- InvitéInvité
Quelque part en Autriche
Dim 6 Juil 2008 - 19:33
L'Autriche, un pays que Nikolaï avait toujours voulut visiter, quand il voulait encore être le témoin de ce monde. Ce pays était intéressant de part son histoire passé, mais aussi par d'autres choses, mais aujourd'hui cela n'avait plus aucune espèce d'importance.
Devenir témoin du monde n'était plus qu'une simple illusion venant d'un passé incertain. Pour tout dire Nikolaï ne conservait cette idée en tête que pour éviter de devenir fou à cause de la solitude.
Cela faisait combien de jours qu'il marchait ? Combien de temps qu'il n'avait pas bu ou manger ? Il ne pouvait répondre à ces questions. Le soleil était à son zénith, ce qui laissait supposer qu'il devait être encore l'heure du repas. Depuis le début de son voyage Nikolaï a pris l'habitude de se fier à la position du soleil pour conserver une certaine notion du temps, mais après plus d'un an de marche à travers l'Europe, même la notion de "temps" semblait se perdre dans son esprit.
Mais tout ceci n'était guère important, Nikolaï avait faim, très faim. Cela faisait environs deux jours qu'il n'avait plus rien à manger et il commençait à en ressentir férocement les effets.
A ce sujet, Nikolaï n'était que l'ombre de ce qu'il aurait pu devenir, ses longs cheveux blonds étaient sale n'ayant pas vu la couleur d'une rivière depuis plusieurs semaines, ses vêtements étaient déchirés par endroit et tous sale, à une époque donnée, ses habits devaient être blancs, mais aujourd'hui ils étaient gris-marron-noir.
Même ses ailes avaient perdu de leur couleur, faisant plus gris que blanc.
Mais pour le moment, que ce soit son apparence physique ou sa propreté n'était pas au top des priorités pour Nikolaï. Seul le fait de trouver rapidement de la nourriture était important. Cependant cela allait de pair avec autre chose : aller dans une ville, et ça, il ne voulait pas, dommage que son instinct de survie avait pris le dessus.
C'est ainsi qu'il marchait se guidant aux panneaux qu'il trouvait, dont il ne comprenais en rien en le sens, afin d'atteindre une ville, un village ou, si il avait de la chance, une ferme quelconque, mais ce serai trop demandé.
*J'ai faim*
Devenir témoin du monde n'était plus qu'une simple illusion venant d'un passé incertain. Pour tout dire Nikolaï ne conservait cette idée en tête que pour éviter de devenir fou à cause de la solitude.
Cela faisait combien de jours qu'il marchait ? Combien de temps qu'il n'avait pas bu ou manger ? Il ne pouvait répondre à ces questions. Le soleil était à son zénith, ce qui laissait supposer qu'il devait être encore l'heure du repas. Depuis le début de son voyage Nikolaï a pris l'habitude de se fier à la position du soleil pour conserver une certaine notion du temps, mais après plus d'un an de marche à travers l'Europe, même la notion de "temps" semblait se perdre dans son esprit.
Mais tout ceci n'était guère important, Nikolaï avait faim, très faim. Cela faisait environs deux jours qu'il n'avait plus rien à manger et il commençait à en ressentir férocement les effets.
A ce sujet, Nikolaï n'était que l'ombre de ce qu'il aurait pu devenir, ses longs cheveux blonds étaient sale n'ayant pas vu la couleur d'une rivière depuis plusieurs semaines, ses vêtements étaient déchirés par endroit et tous sale, à une époque donnée, ses habits devaient être blancs, mais aujourd'hui ils étaient gris-marron-noir.
Même ses ailes avaient perdu de leur couleur, faisant plus gris que blanc.
Mais pour le moment, que ce soit son apparence physique ou sa propreté n'était pas au top des priorités pour Nikolaï. Seul le fait de trouver rapidement de la nourriture était important. Cependant cela allait de pair avec autre chose : aller dans une ville, et ça, il ne voulait pas, dommage que son instinct de survie avait pris le dessus.
C'est ainsi qu'il marchait se guidant aux panneaux qu'il trouvait, dont il ne comprenais en rien en le sens, afin d'atteindre une ville, un village ou, si il avait de la chance, une ferme quelconque, mais ce serai trop demandé.
*J'ai faim*
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Quelque part en Autriche
Lun 7 Juil 2008 - 20:52
[Mets le lien de ta fiche dans ta signature, s'il te plait!]
L'estomac de Nikolaï grognait, mais il se rendit que ce n'était pas seulement son estomac qui grognait. Devant lui se tenait un berger allemand qui grognait à son intention. Toutefois, il ne montrait pas ses dents et restait très immobile. On aurait dit que le chien essayait de voir si la personne qui se trouvait devant elle lui voulait du mal. Une petite voix retentit derrière le chien. Le chien se trouvant une une colline, Nikolaï ne put voir de qui provenait la voix.
"Charlie! Höre auf, (Charlie! Arrêtes...)"
Un jeune homme apparut alors aux côtés de l'immense berger allemand qui arrêta de grogner, sortit une grosse langue et remua sa queue avec vigueur. Le jeune homme portait un chandail de lin sous une chemise à carreau. Malgré son jeune âge visible, l'inconnu était très grand et avait une imposante carrure. Ses grandes mains usées par le travail manuel et les décolorations de sa peau sur ses joues trahissait un homme qui travaillait durement sous un vif soleil. Il avait dans ses mains un bâton de berger. En regardant bien, Nikolaï put voir un troupeau de mouton au loin. Il ajouta d'une voix faible
"die Engel ...? zu terrorisieren...(de terroriser les anges?...)"
Le jeune se mit à genoux devant Nikolai et prit le chaplet qu'il portait entre ses mains. Il l'embrassa et ferma les yeux en récitant une prière dans sa langue natale.Il se releva et dévisagea Nikolaï. Il regarda ses ailes et la couleur de ses cheveux sales:
"Sind Sie ein Engel?"(Êtes-vous un ange?)
L'estomac de Nikolaï grognait, mais il se rendit que ce n'était pas seulement son estomac qui grognait. Devant lui se tenait un berger allemand qui grognait à son intention. Toutefois, il ne montrait pas ses dents et restait très immobile. On aurait dit que le chien essayait de voir si la personne qui se trouvait devant elle lui voulait du mal. Une petite voix retentit derrière le chien. Le chien se trouvant une une colline, Nikolaï ne put voir de qui provenait la voix.
"Charlie! Höre auf, (Charlie! Arrêtes...)"
Un jeune homme apparut alors aux côtés de l'immense berger allemand qui arrêta de grogner, sortit une grosse langue et remua sa queue avec vigueur. Le jeune homme portait un chandail de lin sous une chemise à carreau. Malgré son jeune âge visible, l'inconnu était très grand et avait une imposante carrure. Ses grandes mains usées par le travail manuel et les décolorations de sa peau sur ses joues trahissait un homme qui travaillait durement sous un vif soleil. Il avait dans ses mains un bâton de berger. En regardant bien, Nikolaï put voir un troupeau de mouton au loin. Il ajouta d'une voix faible
"die Engel ...? zu terrorisieren...(de terroriser les anges?...)"
Le jeune se mit à genoux devant Nikolai et prit le chaplet qu'il portait entre ses mains. Il l'embrassa et ferma les yeux en récitant une prière dans sa langue natale.Il se releva et dévisagea Nikolaï. Il regarda ses ailes et la couleur de ses cheveux sales:
"Sind Sie ein Engel?"(Êtes-vous un ange?)
- InvitéInvité
Re: Quelque part en Autriche
Mer 9 Juil 2008 - 19:43
[Note à moi même : toujours penser à attacher sa signature... Voilà qui est fait.]
