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[Novembre 2007]Sahari Fouba - Sciences naturelles
Sam 10 Nov 2007 - 0:29
Sahari vous propose un cours d'observation de la nature, ainsi qu'une période de discussion et réflexion orientée sur l'évolution, l'adaptation et la vie en communauté des espèces au fil du temps.
La nature étant le meilleur des maîtres, nous tenteront d'en profiter pour en faire ressortir tout ce qu'elle est apte à nous apprendre, sous la forme d'un cours de sciences naturelles.
La nature étant le meilleur des maîtres, nous tenteront d'en profiter pour en faire ressortir tout ce qu'elle est apte à nous apprendre, sous la forme d'un cours de sciences naturelles.
Sciences Naturelles
- New-GenèsiX : Rachel McCallum
- X-Rays : Enzo Calvo
- Nexus : Fabrisio Fresco
- JustiX :
- Atom'X : Gabrielle Lioncourt, Angel Walter
- StryX : Laura Davis
- OryX : Camille Le Guern, Jade Moran
- Institut : Lucas Shaam
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2007]Sahari Fouba - Sciences naturelles
Jeu 15 Nov 2007 - 0:20
Sahari avait pris les présences, dans la salle de cours, un mouvement de sa robe dénonçant son anxiété quant au cours qu'elle s'apprêtait à donner. Une fois l'appel fait et tous les noms sur sa liste cochés, elle annonça à sa classe :
"Suivez-moi, le cours n'aura pas lieu ici."
Sur ce, elle ouvrit la porte et fit sortir ses élèves dans le corridor, avant de les guider, de son pas allongé et rapide, vers les jardins. Elle avait décidé de profiter des derniers jours agréables avant la saison des pluies, ou l'équivalent américain. Le soleil n'était toujours pas bien haut dans les cieux et une certaine fraîcheur régnait encore dans le parc. Un sourire aux lèvres, elle alla se placer face à des bancs, ainsi ses élèves pourraient rester assis par terre ou sur le banc, selon leur préférence. Elle commença le cours immédiatement, s'étant déjà présentée avant l'appel.
"Bon! Nous allons commencer immédiatement. J'aimerais d'abord que vous me parliez globalement des écosystèmes de vos régions d'origine. Nous avons la chance de provenir d'une panoplie d'endroits différents, ça ne peut qu'ajouter à l'intérêt de la discussion d'aujourd'hui. Vous pouvez aussi discuter d'autres environnement que vous connaissez, si vous le désirez."
D'où Sahari provenait, on n'enseignait pas aux enfants. On leur montrait, on discutait avec eux. Elle n'aimait pas l'idée contraignante du maître et de l'élève, de cette hyérarchie parfois injustifiée -le maître est si souvent dépassé par l'élève...
Et ses élèves, justement devant elle, ne l'intimidaient pas autant qu'elle aurait cru après toutes ses années de solitude. Elle était un peu gênée, mais ne manifestait pas réellement d'hésitation. Une sorte de joie intense semblait s'être formée à l'intérieur de sa poitrine. Elle qui s'était faite à l'idée de ne jamais être mère voyait en ces enfants les siens, en partie. Et elle serait exigente, puisqu'elle s'était toujours promise que si elle aurait des enfants, ils devraient se montrer à la hauteur de toutes les situations. Elle reprit, sachant que sa requête première était très vague.
"J'aimerais que vous portiez surtout attention sur les relations entres les divers êtres, au sein de leur environnement. Comment la mouche est-elle important pour le lion. Quelle stratégie adoptent les zèbres à l'approche d'un prédateur. Pourquoi retrouve-t-on souvent des troupeaux constituer de giraffes, de gazelles, de gnous, et quel est le rôle de chacun au sein de ses groupes? Pourquoi ne retrouve-t-on pas de baobab ici? Ce ne sont que des exemples, bien entendu, et vous n'êtes pas tenus d'y répondre."
"Ensuite, nous discuterons de l'adaptation de ces divers êtres et de leur évolution dans leur milieu, pour en tirer des conclusions générales qui s'appliqueront à toute la création."
"Quelqu'un veut commencer?"
Son regard fit le tour de l'assemblée, attendant que quelqu'un se manifeste. Un ou une courageuse...
"Suivez-moi, le cours n'aura pas lieu ici."
Sur ce, elle ouvrit la porte et fit sortir ses élèves dans le corridor, avant de les guider, de son pas allongé et rapide, vers les jardins. Elle avait décidé de profiter des derniers jours agréables avant la saison des pluies, ou l'équivalent américain. Le soleil n'était toujours pas bien haut dans les cieux et une certaine fraîcheur régnait encore dans le parc. Un sourire aux lèvres, elle alla se placer face à des bancs, ainsi ses élèves pourraient rester assis par terre ou sur le banc, selon leur préférence. Elle commença le cours immédiatement, s'étant déjà présentée avant l'appel.
"Bon! Nous allons commencer immédiatement. J'aimerais d'abord que vous me parliez globalement des écosystèmes de vos régions d'origine. Nous avons la chance de provenir d'une panoplie d'endroits différents, ça ne peut qu'ajouter à l'intérêt de la discussion d'aujourd'hui. Vous pouvez aussi discuter d'autres environnement que vous connaissez, si vous le désirez."
D'où Sahari provenait, on n'enseignait pas aux enfants. On leur montrait, on discutait avec eux. Elle n'aimait pas l'idée contraignante du maître et de l'élève, de cette hyérarchie parfois injustifiée -le maître est si souvent dépassé par l'élève...
Et ses élèves, justement devant elle, ne l'intimidaient pas autant qu'elle aurait cru après toutes ses années de solitude. Elle était un peu gênée, mais ne manifestait pas réellement d'hésitation. Une sorte de joie intense semblait s'être formée à l'intérieur de sa poitrine. Elle qui s'était faite à l'idée de ne jamais être mère voyait en ces enfants les siens, en partie. Et elle serait exigente, puisqu'elle s'était toujours promise que si elle aurait des enfants, ils devraient se montrer à la hauteur de toutes les situations. Elle reprit, sachant que sa requête première était très vague.
"J'aimerais que vous portiez surtout attention sur les relations entres les divers êtres, au sein de leur environnement. Comment la mouche est-elle important pour le lion. Quelle stratégie adoptent les zèbres à l'approche d'un prédateur. Pourquoi retrouve-t-on souvent des troupeaux constituer de giraffes, de gazelles, de gnous, et quel est le rôle de chacun au sein de ses groupes? Pourquoi ne retrouve-t-on pas de baobab ici? Ce ne sont que des exemples, bien entendu, et vous n'êtes pas tenus d'y répondre."
"Ensuite, nous discuterons de l'adaptation de ces divers êtres et de leur évolution dans leur milieu, pour en tirer des conclusions générales qui s'appliqueront à toute la création."
"Quelqu'un veut commencer?"
Son regard fit le tour de l'assemblée, attendant que quelqu'un se manifeste. Un ou une courageuse...
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Re: [Novembre 2007]Sahari Fouba - Sciences naturelles
Jeu 15 Nov 2007 - 14:50
Admiration. Presque de l'amour. C'était le premier sentiment que Camille avait éprouvé envers Sahari lorsqu'elle avait annoncé que le cours n'aurait pas lieu dans une des salles traditionnelles de torture utilisées par les bourreaux du corps enseignant. Dans la nature, en plus, c'était le rêve. A l'opposé de la fois où elle s'était retrouvée verrouillée dans une salle de chimie, que cette matière brûle en enfer avec tous ses fanatiques pratiquants. Non, là, c'était la Nature, l'air pur, la liberté, la possibilité de choisir son attitude - par terre ou sur un banc - un peu la substantifique moëlle de l'école.
Elle avait gentiment salué ses camarades de non-torture, Rachel et sa banane, Fabrisio, Enzo, bref, tous. Elle était seule Française, jusqu'à voir Jade. Bon. Elle avait trouvé une camarade de papote, indispensable solution de secours en cas de manque d'intérêt. Mais avec un départ aussi encourageant, elle ne doutait pas que Sahari ne réussisse à la combler. Elle serait impitoyable dans son évaluation, comme avec tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un professeur, mais là, elle était forcée d'admettre être partie sur de bons rails.
Elle avait finalement choisi de se poser les fesses dans l'herbe, adossée contre un des bancs. Elle écouta silencieusement le speech initial. Région d'origine : Caroline du Sud ? Ouah,trop cool, y'avait que des Prim'Holstein par là-bas. Et des poissons à partir de 2000m de la côte. Pas fantastique.
Nan, il fallait qu'elle se souvienne des palourdes, des mouettes, des étrilles, des algues, des rochers et de la pluie de sa Bretagne natale. Ca lui demandait quand même un certain effort de souvenir, parce qu'elle y avait pas mis les pieds depuis un certain temps. Mais elle commença à lister les bêtes qu'elle se rappelait voir près de chez elle.
*Alors…dans les rochers, y’avait…des huîtres, des moules, des bigorneaux, des étrilles et des tourteaux. Des mouettes et des cormorans dessus, parfois des goélands. Et dans la mer, des euh…*
Son père ne pêchait pas, alors c’est aux cris des poissonniers qu’elle se remémora l’impressionnante liste de bestioles, où ce qui lui restait en tête.
*Des…soles, des balistes, des euh…loups, des orphies, des mulets et…*
C’était tout ce qui lui restait en tête. Elle tenta ensuite de se souvenir des promenades en forêt, mais comme la plupart des gamines bruyantes à en devenir tapageuses, elle n’avait que rarement le loisir de croiser un sanglier ou un renard. Bah. Une forêt bretonne était comme une forêt française. Elle était juste mieux, c’est tout. Bon. Fallait qu’elle improvise pour intéresser l’auditoire, qui semblait pas plus véloce qu’elle à la réponse. Elle leva la main, ce geste qu’elle abhorrait, et prit la parole.
Je vais essayer de parler de ma région natale, qui est la Bretagne. Pour les Américains, c’est la région de la France qui est la proche d’eux, la France étant située en Europe, Europe elle-même localisée à l’Est des Etats-Unis, ou à l’Ouest en passant par le Japon.
Elle avait toujours été défavorablement impressionnée par les qualités des Etatsuniens en géographie mondiale. Sortis de chez eux…
C’est une région maritime, donc il y’a euh…une faune et une flore marine, et terrestre. En terrestre, c’est comme partout en France, les rares animaux sauvages vivent dans les murs pour les plus petits comme les insectes et les souris, et dans les forêts pour les autres, sangliers, cerfs et tout ça. Enfin, y’a des insectes en forêt aussi, mais bon. Bref.
Elle se demanda si elle ne présumait pas un peu TROP des qualités de réflexion de son entourage. Elle choisit de s’adresser ensuite à des jeunes de son âge, et plus à des gosses de maternelle.
Par contre, y’a une faune maritime originale, surtout dans les côtes rocheuses, y’en a plein. Dans les rochers, on trouve les crabes et tous les coquillages, les palourdes et bigorneaux pour l’apéritif, les moules pour les frites et les huîtres pour Noël. Les plus petits poissons peuvent les manger, ce sont ceux qui vivent près du bord, les mulets et compagnie. Ensuite, plus on s’éloigne, et plus les prédateurs sont gros, jusqu’à la haute mer qui est comme toutes les hautes mers du monde. J’imagine que la nature est faite de manière à ce que les prédateurs ne puissent pas vivre trop près des côtes, où ils détruiraient tout. Mais globalement, l’homme est le seul animal qui régule vraiment tout ça, avec la pêche. Tout est déréglé maintenant, y’a plus vraiment d’interaction comme c’était à l’origine.
Elle haussa les épaules.
Oui, ça fait moins rêver que les ours ou les lions, mais on fait ce qu’on peut. Ce qu’il faut dire, c’est que la faune et la flore bretonnes sont excellentes pour l’apéritif, vu qu’on a crustacés et fruits de mer, et assez de pommiers pour boire un petit cidre.
Elle se tut, se demandant si elle était in ou out sujet, penchant sérieusement pour la seconde option. Bah. Elle avait causé, maintenant c’était aux autres de se débrouiller
Elle avait gentiment salué ses camarades de non-torture, Rachel et sa banane, Fabrisio, Enzo, bref, tous. Elle était seule Française, jusqu'à voir Jade. Bon. Elle avait trouvé une camarade de papote, indispensable solution de secours en cas de manque d'intérêt. Mais avec un départ aussi encourageant, elle ne doutait pas que Sahari ne réussisse à la combler. Elle serait impitoyable dans son évaluation, comme avec tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un professeur, mais là, elle était forcée d'admettre être partie sur de bons rails.
Elle avait finalement choisi de se poser les fesses dans l'herbe, adossée contre un des bancs. Elle écouta silencieusement le speech initial. Région d'origine : Caroline du Sud ? Ouah,trop cool, y'avait que des Prim'Holstein par là-bas. Et des poissons à partir de 2000m de la côte. Pas fantastique.
Nan, il fallait qu'elle se souvienne des palourdes, des mouettes, des étrilles, des algues, des rochers et de la pluie de sa Bretagne natale. Ca lui demandait quand même un certain effort de souvenir, parce qu'elle y avait pas mis les pieds depuis un certain temps. Mais elle commença à lister les bêtes qu'elle se rappelait voir près de chez elle.
*Alors…dans les rochers, y’avait…des huîtres, des moules, des bigorneaux, des étrilles et des tourteaux. Des mouettes et des cormorans dessus, parfois des goélands. Et dans la mer, des euh…*
Son père ne pêchait pas, alors c’est aux cris des poissonniers qu’elle se remémora l’impressionnante liste de bestioles, où ce qui lui restait en tête.
*Des…soles, des balistes, des euh…loups, des orphies, des mulets et…*
C’était tout ce qui lui restait en tête. Elle tenta ensuite de se souvenir des promenades en forêt, mais comme la plupart des gamines bruyantes à en devenir tapageuses, elle n’avait que rarement le loisir de croiser un sanglier ou un renard. Bah. Une forêt bretonne était comme une forêt française. Elle était juste mieux, c’est tout. Bon. Fallait qu’elle improvise pour intéresser l’auditoire, qui semblait pas plus véloce qu’elle à la réponse. Elle leva la main, ce geste qu’elle abhorrait, et prit la parole.
Je vais essayer de parler de ma région natale, qui est la Bretagne. Pour les Américains, c’est la région de la France qui est la proche d’eux, la France étant située en Europe, Europe elle-même localisée à l’Est des Etats-Unis, ou à l’Ouest en passant par le Japon.
Elle avait toujours été défavorablement impressionnée par les qualités des Etatsuniens en géographie mondiale. Sortis de chez eux…
C’est une région maritime, donc il y’a euh…une faune et une flore marine, et terrestre. En terrestre, c’est comme partout en France, les rares animaux sauvages vivent dans les murs pour les plus petits comme les insectes et les souris, et dans les forêts pour les autres, sangliers, cerfs et tout ça. Enfin, y’a des insectes en forêt aussi, mais bon. Bref.
Elle se demanda si elle ne présumait pas un peu TROP des qualités de réflexion de son entourage. Elle choisit de s’adresser ensuite à des jeunes de son âge, et plus à des gosses de maternelle.
Par contre, y’a une faune maritime originale, surtout dans les côtes rocheuses, y’en a plein. Dans les rochers, on trouve les crabes et tous les coquillages, les palourdes et bigorneaux pour l’apéritif, les moules pour les frites et les huîtres pour Noël. Les plus petits poissons peuvent les manger, ce sont ceux qui vivent près du bord, les mulets et compagnie. Ensuite, plus on s’éloigne, et plus les prédateurs sont gros, jusqu’à la haute mer qui est comme toutes les hautes mers du monde. J’imagine que la nature est faite de manière à ce que les prédateurs ne puissent pas vivre trop près des côtes, où ils détruiraient tout. Mais globalement, l’homme est le seul animal qui régule vraiment tout ça, avec la pêche. Tout est déréglé maintenant, y’a plus vraiment d’interaction comme c’était à l’origine.
