Une rentrée fatiguante

L'annonce de la rentrée le matin s'était plutôt bien passé, chaque prof avait fait ses équipes. Après, un entrainement fatiguant avec les New GenèsiX, Olivier s'était réfugié dans son bureau où il réglait différent problèmes administratifs pour le bon fonctionnement de l'institut. Les nombreux élèves qui était arrivé et qui affluait encore, genèrait une administration complexe qui lui avait mis les nerfs à fleur de peau.

[ Bureau de Cassandre]

En à peine quelques pas, Juliette se retrouva devant le bureau du directeur de l’institut qui, selon Cassandre était dans son bureau. La jeune fille ce rappelait cet homme vu pour la première fois lors de l’enterrement des sept élèves décédés,. Il lui avait donné l’impression d’être semblable à un petit garçon égaré, qui portait un costume bien trop grand pour ses frêles épaules. Juliette fut traversée par la pensée que peut-être celui-ci s’était engagé dans une action bien trop vaste pour lui... Peut-être était-ce le cas, mais qu’il ne pouvait se résoudre à abandonner maintenant que tout ce monde était présent à l’institut... Peut-être même, se sentait-il comme prisonnier de cette charge dont il n’avait peut-être pas mesurer toute l’ampleur en l’initiant.. ? Juliette pourrait facilement le comprendre, car après tout c’était là un engagement très sérieux, notamment sur le plan moral, qu’il avait pris à l’encontre des jeunes mutants dont la gothique faisait partie. Renoncer signifierait chasser tout le mutants présents, dont certains n’avaient sans doute plus d’endroit ou aller... Comme la petite Kitty, si Juliette avait bien compris le sens des quelques bribes de conversation qui lui était parvenue aux oreilles. De son côté, sans doute pourrait-elle retourner en Italie... Mais plus à Turin, c’était trop risqué... Enfin, risqué... Surtout pour la réputation de son père qu’elle ne voulait plus risquer d’entacher... Sans doute, irait-elle alors à Florence... Il y avait une excellente école d’art, très réputée, et là-bas, personne ne la connaissait. Il lui suffirait alors de faire plus attention qu’autrefois, et tout devrait bien se passer...

Puis Juliette secoua doucement la tête, revenant au moment présent. Face à la porte du bureau d’Olivier, elle leva une main qu’elle recroquevilla sur elle-même afin de frapper à la porte, mais elle hésita quelques secondes... Etait-ce bien raisonnable.. ? Sa vision de la lutte pour ce qu’ils appelaient tous la cause mutante, ne risquait-elle pas de la desservir devant le directeur de l’institut.. ? Son regard se tourna alors fugacement vers le bureau de Cassandre... Le mal était déjà fait après tout, ne put-elle s’empêcher de songer... Autant aller jusqu’au bout...

Le poing de Juliette se déposa contre le panneau de bois par trois fois, résonnant discrètement dans le silence du couloir désert...

Le tintement de la main de Juliette resonna sur les étagère du bureau du Direccteur.

*Certainement un élève...*

Par souci d'acceuillir chaque élève de la façon la plus chaleureuse possible, Olivier rangea la paperasse de l'institut dans les tiroir de son bureau avant de reprendre la parole.

"Vous pouvez entrer" dit le directeur d'une voix sonore et amicale.

Juliette pénétra dans le bureau du directeur de l’institut suite à son invitation verbale étouffée par l’épaisseur de la porte et, avant même d’avoir eu le temps de refermer la porte, la jeune gothique resta interdite. Les membres de l’institut aimaient visiblement les extrêmes, car autant le bureau de Cassandre était un exemple de dépouillement des plus indiscutable, autant le bureau d’Olivier était encombré d’étagères et de bibliothèques, ou l’on pouvait voir trôner des tas de livres de tailles et d’épaisseurs différentes. Juliette finit tout de même par refermer la porte du bureau derrière elle, mais elle ne put se retenir, en dépit de l’impolitesse flagrante dont elle savait faire malencontreusement preuve, d’effectuer un tour sur elle-même afin d’avoir une vue panoramique sur ce bureau ou le savoir avait apparemment une très grande place.

‘’Vous aimez les livres à ce que je vois...’’ dit-elle alors d’une voix évasive, tout à son observation circulaire.

Il fallait bien avouer que tous ces livres si différents étaient en formaient une sorte semblable à un melting-pot de couleurs diverses et variées... On pouvait voir des tranches de couleurs, de teintes différentes se côtoyer, certaines orner de lettres d’or, tandis que d’autres se contentaient plus modestement d’une écriture sombre et sobre, même si quelque fois l’éclat des couleurs apparaissait ici et la. Certains ouvrages paraissaient constituer des collections parfaitement homogènes, tandis que d’autres donnaient le sentiment d’être des pièces rapportés, disposés ici et la dans un évident soucis d’incohérence. Toutefois, et en dépit de ce curieux mélange dichotomique d’ordre et de désordre, Juliette appréciait cet agencement ou, sans doute, seul Olivier était capable de se retrouver sans passer des heures à rechercher un livres certainement à portée de main. Puis, la jeune gothique se reprit... Elle se dit qu’elle avait suffisamment été impoli, et se détourna de sa contemplation libresque afin de revenir finalement devant Olivier qui n’avait pas prononcé un seul mot encore depuis que Juliette était entrée dans son bureau. Demeurant debout dans l’attente de se voir invitée à s’asseoir, Juliette sourit doucement à Olivier...

‘’Désolée d’avoir été aussi impolie monsieur Fleury’’ commença-t-elle ‘’Mais j’avoue avoir été surprise par le contraste entre votre bureau et celui de mademoiselle Deneos... Mais j’oublie les usages, pardonnez-moi encore... Je me nomme Juliette, Juliette Dagon... Je suis arrivée hier, juste un peu avant l’enterrement de... Enfin, de ces sept élèves, si j’ai bien compris...’ conclu-t-elle, toujours aussi troublée par son incompréhension concernant le décés de ces derniers.

