate au grand jour, pour que le développement de ces armes cesse, et qu'elles soient démantelées.
Restait le bandage qu'il avait à l'avant-bras, là où il avait été obligé de toucher le monstre. La douleur le brûlait en permanence, et le seul avantage qu'y voyait Milan, c'est qu'il était inutile de désinfecter. Il faudrait des microbes de combat pour survivre à une substance aussi acide. Il pensa alors demander à Cassandre s'il lui serait possible de rembourrer son costume afin d'éviter à l'avenir ce genre de déconvenues.
Il était d'humeur à flâner. Il avait descendu tranquillement les marches du perron, lunettes sur le nez, conscient d'avoir vaguement l'air, avec sa chemise noire, son pantalon blanc, ses chaussures crème (sans chaussettes) et son teint mat, d'un trafiquant de drogue colombien. C'était l'avantage de cet institut. On jugeait encore moins qu'ailleurs les gens sur leur apparence. Et si un élève se permettait la moindre remarque, sur lui ou sur un de ses camarades, il prendrait un malin plaisir à lui botter les fesses.
Il était presque tenté d'aller piquer une tête, mais entendant que des jeunes s'y trouvaient, s'en abstint. A la place, il se dirigea vers le terrain de sport, où il avait aperçu sa très sérieuse collègue psychologue. En s'approchant, il s'aperçut qu'elle avait les traits tirés. Elle était née du mauvais côté de la frontière : lui était à moitié palestinien, et même s'il était resté vivre sur sa terre natale, il n'aurait jamais été forcé de devenir soldat. Autre culture, mais il jugeait tout de même que l'armée n'était pas un vecteur de joie de vivre. D'autant qu'il ne suivait que de loin les enquêtes d'Esther, mais avait cru comprendre que la chance était loin de la gâter. C'était peut-être la rançon de la puissance ?
- Bonjour collègue.
Il allait demander des nouvelles, mais doutait de l'utilité de remuer le couteau dans la plaie, et salua à la place d'un signe de tête la jeune Abaigh - vérifiant qu'elle ne risquait pas de se cogner dans un branche en se relevant - et une nouvelle élève, ou alors une qu'il avait jusque là systématiquement évité.
- Bonjour à vous. Nouvelle ?
Puis il revint à Esther. Peut-être était-ce aussi son rôle de collègue que de participer à remonter son moral.
- Est-ce qu'un petit défi sportif te séduirait ? Défouloir, sans pouvoirs. Garanti efficace contre le stress, la fatigue, la déprime, les hémorroïdes, et même les cancers du bras droit.
Ce disant, il cherchait des yeux un carré d'herbe à peu près intact qui pourrait servir à son projet.
- Abaigh Mc CullohLeX
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Re: |27/09/2108| - Retour aux sources
Mar 9 Mar 2010 - 11:50
Oh!
Jolène venait d'Ecosse! Le sourire de l'Irlandaise s'élargit : C'était sympa de retrouver quelqu'un qui venait d'Europe et surtout, qui venait d'aussi près de l'Irlande. L'Abeille comprenait parfaitement le sentiment de Jolène : Elle-même, quand elle était arrivée ici, avait eu un peu de mal avec le climat qui changeait assez radicalement du climat qu'elle avait en Irlande. D'ailleurs, il était hors de question qu'elle râte l'occasion de dire d'où elle venait : Parler un peu du pays lui ferait du bien.
-Je vois ce que tu veux dire. Je viens d'Irlande et au départ, le climat ici, ça m'a fait bizarre mais t'en fais pas : On s'habitue.
Jolène expliqua alors qu'elle n'était pas vraiment habituée au mode de fonctionnent des cours. Elle devait encore être à l'école avant d'arriver à l'Institut puisqu'elle disait avoir l'habitude de rester assise sur sa chaise du matin jusqu'au soir. L'Abeille ne releva pas sur ce point : Elle, quand elle était arrivée, elle vivait dans la rue depuis plusieurs années et n'allait plus à l'école. Heureusement, depuis, elle avait réussi à rattraper son retard. Jolène précisa qu'elle partageait sa chambre avec Keyah et termina en demandant à l'Irlandaise depuis combien de temps elle était à l'Institut.
C'est marrant, juste avant de se mettre à courir, elle y pensait justement.
-Ca fait deux ans maintenant. J'ai du mal à me rendre compte... Ca passe tellement vite! Et puis il s'est passé tant de choses... C'est peut-être pour ça que je ne vois pas le temps passer ici.
Oui, il s'en était passé des choses : Son intégration à l'équipe des OryX, avec une professeur référent exceptionnel qui aujourd'hui, n'était plus à l'Institut : l'estomac de l'Abeille se noua à cette pensée. Sahari lui manquait beaucoup... Elle avait envie de revoir Sahari marcher dans les couloirs de l'Institut. Enfin bref, par la suite, l'Abeille avait finalement intégré l'équipe des LeX parmi lesquels elle se sentait parfaitement bien. Il faut avouer qu'elle adorait Esther et qu'elle se sentait proche d'elle. Et puis ses coéquipiers étaient d'enfer! Son regard se reporta sur Jolène et elle se rendit compte qu'il y avait eu un blanc : Voilà ce qui arrivait quand on se laissait submerger par ses souvenirs.
-Désolée... C'est juste que ça en fait des souvenirs...
Allez, il était temps d'arrêter le moment mélancolique! Un peu d'énergie que Diable!
-Bref! C'est pour ça que je pense que tu vas te plaire à l'Institut! On peut pas s'entendre avec tout le monde, et c'est normal, mais tu vas te faire beaucoup d'amis! Et j'espère en faire partie!
Le courant passait bien et l'Abeille espérait que Jolène le ressentait de la même manière.
C'est à ce moment-là qu'Esther pointa le bout de son nez. Nez sur lequel se trouvait des lunettes de soleil.
-Bonjour!
Répondit-elle à Esther juste avant qu'elle retire ses lunettes. L'Abeille perdit son sourire : Son professeur avait l'air particulièrement épuisée. Elle ne devait pas dormir beaucoup, mais il y avait de quoi. Ce qu'il s'était passé à Babylone, le testament de son mentor : Des épreuves pour les élèves, mais aussi pour elle. L'Abeille avait envie de lui parler mais ce n'était ni le lieu, ni le moment : Plus tard. Oui, l'Abeille se promit de retrouver Esther plus tard pour parler de tout ça, rien que toutes les deux.
Esther leur demanda si elles allaient s'entraîner et après avoir lancé un bref regard à Jolène, l'Abeille retrouva son sourire et acquiessa d'un petit hochement de tête.
-J'étais en train de récupérer et Jolène est arrivée. Oui, on va s'entraîner ensemble!
L'Abeille avait trouvé une partenaire de course, et elle n'allait pas la lâcher.
Sur ce, Milan arriva et l'Abeille sentit le rouge lui monter aux joues, comme cela se produisait souvent quand elle voyait Milan depuis un certain épisode dans une certaine cuisine. Oh, tout malentendu avait été écarté, Milan ne lui en voulait absolument pas, mais cela n'effaçait pas ce que l'Abeille avait dit et donc... Bref...
-Bonjour!
Elle répondit sans aucun doute avec un peu trop d'énergie, toute nerveuse qu'elle était. Elle se retourna alors vers Jolène.
-On s'y met?!
Ouh la, vraiment très nerveuse l'Irlandaise.
Jolène venait d'Ecosse! Le sourire de l'Irlandaise s'élargit : C'était sympa de retrouver quelqu'un qui venait d'Europe et surtout, qui venait d'aussi près de l'Irlande. L'Abeille comprenait parfaitement le sentiment de Jolène : Elle-même, quand elle était arrivée ici, avait eu un peu de mal avec le climat qui changeait assez radicalement du climat qu'elle avait en Irlande. D'ailleurs, il était hors de question qu'elle râte l'occasion de dire d'où elle venait : Parler un peu du pays lui ferait du bien.
-Je vois ce que tu veux dire. Je viens d'Irlande et au départ, le climat ici, ça m'a fait bizarre mais t'en fais pas : On s'habitue.
Jolène expliqua alors qu'elle n'était pas vraiment habituée au mode de fonctionnent des cours. Elle devait encore être à l'école avant d'arriver à l'Institut puisqu'elle disait avoir l'habitude de rester assise sur sa chaise du matin jusqu'au soir. L'Abeille ne releva pas sur ce point : Elle, quand elle était arrivée, elle vivait dans la rue depuis plusieurs années et n'allait plus à l'école. Heureusement, depuis, elle avait réussi à rattraper son retard. Jolène précisa qu'elle partageait sa chambre avec Keyah et termina en demandant à l'Irlandaise depuis combien de temps elle était à l'Institut.
C'est marrant, juste avant de se mettre à courir, elle y pensait justement.
-Ca fait deux ans maintenant. J'ai du mal à me rendre compte... Ca passe tellement vite! Et puis il s'est passé tant de choses... C'est peut-être pour ça que je ne vois pas le temps passer ici.
Oui, il s'en était passé des choses : Son intégration à l'équipe des OryX, avec une professeur référent exceptionnel qui aujourd'hui, n'était plus à l'Institut : l'estomac de l'Abeille se noua à cette pensée. Sahari lui manquait beaucoup... Elle avait envie de revoir Sahari marcher dans les couloirs de l'Institut. Enfin bref, par la suite, l'Abeille avait finalement intégré l'équipe des LeX parmi lesquels elle se sentait parfaitement bien. Il faut avouer qu'elle adorait Esther et qu'elle se sentait proche d'elle. Et puis ses coéquipiers étaient d'enfer! Son regard se reporta sur Jolène et elle se rendit compte qu'il y avait eu un blanc : Voilà ce qui arrivait quand on se laissait submerger par ses souvenirs.
-Désolée... C'est juste que ça en fait des souvenirs...
Allez, il était temps d'arrêter le moment mélancolique! Un peu d'énergie que Diable!
-Bref! C'est pour ça que je pense que tu vas te plaire à l'Institut! On peut pas s'entendre avec tout le monde, et c'est normal, mais tu vas te faire beaucoup d'amis! Et j'espère en faire partie!
Le courant passait bien et l'Abeille espérait que Jolène le ressentait de la même manière.
C'est à ce moment-là qu'Esther pointa le bout de son nez. Nez sur lequel se trouvait des lunettes de soleil.
-Bonjour!
Répondit-elle à Esther juste avant qu'elle retire ses lunettes. L'Abeille perdit son sourire : Son professeur avait l'air particulièrement épuisée. Elle ne devait pas dormir beaucoup, mais il y avait de quoi. Ce qu'il s'était passé à Babylone, le testament de son mentor : Des épreuves pour les élèves, mais aussi pour elle. L'Abeille avait envie de lui parler mais ce n'était ni le lieu, ni le moment : Plus tard. Oui, l'Abeille se promit de retrouver Esther plus tard pour parler de tout ça, rien que toutes les deux.
Esther leur demanda si elles allaient s'entraîner et après avoir lancé un bref regard à Jolène, l'Abeille retrouva son sourire et acquiessa d'un petit hochement de tête.
-J'étais en train de récupérer et Jolène est arrivée. Oui, on va s'entraîner ensemble!
L'Abeille avait trouvé une partenaire de course, et elle n'allait pas la lâcher.
