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Re: Blessés de corvées
Jeu 30 Aoû 2007 - 12:33
Gabriel sembla accuser le coup un instant. Ce que lui dit Kitty le fit quelque peu tiquer : Ernest avait-il réellement dit ça ? Quel imbécile. Pourquoi a-t-il fallu qu'il raconte ceci, et à une fillette de 11 ans qui plus est. Gabriel fronça les sourcils, soumis aux troubles et à la contrariété. Mais une fois encore, il n'en montra rien, gardant cela pour lui. Et pour une prochaine occasion. Chaque chose en son temps et pour l'instant, seule Kitty comptait. Il était là pour elle, pour la consoler et la rassurer.
Il mit ses bras sur les épaules de la fillette et la serra tendrement, comme une mère veillerait sur sa progénitures. Il resta ainsi quelques instants, sans rien dire, laissant Kitty pleurer. Il savait comben pleurer pouvait faire du bien aussi laissa-t-il les larmes couler, sans retenue.
Puis il la prit par les épaules, se défaisant ainsi de l'étreinte. Il s'accroupit devant elle et du bout des doigts, il essuya les dernières larmes coulant sur sa joue.
- Là, calme-toi, prends le temps de respirer, lui conseilla-t-il.
Gabriel se releva et installa Kitty de manière plus confortable sur son lit. Il tira alors une chaise jusqu'au bord du lit et s'y installa. Il regarda alors sa filleulle tendrement et, après une inspiration, il s'adressa à elle d'une voix calme et chaleureuse.
- Je suis navré qu'Ernest t'ait dit ces choses là. Mais il a tort. Non, tu n'es pas un monstre. Et je défie quiconque oserait prétendre le contraire, humain comme mutant. Tu es quelqu'un d'a part, c'est vrai, mais pas comme tu le penses. Chacun de nous est unique. Et pas seulement en raison des pouvoirs que nous avons. Tu es une charmante fillette adorable, sensible et fragile. Tu ne dois pas avoir peur de ce que tu es.
Gabriel fit une pause, continuant de regarder Kitty dans les yeux. Il lui prit tendrement la main puis poursuivit :
- Je ne peux maheureusement pas te dire pourquoi tes parents ont réagis comme ça. Tu es encore trop jeune. Tu apprendras en grandissant que les gens ne sont pas toujours ce qu'ils semblent être malheureusement. Quant à ce que tu vas devenir, je ne possède pas de dons de voyance, mais je suis persuadé que tu deviendras une très belle jeune femme aux talents exceptionnels. Mais pour ça, il te faut d'abord t'accepter telle que tu es.
Il mit ses bras sur les épaules de la fillette et la serra tendrement, comme une mère veillerait sur sa progénitures. Il resta ainsi quelques instants, sans rien dire, laissant Kitty pleurer. Il savait comben pleurer pouvait faire du bien aussi laissa-t-il les larmes couler, sans retenue.
Puis il la prit par les épaules, se défaisant ainsi de l'étreinte. Il s'accroupit devant elle et du bout des doigts, il essuya les dernières larmes coulant sur sa joue.
- Là, calme-toi, prends le temps de respirer, lui conseilla-t-il.
Gabriel se releva et installa Kitty de manière plus confortable sur son lit. Il tira alors une chaise jusqu'au bord du lit et s'y installa. Il regarda alors sa filleulle tendrement et, après une inspiration, il s'adressa à elle d'une voix calme et chaleureuse.
- Je suis navré qu'Ernest t'ait dit ces choses là. Mais il a tort. Non, tu n'es pas un monstre. Et je défie quiconque oserait prétendre le contraire, humain comme mutant. Tu es quelqu'un d'a part, c'est vrai, mais pas comme tu le penses. Chacun de nous est unique. Et pas seulement en raison des pouvoirs que nous avons. Tu es une charmante fillette adorable, sensible et fragile. Tu ne dois pas avoir peur de ce que tu es.
Gabriel fit une pause, continuant de regarder Kitty dans les yeux. Il lui prit tendrement la main puis poursuivit :
- Je ne peux maheureusement pas te dire pourquoi tes parents ont réagis comme ça. Tu es encore trop jeune. Tu apprendras en grandissant que les gens ne sont pas toujours ce qu'ils semblent être malheureusement. Quant à ce que tu vas devenir, je ne possède pas de dons de voyance, mais je suis persuadé que tu deviendras une très belle jeune femme aux talents exceptionnels. Mais pour ça, il te faut d'abord t'accepter telle que tu es.
- Kitty WillingtonFac
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Re: Blessés de corvées
Jeu 30 Aoû 2007 - 14:15
L'étreinte de Gabriel rassurait Kitty. Gabriel la tint contre lui quelques instants durant lesquels la fillette évacua la tristesse qu'elle ressentait. Puis finalement, elle se calma et sur les conseils de son parrain, Kitty prit le temps de respirer.
Lorsque Gabriel l'installa plus confortablement sur son lit, la petite fille se laissa faire. Elle était rassurée qu'il soit là, rassurée par les gestes d'affection qu'il avait envers elle. Lui au moins ne l'avait pas abandonné. La fillette serra sa main dans celle de Gabriel.
La crise était passée. Kitty écouta attentivement ce que lui disait son parrain.
*Je suis pas un monstre. Mais pourquoi Ernest m'a dit ça?*
Lorsqu'il lui dit qu'il ne pouvait pas lui dire pourquoi ses parents avaient réagit comme ça, la fillette protesta.
"Mais je peux comprendre. Je suis assez grande."
Elle s'arréta quelques secondes pour réfléchir à ce que lui avait dit Gabriel. Un problème venait de se poser à elle et Kitty avait beaucoup de questions.
"Parrain, si je ne suis plus une Willington, qui je suis alors? Qui sont mes vrai parents? Est-ce que je vais garder mon nom de famille? Et comment on va faire pour mes affaires?
Anxieuse, la petite fille serra un peu plus la main de son parrain et le regarda, attendant sa réponse.
Lorsque Gabriel l'installa plus confortablement sur son lit, la petite fille se laissa faire. Elle était rassurée qu'il soit là, rassurée par les gestes d'affection qu'il avait envers elle. Lui au moins ne l'avait pas abandonné. La fillette serra sa main dans celle de Gabriel.
La crise était passée. Kitty écouta attentivement ce que lui disait son parrain.
*Je suis pas un monstre. Mais pourquoi Ernest m'a dit ça?*
Lorsqu'il lui dit qu'il ne pouvait pas lui dire pourquoi ses parents avaient réagit comme ça, la fillette protesta.
"Mais je peux comprendre. Je suis assez grande."
Elle s'arréta quelques secondes pour réfléchir à ce que lui avait dit Gabriel. Un problème venait de se poser à elle et Kitty avait beaucoup de questions.
"Parrain, si je ne suis plus une Willington, qui je suis alors? Qui sont mes vrai parents? Est-ce que je vais garder mon nom de famille? Et comment on va faire pour mes affaires?
Anxieuse, la petite fille serra un peu plus la main de son parrain et le regarda, attendant sa réponse.
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Re: Blessés de corvées
Jeu 30 Aoû 2007 - 14:42
Gabriel eut un sourire en coin. Kitty avait du caractère, ce qui n'était pas pour déplaire à l'homme. Cela lui porterait sans doute chance pour plus tard.
- Je sais que tu es une fille intelligente. Peut-être pourrais-tu comprendre après tout, dit-il d'une voix trainante comme s'il réfléchissait à voix haute. Il observa la jeune fille, essayant de juger ce qui convenait au mieux de faire. Tes parents ont réagit comme ils l'ont fait parce qu'ils avaient peur, reprit-il. Tu découvriras que bien souvent, les personnes craignent ce qu'elles ne comprennent pas. Et au lieu d'apprendre, ils préfèrent haïr et détruire. Il est malheureusement plus facile de détrire que d'essayer de comprendre.
Gabriel avisa alors une carafe et un verre sur un plateau non loi du lit. Il se leva et alla remplir le verre avec l'eau de la carafe. Il retourna ensuite vers le lit et tendit le verre à sa filleule.
- Tient, bois, dit-il en lui donnant le verre. Tu es qui tu es. On ne définit pas une personne par son seul nom. Les actes sont parfois bien plus explicites. Tu peux bien évidemment garder ton nom de famille. Ce n'est pas lui qui me dit que tu es quelqu'un d'exceptionnel.
Il lui sourit. Cette fillette traversait quelque chose de terrible qu'aucun enfant, humain ou mutant, ne devrait connaître dans sa vie. Et pourtant, elle encaissait. Kitty avait vraiment du courage. Il la regarda et finit par répondre à sa dernière question.
- Pour ce qui est de tes affaires, je te propose quelque chose : si tu as des choses auxquels tu tiens vraiment, j'irai les chercher chez tes parents. Pour le reste, je suis sûr qu'on trouvera un moyen de te trouver de nouvelles affaires.
- Je sais que tu es une fille intelligente. Peut-être pourrais-tu comprendre après tout, dit-il d'une voix trainante comme s'il réfléchissait à voix haute. Il observa la jeune fille, essayant de juger ce qui convenait au mieux de faire. Tes parents ont réagit comme ils l'ont fait parce qu'ils avaient peur, reprit-il. Tu découvriras que bien souvent, les personnes craignent ce qu'elles ne comprennent pas. Et au lieu d'apprendre, ils préfèrent haïr et détruire. Il est malheureusement plus facile de détrire que d'essayer de comprendre.
Gabriel avisa alors une carafe et un verre sur un plateau non loi du lit. Il se leva et alla remplir le verre avec l'eau de la carafe. Il retourna ensuite vers le lit et tendit le verre à sa filleule.