Bien sur, la jeune gothique avait parfaitement compris les raisons de ces morts... Mais ce qu’elle n’arrivait toujours pas à comprendre très clairement, cela en était le sens profond... Non, décidément elle n’arrivait pas en saisir l’essence même qui pourrait justifier de celles-ci Peut-être, que les explications d’Olivier pourraient l’éclairer quelque peu, puisque selon Cassandre il était le spécialiste de l’histoire des mutants.

‘’J’espère que je ne vous dérange pas au moins.. ?’’ Osa Juliette, bien que son interrogation perdait de son sens même de par sa présence effectif dans ce bureau ‘’J’imagine que vous devez être très occupé monsieur Fleury, mais j’aimerais savoir si vous auriez un peu de temps à m’accorder... Pour tout vous dire, j’aimerais que vous m’éclaircissiez quelque peu sur.. Notre histoire...’’ lâcha Juliette dans un souffle hésitant.

Leur histoire... C’était la un idée étrange aux yeux de la jeune gothique, que de penser qu’elle pouvait avoir une histoire commune avec tant de gens si différents. Ils étaient visiblement tous d’âges, de nationalités, d’ethnies différentes, et pourtant chacun d’entre eux se retrouvait lier par une histoire passé dont tout un chacun ignorait l’existence... Si cet homme qui lui faisait face n’avait pas remonter le fil de cette histoire commune, sans doute Juliette et tous les autres mutants présent dans cet institut auraient-ils continué leurs existence sans jamais se douter de quoi que ce soit concernant leur véritable nature. Pour sa part, la jeune gothique aurait continué à croire à un simple don du au hasard... Qu’en aurait-il été pour tous les autres.. ? Juliette se le demandait avec curiosité... Et si Juliette ne manquait jamais d’une chose, c’était bien de curiosité...

En silence et demeurant immobile, la jeune gothique attendait patiemment que le directeur de l’institut lui donne une réponse... Allaient-ils pouvoir discuter de tout ce qui intriguait Juliette, ou bien allait-elle se voir poliment congédier avec la consigne de revenir plus tard.. ? Une consigne qui, généralement, n’était pas suivi des faits de par le rythme d’une vie de plus en plus en vitesse constante...

Avant qu'Olivier ait pu répondre à Juliette, celle-ci lui avait déjà posé de nombreuses questions n'ayant aucuns rapports les unes avec les autres. Elle était intimidée et cela se voyait. Olivier commença donc par vouloir la détendre en la rassurant sur les lieux qui avait l'air de l'impressionné.

Olivier se leva et fit lentement le tour de la pièce en longeant sa bibliothèque. Frolant chaque livre du bout des doigts il regrettait de les connaitres par coeur, il regrettait de ne plus pouvoir prendre plaisir à les redecouvrir.

"Vois-tu Juliette, j'ai lu tous ces livres, et je peux tous te les réciter et là est pouvoir mais là aussi est une source de regret pour moi. Pour chacun des mutants, il y a une part de bonheur dans son pouvoir et une part de malheur. Pour moi, le bonheur réside dans cet institut, que je n'aurai jamais pu recréer sans connaitre notre histoire, sans ce livre."

Olivier avait posé le doigt sur le haut de la tranche de l'un des volumes disposés sur les étagères de son bureau, il le fit basculer et le tendit à sa jeune élève.

"Ce livre écrit par un mutant de l'ancienne génération m'a fait comprendre ce que j'étais, ce qui se passait dans le monde et m'a permis de reconstituer ce refuge ainsi qu'une partie de ce que tu appelles à juste titre notre histoire."

Olivier invita Juliette à s'assoir dans un fauteuil qui se trouvait dans un coin de la pièce, puis, il prit place face à elle.

"Une autre partie de notre histoire, je l'ai apprise par la cause du déclin de la première génération, La comission Eden qui a tenté de nous détruire une fois de plus. Par chance, quelques élèves aidés d'Adam Zachary ont pu mettre fin aux agissements de cette comission. Dans la bataille, certains d'entre nous ont perris non sans courage et tu as assisté à leur cérémonie d'inhumation."

Jettant un coup d'oeil par la fenêtre, le directeur remarqua que le monument commémoratif avait pris place.

"Sache que parmis les inhumés, tous n'étaient pas des élèves de cet instituts, beaucoup étaient majeurs et savaient ce qu'ils faisaient, ils se sont sacrifiés pour tous les mutants qui leur survivraient et pour cela, nous leur avons rendu hommage."

"Pour en revenir à la raisond de ta visite, et comme tu as pu le constater à l'école jusqu'à aujourd'hui, il existe plusieurs histoires et la notre diffère selon les interlocuteurs, c'est pourquoi, plutot que de te faire un long discours, je repondrai, quand je le pourrai, aux questions que tu me poseras mais ensuite, ce sera à toi de découvrir ta propre histoire."

Sa propre histoire... Cette simple expression marqua Juliette sans qu’elle ne sache vraiment pourquoi. Pour la jeune fille, son histoire était simple... Elle avait vu le jour dans la ville de Venise, y avait grandit, connu des joies, mais aussi malheureusement des peines, et puis elle était parti à Turin pour y suivre ses études d’art, avant de finalement se retrouver ici, aux Etats-Unis... Les Etats-Désunis, comme se moquait souvent l’un de ses camarades de lycée, à tendance fortement anticapitaliste. D’ailleurs, qu’était-il devenu.. ? Juliette eut un sourire légèrement moqueur, en songeant que, sans aucun doute possible, ce dernier avait du rejoindre son capitaliste de cher papa qui était un industriel possédant des compagnies un peu partout dans le monde... Ha... Les folles idées révolutionnaires d’une jeunesse dorée, qui finalement rentrait sagement dans le rang une fois le moment venu... Ce que, au grand regret de ses parents, Juliette n’avait pas fait en demeurant une gothique romantique...