Sur ce, Milan arriva et l'Abeille sentit le rouge lui monter aux joues, comme cela se produisait souvent quand elle voyait Milan depuis un certain épisode dans une certaine cuisine. Oh, tout malentendu avait été écarté, Milan ne lui en voulait absolument pas, mais cela n'effaçait pas ce que l'Abeille avait dit et donc... Bref...
-Bonjour!
Elle répondit sans aucun doute avec un peu trop d'énergie, toute nerveuse qu'elle était. Elle se retourna alors vers Jolène.
-On s'y met?!
Ouh la, vraiment très nerveuse l'Irlandaise.
- Jolène FerjaultLeX
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Re: |27/09/2108| - Retour aux sources
Mar 9 Mar 2010 - 21:33
Jolène haussa les sourcils de surprise lorsqu'Abaigh lui avoua venir d'Irlande. Le monde était petit. Dire qu'il y avait des mutants de toutes nationalités dans cet endroit et qu'elle tombait sur quelqu'un venant des îles de la manche, le hasard faisait bien les choses. Manquait plus qu'un anglais et un gallois pour être totalement réunis. par contre la jeune fille n'avait quasiment aucun accent irlandais, pourtant bien différent de l'américain, ou même le londonien...elle devait avoir passé trop de temps chez les Yankees. En tout cas la jeune femme semblait heureuse de trouver une presque compatriote à qui parler et la rassura sur le climat...on s'habituait à tout apparemment.
"Me connaissant, je risque de me plaindre des coups de soleil un petit moment..."
Abaigh lui dit que cela faisait deux ans qu'elle était à l'institut. Deux ans...Elle devait avoir vu passer du monde depuis le temps, et en apprendre beaucoup sur son pouvoir. D'ailleurs y repenser semblait l'avoir plongée dans ses souvenirs d'où elle sortit au bout de quelques instants.
"Je suppose que c'est normal de réagir comme ça..."
Elle avait tenté de trouver une phrase qui allait bien à la situation...une fois sortie de sa bouche elle ne sonnait plus aussi bien que dans sa tête. Elle fit une sorte de sourire pour faire comprendre à sa camarade qu'il n'y avait aucun problème, jugeant que sa phrase ne suffisait pas.
Ce qu'elle avait dit à propos des amitiés dans l'institut lui envoya un signal d'alarme. Elle avait toujours eu une conception de l'amitié assez vague. Disons que peu de ses camarades de classes partageaient la moindre de ses passions avec elle, ou alors ne comprenaient pas ses motivations...Ce qui faisait qu'elle s'était souvent retrouvée seule, mais ça lui plaisait bien comme mode de vie, au moins elle était pas dérangée tout le temps et pouvait faire ce qu'elle voulait vraiment faire. Mais maintenant qu'elle se trouvait dans un endroit où elle pourrait partager des choses avec certaines personnes...elle se disait que c'était tout aussi agréable que de se passionner toute seule.
"Je crois que ça va être possible."
Elle fit un sourire en coin vers Abaigh. Elles aimaient toutes deux courir et l'irlandaise semblait quelqu'un de plus que sympathique, Jolène n'en demandait pas tant.
A ce moment là, une femme arriva vers elles. Surement une des professeurs qui se trouvaient dans l'établissement. Elle portait des lunettes de soleil et lorsqu'elle les ôta Jolène compris pourquoi. Elle ne devait pas avoir dormit depuis quelques temps pour avoir les cernes qu'elle avait.
"Bonjour."
Abaigh avait réponde plus vite qu'elle à la question qu'elle avait posé et se contenta de hocher la tête pour confirmer ses dires. Puisqu'elle semblait prête à partir courir, autant y aller de suite. Dire qu'il y a quelques minutes elle était en train de cracher ses poumons, elle récupérait vite, comme quoi c'était comme le vélo, y restait toujours quelque chose.
Elle allait proposer à son amie d'y aller lorsqu'un homme d'une trentaine d'années les rejoints. Un autre professeur au vu du "collègue" lancé vers la femme.
"Bonjour."
C'était étrange, elle avait l'impression de se répéter depuis quelques minutes.
"Affirmatif, je suis arrivée y a dix jours...Je m'appelle Jolène ."
Elle aurait dû s'en douter qu'en arrivant dans un nouvel endroit elle risquerait de dire son nom plus que de coutume. Mais là en moins de deux semaines elle avait l'impression de l'avoir dit plus de fois que dans toute sa jeune vie.
Elle haussa un sourcil devant la proposition de l'homme à la femme si elle avait eu l'esprit mal placé elle aurait put penser sans hésiter à autre chose qu'un sport en plein air. Heureusement Jolène n'avait pas l'esprit mal placé. Elle trouva juste étrange qu'un professeur soit aussi détendu...ça changeait de ceux qui enseignaient dans son ancienne école. Par contre elle remarqua la précipitation dont Abaigh faisait preuve pour aller courir depuis l'arrivée de ce professeur. Elle jeta un regard amusé sur la jeune fille.
"C'est pour ça qu'on est là non?"
Tout en s'éloignant un peu, elle posa une question discrète à l'irlandaise.
"Dis-moi...c'est quoi leurs noms?"
Si elle risquait de les avoir comme professeurs elle préférait apprendre leurs noms le plus rapidement possible.
"Me connaissant, je risque de me plaindre des coups de soleil un petit moment..."
Abaigh lui dit que cela faisait deux ans qu'elle était à l'institut. Deux ans...Elle devait avoir vu passer du monde depuis le temps, et en apprendre beaucoup sur son pouvoir. D'ailleurs y repenser semblait l'avoir plongée dans ses souvenirs d'où elle sortit au bout de quelques instants.
"Je suppose que c'est normal de réagir comme ça..."
Elle avait tenté de trouver une phrase qui allait bien à la situation...une fois sortie de sa bouche elle ne sonnait plus aussi bien que dans sa tête. Elle fit une sorte de sourire pour faire comprendre à sa camarade qu'il n'y avait aucun problème, jugeant que sa phrase ne suffisait pas.
Ce qu'elle avait dit à propos des amitiés dans l'institut lui envoya un signal d'alarme. Elle avait toujours eu une conception de l'amitié assez vague. Disons que peu de ses camarades de classes partageaient la moindre de ses passions avec elle, ou alors ne comprenaient pas ses motivations...Ce qui faisait qu'elle s'était souvent retrouvée seule, mais ça lui plaisait bien comme mode de vie, au moins elle était pas dérangée tout le temps et pouvait faire ce qu'elle voulait vraiment faire. Mais maintenant qu'elle se trouvait dans un endroit où elle pourrait partager des choses avec certaines personnes...elle se disait que c'était tout aussi agréable que de se passionner toute seule.
"Je crois que ça va être possible."
Elle fit un sourire en coin vers Abaigh. Elles aimaient toutes deux courir et l'irlandaise semblait quelqu'un de plus que sympathique, Jolène n'en demandait pas tant.
A ce moment là, une femme arriva vers elles. Surement une des professeurs qui se trouvaient dans l'établissement. Elle portait des lunettes de soleil et lorsqu'elle les ôta Jolène compris pourquoi. Elle ne devait pas avoir dormit depuis quelques temps pour avoir les cernes qu'elle avait.
"Bonjour."
Abaigh avait réponde plus vite qu'elle à la question qu'elle avait posé et se contenta de hocher la tête pour confirmer ses dires. Puisqu'elle semblait prête à partir courir, autant y aller de suite. Dire qu'il y a quelques minutes elle était en train de cracher ses poumons, elle récupérait vite, comme quoi c'était comme le vélo, y restait toujours quelque chose.
Elle allait proposer à son amie d'y aller lorsqu'un homme d'une trentaine d'années les rejoints. Un autre professeur au vu du "collègue" lancé vers la femme.
"Bonjour."
C'était étrange, elle avait l'impression de se répéter depuis quelques minutes.
"Affirmatif, je suis arrivée y a dix jours...Je m'appelle Jolène ."
Elle aurait dû s'en douter qu'en arrivant dans un nouvel endroit elle risquerait de dire son nom plus que de coutume. Mais là en moins de deux semaines elle avait l'impression de l'avoir dit plus de fois que dans toute sa jeune vie.
Elle haussa un sourcil devant la proposition de l'homme à la femme si elle avait eu l'esprit mal placé elle aurait put penser sans hésiter à autre chose qu'un sport en plein air. Heureusement Jolène n'avait pas l'esprit mal placé. Elle trouva juste étrange qu'un professeur soit aussi détendu...ça changeait de ceux qui enseignaient dans son ancienne école. Par contre elle remarqua la précipitation dont Abaigh faisait preuve pour aller courir depuis l'arrivée de ce professeur. Elle jeta un regard amusé sur la jeune fille.
"C'est pour ça qu'on est là non?"
Tout en s'éloignant un peu, elle posa une question discrète à l'irlandaise.
"Dis-moi...c'est quoi leurs noms?"
Si elle risquait de les avoir comme professeurs elle préférait apprendre leurs noms le plus rapidement possible.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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Re: |27/09/2108| - Retour aux sources
Mer 10 Mar 2010 - 2:31
Récupérer, oui, ils en avaient tous besoin. L'israélienne se sentit un peu honteuse d'avoir autant penser à elle et relativement peu à ses élèves. Certes, ce n'était pas eux qui s'étaient faits castagner honteusement par Jérôme Lange mais ils avaient aussi eu leur quota d'épreuves.
Elle se demanda ce que devait ressentir Abaigh devant la souffrance infligée à ses clones. Que ce soit la torture ou la mort. Puis ses pensées la ramenèrent encore et encore vers Helga qui avait péri sur le parking d'une centrale électrique.
Le jeu en avait-il valu la chandelle ?
Esther se sentait comme une joueuse de poker. Elle avait peut être fait sauter la banque. Mais c'était au prix de 1000 sacrifices.
Elle décida de ne pas se laisser envahir par la sinistrose. D'autant plus que Milan était là. Aleph sourit en pensant aux paroles de Cassandre et ce que la grecque avait sous-entendu derrière des propos sibyllins...
En tout cas, cela faisait plaisir de voir Abaigh, détendue avec une camarade... Jolène. Oui, elle savait vaguement qui elle était. Son trouble en revanche laissait entendre que l'écossaise n'avait pas encore tout à fait pris ses marques. Esther décida de prendre les devants :
"Esther Kofman. J'occupe à la fois un poste de psychologue et d'enseignante ici. Et j'ai le privilège d'être la référente d'Abaigh"
Synthétique. Concis. Militaire. Les vieilles habitudes ont la peau dure.
Ses yeux se posèrent sur ceux de Milan.
"Je t'écoute. C'est un défi qui se pratique à deux ou il est possible d'associer nos jeunes élèves ici présentes ?"
Elle sourit. Une lueur joueuse s'allumant dans son regard.
Elle se demanda ce que devait ressentir Abaigh devant la souffrance infligée à ses clones. Que ce soit la torture ou la mort. Puis ses pensées la ramenèrent encore et encore vers Helga qui avait péri sur le parking d'une centrale électrique.
Le jeu en avait-il valu la chandelle ?
Esther se sentait comme une joueuse de poker. Elle avait peut être fait sauter la banque. Mais c'était au prix de 1000 sacrifices.
Elle décida de ne pas se laisser envahir par la sinistrose. D'autant plus que Milan était là. Aleph sourit en pensant aux paroles de Cassandre et ce que la grecque avait sous-entendu derrière des propos sibyllins...
