Voyage en terre américaine

Syncia avait fait un bon voyage. Elle était arrivée à l'aéroport de New-York après avoir écouté un bon film et avoir mangé plusieurs sacs de cacahouète. Sac de voyage à la main et bagage dans les bras de son père, Syncia s'émerveilla des buildings et de New-York.

"Hey papa, t'a vu ce building là-bas? Ohh WAAA! Merci de m'avoir amené ici!"

Syncia se précipita vers le premier taxi vu et elle s'assit à son bord. Elle fut bien vite suivi par ses parents, malgré qu'ils soient découragés d'un enfant aussi étourdi, qui l'aimaient beaucoup.

"OOOOHHHHH!!! Papa regarde l'itinérant là! Là-bas, regarde la fille avec le drôle de chapeau!!! Mama, regarde la boutique de pâte! Et là, regarde! Elle est drôle la madame hein Mama?"

L'hyper active jeune fille se mit à décrire tout ce qu'elle voyait passer sous ses yeux, des plus gros buildings jusqu'aux petits chiens. Le taxi zigzagua dans les ruelles faisait défilé sous les yeux ahurit de la jeune adolescente les trésors de New-York.

Tout à coup, le taxi freina, le père de Syncia paya et la petite famille sortit du véhicule. Devant leurs yeux se dressa une immense hôtel. Ils entrèrent afin d'accéder à leur chambre pour s'installer...

(Désolé pour ce retard)

L'installation à l'hôtel se révéla sans encombres... un hôtel à touristes, et quelques hommes d'affaire, simple et propre. Quelques brochures traînaient sur une table, invitant les touristes à visiter les principales attractions de Manhattan : divers gratte-ciel, tours, statues, ainsi qu'un concert à Central Park d'un groupe appelé les divas.

Ses parents avaient pris une chambre à part, et vinrent voir Syncia avec ces mêmes brochures, lui demandant où elle souhaitait aller pour commencer la visite.

[HJ]: Vraiment désolé pour mon retard, c'est que je pars bientôt en voyage en plus des exams...Je pars vendredi prochain sois le 23 mai et je reviens le 3/4 juin. Je ne pourrai donc pas répondre durant cette période. [/HJ]

En arrivant dans sa chambre, Syncia se mit à sauter sur le lit faisant tomber les couvertures. Après une dizaine de bons, son père lui dit de défaire ses valises, ce qu'elle fit. Les sous-vêtements d'un côté, les robes de l'autre et les t-shirt sur le dessus. Elle mit son baladeur sur la table de chevet à côté du roman qu'elle est en train de lire.

Elle se coucha sur son lit lorsque la porte s'ouvrit. Son père entra à la suite de sa mère, brochures dans une main et tasse de café dans l'autre. Il étendit les dites brochures devant Syncia afin que celle-ci puisse les lire. Première brochure, buildings et magasins y étaient recommandés. Deuxième brochure, monument historiques et touristiques y étaient montrés. Troisième et dernière brochures, concert et évènements y étaient écrits.

"MMmmmmm... Je dirais que l'on pourrais commencer par visiter quelques monuments historiques, puis...peut-être un peu de magasinage et on pourrait finir par aller voir le concert à Central Park. Ça ferait une belle journée non? "

Sans attendre la réponse de ses parents, Syncia prit son sac à dos et commença à le remplir de l'équipement nécessaire pour la journée de tourisme d'aujourd'hui sois des lunettes de soleil, de la crème solaire et plein d'autres petits trucs...

La grande pomme était une ville tout bonnement incroyable... La ville de la démesure. Les boutiques étaient énormes, vendant des fringues énormes. D'un autre côté, en voyant le gabarit des américains et des américaines, il était compréhensible que les habits étaient aussi grands et les portes aussi larges.

Après quelques heures de visites et de shopping, Central Park parut être un endroit beaucoup plus accueillant : un havre de paix et de nature au milieu de la ville. Les arbres à perte de vue, bien que la plupart des buildings de Manhattan étaient encore plus hauts que la canopée.

Tout était calme et pacifique, jusqu'à ce qu'un hurlement attire l'attention de Syncia et ses parents.



Une scène très colorée, pleine d'arcs en ciel, de coeurs et d'étoiles était installée à un carrefour. Sur cette scène, un groupe local célèbre : les divas. Mariola, la plus grande, toute vêtue de mauve, et surmontée d'une outrancière perruque rousse avait poussé le hurlement, et attirait l'attention des quelques passants de l'hiver.

"Allez messieurs dames, pensez un instant à toutes ces villes d'Asie dévastées, aidez nous à les aider." A la batterie, une petite grosse blonde, Carla, et à la basse, une noire avec une banane blonde, Lula étaient bien parties pour un concert de charité.

[hrp]Désolé du retard, j'étais en voyage.[/hrp]

Syncia sursauta lorsqu'elle entendit la chanteuse des Divas parler dans son micro. Elle se retourna et tirant sur les manches de ses parents, les entraîna avec elle le plus proche possible de la scène. Les décors était magnifique autant que la première chanson. Malgré que Syncia n'est jamais entendu les Divas, elle criait et hurlait à tue tête des: "Je vous aime! Vous êtes les meilleures! Vous êtes mes idoles!"

Bien sûr elle dansait et esseyait de chanter les chansons des Divas. Cependant, la fatigue vint vite et elle eut besoin de s'hydrater puisqu'elle avait suée beaucoup. Elle partit donc à la recherche d'un stand de boissons chaudes puisqu'il fait froid et que c'était en plein hiver. Tout en marchant, elle sortit ses pièces de monnaies de son sac à main. Elle observa les billets remarquant les faces des anciens présidents des États-Unis.

Tournant le coin de la rue, elle finit par apercevoir un marchand de café et elle décida d'en prendre un pour la réchauffer un peu. Une fois payée, elle retourna au concert afin d'écouter le reste des chansons...

La suite du concert était constitué de chansons du même acabit. Les parents de Syncia se retrouvèrent vite tannés de ce style de musique, barbare, et du style des chanteuses... baroque...

Les gens passaient, restaient une ou deux chansons, et repartaient. Toutefois, les corbeilles de billets se retrouvaient bien remplis, à l'image de la caisse enregistreuse du vendeur de boissons et beignets. Le capitalisme était partout, et il y avait toujours de l'argent à se faire, y compris sur les gens qui luttaient contre la misère dans le monde.

Syncia fut pressée par ses parents de partir : ils commençaient à se geler à rester. C'est alors que la grande Lula, toute de fausse panthère vêtue, vint s'approcher d'eux, et les interpella d'une voix faussement aïgue et vaguement traînante.

"Bonjour mes hermines des neige... C'est gentil d'être restés tout le concert. Ca nous fait plaisir de voir que des gens se sentent vraiment concernés par tous ces malheureux en Sibérie qui peinent à se reconstruire. Et qui aiment la soul music !"

Elle claqua alors des doigts en rythme.