Chaîne de lettres

Juliettechoue? Tu veux que je te facilite la tâche un peu? Que je change les contraintes?

Non, non... c'est juste que j'ai pas eu trop le temps ces dernières semaines... ^^"

Mais j'ai commencé à écrire une ligne ou deux, ne t'en fais pas... ^^ encore que écrire un texte à la gloire de l'homme, c'est un peu comme mentir à sa grand-mère lorsqu'elle vous demande si vous êtes certain de ne pas avoir mis le doigt dans son pot de confiture...

Juju, tu y arrives avec ton fameux éloge pour l'homme?

Nan aurait du te demander l'éloge d'Alixtide

Ohh boy! Ca aurait été drôle à voir! Mais puisque Alixitide fait partie de la gente masculine, ca rentre dans le contrat loll

Dites, il n'y a plus personne qui post ici?

Parce que si jamais, je veux bien particier aussi... quand Juliette aura mis son texte.

Eh bien, c'est ça, on a attends toujours le texte de Juju. Donc, après on sera tous à participer oui oui, tout le monde.

Désolé du double-post, mais il fallait que je poste (et puis, depuis le temps, fallait que quelqu'un dépoussière le tout ). Bon, on fait quoi là? Toujours le tour de Juliette ou on passe à quelqu'un d'autre?

ben... moi aussi, je me pose la question

A juliette de nous dire si elle passe la main ou pas.

Juliette m'a dit butter sur les adjectifs en H, et puis... Oublier à chaque fois... Il faut la harceler pour qu'elle y pense

Bon, comme il faut harceler Juju pour qu'elle pense encore ce topic, alors je le fais par l'intermédiaire de ce topic. Alors, Juju, ça te tente toujours ou bien tu passe le relais à quelqu'un d'autre?

Ou bien, n'importe qui peut s'essayer *regard appuyé sur Ross* sauf que les gars font une éloge des filles et vice-versa... Le premier à poster relance à la personne de son choix... ou a Juliette!

Bon, je me sacrifie... enfin, si ça va pas, dites-le moi!

Rappelons les demandes de Nan, adapté à ma condition, lol
Sujet: Faire l'éloge de la femme moderne
Contrainte de Nan: Insérer le plus d'adjectifs commençant par la lettre "H".
Contrainte de moi: rien, je commence doucement et puis, je pense que j'aurai assez de mal comme ça


"Faire l'éloge de la femme moderne pourrait revenir à se demander leur place d'un point de vue hiérarchique mais elles qui sont si humble préfère ne pas se poser la question, alors oublions cela.
Elles ne sont pas pour autant restées comme les femmes homériques, Hélène se contentant d'être belle et Clytemnestre d'être rageuse. Les femmes sont de nos jours, tantôt hargneuses tantôt heureuses, les rendant à nos yeux parfois haïssables mais au final, elles nous laissent hébétés de tant de splendeur.
La femme moderne n'a plus grand chose à voir avec la femme d'avant, nous vivons pour elles autant qu'elles vivaient auparavant pour nous. Nous souhaitons que leur estime de nous soit haute afin qu'elles ne nous soient pas hostiles. Nos vies se font dans l'espoir qu'elles nous regardent et nous aiment. Nous cherchons à être héroïque à leurs yeux pour cela, nous faisons montre d'être habile afin d'être dans leurs bras.
Les femmes modernes sont honorables de nous accepter tels que nous sommes, car auparavant elles n'avaient pas le choix et tant d'années à vivre ainsi auraient pu les faire changer d'avis.
Des femmes de ce temps, des femmes d'aujourd'hui, il ne faut qu'une chose, qu'elles gardent à l'esprit qu'on les aime et qu'on ferait tout pour elle car sans elles ne resteraient que des hommes honteux d'être..."



Tout d'abord, je tiens à remercier mes cours de latin et d'ancien français pour m'avoir permit de trouver tous ces adjectifs... ensuite, je tiens à dire que j'ai vérifié et compté, après avoir fait ce texte, combien il existe d'adjectif commençant par la lettre "h", j'en ai trouvé 74 dans mon dictionnaire, j'ai honte d'avoir eu du mal à en trouver 13!

Et maintenant, je passe à qui? Allez, on ferme les yeux et au hasard... Cassandre, peux-tu nous faire un texte avec le déplaisir que tu as en découvrant la vue et le physique d'Olivier... avec pour contrainte d'utiliser les mots malingre, inavouable, scolaire et terne.

Hannn, c'est sadique ça ^^

Je relève le défi en m’imposant la contrainte poème (je n’irai pas jusqu’à m’imposer une versification particulière, mes classes sont loin !). Lol, bon, c'est un peu alambiqué, je l'admets hein.