En tout cas, cela faisait plaisir de voir Abaigh, détendue avec une camarade... Jolène. Oui, elle savait vaguement qui elle était. Son trouble en revanche laissait entendre que l'écossaise n'avait pas encore tout à fait pris ses marques. Esther décida de prendre les devants :
"Esther Kofman. J'occupe à la fois un poste de psychologue et d'enseignante ici. Et j'ai le privilège d'être la référente d'Abaigh"
Synthétique. Concis. Militaire. Les vieilles habitudes ont la peau dure.
Ses yeux se posèrent sur ceux de Milan.
"Je t'écoute. C'est un défi qui se pratique à deux ou il est possible d'associer nos jeunes élèves ici présentes ?"
Elle sourit. Une lueur joueuse s'allumant dans son regard.
- InvitéInvité
Re: |27/09/2108| - Retour aux sources
Mer 10 Mar 2010 - 3:28
Jo-lène. Milan n'avait jamais entendu ce prénom, mais le trouvait plutôt joli. Et il était incapable de situer l'origine de la jeune fille par ce simple critère. A l'accent, il l'imaginait européenne, mais d'où ? Bah. Ce n'étaient pas ses oignons.
- Et moi Milan Ivanovic. Juste enseignant.
Il avait encore du mal à cerner l'intérêt pédagogique profond de sa venue. Une fois qu'il aurait présenté à tous ses compétences en secourisme et en sauvetage, il risquait de se trouver à court de cours, c'était le cas de le dire. Il reporta toutefois cette question à plus tard : présentement, il avait un défi à proposer, et à relever dans la foulée. Il croisa les bras.
- Oh, mesdemoiselles peuvent tout à fait participer. C'est une épreuve qui ne requiert que de la combativité, et un peu d'agilité.
Il avait fini d'inspecter le jardin, et avait décidé d'où placer son terrain. L'idée qu'il avait était une variante sur un jeu qu'il avait pratiqué au lycée, lorsque ses profs trouvaient la classe un peu agitée.
- Je vais vous expliquer le principe, après j'irai chercher le matériel. Le but, c'est de faire rouler la balle dans le camp de l'équipe d'en face, comme au rugby. Vous connaissez toutes le rugby ?
Abaigh, c'était une question oratoire, vue son origine : peut-être même avait-elle été baptisée sur les ruines de Croke Park. Il était moins certain pour Esther et Jolène - mais de toute façon, c'était secondaire. Lui-même n'était que peu familier avec ce sport. Chez lui, on jouait en salle, ou alors, on jouait au foot.
- La seule particularité, c'est que la balle est très lourde, et qu'on n'a donc pas le droit de la soulever. J'ai une médecine ball de 5 kilos qui servira pour le défi. Deux équipes de deux, et seuls les plaquages aux jambes sont autorisés. Pouvoirs interdits, bien sûr. Vous verrez que ça fatigue plus vite que la course à pieds !
Il désigna le carré d'herbe au bord du terrain de sport.
- Je vais aller chercher quelques repères pour faire le terrain, et la balle qui est dans mon bureau. Pendant ce temps, si vous êtes partantes, vous faites les équipes ?
Il s'était reculé, n'attendant qu'une approbation à l'unanimité pour courir jusqu'à son bureau.
- Et moi Milan Ivanovic. Juste enseignant.
Il avait encore du mal à cerner l'intérêt pédagogique profond de sa venue. Une fois qu'il aurait présenté à tous ses compétences en secourisme et en sauvetage, il risquait de se trouver à court de cours, c'était le cas de le dire. Il reporta toutefois cette question à plus tard : présentement, il avait un défi à proposer, et à relever dans la foulée. Il croisa les bras.
- Oh, mesdemoiselles peuvent tout à fait participer. C'est une épreuve qui ne requiert que de la combativité, et un peu d'agilité.
Il avait fini d'inspecter le jardin, et avait décidé d'où placer son terrain. L'idée qu'il avait était une variante sur un jeu qu'il avait pratiqué au lycée, lorsque ses profs trouvaient la classe un peu agitée.
- Je vais vous expliquer le principe, après j'irai chercher le matériel. Le but, c'est de faire rouler la balle dans le camp de l'équipe d'en face, comme au rugby. Vous connaissez toutes le rugby ?
Abaigh, c'était une question oratoire, vue son origine : peut-être même avait-elle été baptisée sur les ruines de Croke Park. Il était moins certain pour Esther et Jolène - mais de toute façon, c'était secondaire. Lui-même n'était que peu familier avec ce sport. Chez lui, on jouait en salle, ou alors, on jouait au foot.
- La seule particularité, c'est que la balle est très lourde, et qu'on n'a donc pas le droit de la soulever. J'ai une médecine ball de 5 kilos qui servira pour le défi. Deux équipes de deux, et seuls les plaquages aux jambes sont autorisés. Pouvoirs interdits, bien sûr. Vous verrez que ça fatigue plus vite que la course à pieds !
Il désigna le carré d'herbe au bord du terrain de sport.
- Je vais aller chercher quelques repères pour faire le terrain, et la balle qui est dans mon bureau. Pendant ce temps, si vous êtes partantes, vous faites les équipes ?
Il s'était reculé, n'attendant qu'une approbation à l'unanimité pour courir jusqu'à son bureau.
- Jason RedclifOnyX
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Re: |27/09/2108| - Retour aux sources
Mer 10 Mar 2010 - 15:40
Jason Redclif, dans le communicateur d'esther a écrit:Bonjour. Je vai faire court. Une inconnue s’est pointée et Miss deneos s’est présentée comme Gulliver, avant que de se diriger vers le salon, "salle de prédilection pour discuter des éléments hautement importants."
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: |27/09/2108| - Retour aux sources
Jeu 11 Mar 2010 - 19:20
Los Angeles
Le voyage en avion avait été agréable pour Elly. Agréable et sans histoire. C'était une nouvelle vie qui s'offrait à elle après tout !
Une fois arrivée à l'aéroport, la mutante prit le monorail en direction de Salem Center, là où se trouvait, selon Charlene, l'Institut Xavier.
Elle se trouvait devant les grilles de l'établissement quand elle tomba sur une drôle d'apparition.
"Signature mutante confirmée. Bienvenue à l'Institut Xavier. Je vais te guider. Les professeurs Ivanovic et Kofman sont sur le terrain de sport"
Après que les grilles se soient ouvertes automatiquement, l'apparition guida Elly à travers le parc de l'Institut pour l'emmener jusqu'à un terrain de sport... A côté de celle-ci se trouvaient deux filles à peu près de son âge, ainsi qu'un homme et une femme d'une trentaine d'années.
Le voyage en avion avait été agréable pour Elly. Agréable et sans histoire. C'était une nouvelle vie qui s'offrait à elle après tout !
Une fois arrivée à l'aéroport, la mutante prit le monorail en direction de Salem Center, là où se trouvait, selon Charlene, l'Institut Xavier.
Elle se trouvait devant les grilles de l'établissement quand elle tomba sur une drôle d'apparition.
"Signature mutante confirmée. Bienvenue à l'Institut Xavier. Je vais te guider. Les professeurs Ivanovic et Kofman sont sur le terrain de sport"
Après que les grilles se soient ouvertes automatiquement, l'apparition guida Elly à travers le parc de l'Institut pour l'emmener jusqu'à un terrain de sport... A côté de celle-ci se trouvaient deux filles à peu près de son âge, ainsi qu'un homme et une femme d'une trentaine d'années.
- Abaigh Mc CullohLeX
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Re: |27/09/2108| - Retour aux sources
Jeu 11 Mar 2010 - 19:58
Au moins, Jolène suivit l'Irlandaise dans sa précipitation pour aller courir : C'était une bonne chose. Il allait falloir encore quelques temps à l'Abeille pour ne plus se sentir mal à l'aise en présence de Milan. Rah la la... Jolène se rapprocha de l'Abeille pour lui demander tout bas, à l'oreille, les noms des professeurs. L'Abeille allait répondre quand Esther prit les devants et se présenta. Quand elle expliqua qu'elle était la référente de l'Abeille, cette dernière bomba le torse et releva un peu le menton, toute fière qu'elle était : Un vrai coq! Enfin... Une vraie poule plutôt. Ou pas, puisque les poules ne font pas les fières comme les coqs font les fiers...
Bref!
Milan aussi se présenta et l'Abeille fit en sorte de ne pas trop le regarder en face. Elle n'avait qu'une seule hâte : S'éclipser en compagnie de Jolène. Malheureusement, c'était sans compter sur Esther et Milan : Esther qui demanda si les deux demoiselles pouvaient participer à leur duel, et Milan qui confirma que c'était tout à fait possible. Ah ben merde alors : Pour le coup de l'éclipse, c'était plutôt râté. Milan commença à expliquer les règles et quand il parla rugby, de bons souvenirs revinrent en mémoire à l'Irlandaise : Ah, les soirées de match quand elle était au pays, c'était quelque chose! L'Abeille sourit bêtement à cette pensée.
Milan proposa d'aller chercher le matériel pendant que les filles, si elles étaient partantes, devaient faire les équipes. En fait, l'idée plaisait drôlement à l'Abeille mais il y avait cette gêne vis à vis de Milan... Quoique, c'était peut-être l'occasion pour réussir à passer au-delà justement. L'Irlandaise se tourna vers Jolène avec un petit sourire : Un chouilla crispé, mais bon...
-Ca te dit? C'est sûr que ça s'éloigne de l'athlétisme mais bon... Ca peut être amusant. C'est comme tu veux.
Après tout, il était hors de question de forcer la main à sa nouvelle amie. C'est à ce moment-là qu'une très jolie demoiselle -Simple constat- arriva. L'Abeille ne l'avait encore jamais vue à l'Institut, donc, elle en déduit qu'il s'agissait d'une nouvelle. Hop là : Méga sourire aux lèvres et signe de la main.
-Bonjour!
Dans la joie et les bonne humeur! Cela dit, l'Abeille fit attention à ne pas avoir l'air trop hystérique : Sa façon, parfois, de ressembler à une tornade, risquait de faire fuir la nouvelle, et ç'aurait été dommage.
Bref!
Milan aussi se présenta et l'Abeille fit en sorte de ne pas trop le regarder en face. Elle n'avait qu'une seule hâte : S'éclipser en compagnie de Jolène. Malheureusement, c'était sans compter sur Esther et Milan : Esther qui demanda si les deux demoiselles pouvaient participer à leur duel, et Milan qui confirma que c'était tout à fait possible. Ah ben merde alors : Pour le coup de l'éclipse, c'était plutôt râté. Milan commença à expliquer les règles et quand il parla rugby, de bons souvenirs revinrent en mémoire à l'Irlandaise : Ah, les soirées de match quand elle était au pays, c'était quelque chose! L'Abeille sourit bêtement à cette pensée.
Milan proposa d'aller chercher le matériel pendant que les filles, si elles étaient partantes, devaient faire les équipes. En fait, l'idée plaisait drôlement à l'Abeille mais il y avait cette gêne vis à vis de Milan... Quoique, c'était peut-être l'occasion pour réussir à passer au-delà justement. L'Irlandaise se tourna vers Jolène avec un petit sourire : Un chouilla crispé, mais bon...
-Ca te dit? C'est sûr que ça s'éloigne de l'athlétisme mais bon... Ca peut être amusant. C'est comme tu veux.