Cela faisait combien de temps déjà ? Cinq minutes ? Cinq heures ? Il n'en savait rien, il ne voulait pas le savoir, il ne devait pas le savoir. Mais pourtant, plus il cherchait à éloigner son esprit de cette réponse, plus la vicieuse attaque issue de cette innocente question se faisait sentir.
Il avait faim.
Il le savait, le ressentait, le comprenait, mais, depuis quelques minutes, il était en train de se demander depuis combien de temps il avait faim.
Ce qui n'était pas une très bonne idée.
Il vous suffit de penser à une blessure pour avoir mal, il vous suffit de penser à un évènement malheureux pour être triste, et bien c'était pareil avec la faim, il suffisait juste d'une pensée liée à la nourriture, l'estomac ou autres éléments proches, pour que la faim se fasse ressentir, et de façon violente, contractant son estomac dans divers sens, le faisant grogner de façon indécente.
Néanmoins, depuis quelques instants, un autre "instrument" venait de son joindre son concerto d'affamé. Un grognement plus... Animal venait joindre le grognement guttural qu'il émettait.
Et bientôt Nikolaï découvrit l'origine d'un tel bruit.
Devant lui, et devant une colline, se tenait un berger allemand. Une race de chien pas sensé être méchante qui pouvait vous arracher un bras, ou une aile, d'un mouvement de mâchoire.
Quand Nikolaï vit le chien ses pensées, sa faim et son corps en entier cessèrent de fonctionner comme un seul homme.
La première pensée de Nikolaï fut des plus simplistes. "Fuir" étant la seule chose à laquelle il pensait. Il avait peut être faim, il n'était peut être pas spécialement intelligent et il ne connaissait pas grand chose à ce pays mais un chien se baladait rarement tout seul dans les champs, surtout que le chien ne semblait pas affamé ni quoi que ce soit d'autre.
Cependant, il ne put mettre ne pratique sa pensée que déjà une voix se fit entendre. La voix parlait dans une langue que Nikolaï ne comprenait pas. Finalement, la voix pris forme humaine, un jeune homme, peut être un peu plus vieux, mais plus grand, beaucoup plus grand que l'être ailé.
Dès que les yeux de Nikolaï se posèrent sur le nouvel arrivant, ces derniers s'agrandirent de façon alarmante. Un homme ! Quelqu'un qui allait le chasser, probablement le frapper, voir le tuer.
Il devait fuir de là.
Cependant, avec la faim et la fatigue il ne pouvait pas courir, encore moins voler. Alors il restait là, les yeux grands ouverts, observant le nouvel arrivant, attendant de savoir ce qui allait se passer.
Toutefois, rien, que ce soit sur ce monde ou les autres, put préparer Nikolaï à ce qui allait suivre. Quand l'homme posa enfin les yeux sur lui il fit quelque chose que jamais Nikolaï aurait crut voir de sa vie : il se mit à genoux, prit un chapelet et commença à réciter une prière avant de relever la tête et de poser une question à Nikolaï. Question qu'il ne compris évidement pas.
L'homme ailés ne savait quoi faire, devant lui un être humain à genoux, derrière lui, un champ presque sans fin. Autant était il content que l'homme ne l'ait pas attaquer à vue, autant il ne comptais pas prendre le risque de lui laisser le temps de concevoir l'idée.
Reculant lentement, sans jamais lâcher des yeux le berger, Nikolaï commença à bafouiller deux trois paroles en anglais, tout en priant intérieurement que son ventre voudrait bien la fermer.
"Je-Je ne comprend pas ce que tu dis... Je."
Que pouvait il dire d'autres ? Rien, et, de toute façon il ne comptait pas commencer à discuter, il espérait juste pouvoir fuir, juste fuir.
"Je ne veux pas avoir mal..."
Cela faisait combien de temps déjà ? Cinq minutes ? Cinq heures ? Il n'en savait rien, il ne voulait pas le savoir, il ne devait pas le savoir. Mais pourtant, plus il cherchait à éloigner son esprit de cette réponse, plus la vicieuse attaque issue de cette innocente question se faisait sentir.
Il avait faim.
Il le savait, le ressentait, le comprenait, mais, depuis quelques minutes, il était en train de se demander depuis combien de temps il avait faim.
Ce qui n'était pas une très bonne idée.
Il vous suffit de penser à une blessure pour avoir mal, il vous suffit de penser à un évènement malheureux pour être triste, et bien c'était pareil avec la faim, il suffisait juste d'une pensée liée à la nourriture, l'estomac ou autres éléments proches, pour que la faim se fasse ressentir, et de façon violente, contractant son estomac dans divers sens, le faisant grogner de façon indécente.
Néanmoins, depuis quelques instants, un autre "instrument" venait de son joindre son concerto d'affamé. Un grognement plus... Animal venait joindre le grognement guttural qu'il émettait.
Et bientôt Nikolaï découvrit l'origine d'un tel bruit.
Devant lui, et devant une colline, se tenait un berger allemand. Une race de chien pas sensé être méchante qui pouvait vous arracher un bras, ou une aile, d'un mouvement de mâchoire.
Quand Nikolaï vit le chien ses pensées, sa faim et son corps en entier cessèrent de fonctionner comme un seul homme.
La première pensée de Nikolaï fut des plus simplistes. "Fuir" étant la seule chose à laquelle il pensait. Il avait peut être faim, il n'était peut être pas spécialement intelligent et il ne connaissait pas grand chose à ce pays mais un chien se baladait rarement tout seul dans les champs, surtout que le chien ne semblait pas affamé ni quoi que ce soit d'autre.
Cependant, il ne put mettre ne pratique sa pensée que déjà une voix se fit entendre. La voix parlait dans une langue que Nikolaï ne comprenait pas. Finalement, la voix pris forme humaine, un jeune homme, peut être un peu plus vieux, mais plus grand, beaucoup plus grand que l'être ailé.
Dès que les yeux de Nikolaï se posèrent sur le nouvel arrivant, ces derniers s'agrandirent de façon alarmante. Un homme ! Quelqu'un qui allait le chasser, probablement le frapper, voir le tuer.
Il devait fuir de là.
Cependant, avec la faim et la fatigue il ne pouvait pas courir, encore moins voler. Alors il restait là, les yeux grands ouverts, observant le nouvel arrivant, attendant de savoir ce qui allait se passer.
Toutefois, rien, que ce soit sur ce monde ou les autres, put préparer Nikolaï à ce qui allait suivre. Quand l'homme posa enfin les yeux sur lui il fit quelque chose que jamais Nikolaï aurait crut voir de sa vie : il se mit à genoux, prit un chapelet et commença à réciter une prière avant de relever la tête et de poser une question à Nikolaï. Question qu'il ne compris évidement pas.
L'homme ailés ne savait quoi faire, devant lui un être humain à genoux, derrière lui, un champ presque sans fin. Autant était il content que l'homme ne l'ait pas attaquer à vue, autant il ne comptais pas prendre le risque de lui laisser le temps de concevoir l'idée.
Reculant lentement, sans jamais lâcher des yeux le berger, Nikolaï commença à bafouiller deux trois paroles en anglais, tout en priant intérieurement que son ventre voudrait bien la fermer.
"Je-Je ne comprend pas ce que tu dis... Je."
Que pouvait il dire d'autres ? Rien, et, de toute façon il ne comptait pas commencer à discuter, il espérait juste pouvoir fuir, juste fuir.
"Je ne veux pas avoir mal..."