- Tient, bois, dit-il en lui donnant le verre. Tu es qui tu es. On ne définit pas une personne par son seul nom. Les actes sont parfois bien plus explicites. Tu peux bien évidemment garder ton nom de famille. Ce n'est pas lui qui me dit que tu es quelqu'un d'exceptionnel.
Il lui sourit. Cette fillette traversait quelque chose de terrible qu'aucun enfant, humain ou mutant, ne devrait connaître dans sa vie. Et pourtant, elle encaissait. Kitty avait vraiment du courage. Il la regarda et finit par répondre à sa dernière question.
- Pour ce qui est de tes affaires, je te propose quelque chose : si tu as des choses auxquels tu tiens vraiment, j'irai les chercher chez tes parents. Pour le reste, je suis sûr qu'on trouvera un moyen de te trouver de nouvelles affaires.
- Kitty WillingtonFac
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Re: Blessés de corvées
Jeu 30 Aoû 2007 - 15:20
Kitty comprenais tout à fait ce que lui disait Gabriel. Même si elle remarqua qu'il n'avait pas répondu à sa question sur ses parents biologiques.
*Je lui redemanderais une autre fois. En espèrant qu'il sache qui ils sont.*
"Je comprends mais ils n'ont même pas essayé. Pourquoi ils t'ont dit que je pouvais revenir à la maison alors qu'ils n'avaient pas l'intention de me récupérer? Ils sont même pas venus me chercher au commissariat. Ils ont peu-être peur mais il s'en fiche de moi. Ils avaient pris leur décision dès le début. Ils ont peur de quoi? De mes pouvoirs ou que leur réputation en prenne un coup si on apprennait qu'ils avaient adopté une mutante?"
La petite fille avait parlé calmement mais le ton de sa voix était colèrique et plein d'amertume. Elle en voulait vraiment à ses parents adoptifs.
Kitty prit le verre d'eau que lui tendait Gabriel, bût et lui rendit. Puis elle reprit.
"La seule chose à laquelle je tiens vraiment, je l'ai avec moi. C'est mon violon."
La fillette se mit à réfléchir.
"Si, il y a quelque chose que je veux récupérer. Toutes mes partitions de musiques. Surtout mes essais. Mais le reste j'en veux pas. Ils ont qu'à le garder."
Kitty avait prononcé les deux dernières phrase sur un ton colérique. Elle se tût pendant quelques minutes puis reprit.
"Parrain, tu es sûr que je peux rester à l'institut, qu'on ne viendra pas m'enlever à toi? Et je pourrais sortir quand de l'infirmerie? Est ce que je pourrais venir avec toi? Je voudrais dire au revoir à Laura et savoir comment va Thomas. Tu crois qu'eux aussi ils sont comme mes parents, qu'ils ne veulent plus me voir?"
*Je lui redemanderais une autre fois. En espèrant qu'il sache qui ils sont.*
"Je comprends mais ils n'ont même pas essayé. Pourquoi ils t'ont dit que je pouvais revenir à la maison alors qu'ils n'avaient pas l'intention de me récupérer? Ils sont même pas venus me chercher au commissariat. Ils ont peu-être peur mais il s'en fiche de moi. Ils avaient pris leur décision dès le début. Ils ont peur de quoi? De mes pouvoirs ou que leur réputation en prenne un coup si on apprennait qu'ils avaient adopté une mutante?"
La petite fille avait parlé calmement mais le ton de sa voix était colèrique et plein d'amertume. Elle en voulait vraiment à ses parents adoptifs.
Kitty prit le verre d'eau que lui tendait Gabriel, bût et lui rendit. Puis elle reprit.
"La seule chose à laquelle je tiens vraiment, je l'ai avec moi. C'est mon violon."
La fillette se mit à réfléchir.
"Si, il y a quelque chose que je veux récupérer. Toutes mes partitions de musiques. Surtout mes essais. Mais le reste j'en veux pas. Ils ont qu'à le garder."
Kitty avait prononcé les deux dernières phrase sur un ton colérique. Elle se tût pendant quelques minutes puis reprit.
"Parrain, tu es sûr que je peux rester à l'institut, qu'on ne viendra pas m'enlever à toi? Et je pourrais sortir quand de l'infirmerie? Est ce que je pourrais venir avec toi? Je voudrais dire au revoir à Laura et savoir comment va Thomas. Tu crois qu'eux aussi ils sont comme mes parents, qu'ils ne veulent plus me voir?"
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Re: Blessés de corvées
Jeu 30 Aoû 2007 - 22:53
Alixtide entendit une autre voix mâle du côté de la gamine en pleurs. Bientôt la fillette se mit à crier des propos assez durs, et peu en rapport avec son précédent discours.
*Elle doit avoir le pouvoir de coder ce qu’elle dit à volonté … bonjour la confiance.*
Il fut interrompu dans son activité d’espionnage par le prompt retour du Docteur Fleury. Alixtide voulait être en bons termes avec lui, aussi veilla-t-il à le rassurer.
« Mais si, M’sieur, ce que vous dites avec les autres élèves, c’est très intéressant. »
Alixtide se rassit à nouveau, un peu étourdi par ses douleurs abdominales. Il était surpris que le docteur lui demande de confirmer sa proposition. Dans l’esprit embrumé du jeune homme, la question semblait être tranchée et relever du domaine du non négociable. Il prit donc sur lui pour réfléchir avec application. Il arrangea un peu le drap ici et là pour se donner du temps, pendant que ses yeux se baladaient sur le docteur.
*C’est pas le moment de foirer Alixtide, t’auras mal plus tard … faut trouver la bonne stratégie là … Il a pas le pouvoir de Madame Cassandre … hmmm … hé hé … Trouvé.*
Il essuya son menton encore un peu poussiéreux et poursuivit sur un ton conciliant et diplomate.
« Ben M’sieur, heu … »
Voilà que ça recommençait à pleurer de l’autre côté. Alixtide pensa confusément à profiter de cette séquence émotionnelle pour attendrir le sévère docteur.
« … c’est que je veux pas causer du tort … à la … pauvre personne qui devra bêtement collecter les … heu trucs périmés. Je veux dire que, je peux m’en charger moi de remplir. Remplir le placard. Franchement c’est bien le plus simple. Vous me donnez la clé des poubelles, et heu, ben c’est fait. D’ailleurs, je m’sens beaucoup mieux. »
Il s’interrompit, un flash spécial illuminant son cerveau. Le docteur Fleury, il l’avait vu la veille sur le perron, en compagnie d’un très louche type en noir. Alixtide eut un léger mouvement de recul.
*Purin le CIAM …*
*Elle doit avoir le pouvoir de coder ce qu’elle dit à volonté … bonjour la confiance.*
Il fut interrompu dans son activité d’espionnage par le prompt retour du Docteur Fleury. Alixtide voulait être en bons termes avec lui, aussi veilla-t-il à le rassurer.
« Mais si, M’sieur, ce que vous dites avec les autres élèves, c’est très intéressant. »
Alixtide se rassit à nouveau, un peu étourdi par ses douleurs abdominales. Il était surpris que le docteur lui demande de confirmer sa proposition. Dans l’esprit embrumé du jeune homme, la question semblait être tranchée et relever du domaine du non négociable. Il prit donc sur lui pour réfléchir avec application. Il arrangea un peu le drap ici et là pour se donner du temps, pendant que ses yeux se baladaient sur le docteur.
*C’est pas le moment de foirer Alixtide, t’auras mal plus tard … faut trouver la bonne stratégie là … Il a pas le pouvoir de Madame Cassandre … hmmm … hé hé … Trouvé.*
Il essuya son menton encore un peu poussiéreux et poursuivit sur un ton conciliant et diplomate.
« Ben M’sieur, heu … »
Voilà que ça recommençait à pleurer de l’autre côté. Alixtide pensa confusément à profiter de cette séquence émotionnelle pour attendrir le sévère docteur.
« … c’est que je veux pas causer du tort … à la … pauvre personne qui devra bêtement collecter les … heu trucs périmés. Je veux dire que, je peux m’en charger moi de remplir. Remplir le placard. Franchement c’est bien le plus simple. Vous me donnez la clé des poubelles, et heu, ben c’est fait. D’ailleurs, je m’sens beaucoup mieux. »
Il s’interrompit, un flash spécial illuminant son cerveau. Le docteur Fleury, il l’avait vu la veille sur le perron, en compagnie d’un très louche type en noir. Alixtide eut un léger mouvement de recul.
*Purin le CIAM …*
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Re: Blessés de corvées
Ven 31 Aoû 2007 - 12:24
Kitty avait reprit des forces. La preuve était qu'elle abreuvait une fois encore Gabriel d'innombrables questions. Loin de s'en plaindre, l'homme trouva dans cet agissement un certain réconfort, le signe que sa filleulle allait mieux. Il écouta chacune de ses questions, attendant le moment de pouvoir parler à son tour. Quand ce fut le cas, il lui répondit de sa voix calme et posée.
- Tes parents ont eut peur de beaucoup de chose : peur d'un pouvoir qu'ils ne comprennent pas, peur peut-être aussi de ce que les autres pourraient dire de cela. Les raisons sont aussi variées et complexes que l'esprit humain. Je ne les excuse pas mais j'ai déjà vu tellement fois ce schéma se répéter. Et chaque fois, je n'éprouve que de la colère pour ceux qui penses et agissent comme cela.
Gabriel s'arrêta. Il réalisa qu'il parlait là des parents de Kitty. Même si elle semblait en colère, ils étaient encore ses parents et elle gardait peut-être encore un peu d'amour pour eux. Ce n'était pas à lui de critiquer ses parents devant elle. Aussi il ne poursuivit plus dans cette direction et changea de sujet.