Après tout, il était hors de question de forcer la main à sa nouvelle amie. C'est à ce moment-là qu'une très jolie demoiselle -Simple constat- arriva. L'Abeille ne l'avait encore jamais vue à l'Institut, donc, elle en déduit qu'il s'agissait d'une nouvelle. Hop là : Méga sourire aux lèvres et signe de la main.
-Bonjour!
Dans la joie et les bonne humeur! Cela dit, l'Abeille fit attention à ne pas avoir l'air trop hystérique : Sa façon, parfois, de ressembler à une tornade, risquait de faire fuir la nouvelle, et ç'aurait été dommage.
- Elly BrowndX-Rays
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Equipe : X-Rays
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Date d'inscription : 01/03/2010
Re: |27/09/2108| - Retour aux sources
Jeu 11 Mar 2010 - 20:01
Elly regarda l’apparation avec des yeux ronds comme des soucoupes. Ca existait ce genre de choses ? La jeune fille se demandait si cette personne existait vraiment, ou bien si ce n’était qu’une création de la part d’un petit génie. D’ailleurs, la demoiselle ne savait pas trop comment se comporter avec l’espèce de fantôme.
Toujours est-il qu’elle lui demanda de la suivre, et Elly, s’exécuta, trainant sa lourde valise sur l’herbe. La demoiselle était en débardeur, jean, ballerines et avait sur le bras sa veste en vinyle noir. Sur l’autre épaule se tenait un grand sac à main en cuir marron foncé, et le tout suivit la jeune femme bleue, en bronchant légèrement.
*Je ne vais plus avoir de bras à la fin de la journée et je ne peux même pas lui demander de l’aide, elle doit être immatérielle. Aaah c’est bien ma veine. Oumpf*
Visiblement, même si de l’extérieur on pourrait penser le contraire, l’endroit était habité. Enfin, arrivée, Elly sentit alors réellement comme une page de sa vie qui se tournait. La jeune femme mit sa valise bien droite, y posa son sac à main et resta planté un moment, un peu comme une autiste qui n’aurait pas vraiment conscience du monde dans lequel elle est. La bonne femme bleue avait disparue, la demoiselle regarda un instant la scène. Mais son esprit était ailleurs.
Malgré le mot envoyé par la poste, Elly ne savait pas comment sa mère avait réagi, elle ne l’avait même pas rappelé. Peut-être le ferait-elle en fin de soirée, si elle n’était pas trop ivre. Elly respira à fond, ferma les yeux, crispa des poings, et releva la tête. Elle se détendit et décida de mettre ce problème de côté pour mieux se familiariser avec ce nouvel endroit.
Et ça commençait par se présenter. Elly s'avança, et une jeune fille la remarqua, l'air très joyeuse, la demoiselle répondit :
« Euuuh, bonjour, excusez moi de vous déranger, mais voilà je viens juste d’arriver, la dame en bleue m’a conduite ici. Je suis bien à l’Institut Xavier n’est-ce pas ? »
La jeune fille regarda ses interlocuteurs. Visiblement, ils allaient commencer une partie de jeu, elle les dérangeait surement. Les trois filles semblaient être en tenu de sport, en tout cas c’était sur pour les deux jeunes filles d’à peu près son âge, mais pour les adultes, disons que le tee shirt de la femme semblait avoir pas mal vécu. Et l’homme avait l’air d’un… d’un traficant de drogue colombien. C’était le qualificatif qui vint aussitôt dans ses pensées. Mais bon, s’il était de l’Institut, il devait être un des deux profs. En tout cas, son attirail n’avait rien de sportif.
La demoiselle continua sur sa lancée en se présentant, c’était la moindre des choses :
« Au fait, moi c’est Elly. »
Toujours est-il qu’elle lui demanda de la suivre, et Elly, s’exécuta, trainant sa lourde valise sur l’herbe. La demoiselle était en débardeur, jean, ballerines et avait sur le bras sa veste en vinyle noir. Sur l’autre épaule se tenait un grand sac à main en cuir marron foncé, et le tout suivit la jeune femme bleue, en bronchant légèrement.
*Je ne vais plus avoir de bras à la fin de la journée et je ne peux même pas lui demander de l’aide, elle doit être immatérielle. Aaah c’est bien ma veine. Oumpf*
Visiblement, même si de l’extérieur on pourrait penser le contraire, l’endroit était habité. Enfin, arrivée, Elly sentit alors réellement comme une page de sa vie qui se tournait. La jeune femme mit sa valise bien droite, y posa son sac à main et resta planté un moment, un peu comme une autiste qui n’aurait pas vraiment conscience du monde dans lequel elle est. La bonne femme bleue avait disparue, la demoiselle regarda un instant la scène. Mais son esprit était ailleurs.
Malgré le mot envoyé par la poste, Elly ne savait pas comment sa mère avait réagi, elle ne l’avait même pas rappelé. Peut-être le ferait-elle en fin de soirée, si elle n’était pas trop ivre. Elly respira à fond, ferma les yeux, crispa des poings, et releva la tête. Elle se détendit et décida de mettre ce problème de côté pour mieux se familiariser avec ce nouvel endroit.
Et ça commençait par se présenter. Elly s'avança, et une jeune fille la remarqua, l'air très joyeuse, la demoiselle répondit :
« Euuuh, bonjour, excusez moi de vous déranger, mais voilà je viens juste d’arriver, la dame en bleue m’a conduite ici. Je suis bien à l’Institut Xavier n’est-ce pas ? »
La jeune fille regarda ses interlocuteurs. Visiblement, ils allaient commencer une partie de jeu, elle les dérangeait surement. Les trois filles semblaient être en tenu de sport, en tout cas c’était sur pour les deux jeunes filles d’à peu près son âge, mais pour les adultes, disons que le tee shirt de la femme semblait avoir pas mal vécu. Et l’homme avait l’air d’un… d’un traficant de drogue colombien. C’était le qualificatif qui vint aussitôt dans ses pensées. Mais bon, s’il était de l’Institut, il devait être un des deux profs. En tout cas, son attirail n’avait rien de sportif.
La demoiselle continua sur sa lancée en se présentant, c’était la moindre des choses :
« Au fait, moi c’est Elly. »
- Jolène FerjaultLeX
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Re: |27/09/2108| - Retour aux sources
Jeu 11 Mar 2010 - 20:57
Elle qui avait voulu être discrète apparemment elle ne l'avait pas été assez vu que le professeur Koffman avait répondu avant Abaigh. Ainsi, c'était sa référente, et la jeune fille semblait en être fière, vu la manière dont elle se tenait. Quand à l'homme il s'agissait du professeur Ianovic...D'ailleurs ce dernier, après la proposition du professeur Koffman, les invita à participer à son petit jeu...en gros une sorte de rugby...avec des balles de cinq kilo...
Jolène eu un petit sourire lorsqu'il leur demanda si elle connaissait les règles...les écossais n'étaient pas les derniers à ce petit jeu là et même si elle ne l'avait jamais pratiqué avec ardeur, elle connaissait les règles de ce sport, tout du moins les grosses lignes. Et Abaigh avait l'air partante, elle n'allait pas refuser.
"Je suis aussi partante! Tous les sports sont bons à prendre."
Elle lança un regard vers Abaigh. Elle se plaisait bien ici finalement.
A ce moment là, une blondinette arriva vers eux...Elle pensait qu'il s'agissait simplement d'une autre élève mais c'était une nouvelle venue.
"Effectivement, c'est bien l'institut Xavier ici. Bienvenue."
Dire qu'il y a dix jours c'était elle qui était à sa place, à être perdue au milieu de l'endroit, ça lui faisait bizarre de se rendre compte de ça...
L'arrivante se présenta, elle s'appelait Elly.
"Je m'appelle Jolène."
Son ton était relativement enjoué, moins que celui d'Abaigh, mais elle devait parfois se forcer pour ne pas envoyer bouler quiconque l'approchait sans permission. C'était plus dur qu'il n'y paraissait quand on a passé une bonne partie de sa vie à se montrer froide et distante avec quiconque vient vous déranger. Mais maintenant qu'elle était à l'institut, elle savait qu'il fallait qu'elle prenne sur elle...et qu'elle s'améliore. Ce qu'elle tentait de faire comme elle pouvait. Si elle ne parlait pas aux gens, aux moins, elle ne se montrerait pas désagréable avec eux.
Jolène eu un petit sourire lorsqu'il leur demanda si elle connaissait les règles...les écossais n'étaient pas les derniers à ce petit jeu là et même si elle ne l'avait jamais pratiqué avec ardeur, elle connaissait les règles de ce sport, tout du moins les grosses lignes. Et Abaigh avait l'air partante, elle n'allait pas refuser.
"Je suis aussi partante! Tous les sports sont bons à prendre."
Elle lança un regard vers Abaigh. Elle se plaisait bien ici finalement.
A ce moment là, une blondinette arriva vers eux...Elle pensait qu'il s'agissait simplement d'une autre élève mais c'était une nouvelle venue.
"Effectivement, c'est bien l'institut Xavier ici. Bienvenue."
Dire qu'il y a dix jours c'était elle qui était à sa place, à être perdue au milieu de l'endroit, ça lui faisait bizarre de se rendre compte de ça...
L'arrivante se présenta, elle s'appelait Elly.
"Je m'appelle Jolène."
Son ton était relativement enjoué, moins que celui d'Abaigh, mais elle devait parfois se forcer pour ne pas envoyer bouler quiconque l'approchait sans permission. C'était plus dur qu'il n'y paraissait quand on a passé une bonne partie de sa vie à se montrer froide et distante avec quiconque vient vous déranger. Mais maintenant qu'elle était à l'institut, elle savait qu'il fallait qu'elle prenne sur elle...et qu'elle s'améliore. Ce qu'elle tentait de faire comme elle pouvait. Si elle ne parlait pas aux gens, aux moins, elle ne se montrerait pas désagréable avec eux.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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Re: |27/09/2108| - Retour aux sources
Ven 12 Mar 2010 - 4:27
"Mon rugby est un peu rouillé mais ça devrait aller..." lâcha d'un ton faussement neutre Esther.
En fait, l'idée lui plaisait plutôt bien. D'une part c'était de l'exercice physique et c'était un bon défouloir. D'autre part, elle s'était aperçue que jusqu'à présent elle s'était plus reposée sur ses pouvoirs que sur ses capacités d'ancienne combattante.
Et puis, s'amuser avec les élèves, c'était toujours une bonne chose. Il y avait si peu d'occasion de sourire ces derniers temps.
"OK, je marche" conclut-elle. "Je promets de ne pas utiliser de prises de karaté ninja israélien. Et puis, pieds nus, je risque pas d'être une adversaire très retorse... Mes supérieurs à Tsahal auraient honte de me voir si débraillée..."
C'était bien entendu dit d'une manière très légère... Mentionner ainsi son passé lui permettait d'oublier qu'elle avait servi salement son pays. Et de revisiter sa propre histoire.
"J'ai quand même bien peur de prendre une rouste face à notre boxeuse nationale. Mais... Rassurez-moi Jolène, vous ne faites pas de sport de combat ?"
Elle allait ajouter autre chose quand Cérébra ramena une jeune fille blonde. Esther plissa les yeux. Elly. Elle s'appelait Elly. Et compte tenu de sa présence ici, ça ne devait pas être une fille comme les autres.
"Esther Kofman, professeur pour faire bref"
La fille semblait un peu perdue. Comme tous les nouveaux.
