[Mars 2010]Carrie Marcin - Diplomatie (Groupe2)

Mer 10 Mar 2010 - 22:39

Simulation Équipe 2 (Gilles, Jade et Abaigh)

Le décor changea soudainement et le groupe se retrouva assis autour table dans ce qui ressemblait à l’auditorium de l’hôtel de ville. À leurs côtés, ils pouvaient voir le Maire de New York, différents personnages importants de la politique locale ainsi que le chef de la police. Ils étaient tous assis à la même grande table. Devant eux, aux pieds du stade se trouvaient plusieurs journalistes. Des dizaines de caméras étaient fixés sur eux et des douzaines de micros portant différent logos de postes de télévision étaient fixés devant eux sur la table. Le maire se pencha vers son petit discours et prit alors la parole :

« Nous allons maintenant commencer la conférence de presse sur les événements de la semaine dernière. Comme vous le savez sans doute, la Banque de New York fut victime d’un cambriolage. Lors de l’arrivée des forces policières, le groupe de 6 voleurs avaient pris tous les clients et les employés de la Banque en otage. J’invite Monsieur le Chef de la Police à prendre la parole pour expliquer la suite des évènements. »

Le chef de la police acquiesça poliement et commença son propre discours, un ton un peu irrité dans la voix :

« Merci Monsieur le Maire. Lors de notre arrivée sur les lieux, les criminels avaient pris en otage un total de 28 personnes qui étaient prises au piège à l’intérieur de la banque. Nous avons déployé toutes nos forces pour tenter de libérer les otages et avons tenté les négociations avec les voleurs, sans succès. Pendant les négociations, un groupe de jeunes mutants ont infiltrés la banque à leurs risques et périls pour libérer les 28 otages. En 10 minutes et sans qu’un seul coup de feu soit tiré, ils ont arrêtés les voleurs et libérés les otages. Nous souhaitons remercier publiquement ces mutants, dont nous avons trois représentants, pour leur précieuse aide. »

Le Maire hocha la tête pour la bonne publicité et les journalistes se déchainèrent, posant des questions à tout va aux jeunes mutants. Un journaliste parla plus fort que les autre et les réduit au silence pour poser sa question :

« Bruce Milton, ZNN : Cette question s’adresse aux représentants mutants : Si j’ai bien compris la situation, vous êtes entrés sans la permission des autorités afin de sauver les otages. Un acte brave, certes, mais qui aurait pu être la cause de plusieurs blessés voire la mort des otages. Qu’est-ce qui vous a poussé à faire ce sauvetage sans l’appui des forces policières? Ou plutôt pourquoi n’avez-vous pas offert votre aide à la place d’agir sans permission? Car de la façon dont je le vois, vous êtes entrés par effraction de même. »

Le chef de police semblait satisfait de la question tandis que le Maire semblait bouder qu’on ne lui ait pas posé de questions à lui. Les caméras se dirigèrent alors vers le groupe et les journalistes attendaient une réponse aussi silencieusement que pendant une messe.

Jeu 11 Mar 2010 - 20:21

La réaction de Gilles ne surprit pas vraiment l'Abeille : Il avait toujours cette façon un peu agressive de s'exprimer. Même s'il avait mis l'accent sur un point essentiel du port du masque, la manière de le dire avait été un peu... M'enfin : C'était Gilles quoi. Yanis, lui, réagit aux paroles de Gilles et l'Abeille retint un sourire : Ce n'était pas gentil de se moquer. Finalement, Carrie reprit la parole pour expliquer l'importance du port du masque et l'Abeille ne put qu'acquiesser. Puisque que Carrie laissa des masques à la disposition des élèves, l'Abeille pensa que c'était l'occasion ou jamais d'essayer : Après tout, la simulation allait pouvoir lui permettre de prendre une décision. Soit elle allait laisser son costume comme il était, soit elle allait porter un masque. Elle choisit un petit masque et le posa autour de ses yeux : Au départ, la sensation fut bizarre, mais comme le masque était petit, elle s'y habitua plutôt vite.