Douce cécité, referme mes yeux,
Car des hommes le voyant est le plus malheureux
L’oeil interne m’inventait un monde fabuleux
Le terne vis-à-vis est pour le moins disgracieux.

Malingre, chétif, où est passé mon éphèbe,
Son image, mirage emporté par la plèbe
Son visage, si sage défiguré par le rêve,
Où mon âme, se damne, dès que le jour se lève.

Pensées inavouables, frivolité coupable
Le visuel frappe mais je tiens le couteau,
Le sensuel offre mon coeur au bourreau
Qu'il ôte de mon oeil l’horreur exécrable

Son air scolaire le dépouille de son charme
Quant à moi mon aire s'éloigne peu à peu
Son corps d’équerre semblable à une arme
Me renvoie au néant où vécurent mes yeux.

à qui le tour Cassou?

Wahouuuuu j'adore le poème !! La classe ^^ C'est exactement le portrait du Dr Fleury ^^

Et le sujet était très bien trouvé.

N'ouvre pas les yeux Cassandre

Vraiment super vos textes Jay et Cassandre, j'aime et apprécie beaucoup. Je n'ai plus rien d'autre à dire à part comme River: <<À qui le tour Cassou?>> .

Ah vi, j'avais oublié !

Alixtide : l'amour rend aveugle il paraît ^^

Alors, le prochain défi est pour Juliette : tu dois faire l'apollogie des hommes !

Vous y avez cru, avouez !

Je défie Georgia ! Tu dois rédiger une lettre d'admiratrice secrète pour Olivier. Contrainte libre !

décidément, en tant que Riv', j'ai vraiment rien à faire... J'attends Wind partout (au concert pour que Riv' décide en toute connaissance de cause de rejoindre Kitty Cass et compagnie, et en mode vie, j'attends qu'elle poste dans la salle de briefing pour, à défaut de lui dire pour wood, aller passer un coup de téléphone)

O joie ! O grâce ! J'accueille tes paroles ailées le coeur léger, douce et belle Kassandré aux yeux agiles.

Je jure par le chien, dieu des égyptiens, de faire une belle éloge d'Olivier l'esculape !

Sinon & plus sérieusement, très bien le poème et merci d'avoir pensé à moi...

KISSES !

River Smith a écrit:décidément, en tant que Riv', j'ai vraiment rien à faire... J'attends Wind partout (au concert pour que Riv' décide en toute connaissance de cause de rejoindre Kitty Cass et compagnie, et en mode vie, j'attends qu'elle poste dans la salle de briefing pour, à défaut de lui dire pour wood, aller passer un coup de téléphone)

Désolée de pas être connectée 24h/24 soeurette.

En plus tu sais bien que le lundi soir, je me connecte pas, ou peu. Et ce week-end, j'étais chez mes parents à Tours, je peux pas squatter le pc indéfiniment quand je suis chez eux, que j'ai une répèt le vendredi et un concert le samedi, et la première réunion de préparation au mariage le dimanche (même si je suis passée un peu samedi midi quand même ).

En l'occurence, je suis quand même là ce soir, alors que j'avais dit que je posterai pas les lundis et mardis, parce que je sais bien qu'il y a des endroits où on m'attend, mais je peux pas répondre partout en cinq minutes (et je veux pas non plus d'ailleurs). Enfin... T'auras la possibilité de jouer ton coup de fil, j'ai posté en salle de briefing.

Pour le concert, c'est en cours, mais je finirai demain ou après-demain, tout dépendra du timing entre mon taff et mes cours de solfège et atelier jazz.

Pour ce soir, je vais aller dormir, j'en ai un peu besoin aussi des fois...

Bon alors pour la missive de la midiniaiseuse inconnue pour le soeur Fleury, voilà le résultat de mes recherches :

M'sieur Fleury tu es la petite olive de ce verre de martini qu'est ma vie,

Tu te demandes très certainement (je me permets de te tutoyer, après tout je sent une telle proximité entre nous, palpable, sensuelle, tactile, que j'en oublie les convenances et deviens familière) laquelle des nombreuses filles (je te rassure j'en suis bien une) autour de toi peut se fendre d'une telle invitation à l'amour... Sache que tu n'en sauras rien, l'anonymat étant la condition sine qua non de cette confession épistolaire...

Je trace des lignes sur le papier tout en pensant aux lignes que je pourrais faire avec mes mains sur ton doux corps de jeune éphèbe à peine nubile. La tentation est grande de froisser le papier comme pour déchainer la créature de la nuit qui sommeille en moi ! J'y résisterais. Avec difficulté. Par amour et par passion. Parce que celle-ci représente à mes yeux (et aux tiens si sensuellement cerclés de besicles) la possibilité de l'impossibilité pour travestir Heidegger. L'amoureuse éplorée peut se permettre toute les libertés après tout !