"Thermokinésiste" ajouta-t-elle tout de même, comme pour s'excuser de son attitude un peu trop neutre.
"Si vous êtes venue ici comme je l'imagine pour vous inscrire, vous pouvez soit suivre le Professeur Ivanovic qui s'apprêtait à nous ramener du matériel pour faire du sport. Ou bien attendre et participer à notre petit jeu"
Elle observa la fille. Et tenta d'esquisser un sourire. Par moment, l'israélienne se sentait tellement guindée. Comme si elle perdait pied.
"Mais dites-nous tout. Vous venez d'où comme ça ? Vous devez bien avoir une histoire. Tout le monde ici a une histoire à raconter"
En fait, l'idée lui plaisait plutôt bien. D'une part c'était de l'exercice physique et c'était un bon défouloir. D'autre part, elle s'était aperçue que jusqu'à présent elle s'était plus reposée sur ses pouvoirs que sur ses capacités d'ancienne combattante.
Et puis, s'amuser avec les élèves, c'était toujours une bonne chose. Il y avait si peu d'occasion de sourire ces derniers temps.
"OK, je marche" conclut-elle. "Je promets de ne pas utiliser de prises de karaté ninja israélien. Et puis, pieds nus, je risque pas d'être une adversaire très retorse... Mes supérieurs à Tsahal auraient honte de me voir si débraillée..."
C'était bien entendu dit d'une manière très légère... Mentionner ainsi son passé lui permettait d'oublier qu'elle avait servi salement son pays. Et de revisiter sa propre histoire.
"J'ai quand même bien peur de prendre une rouste face à notre boxeuse nationale. Mais... Rassurez-moi Jolène, vous ne faites pas de sport de combat ?"
Elle allait ajouter autre chose quand Cérébra ramena une jeune fille blonde. Esther plissa les yeux. Elly. Elle s'appelait Elly. Et compte tenu de sa présence ici, ça ne devait pas être une fille comme les autres.
"Esther Kofman, professeur pour faire bref"
La fille semblait un peu perdue. Comme tous les nouveaux.
"Thermokinésiste" ajouta-t-elle tout de même, comme pour s'excuser de son attitude un peu trop neutre.
"Si vous êtes venue ici comme je l'imagine pour vous inscrire, vous pouvez soit suivre le Professeur Ivanovic qui s'apprêtait à nous ramener du matériel pour faire du sport. Ou bien attendre et participer à notre petit jeu"
Elle observa la fille. Et tenta d'esquisser un sourire. Par moment, l'israélienne se sentait tellement guindée. Comme si elle perdait pied.
"Mais dites-nous tout. Vous venez d'où comme ça ? Vous devez bien avoir une histoire. Tout le monde ici a une histoire à raconter"
- InvitéInvité
Re: |27/09/2108| - Retour aux sources
Ven 12 Mar 2010 - 14:58
- Hello Elly !
Milan accueillit la nouvelle, enfin, la plus nouvelle que l'autre assez nouvelle, avec un grand sourire. Il était toujours heureux d'apprendre que de nouveaux élèves rejoignaient l'Institut. Il aurait adoré que cette structure existe à son adolescence, ça l'aurait peut-être mieux orienté professionnellement.
Avant ça, il avait hoché la tête d'un air satisfait quand Esther acceptait les règles de son jeu. Il semblait faire son samaritain, mais il avait lui aussi envie de se défouler. Les grands moments de délire physique étaient essentiels à son équilibre psychologique.
- Et mon prénom, c'est Milan.
Il préférait qu'on l'appelle par son prénom, question de familiarité. Il n'estimait pas avoir la respectabilité requise pour qu'on l'appelle "Monsieur Ivanovic", et encore moins "Professeur Ivanovic". Et puis s'il y'avait des barrières entre profs et élèves, il préférait les installer autrement que par la sémantique.
- Oui, tu peux venir pour que je te montre ta chambre, ou bien attendre que je revienne avec le matériel pour prendre part à la mêlée. Tu as des affaires de sport ?
Il tourna la tête vers sa collègue avec un air vaguement espiègle.
- Avec ce renfort, on se dirigerait vers une opposition entre le corps enseignant et le corps enseigné. Il y'aurait de la pression.
De toute façon, il était partant pour toutes les équipes - à part garçons contre filles, qui risquerait de ressembler à une bastonnade.
Milan accueillit la nouvelle, enfin, la plus nouvelle que l'autre assez nouvelle, avec un grand sourire. Il était toujours heureux d'apprendre que de nouveaux élèves rejoignaient l'Institut. Il aurait adoré que cette structure existe à son adolescence, ça l'aurait peut-être mieux orienté professionnellement.
Avant ça, il avait hoché la tête d'un air satisfait quand Esther acceptait les règles de son jeu. Il semblait faire son samaritain, mais il avait lui aussi envie de se défouler. Les grands moments de délire physique étaient essentiels à son équilibre psychologique.
- Et mon prénom, c'est Milan.
Il préférait qu'on l'appelle par son prénom, question de familiarité. Il n'estimait pas avoir la respectabilité requise pour qu'on l'appelle "Monsieur Ivanovic", et encore moins "Professeur Ivanovic". Et puis s'il y'avait des barrières entre profs et élèves, il préférait les installer autrement que par la sémantique.
- Oui, tu peux venir pour que je te montre ta chambre, ou bien attendre que je revienne avec le matériel pour prendre part à la mêlée. Tu as des affaires de sport ?
Il tourna la tête vers sa collègue avec un air vaguement espiègle.
- Avec ce renfort, on se dirigerait vers une opposition entre le corps enseignant et le corps enseigné. Il y'aurait de la pression.
De toute façon, il était partant pour toutes les équipes - à part garçons contre filles, qui risquerait de ressembler à une bastonnade.
- Elly BrowndX-Rays
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Equipe : X-Rays
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Date d'inscription : 01/03/2010
Re: |27/09/2108| - Retour aux sources
Ven 12 Mar 2010 - 16:25
Tant de noms à retenir si rapidement, Elly en avait la tête qui tournait. Evidemment, elle devait s’y attendre, l’Institut semblait bien grand, donc proportionnel au nombre de personnes qui y habitent.
Tout le monde se présenta, sauf la jeune fille blonde au cheveux courts, et la demoiselle répéta toutes ces informations dans sa tête, comme pour enregistrer et stocker ces données dans un coin de sa tête. Elly se dit qu'elle demanderait le prénom de la jeune fille qui ne s'était pas présentée, après. Il y avait donc, Jolène, une élève blonde aux cheveux courts dont elle ne connaissait pas le nom, le professeur Kofman, de son prénom Esther, thermokinésiste.
Si Elly avait été un personnage de bd, des points d’interrogations seraient apparu tout autour de sa tête. Elle ne savait vraiment pas ce que c’était, mais si selon les explications de Charlene, l’Institut était une sorte d’école pour mutants, alors thermokinésiste devait être pouvoir.
*Parce qu’on nomme les pouvoirs ici ?*
La demoiselle se demanda comment on nommerait le sien, ou peut-être que c’était à elle de choisir. Mais dans ce cas, elle n’en savait rien. Elly se dit qu’elle verrait tout ça en temps voulu. Le professeur Kofman continua en lui demandant son histoire. Tout le monde venait vraiment avec un truc à raconter ? C’était peut-être une sorte de tradition ici, raconter son histoire. Si Elly avait su, elle aurait fait un brouillon dans le monorail. Elle se lança tout de même:
« Mon histoire, eh bien j’ai joué les escorts girls pour le compte d’un homosexuel qui voulait faire croire à son père sa tendance hétéro en me faisant passer pour sa petite amie. En même temps, je me suis chargée d’éliminer toute preuve de sa véritable tendance sexuelle mais ça a mal tourné et le truc qu’est en moi, cette espèce de porte bizarre qui me révèle une partie que j’ai longtemps ignoré, cette partie là s’est manifestée. La famille du garçon étant anti-mutant, tout a dégénéré.
J’ai fait la connaissance d’une autre mutante très gentille qui n’a pas désiré rejoindre les rangs de l’Institut. C’est elle qui m’a indiqué le chemin. Voilà, voilà, très bizarre comme histoire. »
Elly avait vidé son sac et ça faisait du bien. La demoiselle se rendit compte à quel point les mutants étaient très accueillants avec elle. C’était un peu comme si un message était apparu au dessus du groupe du style « bienvenue dans la famille ». La demoiselle avait vraiment cette impression là. Personne n’avait jamais été aussi gentil, par exemple, personne ne lui aurait proposé de jouer à un simple jeu, dès son arrivée, alors qu’ils ne la connaissaient pas encore.
Elly était bluffée, et la demoiselle commençait à sortir de sa bulle, cette bulle qui ne l’avait pas quitté pendant le voyage et qui lui avait valu de rester seule dans son coin dans le monorail, ne désirant parler à personne, surtout pas à des inconnus.
Puis le deuxième professeur se présenta, mais seulement par son prénom. L’homme avait le prénom d’une ville, capitale de la mode. Et vu ses fringues actuels, il portait bien son prénom.
Puis les deux lui proposèrent soit de jouer avec eux, soit d’aller chercher une chambre. Après ce très long voyage, Elly était fatiguée et avait plutôt besoin de repos. Elle leur sourit d'un air désolée, tout en leur répondant:
"Désolée mais je suis un peu fatiguée, je pense que je vais plutôt aller m'installer, une autre fois, peut-être."
Tout de même, la jeune fille n’en revenait pas qu’on lui propose dès son arrivée un jeu, alors même que personne ne la connaissait véritablement. Peut-être qu’elle découvrirait enfin ce que c’est qu’une vraie famille.
Elly suivit le professeur Milan.
Chambre Mina et Elly
Tout le monde se présenta, sauf la jeune fille blonde au cheveux courts, et la demoiselle répéta toutes ces informations dans sa tête, comme pour enregistrer et stocker ces données dans un coin de sa tête. Elly se dit qu'elle demanderait le prénom de la jeune fille qui ne s'était pas présentée, après. Il y avait donc, Jolène, une élève blonde aux cheveux courts dont elle ne connaissait pas le nom, le professeur Kofman, de son prénom Esther, thermokinésiste.
Si Elly avait été un personnage de bd, des points d’interrogations seraient apparu tout autour de sa tête. Elle ne savait vraiment pas ce que c’était, mais si selon les explications de Charlene, l’Institut était une sorte d’école pour mutants, alors thermokinésiste devait être pouvoir.
*Parce qu’on nomme les pouvoirs ici ?*
La demoiselle se demanda comment on nommerait le sien, ou peut-être que c’était à elle de choisir. Mais dans ce cas, elle n’en savait rien. Elly se dit qu’elle verrait tout ça en temps voulu. Le professeur Kofman continua en lui demandant son histoire. Tout le monde venait vraiment avec un truc à raconter ? C’était peut-être une sorte de tradition ici, raconter son histoire. Si Elly avait su, elle aurait fait un brouillon dans le monorail. Elle se lança tout de même:
« Mon histoire, eh bien j’ai joué les escorts girls pour le compte d’un homosexuel qui voulait faire croire à son père sa tendance hétéro en me faisant passer pour sa petite amie. En même temps, je me suis chargée d’éliminer toute preuve de sa véritable tendance sexuelle mais ça a mal tourné et le truc qu’est en moi, cette espèce de porte bizarre qui me révèle une partie que j’ai longtemps ignoré, cette partie là s’est manifestée. La famille du garçon étant anti-mutant, tout a dégénéré.