Lorsque Olivier tendit le fameux livre par lequel tout avait recommencé à la jeune gothique, celle-ci ne put s’empêcher de le feuilleter immédiatement tout en s’installant dans un des deux fauteuils à l’invitation de son hôte.. Ce dernier continua à lui parler et Juliette l’écouta, relevant de temps en temps les yeux de ce précieux ouvrage. Ainsi, c’était lui ce fameux livre qui avait fait renaître les mutants.. ? En regardant le nom de l’auteur, Juliette put lire le nom de Mac Coy... Le docteur Henry mac Coy... Un mutant selon le directeur de l’institut... Juliette se dit que les mutants du siècles passé ne devaient pas si mal vu que cela, puisqu’ils osaient écrire des ouvrages sur eux-mêmes en utilisant leurs véritables noms. Elle parcourut quelques pages, mais très rapidement elle dut se rendre à l’évidence... Elle ne comprenait pas la moitié de ce qu’elle lisait... Les sciences, ce n’était vraiment pas son domaine. Pourtant, ce livre l’intriguait... Pourrait-elle l’emprunter.. ? Il faudra qu’elle pense à le demander à son propriétaire une fois l’entretien terminé... Finalement, Juliette referma doucement le livre et demeura songeuse l’espace de quelques instants. Des questions, elle en avait... Des tas mêmes... Mais par ou commencer finalement.. ?

‘’Mon histoire...’’ commença-t-elle en fixant son regard dans celui d’Olivier tout en déposant le livre clos sur ses genoux ‘’Je la connais monsieur Fleury... Elle est sans doute banale, et guère plus intéressante que celle de tout un chacun j’imagine... C’est la vie d’une petite fille aisée, qui n’a jamais manqué de rien au cours de son existence. Comme vous pouvez le constater, on est loin des petites orphelines ou bien encore d’Oliver Twist...’’

En effet, pour Juliette sa vie était finalement très simple... Une vie pas toujours facile, certes... Mais que bien des enfants lui envieraient. Des bonnes écoles, des parents aimants... Des beaux vêtements, quoique pas toujours au goût de ces derniers... Non, finalement son histoire à elle était très simple et probablement, peu digne de figurer dans un livre. Mais l’histoire des mutants, cela c’était un sujet digne d’intérêt.

‘’En fait...’’ Poursuivit Juliette ‘’J’aimerais des réponses à certaines interrogations qui se sont fait jour en moi suite à ma discussion avec mademoiselle Deneos... Pour commencer, j’aimerais revenir sur ce génocide... J’ai bien compris que tous les mutants étaient mort et que toutes traces de leurs existences avaient été effacé, mais cela n’a pas du arrêter l’émergence des mutants j’imagine.. ? D’autres mutants ont du venir au monde au cours des années qui on suivi, alors pourquoi est-ce seulement maintenant que notre réapparition semble tellement... Prolifique. Vous devez sûrement le savoir, puisqu’il semble que votre pouvoir soit une mémoire phénoménale... Je suis persuadée que vous avez du lire cela quelque part, je ne pourrai croire le contraire.’’

C’était là un des points les plus troublant pour Juliette... Pourquoi tout ce battage médiatique sur les mutants aujourd’hui, alors que le siècle passé avait du en être jalonné sur toute sa durée.. ?

‘’Peut-être allez-vous me dire que cette fameuse commission Eden à veiller à éliminer tous ces nouveaux... mutants, mais je ne le pense pas... ’’ enchaîna-t-elle ‘’Autrement, comment aurions nous pu être la, à ce moment présent, en train d’en discuter.. ? Je vous avoue que c’est là une interrogation qui me trouble fortement... Et puis, Il y a aussi ce fameux ordinateur détecteur de mutants... Je pense que ceux qui ont fait disparaître les mutants ont du l’emporter, l’utiliser pour traquer ceux d’entre nous qui auraient réapparus par la suite... Du moins, serait-ce ainsi que j’aurais moi-même agi...’’

Cette dernière phrase laissa Juliette quelque peu honteuse, un sentiment qui se fit connaître, dans le léger soupir qu’elle émit alors... Elle avait toujours eu un esprit des plus logique... Une logique parfois implacable... Effroyable... Etait-ce mal de pouvoir être en mesure de toujours voir avec une certaine froideur il est vrai, toute les options d’une situation, aussi monstrueuse soit-elle.. ? Cela ne pouvait-il pas être une qualité, sans être entaché d’une certaine forme de froide rigidité émotionnelle.. ? La jeune gothique ne savait pas... Après tout, elle était ainsi, et pas autrement, que pouvait-elle bien y faire.. ? Laissant finalement ce questionnement intérieur dans un coin de son esprit, Juliette reprit alors son empressée quête du savoir...

‘’Et puis aussi...’’ reprit Juliette... ‘’Puisque vous avez la preuve de tous cela, de ce massacre collectif... Pourquoi ne pas mener toute cette affaire en justice.. ? Je suis certaine que les gens ne peuvent pas cautionner un génocide aussi monstrueux, même si certains ne nous aimes pas. Un siècle a passé, et les gens on changé... Je suis certaine que la justice condamneraient cette commission Eden pour ses actes. Si vous ne le faites pas, et si j’en crois l’attaque dont cet institut à été l’objet et qui à coûté la vie à ces sept personnes, tout cela va fatalement recommencer monsieur Fleury...’’

Le ton de Juliette se fit alors plus sourd... Elle allait une fois de plus entrer sur le terrain dangereux dont lui avait longuement parler Cassandre, mais il y avait-il réellement une autre solution pour éviter qu’une telle chose se reproduise.. ? Juliette aurait aimer penser que oui, mais comme elle l’avait si justement dit... Les faibles ne survivent pas, c’était la plus primaire des lois de la nature. La jeune gothique n’était pourtant pas une violente dans l’âme, mais l’expérience lui avait tristement prouvé qu’elle saurait faire ce qu’il fallait pour survivre.

‘’IL y a de jeunes élèves ici...’’ dit-elle alors, omettant une fois de plus de se mettre dans le lot, comme l’avait si judicieusement remarqué cassandre en considérant la jeune fille comme une sorte observatrice extérieur ‘’ La plupart sont des adolescents, mais vous avez aussi des enfants... Je ne pense pas qu’ils seront en sécurité, tant que cette fameuse commission existera vous savez... Si nous ne la controns pas, j’ai bien peur que ce soit une invitation à les laisser s’en prendre à nous...’’