Elle haussa les épaules.
Oui, ça fait moins rêver que les ours ou les lions, mais on fait ce qu’on peut. Ce qu’il faut dire, c’est que la faune et la flore bretonnes sont excellentes pour l’apéritif, vu qu’on a crustacés et fruits de mer, et assez de pommiers pour boire un petit cidre.
Elle se tut, se demandant si elle était in ou out sujet, penchant sérieusement pour la seconde option. Bah. Elle avait causé, maintenant c’était aux autres de se débrouiller
- Rachel McCallumX-Rays
- Age : 34
Nom de code : Warp
Date d'inscription : 30/09/2006
Re: [Novembre 2007]Sahari Fouba - Sciences naturelles
Jeu 15 Nov 2007 - 17:58
Vêtue d'un leggings aux couleurs éclatantes et d'un chandail/robe qui lui arrivait à mi-cuisse, Rachel était ravie de voir que leur professeure habillée tout aussi colorée ferait leur cours dans le jardin! Génial!! Elle détestait rester à l'intérieur trop longtemps! La jeune femme se placa avec énergie entre Jade et Camille. Elle s'installa sur le sol, replia ses jambes en indien et déposant lentement ses mains sur ses genoux. Ils devaient parler de l'endroit où ils habitaient? De l'éco-système? Waw...Sa partie allait être la plus ennuyante! Vive les prairies du Canada...
*Des sangliers?!*
Rachel n'avait jamais vu de vrais sanglier! Elle écoutait Camille religieusement, ses yeux brillants et un sourire immense sur le visage. Ses parents lui avaient souvent parler de la viande de sanglier comparée à celle des procs qu'ils élèvaient. Elle ne se souvenaient pas de ce qu'ils disaient à ce propos, mais avait toujours été curieuse de voir des vrais porcs sauvages! Et, biensur, il n'en avait pas où elle habitait! Lorsque Camille eut terminer sa partie, la jeune femme éclata de rire.
"Ah! Ne t'inquiète pas pour ça! Les animaux d'où je viens ne sont pas beaucoup plus impressionnants!"
La jeune femme regarda autour d'elle pour voir si quelqu'un voulait parler avant elle...Peut-être avait-elle interromput quelqu'un. Ce qu'elle ne voulait surtout pas faire!! Rachel commenca donc, se souvenant de sa vie avant son arrivée à l'Institut...Comme tout cela lui manquait.
"Je viens de Grande-Prairie, dans la province d'Alberta. C'est dans les Prairies du Canada. À l'ouest et à l'est du Canada, il y a les maritimes qui doivent ressembler à ce que Camille a décrit! Je n'y suis jamais allé."
La jeune femme fit un clin d'oeil à Camille. Elle se demandait si elle devait parler de son pays au complet...Et puisqu'elle ne savait pas, elle continua la description de son pays.
"Au Nord du pays, c'est le Pôle Nord. Il n'y a pas beaucoup de végétations parce que c'est beaucoup trop froid. Les peuples qui habitent là vivent surtout de la chasse et de la pêche. Je ne connais pas les sortes de poissons, mais j'ai déjà été dans le nord pour pêcher de très très gros poissons! Il y a aussi beaucoup de Caribous et de cerfs. Il y a des ours blancs et des loups. Mais si on ne les dérange pas, il ne nous dérange pas!"
Rachel sourit en se remémorant la pêche sur glace avec ses cousins dans le nord de l'alberta, dans les Territoires du Nord-Ouest. Elle avait pêché un seul poisson, mais il avait été le plus gros de tout le voyage de pêche!
"Les trois provinces des Prairies, l'alberta, la saskatchewan et le manitoba ressemble tous à ce que je vais vous décrire de chez moi. C'est généralement sec. Et c'est des plaines. Aucunes montagnes. On y fait surtout la culture des céréales. Mais ma famille a une ferme. On élève des boeufs, des vaches laitières, des porcs et poulets. Nous avons un troupeau de 75 vaches, 34 boeufs et des veaux à l'occasion."
Elle se rendit compte qu'elle parlait trop de chez elle et changea de sujet:
"L'été la température peut monter jusqu'à 45°C partout dans le pays, sauf les territoires au Nord, et l'hiver jusqu'à -40°C. Selon les provinces, la tempéture peut être très sèche - comme où j'habitais - ou des très humides dans les autres provinces de l'Ouest et de L'est."
Elle s'éclaircit la gorge et, se souvenant de ses cours de géographies au secondaire, continua:
"Nous avons des animaux qui peuvent résister aux grands écarts de températures. Ce sont des animaux qui n'ont pas évolués pour plusieurs centaines d'années, parce qu'ils n'en ont jamais eu besoin! Des Loups, des ours, des cerfs, des chevreuils, des caribous, des castors. Et du côté maritime, du saumons, du thon, des baleines et bien plus! Pour plus d'informations, veuillez contacter l'Office du tourisme du Canada."
Rachel éclata de rire et envoya un sourire radieux à leur professeure, qu'elle trouvait vraiment géniale! Elle fronca les sourcils l'instant d'une seconde. D'où venait Sahari?...Elle leur dirait surement d'ici peu! La jeune femme était impatiente de la savoir!!
*Des sangliers?!*
Rachel n'avait jamais vu de vrais sanglier! Elle écoutait Camille religieusement, ses yeux brillants et un sourire immense sur le visage. Ses parents lui avaient souvent parler de la viande de sanglier comparée à celle des procs qu'ils élèvaient. Elle ne se souvenaient pas de ce qu'ils disaient à ce propos, mais avait toujours été curieuse de voir des vrais porcs sauvages! Et, biensur, il n'en avait pas où elle habitait! Lorsque Camille eut terminer sa partie, la jeune femme éclata de rire.
"Ah! Ne t'inquiète pas pour ça! Les animaux d'où je viens ne sont pas beaucoup plus impressionnants!"
La jeune femme regarda autour d'elle pour voir si quelqu'un voulait parler avant elle...Peut-être avait-elle interromput quelqu'un. Ce qu'elle ne voulait surtout pas faire!! Rachel commenca donc, se souvenant de sa vie avant son arrivée à l'Institut...Comme tout cela lui manquait.
"Je viens de Grande-Prairie, dans la province d'Alberta. C'est dans les Prairies du Canada. À l'ouest et à l'est du Canada, il y a les maritimes qui doivent ressembler à ce que Camille a décrit! Je n'y suis jamais allé."
La jeune femme fit un clin d'oeil à Camille. Elle se demandait si elle devait parler de son pays au complet...Et puisqu'elle ne savait pas, elle continua la description de son pays.
"Au Nord du pays, c'est le Pôle Nord. Il n'y a pas beaucoup de végétations parce que c'est beaucoup trop froid. Les peuples qui habitent là vivent surtout de la chasse et de la pêche. Je ne connais pas les sortes de poissons, mais j'ai déjà été dans le nord pour pêcher de très très gros poissons! Il y a aussi beaucoup de Caribous et de cerfs. Il y a des ours blancs et des loups. Mais si on ne les dérange pas, il ne nous dérange pas!"
Rachel sourit en se remémorant la pêche sur glace avec ses cousins dans le nord de l'alberta, dans les Territoires du Nord-Ouest. Elle avait pêché un seul poisson, mais il avait été le plus gros de tout le voyage de pêche!
"Les trois provinces des Prairies, l'alberta, la saskatchewan et le manitoba ressemble tous à ce que je vais vous décrire de chez moi. C'est généralement sec. Et c'est des plaines. Aucunes montagnes. On y fait surtout la culture des céréales. Mais ma famille a une ferme. On élève des boeufs, des vaches laitières, des porcs et poulets. Nous avons un troupeau de 75 vaches, 34 boeufs et des veaux à l'occasion."
Elle se rendit compte qu'elle parlait trop de chez elle et changea de sujet:
"L'été la température peut monter jusqu'à 45°C partout dans le pays, sauf les territoires au Nord, et l'hiver jusqu'à -40°C. Selon les provinces, la tempéture peut être très sèche - comme où j'habitais - ou des très humides dans les autres provinces de l'Ouest et de L'est."
Elle s'éclaircit la gorge et, se souvenant de ses cours de géographies au secondaire, continua:
"Nous avons des animaux qui peuvent résister aux grands écarts de températures. Ce sont des animaux qui n'ont pas évolués pour plusieurs centaines d'années, parce qu'ils n'en ont jamais eu besoin! Des Loups, des ours, des cerfs, des chevreuils, des caribous, des castors. Et du côté maritime, du saumons, du thon, des baleines et bien plus! Pour plus d'informations, veuillez contacter l'Office du tourisme du Canada."
Rachel éclata de rire et envoya un sourire radieux à leur professeure, qu'elle trouvait vraiment géniale! Elle fronca les sourcils l'instant d'une seconde. D'où venait Sahari?...Elle leur dirait surement d'ici peu! La jeune femme était impatiente de la savoir!!
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2007]Sahari Fouba - Sciences naturelles
Jeu 15 Nov 2007 - 20:27
Un cours de sciences naturelle en pleine air ne pouvait qu'être que pleinement respectueux du sujet, et paraissait donc... et bien... tout naturel! Le professeur Fouba semblait être une enseignante tout ce qu'il y a de plus originale, tout en restant apparemment quelqu'un de très naturel. C'était probablement ce côté de sa personne qui donnait toute l'étendue de sa grace. Quoiqu'il en soit, Jade était totalement sous le charme de la professeur et le cours qui s'apprétait à suivre, s'annonçait particulièrement interessant.
Jade avait presque le sourire aux lèvres lorsque que le groupe sortait du bâtiment pour le jardin. Elle avait repéré Camille et Rachel, vers qui elle s'approcha tout naturellement. La petite Laura était la aussi, mais les autres membres du groupe lui semblaient inconnus au premier regard. d'ordinaire plutot 'leader', elle laissa ce role à Camille et Rachel qui l'impressionnaient par leur sens de la répartie, particulièrement développé. Elle les suivi donc vers l'emplacement qu'elles avaient choisi pour assisté au cours. Assises par terre, les Trois Graces semblaient à leur aise, et fin prête pour entendre Sahari.
Le sujet du cours donné, ce furent justement les deux compagnes de Jade qui se lançèrent les premières. Jade écouta attentivement les descriptions que faisaient les filles de leur pays d'oigine. Camille était Française également, elle fit donc une description de ce même pays qu'elle connaissait assez. Cependant, il fallait avouer que la Bretagne, elle ne connaissait pas! Comment enchainer elle même sur ce que venait de dire Camille!? Il lui sembla qu'elle avait pas mal résumé l'environnement de la France.
Cependant, elle prit à son tour la parole, bien déterminée à participer à ce cours.
"Et bien, moi je viens également de France, comme ma collègue ici présente!" Dit elle en présentant un large sourire à Camille. "Mais, moi je suis un peu à l'opposé, je viens du sud, de Montpellier. Je dois avouer que la majorité de ma vie est urbaine, même si ma ville investi beaucoup dans la préservation de la faune et de la flore. En vérité, à Montpellier, la grande majorité des animaux que l'on peut croiser se résume aux chats et aux chiens."
Cette dernière remarque n'était en fait pas si indigne d'interet que ca! Dans le cadre du sujet, il faut préciser la place et les relations des êtres dans leur environnement. Ainsi, il lui semblait qu'elle était tombée sur un filon...
"D'ailleurs, en parlant de chiens, je pense qu'il est interessant de noter que ces petites bêtes sont peut être ceux qui ont des rapports avec les humains les plus différents. On a l'habitude de voir ces gentils toutous comme de parfaits amis, dans notre culture occidentale. Certains ont même la facheuse tendance à les traiter comme des jouets, ou comme leurs enfants!"
Jade pensa tout de suite à son ancienne voisine, Madame Boufferet, une vieille femme solitaire qui ne donnait de l'affection qu'a ces chers petits 'kikis d'amours'. Jade avait toujours eu pitié d'eux lorsqu'elle voyaient ces trois petits toutous habillés de la tête aux pattes dans des petites combinaisons en laine tricottés par 'maman'.
"Je me souviens avoir été totalement dépaysée, à ce niveau en particulier, pendant mon voyage en Guadeloupe, il y a quelques temps. Au contraire de la métropole ou si les chiens sortent des maisons sans permissions, ils se font rappeller à l'ordre, en Guadeloupe il y a exactement l'effet contraire! Du coup, on voit des chiens partout dans les rues, et malheur à eux si ils entrent dans les maisons! D'ailleurs... bin, ils le font pas, parce qu'ils savent parfaitement ce qu'ils doivent ne pas faire. Enfin, voila, quoi! Moi j'ai vraiment été impressionnée par ce coté du rapport humain/animal."
La jeune fille repris son souffle, pas tout à fait persuadée de la pertinence de ce qu'elle venait de dire, puis repris:
"Sinon, il est difficile de ne pas voir des vaches, en France. Il y en a partout! Je pense que c'est le 'pays de la vache'! Ensuite, le climat en France est très important! Il est le reflet d'une multitudes d'espèces animales différentes propres aux régions, et puis, les paysages sont très différents aussi. Pour ma part, je pense que le sud de la France regorge des coins les plus sauvages du pays, bien plus que la bretagne, même!"
Sur ces mots, Jade se tourna vers Camille et lui tira malicieusement la langue, suivi d'un petit sourire complice.
"Enfin, bref, voila, je sais pas si j'ai vraiment bien répondu au sujet..."
Sur ce, elle laissa la parole au suivant, sans savoir quoi rajouter de plus pour le moment...
Jade avait presque le sourire aux lèvres lorsque que le groupe sortait du bâtiment pour le jardin. Elle avait repéré Camille et Rachel, vers qui elle s'approcha tout naturellement. La petite Laura était la aussi, mais les autres membres du groupe lui semblaient inconnus au premier regard. d'ordinaire plutot 'leader', elle laissa ce role à Camille et Rachel qui l'impressionnaient par leur sens de la répartie, particulièrement développé. Elle les suivi donc vers l'emplacement qu'elles avaient choisi pour assisté au cours. Assises par terre, les Trois Graces semblaient à leur aise, et fin prête pour entendre Sahari.
Le sujet du cours donné, ce furent justement les deux compagnes de Jade qui se lançèrent les premières. Jade écouta attentivement les descriptions que faisaient les filles de leur pays d'oigine. Camille était Française également, elle fit donc une description de ce même pays qu'elle connaissait assez. Cependant, il fallait avouer que la Bretagne, elle ne connaissait pas! Comment enchainer elle même sur ce que venait de dire Camille!? Il lui sembla qu'elle avait pas mal résumé l'environnement de la France.
Cependant, elle prit à son tour la parole, bien déterminée à participer à ce cours.
"Et bien, moi je viens également de France, comme ma collègue ici présente!" Dit elle en présentant un large sourire à Camille. "Mais, moi je suis un peu à l'opposé, je viens du sud, de Montpellier. Je dois avouer que la majorité de ma vie est urbaine, même si ma ville investi beaucoup dans la préservation de la faune et de la flore. En vérité, à Montpellier, la grande majorité des animaux que l'on peut croiser se résume aux chats et aux chiens."
Cette dernière remarque n'était en fait pas si indigne d'interet que ca! Dans le cadre du sujet, il faut préciser la place et les relations des êtres dans leur environnement. Ainsi, il lui semblait qu'elle était tombée sur un filon...