Carrie lança la simulation et l'Abeille se retrouva assise autour d'une table, accompagnée de ses deux compagnons et surtout, accompagnée du maire de New York et de différentes figures importantes de la politique locale. L'attention de l'Irlandaise fut vite portée sur les journalistes au moment où le maire prit la parole pour expliquer le pourquoi du comment de la conférence de presse. L'Abeille sentit son coeur battre : Elle n'aimait pas être au centre de l'attention. Puis, elle repensa à Washington, à la mission auquelle elle avait participté avec les OryX : Ils avaient été dans l'obligation de prendre la parole devant des hommes politiques importants. Elle avait réussi à ce moment-là, alors elle pouvait réussir aujourd'hui.

Le chef de la police prit à son tour la parole -Il était agréable de savoir qu'il comptait remercier les mutants pour leur aide- puis, il laissa la parole aux journalistes. Le premier à intervenir s'adressa directement aux trois mutants. Bien entendu, il fit en sorte de tourner la situation de façon à faire passer les mutants pour des criminels : Ils étaient eux aussi entrés par effraction dans le bâtiment, ils avaient mis la vie des otages en danger... De quoi mettre les nerfs en boule. Elle fit un effort pour garder une voix posée au moment de prendre la parole.

-Si nous avions attendu plus longtemps, la situation n'aurait fait qu'empirer. La vie des otages était en jeu et en agissant seuls, au plus vite, nous avons évité que les ravisseurs ne s'aperçoivent de notre présence et ne décident de tuer des otages. Le but était d'être efficace.

Sam 13 Mar 2010 - 14:42

Seul Gilles se dressa en défenseur de la cause du masque. Ses arguments pouvaient convaincre, sacré Gillou, il perdait tellement d'énergie à se convaincre qu'il était un vrai lâche, qu'il ne remarquait même pas tout ce qu'il faisait d'héroïque. Jade choisit finalement un masque qu'elle regarda, s'imaginant avec celui ci sur le visage. Après tout, la simulation leur permettait également d'essayer de nouvelles choses. Elle posa donc celui ci sur son visage d'un air solennel alors que Carrie faisait un point su ce qui avait été dit.

Puis la simulation débuta, et comme prévu, la classe fut répartie en demi-groupes dans un décor tout à fait surprenant. Des caméras, des gens partout, et surtout, son groupe assit à une table avec quelques inconnus qui semblaient importants. L'un d'eux était le maire de New York, elle avait eu l'occasion de le voir une ou deux fois à la télévision. Elle était avec une star, voila qui était excitant... Après avoir exposé la situation, le chef de la police décortiqua un peu plus les faits, apprenait donc ceux ci aux élèves qui en étaient les héros. Et puis, ce sacré Bruce décida de jouer les éléments perturbateurs. Finies les strass et les paillettes, Jade resta interdite devant la remarque du journaliste. La simulation était tellement bien faite que la jeune fille ne pouvait que se sentir mal à l'aise devant la situation. L'essentiel était donc de montrer que l'action avait été réfléchie, et donc de soutenir Abaigh dans ses dires. Elle tapa machinalement du doigt dans un micro face à elle afin de vérifier s'il fonctionnait. Après qu'un bruit désagréable ait confirmé cela, elle prit à son tour la parole.

"En effet, notre but était justement d'éviter que quiconque soit blessé, otages comme ravisseurs. Les négociations n'avaient rien donné, et on manquait de temps. On se connaît entre nous et on connaît nos capacités, on aurait pu perdre un temps précieux a établir une nouvelle stratégie en urgence."

Lun 15 Mar 2010 - 0:56

Carrie abondait dans le sens du canadien pour une fois mais mettait plus en avant l’argument de l’identité secrète. Il aurait préféré être appuyé sur la symbolique mais bon c’était un début. Piquer au vif, Yanis réagit violemment avec de fausses accusations. Tiens donc finalement le tas de boulons avait des sentiments. De plus dans ces moments là sont esprit analytique et objectif s’envolait. Sur quoi pouvait-il mettre en doute l’héroïsme de son coéquipier ? Était-il présent durant la mission de Génosha ? Non. Était-ce lui qui s’était mit en avant le premier pour négocier avec le psychopathe Murray ? Non plus…

Gilles n’eut pas l’esprit assez calme et posé pour rétorquer un simple "prouve le" à l’algérien et préféra une nouvelle fois se défendre avec ironie et humour :

« J’aimerai bien en porter un… mais comme tu le dis si bien j’aurais trop peur que quelqu’un, étroit d’esprit, appel la police tous les jours pour venir m’arrêter… »

Le cours de diplomatie commençait bien.