N’osant pas aller plus loin dans son propos, Juliette s’arrêta la. Comme toujours, ses mots étaient légèrement ambigus... Contrer la commission Eden, oui... Bien sur... Mais avec quelles moyens, si la justice ne s’en occupait pas.. ? Même si la jeune gothique n’osait toujours pas dire les mots, elle pensait fortement que la simple défense et l’accumulation des coups portés contre l’institut et les mutants finirait par réduire à néant cette nouvelle génération... L’histoire l’avait grandement prouvé... Les guerres ne se gagnaient pas avec des mots... Et même si Olivier semblait les connaîtes sur le bout des doigts, ils ne pèseraient pas bien lourd face aux armes de leurs adversaires...

Olivier laissa Juliette parler et l'écouta attentivement pour lui appoter les réponses qu'elle attendait.

"Je ne parle ni de ton histoire, ni de mon histoire qui sont bien insignifiante par rapport à l'Histoire de tous les mutants, de leurs origines de leur souffrances et de leurs espoirs. Nous ne savons pas tout ce qui s'est passé il y a un siècle avec les autres profs, nous essayons de remettre les choses en ordres mais même avec Mlle Deneos et son pouvoir, nous avons des difficultés à tout relier."

Olivier avait été etonné de voir qu'une si jeune fille se poser de telle question alors que tous les autres mutants qu'il avait rencontré n'avais pas eu la moindre envie d'en savoir plus après les dernière revelations.

"Il y a 2 choses très importante à savoir avant tout. La première est que nous connaissons que peu de chose du siècle dernier et que les sources sont diverses. La seconde encore plus importante est que ce livre que tu tiens est certainement le dernier exemplaire mais en plus, il doit être une des seules reliques de la purge exercée par la comission Eden."

un rayon de soleil flamboyant vint alors eclairer le visage sombre du directeur qui regardait Juliette en train de maltraiter une des dernières traces de leurs ancêtres et qui restait silencieuse. Elle ne semblait pas faire le lien entre ses questions et ce qu'Olivier venait de dire.

"Pour être un peuplus clair nous connaissons que des bribes du passé et de ces bribes nous n'avons pas la moindre preuve. De plus quand on regarde bien les réactions de la population face à la resurgence des mutants, je ne crois pas qu'une action en justice contre la comission Eden que nous sommes seul à connaitre ait le moindre impact. Personne ne condamnerait ses membres parce que leurs anciens dirigeants ont commis un génocide. Pour autant, je te rasuure, nous n'allons pas rester inactifs mais nous allons d'abord recouper nos infos."

Juliette continuait d'ecouter attentivement tout en feuilleton un livre centenaire comme une vulgaire comics. Olivier lui reprit l'objet des mains pour le poser sur ses genoux.

"En ce qui concerne tes questions je vais te dire ce que nous avons appris et ce que nous avons déduits. la majorité des infos que tu vas entendre viennent de Thadeux Zachary, le dernier dirigeants de la comission Eden que le Dr Zachary et quelques élèves ont décapité. Tout d'abord, quand Charles Xavier a été kidnappé et qu'il a utilisé le Cerebro pour eradiquer les mutants, la comission Eden avait de nombreuses années d'existence, elle s'était infiltrée dans toutes les organisations et gouvernements mondiaux pour effacer toutes traces des mutants. Tous les mutants potentiels ou familles susceptibles de donner naissance à un mutants étaient surveillées et à la moindre alerte, la menace était exterminée et l'affaire etouffée. On va certainement retrouvé quelques traces de ces evenements aujourd'hui mais personne ne les a associé. Néanmoins, le gène X n'a pas disparu de la circulation, il est resté latent chez quelques individus pour resurgir aujourd'hui après réassociation génétique. Je ne dis pas qu'aucun mutant n'a existé pendant les 100 dernières années mais je ne crois pas que leur capacité n'ont pas été associée à notre état. Aujourd'hui, tout circule plus vite, le personnes, les marchandises, les infos et chaque évènement prend plus d'ampleur que le précédent, une révolution comme celle que tu vis ne peux passer inaperçu avec le nombre de nouveaux mutants."

Le directeur se leva pour aller replacer sa relique flamboyante en bonne place. Tout en marchant il continua à s'adresser à Juliette.

"Il est temps pour moi de te rassurer, dans le complexe que le Pr Zachary a detruit, se trouvait ce robot dont tu parles n'est plus. Ensuite pour l'utiliser à des fins néfastes il faudrait un très puissant télépathe, et la plus puissant télépathe à notre époque est Anna, qui n'est même pas capable de rechercher un mutant précis. Enfin, cet institut n'est pas une base pour un entrainement militaire, mais pour vous eduquer à l'eveil de vos pouvoir, il n'apartient qu'à vous de décider ce que vous ferez de vos pouvoirs. Il arrivera des moments où vous serez dans des conditions o l'utilisation de vos pouvoirs sera indispensable, le but est que vous soyiez capable de faire le choix le plus adapté et pour cela, il vous faudra vous entrainer. Tous ceux qui ont participé jusqu'à aujourd'hui à des missions l'ont fait de façon volontaire en connaissance de cause des risques encourrus. Néanmoins, en aucun cas, cela ne me dédouane de quoique ce soit et ces morts me hanteront à vie."

[HJ : Les pavés ne me dérangent pas mais je voudrais que tu y mettes un peu plus de forme en différenciant la narratio, les pensées et les paroles par des balises BB]

Un sentiment de déception envahit la jeune gothique, suite au propos de Olivier concernant ses réelles connaissances de ce passé qui était celui de tous les mutants. Ainsi, il n’en savait finalement guère plus que tous les autres... Son savoir concernant les mutants lui venait uniquement de ce livre aujourd’hui devenu quasiment une pièce de collection, ainsi que de sources aussi variées que imprécises... Des on-dit, voila sur quoi tout cet institut et toute cette aventure humaine, elle aussi unique en son genre, reposait. De fait, Juliette compris qu’il n’y avait rien de tangible concernant une quelconque preuve de ce qu’il s’était passé il y avait de cela presque un siècle. *Du vent* songea-t-elle alors... *Tout cela n’était finalement que du vent.* Les professeurs présent ne pourrait, en dépit de leurs bonnes intentions, protéger les mutants présent dans l’institut, puisque eux-mêmes ne savait en définitive rien de bien probant. De même, Juliette douta alors très fortement de leur capacité à aider les jeunes mutant à apprendre à maîtriser leurs pouvoirs. Comment le pourrait-ils, puisqu’il ne savent absolument pas comment faire.. ?