J’ai fait la connaissance d’une autre mutante très gentille qui n’a pas désiré rejoindre les rangs de l’Institut. C’est elle qui m’a indiqué le chemin. Voilà, voilà, très bizarre comme histoire. »
Elly avait vidé son sac et ça faisait du bien. La demoiselle se rendit compte à quel point les mutants étaient très accueillants avec elle. C’était un peu comme si un message était apparu au dessus du groupe du style « bienvenue dans la famille ». La demoiselle avait vraiment cette impression là. Personne n’avait jamais été aussi gentil, par exemple, personne ne lui aurait proposé de jouer à un simple jeu, dès son arrivée, alors qu’ils ne la connaissaient pas encore.
Elly était bluffée, et la demoiselle commençait à sortir de sa bulle, cette bulle qui ne l’avait pas quitté pendant le voyage et qui lui avait valu de rester seule dans son coin dans le monorail, ne désirant parler à personne, surtout pas à des inconnus.
Puis le deuxième professeur se présenta, mais seulement par son prénom. L’homme avait le prénom d’une ville, capitale de la mode. Et vu ses fringues actuels, il portait bien son prénom.
Puis les deux lui proposèrent soit de jouer avec eux, soit d’aller chercher une chambre. Après ce très long voyage, Elly était fatiguée et avait plutôt besoin de repos. Elle leur sourit d'un air désolée, tout en leur répondant:
"Désolée mais je suis un peu fatiguée, je pense que je vais plutôt aller m'installer, une autre fois, peut-être."
Tout de même, la jeune fille n’en revenait pas qu’on lui propose dès son arrivée un jeu, alors même que personne ne la connaissait véritablement. Peut-être qu’elle découvrirait enfin ce que c’est qu’une vraie famille.
Elly suivit le professeur Milan.
Chambre Mina et Elly
- Abaigh Mc CullohLeX
- Age : 32
Equipe : OryX
Nom de code : Fíaìn
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Re: |27/09/2108| - Retour aux sources
Dim 14 Mar 2010 - 20:21
La jolie demoiselle blonde s'approcha du groupe et demanda s'il elle était bien à l'Institut Xavier. L'Abeille sourit quand la jeune femme parla de la "dame bleue" : Ah, excellent comme surnom pour Cérébra! Hum, cela dit, quand l'Abeille était elle-même arrivée à l'Institut, elle avait probablement donné le même surnom à Cérébra. Elle se présenta -elle s'appelait Elly- et chacun se présenta à son tour. L'Abeille suivit le mouvement et, avec son large sourire toujours accroché à ses lèvres, elle se présenta à la nouvelle.
-Moi c'est Abaigh! Bienvenue!
Esther dévia un peu en demande à Elly de raconter son histoire et l'Abeille se tourna vers la demoiselle, les oreilles grandes ouvertes. Au fur et à mesure qu'elle racontait ce qui lui était arrivé, l'Abeille n'en revenait pas : C'était pas banal! La suite promettait d'être intéressante puisqu'Esther, qui avait accepté de participer au jeu de Milan, proposa à Elly d'y participer également. Quelle bonne idée! Ca allait être vraiment sympa cette petite partie de euh... Cette partie quoi. L'Abeille se tourna vers Elly, pleine d'espoir, mais la demoiselle refusa l'invitation, préférant aller s'installer. L'Abeille soupira mais elle comprenait la décision d'Elly : Elle venait à peine d'arriver. Elle avait besoin de s'installer dans sa nouvelle chambre et de prendre ses marques.
Cependant, comme une Irlandaise digne de ce nom n'abandonne jamais...
-Si jamais tu te sens la force de revenir plus tard, n'hésite pas!
Elle se doutait qu'Elly n'allait pas les rejoindre de si tôt, mais au moins, elle savait que l'invitation tenait toujours et c'était ça le plus important. L'Abeille espérait bien réussir à la croiser plus tard pour pouvoir discuter : Cette histoire d'escort girl pour homosexuel qui ne pouvait pas avouer ses tendances sexuelles à son père avait attisé la curiosité de l'Irlandaise. Ca lui rappela d'ailleurs qu'elle était censée bientôt présenter Charis à ses parents : Ca n'allait pas être très simple. Elle appréhendait un peu leur réaction et elle avait de quoi avoir peur vu la façon dont ils avaient réagi à sa "première" différence...
M'enfin, c'était pas le moment de se prendre la tête avec des sujets aussi sensibles!
Puisque Milan allait accompagner Elly en allant chercher le matériel pour le match, l'Abeille se tourna vers Esther et Jolène.
-On court un peu en attendant qu'il revienne pour le match?
Motivée, motivée, motivée!
-Moi c'est Abaigh! Bienvenue!
Esther dévia un peu en demande à Elly de raconter son histoire et l'Abeille se tourna vers la demoiselle, les oreilles grandes ouvertes. Au fur et à mesure qu'elle racontait ce qui lui était arrivé, l'Abeille n'en revenait pas : C'était pas banal! La suite promettait d'être intéressante puisqu'Esther, qui avait accepté de participer au jeu de Milan, proposa à Elly d'y participer également. Quelle bonne idée! Ca allait être vraiment sympa cette petite partie de euh... Cette partie quoi. L'Abeille se tourna vers Elly, pleine d'espoir, mais la demoiselle refusa l'invitation, préférant aller s'installer. L'Abeille soupira mais elle comprenait la décision d'Elly : Elle venait à peine d'arriver. Elle avait besoin de s'installer dans sa nouvelle chambre et de prendre ses marques.
Cependant, comme une Irlandaise digne de ce nom n'abandonne jamais...
-Si jamais tu te sens la force de revenir plus tard, n'hésite pas!
Elle se doutait qu'Elly n'allait pas les rejoindre de si tôt, mais au moins, elle savait que l'invitation tenait toujours et c'était ça le plus important. L'Abeille espérait bien réussir à la croiser plus tard pour pouvoir discuter : Cette histoire d'escort girl pour homosexuel qui ne pouvait pas avouer ses tendances sexuelles à son père avait attisé la curiosité de l'Irlandaise. Ca lui rappela d'ailleurs qu'elle était censée bientôt présenter Charis à ses parents : Ca n'allait pas être très simple. Elle appréhendait un peu leur réaction et elle avait de quoi avoir peur vu la façon dont ils avaient réagi à sa "première" différence...
M'enfin, c'était pas le moment de se prendre la tête avec des sujets aussi sensibles!
Puisque Milan allait accompagner Elly en allant chercher le matériel pour le match, l'Abeille se tourna vers Esther et Jolène.
-On court un peu en attendant qu'il revienne pour le match?
Motivée, motivée, motivée!
- Jolène FerjaultLeX
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Re: |27/09/2108| - Retour aux sources
Lun 15 Mar 2010 - 20:48
Jolène haussa un sourcil en entendant l'histoire de la nouvelle venue...Elle avait voulu aider quelqu'un, c'était bien...mais pourquoi vouloir cacher son homosexualité à ses proches? C'était sa famille, ils devaient l'accepter comme il l'était...et puis ça ne changeait pas le fondement de la personne, elle restait foncièrement qui elle était. Mentir serait la pire des choses à faire pour elle, c'était de cette manière que les choses pouvaient s'aggraver, les mensonges pieux ne pouvaient pas exister, pas pour ce genre de sujets aussi "futiles". Jolène avait parfois du mal à comprendre pourquoi certaines personnes se cachaient et elle ne voyait pas que sa famille avait été plus ouverte que d'autres sur certains sujets, c'était gênant dans certaines occasions.
En même temps que ces pensées traversaient son esprit, elle se rappela des évènements bizarres qui s'étaient passés avant son arrivée...Le pouvoir des souvenirs était moins puissant, ici elle se sentait en sécurité, à Glasgow ça avait été une autre affaire. Il lui arrivait toujours d'avoir de puissantes réminiscences de cette nuit, des scènes précises, des images, des bruits, souvent le soir. Elle avait dit à la professeur Dénéos qu'elle en parlerait avec elle mais elle avait pas encore trouvé le courage d'aller la déranger dans son bureau pour ça. Elle secoua la tête vivement pour se sortir ces idées macabres de l'esprit. Elle n'allait pas perturber son sport avec ça.
Esther proposa à Emmy de participer à leur jeu. Dans le fond, elle ne s'y opposait pas franchement, au contraire, c'était une personne de plus qui pouvait faire du sport avec elle, même si ça voulait dire que le challenge sportif allait diminuer, vu qu'il y avait de fortes chances pour qu'ils fassent professeurs contre élèves. Ainsi, quand la jeune femme refusa l'invitation elle était mi-figue mi-raisin. C'était compréhensible du point de vue d'Emmy, pour peu qu'elle habite un peu loin, le trajet avait put durer longtemps et son histoire avait été mouvementée à ce qu'elle avait compris. Et puis, c'était toujours agréable de savoir qu'on avait plus à trainer la valise derrière soi.
Abaigh proposa à la jeune fille de revenir plus tard, quand elle aurait posé sa valise.
"Comme ça, tu pourra revenir soutenir l'équipe qui perd."
Le ton qu'elle avait employé ne permettait pas de dire si c'était dit comme une plaisanterie ou pas, dans son esprit, si elle décidait de revenir et qu'il y avait un déséquilibre trop important, ça pourrait être une bonne chose. Rajouter un peu de piquant à la partie. Mais il y avait de fortes chances pour qu'elle rencontre d'autres personnes et qu'elle discute avec eux. C'était normal après tout.
L'irlandaise se tourna vers elle et Esther vivement pour leur proposer d'aller courir en attendant le retour du professeur Milan.
"Bonne idée, on sera échauffées comme ça."
Et puis les dernières bribes de souvenirs disparaitraient pour la journée.
En même temps que ces pensées traversaient son esprit, elle se rappela des évènements bizarres qui s'étaient passés avant son arrivée...Le pouvoir des souvenirs était moins puissant, ici elle se sentait en sécurité, à Glasgow ça avait été une autre affaire. Il lui arrivait toujours d'avoir de puissantes réminiscences de cette nuit, des scènes précises, des images, des bruits, souvent le soir. Elle avait dit à la professeur Dénéos qu'elle en parlerait avec elle mais elle avait pas encore trouvé le courage d'aller la déranger dans son bureau pour ça. Elle secoua la tête vivement pour se sortir ces idées macabres de l'esprit. Elle n'allait pas perturber son sport avec ça.
Esther proposa à Emmy de participer à leur jeu. Dans le fond, elle ne s'y opposait pas franchement, au contraire, c'était une personne de plus qui pouvait faire du sport avec elle, même si ça voulait dire que le challenge sportif allait diminuer, vu qu'il y avait de fortes chances pour qu'ils fassent professeurs contre élèves. Ainsi, quand la jeune femme refusa l'invitation elle était mi-figue mi-raisin. C'était compréhensible du point de vue d'Emmy, pour peu qu'elle habite un peu loin, le trajet avait put durer longtemps et son histoire avait été mouvementée à ce qu'elle avait compris. Et puis, c'était toujours agréable de savoir qu'on avait plus à trainer la valise derrière soi.
Abaigh proposa à la jeune fille de revenir plus tard, quand elle aurait posé sa valise.
"Comme ça, tu pourra revenir soutenir l'équipe qui perd."