"D'ailleurs, en parlant de chiens, je pense qu'il est interessant de noter que ces petites bêtes sont peut être ceux qui ont des rapports avec les humains les plus différents. On a l'habitude de voir ces gentils toutous comme de parfaits amis, dans notre culture occidentale. Certains ont même la facheuse tendance à les traiter comme des jouets, ou comme leurs enfants!"
Jade pensa tout de suite à son ancienne voisine, Madame Boufferet, une vieille femme solitaire qui ne donnait de l'affection qu'a ces chers petits 'kikis d'amours'. Jade avait toujours eu pitié d'eux lorsqu'elle voyaient ces trois petits toutous habillés de la tête aux pattes dans des petites combinaisons en laine tricottés par 'maman'.
"Je me souviens avoir été totalement dépaysée, à ce niveau en particulier, pendant mon voyage en Guadeloupe, il y a quelques temps. Au contraire de la métropole ou si les chiens sortent des maisons sans permissions, ils se font rappeller à l'ordre, en Guadeloupe il y a exactement l'effet contraire! Du coup, on voit des chiens partout dans les rues, et malheur à eux si ils entrent dans les maisons! D'ailleurs... bin, ils le font pas, parce qu'ils savent parfaitement ce qu'ils doivent ne pas faire. Enfin, voila, quoi! Moi j'ai vraiment été impressionnée par ce coté du rapport humain/animal."
La jeune fille repris son souffle, pas tout à fait persuadée de la pertinence de ce qu'elle venait de dire, puis repris:
"Sinon, il est difficile de ne pas voir des vaches, en France. Il y en a partout! Je pense que c'est le 'pays de la vache'! Ensuite, le climat en France est très important! Il est le reflet d'une multitudes d'espèces animales différentes propres aux régions, et puis, les paysages sont très différents aussi. Pour ma part, je pense que le sud de la France regorge des coins les plus sauvages du pays, bien plus que la bretagne, même!"
Sur ces mots, Jade se tourna vers Camille et lui tira malicieusement la langue, suivi d'un petit sourire complice.
"Enfin, bref, voila, je sais pas si j'ai vraiment bien répondu au sujet..."
Sur ce, elle laissa la parole au suivant, sans savoir quoi rajouter de plus pour le moment...
- Lucas ShaamLeX
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Re: [Novembre 2007]Sahari Fouba - Sciences naturelles
Ven 16 Nov 2007 - 12:15
Le premier cours... C'était le tout premier cours auquel Lucas assistait. Il ne savait pas vraiment à quoi s'attendre dans cet institut si spécial où il ne connaissait encore personne... Et ses camarades de classe confirmaient bien ce fait, il n'en avait croisé aucun jusqu'ici, pas même la professeur, Madame Sahari Fouba. Arrivant en classe, le rose avait teint ses joues et sa timidité naturelle le poussa à aller s'asseoir non loin de la porte, sur la rangée de droite, plutôt à l'avant. Mais ils n'étaient pas restés assis bien longtemps. Après que Sahari ait fait les présences, auxquelles chacun avait répondu, elle emmena tout le monde à l'extérieur, idée qui plut beaucoup à Lucas qui aimait nettement plus les cours vivants où on faisait autre chose que de noter sans réfléchir ce que le maître, sur son piédestal, se contentait de dicter.
Il était donc ravi de se retrouver dehors, à l'air frais, et s'installa avec un léger sourire dans l'herbe entourant les bancs, observant ses congénères... Ils étaient peu nombreux, huit tout au plus, avec autant de garçons que de filles... Même s'il ne savait pas vraiment ce qu'était partager des cours avec des garçons, Lucas espérait secrètement qu'ici, il serait intégré sans railleries de la part de ses camarades sur son pouvoir ou sa timidité.
Il ne faisait pas très chaud en ce début de matinée, et un frisson lui parcourut l'échine lorsque l'enseignante décida de débuter son cours. Sans réel préambule, elle leur demanda simplement de parler de nos régions d'origine. Ainsi donc, c'étaient les élèves qui formeraient l'introduction de ce cours qui à l'avance, plaisait déjà au jeune mutant. Seulement, il fallait avoir le courage de prendre la parole, et si il écouta attentivement ce que trois des filles du groupe mixte avaient à dire sur leurs origines, la France pour deux d'entre elle et le Canada pour la troisième, il sentit la chaleur du sang qui lui affluait au visage quand il voulut lui aussi parler... C'est avec une voix faible et peu assurée qu'il prit la parole, regardant, un peu gêné, sa prof et non pas les autres élèves, comme si ils allaient le manger...
« J'ai aussi vécu en France, mais je pense que nous avons déjà fait le tour de tout ce qu'on pouvait y trouver, je n'ai rien à ajouter à cela... Je vais donc parler du pays où je suis né, la Suède, qui se trouve dans le nord de l'Europe, un des pays que l'on qualifie de 'scandinave' qui a une faune bien plus diversifiée que la France à cause de la plus grande importance des zones forestières, montagnardes ainsi que de larges zones de nature humides appelées tourbières. »
Une fois lancé, il continua avec un peu plus d'aisance, ne quittant pas Sahari des yeux, comme si elle était la seule personne à qui il expliquait.
« En ce qui concerne les animaux les plus emblématiques de ce pays, je citerais bien sûr l'élan et son cousin le renne, très présents, ainsi que pour les oiseaux le coq de bruyère, autrement appelé grand tétras. Il existe aussi des ours bruns, bien qu'ils ne soient pas très nombreux, 600tout au plus dans tout le pays... Quelques phoques aussi, plus au nord, ainsi que quelques renards roux... On croit souvent que c'est le renard polaire qui vit dans ces régions du nord, mais en Suède, son cousin à poils roux est plus représenté... »
Il daigna enfin tourner la tête vers les autres élèves, devenu confiant en son discours qu'il connaissait assez bien, puisque la nature l'avait toujours fasciné au plus haut point et qu'il passait volontiers des heures entières à l'observer, dès sa plus tendre enfance.
« Des animaux moins communs encore sont peut-être le Lynx, que l'on retrouve dans les forêts de Suède, même si il sait se rendre aveugle aux yeux. On détecte sa présence par ses empreintes laissées dans le sol qui sont bien plus grosses que celles d'un chat, bien qu'elles leur ressemblent. Il y a aussi le boeuf musqué! »
Lucas sourit à l'évocation de cette grosse bête qui l'avait toujours amusé. Il décida de porter une légère explication quand à ce qu'était ce mammifère commun de la Suède.
« Le boeuf musqué semble direct tiré de la dernière période de glaciation. Il est pourvu de longs poils bruns couvrant tout son corps, hormis sa tête, surmontée d'une paire de cornes qu'il porte comme un serre tête, encadrant son visage et formant la limite avec sa longue fourrure... il n'y en a pas beacoup, mais c'est une espèce protégée qui a failli disparaître... Aujourd'hui, ils ne vivent plus que dans les grandes réserves naturelles du pays... Après ça, il y a également toute une flopée d'oiseaux comme le troglodyte, le harfang des neiges, l'huitrier-pie, le goéland cendré, la sterne arctique et autres oiseaux marins et de forêt. Au niveau des insectes, je ne m'y connais pas vraiment, mais j'en ai tout de même un en tête: le capricorne. C'est un insecte assez gros, long de 6centimètres plus ou moins, qui m'a toujours impressionné... C'est très curieux à observer... »
Il ne sut soudain plus que dire, et arrêta son flux de paroles, de peur d'ennuyer ses congénères. Il laissa la parole au suivant, jetant un oeil complice aux deux autres françaises de l'assemblée...
Il était donc ravi de se retrouver dehors, à l'air frais, et s'installa avec un léger sourire dans l'herbe entourant les bancs, observant ses congénères... Ils étaient peu nombreux, huit tout au plus, avec autant de garçons que de filles... Même s'il ne savait pas vraiment ce qu'était partager des cours avec des garçons, Lucas espérait secrètement qu'ici, il serait intégré sans railleries de la part de ses camarades sur son pouvoir ou sa timidité.
Il ne faisait pas très chaud en ce début de matinée, et un frisson lui parcourut l'échine lorsque l'enseignante décida de débuter son cours. Sans réel préambule, elle leur demanda simplement de parler de nos régions d'origine. Ainsi donc, c'étaient les élèves qui formeraient l'introduction de ce cours qui à l'avance, plaisait déjà au jeune mutant. Seulement, il fallait avoir le courage de prendre la parole, et si il écouta attentivement ce que trois des filles du groupe mixte avaient à dire sur leurs origines, la France pour deux d'entre elle et le Canada pour la troisième, il sentit la chaleur du sang qui lui affluait au visage quand il voulut lui aussi parler... C'est avec une voix faible et peu assurée qu'il prit la parole, regardant, un peu gêné, sa prof et non pas les autres élèves, comme si ils allaient le manger...
« J'ai aussi vécu en France, mais je pense que nous avons déjà fait le tour de tout ce qu'on pouvait y trouver, je n'ai rien à ajouter à cela... Je vais donc parler du pays où je suis né, la Suède, qui se trouve dans le nord de l'Europe, un des pays que l'on qualifie de 'scandinave' qui a une faune bien plus diversifiée que la France à cause de la plus grande importance des zones forestières, montagnardes ainsi que de larges zones de nature humides appelées tourbières. »
Une fois lancé, il continua avec un peu plus d'aisance, ne quittant pas Sahari des yeux, comme si elle était la seule personne à qui il expliquait.
« En ce qui concerne les animaux les plus emblématiques de ce pays, je citerais bien sûr l'élan et son cousin le renne, très présents, ainsi que pour les oiseaux le coq de bruyère, autrement appelé grand tétras. Il existe aussi des ours bruns, bien qu'ils ne soient pas très nombreux, 600tout au plus dans tout le pays... Quelques phoques aussi, plus au nord, ainsi que quelques renards roux... On croit souvent que c'est le renard polaire qui vit dans ces régions du nord, mais en Suède, son cousin à poils roux est plus représenté... »
Il daigna enfin tourner la tête vers les autres élèves, devenu confiant en son discours qu'il connaissait assez bien, puisque la nature l'avait toujours fasciné au plus haut point et qu'il passait volontiers des heures entières à l'observer, dès sa plus tendre enfance.
« Des animaux moins communs encore sont peut-être le Lynx, que l'on retrouve dans les forêts de Suède, même si il sait se rendre aveugle aux yeux. On détecte sa présence par ses empreintes laissées dans le sol qui sont bien plus grosses que celles d'un chat, bien qu'elles leur ressemblent. Il y a aussi le boeuf musqué! »
Lucas sourit à l'évocation de cette grosse bête qui l'avait toujours amusé. Il décida de porter une légère explication quand à ce qu'était ce mammifère commun de la Suède.
« Le boeuf musqué semble direct tiré de la dernière période de glaciation. Il est pourvu de longs poils bruns couvrant tout son corps, hormis sa tête, surmontée d'une paire de cornes qu'il porte comme un serre tête, encadrant son visage et formant la limite avec sa longue fourrure... il n'y en a pas beacoup, mais c'est une espèce protégée qui a failli disparaître... Aujourd'hui, ils ne vivent plus que dans les grandes réserves naturelles du pays... Après ça, il y a également toute une flopée d'oiseaux comme le troglodyte, le harfang des neiges, l'huitrier-pie, le goéland cendré, la sterne arctique et autres oiseaux marins et de forêt. Au niveau des insectes, je ne m'y connais pas vraiment, mais j'en ai tout de même un en tête: le capricorne. C'est un insecte assez gros, long de 6centimètres plus ou moins, qui m'a toujours impressionné... C'est très curieux à observer... »
Il ne sut soudain plus que dire, et arrêta son flux de paroles, de peur d'ennuyer ses congénères. Il laissa la parole au suivant, jetant un oeil complice aux deux autres françaises de l'assemblée...
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2007]Sahari Fouba - Sciences naturelles
Ven 16 Nov 2007 - 15:32
Fabrisio suivit, discipliné, le reste du groupe.
Habitué à avoir eu des cours dans la nature, il ne fut donc pas surpris de sortir du bâtiment et de s'installer dans le parc de l'Institut. Quelque part, cela lui fit plaisir. Le temps était magnifique, malgré une température quelque peu fraîche. Cela oui, le surprit plus que tout. Aussi curieux que cela pouvait paraître, et malgré son pouvoir, il ressentait malgré tout le froid environnant.
Il se frotta vivement les bras pour en chasser la cjaire de poule et vint s'assoir sur les banc, à l'instar des autres qui s'étaient installs à même le sol.
Ainsi installé, il écouta la curieuse consigne du professeur. Fronçant les sourcils, il se demanda bien où elle voulait en venir jusqu'à ce qu'elle émette quelques exemples qui éclaircirent l'exercice.
Faisant aller et venir un crayon entre ses doigts, il écouta alors attentivement les élèves. Même si les sciences naturelles n'étaient pas son domaine, il était assez curieux d'en apprendre davantage.
Quand tout le monde eut finit, Fabrisio sourit et prit à son tour la parole.
- Moi, je né en Italie, commença-t-il. Ma je doute que l'écosystème soit si différent de celui de la France. Pour ce qui est de la faune et de la flore, cela ne diffère pas de beaucoup : on a un climat doux mais cependant contrasté entre les diverses régions. Ce qui est normal car d'un côté il y a les Alpes et de l'autre la mer.
Le jeune italien sourit alors, presque inconsciemment, en songeant à son pays natal. Repenser à son pays et en parler lui faisait plaisir et cela s'entendant à son ton enjoué.
- A Rome, les été sont torrides. Ce qui permet d'apprécier la beauté des jeunes filles. L'hiver en revanche est très froid et humide. Ma, comme je suis essentiellement un citadin, vivant dans un milieu protégé et urbanisé, mes connaissances dans la végétation et les animaux est plus que réduite, j'en ai bien peur.
Fabrisio affichait un air navré, gêné de ne pouvoir répondre à l'exercice.
- Je ne peux que donner quelques exemples mais sans être totalement sûr de moi : Il y a, par exemple, dans les Alpes, des ours et des marmottes. Il y a également quelques sangliers et des loups. J'ignore quels liens peuvent exister entre eux et s'ils s'entraident. Quoique, je doute que l'ours et le loup cohabitent réellement entre eux.
Fabrisio s'arrêta là, ne sachant quoi rajouter. Enfant des villes, il n'avait jamais vécu dans la campagne et sa connaissance des animaux se limitée ce qu'il en avait bien pu voir dans les livres et dans de rares émissions à télé.
Il espérait cependant ne pas décevoir le professeur en répondant à côté.
Habitué à avoir eu des cours dans la nature, il ne fut donc pas surpris de sortir du bâtiment et de s'installer dans le parc de l'Institut. Quelque part, cela lui fit plaisir. Le temps était magnifique, malgré une température quelque peu fraîche. Cela oui, le surprit plus que tout. Aussi curieux que cela pouvait paraître, et malgré son pouvoir, il ressentait malgré tout le froid environnant.
Il se frotta vivement les bras pour en chasser la cjaire de poule et vint s'assoir sur les banc, à l'instar des autres qui s'étaient installs à même le sol.
Ainsi installé, il écouta la curieuse consigne du professeur. Fronçant les sourcils, il se demanda bien où elle voulait en venir jusqu'à ce qu'elle émette quelques exemples qui éclaircirent l'exercice.
Faisant aller et venir un crayon entre ses doigts, il écouta alors attentivement les élèves. Même si les sciences naturelles n'étaient pas son domaine, il était assez curieux d'en apprendre davantage.
Quand tout le monde eut finit, Fabrisio sourit et prit à son tour la parole.
- Moi, je né en Italie, commença-t-il. Ma je doute que l'écosystème soit si différent de celui de la France. Pour ce qui est de la faune et de la flore, cela ne diffère pas de beaucoup : on a un climat doux mais cependant contrasté entre les diverses régions. Ce qui est normal car d'un côté il y a les Alpes et de l'autre la mer.