Tout cela laissa la jeune gothique terriblement songeuse, se demandant même si venir ici avait été une bonne idée. C’est alors que, craignant sans doute pour son précieux trésor, Olivier reprit le précieux ouvrage des mains de Juliette avant de le remettre à la place qui était la sienne. Celle-ci avait bien remarquer que le directeur de l’institut lorgnait régulièrement sur son livre, et cela elle pouvait parfaitement le comprendre. Après tout, il était le dernier exemplaire existant au monde, et de plus il avait une centaine d’années... Une véritable relique !
Toutefois, et sans vraiment pouvoir s’en empêcher, Juliette se sentit très légèrement outré par ce geste qu’elle jugea parfaitement inconvenant et, qui plus est, inutile... La gothique n’était certes pas une petite souillonne qui maltraitait ce qu’on lui confiait, et d’autant plus que l’objet en question était précieux pour son propriétaire. Elle suivit la remise en place de l’ouvrage avec un regard quelque peu outré, avant de finalement se reprendre. Après tout, s’il craignait pour son précieux petit trésor littéraire, qu’il le reprenne... En tout cas, cela signifiait une chose : l’idée même de l’emprunter était définitivement à bannir de l’esprit de Juliette.

Le reste des propos que lui tint le directeur de l’institut ne fit finalement que confirmer ce qu’elle pensait déjà. Lui, et sans aucun doute possible tous les professeurs, naviguaient à l’aveuglette dans le sens le plus large du terme dans cette tentative de restructuration de La race mutante. Finalement, Juliette ne trouva plus qu’une seule et unique chose à répondre à toutes ces incertitudes floues...

‘’Finalement, vous ne savez rien... Tout au moins, rien de vraiment précis... Et si j’ai bien compris, vous ne saurez sans doute rien de plus puisque tout documents relatifs aux mutants on disparu. C’est dommage...’’ conclu-t-elle alors dans un souffle ou le dépit se mêlait visiblement à une déception certaine.

En effet, Juliette s’attendait à pouvoir en apprendre plus, elle s’attendait à des certitudes sur lesquelles s’appuyer comme autant de bases solides afin de mieux appréhender leur situation actuelle à tous... Mais en quelques mots, Olivier venait de détruire toutes les illusions de la jeune gothique concernant son devenir en tant que mutante et son appréhension de la tâche qu’elle avait promis à Cassandre d’effectuer... Tant pis, il lui faudra faire sans... Ce sera nettement plus difficile, mais la difficulté n’avait jamais découragé la jeune gothique.

‘’Nous devons donc tout réapprendre par nous-mêmes alors...’’ reprit Juliette dans un souffle court ‘’Nous devons nous recréé nos propres valeurs, nos propres idéaux, notre propre... Histoire.. ? ‘’ Hésita-t-elle un instant.

Oui, oui... C’était la une bonne idée finalement. Puisque les adultes responsable ne savaient rien de concret sur leur passé commun, autant faire table rase de ce passé imprécis et réécrire eux-mêmes leur histoire. De toute manière, le plus important était déjà connu et certifié... Les mutants avaient disparu de la surface de la Terre voici une centaine d’années, et le responsable de cet atrocité était clairement identifié... Qu’il y avait-il de plus à savoir en définitive.. ? Cette réflexion, somme toute personnelle, amena une autre interrogation à l’esprit de Juliette qui ne pu s’empêcher de la poser à Olivier...

‘’Mais si vous ne savez rien, ou alors à peine quelques bribes d’histoire récoltés ici et là dont vous n’êtes même pas certain de l’authenticité, qu’espérez-vous nous apprendre concernant l’histoire des mutants.. ? des légendes.. ? Des on-dit sujet à discussion.. ? J’avoue que ce point de votre enseignement me laisse terriblement perplexe...’’

Juliette savait que quelque part, elle remettait très lourdement en cause les bonnes intentions de Olivier et de son équipe pseudo pédagogique en disant une telle chose... Mais apprendre des choses dont on n’était pas sur, n’était-ce pas finalement une chose inutile.. ? La jeune gothique craignait fortement de se voir vertement réprimander pour ce comportement qui remettait assez ouvertement en cause les intentions de l’institut, mais qu’importe... Elle n’était plus à cela près dans son échelle de remise en cause des choses établies...

[ les jardins]

Lyu avait réfléchi et avait décidé qui lui fallait se débarasser de se sac.
*Autant le confier au directeur, Il lui trouvera une quelconque utilité, moi je veux pas le garder. Puis de toute manière La roue du karma doit tourner. J'ai volé cet argent, il est juste que je le donne pour qu'il ser ve à quelqu'un.*

Le jeune homme s'approcha de la port et entendit au moins deux voix qui provenait du bureau.
Lyu toqua à la porte pour signaler sa présence et attendit qu'on lui dise de rentrer.

Quelqu'un frappa à la porte mais Olivier voulait en finir avec Juliette avant d'entendre les prochaines doléances.

"Certes, nous ne connaissons que peu de choses sur les mutants du siècle dernier mais ce qui a été révélé aux élèves de cet institut a été vérifié, les 2 principaux responsables de cet institut sont des scientifiques pour lesquels rien n'a de valeur s'il n'est pas prouvé. J'ajouterai que comme je vous l'ai déjà dit auparavant, tous les professeurs ont vocation à récolter le plus d'informations possibles au sujet des mutants et en particuliers de notre passé."