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Quelque part en Autriche
Jeu 10 Juil 2008 - 14:40
Le jeune homme dévisagea l'ange qui lui parlait. Les yeux de l'autrichien s'illuminèrent et il avanca prudemment vers Nikolaï. Il tendit la main lentement vers l'avant et se pencha vers l'avant. La tête basse, pour ne pas offenser la créature mythique, il prononca dans un anglais plein de maladresses:
"Vous non parler Deutsche?"
L'homme releva la tête rapidement en entendant le ventre de Nikolaï grogner. Une sourire illumina son visage et il prit le jeune mutant par le bras. Il l'entraina vers son troupeau en parlant très rapidement en allemand, des phrases peu importantes que, de toute facon, Nikolaï ne comprennait pas. Il l'assit sur une chaise pliante à côté d'une immense glacière. Le jeune homme siffla pour indiquer à son chien de surveiller les bêtes. Le berger allemand se calma soudainement et s'installa fièrement devant le troupeau pour surveiller les moutons. Le jeune homme ouvrit la glacière et sortit un sandwich préparé dans un gros pain baguette. Il le coupa en deux et tendit la plus grosse moitié à Nikolaï:
"Vous manger..."
Le jeune homme s'assied en indien devant l'ange et le regarda manger avec un sourire. Il posa sa main sur son torse et dit:
"Moi...Franz."
"Vous non parler Deutsche?"
L'homme releva la tête rapidement en entendant le ventre de Nikolaï grogner. Une sourire illumina son visage et il prit le jeune mutant par le bras. Il l'entraina vers son troupeau en parlant très rapidement en allemand, des phrases peu importantes que, de toute facon, Nikolaï ne comprennait pas. Il l'assit sur une chaise pliante à côté d'une immense glacière. Le jeune homme siffla pour indiquer à son chien de surveiller les bêtes. Le berger allemand se calma soudainement et s'installa fièrement devant le troupeau pour surveiller les moutons. Le jeune homme ouvrit la glacière et sortit un sandwich préparé dans un gros pain baguette. Il le coupa en deux et tendit la plus grosse moitié à Nikolaï:
"Vous manger..."
Le jeune homme s'assied en indien devant l'ange et le regarda manger avec un sourire. Il posa sa main sur son torse et dit:
"Moi...Franz."
- InvitéInvité
Re: Quelque part en Autriche
Ven 11 Juil 2008 - 22:30
Quand le berger finit par s'approcher de Nikolaï tout en tendant sa main l'instinct de survie qu'il avait refoulé difficilement fit un come back des plus fracassant. Écarquillant les yeux de surprise, il recula précautionneusement d'un pas, comme pour s'assurer un chemin de fuite.
Malheureusement, la stupeur d'avoir croisé quelqu'un, associé à son état l'empêcher de faire vraiment plus, ce qu'il faisait qu'il ne suffit qu'un pas de plus au berger pour atteindre Nikolaï.
Cependant, même proche de Nikolaï, l'homme ne semblait pas faire de mouvement violent à son encontre et, pour la première fois depuis le début de son "voyage" un autre sentiment se mêla à celui de la peur, de l'insécurité, de la paranoïa, de la trahison. Ce sentiment était celui de la curiosité.
C'était étrange que quelqu'un comme lui puisse encore envisager d'être curieux face aux réactions des gens, mais il était là, terrifié, inquiet et ne souhaitant que virer ses fesses de là certes, mais aussi curieux, curieux de savoir pourquoi l'homme ne l'avait pas attaqué, fuit ou simplement rester stoïque par la peur.
La question que l'homme lui posa fut non répondue, après tout, Nikolaï avait encore trop de doutes pour pouvoir tranquillement répondre à toutes les questions qu'on lui posait.
Cependant, tandis qu'il était encore en train de se demander comment il allait faire pour sauver ses fesses son ventre, ce traître, choisit de rappeler à sa présence, non seulement à Nikolaï, mais aussi au chien, aux moutons et, probablement, au reste de la vallée.
Jurant silencieusement à cela il fut toutefois complètement pris au dépourvus quand l'homme ne fit que sourire gentiment avant de prendre le bras de Nikolaï, ce qui le fit sursauter, avant de le traîner vers le troupeau avant de s'asseoir à coté d'une glacière.
Néanmoins, et cet étranger commençais à en faire une étrange habitude, il ne s'était en rien attendus à ce que l'homme allait faire. Une fois assit, il sortit de la glacière le plus gros sandwich que Nikolaï ait vu, tout du moins depuis sa petite escapade européenne. Et ses yeux s'agrandirent jusqu'à avoir la taille d'assiettes quand il vit l'homme coupé le sandwich en deux et en offrir la plus grosse moitié à Nikolaï. Nikolaï qui s'apprêtait à refuser quand son estomac, encore ce traître, se mit à grogner férocement comme pour l'interdire de ne serait ce que penser à l'idée de refuser ce repas.
Prenant la providentiel manne avec des mains tremblantes Nikolaï ne savait pas si il devait pleurer, se jeter sur son repas ou juste rester debout, complètement choqué, son repas en main. Cependant son inconscience choisit pour lui quand l'odeur de la nourriture atteint ses narines et, avant qu'il ait pu enregistrer un ordre, sa bouche était en train d'attaquer le sandwich.
Entre ses bouchés il entendit, vaguement, l'homme se présenter. Franz, son sauveur s'appelait Franz...
Concentrant toute sa volonté pour s'arrêter de manger un instant, Nikolaï regarda Franz avant de réfléchir à sa réponse. Mais cette dernière, comme le reste de son corps depuis quelques minutes, n'attendis pas d'ordre pour réagir.
"N-Nikolaï, j-je m'appel Nikolaï."
Réfléchissant quelques secondes tout en continuant de prendre des bouchées de son repas, qui diminuait à vue d'oeil, une autre question vint à l'esprit de Nikolaï, une question importante.
"Pourquoi m'aidez vous ?"
Cette question était importante pour lui, très. Il était en plein conflit intérieur actuellement, d'un coté son esprit lui ordonnait une chose "casse toi d'ici le plus vite possible !". Mais son coeur, son coeur lui disait autre chose, il disait "tu a enfin trouvé quelqu'un qui ne semble pas venir te frapper avec une fourche, accepte". Un vrai dilemme freudien.
Malheureusement, la stupeur d'avoir croisé quelqu'un, associé à son état l'empêcher de faire vraiment plus, ce qu'il faisait qu'il ne suffit qu'un pas de plus au berger pour atteindre Nikolaï.
Cependant, même proche de Nikolaï, l'homme ne semblait pas faire de mouvement violent à son encontre et, pour la première fois depuis le début de son "voyage" un autre sentiment se mêla à celui de la peur, de l'insécurité, de la paranoïa, de la trahison. Ce sentiment était celui de la curiosité.
C'était étrange que quelqu'un comme lui puisse encore envisager d'être curieux face aux réactions des gens, mais il était là, terrifié, inquiet et ne souhaitant que virer ses fesses de là certes, mais aussi curieux, curieux de savoir pourquoi l'homme ne l'avait pas attaqué, fuit ou simplement rester stoïque par la peur.
La question que l'homme lui posa fut non répondue, après tout, Nikolaï avait encore trop de doutes pour pouvoir tranquillement répondre à toutes les questions qu'on lui posait.
Cependant, tandis qu'il était encore en train de se demander comment il allait faire pour sauver ses fesses son ventre, ce traître, choisit de rappeler à sa présence, non seulement à Nikolaï, mais aussi au chien, aux moutons et, probablement, au reste de la vallée.
Jurant silencieusement à cela il fut toutefois complètement pris au dépourvus quand l'homme ne fit que sourire gentiment avant de prendre le bras de Nikolaï, ce qui le fit sursauter, avant de le traîner vers le troupeau avant de s'asseoir à coté d'une glacière.