Le jeune italien sourit alors, presque inconsciemment, en songeant à son pays natal. Repenser à son pays et en parler lui faisait plaisir et cela s'entendant à son ton enjoué.
- A Rome, les été sont torrides. Ce qui permet d'apprécier la beauté des jeunes filles. L'hiver en revanche est très froid et humide. Ma, comme je suis essentiellement un citadin, vivant dans un milieu protégé et urbanisé, mes connaissances dans la végétation et les animaux est plus que réduite, j'en ai bien peur.
Fabrisio affichait un air navré, gêné de ne pouvoir répondre à l'exercice.
- Je ne peux que donner quelques exemples mais sans être totalement sûr de moi : Il y a, par exemple, dans les Alpes, des ours et des marmottes. Il y a également quelques sangliers et des loups. J'ignore quels liens peuvent exister entre eux et s'ils s'entraident. Quoique, je doute que l'ours et le loup cohabitent réellement entre eux.
Fabrisio s'arrêta là, ne sachant quoi rajouter. Enfant des villes, il n'avait jamais vécu dans la campagne et sa connaissance des animaux se limitée ce qu'il en avait bien pu voir dans les livres et dans de rares émissions à télé.
Il espérait cependant ne pas décevoir le professeur en répondant à côté.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2007]Sahari Fouba - Sciences naturelles
Sam 17 Nov 2007 - 20:21
Sahari fut surprise d'entendre qu'autant de ces enfants venaient de milieux urbains. En même temps, si les villes africaines ressemblaient à des champignons de béton au milieu de la brousse et restaient toujours près de la nature sauvage, depuis son atterissage à New York, elle n'avait pas pu observer une quantité phénoménale de verdure, en excluant le parc de l'institut.
Voyant que Laura, Jay et Enzo ne semblaient pas savoir si ils répondaient ou non, elle se permit un commentaire sur le discours de Lucas.
"Très bien, tout le monde. J'aimerais attiré votre attention sur ce qu'a dit Lucas, quant au rennes et à l'élan." Elle lui sourit doucement en le fixant dans les yeux. "Vous les avez présentés comme étant cousins, n'est-ce pas? Je ne connais pas assez bien la faune nordique pour pouvoir différencier ces deux espèces, mais j'aimerais que nous discutions de la raison qui aurait pousser une espèce, l'ancêtre commun de ces deux bestioles, à évoluer de façon à en former deux distinctes plutôt qu'une seule. L'exemple des deux espèces de renards est aussi bonne. Si Laura, Enzo ou Jay ont quelque chose à ajouter sur le sujet, j'aimerais bien qu'ils nous parlent aussi de chez eux."
Elle les regarda tour à tour, les invitant à prendre la parole, pour parler de chez eux ou pour discuter sur la question nouvellement posée.
Voyant que Laura, Jay et Enzo ne semblaient pas savoir si ils répondaient ou non, elle se permit un commentaire sur le discours de Lucas.
"Très bien, tout le monde. J'aimerais attiré votre attention sur ce qu'a dit Lucas, quant au rennes et à l'élan." Elle lui sourit doucement en le fixant dans les yeux. "Vous les avez présentés comme étant cousins, n'est-ce pas? Je ne connais pas assez bien la faune nordique pour pouvoir différencier ces deux espèces, mais j'aimerais que nous discutions de la raison qui aurait pousser une espèce, l'ancêtre commun de ces deux bestioles, à évoluer de façon à en former deux distinctes plutôt qu'une seule. L'exemple des deux espèces de renards est aussi bonne. Si Laura, Enzo ou Jay ont quelque chose à ajouter sur le sujet, j'aimerais bien qu'ils nous parlent aussi de chez eux."
Elle les regarda tour à tour, les invitant à prendre la parole, pour parler de chez eux ou pour discuter sur la question nouvellement posée.
- Rachel McCallumX-Rays
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Re: [Novembre 2007]Sahari Fouba - Sciences naturelles
Sam 17 Nov 2007 - 22:50
Rachel leva vivement la main, comme une gamine qui connaissait la réponse à la question de mathématique du professeur. Elle s'agita et essaya de lever son bras le plus haut possible. Elle finit par se demander si elle devrait vraiment lever le bras pour donner sa réponse...elle ne l'avait pas fait avant! Et les autres non plus! Ne perdant pas son énergie, elle sourit joyeusement et annonca:
"Je crois que je sais! Peut-être que, il y a très longtemps, il n'y avait qu'une seule sorte d'animaux de chaque "famille" d'animaux que nous connaissons. Prenons les boeufs, ou leur ancêtre, par exemple. Avant, pour se proteger des autres animaux et des humains, ils avaient de très grosse cornes qui leur permettaient de se battre. Les femelles aussi, même si les cornes étaient surement beaucoup moins grosses.Puis, lorsque les hommes préhistoriques se sont mis à les domestiquer, ils n'avaient plus autant besoin de leurs cornes. Peu à peu, elles sont disparues."
Rachel fut sérieuse, mais souriait toujours. Elle ne savait pas si ce qu'elle disait était juste, mais ce n'était qu'une facon d'illustrer - assez imaginativement - son point de vue. Elle ajouta:
"Et certains animaux ont changés de pays avec les migrations. Peut-être ils se sont perdus aussi! Et en allant, par exemple, dans un pays plus chaud, ils n'avaient plus besoin de leur épaisse fourrures. Avec le temps, tout les animaux s'adaptent à leur environnement. Tout comme les humains!"
"Je crois que je sais! Peut-être que, il y a très longtemps, il n'y avait qu'une seule sorte d'animaux de chaque "famille" d'animaux que nous connaissons. Prenons les boeufs, ou leur ancêtre, par exemple. Avant, pour se proteger des autres animaux et des humains, ils avaient de très grosse cornes qui leur permettaient de se battre. Les femelles aussi, même si les cornes étaient surement beaucoup moins grosses.Puis, lorsque les hommes préhistoriques se sont mis à les domestiquer, ils n'avaient plus autant besoin de leurs cornes. Peu à peu, elles sont disparues."
Rachel fut sérieuse, mais souriait toujours. Elle ne savait pas si ce qu'elle disait était juste, mais ce n'était qu'une facon d'illustrer - assez imaginativement - son point de vue. Elle ajouta:
"Et certains animaux ont changés de pays avec les migrations. Peut-être ils se sont perdus aussi! Et en allant, par exemple, dans un pays plus chaud, ils n'avaient plus besoin de leur épaisse fourrures. Avec le temps, tout les animaux s'adaptent à leur environnement. Tout comme les humains!"
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2007]Sahari Fouba - Sciences naturelles
Dim 18 Nov 2007 - 1:12
*Mouahaha...retour à la maison...*
Les débats écolos étaient monnaie courante entre son ingénieur de père et sa mère océanologue, sauf que les animaux dont ils parlaient étaient nettement moins marrants que des rennes : plutôt des algues microscopiques, des protozoaires ou des nématodes. Quel rôle machin avait dans la vie de tel poisson, pourquoi la Néréis ne colonisait-elle que certains milieux - Camille avait esquissé une grimace la première fois que son père lui avait montré ce qu'était réellement une Néréis, à savoir un ver encore moins appétissant qu'un Ténia - bref, entre autres, de l'évolution. Coup de bol, le sujet tombait là-dessus. Elle pourrait faire croire qu'elle y connaissait quelque chose.
Je suis d'accord avec Rachel pour l'animal d'origine identique, mais par contre, je pense pas qu'ils puissent "perdre" leurs cornes. A mon avis, les cornes sont devenues de plus en plus longues lorsqu'elles étaient inutiles. Lorsqu'elles ne l'ont plus été, et bien elles sont devenues plus gênantes que pratiques, et la sélection s'est faite dans le sens inverse : les animaux avec les courtes cornes avaient plus de gosses, et vivaient plus longtemps, donc la taille s'est mise à diminuer.
*Mouais. Pas le meilleur exemple les cornes.*
Pour la fourrure, c'est plus simple : lorsque le climat a changé, les animaux avec une fourrure épaisse mouraient plus vite, vivaient moins bien donc se reproduisaient moins. Et ce sont ceux qui à chaque génération avaient un tout petit peu moins de fourrure qui s'en sont le mieux sortis, donc l'animal a perdu sa fourrure. Il paraît que c'est pour ça que les girafes ont un long cou, à l'origine, il était plus court, mais plus elles sont grandes et plus elles se nourrissent facilement.
Elle fit une pause avant de provoquer une crise de narcolepsie générale.
Par contre je connais pas du tout la différence entre un renne et un caribou, c'est pas la forme des bois qui change ? Certains disent que ça permet d'amplifier le son quand ils crient, mais c'est peut-être le hasard qui a fait que les espèces se sont séparées, ou bien une mutation importante, mais qui n'a pas changé son mode ou son espérance de vie.
Les débats écolos étaient monnaie courante entre son ingénieur de père et sa mère océanologue, sauf que les animaux dont ils parlaient étaient nettement moins marrants que des rennes : plutôt des algues microscopiques, des protozoaires ou des nématodes. Quel rôle machin avait dans la vie de tel poisson, pourquoi la Néréis ne colonisait-elle que certains milieux - Camille avait esquissé une grimace la première fois que son père lui avait montré ce qu'était réellement une Néréis, à savoir un ver encore moins appétissant qu'un Ténia - bref, entre autres, de l'évolution. Coup de bol, le sujet tombait là-dessus. Elle pourrait faire croire qu'elle y connaissait quelque chose.
Je suis d'accord avec Rachel pour l'animal d'origine identique, mais par contre, je pense pas qu'ils puissent "perdre" leurs cornes. A mon avis, les cornes sont devenues de plus en plus longues lorsqu'elles étaient inutiles. Lorsqu'elles ne l'ont plus été, et bien elles sont devenues plus gênantes que pratiques, et la sélection s'est faite dans le sens inverse : les animaux avec les courtes cornes avaient plus de gosses, et vivaient plus longtemps, donc la taille s'est mise à diminuer.
*Mouais. Pas le meilleur exemple les cornes.*
Pour la fourrure, c'est plus simple : lorsque le climat a changé, les animaux avec une fourrure épaisse mouraient plus vite, vivaient moins bien donc se reproduisaient moins. Et ce sont ceux qui à chaque génération avaient un tout petit peu moins de fourrure qui s'en sont le mieux sortis, donc l'animal a perdu sa fourrure. Il paraît que c'est pour ça que les girafes ont un long cou, à l'origine, il était plus court, mais plus elles sont grandes et plus elles se nourrissent facilement.
Elle fit une pause avant de provoquer une crise de narcolepsie générale.
Par contre je connais pas du tout la différence entre un renne et un caribou, c'est pas la forme des bois qui change ? Certains disent que ça permet d'amplifier le son quand ils crient, mais c'est peut-être le hasard qui a fait que les espèces se sont séparées, ou bien une mutation importante, mais qui n'a pas changé son mode ou son espérance de vie.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2007]Sahari Fouba - Sciences naturelles
Dim 18 Nov 2007 - 1:12
Intéressé par le débat, Fabrisio prit volontiers le relais.
- Si, il me semble avoir lu quelque chose sur ce sujet dans un ouvrage, dit-il en se penchant sur la table. Les différences physiques des animaux sont liées à leur habitat et à leur régime alimentaire ; pour chercher sa nourriture, l'élan peut utiliser ses bois.
Puis, regardant Rachel, il prit celle-ci à témoin en enchainant.
- Comme les humains, oui. Nous avons évolués jusqu'à avoir le pouce opposable pour mieux saisir les objets. Qui sait si, dans quelques siècles, notre corps n'aura pas évoluer jusqu'à être ..... Fabrisio marqua alors une pause, baissa la tête, regardant ses mains puis reprit ... comme nous.
- Si, il me semble avoir lu quelque chose sur ce sujet dans un ouvrage, dit-il en se penchant sur la table. Les différences physiques des animaux sont liées à leur habitat et à leur régime alimentaire ; pour chercher sa nourriture, l'élan peut utiliser ses bois.
Puis, regardant Rachel, il prit celle-ci à témoin en enchainant.
- Comme les humains, oui. Nous avons évolués jusqu'à avoir le pouce opposable pour mieux saisir les objets. Qui sait si, dans quelques siècles, notre corps n'aura pas évoluer jusqu'à être ..... Fabrisio marqua alors une pause, baissa la tête, regardant ses mains puis reprit ... comme nous.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2007]Sahari Fouba - Sciences naturelles
Dim 18 Nov 2007 - 1:46
Jade écouta se poursuivre le débat avec interêt! Elle commençait a voir où voulait en venir Sahari, quant à l'évolution des espèces. Mais avant précipiter le débat trop en avant, Jade se plongea intégralement dans l'évolution de celui ci. Rachel et Camille répliquèrent encore. Elles en savaient des coses celles là!! Un autre jeune homme semblait lui aussi pris dans le débat. Il aborda effectivement le rapport Humain/ Mutant.
"En gros, ce qui ressort de tout ca, dit elle, c'est que les espèces sont constamment en train d'évoluer pour s'adapter à son environnement!"
Jade ne savais pas réellement quoi rajouter après toutes les bonnes choses qui avaient été dites.
"Donc en fait, si nous, mutants avons évolué, c'est aussi pour nous adapter à l'environnement? Ce serait... ce serait peut être pour nous adapter à nous même, en tant qu'Homme!" Elle s'arrêta quelques secondes. "Donc notre mutation, serait une arme? Une arme pour nous défendre, contre les autre?.. Peut être une manière qu'a notre métabolisme de vouloir évoluer... peut être pour pallier à l'évolution rapide de la technologie?"
Jade s'arrêta encore, de la fumée devait probablement sortir de ses oreilles. Elle regarda Camille et Rachel et dit:
"En tout cas, si c'est ca! L'évolution, cest fort!"
"Pour en revenir à nos caribous, reprit elle, je m'y connais pas trop non plus... Je crois que le caribou est une espèce de renne, et non pas le contraire. Donc, je suppose que leur différence doit effectivement tenir dans les cornes. Chaque espèce spécialise une partie d'elle meme. C'est magnifique en fait, je trouve! Je n'avais jamais vraiment réfléchi à ca comme ca!"
Puis elle sourit...
"En gros, ce qui ressort de tout ca, dit elle, c'est que les espèces sont constamment en train d'évoluer pour s'adapter à son environnement!"
Jade ne savais pas réellement quoi rajouter après toutes les bonnes choses qui avaient été dites.
"Donc en fait, si nous, mutants avons évolué, c'est aussi pour nous adapter à l'environnement? Ce serait... ce serait peut être pour nous adapter à nous même, en tant qu'Homme!" Elle s'arrêta quelques secondes. "Donc notre mutation, serait une arme? Une arme pour nous défendre, contre les autre?.. Peut être une manière qu'a notre métabolisme de vouloir évoluer... peut être pour pallier à l'évolution rapide de la technologie?"
Jade s'arrêta encore, de la fumée devait probablement sortir de ses oreilles. Elle regarda Camille et Rachel et dit:
"En tout cas, si c'est ca! L'évolution, cest fort!"
"Pour en revenir à nos caribous, reprit elle, je m'y connais pas trop non plus... Je crois que le caribou est une espèce de renne, et non pas le contraire. Donc, je suppose que leur différence doit effectivement tenir dans les cornes. Chaque espèce spécialise une partie d'elle meme. C'est magnifique en fait, je trouve! Je n'avais jamais vraiment réfléchi à ca comme ca!"
Puis elle sourit...