Smash enfila un costume bien voyant avec cape et masque, puis il se reporta son attention sur la simulation. Comme d’habitude les mutants avaient agit au-dessus des lois. Le canadien déplorait une telle attitude et ne comprenait pas pourquoi l’institut continuait dans cette illégalité même si la présence de Roberta était un grand pas en avant vers un assainissement de ces pratiques. Il fallait s’y attendre le journaliste posa directement la question piège. Abaigh et Jade sortit la classique carte de l’efficacité au détriment des protocoles… défense acceptable dans les régimes totalitaire. Était-ce là l’image que voulait donner les mutants ? Comment les humains pouvaient-ils accorder une quelconque confiance à des gens dénué de tous intérêt pour leur lois ? Gilles devait trouver un compromis entre un plus grand respect envers l’humanité sans désavouer désormais ses deux camarades.

« Nous sommes bien conscient des risques que nos actes on pu générer et leurs limites face à la lois. C’est pourquoi elles resteront extraordinaires et sans réitération. Nous aimerions à l’avenir une plus grande collaboration avec les forces de police maintenant que nous avons démontré notre efficacité à gérer ce type de crise comme l’on soulignait mes coéquipières. Même si nous souhaitons intervenir évidemment le moins possible car il nous faut garder confiance envers le brillant travail des négociateurs de cette ville. Pour l’heure réjouissons nous du dénouement heureux de cette regrettable prise d’otage. »

Gilles espérait avoir convaincu son auditoire. Il devait ressentir les mutants concernés et respectueux des institutions mise en place de ce pays et leurs représentants. Sinon comment entamer une quelconque diplomatie envers eux ?

Mer 17 Mar 2010 - 18:16

[J'ai essayé de répondre plusieurs fois, mais je perdais mon message. Désolée pour le délais]

"Proactivité, proactivité" annonça le maire sans raison, mais comme si ses propos faisaient beaucoup de sens.

Les journalistes ne tournèrent même pas la tête vers lui pour soulever ses propos, ce qui le fit bouder. Les réponses de Jade et Abaigh semblèrent satisfaire les journalistes qu'ils purent voir hocher la tête et prendre des notes avec intérêt. Dès que Gilles prit la parole, toutefois, les journalistes devint alertes et les trois mutants purent quasiment voir qu'ils cherchaient quelque chose à leur reprocher dans ses paroles. Et immédiatement après ses paroles, une journaliste un peu plus derrière prit la parole plus fort que les autres si bien qu'ils se tut et s'exclama:

"Judy Howe, TIN, Vos propos me semblent plutôt contradictoire, vous dites à la fois que ce ne sera pas une intervention répétée et que vous demandez le support de la police en cas de réiteration! Et, si je comprends bien vos propos, vous admettez que vos gestes étaient illégaux, mais vous demandez la collaboration des forces policières pour de futures intervention? Comptez-vous remplacer ainsi les forces policières qui ont été formés et qui sont payés pour protéger la ville de..."

Un autre journaliste, plus vieux cette fois, interrompit Judy pour poser ses propres questions:

"Demanderez-vous une rémunération quelconque? Comment cela influencera-t-il le budget de la prochaine année, Monsieur le Maire? Y aura-t-il des hausses de taxes pour supporter leurs interventions? Bob Barker, TPIR."

Le Maire, sous le choc, ne répondit rien, se penchant vers son conseiller pour savoir ce qu'il devait dire. La foule s'agita.

Jeu 18 Mar 2010 - 1:31

Le début de la simulation se passait bien. Jade en avait d'ailleurs oublié qu'il s'agissait d'une simulation, et était totalement dans le jeu. Elle stressait même, d'être en public et d'être en situation. C'était assez intimidant, mais c'était aussi une situation qui pourrait peut être lui arriver un jour... La tension montante dans le groupe des journalistes montrait cependant qu'ils pensaient avoir trouvé une faille, ils semblaient déterminés à vouloir les pieger. Jade écouta la jeune femme poser son problème. Jade faisait attention à sa posture et réfléchissait u npe uen avance à essayer de parler le plus littérairement possible, cela faisait toujours plus riche, lus pro, plus convainquant...