Olivier plongea son regard dans les yeux de la jeune mutante.

"Mlle Dagon, vous êtes en train de commettre deux très grosses erreurs. Je vais vous les expliquer et ensuite, je vous libérerai pour que vous puissiez en parler avec vos camarades ou les méditer seule."

"Tout d'abord, ce n'est pas parce que nous ne connaissons pas notre passé que nous ne devons pas en tirer des leçon. 'Les amères leçons du passé doivent être réapprises sans cesse' Cette citation d'Albert Einstein aurait eu plus de raisons d'être dans la bouche du Pr Zachary mais sa raison d'être ici est indéniable. Nous devons apprendre et nous devons retenir les erreurs du passé pour évoluer."

"Votre deuxième erreur réside dans le fait de croire que les professeurs de cet institut ne sont pas aptes à vous aider à contrôler vos pouvoirs. Tous sans exceptions maîtrisent le pouvoir qui est le leur, ils sont arrivé à ce niveau en s'entraînant seul, ils ont une expérience et des formations que vous n'avez pas. Nous étudions le pouvoir de chacun d'entre vous afin de vous proposer les exercices les plus adaptés. Le but de cet manoeuvre est que l'un d'entre vous ne commette pas une erreur irréparable qui aurait pu être évitée avec de l'entraînement. Dans ces locaux adaptés aux pouvoirs mutants, vous allez apprendre à utiliser vos pouvoirs plus vite que ne l'on fait vos professeurs et ce, sans les dangers liés à ces pratiques et surtout sans être exposé aux vues des humains. Pour ce qui est de l'histoire mutante, ne sera enseigné que ce qui aura été prouvé mais je vous l'ai déjà dit."

Olivier se leva pour aller chercher dans son bureau un stylo est une brouillon où il inscrivit en toute lettre 'réédition du livre du Pr Hank MacCoy'. Il revint en face de Juliette en l'invitant à sortir. Ce faisant, il tendit à Juliette le livre en question.

"J'ai cru remarquer que vous étiez intéressée par ce livre. Inutile de le ramener, il disparaîtra de lui même. Je ne sais pas combien de temps son existence durera mais vous devriez pouvoir le garder suffisamment longtemps pour le lire. A plus tard, Mlle Dagon. Si vous avez d'autres questions, ma porte sera toujours ouverte. Sachez également que si vous ne vous sentez pas à votre place en ces lieux, vous n'avez aucune obligation de rester même si je le regretterai."

Entièrement absorbée par la discussion qu’elle entretenait avec Olivier, Juliette fut prise de surprise en entendant les coups résonner sur le bois de la porte du bureau de ce dernier. Elle sursauta légèrement... *Mon dieu, quelle sotte* se dit-elle alors intérieurement... C’était d’ailleurs la un gros défaut chez la jeune gothique, plonger profondément dans une discussion ou bien encore une activité, au point d’en oublier le monde qui l’entourait. Elle s’attendait à ce que Olivier se lève afin d’ouvrir la porte à son nouveau visiteur, mais il n’en fit rien à son grand étonnement. Au contraire, il continua de lui parler, mettant le doigt sur ce qui était selon lui les deux erreurs de Juliette dans son raisonnement interrogatif... Celle-ci l’écouta silencieusement, analysant tant bien que mal chacune de ses paroles...

Lorsque le directeur de l’institut parla des professeurs et de leurs capacité à enseigner aux élèves, Juliette se dit que finalement il avait sans doute raison. En effet, jamais il ne lui était venu à l’esprit que ces derniers n’avaient eu personne pour les guider dans l’apprentissage de leur propre pouvoir, et si vraiment ils maîtrisaient si bien leur capacité mutante, alors sans doute avaient-ils tous des choses à leur apprendre... Tout au moins, en ce qui concernait la maîtrise des pouvoirs. Olivier avait dit une chose très juste... On apprend plus vite, lorsque nous pouvons nous appuyer sur l’expérience des anciens. La jeune gothique aurait sans doute pu y penser elle-même, mais tout cela était tellement rapide que son esprit avait un peu de peine à raisonner comme à son habitude. Cette petite réflexion amena d’ailleurs Juliette à une autre pensée... Mademoiselle Marcin était donc une mutante elle aussi.. ? Pourtant, elle n’avait rien dit à propos de son pouvoir... Imaginait-elle comme évident pour ses six élèves, le fait de le penser.. ? Peut-être bien...

La citation du savant décédé et l’affirmation claire et nette de Olivier concernant le fait de ne leur enseigner que l’histoire dûment attestée, rassura aussi quelque peu Juliette. Sans doute en apprendraient-ils que très peu, mais au moins ce qui leur serait enseigné ne serait pas sujet au doute, c’était bien... Juliette approuvait très sincèrement ce principe. Toutefois, cela ne lui ôta pas les quelques doutes qu’elles avait encore au plus profond d’elle-même. Mais comme le lui avait si souvent répété son père, Il fallait écouter et comprendre, avant de juger. Une attitude, que sans nul doute son statut d’ambassadeur lui avait appris. Hé bien soit, Juliette ne serait pas en reste. Elle irait dans les différents cours proposés par l’institut, et elle écouterait... Puis elle apprendrait... En enfin seulement, elle jugerai. Puis, Olivier quitta le fauteuil sur lequel il était assis, et se dirigea vers son bureau ou il sortit une feuille de papier de l’in des tiroirs, avant de se mettre à écrire quelque chose dessus. Juliette fut intrigué, mais pas autant que lorsqu’il revint vers elle avec le fameux livre du professeur mac Coy, alors qu’elle ne l’avait pas vu se diriger vers celui-ci. D’ailleurs, elle tourna son regard vers l’endroit du bureau ou Olivier avait reposé l’ouvrage et elle constata qu’il était encore à sa place. Juliette en resta coi. Deux exemplaire.. ? Non, il n’y en avait qu’un, elle le savait. La seule explication était que Olivier l’avait tout simplement... Dupliquer !