- Lucas ShaamLeX
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Re: [Novembre 2007]Sahari Fouba - Sciences naturelles
Lun 19 Nov 2007 - 11:37
Après Lucas parla un garçon originaire d'Italie, avec un fort accent du Sud qui se démarquait fort des tonalités froides et sèches de son pays d'origine, dont il avait gardé quelques séquelles, que ce soit en anglais ou en français. Après l'intervention du jeune homme, la professeur reprit la parole, visant Lucas plus particulièrement et reprenant dans ses paroles ce qui lui était nécessaire. Il en tira une fierté intérieure qu'il se cacha par une gêne non moins grande. Il aimait à plaire à ses professeurs avant qu'il ne débarque ici, bien qu'il ne soit pas lèche botte pour un sou. Et comme la plupart des matières l'intéressaient, il se faisait un plaisir d'y assister et d'y participer. Madame Fouba insista sur deux animaux que Lucas avait cité, le renne et l'élan, qu'il avait présenté comme étant cousins. Il hocha de la tête doucement quand elle lui posa implicitement la question, et continua son discours sur l'évolution des espèces, en partant du fait que ces deux animaux partaient à la base d'une seule espèce qui aurait évolué différemment...
Se leva alors chez les élèves un débat sur l'origine des espèces. D'un côté, la jeune fille parlant avec un fort accent canadien prônait la version darwinienne de la chose, et mon ex-compatriote bretonne privilégiait plutôt le côté Lamarckien de cette théorie. Ou bien est-ce l'inverse? Lucas ne se souvenait plus trop ce qu'il en retournait. Il se rappelait juste d'avoir vu il n'y a pas si longtemps que ça une émission télévisée sur les différentes théories de l'évolution existantes, et que ces deux là étaient les plus importantes dans le monde scientifique d'aujourd'hui, même si il ne savait pas vraiment les différencier...
C'est alors que le garçon italien ajouta un nouveau point à ça, la question mutante. Lucas fut très vite très attiré par cette idée, et très intéressé par ce concept lancé... Est-ce que les mutants étaient des humains 'évolués' et qu'ils ne seraient bientôt plus que ça, les survivants de l'espèce, tel que le proposait l'autre française, du Sud. Mais sa vision un peu belliqueuse concernant les pouvoirs dérangeait un peu Lucas, qui ne voyait certainement pas ça comme une arme. De plus, elle termina son discours sur une erreur que Lucas, sans s'en rendre compte, prit la peine de corriger, sans paraître ni arrogant ni agressif envers cette jeune personne qu'il voulait juste aider en lui apportant des précisions.
« Le renne et l'élan, et non pas le caribou, qui n'existe pas chez moi, n'ont pas de cornes, mais bel et bien des bois... Ce qui les différencie est surtout que le renne est un animal semi-domestique dont les lapons suivent les troupeau depuis de nombreuses générations. L'élan quand à lui est le plus grand des cervidés du monde, bien que ses bois soient plus atrophiés que ceux, très majestueux, des rennes... »
Il désengagea le regard de la jeune française de Montpellier et profita qu'il avait la parole pour poursuivre concernant la question mutante.
« Je ne pense pas que nous devrions voir notre pouvoir comme une arme. À mon avis, il s'agit bien d'un évolution de l'espèce humaine, mais en aucun cas nous ne devons nous sentir supérieurs... Si certains d'entre les hommes ont ainsi évolué, ça marque une séparation de la race humaine en deux catégories, comme la famille des cervidés qui en comporte beaucoup plus. Mais ce n'est en aucun cas pour ça que nous devenons les ennemis l'un de l'autre... Je n'ai jamais vu un renne se battre avec un élan, ni un renard roux avec un renard blanc! Ils vivent tous deux en Suède sans que ça puisse leur poser aucun problème... Ils vivent en symbiose, et je trouve que nous devrions faire pareil... »
Il tenta d'expliquer sa prise de position un peu radicale, mais bonne, selon lui.
« Je ne connais pas vraiment les faits divers qui se sont déroulés à propos des mutants, ici aux Etats-Unis, mais le peu que j'en ai lu n'est pas reluisant, d'un côté comme de l'autre... Et nous ne devrions pas en arriver à ça... »
Puis une question lui vont à l'esprit, et conservant encore un instant la parole, il dit à Sahari:
« Sommes-nous encore des humains? »
Qui mieux qu'elle pourrait répondre à cette question qu'il se posait depuis la découverte de son pouvoir, ce jour maudit sur un banc de parc public...
Se leva alors chez les élèves un débat sur l'origine des espèces. D'un côté, la jeune fille parlant avec un fort accent canadien prônait la version darwinienne de la chose, et mon ex-compatriote bretonne privilégiait plutôt le côté Lamarckien de cette théorie. Ou bien est-ce l'inverse? Lucas ne se souvenait plus trop ce qu'il en retournait. Il se rappelait juste d'avoir vu il n'y a pas si longtemps que ça une émission télévisée sur les différentes théories de l'évolution existantes, et que ces deux là étaient les plus importantes dans le monde scientifique d'aujourd'hui, même si il ne savait pas vraiment les différencier...
C'est alors que le garçon italien ajouta un nouveau point à ça, la question mutante. Lucas fut très vite très attiré par cette idée, et très intéressé par ce concept lancé... Est-ce que les mutants étaient des humains 'évolués' et qu'ils ne seraient bientôt plus que ça, les survivants de l'espèce, tel que le proposait l'autre française, du Sud. Mais sa vision un peu belliqueuse concernant les pouvoirs dérangeait un peu Lucas, qui ne voyait certainement pas ça comme une arme. De plus, elle termina son discours sur une erreur que Lucas, sans s'en rendre compte, prit la peine de corriger, sans paraître ni arrogant ni agressif envers cette jeune personne qu'il voulait juste aider en lui apportant des précisions.
« Le renne et l'élan, et non pas le caribou, qui n'existe pas chez moi, n'ont pas de cornes, mais bel et bien des bois... Ce qui les différencie est surtout que le renne est un animal semi-domestique dont les lapons suivent les troupeau depuis de nombreuses générations. L'élan quand à lui est le plus grand des cervidés du monde, bien que ses bois soient plus atrophiés que ceux, très majestueux, des rennes... »
Il désengagea le regard de la jeune française de Montpellier et profita qu'il avait la parole pour poursuivre concernant la question mutante.
« Je ne pense pas que nous devrions voir notre pouvoir comme une arme. À mon avis, il s'agit bien d'un évolution de l'espèce humaine, mais en aucun cas nous ne devons nous sentir supérieurs... Si certains d'entre les hommes ont ainsi évolué, ça marque une séparation de la race humaine en deux catégories, comme la famille des cervidés qui en comporte beaucoup plus. Mais ce n'est en aucun cas pour ça que nous devenons les ennemis l'un de l'autre... Je n'ai jamais vu un renne se battre avec un élan, ni un renard roux avec un renard blanc! Ils vivent tous deux en Suède sans que ça puisse leur poser aucun problème... Ils vivent en symbiose, et je trouve que nous devrions faire pareil... »
Il tenta d'expliquer sa prise de position un peu radicale, mais bonne, selon lui.
« Je ne connais pas vraiment les faits divers qui se sont déroulés à propos des mutants, ici aux Etats-Unis, mais le peu que j'en ai lu n'est pas reluisant, d'un côté comme de l'autre... Et nous ne devrions pas en arriver à ça... »
Puis une question lui vont à l'esprit, et conservant encore un instant la parole, il dit à Sahari:
« Sommes-nous encore des humains? »
Qui mieux qu'elle pourrait répondre à cette question qu'il se posait depuis la découverte de son pouvoir, ce jour maudit sur un banc de parc public...
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Re: [Novembre 2007]Sahari Fouba - Sciences naturelles
Lun 19 Nov 2007 - 15:26
Après l'entretien plutôt interessant qu'elle avait eu avec Georgia, Gabrielle s'était dirigé de bonne humeur au cours de Sahari. La professeur arriva et leur annonça que le cours se déroulerait ailleurs. Personnellement, malgré le froid, Gabrielle préférait bien mieux rester à l'extérieur qu'enfermée dans une salle irrespirable.
La professeur s'installa sur un des bancs et prenant exemple sur les élèves qui l'accompagnait, Gabrielle s'assit elle aussi sur un banc.
Elle fut plutôt décontenancé par la question de la professeur. Les animaux? elle ne s'en était jamais souciée. elle n'était pas du genre às'extasier sur un petit chaton dans un panier ou les yeux tout triste d'un chiot. Non, elle preferait les humains même si celà étaient à leur risques et périls.
elle écouta donc d'une façon attentive parler les autres élèves, cherchant elle-même la réponse aux questions de la professeur.
Elle n'avait pas grand chose à dire malheureusement.
Sentant que son tour était venu, elle prit la parole.
"Je connais peu la faune et la flore de l'endroit d'où je viens: L'Oklahomah. J'étais dans une école assez stricte et nous n'avions pas souvent l'occasion de sortir. Cependant, nous retrouvions les animaux commun à une majeure partie de l'Amérique: les chiens et les chats mais parvenus à ce stade de domestication, pouvons nous encore les considérer comme des animaux, les insectes bien sur: cocinelles, abeilles, mouches, fourmis, chacun ayant sa place dans l'eco-systeme et faisant marcher à leur manière le monde...
Cependant si je connais peu mon environnement, je sais que l'on peut s'interroger sur une chose.L'homme fait-il parti de la nature?"
Gabrielle s'arrêta quelques instants pour laisser le temps à sa pensée de suivre les circonvolutions de son esprit.
"Je veux dire par là que l'on voit partout que l'homme n'a pas de rôle précis, de place dans la nature. Il la domestique, s'en sert mais ne lui est pas utile, à la manière des oiseaux qui permettent aux plantes de se reproduire. L'homme détruit, ordonne. Il est plus nocif à la nature qu'autre chose. En Oklahomah, il y a des grands champs d'agriculture intensive. Or en créant ses grands champs, ils ont détruits l'habitat naturel des animaux qui y vivaient bien avant eux et ont engendré de nouveaux fléaux comme la créations de nuages de sauterelles qui détruisent les cultures ou encore la pollution par insecticides."
Gabrielle hésitait à s'étendre plus car elle ne s'y connaissait pas assez.
"On remarque que l'équilibre entre les espèces est précaire. Chaque déréglement entraine de grandes conséquences sur la Nature. L'homme semble être hors équation car à chacun de ses mouvements, il est toujours néfaste et jamais bénéfique pour cet équilibre. L'homme seraitil alors le fossoyeur de la nature? La menera t'il à sa perte? Cependant peut-il vivre sans la nature?"
Gabrielle faisait rarement part des idées farfelus et des reflexions qu'elle menait en son esprit. Soudain, elle se sentit mal de s'être autant livré, malgré elle. Elle eut un sourire géné et attendit qu'on reprenne la parole derrière elle.
La professeur s'installa sur un des bancs et prenant exemple sur les élèves qui l'accompagnait, Gabrielle s'assit elle aussi sur un banc.
Elle fut plutôt décontenancé par la question de la professeur. Les animaux? elle ne s'en était jamais souciée. elle n'était pas du genre às'extasier sur un petit chaton dans un panier ou les yeux tout triste d'un chiot. Non, elle preferait les humains même si celà étaient à leur risques et périls.
elle écouta donc d'une façon attentive parler les autres élèves, cherchant elle-même la réponse aux questions de la professeur.
Elle n'avait pas grand chose à dire malheureusement.
Sentant que son tour était venu, elle prit la parole.
"Je connais peu la faune et la flore de l'endroit d'où je viens: L'Oklahomah. J'étais dans une école assez stricte et nous n'avions pas souvent l'occasion de sortir. Cependant, nous retrouvions les animaux commun à une majeure partie de l'Amérique: les chiens et les chats mais parvenus à ce stade de domestication, pouvons nous encore les considérer comme des animaux, les insectes bien sur: cocinelles, abeilles, mouches, fourmis, chacun ayant sa place dans l'eco-systeme et faisant marcher à leur manière le monde...
Cependant si je connais peu mon environnement, je sais que l'on peut s'interroger sur une chose.L'homme fait-il parti de la nature?"
Gabrielle s'arrêta quelques instants pour laisser le temps à sa pensée de suivre les circonvolutions de son esprit.
"Je veux dire par là que l'on voit partout que l'homme n'a pas de rôle précis, de place dans la nature. Il la domestique, s'en sert mais ne lui est pas utile, à la manière des oiseaux qui permettent aux plantes de se reproduire. L'homme détruit, ordonne. Il est plus nocif à la nature qu'autre chose. En Oklahomah, il y a des grands champs d'agriculture intensive. Or en créant ses grands champs, ils ont détruits l'habitat naturel des animaux qui y vivaient bien avant eux et ont engendré de nouveaux fléaux comme la créations de nuages de sauterelles qui détruisent les cultures ou encore la pollution par insecticides."
Gabrielle hésitait à s'étendre plus car elle ne s'y connaissait pas assez.
"On remarque que l'équilibre entre les espèces est précaire. Chaque déréglement entraine de grandes conséquences sur la Nature. L'homme semble être hors équation car à chacun de ses mouvements, il est toujours néfaste et jamais bénéfique pour cet équilibre. L'homme seraitil alors le fossoyeur de la nature? La menera t'il à sa perte? Cependant peut-il vivre sans la nature?"
Gabrielle faisait rarement part des idées farfelus et des reflexions qu'elle menait en son esprit. Soudain, elle se sentit mal de s'être autant livré, malgré elle. Elle eut un sourire géné et attendit qu'on reprenne la parole derrière elle.
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Re: [Novembre 2007]Sahari Fouba - Sciences naturelles
Lun 19 Nov 2007 - 15:42
(je tappe le premier message pour mon frère, il me dira ce qu'il veut pour le reste.J'ai son accord)
Après avoir préparé le déjeuner pour chacun et avoir amené le sien à Ivy dans son lit, Angel avait rejoint en catastrophe le lieu de son cours. Heureusement, personne n'était encore entré en classe et leur professeur leur annonça que le cours se passerait au dehors.
Angel suivit donc toute la troupe sur les bancs au dehors et s'installa.
Il ne savait pas trop à quoi s'attendre dans ce cours. Il avait déjà rencontré Sahari auaparavant et elle lui avait plutôt paru imposante, mais il ne savait pas en quoi consistait sa matière.
Lorsqu'elle commença à lui parler de nature, Angel se détendit. Il avait eu peur de devoir partir dans des reflexions philosophiques sur des sujets abstraits. Non pas qu'il n'était pas doué en celà, mais il avait toujours préféré le concret.
Les élèves parlèrent les uns après les autres. Jouant avec un brin d'herbe, Angel les écoutait. Chacun venait d'endroits très différents et il était donc très interessant de tous les écouter.
Vint alors son tour de prendre la parole. Angel s'éclaircit la voix et commença à parler.
"Moi je viens du Texas. C'est une région plutôt chaude, voir aride l'été, qui se trouve dans le sud des Etats-Unis. Le Texas est une environnement plutôt interessante car il alterne des parties de relative désert avec toute la végétation que celà comporte: serpents, félins, vautours, ect... et d'autres beaucoup plus vertes, qui font souvent parti d'immenses ranchs fermiers. J'ai grandit dans un de ses ranchs."
Angel ne s'étendit pas plus sur sa condition. Il n'avait pas envie d'apprendre à ses camarades que son père possedait parmi les plus grands ranchs du Texas et qu'il était son héritier...enfin normalement.
"La relation entre les animaux et les hommes sont très fortes au Texas. La production de boeufs et autres animaux comme les moutons a longtemps été la seule source de revenus des ranchers. C'était leur trésor, leur seul possession. Cependant ses bêtes étaient la plupart du temps destiné à l'abattage. Les chevaux sont quand à eux très importants dans le fonctionnement du ranch. Ils permettent de se déplacer rapidement sur des terrains difficiles. Le mythe du cow-boy d'ailleurs contient toujours des chevaux."