"Compte tenu des évènements récents qui concernent le monde mutant, il me semble important de montrer nous même ce que nous valons, plutôt que de laisser un torchon comme la Sentinelle le faire pour nous, et nous faire passer pour des tueurs en puissance..."

Jade essayait de bien structurer ses propos et de ne pas se laisser aller au flot de paroles dont elle avait l'habitude. Une fois qu'elle aurait trouvé le rythme, cela serait plus naturel.

"Oui, nos actions étaient probablement illégales, mais d'un certain point de vue, on a tendance a nous montrer qu'en tant que mutants, nous n'avons aucun droit... Tout ce que nous voulons, c'est pouvoir aider au mieux, et pour cela montrer notre valeur dans la collaboration judiciaire. Nous n'avons pas l'intention de remplacer qui que ce soit..."

Jusque la, les pensées de la jeune fille allaient de pair avec ce qui sortait de sa bouche, ce qui n'était pas toujours le cas, tant mieux... Elle connaissait bien le sujet et avait par avance les idées bien claires sur le sujet, cela coulait donc de source. La foule commençait à s'échauffer et lorsqu'un autre journaliste posa des questions plus matérielles, elle enchaina dans la même lancée.

"Pour le moment, rien n'est fait. Mais si certains finissent par en faire leur métier, pourquoi ne pas éventuellement être rémunéré?.. Comme n'importe qui..."

[EDIT CARRIE

Chers élèves, on fera durer la simulation plus qu'une seule semaine. Désolée de ne pas avoir averti du changement dès le dernier message.]

Mar 23 Mar 2010 - 12:03

L'Abeille fut rassurée d'entendre les propos de Jade : Elles étaient sur la même longueur d'ondes et ça ne pouvait leur donner que du crédit. C'était sans compter sur Gilles. L'Abeille fit un effort monstrueux pour rester impassible quand le JustiX prit la parole. Comment pouvait-il affirmer que leurs actes ne se reproduiraient pas alors qu'on pouvait encore faire appel aux mutants pour des cas d'extrême urgence où les humains ne pourraient rien?! Comment pouvait-il parler d'une collaboration avec les forces de police aussi vite?!

Ah non, non, non...

L'Abeille observa les journalistes qui, apparemment, n'étaient pas vraiment satisfaits de ce que Gilles avaient dit. Les élèves n'eurent pas le temps de s'expliquer davantage qu'une autre journaliste prit la parole. Ah, elle avait remarqué que leurs propos étaient contradictoires : Oui, merci Gilles! Bref, la journaliste continua sur sa lancée et l'Abeille fronça les sourcils en entendant ses paroles : Remplacer les forces de policières de police? N'importe quoi! Et puis un autre journaliste prit la parole pour demander si les mutants allaient demander une rémunération avec, du coup, une hausse des taxes : De pire en pire! Sous la table, l'Abeille serra les poings. La foule commença à s'agiter et heureusement, Jade prit la parole ce qui était positif pour deux raisons : Jade allait faire en sorte de calmer le jeu, et cela allait donner quelques instants à l'Abeille pour se calmer et répondre calmement à son tour.

L'Abeille acquiessa au fur et à mesure des propos de Jade. Puis, quand cette dernière eut fini, l'Abeille se redressa un petit peu sur son siège pour prendre la parole.

-Il est clair que nous n'avons pas du tout l'intention de remplacer les forces de police. Nous pouvons être là, si besoin est, mais pas dans le but de remplacer, juste de compléter ce que la police peut faire dans des cas où elle est débordée par la situation.

Elle posa son regard sur le journaliste qui avait parlé de rémunération.

-Nous n'avons jamais demandé à être payé. Je ne vois pas pourquoi nous demanderions une chose pareille. Après, comme l'a dit mon amie, si certains mutants veulent en faire leur métier, veulent faire partie des forces de police, il sera normal qu'ils soient rémunérés, comme n'importe quel policier.

Elle reporta son attention sur la totalité des journalistes et sur la foule. Elle pria pour que Gilles ne se plante pas sur la suite.

Dim 28 Mar 2010 - 2:40

[Mes messages de mercredi n'ont visiblement pas postés. Je m'excuse pour ce délais, je ne m'en suis rendue compte qu'hier soir et aujourd'hui je travaillais toute la journée. Vous aurez une semaine à partir d'aujourd'hui pour répondre, mais j'espère que les réponses de tous (moi-même y compris) soient le plus rapides possibles. Vous devez tous poster à la fois ici et dans l'autre sujet. Vos messages peuvent être courts, s'ils sont pertinents.]