Néanmoins, et cet étranger commençais à en faire une étrange habitude, il ne s'était en rien attendus à ce que l'homme allait faire. Une fois assit, il sortit de la glacière le plus gros sandwich que Nikolaï ait vu, tout du moins depuis sa petite escapade européenne. Et ses yeux s'agrandirent jusqu'à avoir la taille d'assiettes quand il vit l'homme coupé le sandwich en deux et en offrir la plus grosse moitié à Nikolaï. Nikolaï qui s'apprêtait à refuser quand son estomac, encore ce traître, se mit à grogner férocement comme pour l'interdire de ne serait ce que penser à l'idée de refuser ce repas.
Prenant la providentiel manne avec des mains tremblantes Nikolaï ne savait pas si il devait pleurer, se jeter sur son repas ou juste rester debout, complètement choqué, son repas en main. Cependant son inconscience choisit pour lui quand l'odeur de la nourriture atteint ses narines et, avant qu'il ait pu enregistrer un ordre, sa bouche était en train d'attaquer le sandwich.
Entre ses bouchés il entendit, vaguement, l'homme se présenter. Franz, son sauveur s'appelait Franz...
Concentrant toute sa volonté pour s'arrêter de manger un instant, Nikolaï regarda Franz avant de réfléchir à sa réponse. Mais cette dernière, comme le reste de son corps depuis quelques minutes, n'attendis pas d'ordre pour réagir.
"N-Nikolaï, j-je m'appel Nikolaï."
Réfléchissant quelques secondes tout en continuant de prendre des bouchées de son repas, qui diminuait à vue d'oeil, une autre question vint à l'esprit de Nikolaï, une question importante.
"Pourquoi m'aidez vous ?"
Cette question était importante pour lui, très. Il était en plein conflit intérieur actuellement, d'un coté son esprit lui ordonnait une chose "casse toi d'ici le plus vite possible !". Mais son coeur, son coeur lui disait autre chose, il disait "tu a enfin trouvé quelqu'un qui ne semble pas venir te frapper avec une fourche, accepte". Un vrai dilemme freudien.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
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Re: Quelque part en Autriche
Sam 12 Juil 2008 - 23:11
L'homme se pencha par en avant pour bien comprendre ce que lui disait Nikolaï. Il sourit lorsqu'il se présenta et s'inclina plusieurs fois bien bas pour signifier qu'il était honoré de faire sa rencontre. Il regarda sa montre et mordit dans la moitié de sandwich. Comme surprit du gout de la sandwich, l'homme la regarda étrangement, puis sourit. Il désigna son repas et dit maladroitement:
"Femme...préparé le sandwich. Bon sandwich"
Puis Nikolaï demanda pourquoi il l'aidait. Franz fronca les sourcils, incertain de bien comprendre ce qu'il disait. Il réfléchit un moment et hocha la tête lentement:
"Vous être un ange...Tombé de le ciel. Être miracle!"
"Femme...préparé le sandwich. Bon sandwich"
Puis Nikolaï demanda pourquoi il l'aidait. Franz fronca les sourcils, incertain de bien comprendre ce qu'il disait. Il réfléchit un moment et hocha la tête lentement:
"Vous être un ange...Tombé de le ciel. Être miracle!"
- InvitéInvité
Re: Quelque part en Autriche
Mar 15 Juil 2008 - 15:32
"Un... Ange ? Un... Miracle ?"
Cette phrase, sortit de la bouche de son sauveur, prit complètement au dépourvue Nikolaï, mais ce n'était pas le pire, non, le pire était qu'il sentit deux sentiments courir le long de son échine dorsale. Le premier était... Imprévisible, même pour le plus imprévisible des hommes. Le sentiment était un sentiment d'humour, mais pas d'humour normal, non, de l'humour noir. Il voulait rire, il voulait tellement rire, mais d'un rire glacial, d'un rire sans émotions, d'un rire noir.
Hé, qui pourrait l'en blâmer ? Pendant un an et demi il a soigneusement évité toute forme de civilisation et quand, pour la première fois depuis Dieu seul savait quand il rencontre quelqu'un, celui-ci lui annonce, la bouche en cœur, qu'il était un, un miracle venu des cieux. Bien la peine d'avoir fuit les gens, de s'être affamé, d'avoir passé de longues nuits, dans le froid, espérant que celle ci serait la dernière afin de le libérer de sa misère. Bien la peine d'avoir souffert, d'être rejeté alors, vu qu'il était un "ange".
Oui, cela lui donnait envie de rire, mais d'un rire faisant plus penser à un démon qu'un ange...
Me second sentiment était aussi différent de nature que proche de raison, tant est que cela veuille dire quelque chose. En fait, à bien y réfléchir, le second sentiment pouvait découler du premier étant donné que ce sentiment était un sentiment de haine, de pure haine. Une colère tellement grande, tellement "pure" qu'elle en deviendrait indécente si exposer à la vue de tous.
Cette colère avait pour racine son passé depuis que ses caractéristiques "d'ange" furent révéler au monde. Les fuites, la peur, le sentiment d'insécurité, l'espoir de mourir pour arrêter de souffrir... Si il était un ange, venu des cieux, si il était un miracle, alors pourquoi subir tout ça hein ? Pourquoi ?
Mais il savait que cette question n'avait pas de réponse, il le savait.
Il fallait qu'il contrôle cette colère irraisonné, après tout, ce n'était pas la faute de ce pauvre berger qu'il en était là aujourd'hui, et Nikolaï mériterait vraiment le titre de "monstre" que lui affublèrent les personnes qu'il a croisé si l en venait à attaqué cette personne, la première à lui montrer un tant soit peu de compassion.
"Je... Oui, bon sandwich..."
Il ne savait pas quoi dire, il ne savait pas quoi faire, alors il continuait à manger, lentement cette fois-ci, cherchant à composer ses idées, cherchant un moyen de savoir quoi faire.
"Franz, je... Merci."
Cinq lettres, un mot, tout une symbolique pour quelqu'un comme lui. Cela faisait plus d'un an qu'il n'avait pas remercié quelqu'un, qu'il n'avait pas vu suffisamment de gentillesse pour mériter qu'il s'incline, ayant presque les larmes aux yeux.
Finissant son sandwich il observa un moment les moutons, ce moment lui permettait de se concentrer sur quoi faire, il pourrait rester ici, il pourrait vivre ici, avec Franz, et sa femme si il l'accepte, il serait au calme, loin des gens, en paix finalement. Mais cela n'était qu'un rêve, comme celui d'être le témoin du monde, il ne pouvait pas vivre ici, il venait peut être d'un pays qui venait de mourir, mais il savait que rien n'arrêterait la civilisation d'arriver jusqu'ici, et, mais ça il ne se l'avouerait peut être pas tout de suite, il venait peut être de se faire son premier ami depuis longtemps. Et il voulait bien être damné si il laissait quelque chose lui arriver à cause de son statut de mutant.
Soupirant un instant Nikolaï reporta son attention sur l'horizon, sur son objectif : l'Amérique, puis il murmura une phrase, une simple phrase.
"Et maintenant ? Que vais-je faire ?"
La course contre le monde continu.
Cette phrase, sortit de la bouche de son sauveur, prit complètement au dépourvue Nikolaï, mais ce n'était pas le pire, non, le pire était qu'il sentit deux sentiments courir le long de son échine dorsale. Le premier était... Imprévisible, même pour le plus imprévisible des hommes. Le sentiment était un sentiment d'humour, mais pas d'humour normal, non, de l'humour noir. Il voulait rire, il voulait tellement rire, mais d'un rire glacial, d'un rire sans émotions, d'un rire noir.