Angel ne savait pas trop quoi dire d'autres. Il reprit une inspiration et tenta alors autre chose.
"Il existe d'autres animaux plus sauvages et dangereux pour l'homme au Texas. C'est le cas des serpents qui existent en grand nombre dans cet état ou d'animaux féroces comme le puma.Cependant on remarque que ces animaux s'ils sont aggressifs envers l'homme le sont souvent car ils ont été repoussés en dehors de leur territoire, les habitations des hommes poussant en plein milieu de leur territoire de chasse. Les diverses incursions qu'ils font n'étant alors que le résultat de leur différentes recherches de nourriture."
Angel décida alors d'évoquer la deuxième partie de la question, de parler d'un point de vue plus générale.
"On remarque que l'homme est souvent le responsable d'un certains nombre de maux parmi la faune en s'attaquant à son habitat naturel. Cependant, en détruisant les espèces qu'il estime nuisible, l'homme peutcréer un véritable déséquilibre. Ainsi s'il n'y a plus de serpents, les petits rongeur pulluleront et détruiront les récoltes. Il semble donc qu'un compromis de cohabitation soit necessaire entre l'homme et les animaux pour que chacun puisse vivre en bon terme."
Après avoir préparé le déjeuner pour chacun et avoir amené le sien à Ivy dans son lit, Angel avait rejoint en catastrophe le lieu de son cours. Heureusement, personne n'était encore entré en classe et leur professeur leur annonça que le cours se passerait au dehors.
Angel suivit donc toute la troupe sur les bancs au dehors et s'installa.
Il ne savait pas trop à quoi s'attendre dans ce cours. Il avait déjà rencontré Sahari auaparavant et elle lui avait plutôt paru imposante, mais il ne savait pas en quoi consistait sa matière.
Lorsqu'elle commença à lui parler de nature, Angel se détendit. Il avait eu peur de devoir partir dans des reflexions philosophiques sur des sujets abstraits. Non pas qu'il n'était pas doué en celà, mais il avait toujours préféré le concret.
Les élèves parlèrent les uns après les autres. Jouant avec un brin d'herbe, Angel les écoutait. Chacun venait d'endroits très différents et il était donc très interessant de tous les écouter.
Vint alors son tour de prendre la parole. Angel s'éclaircit la voix et commença à parler.
"Moi je viens du Texas. C'est une région plutôt chaude, voir aride l'été, qui se trouve dans le sud des Etats-Unis. Le Texas est une environnement plutôt interessante car il alterne des parties de relative désert avec toute la végétation que celà comporte: serpents, félins, vautours, ect... et d'autres beaucoup plus vertes, qui font souvent parti d'immenses ranchs fermiers. J'ai grandit dans un de ses ranchs."
Angel ne s'étendit pas plus sur sa condition. Il n'avait pas envie d'apprendre à ses camarades que son père possedait parmi les plus grands ranchs du Texas et qu'il était son héritier...enfin normalement.
"La relation entre les animaux et les hommes sont très fortes au Texas. La production de boeufs et autres animaux comme les moutons a longtemps été la seule source de revenus des ranchers. C'était leur trésor, leur seul possession. Cependant ses bêtes étaient la plupart du temps destiné à l'abattage. Les chevaux sont quand à eux très importants dans le fonctionnement du ranch. Ils permettent de se déplacer rapidement sur des terrains difficiles. Le mythe du cow-boy d'ailleurs contient toujours des chevaux."
Angel ne savait pas trop quoi dire d'autres. Il reprit une inspiration et tenta alors autre chose.
"Il existe d'autres animaux plus sauvages et dangereux pour l'homme au Texas. C'est le cas des serpents qui existent en grand nombre dans cet état ou d'animaux féroces comme le puma.Cependant on remarque que ces animaux s'ils sont aggressifs envers l'homme le sont souvent car ils ont été repoussés en dehors de leur territoire, les habitations des hommes poussant en plein milieu de leur territoire de chasse. Les diverses incursions qu'ils font n'étant alors que le résultat de leur différentes recherches de nourriture."
Angel décida alors d'évoquer la deuxième partie de la question, de parler d'un point de vue plus générale.
"On remarque que l'homme est souvent le responsable d'un certains nombre de maux parmi la faune en s'attaquant à son habitat naturel. Cependant, en détruisant les espèces qu'il estime nuisible, l'homme peutcréer un véritable déséquilibre. Ainsi s'il n'y a plus de serpents, les petits rongeur pulluleront et détruiront les récoltes. Il semble donc qu'un compromis de cohabitation soit necessaire entre l'homme et les animaux pour que chacun puisse vivre en bon terme."
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Re: [Novembre 2007]Sahari Fouba - Sciences naturelles
Mar 20 Nov 2007 - 0:01
Si Fabrisio était plus ou moins parvenue à l'idée que les mutants pouvaient représenter l'étape suivante de l'évolution, Jade allait plus loin encore en parlant d'arme. C'était là un point de vue radicale que l'italien était loin de partager avec la jeune fille.
Fabrisio voulu réagir quand Lucas, plus prompte, le fit en premier. Le jeune exprima à qelque chose prêt les pensées de Fabrisio. Si les mutants représentaient l'étape suivante de l'évolution, chose qui restait encore à démontrer, nous ne pouvions ... non, nous ne devions pas pour autant voir cette évolution comme une arme.
Il en était à ses réflexions quand la jolie Gabrielle prit la parole. Fabrisio ne manqua pas de remarquer qu'elle ne le faisait que rarement. Ou du moins n'avait-il eut que très rarement le plaisir de l'entendre. Il trouvait la jeune fille discrète, presque renfermée.
Ce qu'elle dit avait pourtant du sens. Et ce qu'ajouta par la suite celui qu'il considérait presque comme un rival allait dans le sens des dires de Gabrielle.
- Ce qu'ils disent est très juste, reprit Fabrisio. Il m'est souvent arrivé d'étudier des oeuvres qui représentaient des merveilles depuis longtemps disparues et ce, parla faute d'un deséquilibre de la nature.
Fabrisio se mit à faire aller et venir son crayon entre ses doigts, plongé qu'il était dans son idée et le débat.
- Le monde n'est qu'une immense balance dans laquelle cohabitent les opposés : sans nuit, pas de jour, sans obscurité, pas de lumière, sans desespoir, pas d'espoir. L'homme a trop souvent tendance à surexploiter le monde et a nier ce qu'il ne connaît pas ou bien ce qu'il juge de moindre importance. Pourtant la plus petite fourmi a son importance dans le grand schéma planétaire.
Il tapota le dos du crayon sur la table, prenant un instant pour réfléchir et reprendre sa respiration.
- Reste encore à savoir quelle est notre place ? dit-il en regardant chaque élève puis le professeur. Jade nous vois comme des armes, ce à quoi je réponds non. La question de Lucas est plus pertinente : sommes-nous encore des humains ou bien sommes-nous une nouvelle espère avec laquelle les humains doivent cohabiter ?
Prit par le débat, Fabrisio se surprit à s'intéroger sur sa condition et, par conséquent, sur sa place dans ce monde.
Fabrisio voulu réagir quand Lucas, plus prompte, le fit en premier. Le jeune exprima à qelque chose prêt les pensées de Fabrisio. Si les mutants représentaient l'étape suivante de l'évolution, chose qui restait encore à démontrer, nous ne pouvions ... non, nous ne devions pas pour autant voir cette évolution comme une arme.
Il en était à ses réflexions quand la jolie Gabrielle prit la parole. Fabrisio ne manqua pas de remarquer qu'elle ne le faisait que rarement. Ou du moins n'avait-il eut que très rarement le plaisir de l'entendre. Il trouvait la jeune fille discrète, presque renfermée.
Ce qu'elle dit avait pourtant du sens. Et ce qu'ajouta par la suite celui qu'il considérait presque comme un rival allait dans le sens des dires de Gabrielle.
- Ce qu'ils disent est très juste, reprit Fabrisio. Il m'est souvent arrivé d'étudier des oeuvres qui représentaient des merveilles depuis longtemps disparues et ce, parla faute d'un deséquilibre de la nature.
Fabrisio se mit à faire aller et venir son crayon entre ses doigts, plongé qu'il était dans son idée et le débat.
- Le monde n'est qu'une immense balance dans laquelle cohabitent les opposés : sans nuit, pas de jour, sans obscurité, pas de lumière, sans desespoir, pas d'espoir. L'homme a trop souvent tendance à surexploiter le monde et a nier ce qu'il ne connaît pas ou bien ce qu'il juge de moindre importance. Pourtant la plus petite fourmi a son importance dans le grand schéma planétaire.
Il tapota le dos du crayon sur la table, prenant un instant pour réfléchir et reprendre sa respiration.
- Reste encore à savoir quelle est notre place ? dit-il en regardant chaque élève puis le professeur. Jade nous vois comme des armes, ce à quoi je réponds non. La question de Lucas est plus pertinente : sommes-nous encore des humains ou bien sommes-nous une nouvelle espère avec laquelle les humains doivent cohabiter ?
Prit par le débat, Fabrisio se surprit à s'intéroger sur sa condition et, par conséquent, sur sa place dans ce monde.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2007]Sahari Fouba - Sciences naturelles
Mar 20 Nov 2007 - 10:12
Enzo n'avait pas prononcé un seul mot depuis le début du cours, il n'avait pas très envie de citer les noms des animaux qu'il connaissait, surtout que Fabriosio et les Français majoritaire dans le cours avaient déjà tout dit.
Ensuite les élèves commencèrent à parler des élans et des rennes mais enzo ne connaissait pas la faune du Nord, il detestait le froid.
Quand Fabriosio commença à parler de la place de l'homme, le cerveau d'Enzo se reveilla d'un état comateux comme q'il dormait encore.
"L'homme n'a sa place nul part!" coupa Enzo
Après une seconde pendant laquelle Enzo sentit des regard se poser sur lui, Enzo fit silence puis il s'empressa de s'expliquer.
"Depuis leurs origines, l'homme n'a jamais su partager le monde, chaque animal vit dans une niche écologique, seul, l'homme s'est developpé dans le sienne en harmonie mais à un moment, à force d'évolution, nous avons envahi d'autres niche écologique déjà occupé, beaucoup d'espèces ont disparu à cause de nous. Même si nous essayons depuis un siècle de faire attention, les dégats que nous avons fait sont irréparable."
Enzo laissa ensuite un petit silence rethorique pour ouvrir la dscussion sur ce qui lui semblait important.
"Nous savons aussi que l'homo sapiens n'a jamais su vivre dans une niche proche d'un autre animal comme les rennes et les élans, ainsi, chaque évolution a remplacé l'autre. On ne sait d'ailleurs toujours pas pourquoi l'homme de Néandertal a disparu. Si nous sommes l'évolution de l'espèce humains, allons-nous les éradiquer, est-ce que ce sont eux qui vont le faire ou allons nous devenir enfin intelligent pour cohabiter?"
Ensuite les élèves commencèrent à parler des élans et des rennes mais enzo ne connaissait pas la faune du Nord, il detestait le froid.
Quand Fabriosio commença à parler de la place de l'homme, le cerveau d'Enzo se reveilla d'un état comateux comme q'il dormait encore.
"L'homme n'a sa place nul part!" coupa Enzo
Après une seconde pendant laquelle Enzo sentit des regard se poser sur lui, Enzo fit silence puis il s'empressa de s'expliquer.
"Depuis leurs origines, l'homme n'a jamais su partager le monde, chaque animal vit dans une niche écologique, seul, l'homme s'est developpé dans le sienne en harmonie mais à un moment, à force d'évolution, nous avons envahi d'autres niche écologique déjà occupé, beaucoup d'espèces ont disparu à cause de nous. Même si nous essayons depuis un siècle de faire attention, les dégats que nous avons fait sont irréparable."
Enzo laissa ensuite un petit silence rethorique pour ouvrir la dscussion sur ce qui lui semblait important.
"Nous savons aussi que l'homo sapiens n'a jamais su vivre dans une niche proche d'un autre animal comme les rennes et les élans, ainsi, chaque évolution a remplacé l'autre. On ne sait d'ailleurs toujours pas pourquoi l'homme de Néandertal a disparu. Si nous sommes l'évolution de l'espèce humains, allons-nous les éradiquer, est-ce que ce sont eux qui vont le faire ou allons nous devenir enfin intelligent pour cohabiter?"
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2007]Sahari Fouba - Sciences naturelles
Mar 20 Nov 2007 - 18:44
La conversation devenait nettement plus bordélique qu'elle n'aurait dû l'être, selon la petite Bretonne. Alors qu'ils devaient parler écologie associée à l'évolution des espèces, ils étaient repartis sur le sempiternel débat philosophico-physiologique visant à déterminer si, oui ou fluchtre, le mutant était un humain, était plus qu'un humain, moins qu'un humain, différent ou pas pareil, plus ou moins proche de la part de cake aux olives ou de la clé Allen. Certes, la question de l'identité existait, mais peut-être ne fallait-il pas la poser à toutes les sauces, sinon le colloque allait vite devenir indigeste.
Elle chercha donc un moyen de revenir à un cours sans grandes interrogations qui faisaient mal au crâne, et se décida à rereprendre la parole.
La question, pour le moment, c'est pas l'homme, c'est l'animal en général. Se considérer comme responsable, ou se considérer comme supérieur, ce sont les deux côtés du même problème : on ne se rend pas compte que l'on n'est PAS plus important que les autres bestioles.
Il allait falloir qu'elle se justifie pour réussir à tout recadrer correctement, maintenant.
Si l'homme disparaissait, la terre ne se porterait pas plus mal. Et attention : je dis homme pour mutants, aussi, c'est la même chose. Par contre, supprimez les algues vertes, et il ne faudra pas longtemps pour que la vie terrestre disparaisse.
Elle ferma les yeux et respira un grand coup.
Ce que je veux dire, c'est que nous sommes concernés par un problème d'identité, c'est compréhensible, mais si vous regardez vos têtes, vous verrez qu'il y'a nettement moins de différence entre vous qu'entre une fourmi ouvrière et une soldate. Essayer de dire "on est une nouvelle espèce", ça n'arrangera rien aux problèmes de tolérance, au contraire. Si on crie partout qu'on est différents, les gens comprendront qu'on pense être supérieurs. Et je pense que ça doit parfois traverser la tête de certains.
Elle essayait de parler avec des mots clairs, parce qu'elle avait remarqué que lorsque certains causaient pendant trois plombes, ils se mettaient à faire des phrases équivalentes grammaticalement à Proust dans ses meilleurs jours, et avec un vocabulaire que Baudelaire aurait pas renié.
Ou bien, on est tous humains, et le problème se pose pas : certains ont des petits avantages, comme le fils de deux athlètes aura sur celui de deux informaticiens ; d'autres ont des inconvénients, mais globalement, il n'y a aucune raison de nous situer au-dessus ou en-dessous des humains. Ou bien, chacun de nous est une nouvelle espèce. Mais je vois pas tellement le point commun entre l'adn d'Enzo et celui de...de Rachel, par exemple. J'imagine qu'entre les deux, y'a pas juste une base sur un chromosome de différence.
Elle avait donné sa thèse, ils pouvaient revenir à des questions plus proches du sujet.
PAR CONSEQUENT, au sujet de l'évolution, y'a plein de paramètres qui peuvent provoquer la séparation d'une espèce en deux. Un changement de forêt, l'alimentation change aussi, donc les priorités, et les caractères se modifieront, petit à petit.
Une idée venait de lui traverser l'esprit.
C'est aussi pour ça que je pense qu'on ne peut pas être une nouvelle espèce : l'évolution ne se fait pas directement du père au fils, pour que les différences apparaissent, il faut peut-être quinze ou vingt générations. Or mes parents étaient tout ce qu'il y'a de plus normaux.