- Oui, je peux t'assurer que tu es ici en sécurité. Olivier a réussit à créer cette oasis dans laquelles les jeunes mutants comme toi peuvent vivre sans craindre l'extérieur. Tu es ici chez toi, entouré d'amis et de professeurs qui feront tout pour que tu te sentes bien. Et puis, reprit-il avec un sourire en coin, maintenant que je suis ton parrain, je défie quiconque d'essaye de t'enlever à moi. Tu es sous ma responsabilité et, crois-moi, je saurai te défendre.
Gabriel passa alors sa main sur la tête de la fillette, mettant ainsi ses cheveux en brousailles. La tension entre eux deux était retombé, ce qui n'était pas pour déplaire à Gabriel. Pas très habitué aux relations avec des jeunes, il ne souhaitait pas décevoir Kitty.
- Pour ce qui est de sortir de l'infirmerie, il faudrait peut-être voir ça avec Olivier. S'il estime que tu vas mieux, tu pourras alors sortir mais mieux s'en assurer avant. Je tacherai de te trouver d'autre remède à ton ashme. Quand tu seras à court, tu viendras me voir à mon bureau pour que je t'en donne.
Gabtriel fit une pause durant laquelle il ne quitta pas Kitty du regard. Il réfléchissait intérieurement et quand il eut finit, il reprit la parole, toujours calmement.
- J'irai chercher tes partitions chez toi. Je te les ramènerai ici pour que tu les conserves avec toi. J'en profiterai pour prendre des nouvelles de Thomas.
Gabriel se leva de sa chaise et chercha Olivier du regard. Il l'avait vu s'éclipser quand il était arrivé mais ne l'avait pas entendu partir. peut-être était-il encore dans la salle.
- Tes parents ont eut peur de beaucoup de chose : peur d'un pouvoir qu'ils ne comprennent pas, peur peut-être aussi de ce que les autres pourraient dire de cela. Les raisons sont aussi variées et complexes que l'esprit humain. Je ne les excuse pas mais j'ai déjà vu tellement fois ce schéma se répéter. Et chaque fois, je n'éprouve que de la colère pour ceux qui penses et agissent comme cela.
Gabriel s'arrêta. Il réalisa qu'il parlait là des parents de Kitty. Même si elle semblait en colère, ils étaient encore ses parents et elle gardait peut-être encore un peu d'amour pour eux. Ce n'était pas à lui de critiquer ses parents devant elle. Aussi il ne poursuivit plus dans cette direction et changea de sujet.
- Oui, je peux t'assurer que tu es ici en sécurité. Olivier a réussit à créer cette oasis dans laquelles les jeunes mutants comme toi peuvent vivre sans craindre l'extérieur. Tu es ici chez toi, entouré d'amis et de professeurs qui feront tout pour que tu te sentes bien. Et puis, reprit-il avec un sourire en coin, maintenant que je suis ton parrain, je défie quiconque d'essaye de t'enlever à moi. Tu es sous ma responsabilité et, crois-moi, je saurai te défendre.
Gabriel passa alors sa main sur la tête de la fillette, mettant ainsi ses cheveux en brousailles. La tension entre eux deux était retombé, ce qui n'était pas pour déplaire à Gabriel. Pas très habitué aux relations avec des jeunes, il ne souhaitait pas décevoir Kitty.
- Pour ce qui est de sortir de l'infirmerie, il faudrait peut-être voir ça avec Olivier. S'il estime que tu vas mieux, tu pourras alors sortir mais mieux s'en assurer avant. Je tacherai de te trouver d'autre remède à ton ashme. Quand tu seras à court, tu viendras me voir à mon bureau pour que je t'en donne.
Gabtriel fit une pause durant laquelle il ne quitta pas Kitty du regard. Il réfléchissait intérieurement et quand il eut finit, il reprit la parole, toujours calmement.
- J'irai chercher tes partitions chez toi. Je te les ramènerai ici pour que tu les conserves avec toi. J'en profiterai pour prendre des nouvelles de Thomas.
Gabriel se leva de sa chaise et chercha Olivier du regard. Il l'avait vu s'éclipser quand il était arrivé mais ne l'avait pas entendu partir. peut-être était-il encore dans la salle.
- Kitty WillingtonFac
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Re: Blessés de corvées
Ven 31 Aoû 2007 - 23:25
Kitty écouta attentivement ce que lui disait son parrain. Elle découvrit ce qu'il pensait de l'attitude de ses parents. Mais Gabriel changea très vite de sujet. La petite fille pensa qu'il ne voulait pas la blesser en parlant comme cela de ses parents adoptifs.
Kitty fut rassurée de savoir qu'elle resterait à l'institut, que personne ne viendrait l'enlever à son parrain et surtout qu'elle était ici chez elle, que les professeurs feront en sorte qu'elle se sente bien. Par contre quand Gabriel lui annonça qu'il fallait attendre d'avoir l'aval de professeur Fleury pour qu'elle puisse sortir de l'infirmerie, la fillette fit la moue. D'accord, elle n'était pas au mieux de sa forme et sa respiration n'était pas redevenue tout à fait normale mais sa crise était terminée et elle n'avait pas envie de rester plus longtemps ici.
Puis lorqu'il lui fit comprendre qu'elle ne pourrait pas l'accompagner pour aller chercher ses partitions, la fillette se renfrogna encore plus. Elle comprit très vite que ce n'était pas la peine de discuter car la réponse serait toujours non.
Elle vit son parrain se lever et chercher le professeur Fleury. Alors Kitty se perdit dans ses pensées.
*Si j'écrivais une lettre à Laura, Gabriel pourrait la lui donner. Mais au moins j'aurais des nouvelles de Thomas. J'espère qu'il va mieux. Je devrais peut-être écrire aussi à mes parents pour leur expliquer...Non, ils comprendraient pas. Ils ne veulent pas comprendre. Mais ils me manquent tellement.*
Kitty ne savait pas quoi penser sur ses parents. Tous se mélangeait dans son coeur. Elle les détestait à cause de ce qu'ils avaient fait mais en même temps ils lui manquaient. La petite fille se perdit dans ses réflexions, essayant de comprendre ce qu'elle ressentait.
Kitty fut rassurée de savoir qu'elle resterait à l'institut, que personne ne viendrait l'enlever à son parrain et surtout qu'elle était ici chez elle, que les professeurs feront en sorte qu'elle se sente bien. Par contre quand Gabriel lui annonça qu'il fallait attendre d'avoir l'aval de professeur Fleury pour qu'elle puisse sortir de l'infirmerie, la fillette fit la moue. D'accord, elle n'était pas au mieux de sa forme et sa respiration n'était pas redevenue tout à fait normale mais sa crise était terminée et elle n'avait pas envie de rester plus longtemps ici.
Puis lorqu'il lui fit comprendre qu'elle ne pourrait pas l'accompagner pour aller chercher ses partitions, la fillette se renfrogna encore plus. Elle comprit très vite que ce n'était pas la peine de discuter car la réponse serait toujours non.
Elle vit son parrain se lever et chercher le professeur Fleury. Alors Kitty se perdit dans ses pensées.
*Si j'écrivais une lettre à Laura, Gabriel pourrait la lui donner. Mais au moins j'aurais des nouvelles de Thomas. J'espère qu'il va mieux. Je devrais peut-être écrire aussi à mes parents pour leur expliquer...Non, ils comprendraient pas. Ils ne veulent pas comprendre. Mais ils me manquent tellement.*
Kitty ne savait pas quoi penser sur ses parents. Tous se mélangeait dans son coeur. Elle les détestait à cause de ce qu'ils avaient fait mais en même temps ils lui manquaient. La petite fille se perdit dans ses réflexions, essayant de comprendre ce qu'elle ressentait.
- InvitéInvité
Re: Blessés de corvées
Dim 2 Sep 2007 - 17:49
Cassandre Deneos à Adam et Olivier a écrit:C'est Cassandre. Je n'ai pas le temps de vous expliquer en détails, mais je dois m'absenter. Certains de mes élèves m'accompagneront. Il y a quelque chose que je dois vérifier en rapport à la vision, c'est très important. Ne vous inquiétez pas.
- FondateurFac
- Age : 48
Date d'inscription : 19/01/2006
Re: Blessés de corvées
Lun 3 Sep 2007 - 22:50
La voix d'Olivier se durcit.
"Alixtide...si on a tiré entre vous 2 c'est que ce qui se passe de l'autre coté ne te regarde pas. Si tu te sens mieux, autant que tu sortes au lieu de jouer aux espions. Mais si tu n'es pas encore au top de ta forme, tu te recouche, il n'y a pas de milieu."
Revenant à des considérations plus spécifiques au cas du mutant, Olivier reprit un ton pus paternel.
"Pour ce qui est des produits périmés, la plupart du temps, ils sortiront du frigo, ce sera à toi de surveiller à la qualité de la nouriture des autres. Si tu ne te sens pas à la hauteur de cette tâche, tu auras nous laisserons des produits se périmer dans ton placard."
En donnant des responsabilité à Alixtide, Olivier espérait redonner au mutant une dignité vis-à-vis des autres élèves.
"Alixtide...si on a tiré entre vous 2 c'est que ce qui se passe de l'autre coté ne te regarde pas. Si tu te sens mieux, autant que tu sortes au lieu de jouer aux espions. Mais si tu n'es pas encore au top de ta forme, tu te recouche, il n'y a pas de milieu."
Revenant à des considérations plus spécifiques au cas du mutant, Olivier reprit un ton pus paternel.
"Pour ce qui est des produits périmés, la plupart du temps, ils sortiront du frigo, ce sera à toi de surveiller à la qualité de la nouriture des autres. Si tu ne te sens pas à la hauteur de cette tâche, tu auras nous laisserons des produits se périmer dans ton placard."