Hé, qui pourrait l'en blâmer ? Pendant un an et demi il a soigneusement évité toute forme de civilisation et quand, pour la première fois depuis Dieu seul savait quand il rencontre quelqu'un, celui-ci lui annonce, la bouche en cœur, qu'il était un, un miracle venu des cieux. Bien la peine d'avoir fuit les gens, de s'être affamé, d'avoir passé de longues nuits, dans le froid, espérant que celle ci serait la dernière afin de le libérer de sa misère. Bien la peine d'avoir souffert, d'être rejeté alors, vu qu'il était un "ange".
Oui, cela lui donnait envie de rire, mais d'un rire faisant plus penser à un démon qu'un ange...
Me second sentiment était aussi différent de nature que proche de raison, tant est que cela veuille dire quelque chose. En fait, à bien y réfléchir, le second sentiment pouvait découler du premier étant donné que ce sentiment était un sentiment de haine, de pure haine. Une colère tellement grande, tellement "pure" qu'elle en deviendrait indécente si exposer à la vue de tous.
Cette colère avait pour racine son passé depuis que ses caractéristiques "d'ange" furent révéler au monde. Les fuites, la peur, le sentiment d'insécurité, l'espoir de mourir pour arrêter de souffrir... Si il était un ange, venu des cieux, si il était un miracle, alors pourquoi subir tout ça hein ? Pourquoi ?
Mais il savait que cette question n'avait pas de réponse, il le savait.
Il fallait qu'il contrôle cette colère irraisonné, après tout, ce n'était pas la faute de ce pauvre berger qu'il en était là aujourd'hui, et Nikolaï mériterait vraiment le titre de "monstre" que lui affublèrent les personnes qu'il a croisé si l en venait à attaqué cette personne, la première à lui montrer un tant soit peu de compassion.
"Je... Oui, bon sandwich..."
Il ne savait pas quoi dire, il ne savait pas quoi faire, alors il continuait à manger, lentement cette fois-ci, cherchant à composer ses idées, cherchant un moyen de savoir quoi faire.
"Franz, je... Merci."
Cinq lettres, un mot, tout une symbolique pour quelqu'un comme lui. Cela faisait plus d'un an qu'il n'avait pas remercié quelqu'un, qu'il n'avait pas vu suffisamment de gentillesse pour mériter qu'il s'incline, ayant presque les larmes aux yeux.
Finissant son sandwich il observa un moment les moutons, ce moment lui permettait de se concentrer sur quoi faire, il pourrait rester ici, il pourrait vivre ici, avec Franz, et sa femme si il l'accepte, il serait au calme, loin des gens, en paix finalement. Mais cela n'était qu'un rêve, comme celui d'être le témoin du monde, il ne pouvait pas vivre ici, il venait peut être d'un pays qui venait de mourir, mais il savait que rien n'arrêterait la civilisation d'arriver jusqu'ici, et, mais ça il ne se l'avouerait peut être pas tout de suite, il venait peut être de se faire son premier ami depuis longtemps. Et il voulait bien être damné si il laissait quelque chose lui arriver à cause de son statut de mutant.
Soupirant un instant Nikolaï reporta son attention sur l'horizon, sur son objectif : l'Amérique, puis il murmura une phrase, une simple phrase.
"Et maintenant ? Que vais-je faire ?"
La course contre le monde continu.
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Re: Quelque part en Autriche
Mar 15 Juil 2008 - 17:18
En effet, la course contre la montre continuait. Le jeune berger regarda sa propre montre et engloutit le restant de son sandwich en s'essuyant les mains sur ses pantalons de lin. Il se tourna vers Nikolaï pour lui signifier qu'ils devaient s'en aller et dit simplement:
"Pluie..."
En levant les yeux vers le ciel, Nikolaï remarqua avec étonnement que le ciel était bleu et clair. Aucun signe de nuages de pluie à l'horizon. Toutefois, le jeune homme était décidé à s'en aller le plus rapidement possible. Il cria quelques ordres à l'intention de son chien qui entreprit d'entrainer le troupeau vers l'avant, peu importe ce que l'avant pourrait bien être. Franz se tourna vers Nikolaï et dit avec un sourire radieux:
"Venir à le maison! Ma femme non religieuse, mais pas inquièter."
Ils commencèrent alors leur marche vers la maison de Franz. En avancant, Nikolaï commencait à voir l'horizon...et à remarquer qu'il était en montagne! Ils arrivèrent au bout de la montagne et Nikolaï put voir de gros nuages de pluie en basse altitude. Ils étaient juste en dessus des nuages de pluie! Franz entraina Nikolai et ses animaux dans un chemin sécuritaire pour rejoindre la plaine. Sur la plaine, une femme s'activait autour d'une ferme de taille moyenne. Elle leva la tête vers eux en posant une main sur son front. Elle leur fit de grands signes de la main et cria à son mari de se dépêcher avant d'entrer dans la maison. Franz s'activa et enferma les moutons dans leur enclos. Il entraina Nikolai dans sa demeure où circulait une bonne odeur de ragout.
"Marlena! Avoir une invité!"
La jeune femme fit alors son apparition dans le hall. Elle resta à une certaine distance de Nikolai et le détailla de la tête aux pieds, les mains sur les hanches. Sa chevelure rousse remontée dans un chignon plus ou moin serré laissait tomber des franges sur ses sourcils froncés. Dans un anglais parfait, au fort accent américain, elle dit:
"D'où venez-vous? Que venez-vous faire ici?"
Franz marcha vers sa femme avec un grand sourire. Il n'avait surement pas compris ce qu'elle lui avait dit. Il la prit par la taille et l'embrassa pour la saluer. Il marcha alors vers la cuisine en faisant signe à Nikolai de le suivre:
"Venir! Venir!"
Marlena les suivit tranquillement jusque dans la cuisine, ne quittant pas d'un regard sévère Nikolaï. Elle servit le ragout et s'installa à la petite table. Franz ne se fit pas prier pour prendre sa cuillere et pour commencer à manger.
"Pluie..."
En levant les yeux vers le ciel, Nikolaï remarqua avec étonnement que le ciel était bleu et clair. Aucun signe de nuages de pluie à l'horizon. Toutefois, le jeune homme était décidé à s'en aller le plus rapidement possible. Il cria quelques ordres à l'intention de son chien qui entreprit d'entrainer le troupeau vers l'avant, peu importe ce que l'avant pourrait bien être. Franz se tourna vers Nikolaï et dit avec un sourire radieux:
"Venir à le maison! Ma femme non religieuse, mais pas inquièter."
Ils commencèrent alors leur marche vers la maison de Franz. En avancant, Nikolaï commencait à voir l'horizon...et à remarquer qu'il était en montagne! Ils arrivèrent au bout de la montagne et Nikolaï put voir de gros nuages de pluie en basse altitude. Ils étaient juste en dessus des nuages de pluie! Franz entraina Nikolai et ses animaux dans un chemin sécuritaire pour rejoindre la plaine. Sur la plaine, une femme s'activait autour d'une ferme de taille moyenne. Elle leva la tête vers eux en posant une main sur son front. Elle leur fit de grands signes de la main et cria à son mari de se dépêcher avant d'entrer dans la maison. Franz s'activa et enferma les moutons dans leur enclos. Il entraina Nikolai dans sa demeure où circulait une bonne odeur de ragout.
"Marlena! Avoir une invité!"
La jeune femme fit alors son apparition dans le hall. Elle resta à une certaine distance de Nikolai et le détailla de la tête aux pieds, les mains sur les hanches. Sa chevelure rousse remontée dans un chignon plus ou moin serré laissait tomber des franges sur ses sourcils froncés. Dans un anglais parfait, au fort accent américain, elle dit:
"D'où venez-vous? Que venez-vous faire ici?"