Le ton qu'elle avait employé ne permettait pas de dire si c'était dit comme une plaisanterie ou pas, dans son esprit, si elle décidait de revenir et qu'il y avait un déséquilibre trop important, ça pourrait être une bonne chose. Rajouter un peu de piquant à la partie. Mais il y avait de fortes chances pour qu'elle rencontre d'autres personnes et qu'elle discute avec eux. C'était normal après tout.
L'irlandaise se tourna vers elle et Esther vivement pour leur proposer d'aller courir en attendant le retour du professeur Milan.
"Bonne idée, on sera échauffées comme ça."
Et puis les dernières bribes de souvenirs disparaitraient pour la journée.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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Re: |27/09/2108| - Retour aux sources
Mar 16 Mar 2010 - 3:43
La nouvelle raconta son histoire. C'était ainsi que ça devait toujours se passer : les gens avaient leur vécu avant l'Institut, un point de rupture dans leur ligne biographique qui les menait à Salem Center. Là, ils prenaient ce dont ils avaient besoin puis, un jour ou l'autre, ils repartaient. C'était l'histoire de toutes et tous. Il y avait une certaine forme de précarité là dedans qui faisait que la vie à l'Institut c'était de la vie en suspens. Une stase temporelle où l'on pouvait se reposer, souffler pour certains... Et pour d'autres, vivre des choses épatantes, effrayantes ou tout simplement enrichissantes.
L'israélienne se demanda quelle pouvait bien être sa place là dedans. Après tout, elle aussi avait eu sa ligne de vie brisée : l'élément fondateur étant la mort de Robert Bateson. Et maintenant qu'elle avait pris connaissance de ses dernières volontés, quelle pouvait être sa place en ces lieux ?
Elle réfléchit, pesa rapidement le pour et le contre et...
"Je vois que vous voulez assassiner votre professeur, jeunes filles" lança-t-elle, un peu distraite. "Et c'est une drôle de proposition que de suggérer à une thermokinésiste de s'échauffer"
Esther était d'humeur légère. Après tout... Le temps était de bon conseil. Il fallait qu'elle relâche un peu la pression et se laisse quelque peu aller...
"J'étais partie à la base pour du yoga ou un sport de combat quelconque... Comme vous le conviendrez je ne suis pas équipée pour la course" ajouta-t-elle en agitant son pied dénudé.
Ses rangers devaient traîner dans un quelconque tiroir de son bureau. Et bien que n'étant pas plus branchée que ça par les philosophies d'extrême-orient, elle savait bien qu'elle ne pouvait espérer que la terre, le sol, deviennent cuirs protecteurs.
"Je me cantonnerai au rôle de la professeur paresseuse de sport. Je vais m'asseoir et vous regarder courir" annonça-t-elle en se laissant tomber contre un arbre, en tailleur.
"Et puis, qui sait ? Peut-être qu'en méditant, j'arriverai à être moins sensible aux attaques psy ?"
Bien entendu, elle n'en croyait rien. Mais elle ne pouvait que se remémorer la rouste phénoménale qu'un simple avocat, humain de surcroit, lui avait collé grâce à l'illusion projetée par Holland Manners.
Certes, l'avocat Jérôme Lange était maintenant sous les verrous en attendant son jugement mais... Sur un plan narcissique, ça faisait mal. D'autant plus que cela s'ajoutait aux autres déculottées qu'elle s'était prise depuis son arrivée à l'Institut : la sinistre Molly, sa cousine Haza...
Était-elle donc née pour se faire cogner dessus ?
L'israélienne se demanda quelle pouvait bien être sa place là dedans. Après tout, elle aussi avait eu sa ligne de vie brisée : l'élément fondateur étant la mort de Robert Bateson. Et maintenant qu'elle avait pris connaissance de ses dernières volontés, quelle pouvait être sa place en ces lieux ?
Elle réfléchit, pesa rapidement le pour et le contre et...
"Je vois que vous voulez assassiner votre professeur, jeunes filles" lança-t-elle, un peu distraite. "Et c'est une drôle de proposition que de suggérer à une thermokinésiste de s'échauffer"
Esther était d'humeur légère. Après tout... Le temps était de bon conseil. Il fallait qu'elle relâche un peu la pression et se laisse quelque peu aller...
"J'étais partie à la base pour du yoga ou un sport de combat quelconque... Comme vous le conviendrez je ne suis pas équipée pour la course" ajouta-t-elle en agitant son pied dénudé.
Ses rangers devaient traîner dans un quelconque tiroir de son bureau. Et bien que n'étant pas plus branchée que ça par les philosophies d'extrême-orient, elle savait bien qu'elle ne pouvait espérer que la terre, le sol, deviennent cuirs protecteurs.
"Je me cantonnerai au rôle de la professeur paresseuse de sport. Je vais m'asseoir et vous regarder courir" annonça-t-elle en se laissant tomber contre un arbre, en tailleur.
"Et puis, qui sait ? Peut-être qu'en méditant, j'arriverai à être moins sensible aux attaques psy ?"
Bien entendu, elle n'en croyait rien. Mais elle ne pouvait que se remémorer la rouste phénoménale qu'un simple avocat, humain de surcroit, lui avait collé grâce à l'illusion projetée par Holland Manners.
Certes, l'avocat Jérôme Lange était maintenant sous les verrous en attendant son jugement mais... Sur un plan narcissique, ça faisait mal. D'autant plus que cela s'ajoutait aux autres déculottées qu'elle s'était prise depuis son arrivée à l'Institut : la sinistre Molly, sa cousine Haza...
Était-elle donc née pour se faire cogner dessus ?
- InvitéInvité
Re: |27/09/2108| - Retour aux sources
Mar 16 Mar 2010 - 22:10
Milan eut une moue désapprobatrice lorsqu'Esther esquiva adroitement sa proposition.
- Mais c'est du combat. Sauf que le but n'est pas d'assommer l'adversaire. Tu veux que j'aille te chercher un jogging ? Moi aussi, je dois me changer.
Il haussa les épaules. Dans le pire des cas, ça se ferait à 2 contre 1, mais une symétrie dans les équipes serait tout de même bien plus intéressante. Et il n'envisageait pas de saccager son pantalon, où de le repeindre façon treillis.
- Bon, je vais chercher le matériel. Viens, Elly.
Il s'éloigna vers l'Institut, guidant la nouvelle arrivante vers ce qui serait désormais sa chambre.
Bureau
- Mais c'est du combat. Sauf que le but n'est pas d'assommer l'adversaire. Tu veux que j'aille te chercher un jogging ? Moi aussi, je dois me changer.
Il haussa les épaules. Dans le pire des cas, ça se ferait à 2 contre 1, mais une symétrie dans les équipes serait tout de même bien plus intéressante. Et il n'envisageait pas de saccager son pantalon, où de le repeindre façon treillis.
- Bon, je vais chercher le matériel. Viens, Elly.
Il s'éloigna vers l'Institut, guidant la nouvelle arrivante vers ce qui serait désormais sa chambre.
Bureau
- Abaigh Mc CullohLeX
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Re: |27/09/2108| - Retour aux sources
Mar 23 Mar 2010 - 11:42
Jolène accepta avec plaisir la proposition de l'Abeille, pour le plus grand plaisir de cette dernière, cependant, Esther refusa. Quand elle annonça que les filles essayaient de la tuer et que c'était un peu bizarre de proposer à une thermokinésiste de s'échauffer, l'Abeille ne put s'empêcher de rire un peu : Ca lui faisait plaisir de voir Esther d'humeur un peu plus légère. Finalement, elle expliqua qu'elle n'était pas équipée pour la course et pour cause : Elle était pieds nus.
Ah... Oui... Forcément...
Elle leur annonça donc qu'elle allait être paresseuse et les regarder courir. Elle se laissa glisser contre un arbre et Abaigh était sur le point d'entraîner Jolène avec elle quand Esther ajouta qu'avec un peu de méditation, elle arriverait peut-être à être moins sensible aux attaques psy. L'Abeille s'arrêta et observa Esther quelques instants. Elle n'avait plus trop envie d'aller courir en laissant son professeur seule, là, à penser encore et encore à ce qu'il s'était passé.
-En fait, les échauffements c'est pour les p'tites natures alors on n'en a pas besoin, hein Jolène?
L'Abeille observa fixement sa nouvelle amie avec un regard qui en disait long genre "Soutiens-moi sur ce coup-là." Puis, l'Abeille se retourna vers Esther avec un large sourire aux lèvres avant de s'installer en tailleur à côté d'elle. L'Abeille avait prévu d'avoir une conversation avec Esther sur ce qu'il s'était passé à Babylone. Cependant, est-ce que c'était le bon moment?... Non, certainement pas. Elle avait peur de plomber le morale de son professeur, aussi, c'est sur un ton relativement léger qu'elle s'exprima.
-Faut pas vous tracasser... Moi non plus je suis pas très forte face aux attaques psy... Je pense qu'il y a que les télépathes pour résister à ce genre de trucs!
Et elle y croyait dur comme fer. Pour elle, seuls des êtres doués de capacités psychiques pouvaient résister à des attaques psychiques : CQFD.
-Oh! Ca me fait penser! C'est quoi ton pouvoir Jolène?
Elle n'avait pas encore eu l'occasion de lui poser la question et elle était bien curieuse. Si la conversation pouvait dévier sur les pouvoirs en attendant que Milan ne revienne, ce serait parfait : Ca éviterait peut-être à Esther se se faire du mal avec tout ce qu'il s'était passé.
Ah... Oui... Forcément...
Elle leur annonça donc qu'elle allait être paresseuse et les regarder courir. Elle se laissa glisser contre un arbre et Abaigh était sur le point d'entraîner Jolène avec elle quand Esther ajouta qu'avec un peu de méditation, elle arriverait peut-être à être moins sensible aux attaques psy. L'Abeille s'arrêta et observa Esther quelques instants. Elle n'avait plus trop envie d'aller courir en laissant son professeur seule, là, à penser encore et encore à ce qu'il s'était passé.
-En fait, les échauffements c'est pour les p'tites natures alors on n'en a pas besoin, hein Jolène?
L'Abeille observa fixement sa nouvelle amie avec un regard qui en disait long genre "Soutiens-moi sur ce coup-là." Puis, l'Abeille se retourna vers Esther avec un large sourire aux lèvres avant de s'installer en tailleur à côté d'elle. L'Abeille avait prévu d'avoir une conversation avec Esther sur ce qu'il s'était passé à Babylone. Cependant, est-ce que c'était le bon moment?... Non, certainement pas. Elle avait peur de plomber le morale de son professeur, aussi, c'est sur un ton relativement léger qu'elle s'exprima.
-Faut pas vous tracasser... Moi non plus je suis pas très forte face aux attaques psy... Je pense qu'il y a que les télépathes pour résister à ce genre de trucs!
Et elle y croyait dur comme fer. Pour elle, seuls des êtres doués de capacités psychiques pouvaient résister à des attaques psychiques : CQFD.
-Oh! Ca me fait penser! C'est quoi ton pouvoir Jolène?
Elle n'avait pas encore eu l'occasion de lui poser la question et elle était bien curieuse. Si la conversation pouvait dévier sur les pouvoirs en attendant que Milan ne revienne, ce serait parfait : Ca éviterait peut-être à Esther se se faire du mal avec tout ce qu'il s'était passé.