En donnant des responsabilité à Alixtide, Olivier espérait redonner au mutant une dignité vis-à-vis des autres élèves.
- Wood SmiInvité
Re: Blessés de corvées
Mar 4 Sep 2007 - 5:21
Cuisine
"Je vais très bien, regarde, j'en ai pas l'air ?", demanda-t-il à Laura, alors qu'ils étaient devant l'infirmerie. Il regarda la porte, regarda Laura, regarda la porte puis prit un air embêté...
"J'aime pas les hôpitaux... Et par extension, cette infirmerie... Et qui me dit qui on va trouver derrière cette porte ? Si l'infirmière ressemble à celle de mon ancien bahut, tu peux déjà faire une croix sur l'hypothétique suggestion du fait que je puisse ne serait-ce fouler un pas dans ce ... truc...", expliqua-t-il en désignant la porte de l'infirmerie par un moulinet du bras.
"Et je ne veux même pas penser qu'il puisse y avoir un médecin là-dedans...", dit-il alors un peu effrayé à l'idée de croiser une blouse blanche diplômée et apte à manipuler scalpels et autres marteaux percuteurs orthopédiques.
(( Elle est forte cette gamine... ))
"Bref, j'aime beaucoup ma soeur mais il est hors de question que je franchisse cette porte... Même si j'aime beaucoup ma soeur et que..."
(( Nään, elle va cafter... ))
"T'as gagné...", dit-il en capitulant et ouvrant la maudite porte de la maudite infirmerie de ce maudit institut où sa maudite vie l'avait ammené à cause de son maudit pouvoir qui venait encore le maudire et peut-être pour la dernière et ultime fois.
(( ... ))
Un peu plus livide encore, Wood capta deux bribes de conversation mais son attention s'attardait à démasquer le maître des lieux...
(( Ou la maîtresse... A la première croix rouge sur un serre-tête, tu te caches... ))
N'osant pas trop s'avancer plus, il déglutit à la vue d'un stétoscope lâchement posé sur un coin de table et se raidit lorsque les effluves des parfums de médicaments, de remède au charbon et de ventoline vinrent agresser son nez...
*Gloups*
(( Mââââmaaaannn... ))
Wood fit un pas en arrière et gagna un nouveau point en pâleur de peau...
"Je vais très bien, regarde, j'en ai pas l'air ?", demanda-t-il à Laura, alors qu'ils étaient devant l'infirmerie. Il regarda la porte, regarda Laura, regarda la porte puis prit un air embêté...
"J'aime pas les hôpitaux... Et par extension, cette infirmerie... Et qui me dit qui on va trouver derrière cette porte ? Si l'infirmière ressemble à celle de mon ancien bahut, tu peux déjà faire une croix sur l'hypothétique suggestion du fait que je puisse ne serait-ce fouler un pas dans ce ... truc...", expliqua-t-il en désignant la porte de l'infirmerie par un moulinet du bras.
"Et je ne veux même pas penser qu'il puisse y avoir un médecin là-dedans...", dit-il alors un peu effrayé à l'idée de croiser une blouse blanche diplômée et apte à manipuler scalpels et autres marteaux percuteurs orthopédiques.
(( Elle est forte cette gamine... ))
"Bref, j'aime beaucoup ma soeur mais il est hors de question que je franchisse cette porte... Même si j'aime beaucoup ma soeur et que..."
(( Nään, elle va cafter... ))
"T'as gagné...", dit-il en capitulant et ouvrant la maudite porte de la maudite infirmerie de ce maudit institut où sa maudite vie l'avait ammené à cause de son maudit pouvoir qui venait encore le maudire et peut-être pour la dernière et ultime fois.
(( ... ))
Un peu plus livide encore, Wood capta deux bribes de conversation mais son attention s'attardait à démasquer le maître des lieux...
(( Ou la maîtresse... A la première croix rouge sur un serre-tête, tu te caches... ))
N'osant pas trop s'avancer plus, il déglutit à la vue d'un stétoscope lâchement posé sur un coin de table et se raidit lorsque les effluves des parfums de médicaments, de remède au charbon et de ventoline vinrent agresser son nez...
*Gloups*
(( Mââââmaaaannn... ))
Wood fit un pas en arrière et gagna un nouveau point en pâleur de peau...
- InvitéInvité
Re: Blessés de corvées
Mar 4 Sep 2007 - 10:54
Cuisine Infirmerie
Alors, il fallait faire vite, mais pas trop pour pas gêner Wood. Il lui disait des trucs, mais elle n'en comprenait pas la moitié.... il devait délirer à cause de la fièvre... ou c'était peut être elle qui stressait tellement qu'elle n'arrivait qu'à entendre un quart des paroles du garçon. Quoi qu'il en soit, il y avait une phrase qui revenait souvent c'était "je vais bien", ou quelque chose du genre. Et ce, jusqu'à la porte de l'infirmerie :
"Je vais très bien, regarde, j'en ai pas l'air ?"
Laura le regarda, avec un demi sourire. Il était très pâle, donnait l'impression de ne plus sentir ses jambes, et il regardait un peu partout l'air perdu. Elle ouvrit la bouche et commença à dire :
"Franchement..."
"J'aime pas les hôpitaux... Et par extension, cette infirmerie... Et qui me dit qui on va trouver derrière cette porte ? Si l'infirmière ressemble à celle de mon ancien bahut, tu peux déjà faire une croix sur l'hypothétique suggestion du fait que je puisse ne serait-ce fouler un pas dans ce ... truc...Et je ne veux même pas penser qu'il puisse y avoir un médecin là-dedans..."
Elle colla l'oreille contre la porte, et sourit en se rendant compte que l'infirmière était un homme. Elle hésita tout de même un moment, si Wood avait la phobie des hôpitaux, peut être qu'il ne vallait mieux pas le forcer à rentrer. Après tout, si elle prenait les médicaments et qu'elle lui donnait en suivant les instructions, peut être que ça pourrait aller...? Non. Wind lui avait dit de l'emmener, et de toute façon, la petite ne pouvait pas servir d'infirmière.
"Bref, j'aime beaucoup ma soeur mais il est hors de question que je franchisse cette porte... Même si j'aime beaucoup ma soeur et que..."
La fillette allait lui dire un truc du genre "allez, c'est pas la mort, c'est qu'une infirmerie" mais il changea d'avis tout seul, sans même qu'elle n'aie rien fait, il lui lança, d'un air soumis :
"T'as gagné..."
Puis il ouvrit la porte. Ils entrèrent, Laura tenant toujours la main à Wood. Quand il recula, elle le regarda en insistant :
"Allez ! Viens."
Elle mit son autre main, pour tenir Wood avec les deux, et le tira délicatement pour qu'il avance. C'était vrai que ça sentait les médicaments, et pour quelqu'un qui n'aimait pas l'hôpital, ce n'était pas l'idéal. Mais bon, il n'y avait pas d'autres moyens... Il ne préférait quand même pas rester malade ! Elle lui fit un sourire et lui dit :
"Allez ! T'inquiète pas, ils vont pas te faire de mal."
Voyant qu'il devenait plus pâle, Laura dit à l'attention de quelqu'un qui devait être derrière les rideaux :
"Heuu... y a Wood qui est malade !"
Alors, il fallait faire vite, mais pas trop pour pas gêner Wood. Il lui disait des trucs, mais elle n'en comprenait pas la moitié.... il devait délirer à cause de la fièvre... ou c'était peut être elle qui stressait tellement qu'elle n'arrivait qu'à entendre un quart des paroles du garçon. Quoi qu'il en soit, il y avait une phrase qui revenait souvent c'était "je vais bien", ou quelque chose du genre. Et ce, jusqu'à la porte de l'infirmerie :
"Je vais très bien, regarde, j'en ai pas l'air ?"
Laura le regarda, avec un demi sourire. Il était très pâle, donnait l'impression de ne plus sentir ses jambes, et il regardait un peu partout l'air perdu. Elle ouvrit la bouche et commença à dire :
"Franchement..."
"J'aime pas les hôpitaux... Et par extension, cette infirmerie... Et qui me dit qui on va trouver derrière cette porte ? Si l'infirmière ressemble à celle de mon ancien bahut, tu peux déjà faire une croix sur l'hypothétique suggestion du fait que je puisse ne serait-ce fouler un pas dans ce ... truc...Et je ne veux même pas penser qu'il puisse y avoir un médecin là-dedans..."
Elle colla l'oreille contre la porte, et sourit en se rendant compte que l'infirmière était un homme. Elle hésita tout de même un moment, si Wood avait la phobie des hôpitaux, peut être qu'il ne vallait mieux pas le forcer à rentrer. Après tout, si elle prenait les médicaments et qu'elle lui donnait en suivant les instructions, peut être que ça pourrait aller...? Non. Wind lui avait dit de l'emmener, et de toute façon, la petite ne pouvait pas servir d'infirmière.
"Bref, j'aime beaucoup ma soeur mais il est hors de question que je franchisse cette porte... Même si j'aime beaucoup ma soeur et que..."
La fillette allait lui dire un truc du genre "allez, c'est pas la mort, c'est qu'une infirmerie" mais il changea d'avis tout seul, sans même qu'elle n'aie rien fait, il lui lança, d'un air soumis :
"T'as gagné..."
Puis il ouvrit la porte. Ils entrèrent, Laura tenant toujours la main à Wood. Quand il recula, elle le regarda en insistant :
"Allez ! Viens."