Fin de la parenthèse numéro 243.
Enfin voilà. Par pitié, arrêtez de dire "L'homme", dites "nous", ça aura le mérite d'être honnête. Je vois pas en quoi les "mutants" seraient moins responsables que les autres des catastrophes écologiques à répétition. Imaginez un mutant contrôlant le feu et vivant près des forêts Californiennes, ou un créateur de vent qui fasse joujou près du Gulf Stream. Qu'est-ce qui vous dit, d'ailleurs, que c'est pas déjà arrivé ?
Elle marqua une pause.
Je dis pas que c'est vrai, mais faudrait arrêter de dire "C'est la faute de l'homme". On est plus des hommes que des jonquilles ou des escargots. Et jusqu'à présent, les jonquilles n'ont pas créé de centrales nucléaires capables de réduire une région en poussière.
Elle chercha donc un moyen de revenir à un cours sans grandes interrogations qui faisaient mal au crâne, et se décida à rereprendre la parole.
La question, pour le moment, c'est pas l'homme, c'est l'animal en général. Se considérer comme responsable, ou se considérer comme supérieur, ce sont les deux côtés du même problème : on ne se rend pas compte que l'on n'est PAS plus important que les autres bestioles.
Il allait falloir qu'elle se justifie pour réussir à tout recadrer correctement, maintenant.
Si l'homme disparaissait, la terre ne se porterait pas plus mal. Et attention : je dis homme pour mutants, aussi, c'est la même chose. Par contre, supprimez les algues vertes, et il ne faudra pas longtemps pour que la vie terrestre disparaisse.
Elle ferma les yeux et respira un grand coup.
Ce que je veux dire, c'est que nous sommes concernés par un problème d'identité, c'est compréhensible, mais si vous regardez vos têtes, vous verrez qu'il y'a nettement moins de différence entre vous qu'entre une fourmi ouvrière et une soldate. Essayer de dire "on est une nouvelle espèce", ça n'arrangera rien aux problèmes de tolérance, au contraire. Si on crie partout qu'on est différents, les gens comprendront qu'on pense être supérieurs. Et je pense que ça doit parfois traverser la tête de certains.
Elle essayait de parler avec des mots clairs, parce qu'elle avait remarqué que lorsque certains causaient pendant trois plombes, ils se mettaient à faire des phrases équivalentes grammaticalement à Proust dans ses meilleurs jours, et avec un vocabulaire que Baudelaire aurait pas renié.
Ou bien, on est tous humains, et le problème se pose pas : certains ont des petits avantages, comme le fils de deux athlètes aura sur celui de deux informaticiens ; d'autres ont des inconvénients, mais globalement, il n'y a aucune raison de nous situer au-dessus ou en-dessous des humains. Ou bien, chacun de nous est une nouvelle espèce. Mais je vois pas tellement le point commun entre l'adn d'Enzo et celui de...de Rachel, par exemple. J'imagine qu'entre les deux, y'a pas juste une base sur un chromosome de différence.
Elle avait donné sa thèse, ils pouvaient revenir à des questions plus proches du sujet.
PAR CONSEQUENT, au sujet de l'évolution, y'a plein de paramètres qui peuvent provoquer la séparation d'une espèce en deux. Un changement de forêt, l'alimentation change aussi, donc les priorités, et les caractères se modifieront, petit à petit.
Une idée venait de lui traverser l'esprit.
C'est aussi pour ça que je pense qu'on ne peut pas être une nouvelle espèce : l'évolution ne se fait pas directement du père au fils, pour que les différences apparaissent, il faut peut-être quinze ou vingt générations. Or mes parents étaient tout ce qu'il y'a de plus normaux.
Fin de la parenthèse numéro 243.
Enfin voilà. Par pitié, arrêtez de dire "L'homme", dites "nous", ça aura le mérite d'être honnête. Je vois pas en quoi les "mutants" seraient moins responsables que les autres des catastrophes écologiques à répétition. Imaginez un mutant contrôlant le feu et vivant près des forêts Californiennes, ou un créateur de vent qui fasse joujou près du Gulf Stream. Qu'est-ce qui vous dit, d'ailleurs, que c'est pas déjà arrivé ?
Elle marqua une pause.
Je dis pas que c'est vrai, mais faudrait arrêter de dire "C'est la faute de l'homme". On est plus des hommes que des jonquilles ou des escargots. Et jusqu'à présent, les jonquilles n'ont pas créé de centrales nucléaires capables de réduire une région en poussière.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2007]Sahari Fouba - Sciences naturelles
Mer 21 Nov 2007 - 19:50
Ce matin là, Laura avait pensé passer du temps dans une salle de classe, les coudes sur la table, à écouter du blabla sur les sciences, matière très très floue pour elle. Mais ce cours, à l'image de ce professeur, n'était pas comme tous les autres. Peut être qu'elle aurait du le comprendre plus tôt, mais la surprise fut heureuse quand la fillette et ses camarades se retrouvèrent dans le jardin. Elle s'assit dans l'herbe, soudain contente d'être en cours, alors que les études n'étaient aucunement sa passion. La présentation du professeur - qui d'ailleurs avait un look étrange, mais Laura ne s'étonnait plus de rien - faite, ainsi que l'appel, Sahari posa une question à l'ensemble de la classe :
"Bon! Nous allons commencer immédiatement. J'aimerais d'abord que vous me parliez globalement des écosystèmes de vos régions d'origine. Nous avons la chance de provenir d'une panoplie d'endroits différents, ça ne peut qu'ajouter à l'intérêt de la discussion d'aujourd'hui. Vous pouvez aussi discuter d'autres environnement que vous connaissez, si vous le désirez."
*Eco... quoi ?*
Ne comprenant pas le mot écojenesaisquoi, la petite fille prit la décision comme à son habitude, de laisser parler les autres avant, mais ce fut la jeune femme africaine qui prit à nouveau la parole, annonçant le programme. Elle parlait de nature et d'animaux... quoi de plus normal pour un cours de sciences naturelles ? Mais pour une fois, Laura se sentit interessée par ce cours... Elle laissa tout de même parler les autres élèves. Elle écouta la plupart des gens parler d'où ils vivaient, et ce fut là qu'elle prit réellement conscience qu'ils venaient tous d'endroits différents. Elle comprit également un sens approchant du mot écomachinchouette, c'était les animaux et la nature qu'il y avait. Mais elle habitait en pleine ville ! Elle ne pouvait donc pas parler sur le sujet... Elle se sentit un peu triste et déçue de ne pas avoir quelque chose à dire elle aussi. Comparé à chez elle, le chez les autres était beaucoup plus original.
Si Laura, Enzo ou Jay ont quelque chose à ajouter sur le sujet, j'aimerais bien qu'ils nous parlent aussi de chez eux... Elle était bonne celle-là ! Elle vivait en ville, elle... Elle ne pouvait pas dire quels animaux il y avait. A part les chiens, les chats et les poissons rouges... Mais ce n'était pas "normal", c'était des animaux de compagnie, qui n'avaient pas fait exprès d'habiter en ville. Remontant quelques secondes en arrière, elle se concentra sur le début de ce qu'avait dit Sahari, mais tout le monde parlait tellement qu'elle avait envie de déccrocher du cours. Plonger dans son univers, avec des dragons, et des licornes... C'était ça, sa faune de chez elle, mais bien sûr, elle ne pouvait pas l'évoquer.
Et puis les discussions partirent sur un véritable débat, à savoir si à l'image des animaux, les hommes avaient évolués pour former les mutants, et toutes sortes de choses, plutôt compliquées, qui plongèrent définitivement Laura dans un état de confusion qui la menaçait depuis tout à l'heure. Elle ne servait strictement à rien, mais de toute façon, ne pouvait pas en placer une. Elle se demandait même ce qu'elle faisait ici... Elle aurait voulu être dans la même classe que Kitty, au moins elles auraient pu papotter, faute de pouvoir dire quelque chose en cours.
"Bon! Nous allons commencer immédiatement. J'aimerais d'abord que vous me parliez globalement des écosystèmes de vos régions d'origine. Nous avons la chance de provenir d'une panoplie d'endroits différents, ça ne peut qu'ajouter à l'intérêt de la discussion d'aujourd'hui. Vous pouvez aussi discuter d'autres environnement que vous connaissez, si vous le désirez."
*Eco... quoi ?*
Ne comprenant pas le mot écojenesaisquoi, la petite fille prit la décision comme à son habitude, de laisser parler les autres avant, mais ce fut la jeune femme africaine qui prit à nouveau la parole, annonçant le programme. Elle parlait de nature et d'animaux... quoi de plus normal pour un cours de sciences naturelles ? Mais pour une fois, Laura se sentit interessée par ce cours... Elle laissa tout de même parler les autres élèves. Elle écouta la plupart des gens parler d'où ils vivaient, et ce fut là qu'elle prit réellement conscience qu'ils venaient tous d'endroits différents. Elle comprit également un sens approchant du mot écomachinchouette, c'était les animaux et la nature qu'il y avait. Mais elle habitait en pleine ville ! Elle ne pouvait donc pas parler sur le sujet... Elle se sentit un peu triste et déçue de ne pas avoir quelque chose à dire elle aussi. Comparé à chez elle, le chez les autres était beaucoup plus original.
Si Laura, Enzo ou Jay ont quelque chose à ajouter sur le sujet, j'aimerais bien qu'ils nous parlent aussi de chez eux... Elle était bonne celle-là ! Elle vivait en ville, elle... Elle ne pouvait pas dire quels animaux il y avait. A part les chiens, les chats et les poissons rouges... Mais ce n'était pas "normal", c'était des animaux de compagnie, qui n'avaient pas fait exprès d'habiter en ville. Remontant quelques secondes en arrière, elle se concentra sur le début de ce qu'avait dit Sahari, mais tout le monde parlait tellement qu'elle avait envie de déccrocher du cours. Plonger dans son univers, avec des dragons, et des licornes... C'était ça, sa faune de chez elle, mais bien sûr, elle ne pouvait pas l'évoquer.
Et puis les discussions partirent sur un véritable débat, à savoir si à l'image des animaux, les hommes avaient évolués pour former les mutants, et toutes sortes de choses, plutôt compliquées, qui plongèrent définitivement Laura dans un état de confusion qui la menaçait depuis tout à l'heure. Elle ne servait strictement à rien, mais de toute façon, ne pouvait pas en placer une. Elle se demandait même ce qu'elle faisait ici... Elle aurait voulu être dans la même classe que Kitty, au moins elles auraient pu papotter, faute de pouvoir dire quelque chose en cours.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2007]Sahari Fouba - Sciences naturelles
Mer 21 Nov 2007 - 21:44
Sahari avait laissé discuter les élèves un certain temps, notant mentalement les détails sur lesquels il lui faudrait ensuite revenir. Le débat commençait à décaler vers un positionnement philosophique de la place de l'homme et du mutant, au lieu de l'observation des rôles de chaque être vivant dans la nature. Elle décida de les laisser continuer quelques instants, car ils ressortaient tout de même des parallèles importants. Jusqu'à ce que Camille intervienne et mette un peu d'ordre dans les discussions.
Sahari intervint à son tour. C'était le temps de remettre certains points au clair et réorienter le débat.
"Je suis contente de vous avoir entendu parler de symbiose et d'équilibre, je crois que ce sont réellement les deux principes majeurs qui régissent la nature et les divers environnement qui la constitue. Par contre, je crois que votre vision pessimiste de l'Homme est exagérée. Vous vous êtes basé sur l'homme occidental, c'est normal, c'est tout ce que vous connaissez. Mais vous avez oublié de nombreux peuples, au milieu de terrains trop arides ou sauvage pour que l'occident n'y pose les pieds, qui vivent avec un grand respect et une certaine symbiose de la nature. N'oubliez jamais, lorsque vous observez un phénomène ou tirez une conclusion, de prendre en compte l'ensemble du sujet et non pas un exemple particulier. Concernant la séparation des expèces, Camille a totalement raison.", sourire en sa direction, "Une nouvelle espèce n'est pas formée en une seule génération, il en faut une vingtaine, je crois, pour décréter qu'une race est pure, par exemple. Le critère pour déterminer si deux individus sont de la même expèce est différent par contre, et c'est avec un exemple très connu que je voudrais vous aider à le trouver."
Elle sortit l'une des feuilles qu'elle avait emporté et la passa à ses élèves. On y voyait des croquis sortis d'une autre époque, représentant la tête de 4 oiseaux. Elle se tourna vers Laura qui non seulement avait été très silencieuse, mais semblait maintenant sur le point de s'assoupir. Était-elle une mauvaise prof? L'exercice actuel lui permettrait certainement de participer comme tous les autres. Il ne demandait pas autant de connaissances en biologie que les questions précédentes.
"Vous avez parlé de l'adaptation à l'environnement. En voici l'exemple le plus connu : les pinsons de Darwin. En observant les images, j'aimerais que vous me ressortiez les points communs et différents de ces 4 oiseaux, que vous tentiez de raisonner pourquoi ces différences sont apparues et que vous me disiez s'il s'agit d'une même espèce ou non, selon vous. Je vous donnerai ensuite d'autres exemples d'adaptation phénoménales et vous donnerez la réponse quant à ce qui différencie les espèces."
Elle ne désigna personne pour répondre, mais elle avait tout de même fixé son regard dans celui de la petite, un instant, comme pour l'inciter à prendre la parole.
Sahari intervint à son tour. C'était le temps de remettre certains points au clair et réorienter le débat.
"Je suis contente de vous avoir entendu parler de symbiose et d'équilibre, je crois que ce sont réellement les deux principes majeurs qui régissent la nature et les divers environnement qui la constitue. Par contre, je crois que votre vision pessimiste de l'Homme est exagérée. Vous vous êtes basé sur l'homme occidental, c'est normal, c'est tout ce que vous connaissez. Mais vous avez oublié de nombreux peuples, au milieu de terrains trop arides ou sauvage pour que l'occident n'y pose les pieds, qui vivent avec un grand respect et une certaine symbiose de la nature. N'oubliez jamais, lorsque vous observez un phénomène ou tirez une conclusion, de prendre en compte l'ensemble du sujet et non pas un exemple particulier. Concernant la séparation des expèces, Camille a totalement raison.", sourire en sa direction, "Une nouvelle espèce n'est pas formée en une seule génération, il en faut une vingtaine, je crois, pour décréter qu'une race est pure, par exemple. Le critère pour déterminer si deux individus sont de la même expèce est différent par contre, et c'est avec un exemple très connu que je voudrais vous aider à le trouver."
Elle sortit l'une des feuilles qu'elle avait emporté et la passa à ses élèves. On y voyait des croquis sortis d'une autre époque, représentant la tête de 4 oiseaux. Elle se tourna vers Laura qui non seulement avait été très silencieuse, mais semblait maintenant sur le point de s'assoupir. Était-elle une mauvaise prof? L'exercice actuel lui permettrait certainement de participer comme tous les autres. Il ne demandait pas autant de connaissances en biologie que les questions précédentes.
"Vous avez parlé de l'adaptation à l'environnement. En voici l'exemple le plus connu : les pinsons de Darwin. En observant les images, j'aimerais que vous me ressortiez les points communs et différents de ces 4 oiseaux, que vous tentiez de raisonner pourquoi ces différences sont apparues et que vous me disiez s'il s'agit d'une même espèce ou non, selon vous. Je vous donnerai ensuite d'autres exemples d'adaptation phénoménales et vous donnerez la réponse quant à ce qui différencie les espèces."
Elle ne désigna personne pour répondre, mais elle avait tout de même fixé son regard dans celui de la petite, un instant, comme pour l'inciter à prendre la parole.