- Jolène FerjaultLeX
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Re: |27/09/2108| - Retour aux sources
Mar 23 Mar 2010 - 16:59
Apparemment le professeur Kofman ne souhaitait pas s'échauffer avec elles. Bon...c'était vrai que sans chaussures c'était un peu difficile. La réponse apportée amusé Jolène: des relations profs/élèves aussi détendues elle n'avait jamais connu ça, c'était agréable.
Le terme de "thermokinésiste" employé devait surement avoir un rapport avec le pouvoir de l'enseignante, quelque chose en rapport avec la chaleur ou un truc dans le genre, enfin c'était la première chose qui venait à l'esprit de la jeune fille. Elle s'apprêtait à aller courir lorsque la dernière phrase d'Esther lui titilla les oreilles. Elle devait avoir eut de mauvaises rencontres récemment...et quelques petits problèmes.
Abaigh devait être plus au courant qu'elle mais en tout cas, elle fit en revirement de situation impressionnant. Elle proposa au final à la jeune fille de ne pas s'échauffer. La raison invoquée était un peu risible mais le regard que son amie lui lança lui fit comprendre que ce n'était pas le moment de faire la fille bouche en terme d'excuses.
"Tout à fait! C'est plus drôle de commencer à fond directement."
Bon...C'était totalement faux et elle le savait, mais Abaigh devait vouloir rester avec sa référente et ne pas la laisser seule avec ses mauvais souvenirs. Elle comprenait cela. Et son explication sur les attaques mentales lui paraissait logique, même si elle n'avait jamais eu l'occasion d'en avoir en face d'elle. C'était comme tout, on ne pouvait pas s'opposer à ce que l'on ne connaissait pas, ou mal. Mais peut-être qu'avec un peu d'entrainement...
"Ou alors peut-être en faisant comme un vaccin télépathique...On s'habitue bien à des microbes faibles pour pouvoir résister aux forts...pourquoi ça marcherait pas pareil avec les pouvoirs télépathiques?"
C'était un apport comme un autre à la discussion, non? Et essayer ne coutait qu'un peu de temps et un mutant avec ce genre de pouvoirs...
Abaigh utilisa cela comme un tremplin pour changer de discussion. Elle lui demanda ce qu'était son pouvoir. Jolène avait eu le temps de repenser un peu à tout ça et avait finalement supposé qu'elle pouvait avoir une influence sur les informations transmises aux nerfs.
"Je crois que je peux contrôler, faut le dire vite, les nerfs. Enfin...je veux dire que les deux seules fois où je me souviens avoir utilisé ce pouvoir, un fois celui que j'ai touché s'est mit à hurler de douleur, l'autre fois, la personne n'avait, apparemment, plus le contrôle de son bras, il bougeait dans tous les sens, comme si il avait des spasmes."
Elle tenta d'imiter le mouvement qu'avait eu le bras du fidèle. Tenta.
"Bref...les deux fois c'était involontaire, ou presque, donc bon...je sais pas trop précisément."
Tant que le sujet était lancé, autant en profiter. C'était toujours enrichissant de voir qu'elles étaient les capacités des personnes de l'institut. Et même si elle avait quelques suppositions sur le pouvoir de Mme Kofman, de plus amples informations pouvaient être appréciables.
"Et vous deux, vous pouvez faire quoi?"
Le terme de "thermokinésiste" employé devait surement avoir un rapport avec le pouvoir de l'enseignante, quelque chose en rapport avec la chaleur ou un truc dans le genre, enfin c'était la première chose qui venait à l'esprit de la jeune fille. Elle s'apprêtait à aller courir lorsque la dernière phrase d'Esther lui titilla les oreilles. Elle devait avoir eut de mauvaises rencontres récemment...et quelques petits problèmes.
Abaigh devait être plus au courant qu'elle mais en tout cas, elle fit en revirement de situation impressionnant. Elle proposa au final à la jeune fille de ne pas s'échauffer. La raison invoquée était un peu risible mais le regard que son amie lui lança lui fit comprendre que ce n'était pas le moment de faire la fille bouche en terme d'excuses.
"Tout à fait! C'est plus drôle de commencer à fond directement."
Bon...C'était totalement faux et elle le savait, mais Abaigh devait vouloir rester avec sa référente et ne pas la laisser seule avec ses mauvais souvenirs. Elle comprenait cela. Et son explication sur les attaques mentales lui paraissait logique, même si elle n'avait jamais eu l'occasion d'en avoir en face d'elle. C'était comme tout, on ne pouvait pas s'opposer à ce que l'on ne connaissait pas, ou mal. Mais peut-être qu'avec un peu d'entrainement...
"Ou alors peut-être en faisant comme un vaccin télépathique...On s'habitue bien à des microbes faibles pour pouvoir résister aux forts...pourquoi ça marcherait pas pareil avec les pouvoirs télépathiques?"
C'était un apport comme un autre à la discussion, non? Et essayer ne coutait qu'un peu de temps et un mutant avec ce genre de pouvoirs...
Abaigh utilisa cela comme un tremplin pour changer de discussion. Elle lui demanda ce qu'était son pouvoir. Jolène avait eu le temps de repenser un peu à tout ça et avait finalement supposé qu'elle pouvait avoir une influence sur les informations transmises aux nerfs.
"Je crois que je peux contrôler, faut le dire vite, les nerfs. Enfin...je veux dire que les deux seules fois où je me souviens avoir utilisé ce pouvoir, un fois celui que j'ai touché s'est mit à hurler de douleur, l'autre fois, la personne n'avait, apparemment, plus le contrôle de son bras, il bougeait dans tous les sens, comme si il avait des spasmes."
Elle tenta d'imiter le mouvement qu'avait eu le bras du fidèle. Tenta.
"Bref...les deux fois c'était involontaire, ou presque, donc bon...je sais pas trop précisément."
Tant que le sujet était lancé, autant en profiter. C'était toujours enrichissant de voir qu'elles étaient les capacités des personnes de l'institut. Et même si elle avait quelques suppositions sur le pouvoir de Mme Kofman, de plus amples informations pouvaient être appréciables.
"Et vous deux, vous pouvez faire quoi?"
- Kanata YunLeX
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Re: |27/09/2108| - Retour aux sources
Mer 24 Mar 2010 - 1:23
Ce crétin de Jay lui avait foutu le moral dans les pompes. C'est les mains dans les poches et l'air résolument grognon que Kanata sortit dans le jardin afin de se changer les idées. Mais le premier qui le cherchait, il se prendrait un poing dans le nez à coup sûr !
En marchant, le Yun repensa à la mission dans ce monde bizarre d'une autre dimension. A force de charcuter les gens, il était ressorti avec du sang sur les mains sans même s'en rendre compte. Il n'était pas du genre petite nature, mais il fallait bien s'avouer qu'il avait franchi un cap en blessant par arme blanche. Le plus fort qu'il avait fait jusqu'ici avait été de tabasser un type qui les avait cherché d'un peu trop près lui et sa bande. Et le pire, c'est qu'il avait aimé avoir ce sang sur les mains...
D'ailleurs il commençait vraiment à regretter le Japon. L'Amérique ça allait quelque temps mais à force, le dépaysement était trop grand, ne serait-ce que le physique des gens avec des yeux trop... occidentaux. La bouffe, le caractère des gens, le respect... C'était tout trop différent. Passer des vacances ici, ça allait, mais y passer quelques années, ça craignait...
Sauf qu'il avait plus de chez lui. Au Japon il était considéré comme un terroriste. Alors son chez lui c'était ici. Peuplé de gens pas trop pires qu'ailleurs. Comme partout, y'avait des cons finis. Et des moins cons. Kanata réalisa que dans le fond, il n'avait même pas de vrai pote à part Jeckel qu'il croisait de moins en moins souvent malgré une chambre commune.
Ses pas le menèrent au terrain de sport où trois filles dont une femme, une vraie, étaient réunies. En plus y'en avait deux de son équipe, alors autant y aller. Au moins elles étaient sympas. L'autre il la connaissait même pas. Le Yun s'approcha donc du groupe et vint s'affaler à côté de Dame Clope sans plus de manière que ça. "Faites comme si j'étais pas là. Continuez à parler de vos trucs de filles. " Il n'avait pas de soucis de hiérarchie mais il considérait qu'on pouvait respecter son supérieur sans pour autant balancer du "Monsieur" ou du "Madame" à tout bout de champs. De toute façon, ils avaient été dans la même merde dans la colonie, ils étaient une équipe.
Adosser au tronc d'arbre un instant les yeux fermés, la tête légèrement relevée, le Japonnais finit par la tournée vers Jolène pour se présenter, tout de même. "Kanata. Miroir masculin portable. Pratique pour se péter les points noirs partout." Ca changeait comme présentation. Après le Sans Forme Fixe (SFF), miroir masculin portable. Et une touche de cynisme inculquée par les mauvaises réflexions de Jay sur l'utilisation et l'utilité de son pouvoir. Recette gagnante, mais adieu les Love Points pour aujourd'hui.
En marchant, le Yun repensa à la mission dans ce monde bizarre d'une autre dimension. A force de charcuter les gens, il était ressorti avec du sang sur les mains sans même s'en rendre compte. Il n'était pas du genre petite nature, mais il fallait bien s'avouer qu'il avait franchi un cap en blessant par arme blanche. Le plus fort qu'il avait fait jusqu'ici avait été de tabasser un type qui les avait cherché d'un peu trop près lui et sa bande. Et le pire, c'est qu'il avait aimé avoir ce sang sur les mains...
D'ailleurs il commençait vraiment à regretter le Japon. L'Amérique ça allait quelque temps mais à force, le dépaysement était trop grand, ne serait-ce que le physique des gens avec des yeux trop... occidentaux. La bouffe, le caractère des gens, le respect... C'était tout trop différent. Passer des vacances ici, ça allait, mais y passer quelques années, ça craignait...
Sauf qu'il avait plus de chez lui. Au Japon il était considéré comme un terroriste. Alors son chez lui c'était ici. Peuplé de gens pas trop pires qu'ailleurs. Comme partout, y'avait des cons finis. Et des moins cons. Kanata réalisa que dans le fond, il n'avait même pas de vrai pote à part Jeckel qu'il croisait de moins en moins souvent malgré une chambre commune.
Ses pas le menèrent au terrain de sport où trois filles dont une femme, une vraie, étaient réunies. En plus y'en avait deux de son équipe, alors autant y aller. Au moins elles étaient sympas. L'autre il la connaissait même pas. Le Yun s'approcha donc du groupe et vint s'affaler à côté de Dame Clope sans plus de manière que ça. "Faites comme si j'étais pas là. Continuez à parler de vos trucs de filles. " Il n'avait pas de soucis de hiérarchie mais il considérait qu'on pouvait respecter son supérieur sans pour autant balancer du "Monsieur" ou du "Madame" à tout bout de champs. De toute façon, ils avaient été dans la même merde dans la colonie, ils étaient une équipe.
Adosser au tronc d'arbre un instant les yeux fermés, la tête légèrement relevée, le Japonnais finit par la tournée vers Jolène pour se présenter, tout de même. "Kanata. Miroir masculin portable. Pratique pour se péter les points noirs partout." Ca changeait comme présentation. Après le Sans Forme Fixe (SFF), miroir masculin portable. Et une touche de cynisme inculquée par les mauvaises réflexions de Jay sur l'utilisation et l'utilité de son pouvoir. Recette gagnante, mais adieu les Love Points pour aujourd'hui.
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