Franz marcha vers sa femme avec un grand sourire. Il n'avait surement pas compris ce qu'elle lui avait dit. Il la prit par la taille et l'embrassa pour la saluer. Il marcha alors vers la cuisine en faisant signe à Nikolai de le suivre:
"Venir! Venir!"
Marlena les suivit tranquillement jusque dans la cuisine, ne quittant pas d'un regard sévère Nikolaï. Elle servit le ragout et s'installa à la petite table. Franz ne se fit pas prier pour prendre sa cuillere et pour commencer à manger.
- InvitéInvité
Re: Quelque part en Autriche
Ven 1 Aoû 2008 - 16:50
La pluie ? Quelle était encore cette extravagance ? Le ciel était d'un bleu pur, pas un nuage à l'horizon et le vent semblait ne même pas souffler, Alors comment, par les neuf Cercles de l'Enfer, ce berger pouvait il dire le mot "pluie" ?
Toutefois Nikolaï ne put poser la question à Franz que déjà ce dernier avait tout rangé, fait chercher son troupeau par son chien et était près à partir, ça c'était de l'efficacité.
Au milieu de ce branle-bras de combat rural se trouvait Nikolaï, les mains vides, observant l'homme qui lui avait probablement sauvé la vie en train de ranger tout son matériel à une vitesse alarmante, comme si il avait les chiens de l'enfer aux trousses. Une fois son travail accompli Franz se tourna vers l'être aux ailes blanches pour lui dire d'aller chez lui.
C'est à ce moment là que les neurones de Nikolaï s'arrêtèrent de fonctionner quelques secondes.
Reprenons, en, environs une heure, Nikolaï venait de rencontrer un être humain intelligent qui n'avait pas peur de lui, qui le voyait comme sur une sorte de déité angélique, qui lui avait offert une grosse moitié de sandwich - qui n'a fait que partiellement sustenter Nikolaï - avant de lui proposer de venir chez lui.
Qui était l'ange déjà ?
Finalement, sans même qu'il ne s'en rende compte, Nikolaï se faisait guider par Franz. Il ne savait pas quand ses jambes avaient décidés de ne plus lui obéir et d'obéir à Franz mais cela lui importait peu, tout ce qu'il savait c'est que peut être ce soir il arriverait à dormir dans un lieu chaud et à avoir un repas chaud.
Après quelques minutes de marche en silence - les aboiements du chien ne comptent pas -Nikolaï put enfin revoir l'horizon, un horizon qui lui avait manqué depuis quelques jours déjà, bien qu'il ne savait pas pourquoi. Cependant avec l'horizon vint une révélation : ils étaient en montagne.
La vérité devant être dites, Nikolaï fut complètement abasourdis d'apprendre qu'il avait marché jusqu'à se retrouver sur une montagne; Quand et comment il avait fait cela était au dessus de lui, il savait juste qu'il l'avait fait. D'ailleurs, une autre révélation venait avec l'horizon, celle que Franz avait raison, que des nuages de pluie arrivaient mais qu'ils étaient tous les deux au-dessus de ces nuages, ce qui était très impressionnant du point de vue de Nikolaï, c'était la première fois qu'il voyait une chose pareille.
Cependant il n'eut pas le temps de rêvasser plus longtemps que déjà Franz emmenait Nikolaï sur un chemin sécuritaire en direction de la plaine en contrebas. Plain où semblais se trouver quelqu'un, une femme probablement, la femme de Franz certainement. Cette dernière s'activait remarquablement vite, mais c'était compréhensible quand on voyait les nuages noir en dessous d'eux, ou au-dessus... Difficile à dire vu leur position.
Quand elle aperçue Franz elle ne sembla même pas remarquer Nikolaï vu qu'elle hurla quelque chose à son mari, dans une langue que Nikolaï se comprenait pas, avant d'entrer dans la maison.
Quelques instants plus tard, Franz, après avoir enfermer les bêtes dans leur enclos, invita gracieusement Nikolaï à pénétrer dans sa maison, et aussitôt après être entrer, les narines de Nikolaï furent assaillis par une forte, et délicieuse, odeur de ragoût. L'odeur était tellement forte que son estomac crut bon de se rappeler au souvenir de toutes les personnes présentes.
Finalement, la femme de Franz fit enfin son apparition dans la maisonnée et enfin Nikolaï retrouvait une constante. Cette femme à la chevelure rousse s'était mise à une distance confortable de Nikolaï avant de lui parler dans un anglais parfait et une voix particulièrement sévère.
De cette première interaction avec "Marlena" en ressortait deux choses, la première était l'évidente colère dans la voix de la femme. Était-ce à cause de l'apparence d'être ailés de Nikolaï ou bien parce qu'il venait de se faire sauvagement invité il n'en savait rien, cependant la colère dans la voix de Marlena sembla presque rassurer Nikolaï. Si il était tombé sur le clone féminin de gentillesse et de douceur de Franz, là il se serait inquiéter, mais la c'était une constante qu'il connaissait, il était en terrain connu là.
La deuxième chose à sortir c'est que bien qu'elle soit en colère, elle ne semblait ni dégoûtée, ni apeurée de Nikolaï, ce qui était une bonne chose, ça laissait de l'espoir.
Néanmoins il ne put répondre aux délicieuse questions de la femme à la chevelure rouge que déjà Franz, avec un sourire de bienheureux, n'ayant certainement pas du comprendre ce que venait de dire sa femme, alla la saluer à sa façon avant de se diriger vers la cuisine tout en incitant Nikolaï à le suivre. Ce qu'il fit, non sans un regard d'excuses à l'épouse et une attitude à la fois humble, honteuse et gêné.
Une fois à table, et malgré l'odeur du bon repas, manger n'était pas dans la priorité actuelle de Nikolaï. Il se sentait comme un cancrelat dans une maison de poupées, il était sale, fatigué, devait sûrement avoir une tête horrible et, dernier détail, il avait une saleté de paire d'ailes dans le dos qui couvrait pratiquement tout le morceau de table là où il était assit.
Mais ce qui le dérangeait le plus était le fait qu'il n'avait pas répondu aux questions de Marlena, pour Franz c'était facile, il était un ange, ce qui expliquait tout, mais au regard Marlena ce serait moins facile avec elle.
"Hum, madame Marlena ?"
C'est bien, une voix à peine plus audible qu'un murmure, un accent russe à couper au couteau et une fâcheuse tendance à éviter le regard de son interlocutrice, voilà comment on fait pour entamer une bonne discussion.
"Pour répondre à vos questions, je viens de Russie et, en toute franchise, je ne sais pas ce que je viens faire ici. J'ai croisé votre mari un peu plus en hauteur et... La suite s'est enchaîné sans que je m'en rende compte."
Ce qui était la vérité, il avait mécaniquement suivit Franz, ses neurones étant partis en vacances. Mais là n'était pas le plus important, il devait répondre à la femme, elle le méritait, mais ce n'était pas ça qui allait rendre à Nikolaï sa volonté de dévorer le plat en face de ses yeux, mais tant qu'il ne salivait pas partout sur la table, tout irait bien.
Toutefois Nikolaï ne put poser la question à Franz que déjà ce dernier avait tout rangé, fait chercher son troupeau par son chien et était près à partir, ça c'était de l'efficacité.
Au milieu de ce branle-bras de combat rural se trouvait Nikolaï, les mains vides, observant l'homme qui lui avait probablement sauvé la vie en train de ranger tout son matériel à une vitesse alarmante, comme si il avait les chiens de l'enfer aux trousses. Une fois son travail accompli Franz se tourna vers l'être aux ailes blanches pour lui dire d'aller chez lui.