C’était la une drôle de surprise pour la jeune gothique, elle qui s’imaginait que le directeur de l’institut avait juste une mémoire phénoménale comme pouvoir... Tout en prenant le livre entre ses mains, Juliette se demanda quels autres extraordinaires pouvoirs pouvait bien y avoir ici. Elle pensa alors au sien, et se dit que finalement créé de la brume et en devenir, ce n’était pas si spectaculaire que cela finalement... Se levant à sont tour, Juliette se dirigea vers la sortie accompagnée de Olivier qui lui fit ses dernières recommandations.

‘’Je vous remercie pour le livre monsieur Fleury...’’ dit-elle alors ‘’ Et pardonnez moi de vous avoir dérangé, j’imagine que vous devait être très occupé avec autant d’élèves à l’institut... J’espère ne pas avoir trop abusé de votre temps...’’

Puis Juliette salua Olivier d’un geste discret de la tête, avant de franchir la porte que ce dernier avait ouverte afin de laisse la jeune gothique sortir de son bureau. Au passage, Juliette salua Lyu d’un second signe de la tête, et s’en alla à travers les couloirs de l’institut, son précieux ouvrage en main...

[Heu... Ailleurs...]

Pendant que Juliette s'éloignait du bureau, Olivier lui souhaita une bonne fin de journée.

*Une chose de réglée, j'espère qu'elle a trouvé réponse à ses questions.*

Derrière la porte un jeune garçon qu'Olivier n'avait vu que le matin lors de la rentrée attendait.

*Il fait parti des olitaire qui n'ont pas été choisi, que je trouve une solution pour lui et tous ceux qui arrive encore.*

Il portait un sac dont il semblait ne pas avoir la responsabilité. Olivier fit un pas en arrière en invitant le mutant d'origine asiatique à entrer.

"Entre et installe-toi et au passage excuse-moi pour l'atente occasionnée mais étant à la fin de mon entretien, j'ai pris la liberté de te faire patienter."

"Il n'y a pas de problème, Monsieur...Fleury"

Lyu pénétra dans la pièce et s'asseya dans un siège. Il tritura quelques instants les attaches du sac avant de se décider à parler.

" Je ne sais pas si les professeurs Zachary et Déneos vous ont parler de moi. Mais il y a une partie de mon histoire que je ne leur ai pas confié. Quand je suis parti de chez moi, j'ai emporté le résultat de ma dernière utilisation de ma capacité. J'ai beaucoup réfléchi à ce sujet depuis mon arrivé et j'ai parlé avec Rachel pendant notre sortie au centre commercial. C'est pour ça que je suis ici maintenant. Je ne veux pas de ce que contient se sac, je suis sûr que l'institut en fera un bon usage."

Lyu posa le sac sur le bureau du directeur et attendit nerveusement que Monsieur Fleury veuille bien lui répondre.

* J'espère seulement qu'il me dira pas de retourner voir Cassandre où d'aller voir cette prof...Carrie Marcin. J'ai comme l'impression que Le COSEQUEM doit s'occuper de ce genre d'affaires quand elles concernent les mutants.*

Une fois que Lyu fut entré dans la pièce, Olivier referma la porte derrière lui. Il avança sans porter le moindre regard au sac jusqu'aux fauteuils où ils étaient installés avec Juliette et invita Lyu à le rejoindre.

"Viens t'installer en face de moi pour discuter, il est plus confortable d'être assis pour parler. Avant tout, tu vas me donner ton nom et me raconter en détails ton histoire, ensuite nous verrons ce que nous ferons."

Olivier avait retrouvé son sourire malgré les accusassions que la jeune gothique avait faites à l'égard du corps professoral.

"Excusez moi, vous avez raison. Je m'appelle Lyu Nan Quan. Je suis originaire de Hong-Kong en Chine. Je suis fils unique. Ma vie a été toujours tranquille , mes parents m'aimaient beaucoup. Ce n'est que quand je suis arrivé au collège que ma vie a basculé. L'année de mes douze ans je me suis aperçu que les machines réagissaient bizzarement quand je restais à proximité. Trouvant ça trés amusant je l'ai raconté à quelques amis. Mon jeu favori à l'époque consistait à pertuber le bon fonctionement des équipements électroniques de l'école. Mes parents avient dû s'apercevoir de quelquechose puisqu'ils me changèrent d'établissement assez souvent pendant cette période..."

Lyu fit une courte pause avant de reprendre.

"Donc ma vie au...collège se résuma en une succession d'établissement et par la même occasion une succession d'amis. En plus de mon cursus scolaire je pratiquais de manière intensive les arts martiaux auprès de maître Yip Man issu d'une prestigieuse lignée d'enseignant.
Il faut dire que j'ai été plutôt doué. C'était souvent le sport, pour ne pas dire tout le temps, qui sauvait mes trimestres. Il était donc évident que j'allais me diriger vers une carrière sportive.
Mais ça c'était sans compter la trahison d'un proche.
Je me suis retrouvé à l'aube de mes quatorze ans dans les griffes de la triade locale qui menaçait de s'en prendre à ma famille si je ne travaillais pas pour eux."

Le jeune homme s'arrêta de nouveau quelques instants pour reprendre son souffle et remettre de l'ordre dans ses idées.

" Pendant prés de deux ans, je leur ai servi d'ouvre boîte électronique, principalement au niveaux... des distributeurs automatiques de billets. Puis un jour, le QG de la triade pour laquelle je travallais fit l'objet d'une descente de police. J'en profitais alors pour m'enfuir avec les fruits du dernier braquage de distributeur. Ayant déjà entendu parler de cet institut je vous cherchais sur la toile et j'ai finis par vous trouver tout ça en dédut de soirée, il y a trois jours. Je suis passé chez mon maître et cours de la nuit mes anciens "amis" de la triade on tenté de m'enlever. Malgré le fait que ce soit mon professeur qui m'avait trahi, il m'aida à m'enfuir et je me précipitais alors directement vers l'aéroport. Aprés avoir payer mon billet pour New-York, je manipulais le terminal d'enregistrement automatique pour brouiller les pistes.
Ensuuite les reste de mon voyage jusqu'ici fut tranquille.
Je fus bien acceuilli à mon arrivé à l'institut Par Mademoiselle Deneos et quelques élèves dont Enzo et Rachel. C'est d'ailleurs sur les conseils de cette dernière que je suis venu à vous pour vous confier le contenu de sac. Il vous sera sans doute plus utile à vous qu'à moi.