Elle mit son autre main, pour tenir Wood avec les deux, et le tira délicatement pour qu'il avance. C'était vrai que ça sentait les médicaments, et pour quelqu'un qui n'aimait pas l'hôpital, ce n'était pas l'idéal. Mais bon, il n'y avait pas d'autres moyens... Il ne préférait quand même pas rester malade ! Elle lui fit un sourire et lui dit :
"Allez ! T'inquiète pas, ils vont pas te faire de mal."
Voyant qu'il devenait plus pâle, Laura dit à l'attention de quelqu'un qui devait être derrière les rideaux :
"Heuu... y a Wood qui est malade !"
- InvitéInvité
Re: Blessés de corvées
Mar 4 Sep 2007 - 13:01
Gabriel s'était orienté en fonction des paroles.
Il trouva ainsi Olivier au chevet d'un autre élève. Ne voulant pas déranger la discussion entre eux deux, il se tint un instant en retrait. Il ne s'avança que de quelques pas, juste ce qu'il fallait pour qu'Olivier ai conscience de sa présence.
Il attendit ainsi que ce dernier s'adresse à lui pour engager la conversation.
Il trouva ainsi Olivier au chevet d'un autre élève. Ne voulant pas déranger la discussion entre eux deux, il se tint un instant en retrait. Il ne s'avança que de quelques pas, juste ce qu'il fallait pour qu'Olivier ai conscience de sa présence.
Il attendit ainsi que ce dernier s'adresse à lui pour engager la conversation.
- InvitéInvité
Re: Blessés de corvées
Mar 4 Sep 2007 - 20:18
La volonté d’Alixtide vacilla et s’effondra aux paroles assassines du docteur. Il se redressa fiévreusement et agita la main devant son coriace vis-à-vis.
« Non M’sieur faîtes pas ça, faites pas gaspiller des trucs non non, pitié, ce s’rait trop du gâchis … »
Il se rendit compte que l’adversaire était beaucoup trop fort pour lui. Alixtide n’était aucunement capable de faire face, dans son état, et dans un lieu aussi troublé. Le jeune homme percevait une vague agitation aux alentours. Des pas, des bruits de porte, des paroles étouffées, des voix étrangères. Non, il n’y avait plus d’espoir possible, il fallait battre en retraite. Le Docteur Fleury était pour l’instant impossible à contrer ou à exploiter. Trop de bruit, trop de monde, trop de charbon.
« D’accord M’sieur, je reste ici encore un peu et promis, je ne vous écoute plus. Et puis aussi d’accord pour le triage du frigo, d’accord pour tout. Mais pensez quand même heu … que … heu que … je peux être encore plus utile. Hein, juste. »
Il regarda inquiet les alentours. Son estomac tambourinait et lançait des douleurs partout dans le ventre. Décidemment ce Fleury était un fin stratège.
*Rah purin j’ai tout foiré… j’ai mal … et le CIAM … il sait quelque chose … raaah…*
Alixtide ajouta précipitamment d’une voix éteinte, tout en se rallongeant pesamment.
« … C’est pour le devoir de Madame Cassandre, comment je peux le faire si je connais pas, heu … ben, comment vivent les mutants ? Faut bien, que je … que j’écoute. Mais tant pis, heu … j’arrête … »
Il ferma les yeux et serra les dents en espérant que le docteur saisisse cette opportunité pour changer de cible.
« Non M’sieur faîtes pas ça, faites pas gaspiller des trucs non non, pitié, ce s’rait trop du gâchis … »
Il se rendit compte que l’adversaire était beaucoup trop fort pour lui. Alixtide n’était aucunement capable de faire face, dans son état, et dans un lieu aussi troublé. Le jeune homme percevait une vague agitation aux alentours. Des pas, des bruits de porte, des paroles étouffées, des voix étrangères. Non, il n’y avait plus d’espoir possible, il fallait battre en retraite. Le Docteur Fleury était pour l’instant impossible à contrer ou à exploiter. Trop de bruit, trop de monde, trop de charbon.
« D’accord M’sieur, je reste ici encore un peu et promis, je ne vous écoute plus. Et puis aussi d’accord pour le triage du frigo, d’accord pour tout. Mais pensez quand même heu … que … heu que … je peux être encore plus utile. Hein, juste. »
Il regarda inquiet les alentours. Son estomac tambourinait et lançait des douleurs partout dans le ventre. Décidemment ce Fleury était un fin stratège.
*Rah purin j’ai tout foiré… j’ai mal … et le CIAM … il sait quelque chose … raaah…*
Alixtide ajouta précipitamment d’une voix éteinte, tout en se rallongeant pesamment.
« … C’est pour le devoir de Madame Cassandre, comment je peux le faire si je connais pas, heu … ben, comment vivent les mutants ? Faut bien, que je … que j’écoute. Mais tant pis, heu … j’arrête … »
Il ferma les yeux et serra les dents en espérant que le docteur saisisse cette opportunité pour changer de cible.
- FondateurFac
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Re: Blessés de corvées
Mar 4 Sep 2007 - 22:36
Pour clore la conversation avec Alixtide, Olivier répondit aux interrogations du mutant au sujet du devoir de Cassy.
"Je sais que tu n'es pas un bon à rien. Je n'ai jamais dit ça. Pour ton devoir, tu peux poser des auestions au gens, lire des livre, il y a tout ce que tu voudras dans mon bureau mais tu ne dois pas espionner les gens. Ils ont droit au respect de leur vie privée."
Ensuite Olivier se retourna pour faire face à l'entrée de l'infrimerie où Laura et Wood venait de surgir en annonçant que Wood n'allait pas bien.
"Wood, va t'installer à coté d'Alixtide, je vais t'examiner. QU'est ce qui ne va pas?"
Suivant Wood pour s'occuper de lui, Olivier s'adressa ensuite à Gabriel
"Professuer Layne, si vous avez quelque chose à me demander, vous pouvez y aller, je suis capable de aire 2 choses à la fois mais si vous voulez attendre, excusez-moi, vous n'avez pas la priorité."
"Je sais que tu n'es pas un bon à rien. Je n'ai jamais dit ça. Pour ton devoir, tu peux poser des auestions au gens, lire des livre, il y a tout ce que tu voudras dans mon bureau mais tu ne dois pas espionner les gens. Ils ont droit au respect de leur vie privée."
Ensuite Olivier se retourna pour faire face à l'entrée de l'infrimerie où Laura et Wood venait de surgir en annonçant que Wood n'allait pas bien.
"Wood, va t'installer à coté d'Alixtide, je vais t'examiner. QU'est ce qui ne va pas?"
Suivant Wood pour s'occuper de lui, Olivier s'adressa ensuite à Gabriel
"Professuer Layne, si vous avez quelque chose à me demander, vous pouvez y aller, je suis capable de aire 2 choses à la fois mais si vous voulez attendre, excusez-moi, vous n'avez pas la priorité."
- Wood SmiInvité
Re: Blessés de corvées
Mer 5 Sep 2007 - 4:03
"Je suis pas malade...", ronchonna-t-il à Laura avant d'entendre le "Non M'sieur, faîtes pas çà"... Il devint encore un peu plus blanc, voyant en pensée l'affreuse infirmière menaçant Alixtide avec une tronçoneuse ou autres seringues du même genre. Mais lorsqu'Alixtide embraya sur la suite, Wood comprit qu'il n'y avait pas de quoi s'inquiéter.
(( Enfin pour l'instant... ))
Suspicieux sur les moindres gestes des moindres gens, guettant les moindres sons, Wood allait de moins en moins bien. D'ailleurs, il pâlit encore un peu plus et parut cette fois atteindre le maximum de son teint de riz livide. Son sang battait la mesure d'un pogo d'une musique classique "punk" et il déglutit fortement lorsqu'Olivier prononça la sentence : "Je vais t'examiner".
(( Ne pas flancher... C'est bien Wood... Un pas devant l'autre... Allez, c'est bien... Encore une trentaine et Olivier va t'ausculter... Voilà... Bien sagement... ))
S'encourageant mentalement à suivre le docteur Fleury là où il lui avait dit d'aller se mettre avant de mourir bravement entre ses mains expertes et diplômées, Wood fléchit les jambes à l'idée même d'avoir à subir cette torture inmanquable dans ce genre d'endroits, la prise de sang. Déjà, les capteurs trucmuchiques qui "vous sondent comme des espions perfides et qui traquent ces squatteurs de microbes", il trouvait çà très gênant et stressant, alors pensez pour ne serait-ce une seringue... Wood stressait déjà à l'idée de passer maintenant sur une table d'opération, l'outil summum de leur perversion quotidienne à dépecer des gens humains et consentants ou presques...
(( Hin... Jamais je n'ai été consentant pour mon appendicite... Et tout non plus pour cette petite fracture au bras... Quand je serai majeur, je pourrai enfin ne plus avoir à subir çà... ))
"Mais tout va bien, M'sieur Fleury, je vous le promets. C'est ce que je ne cesse de répêter à ..." et Wood goba un instant le regard d'Olivier, comme absorbé par ce dernier.
(( Ca ne m'est pas inconnu... ))
"... Bref, que disai-je ? ... Ah oui ! Tout va bien. C'est ma soeur, vous savez la grande blonde, très mince, très jolie, avec de longs cheveux... Enfin voilà, elle a un truc cimpulsif qu'elle ne peut refreîner. Elle doit être coupée de louve dans sa tête. J'ai eu simplement une baisse de tension...", tenta-t-il expliquer au docteur, tout en reprenant quelques couleurs, reprenant goût à la vie et à ses joies de camoufler sa phobie médicale et de tout balancer sur le dos de sa soeur...