Pourquoi je t'aime, vas tu surement me demander ? Eh bien, cette question a presque autant de sens que : pourquoi je respire. Ou pourquoi mon coeur bat. Ce n'est pas la bonne question. Apprends à choisir de plus saines interrogations. Comme : comment est ce possible ? Ou : pourquoi notre rencontre ? La liberté n'existe pas. Ce qui doit être fait sera fait et si tu ne viens pas à ma rencontre je finirais par le faire. Mektoub. Tu ne m'écris pas, je t'écris, tu vois ? Pareil pour la parole, l'odeur, le toucher, le contact...

Je viens te prévenir que tu deviendras, je le sais, je le sens, je le vois au plus profond de mon intimité, l'otage de ma propre sensualité, toi, mon petit santon, mon doux saint.

Je pourrais te décrire de façon systèmatique. Te dire que tout me ravit chez toi, que tes orteils polissons ont fait prisonnier mon coeur. Que mes lignes de défense se sont rendues avant la première salve tirée de ta part ! Toi, mon doux, mon grand, mon bel amant !

Ton accent traînant de bellâtre cajun, ton visage fessu d'éternel enfant, ton regard coquin, sont autant de raisons pour que nos affinités soient et demeurent électives. Pour que mon coeur produisent ses raisons que la raison ignore. Et que ma langue aille se perdre dans ta douce cavité buccale, tisser des liens avec la tienne, pourtant si rude, si rapeuse et tellement peu féminine...

Je m'égare peut être, mais la pensée de l'amoureuse ne peut être que relative. Toi, qui est mon absolu, mon idéal, ma sensualité naissante est offerte à tes pieds. Je suis une libation, pieds et poings liés, à ta splendeur, toi qui est tout. Qui est à la fois l'aventurier et l'intellectuel, le puissant et l'amoureux. Tu es mon carrosse d'or et qu'il soit midi ou minuit tu me fait de l'effet, toi ma gloire, toi mon olivier.

Je suis non moins ravie de te donner le change. Car dès que tu crois voir le côté pile, fais bien attention à ce que je ne t'enfasse pas ! Tes défauts charmants méritent bien que l'on s'y attardent quelque peu !

Si tu entres dans la légende, mets des mocassins, tes vieilles chaussures d'adolescent attardé, ça fait du bruit sur les cailloux !

A l'avant garde des bons samaritains, on se couvre de ton image, mais pour qui veut tu les remettre en bon état, Docteur Fleury, ces mutants que tu recolles et que l'on recassera demain ?

Reste dans ta bibliothèque, compulser tes traités de médecine mutante, étudie nous sous toutes nos coutures, mais sache que depuis 100 ans, en long, en large et en travers, je t'aime, Docteur Fleury... Il importait que ce fut dit.

Eh bien ! On peut dire que Cassou a du souci à se faire avec une rivale comme toi ^^

A toi désigner le prochain joueur et de lui donner un défi !

Oui on peut dire que ça fait quand même un poil nénette psychotique genre "JF partagerait appartement" !

Pour le suivant, j'avais pensé à un petit concept très littéraire.

Je m'explique : la grande Dottie Parker (1893-1967) avait rédigé un recueil de poèmes plutôt bien balancés qui avait pour titre "Hymnes à la haine". J'en conseille la lecture à tous ceux qui aiment bien le cynisme de bon aloi. Un résumé trouvé par les hasards du net, illustrera bien ma pensée :

"Pendant l'année 1916, Dorothy Parker donne à Vanity Fair une série de pièces en vers où elle assassine tout ce qu'elle n'aime pas. Par exemple, la bohème intellectuelle et la bourgeoisie qui ne pense pas, les épouses, leurs maris, les théâtreux..."

Du coup j'ai pensé à mon cynique préféré, l'incomparable et l'acide Iacobo pour écrire de nouveaux "hymnes à la haine". Attention, il s'agit plus de cynisme que de méchanceté ou de haine pure, je te laisse carte blanche pour assassiner qui tu veux dans l'institut.

Pas réellement de contrainte sauf que ça doit être de la poésie. Ca peut aller du haïku au poème épique en passant par le rondeau, c'est à ta guise... Seule obligation : il doit y en avoir au moins 5 dont l'un sera consacré à assassiner la belle Georgia...

En bref, comme dirait l'autre "y'a pas que de l'amour, y'a de la haine aussi !"