C'est à ce moment là que les neurones de Nikolaï s'arrêtèrent de fonctionner quelques secondes.
Reprenons, en, environs une heure, Nikolaï venait de rencontrer un être humain intelligent qui n'avait pas peur de lui, qui le voyait comme sur une sorte de déité angélique, qui lui avait offert une grosse moitié de sandwich - qui n'a fait que partiellement sustenter Nikolaï - avant de lui proposer de venir chez lui.
Qui était l'ange déjà ?
Finalement, sans même qu'il ne s'en rende compte, Nikolaï se faisait guider par Franz. Il ne savait pas quand ses jambes avaient décidés de ne plus lui obéir et d'obéir à Franz mais cela lui importait peu, tout ce qu'il savait c'est que peut être ce soir il arriverait à dormir dans un lieu chaud et à avoir un repas chaud.
Après quelques minutes de marche en silence - les aboiements du chien ne comptent pas -Nikolaï put enfin revoir l'horizon, un horizon qui lui avait manqué depuis quelques jours déjà, bien qu'il ne savait pas pourquoi. Cependant avec l'horizon vint une révélation : ils étaient en montagne.
La vérité devant être dites, Nikolaï fut complètement abasourdis d'apprendre qu'il avait marché jusqu'à se retrouver sur une montagne; Quand et comment il avait fait cela était au dessus de lui, il savait juste qu'il l'avait fait. D'ailleurs, une autre révélation venait avec l'horizon, celle que Franz avait raison, que des nuages de pluie arrivaient mais qu'ils étaient tous les deux au-dessus de ces nuages, ce qui était très impressionnant du point de vue de Nikolaï, c'était la première fois qu'il voyait une chose pareille.
Cependant il n'eut pas le temps de rêvasser plus longtemps que déjà Franz emmenait Nikolaï sur un chemin sécuritaire en direction de la plaine en contrebas. Plain où semblais se trouver quelqu'un, une femme probablement, la femme de Franz certainement. Cette dernière s'activait remarquablement vite, mais c'était compréhensible quand on voyait les nuages noir en dessous d'eux, ou au-dessus... Difficile à dire vu leur position.
Quand elle aperçue Franz elle ne sembla même pas remarquer Nikolaï vu qu'elle hurla quelque chose à son mari, dans une langue que Nikolaï se comprenait pas, avant d'entrer dans la maison.
Quelques instants plus tard, Franz, après avoir enfermer les bêtes dans leur enclos, invita gracieusement Nikolaï à pénétrer dans sa maison, et aussitôt après être entrer, les narines de Nikolaï furent assaillis par une forte, et délicieuse, odeur de ragoût. L'odeur était tellement forte que son estomac crut bon de se rappeler au souvenir de toutes les personnes présentes.
Finalement, la femme de Franz fit enfin son apparition dans la maisonnée et enfin Nikolaï retrouvait une constante. Cette femme à la chevelure rousse s'était mise à une distance confortable de Nikolaï avant de lui parler dans un anglais parfait et une voix particulièrement sévère.
De cette première interaction avec "Marlena" en ressortait deux choses, la première était l'évidente colère dans la voix de la femme. Était-ce à cause de l'apparence d'être ailés de Nikolaï ou bien parce qu'il venait de se faire sauvagement invité il n'en savait rien, cependant la colère dans la voix de Marlena sembla presque rassurer Nikolaï. Si il était tombé sur le clone féminin de gentillesse et de douceur de Franz, là il se serait inquiéter, mais la c'était une constante qu'il connaissait, il était en terrain connu là.
La deuxième chose à sortir c'est que bien qu'elle soit en colère, elle ne semblait ni dégoûtée, ni apeurée de Nikolaï, ce qui était une bonne chose, ça laissait de l'espoir.
Néanmoins il ne put répondre aux délicieuse questions de la femme à la chevelure rouge que déjà Franz, avec un sourire de bienheureux, n'ayant certainement pas du comprendre ce que venait de dire sa femme, alla la saluer à sa façon avant de se diriger vers la cuisine tout en incitant Nikolaï à le suivre. Ce qu'il fit, non sans un regard d'excuses à l'épouse et une attitude à la fois humble, honteuse et gêné.
Une fois à table, et malgré l'odeur du bon repas, manger n'était pas dans la priorité actuelle de Nikolaï. Il se sentait comme un cancrelat dans une maison de poupées, il était sale, fatigué, devait sûrement avoir une tête horrible et, dernier détail, il avait une saleté de paire d'ailes dans le dos qui couvrait pratiquement tout le morceau de table là où il était assit.
Mais ce qui le dérangeait le plus était le fait qu'il n'avait pas répondu aux questions de Marlena, pour Franz c'était facile, il était un ange, ce qui expliquait tout, mais au regard Marlena ce serait moins facile avec elle.
"Hum, madame Marlena ?"
C'est bien, une voix à peine plus audible qu'un murmure, un accent russe à couper au couteau et une fâcheuse tendance à éviter le regard de son interlocutrice, voilà comment on fait pour entamer une bonne discussion.
"Pour répondre à vos questions, je viens de Russie et, en toute franchise, je ne sais pas ce que je viens faire ici. J'ai croisé votre mari un peu plus en hauteur et... La suite s'est enchaîné sans que je m'en rende compte."
Ce qui était la vérité, il avait mécaniquement suivit Franz, ses neurones étant partis en vacances. Mais là n'était pas le plus important, il devait répondre à la femme, elle le méritait, mais ce n'était pas ça qui allait rendre à Nikolaï sa volonté de dévorer le plat en face de ses yeux, mais tant qu'il ne salivait pas partout sur la table, tout irait bien.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Quelque part en Autriche
Dim 3 Aoû 2008 - 18:58
"Franz ramène toujours des voyageurs! Ce n'est pas différent des autres jours...Enfin, pas trop différent."
Marlena dévisagea donc Nikolaï avec un regard sévère. Son mari ne semblait pas remarquer particulièrement la mauvaise humeur de sa femme. Peut-être était-elle toujours comme cela avec les voyageurs qu'il ramenait, mais ce n'était surement pas le cas. Elle ne l'avait pas chassé et lui avait permis de rester à sa table. C'était déjà pas si mal. Franz se tourna vers Nikolai et ajouta maladroitement:
"Non-catholique is Marlena. Anges, non."
Marlena soupira et envoya un sourire à son mari. Elle tourna lentement la tête vers Nikolai et ajouta:
"Si seulement..."
La suite de repas se passa plutôt calmement. De son côté, Franz baragouinait des phrases dans un anglais pitoyable et Marlena se contentait d'ingnorer Nikolai et d'envoyer des regards amoureux à son mari. Après le repas, Franz les quitta quelques instants pour aller nourrir le chien qu'il avait laissé dehors. Marlena laissa de côté la vaisselle qu'elle avait commencé à faire et se tourna vers Nikolai, les mains sur ses hanches et le regard dur comme de la pierre:
"Je ne sais pas ce vous voulez...Mais je vous interdis de..."
"Marlena!" s'écria Franz au loin. Il lui lanca quelques phrases en allemand et sa femme le rejoint rapidement, abandonnant Nikolai dans la cuisine. Franz le retrouva quelques secondes plus tard et expliqua:
"Barrière ouverte...Animaux...Moutons!"
