Desde el Perú hasta el Ecuador

Le garçon venait de comprendre pour le videur, tout comme lui et Larry, il avait été attiré dans cette histoire de dingue et qu’on c’était joué de lui. Le pire c’est qu’il avait perdu son meilleur ami. Pablo était resté bouche bée en entendent toutes les explications et les excuses médiocre de ses hôtes et en plus apparemment ceci semblait convenir au videur, il les avait même remerciés. Alors, à la fin de toutes ces belles paroles le jeune mutant s’emporta.

"Quoi, c’est tout ? Mais passez-moi un flingue, que je me tire une balle dans le pied, je me réveillerais sûrement de ce cauchemar." Il avait regardé toutes l’assistance d’un air méchant puis commença à mimer le Lord avec son gros cigare tout en prenant une voie plus aiguë et pincé du nez. "Oui alors, on organise des petites conventions sympathiques, la convention des géraniums, on prend tous des noms ridicules, on s’habille super mal, on s’applique à avoir un langage à la con, puis on invite des jeunes gens. C’est très divertissant, mais pour être sur de ne pas s’ennuyer on organise de petites distractions, fumage de drogue, élection de mister le plus débile (cette année, je n’ai pas gagné, il y avait un avocat américain super fort) et pour finir on tire sur nos invités et ont leurs propose une séance de lobotomie. Mais attention, on est des gentils, on n’est pas des terroristes. IL Y A DEUX MORTS DANS CETTE PUTAIN D’HISTOIR !" Hurla-t’il avec ça voit normal. "Bon Larry n’est pas vraiment mort, mais il a plus de corps." Pablo respirait fortement puis il reprit. "Alors, ça finit comme ça ? Oups, pardon, désolé, bon on remet ça l’année prochaine. Je vous dépose ? OUAIS ! Déposez-moi et loin d’ici. Vous me proposez quoi ? L’institut Xavier ? S’ils sont aussi tarés que vous, je préfère encore me mettre une balle tout de suite. Je ne sais pas où vous pouvez me déposer, de toute façon j’ai plus de travail, sûrement plus de maison et ça c’est de votre faute !" Il essayait de reprendre son calme, mais son cœur battait à s’en rompre la poitrine. Alors il rajouta à Lord Julius encore une petite phrase pour bien se vider. "Papi et Mami, ça vous est tout seul, mais attendez, moi aussi je vais vous trouver un petit nom sympa et ça va aussi me sortir tout seul : BOLUDO DE MIERDA, DE LA PUTA QUE TE PARIO, MARICON DEL ORTO…" l’insulte dura bien une minute, entièrement en Espagnol (normalement il déteste insulter en cette langue, mais dans un moment pareil, les insultes de sa mère refirent surface,) mais elle avait fait du bien au jeune homme. Il essayait de se calmer et de reprendre son souffle.
Il se retourna vers Michael et lui dit. "Mami c’est toi ! Ca commence par M comme ton prénom. Papi par P comme MON prénom." Après son discoure le garçon se montra plus conciliant, il fallait l’excuser, c’était beaucoup pour lui, tout d’un coup une histoire pareil, ses nerfs n’avait pas supporté.

Lord Julius demeura silencieux et pensif pendant toute la durée du discours de Pablo. Puis, il tira à nouveau sur son cigare, et lança :

"Mmmh, mon Ministre de la Défense, il faudra me rappeler d'inviter ce jeune homme au langage fleuri au prochain concours des sosies de Mon Auguste Personne. Cela pourra toujours être utile. Et par la même occasion, il pourrait faire un bon chef du protocole, non ?"

Avant que le Ministre n'eut le temps de répondre, Lord Julius secoua la tête et trancha :

"Non... Je m'égare. Quant à Mamy et Papy, vous formez un duo indissociable. Il faut un Papy pour qu'il y ait une Mamy et une Mamy pour qu'il y ait un Papy. Après quant à savoir qui est qui... Mais je m'égare aussi"

Il haussa les épaules et s'en alla hors de la pièce non sans avoir ajouté :

"Je vous enverrais à l'Institut Xavier. Mon cœur étant bon, je conserverai auprès de moi le Cap'tain Lloyd. Avec un peu d'effort vous pourrez vous dire que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve et... Nous oublier"

Le Ministre de la Défense sortit à sa suite. Theresa, quant à elle, se leva, lança un regard navré et embué de larmes à Michael puis opina de la tête : elle avait compris la leçon. On ne réglait pas des affaires de famille en alimentant une paranoïa autour d'une prétendue tentative d'assassinat (qui s'était, d'ailleurs, avérée plus ou moins véridique).

Ne restaient plus que Michael, Pablo, Wei et Bunky-dans-la-tête-de-Michael. La jeune chinoise lança :

"Qui a dit que Bunky était mort ? Notre guérisseur s'est occupé de sa blessure. La balle en fait s'était fichée dans la doublure en kevlar de son costume lapin. Il a juste été sonné..."

Ceci étant dit, DeadBunky redevenu Bunky réintégra son corps non sans avoir remercié mentalement Michael d'avoir été un si bon véhicule...


Le lendemain matin, une voiture avec chauffeur attendait Michael et Pablo à la sortie de Parmoc. Les adieux avec les habitants de la ville furent brefs et, rapidement, les deux amis s'envolèrent pour les USA...

[Et c'est ainsi que s'achève votre phase de courtier. En espérant que vous ayez eu autant de plaisir à y jouer que moi à masteriser. Vous pouvez d'ores et déjà ajouter chacun 3 points à votre barème. Pour la suite, vous la trouverez dans ce sujet. Bonne continuation !]