"Elle s'inquiète pour rien, je vais très bien...", mentit-il grassement en espérant que ni son teint pâlichon, ni sa tension explosive ni ses "pt'ites briquettes" ne le trahississent sur l'heure, devant le docteur Fleury, alors qu'il était maintenant assis sagement aux côtés d'Alixtide. D'ailleurs, à ce dernier, il adressa un petit sourire et une petite moue moqueuse en voyant Alixtide plein de charbon un peu partout. Profitant de l'ocassion pour dériver le sujet de la conversation le plus possible, Wood remarqua très poétiquement :
"Hey ! T'es un mutant "barbecue" ? Tu sais faire sortir du ketchup de ton nez ?"
(( Enfin pour l'instant... ))
Suspicieux sur les moindres gestes des moindres gens, guettant les moindres sons, Wood allait de moins en moins bien. D'ailleurs, il pâlit encore un peu plus et parut cette fois atteindre le maximum de son teint de riz livide. Son sang battait la mesure d'un pogo d'une musique classique "punk" et il déglutit fortement lorsqu'Olivier prononça la sentence : "Je vais t'examiner".
(( Ne pas flancher... C'est bien Wood... Un pas devant l'autre... Allez, c'est bien... Encore une trentaine et Olivier va t'ausculter... Voilà... Bien sagement... ))
S'encourageant mentalement à suivre le docteur Fleury là où il lui avait dit d'aller se mettre avant de mourir bravement entre ses mains expertes et diplômées, Wood fléchit les jambes à l'idée même d'avoir à subir cette torture inmanquable dans ce genre d'endroits, la prise de sang. Déjà, les capteurs trucmuchiques qui "vous sondent comme des espions perfides et qui traquent ces squatteurs de microbes", il trouvait çà très gênant et stressant, alors pensez pour ne serait-ce une seringue... Wood stressait déjà à l'idée de passer maintenant sur une table d'opération, l'outil summum de leur perversion quotidienne à dépecer des gens humains et consentants ou presques...
(( Hin... Jamais je n'ai été consentant pour mon appendicite... Et tout non plus pour cette petite fracture au bras... Quand je serai majeur, je pourrai enfin ne plus avoir à subir çà... ))
"Mais tout va bien, M'sieur Fleury, je vous le promets. C'est ce que je ne cesse de répêter à ..." et Wood goba un instant le regard d'Olivier, comme absorbé par ce dernier.
(( Ca ne m'est pas inconnu... ))
"... Bref, que disai-je ? ... Ah oui ! Tout va bien. C'est ma soeur, vous savez la grande blonde, très mince, très jolie, avec de longs cheveux... Enfin voilà, elle a un truc cimpulsif qu'elle ne peut refreîner. Elle doit être coupée de louve dans sa tête. J'ai eu simplement une baisse de tension...", tenta-t-il expliquer au docteur, tout en reprenant quelques couleurs, reprenant goût à la vie et à ses joies de camoufler sa phobie médicale et de tout balancer sur le dos de sa soeur...
"Elle s'inquiète pour rien, je vais très bien...", mentit-il grassement en espérant que ni son teint pâlichon, ni sa tension explosive ni ses "pt'ites briquettes" ne le trahississent sur l'heure, devant le docteur Fleury, alors qu'il était maintenant assis sagement aux côtés d'Alixtide. D'ailleurs, à ce dernier, il adressa un petit sourire et une petite moue moqueuse en voyant Alixtide plein de charbon un peu partout. Profitant de l'ocassion pour dériver le sujet de la conversation le plus possible, Wood remarqua très poétiquement :
"Hey ! T'es un mutant "barbecue" ? Tu sais faire sortir du ketchup de ton nez ?"
- InvitéInvité
Re: Blessés de corvées
Mer 5 Sep 2007 - 11:59
- Je souhaitais vous entretenir de Kitty mais je peux attendre, déclara Gabriel face à Olivier.
Gabriel se mit alors de côté, laissant ainsi le passage à Olivier pour que ce dernier puisse s'occuper de jeunes mutants arrivés entre temps.
Kitty semblait aller mieux aussi pouvait-elle attendre qu'Olivier se charge des autres.
Gabriel se mit alors de côté, laissant ainsi le passage à Olivier pour que ce dernier puisse s'occuper de jeunes mutants arrivés entre temps.
Kitty semblait aller mieux aussi pouvait-elle attendre qu'Olivier se charge des autres.
- InvitéInvité
Re: Blessés de corvées
Mer 5 Sep 2007 - 22:17
Et le médecin... c'était le directeur ? Il manquait du personnel dans cette école ou c'était juste par plaisir de pouvoir soigner les élèves ? Et puis Laura s'en fichait ! Après tout s'il en était capable... c'était bien son problème de savoir s'il avait le temps de gérer un établissement plus une infirmerie. Il dit à Wood de s'allonger et ce dernier se lança dans toute une série d'explications que la fillette n'écouta pas à moitié, tant elle en avait entendu dans les couloirs.
Un peu dans la lune, elle pensait aux personnes dans la cuisine qui devaient attendre qu'elle revienne. Elle passerait par le foyer ou le salon, peut être que quelqu'un pourrait aider le livreur - il avait dit comment il s'appelait celui-là ? - à porter les valises. Il fallait qu'elle se dépêche alors... Elle dit, un peu dans le vide :
"Bon ben... maintenant jpeux y aller, hein ! Y en a qui m'attendent... à plus Wood."
Elle commençait à partir quand elle tilta que l'autre adulte avait prononcé le nom Kitty juste avant. Sa copine était ici alors ? Elle n'en savait rien... elle n'avait même pas écouté ce que le professeur avait dit... Elle demanda tout de même à tout hasard, avant de franchir la porte :
"Kitty est là ? Elle va bien ?"
Un peu dans la lune, elle pensait aux personnes dans la cuisine qui devaient attendre qu'elle revienne. Elle passerait par le foyer ou le salon, peut être que quelqu'un pourrait aider le livreur - il avait dit comment il s'appelait celui-là ? - à porter les valises. Il fallait qu'elle se dépêche alors... Elle dit, un peu dans le vide :
"Bon ben... maintenant jpeux y aller, hein ! Y en a qui m'attendent... à plus Wood."
Elle commençait à partir quand elle tilta que l'autre adulte avait prononcé le nom Kitty juste avant. Sa copine était ici alors ? Elle n'en savait rien... elle n'avait même pas écouté ce que le professeur avait dit... Elle demanda tout de même à tout hasard, avant de franchir la porte :
"Kitty est là ? Elle va bien ?"
- InvitéInvité
Re: Blessés de corvées
Mer 5 Sep 2007 - 22:32
Alixtide porta la main à son nez, pensant être victime d’un saignement intempestif. Mais comme il ne vit rien d’autre qu’un peu de poussière noire, initialement présente sur sa main, il avisa Wood en clignant des yeux.
*Gnein ??*
Wood semblait dans un état moins fringuant que quelques heures plus tôt devant la télé. Il était presque aussi pâle que Madame Cassandre et tenait des propos insensés.
*Sa sœur elle est pas blonde, elle est brune … et c’est loin d’être une louve coupée … il s’est tapé la tête quelque part.*
Il adressa une grimace peu encourageante à Wood, l’air de dire qu’il n’était pas sorti de l’auberge et que son calvaire serait long. Comme les deux éminents mutants s’échangeaient des bribes de paroles, Alixtide se pencha un peu et souffla à Wood.
« C’est quoi un mutant barbecue ? T’as une définition ? Moi je fais des recherches sur les mutants dangereux. Comprenant ceux qui contrôlent leurs pouvoirs … »
Il jeta un œil au docteur Fleury et se remit sagement allongé. Son regard glissa sur le dit professeur Layne. Alixtide rechercha sur lui quelque chose d’anormal qui aurait pu le désigner comme un mutant, mais sans succès.
*Kitty c’est la gamine bizarre … qui peut coder ses paroles …*
Il regarda aussi la deuxième gamine qui était arrivée avec Wood. Il y avait tant de gens à voir, de choses à écouter, de nouveaux éléments à réfléchir, qu’Alixtide en oubliait presque les élancements de son estomac. En plus de tout ça, il fallait qu’il ait l’air de ne pas écouter.
*Pfff … il croit avoir qui le docteur Fleury ? Y’a aucun livre sur les questions que je me pose et que Madame Cassandre nous pose … Il essaie de m’éloigner … de la réponse … hmmm …*
Il ne savait pas trop quelle stratégie adopter désormais avec le docteur. Au moins Alixtide avait-il gagné le droit de venir fouiller dans son bureau … voilà qui pourrait s’avérer utile. Et instructif bien entendu.
Il cala ses deux mains derrière sa tête et attendit avec curiosité le verdict du docteur sur l’état alarmant de Wood. Il gardait aussi une oreille attentive aux éventuels épanchements du professeur Layne sur le cas de la petite Kitty.
*Gnein ??*
Wood semblait dans un état moins fringuant que quelques heures plus tôt devant la télé. Il était presque aussi pâle que Madame Cassandre et tenait des propos insensés.
*Sa sœur elle est pas blonde, elle est brune … et c’est loin d’être une louve coupée … il s’est tapé la tête quelque part.*
Il adressa une grimace peu encourageante à Wood, l’air de dire qu’il n’était pas sorti de l’auberge et que son calvaire serait long. Comme les deux éminents mutants s’échangeaient des bribes de paroles, Alixtide se pencha un peu et souffla à Wood.
« C’est quoi un mutant barbecue ? T’as une définition ? Moi je fais des recherches sur les mutants dangereux. Comprenant ceux qui contrôlent leurs pouvoirs … »
Il jeta un œil au docteur Fleury et se remit sagement allongé. Son regard glissa sur le dit professeur Layne. Alixtide rechercha sur lui quelque chose d’anormal qui aurait pu le désigner comme un mutant, mais sans succès.