Lyu s'arrêta de parler afin de vérifier qu'il n'avait rien oublié.

"Sinon, j'ai eu un petit accrochage avec le professeur Zachary parce que je me suis balladé tout seul dans les sous-sol de l'institut. Voilà c'est tout ce que j'avais dire sur moi jusqu'à ce jour."

( hj : J'ai précisé certains détails après un échange de mail avec Adam au sujet de la culture générale de mon personnage)

Comme la plupart des étudiants qui était arrivé jusqu'à l'institut, Lyu avait ru beauoup de problèmes dans sa vie. Aujourd'hui, cet argent lui rapellait trop de mauvais souvenir et il voulait s'en débarasser, ce qu'Olivier trouvait logique même si tout le monde n'aurait pas eu cette réaction.

*Rachel est vraiement une fille intègre, cela me coforte dans mon choix au sein des New-genèsiX*

"Je comprends très bien ta réaction Lyu mais pour les mêmes raisons que celle qui t'ont poussé à enir ici. Si tes actes avait eu de graves conséquences pour certaines personne je t'aurai poussé à les indemniser mais je ne crois pas que les banques que tu as volé vont faire faillite. Je vais donc garder ton argent ici en attendant que tu me dises à qui tu veux que nous fassions un don qui sera anonyme pour qu'on ne puisse pas remonter jusqu'à toi en cas de billet marqués."

Olivier se releva pour aller ranger le sac de Lyu dans un coffre dissimulé derrière une des étagères.

"Je suis fier de toi, tu as pruis la bonne décision."

" ah, oui je me suis installé dans une chambre et j'ai été rejoinds aujourd'hui par un autre élève du nom d'Angel Walter qui vient juste d'arriver lui aussi. On a eu une conversation enrichissante sur les élèves qui étaient dans une équipe et ceux qui n'y étaient pas. Moi, ce que je comprends pas c'est le fait qu'on ait pris dans une même équipe deux ados à peine sorties de l'enfance, alors qu'apparement le fait d'appartenir à une équipe est vachement dangereux. C'est Laura et Kitty dont je parle."

Lyu fit une pause et réfléchi à la suite de son discours.

"Pour en revenir à ma conversation avec Angel, il a émit l'hypothèse de fonder un groupe de défense des mutants. Je voudrais savoir ce que vous en pensez."

La serenité qu'Olivier avait retrouvé après le départ de Juliette s'envola à nouveau quand Lyu lui fit par de sa discussion avec Angel.

*Pourquoi faut-il toujours qu'il dérapent au dernier moement.*

"Je vais t'apporter les réponses à tes questions, comme tu le comprendras aisément, des mutants plus jeunes sont moins mature et donc, ils ou plutôt elles dans ce cas ont besoin d'être encadrés. Je tiens aussi à tout de suite te rassurer sur le fait qu'apartenir à une équipe n'engendre pas plus de danger que tout autre mutant de l'institut."

Sans s'en rendre compte, Olivier prit alors un visage plus dur pour aborder les sujets qui fachent.

"En ce qui concerne la défense des mutants, il est completement inutile de former un groupe dédié à cela puisque c'est par définition, un des buts de l'institut et donc, chacun à leur niveau, tous les élèves de l'institut participent à cette défense. Tu pourras aller le dire à ton ami avant de faire des betises. Pour finir, étant donné le nombre de nouveaux mutants qui arrivent chaque jour, nous sommes en train d'essayer de recruter de nouveaux enseignant pour l'encadrement mais nous devons être très attentifs à leurs capacité avant de vous confier à eux."

"Ouais bon, d'accord"

*C'est encore quoi cette réponse d'adulte? Et en plus il va me faire croire que faire partie d'une équipe c'est pas dangereux? Et les sept morts qu'on a enterrés hier, ils faisaient bien partie d'une de ces fameuses équipes.*

"Monsieur, il faut que je précise quelque chose : c'est moi qui ait eu l'idée de monter ce groupe pas Angel, mais rien n'est encore fait. Je pensais surtout à de la self-défense, pas à autre chose de plus violent. Je n'ai absolument rien contre les gens qui nous détestent. Je ne dis pas que si je rencontrais le père du professeur Zachary dans le rue, j'essairais bien de lui sauter dessus avec l'idée de lui exploser la gueule. Voilà je n'avais pas idée de monter une milice privée, mais plutôt quelque chose pour ceux qui ne peuvent pas aller dans la salle des dangers, pour une raison ou une autre."

(hj : j'espère ne pas être aller trop loin avec le langage. J'ai essayé de m'exprimer comme un ados de dix-sept ans. /hj)

Olivier remarqua par la fenêtre l'entrée dans l'institut d'une voiture officielle et cela l''intrigua.

"Ne t'inquiète pas ce qui est de la défense, il est prévu que vous ayez des cours à ce propos. Par ailleurs la salle des dangers n'est en aucun cas le meilleur moyen d 'apprendre à utiliser ses pouvoirs, son but et d'améliorer le travail d'équipe."

Olivier se leva pour aller jusqu'à la porte qu'ilouvrit.

"J'ajouterai pour finir que la première methode de contrôle est de canaliser son enrehie et même si tu croisais Zachary, tu ne devrais pa même pas lui preter attention. Je vais de voir te laisser pour aller voir ce qui se passe dans le jardin."

" Merci d'avoir pris le temps de me répondre. Je vais vous laisser maintenant. A plus tard Monsieur."

Lyu se leva et sortit du bureau.

[ Terrain de sport]

Après le départ de Lyu, Olivier se mit en route pour acceuillir les passagers du véhicule qu'il avait vu par la fenêtre. Il n'était pas habitué à voir c genre de voiture pénétrer l'enceinte de l'institut et cela l'inquiètait.

jardin