La simulation s'arrêta brusquement après les propos d'Abaigh, alors que Gilles n'avaient rien dit et que les journalistes, le maire et son conseiller se calmaient un petit peu. La réponse d'Abaigh concernant les hausses de taxes avait rassurés les contribuables. Carrie, accompagnée de Yanis, Jolène et Luther arrivèrent en marchant devant les jeunes qui venaient de faire la simulation. L'avocate s'arrêta et croisa les bras, l'ombre d'un sourire sur le visage. Un petit carnet de note dans les mains, elle commença par poser une question pour laquelle elle n'attendit pas de réponse avant de continuer:

"Comment s'est passé votre simulation? En quoi croyez-vous que cette conférence de presse a été encourageante pour les mutants? Quels issues pouvez-vous voir à cette conférence? Plus de reconnaissance? Plus d'ennemis? Plus de coopération?"

Une fois la simulation terminée, Carrie approcha du groupe en compagnie de l'autre groupe, afin de procéder au débriefing.

"Je pense que dans l'ensemble, on s'est pas si mal débrouillés! On est restés cohérents, on s'est pas contredits, mis à part cette histoire de coopération avec la police. Gilles, tu sais très bien comment on fonctionne, ce qui veut dire que tu as ouvertement menti alors qu'on essaie de remonter l'opinion publique, ca ne peut être qu'une erreur pour le futur et ca risque de nous retomber dessus. Je sais comment tu es, et je sais que tu penses pas à mal, mais tu manques peut être un peu d'empathie. Pour Abaigh, pour moi, y'a rien à redire, t'as répondu ce qu'il fallait, je pense, et à ta façon... En ce qui me concerne, j'ai quasiment réfléchi à la totalité des mots que j'utilisais. Ca veut dire qu'en situation réelle, je suis pas du tout certaine de faire la même chose, donc ca peut être assez dangereux."

Après ce petit compte rendu, la jeune fille enchaina sur les questions de Carrie.

"Je pense que c'est encourageant pour les mutants car sans réellement le dire, les journalistes ont déjà accepté l'idée que les mutants étaient une aide pour la sécurité. Il n'y a qu'a les entendre, ils parlaient déjà de rémunération, c'est donc qu'ils avaient déjà bien accepté l'idée... Donc, oui, je vois plus de coopération, en effet, mais aussi plus d'ennemis, fatalement, si on est plus exposés au monde. Et pour les mêmes raisons, j'espère bien qu'on aura plus de reconnaissance... Non mais!.."

La simulation s'arrêta brutalement et les deux groupes furent réunis. Carrie leur demanda alors leurs avis respectifs sur leurs simulations. En ce qui la concernait, c'était tout vu. Elle écouta attentivement les commentaires de Jade et quand cette dernière se tourna vers l'Abeille pour lui dire qu'elle pesait qu'elle avait plutôt bien parlé, l'Irlandaise adressa un clin d'oeil complice à son amie. Pour ce qui était de Gilles elle était assez d'accord et n'allait pas manquer de le dire une fois que Jade aurait terminé sa petite synthèse personnelle.

D'ailleurs, ce moment arriva bientôt et l'Abeille prit donc la parole.

-Je suis d'accord avec Jade : On s'est plutôt bien débrouillé et ça aurai pu être bien pire. Elle a su trouver les mots justes pour rassurer les journalistes mais Gilles...

Elle se tourna vers son camarde.

-Je crois que t'as pas choisi les bons mots... Etant donné qu'ils nous attendent au tournant, il faut être super prudent dans nos paroles parce que le moindre truc peut être interprété de travers, la preuve avec ce qu'il s'est passé...

Elle se retourna finalement vers Carrie.

-En tout cas, je ne pensais pas arriver à rester aussi calme mais j'y serais pas arrivée sans Jade. Je suis plutôt satisfaite parce que je pense aussi avoir trouvé les mots justes, enfin, j'espère...

Elle termina finalement sur la dernière question de Carrie.