*Kitty c’est la gamine bizarre … qui peut coder ses paroles …*
Il regarda aussi la deuxième gamine qui était arrivée avec Wood. Il y avait tant de gens à voir, de choses à écouter, de nouveaux éléments à réfléchir, qu’Alixtide en oubliait presque les élancements de son estomac. En plus de tout ça, il fallait qu’il ait l’air de ne pas écouter.
*Pfff … il croit avoir qui le docteur Fleury ? Y’a aucun livre sur les questions que je me pose et que Madame Cassandre nous pose … Il essaie de m’éloigner … de la réponse … hmmm …*
Il ne savait pas trop quelle stratégie adopter désormais avec le docteur. Au moins Alixtide avait-il gagné le droit de venir fouiller dans son bureau … voilà qui pourrait s’avérer utile. Et instructif bien entendu.
Il cala ses deux mains derrière sa tête et attendit avec curiosité le verdict du docteur sur l’état alarmant de Wood. Il gardait aussi une oreille attentive aux éventuels épanchements du professeur Layne sur le cas de la petite Kitty.
- Kitty WillingtonFac
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Re: Blessés de corvées
Jeu 6 Sep 2007 - 22:58
Kitty fut tirée de ses pensées par les voix de Wood et Laura. Wood était malade. La fillette commençait à s'inquiéter. Mais très vite la voix d'Olivier se fit entendre. Il allait s'occuper de Wood. Par la suite, Kitty ne comprît pas vraiment les paroles qui se disaient de l'autre côté du rideau. Elle respira profondément et remarqua que ses poumons lui faisaient légèrement mal. La petite fille se resservit de sa ventoline puis elle respira comme on lui avait apprit. Peu à peu, la tension sur ses poumons baissa et sa respiration redevenait régulière. Malgré tout, elle n'était au top de sa forme. Si elle n'avait pas peur de faire encore des cauchemars, Kitty se serait bien rendormie. La fillette se rappela la dernière fois qu'elle avait fait une crise aussi forte. C'était il y a deux mois, lorsque son pouvoir s'était déclenché pour la première fois. Elle était restée toute la nuit à l'hôpital et n'était ressortit que le lendemain mais sans Thomas.
*Et si mes parents adoptifs n'étaient pas sortis ce soir là, ça ne ce serait pas produit. Thomas ne m'aurait pas fait peur et je ne l'aurais pas blessé. Est-ce que mes parents biologiques m'auraient rejeter s'ils m'avaient gardé et s'ils avaient découvert que j'étais une mutante? Peut-être qu'en plus de la peur, le fait que je ne sois pas leur vrai fille a poussé mes parents adoptifs à réagir comme ça.*
Une nouvelle fois perdu dans ses pensées, Kitty ne faisait plus attention à ce qui se disait de l'autre côté du rideau.
*Et si mes parents adoptifs n'étaient pas sortis ce soir là, ça ne ce serait pas produit. Thomas ne m'aurait pas fait peur et je ne l'aurais pas blessé. Est-ce que mes parents biologiques m'auraient rejeter s'ils m'avaient gardé et s'ils avaient découvert que j'étais une mutante? Peut-être qu'en plus de la peur, le fait que je ne sois pas leur vrai fille a poussé mes parents adoptifs à réagir comme ça.*
Une nouvelle fois perdu dans ses pensées, Kitty ne faisait plus attention à ce qui se disait de l'autre côté du rideau.
- FondateurFac
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Re: Blessés de corvées
Jeu 6 Sep 2007 - 23:26
Olivier examina rapidement Wood car il avai senti sa repulsion vis-à-vis des infirmerie et des medecins, un classique avec les enfants mais qui s'arrangeait le plus souvent avec le temps.
"Tu es juste un peux fatigué, la rentrée n'a pas été de tout repos. Tu vas pouvoir aller dans ta chambre pour te recoucher."
En se tourant vers son premier patient, Olivier termina sa phrase.
"Je crois qu'Alixtide qui va aussi pouvoir sortir, sera ravi de te raccompagner jusqu'à ta chambre. Ne fais pas trop fort demain."
Ensuite Olivier réponsit à Gabriel.
"Je crois que l'heure tardive va nous obliger à reporter cette discussion à demain Professeur Layne, nous pourrons nous retrouver demain après les cours dans l'un de nos bureaux."
"Tu es juste un peux fatigué, la rentrée n'a pas été de tout repos. Tu vas pouvoir aller dans ta chambre pour te recoucher."
En se tourant vers son premier patient, Olivier termina sa phrase.
"Je crois qu'Alixtide qui va aussi pouvoir sortir, sera ravi de te raccompagner jusqu'à ta chambre. Ne fais pas trop fort demain."
Ensuite Olivier réponsit à Gabriel.
"Je crois que l'heure tardive va nous obliger à reporter cette discussion à demain Professeur Layne, nous pourrons nous retrouver demain après les cours dans l'un de nos bureaux."
- Wood SmiInvité
Re: Blessés de corvées
Ven 7 Sep 2007 - 3:28
Fermant les yeux pendant son auscultation ( Wood ne préférait pas savoir...), il pria tout ce qu'il put pour rester en vie et éviter l'opération chirurgicale. Mais Olivier le Saint homme abreuva Wood de sa divine parole.
"Qu'est-ce que je disais ?!?"
Alors que Wood pensait pouvoir serrer la main de son médecin pour le gratifier et le remercier et pour recevoir ensuite un bonbon ou une sucette, comme chez son médecin de famille, Olivier dit à Alixtide de partir puis discuta avec le professeur de Kitty qui était aussi le parrain de River.
(( Non, c'est l'inverse... C'est le professeur de River et le parrain de Kitty ! ... Tttt... Ttttt... Hein ? Kitty est là ? ))
"Très bien Oliv... M'ssieur Fleury, enfin Docteur Fleury !"
Rassuré d'aller bien, Wood était toujours aussi gêné dans cet endroit si blanc, si propre. Mais Kitty se trouvait peut-être derrière le rideau. Il se remit sur ses deux jambes et fit un clin d'oeil à Alixtide qui lui parlait de mutants dangereux.
"Moi, je connais deux mutants dangereux... Les suicidaires, ca t'intéresse aussi ? Parce que j'en connais un aussi..."
Puis arrivé près du rideau plus bas...
"Psssssst ! Kitty... Kit... C'est moi... Si tu as besoin de quelque chose, bippe-moi !"
S'agiter comme çà lui rappela qu'il n'était pas si bien que çà tout compte fait et il se calma un peu en attendant qu'Alixtide le rejoigne sur le pas de porte où se trouvait Laura qui demandait directement des nouvelles de Kitty.
"Laura, je dois aller me reposer dans ma chambre avec Alixtide qui va m'accompagner, je laisserai la porte ouverte comme çà tu sauras où c'est !"
[[ Heu, je crois qu'il faut clore les sujets et je n'aurais sans doute pas le temps de poster ces deux prochains jours... Désolé Alixtide de pas pouvoir rper un peu plus...]]
"Qu'est-ce que je disais ?!?"
Alors que Wood pensait pouvoir serrer la main de son médecin pour le gratifier et le remercier et pour recevoir ensuite un bonbon ou une sucette, comme chez son médecin de famille, Olivier dit à Alixtide de partir puis discuta avec le professeur de Kitty qui était aussi le parrain de River.
(( Non, c'est l'inverse... C'est le professeur de River et le parrain de Kitty ! ... Tttt... Ttttt... Hein ? Kitty est là ? ))
"Très bien Oliv... M'ssieur Fleury, enfin Docteur Fleury !"
Rassuré d'aller bien, Wood était toujours aussi gêné dans cet endroit si blanc, si propre. Mais Kitty se trouvait peut-être derrière le rideau. Il se remit sur ses deux jambes et fit un clin d'oeil à Alixtide qui lui parlait de mutants dangereux.
"Moi, je connais deux mutants dangereux... Les suicidaires, ca t'intéresse aussi ? Parce que j'en connais un aussi..."
Puis arrivé près du rideau plus bas...
"Psssssst ! Kitty... Kit... C'est moi... Si tu as besoin de quelque chose, bippe-moi !"
S'agiter comme çà lui rappela qu'il n'était pas si bien que çà tout compte fait et il se calma un peu en attendant qu'Alixtide le rejoigne sur le pas de porte où se trouvait Laura qui demandait directement des nouvelles de Kitty.
"Laura, je dois aller me reposer dans ma chambre avec Alixtide qui va m'accompagner, je laisserai la porte ouverte comme çà tu sauras où c'est !"
[[ Heu, je crois qu'il faut clore les sujets et je n'aurais sans doute pas le temps de poster ces deux prochains jours... Désolé Alixtide de pas pouvoir rper un peu plus...]]
- InvitéInvité
Re: Blessés de corvées
Ven 7 Sep 2007 - 15:17
Resté en retrait, Gabriel écouta Olivier dispenser ses conseils aux autres élèves. Il le trouva quelque peu sec mais ce ne devait être qu'une apparence, occupé qu'il était par d'autres soucis sans doute.
- Soit, répondit-il, nous en parlerons demain. Je viendrai dans votre bureau pour aborder certains points qui me semblent urgent de régler.
Ce report n'était pas spécialement du goût de Gabriel mais il respectait Olivier et avait trop besoin de lui pour le brusquer. Aussi condéda-t-il ce repport et accepta de reprendre le lendemain.
- Je retourne auprès de Kitty. Avec votre permission, je vais l'autoriser à retourner dans sa chambre. Elle y sera bien mieux, entourée des autres élèves. Elle a besoin de se changer les idées et rester enfermer seule ici n'est pas le meilleure moyen.