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Re: [Novembre 2007]Sahari Fouba - Sciences naturelles
Mer 21 Nov 2007 - 22:02
Le regard de Sahari qui transperçait Laura, ramena cette dernière à la réalité. Est-ce qu'on attendait quelque chose d'elle ? Elle fit marcher sa mémoire auditive, et comme un lointain écho, et sans savoir pourquoi, la question posée par la professeure lui revint en tête. Quelle était la différence entre ces oiseaux ? Quels... Ah. La feuille venait de lui parvenir. Sa chance de pouvoir parler s'était enfin manifestée, et la fillette sans attendre les autres, commença à détailler ce qu'elle voyait sur l'image :
"Et bien... le un, par rapport au deux, par rapport au trois, par rapport au quatre... Heu je veux dire, plus ça va du un au quatre, plus ils sont moins gros. Ils ont un bec plus fin et ils sont... plus jolis... non... plus normaux... Euh jsais pas, on voit plus de quatre que de un. Mais ptetre je me trompe ? Ils viennent d'autres pays les autres ?..."
Non... Repensant soudain à toute la discussion qui précédait, elle rectifia tout de suite, heureuse de dire une bonne réponse :
"Ah non ! Du premier au numéro quatre, ce sont du plus ancien au plus récent. Il a évolué. Enfin jcrois... C'est ce que vous parliez tout à l'heure..."
Tout d'un coup hésitante, et gênée d'avoir ainsi pris la parole, elle se cacha derrière la personne à côté d'elle, n'osant plus regarder ni la prof, ni les autres. Oui... Tout d'un coup elle se sentit moins sûre d'elle, alors qu'elle était toute fière de sa réponse quelques secondes auparavant...
"Et bien... le un, par rapport au deux, par rapport au trois, par rapport au quatre... Heu je veux dire, plus ça va du un au quatre, plus ils sont moins gros. Ils ont un bec plus fin et ils sont... plus jolis... non... plus normaux... Euh jsais pas, on voit plus de quatre que de un. Mais ptetre je me trompe ? Ils viennent d'autres pays les autres ?..."
Non... Repensant soudain à toute la discussion qui précédait, elle rectifia tout de suite, heureuse de dire une bonne réponse :
"Ah non ! Du premier au numéro quatre, ce sont du plus ancien au plus récent. Il a évolué. Enfin jcrois... C'est ce que vous parliez tout à l'heure..."
Tout d'un coup hésitante, et gênée d'avoir ainsi pris la parole, elle se cacha derrière la personne à côté d'elle, n'osant plus regarder ni la prof, ni les autres. Oui... Tout d'un coup elle se sentit moins sûre d'elle, alors qu'elle était toute fière de sa réponse quelques secondes auparavant...
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Re: [Novembre 2007]Sahari Fouba - Sciences naturelles
Jeu 22 Nov 2007 - 2:27
Camille n'était pas peu fière d'avoir été citée en exemple par Sahari. Cela montrait au moins que son long speech n'était pas à côté de la plaque ; elle avait le souvenir de la mention "hors-sujet" implicite qu'on lui avait imposée suite à une intervention sans doute trop hardie.
Du coup, la professeure en profita pour replacer le débat sur des rails plus proches des Sciences nat', en leur présentantun dessin vieux d'à peu près deux siècles, sur des têtes de piafs. Intriguant. La petite Bretonne l'étudia attentivement, tout en écoutant ce que disait la pitchoune du cours. Elle prit la parole à sa suite.
Laura a raison, je crois. Mais on a aucune autre information ? Je sais pas, là où ils vivent, leur taille....c'est pas évident de comprendre sans rien pourquoi ils ont évolué.
Pour ne pas brasser de l'air, elle se tenta quand même à une réponse.
On voit surtout que leur bec est de moins en moins massif, plus profilé. Il doit certainement être devenu moins puissant, mais plus vif. Peut-être qu'à l'origine, les moineaux mangeaient des fruits parfois durs, et avaient besoin de les casser, et qu'ils se sont ensuite tournés vers la chasse aux insectes parce que les fruits venaient à manquer ?
C'était une hypothèse plausible de son point de vue, mais elle savait qu'il valait mieux ne pas se tenir à une unique proposition si on voulait avoir une démarche réellement scientifique. Rien que pour pouvoir en réfuter une.
Sinon euh...ça pourrait avoir un rapport avec leur vitesse. Peut-être qu'un gros bec fait voler moins vite, et qu'il fallait être rapide pour pouvoir survivre. Donc au fur et à mesure, ce sont les piafs à bec fin qui se sont le plus développés. Et les plus anciens vivent peut-être encore dans les endroits moins dangereux pour eux.
Du coup, la professeure en profita pour replacer le débat sur des rails plus proches des Sciences nat', en leur présentantun dessin vieux d'à peu près deux siècles, sur des têtes de piafs. Intriguant. La petite Bretonne l'étudia attentivement, tout en écoutant ce que disait la pitchoune du cours. Elle prit la parole à sa suite.
Laura a raison, je crois. Mais on a aucune autre information ? Je sais pas, là où ils vivent, leur taille....c'est pas évident de comprendre sans rien pourquoi ils ont évolué.
Pour ne pas brasser de l'air, elle se tenta quand même à une réponse.
On voit surtout que leur bec est de moins en moins massif, plus profilé. Il doit certainement être devenu moins puissant, mais plus vif. Peut-être qu'à l'origine, les moineaux mangeaient des fruits parfois durs, et avaient besoin de les casser, et qu'ils se sont ensuite tournés vers la chasse aux insectes parce que les fruits venaient à manquer ?
C'était une hypothèse plausible de son point de vue, mais elle savait qu'il valait mieux ne pas se tenir à une unique proposition si on voulait avoir une démarche réellement scientifique. Rien que pour pouvoir en réfuter une.
Sinon euh...ça pourrait avoir un rapport avec leur vitesse. Peut-être qu'un gros bec fait voler moins vite, et qu'il fallait être rapide pour pouvoir survivre. Donc au fur et à mesure, ce sont les piafs à bec fin qui se sont le plus développés. Et les plus anciens vivent peut-être encore dans les endroits moins dangereux pour eux.
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Re: [Novembre 2007]Sahari Fouba - Sciences naturelles
Jeu 22 Nov 2007 - 2:57
Sahari ne s'était pas aperçu qu'elle avait négligé de présenter le contexte géo-historique autour du dessin. Aussi elle fut étonné des réponses de Laura et Camille. Jusqu'à ce qu'elle se rende compte de son erreur et reprenne la parole pour corriger le tir.
"Vos hypothèses à toutes les deux me semblent plausibles. Maintenant, en sachant que ces espèces vivaient simultanément, il y a quelques siècles, sur un archipel du Pacifique nommé les îles galapagos, qui sont séparées par des bras de mer plus ou moins importants, pourriez-vous recommencer l'exercice? Notez bien que les îles sont assez distante pour que leur végétation et leur faune terrestres soit légèrement différente, les graines et les animaux ne pouvant pas traverser les bras de mer. Les oiseaux non plus, généralement, mais il semblerait que certains phénomènes, une tempête notamment, aient la faculté de transporter plusieurs oiseaux d'une île à l'autre. Et aucun Homme n'a jamais habité sur ses petites îles bien longtemps."
Maintenant qu'elle leur avait donné tous les éléments du casse-tête, ou presque, elle espérait qu'ils se débrouillent mieux, même si à quelque part au fond d'elle-même, elle avait souhaité qu'ils devinent la réponse avec aussi peu d'indices.
"Vos hypothèses à toutes les deux me semblent plausibles. Maintenant, en sachant que ces espèces vivaient simultanément, il y a quelques siècles, sur un archipel du Pacifique nommé les îles galapagos, qui sont séparées par des bras de mer plus ou moins importants, pourriez-vous recommencer l'exercice? Notez bien que les îles sont assez distante pour que leur végétation et leur faune terrestres soit légèrement différente, les graines et les animaux ne pouvant pas traverser les bras de mer. Les oiseaux non plus, généralement, mais il semblerait que certains phénomènes, une tempête notamment, aient la faculté de transporter plusieurs oiseaux d'une île à l'autre. Et aucun Homme n'a jamais habité sur ses petites îles bien longtemps."
Maintenant qu'elle leur avait donné tous les éléments du casse-tête, ou presque, elle espérait qu'ils se débrouillent mieux, même si à quelque part au fond d'elle-même, elle avait souhaité qu'ils devinent la réponse avec aussi peu d'indices.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2007]Sahari Fouba - Sciences naturelles
Jeu 22 Nov 2007 - 5:33
Jade avait écouté Camille parlé sans cligner une seule fois des cils. Elle avait un tel charisme dans sa façon de parler! Jade se senti un peu idiote à côté d'elle. Aussi interessant qu'était le sujet de l'écologie et de la biodiversité, elle n'y connaissait rien du tout. Sa petite vie Montpelliéraine avait été bien loin de se soucier de tout ca.
Sahari intervint donc pour poursuivre l'affaire. Une feuille représentant quatres oiseaux leur fut transmise, et Laura commença à prendre la parole. Suivie encore par Camille. Mais quel cerveau! Après la seconde intervention de Sahari, Jade prit la parole à son tour:
"Moi je suis tout à fait d'accord avec Camille, sur l'idée que l'évolution du bec de ces oiseaux soit en rapport avec leur nourriture."
Elle cligna enfin des yeux, se rendant compte que depuis l'intervention de Camille, elle ne l'avais pas fait.
"Donc, si ces animaux sont tous contemporains les uns des autres, ca ne contredit pas forcément que leur espèce ai duré longtemps, très longtemps, jusqu'au point d'évoluer de différentes façons."
Elle regarda alors Sahari
"Vous avez dit que les phénomènes comme les tempêtes, pouvaient avoir déplacé ces oiseaux d'une ile à l'autre. On peut donc imaginer que ce soit comme ça qu'ils se soient retrouvés dans des nouveaux environnements. Même si les changements de la faune et de la flore sont légers, il est possible que ca ait eu suffisament d'impact sur les oiseaux pour qu'ils ai besoin de s'adapter, surtout si il pouvait pas retourner chez lui, le pauvre pitit"
Après avoir fait une moue attendrie, elle reprit son sérieux et son regard passa ensuite sur Camille, puis passa continuellement de Sahari à Camille au fur et à mesure qu'elle parlait.
"Il suffit justement que la graine, ou plutot l'insecte qu'il avait l'habitude de chasser soit plus rare ou plus difficile à attraper, ca change tout pour lui. Et donc, on peut imaginer, par exemple, que la nourriture du quatrième oiseau se cache dans des petits trous dans les arbres, et que celle du premier necessite un petit travail de déblayage, ou quelque chose comme ca!"
Elle arrêta ensuite pour recligner des yeux, et attendit que quelqu'un prenne la suite.
Sahari intervint donc pour poursuivre l'affaire. Une feuille représentant quatres oiseaux leur fut transmise, et Laura commença à prendre la parole. Suivie encore par Camille. Mais quel cerveau! Après la seconde intervention de Sahari, Jade prit la parole à son tour:
"Moi je suis tout à fait d'accord avec Camille, sur l'idée que l'évolution du bec de ces oiseaux soit en rapport avec leur nourriture."
Elle cligna enfin des yeux, se rendant compte que depuis l'intervention de Camille, elle ne l'avais pas fait.
"Donc, si ces animaux sont tous contemporains les uns des autres, ca ne contredit pas forcément que leur espèce ai duré longtemps, très longtemps, jusqu'au point d'évoluer de différentes façons."
Elle regarda alors Sahari
"Vous avez dit que les phénomènes comme les tempêtes, pouvaient avoir déplacé ces oiseaux d'une ile à l'autre. On peut donc imaginer que ce soit comme ça qu'ils se soient retrouvés dans des nouveaux environnements. Même si les changements de la faune et de la flore sont légers, il est possible que ca ait eu suffisament d'impact sur les oiseaux pour qu'ils ai besoin de s'adapter, surtout si il pouvait pas retourner chez lui, le pauvre pitit"
Après avoir fait une moue attendrie, elle reprit son sérieux et son regard passa ensuite sur Camille, puis passa continuellement de Sahari à Camille au fur et à mesure qu'elle parlait.
"Il suffit justement que la graine, ou plutot l'insecte qu'il avait l'habitude de chasser soit plus rare ou plus difficile à attraper, ca change tout pour lui. Et donc, on peut imaginer, par exemple, que la nourriture du quatrième oiseau se cache dans des petits trous dans les arbres, et que celle du premier necessite un petit travail de déblayage, ou quelque chose comme ca!"
Elle arrêta ensuite pour recligner des yeux, et attendit que quelqu'un prenne la suite.
- Rachel McCallumX-Rays
- Age : 34
Nom de code : Warp
Date d'inscription : 30/09/2006
Re: [Novembre 2007]Sahari Fouba - Sciences naturelles
Jeu 22 Nov 2007 - 6:13
Rachel s'était complêtement perdue dans le discours philosophique de ses coéquipiers. Elle sourit à tout le monde et, malgré sa faible participation, elle écoutait et enregistrait tout ce qui se disait. Elle regarda Sahari leur exposé la question du reste de la discussion. Elle sourit joyeusement. Biensur! Elle connaissait très bien la raison de leur becs! Elle avait appris tout cela à l'école! Rachel prit ensuite la parole:
"Euh...Je ne suis pas certaine, mais...l'apparition d'une nouvelle espèce d'oiseau a peut-être crée une certaine compétition."
La jeune femme sourit joyeusement et continua son hypothèse. Elle décida de faire une blague et de montrer théâtralement ce qu'elle voulait dire:
"Je suis un petit oiseau avec un petit bec...J'ai tout mon temps et je me nourris lentement de graines dure que je trouve sur mon île. Elles ne sont pas faciles à ouvrir, mais ce n'est pas grave! J'ai tout mon temps!"
Rachel éclata de rire puis arrêta soudainement. Elle prit un air troublé et dit:
"Et puis un jour, ce gros bec arrive et se met à manger toutes mes graines! Avec son gros bec, il est capable de manger plus de graines que moi et il ne m'en reste plus...Je me suis trouvé une nouvelle alimentation! Et avec le temps...puisque je ne mange plus de grosses graines dures pour mon petit bec, celui-ci s'est rapettissé et j'ai maintenant plus de facilité à manger les fruits de mon île et fouiller pour les insectes dans les trous. Je laisse les grosses graines à mon voisin le gros-bec.
Ce n'est pas seulement une question d'alimentation, je crois...Il doit y avoir deux espèces en compétition."
"Euh...Je ne suis pas certaine, mais...l'apparition d'une nouvelle espèce d'oiseau a peut-être crée une certaine compétition."
La jeune femme sourit joyeusement et continua son hypothèse. Elle décida de faire une blague et de montrer théâtralement ce qu'elle voulait dire:
"Je suis un petit oiseau avec un petit bec...J'ai tout mon temps et je me nourris lentement de graines dure que je trouve sur mon île. Elles ne sont pas faciles à ouvrir, mais ce n'est pas grave! J'ai tout mon temps!"
Rachel éclata de rire puis arrêta soudainement. Elle prit un air troublé et dit:
"Et puis un jour, ce gros bec arrive et se met à manger toutes mes graines! Avec son gros bec, il est capable de manger plus de graines que moi et il ne m'en reste plus...Je me suis trouvé une nouvelle alimentation! Et avec le temps...puisque je ne mange plus de grosses graines dures pour mon petit bec, celui-ci s'est rapettissé et j'ai maintenant plus de facilité à manger les fruits de mon île et fouiller pour les insectes dans les trous. Je laisse les grosses graines à mon voisin le gros-bec.
Ce n'est pas seulement une question d'alimentation, je crois...Il doit y avoir deux espèces en compétition."
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