-Je crois qu'il y a encore beaucoup de chemin à faire pour que les humains acceptent de collaborer pleinement avec les mutants mais je pense qu'on pourra y arriver. En tout cas, si certains semblaient être pas vraiment pour, d'autres semblaient vraiment avoir accepté cette idée et c'est bon signe. Mais je crois qu'il va falloir continuer encore et toujours à les rassurer : J'ai peur que quoi qu'on fasse, ils continuent à nous voir comme une menace et à part encore plus d'efforts, je vois pas comment on peut leur faire passer cette idée...

Et si quelqu'un avait la solution, elle voulait bien l'entendre.

La journaliste n’avait rien compris et avait terriblement déformer les propos du canadien. Elle devait faire parti de la sentinelle pour dériver à ce point. Gilles préféra garder le silence pour éviter une deuxième erreur d’autant plus que Jade semblait plus en accord avec le schéma de la simulation, vu que ses déclarations expéditif et sans concession semblait passer comme du petit lait. Puis la question de la rémunération plus que grotesque fut balayée rapidement par Abaigh.

La simulation prit fin. Carrie les submergea de questions pour qu’ils puissent émettre une autocritique. Gilles fut chaudement habiller pour affronter l’hiver du grand nord… Ses deux partenaires le pointant allégrement du doigt. Il répondit par dépit :

« J’ai dis que nous referons plus ces actes dans les mêmes conditions pas qu on n’en ferait plus… les journalistes tournent toujours les phrases à leur avantage. Parce que oui je connais les méthodes de l’institut Jade et ça ne m’empêche pas des les désapprouver. Nos actes ne devrait être encadrer que par Roberta car là nous avons une légitimité du gouvernement… Agir sans l’accord des forces policières c’est montré à la face du monde que nous sommes hors normes, comme si on l’était déjà pas assez, et au-dessus des lois. Bref tous ce qui fait peur à la population loin de faire monter notre popularité en flèche. Alors oui j’ai préféré jouer la carte de l’humilité plutôt que : "Oh oui encore heureux qu’on était là sinon vous auriez rien pu faire pauvre petit humain oh oh oh…"»

Le mutant était énervé de ne pas être compris par ses camarades, à croire qu’au sein même de leur population la diversité des points vus était inacceptable. C’était eux qui voulaient plus de tolérance ?

*Tout le monde devrait balayer devant sa porte avant de convoiter les biens du voisin…*

Sinon l’issue de la conférence serait comme toute les autres :

« On aura plus d’ennemis grâce aux journaux qui déformeront nos propos. Une réflexion chez les autres qui n’influenceront pas leur lecteur, spectateur. On sera peut être prit d’avantage en considération pour la police si les prochaines fois on daignera se présenter à eux. Pour la reconnaissance c’est une autre histoire ne pouvant se baser sur ce seul fait… »

Yanis écouta les commentaires de ses camarades, et finit par ajouter quelques mots.

"Il y a un point commun dans nos deux simulations : l'utilité des humains est fortement remise en question. Ca doit être important." dit-il brièvement, comme s'il n'était pas convaincu lui-même de cette importance. Néanmoins, ils s'étaient adressés de façon différente aux journalistes, et le même thème était apparu.

"Je crois que ce qu'il est important à retenir de cette simulation est que toutes nos paroles et tous nos gestes sont importants lorsqu'on s'adresse en public. Il est essentiel de comprendre à quel point ce qu'on dit peut influencer la situation, peut-être par manque de clarté ou par mauvaise volonté de la part de notre interlocuteur. On doit être conscient de ce qu'on dit et ce qu'on fait pour de pas être pris au dépourvu. Comme vous avez remarqué dans la simulation de l'autre groupe, il est très facile de ruiner des relations avec des figures d'autorité et ce simplement parce que nos propos ont mal été repris par un autre parti."

~~~~

Fin du cours (Pour vos points allez voir l'autre topic. Je tiens à préciser que tous ont très bien postés et je regrette que le cours ne ce soit pas déroulé exactement comme prévu.)

"Avez-vous vu l'heure? Allons rapidement ...Nous continuerons notre discussion et nos simulations au prochain cours. Le prochain groupe doit attendre son tour."

Elle prit une grande respiration et sourit très légèrement.

"J'espère que vous aurez appris qu'il y a toujours des répercussions à nos actions en public.

Bonne fin de journée et tentez de réfléchir aux conséquences futures de vos actions lors de vos prochaines sorties."

[Mars 2010]Carrie Marcin - Diplomatie (Groupe2)

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