Gabriel se retourna et retourna au chevet de sa filleulle.
A dire vrai, il comptait bien se passer de la permission d'Olivier pour "délivrer" Kitty. Il pensait ce qu'il venait de dire : la fillette serait bien mieux avec les autres jeunes qu'ici.
Quand il fut près du lit, il constata que la fillette était perdu dans ses pensées. Lentement, il s'assit sur la chaise et l'observa. Au bout de quelques instants, il prie la parole, d'une voix douce.
- Kitty ? L'appela-t-il doucement. Désolé de te tirer de tes pensées. Je venais juste te dire que tu vas pouvoir retourner dans ta chambre. Tu y seras mieux pour passer la nuit, parmi tes amies.
Gabriel fit une pause, durant laquelle il se releva de sa chaise.
- Demain, reprit-il, j'ai rendez-vous avec Olivier et nous verrons ensemble comment récupérer tes affaires. Ne t'inquiètes pas, tout s'arrangera.
- Soit, répondit-il, nous en parlerons demain. Je viendrai dans votre bureau pour aborder certains points qui me semblent urgent de régler.
Ce report n'était pas spécialement du goût de Gabriel mais il respectait Olivier et avait trop besoin de lui pour le brusquer. Aussi condéda-t-il ce repport et accepta de reprendre le lendemain.
- Je retourne auprès de Kitty. Avec votre permission, je vais l'autoriser à retourner dans sa chambre. Elle y sera bien mieux, entourée des autres élèves. Elle a besoin de se changer les idées et rester enfermer seule ici n'est pas le meilleure moyen.
Gabriel se retourna et retourna au chevet de sa filleulle.
A dire vrai, il comptait bien se passer de la permission d'Olivier pour "délivrer" Kitty. Il pensait ce qu'il venait de dire : la fillette serait bien mieux avec les autres jeunes qu'ici.
Quand il fut près du lit, il constata que la fillette était perdu dans ses pensées. Lentement, il s'assit sur la chaise et l'observa. Au bout de quelques instants, il prie la parole, d'une voix douce.
- Kitty ? L'appela-t-il doucement. Désolé de te tirer de tes pensées. Je venais juste te dire que tu vas pouvoir retourner dans ta chambre. Tu y seras mieux pour passer la nuit, parmi tes amies.
Gabriel fit une pause, durant laquelle il se releva de sa chaise.
- Demain, reprit-il, j'ai rendez-vous avec Olivier et nous verrons ensemble comment récupérer tes affaires. Ne t'inquiètes pas, tout s'arrangera.
- InvitéInvité
Re: Blessés de corvées
Ven 7 Sep 2007 - 19:19
Attendant toujours qu'on lui réponde, Laura se rendit compte que pas grand monde n'avait fait attention à elle, ce qui était normal en soi, mais elle avait quand même parlé... Elle se sentit tout d'un coup très seule, elle avait l'impression qu'un immense gouffre la séparait des autres, et qu'il faisait froid aussi. Ca ne devait être qu'un sentiment, du au fait qu'elle avait été ignorée.
*Hum... ça doit être parce que j'ai beaucoup de choses à faire. Le bon Dieu a du décider de ne pas me faire entendre des autres pour que je me concentre sur mon autre tâche : aller aider le type de la cuisine à amener les valises des Smith.*
"Laura, je dois aller me reposer dans ma chambre avec Alixtide qui va m'accompagner, je laisserai la porte ouverte comme çà tu sauras où c'est !"
Elle hocha la tête, un peu rassurée de se rendre compte qu'elle n'était pas totalement invisible, et montra la porte du bras, juste avant de parler un peu maladroitement :
"Heu... ouais... ok... mais là heu jdois retourner en cuisine... hein... tu sais.... enfin... tu sais."
Et elle partit, en se demandant si elle n'aurait pas du dire au revoir à tout le monde, ou quelque chose comme ça. Wood les préviendrait qu'elle partait, et puis ils l'avaient ignorée quand même !!! Non, finalement elle n'avait aucun remord à s'en aller sans faire signe aux autres qu'elle n'était plus là. Et puis, c'était pas comme si elle partait définitivement de l'institut...
Infirmerie Cuisine
*Hum... ça doit être parce que j'ai beaucoup de choses à faire. Le bon Dieu a du décider de ne pas me faire entendre des autres pour que je me concentre sur mon autre tâche : aller aider le type de la cuisine à amener les valises des Smith.*
"Laura, je dois aller me reposer dans ma chambre avec Alixtide qui va m'accompagner, je laisserai la porte ouverte comme çà tu sauras où c'est !"
Elle hocha la tête, un peu rassurée de se rendre compte qu'elle n'était pas totalement invisible, et montra la porte du bras, juste avant de parler un peu maladroitement :
"Heu... ouais... ok... mais là heu jdois retourner en cuisine... hein... tu sais.... enfin... tu sais."
Et elle partit, en se demandant si elle n'aurait pas du dire au revoir à tout le monde, ou quelque chose comme ça. Wood les préviendrait qu'elle partait, et puis ils l'avaient ignorée quand même !!! Non, finalement elle n'avait aucun remord à s'en aller sans faire signe aux autres qu'elle n'était plus là. Et puis, c'était pas comme si elle partait définitivement de l'institut...
Infirmerie Cuisine
- Kitty WillingtonFac
- Age : 26
Equipe : JustiX
Nom de code : Spirit Flayer
Date d'inscription : 14/04/2007
Re: Blessés de corvées
Ven 7 Sep 2007 - 23:10
Kitty fut tirée de ses sombres pensées par la voix douce de Gabriel. Quand son parrain lui annonça qu'elle allait pouvoir sortir de l'infirmerie, la petite fille fut soulagée. Elle avait cru qu'elle allait devoir rester toute la nuit ici. La fillette n'aimait pas les infirmeries et les hôpitaux même si elle les avaient fréquenté assez souvent.
"Je peux vraiment sortir? Tu sais je me sens mieux maintenant. C'est finit."
Kitty allait mieux malgré la fatigue qui se lisait sur son visage. Sa respiration était redevenue tout à fait normale. Alors que Gabriel se releva de sa chaise, la petite fille descendit du lit, prit bien soin de ranger sa ventoline dans la poche de son jean et enfila ses baskets.
Puis elle mit sa main dans celle de son parrain. Lorsqu'il lui dit que tout s'arrangerait, Kitty le regarda avec ses yeux gris.
"Tu me le promets?"
La petite fille serra un peu plus fort la main de Gabriel. La fillette était un peu inquiète. Sa vie avait complètement changé en quelques jours et cela c'était confirmé après le coup de téléphone. Maintenant sa vie était à l'institut avec Gabriel, River et les autres. Kitty en avait conscience et ça lui faisait un peu peur. Mais la présence de Gabriel la rassurait. Lui était là pour elle. Il ne l'avait pas abandonné contrairement à ses parents adoptifs. Confiante, la petite fille fit un sourire à son parrain.
"Je peux vraiment sortir? Tu sais je me sens mieux maintenant. C'est finit."
Kitty allait mieux malgré la fatigue qui se lisait sur son visage. Sa respiration était redevenue tout à fait normale. Alors que Gabriel se releva de sa chaise, la petite fille descendit du lit, prit bien soin de ranger sa ventoline dans la poche de son jean et enfila ses baskets.
Puis elle mit sa main dans celle de son parrain. Lorsqu'il lui dit que tout s'arrangerait, Kitty le regarda avec ses yeux gris.
"Tu me le promets?"
La petite fille serra un peu plus fort la main de Gabriel. La fillette était un peu inquiète. Sa vie avait complètement changé en quelques jours et cela c'était confirmé après le coup de téléphone. Maintenant sa vie était à l'institut avec Gabriel, River et les autres. Kitty en avait conscience et ça lui faisait un peu peur. Mais la présence de Gabriel la rassurait. Lui était là pour elle. Il ne l'avait pas abandonné contrairement à ses parents adoptifs. Confiante, la petite fille fit un sourire à son parrain.
- InvitéInvité
Re: Blessés de corvées
Sam 8 Sep 2007 - 21:17
Gabriel serra à son tour la main de Kitty et sourit gentiment à sa filleulle. Lui qui ne s'était jamais occupé de qui que soit à part lui, il avait érrité de la responsabilité de Kitty. Il tâche qu'il prenait très à coeur. Voir la fillette sourire lui procura soudain une joie étrange. Il chercha en vain le souvenir de quelque chose qui aurait pu lui faire le même effet. Voir cette petite fille heureuse était pour lui quelque chose de nouveau et très agréable. Son sourire fut donc aussi extérieur qu'intérieur. Il se sentit comme apaisé. Comme si, quelque part, au fond de lui, la responsabilité de Kitty avait comblé un manque. Un manque dont il n'avait pas eut connaissance jusqu'à maintenant.
- Oui, je te le promet, lui dit-il tout simplement.
Une promesse qu'il comptait bien honorer. Il avait d'ailleurs toujours mis un point d'honneur à tenir ses promesses. Ce n'était pas maintenant qu'il allait déroger à cette règle
Pour ce faire, il songea déjà quels seraient les points qu'il faudrait aborder avec Olivier.
- Veux-tu que je te racompagne ou rentres-tu toute seule ? lui demanda-t-il
- Oui, je te le promet, lui dit-il tout simplement.
Une promesse qu'il comptait bien honorer. Il avait d'ailleurs toujours mis un point d'honneur à tenir ses promesses. Ce n'était pas maintenant qu'il allait déroger à cette règle
Pour ce faire, il songea déjà quels seraient les points qu'il faudrait aborder avec Olivier.
- Veux-tu que je te racompagne ou rentres-tu toute seule ? lui demanda-t-il
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