Il gesticula pour expliquer la fin de sa phrase, ne connaissant pas les termes appropriés pour annoncer que les poulets s'étaient enfuits dans l'enclos des moutons. Franz invita donc Nikolai à s'asseoir dans le salon et lui posa une question:
"Vous faire quoi ici, en Östereich? Pourquoi ici mit...ailes"
Marlena dévisagea donc Nikolaï avec un regard sévère. Son mari ne semblait pas remarquer particulièrement la mauvaise humeur de sa femme. Peut-être était-elle toujours comme cela avec les voyageurs qu'il ramenait, mais ce n'était surement pas le cas. Elle ne l'avait pas chassé et lui avait permis de rester à sa table. C'était déjà pas si mal. Franz se tourna vers Nikolai et ajouta maladroitement:
"Non-catholique is Marlena. Anges, non."
Marlena soupira et envoya un sourire à son mari. Elle tourna lentement la tête vers Nikolai et ajouta:
"Si seulement..."
La suite de repas se passa plutôt calmement. De son côté, Franz baragouinait des phrases dans un anglais pitoyable et Marlena se contentait d'ingnorer Nikolai et d'envoyer des regards amoureux à son mari. Après le repas, Franz les quitta quelques instants pour aller nourrir le chien qu'il avait laissé dehors. Marlena laissa de côté la vaisselle qu'elle avait commencé à faire et se tourna vers Nikolai, les mains sur ses hanches et le regard dur comme de la pierre:
"Je ne sais pas ce vous voulez...Mais je vous interdis de..."
"Marlena!" s'écria Franz au loin. Il lui lanca quelques phrases en allemand et sa femme le rejoint rapidement, abandonnant Nikolai dans la cuisine. Franz le retrouva quelques secondes plus tard et expliqua:
"Barrière ouverte...Animaux...Moutons!"
Il gesticula pour expliquer la fin de sa phrase, ne connaissant pas les termes appropriés pour annoncer que les poulets s'étaient enfuits dans l'enclos des moutons. Franz invita donc Nikolai à s'asseoir dans le salon et lui posa une question:
"Vous faire quoi ici, en Östereich? Pourquoi ici mit...ailes"
- InvitéInvité
Re: Quelque part en Autriche
Lun 4 Aoû 2008 - 20:39
Bon bah si Franz ramenait toujours des voyageurs tout allait bien, hein ? Ouais, c'est ça... Nikolaï n'était pas allé loin dans ses études et il savait qu'il n'étais pas une lumière, mais il savait une chose, même si Franz ramenait souvent des voyageurs perdus ou désirant se faire offrir le gîte et le couvert, peu devaient subir un tel traitement, surtout qu'à force, la dame devait être habituée à voir passer du monde chez elle.
En fait, Nikolaï savait que le problème de la femme se résumait en trois couleur : jaune, vert et blanc, autrement dis tout son être en entier.
Néanmoins, une chose positive ressortait de tout ça : elle ne l'avait pas chassée et ne semblais pas vouloir le faire, donc au moins avait il un tout petit, ridicule, minuscule espoir que peut être il pourrai passer une journée tranquille.
Mais ce serait peut être trop demander.
Une fois que Marlena lui expliqua cela, Franz crut bon de rajouter quelque chose de son cru au sujet des anges, encore... Que sa femme ne soit pas croyante était visible, mais même si elle était croyante, quelque chose disait à Nikolaï que cela ne se serait pas mieux passé. Après tout, au vu de son anglais ce n'était pas une simple paysanne, peut être venait elle de la ville ? Angleterre même ? Sûrement, après elle du rencontrer Franz et voilà comment on se retrouve dans une plaine, à garder des poules, à attendre son mari, tout en offrant un repas à un monstre ailés.
Rien à dire, c'est la classe.
Toutefois le russe ne manqua pas de noter le regard et le ton de Marlena quand elle répondit, indirectement, à son mari. Et, la vérité devant être dites, elle avait raison. Si seulement il était un ange, si seulement il était vraiment une déité, si seulement il était humain... Mais penser à tout cela ne ferrait aucun bien, pas ici en tout cas, pas avec la présence de Marlena, pas avec un estomac suffisamment bruyant pour faire passer la chute de la pierre stellaire et de son "atterrissage" en Russie comme étant un simple courant d'air.
Peut être tout cela s'arrangera quand il sera en Amérique ?
La suite du repas se passa bien toutefois, merci à Marlena qui choisit de consciencieusement d'ignorer Nikolaï, chose dont il lui étais gré. Si elle l'ignorait, il n'y aurait pas de remarques déplacées, sans remarques déplacées, pas de problèmes, sans problèmes égale un repas parfait, pour Nikolaï.
Le seul "soucis", si on pouvait appeler cela comme ça était le fait que Franz voulait à tout prix parler avec Nikolaï et il lançait donc régulièrement plusieurs mots en anglais, mais dans un anglais assez pitoyable. Toutefois, étant le sauveur de Nikolaï ce dernier se gardait bien de faire la moindre remarque, il écoutais respectueusement tout ce que disait Franz, même si il s'agissait de banalités ennuyeuses.
Finalement le repas se finit et Franz s'excusa afin d'aller nourrir le chien qu'il avait laissé dehors. Nikolaï, son corps retrouvant quelques couleurs et les tiraillements de son estomac disparut, se sentait bien pour la première fois depuis des mois. Cependant, quand Franz quitta la pièce il ne put s'empêcher de sentir une certaine lourdeur dans la pièce où il se trouvait avec Marlena. Le fait que la dame en question n'ait pas adresser pour de dix mots à Nikolaï, à refusé de reconnaître son existence durant le repas et ne la regardée qu'une fois avec dureté ne devait sûrement y être pour rien.
Raté...
Pour être franc, un peu plus et Nikolaï se pisser dessus au vu du regard que lui lançait "généreusement" Marlena. C'était un mélange de froideur et de dureté. Un regard passablement terrifiant pour le jeune homme qu'il était.
Et cela n'alla pas en s'arrangeant.
C'était vrai, Nikolaï n'avait pas croisé beaucoup d'êtres vivants en dehors des éventuels oiseaux et autres insectes qu'il croisait, donc sa capacité de relation sociale avait grandement diminué, de même que ses interactions philosophiques avec le reste du monde.
Toutefois, il avait beau être en retard à ce niveau là il savait reconnaître une menace en bonne et due forme quand il en voyait une, ou, ici, entendais une.
Là plusieurs questions apparaissaient dans sa tête et, dans le "top five" on avait "comment fuir d'ici suffisamment vite pour survivre et suffisamment loin pour éviter d'être rattraper ?". Heureusement il fut sauver de Marlena, et de devoir répondre, par Franz. D'après ce qu'il venait de comprendre, il semblerait que certains animaux aient décidés de faire "coucou" au monde, rien de grave donc.
Quand Marlena sortie, laissant sa phrase en suspens, Nikolaï fut très heureux de retrouver Franz, même si ce dernier manquait de pratique linguistique, mais ce n'était qu'un détail, au moins lui ne lui faisait pas peur.
Quand Franz proposa à Nikolaï de s'installer dans le salon, par un geste de la main, ce dernier le suivit, avant de s'asseoir sur un tabouret, pas qu'il était plus à l'aise que sur une chaise, mais ses ailes gênaient un peu pour s'adosser à ce genre de fauteuil. Enfin peu importe.
La question qu'il lui posa, par contre, était d'une pertinence à toute épreuve. Bien qu'il n'ait pas compris la seconde partie de sa phrase, bien qu'elle ait un rapport avec un appendice dorsale fortement proéminent, la première partie offrait déjà un challenge de compréhension moins marquée, mais elle était aussi plus difficile à répondre.
Que pouvait il dire ? "Oui, je cherche à fuir l'humanité et je cherche à me rendre en Amérique, le pays du rêve américain, afin de trouver une "école" ou se trouve d'autres anormalités de la nature comme moi afin de me sentir accepter car, voyez vous, après un an et demi de fuite à travers champs et plaines je commence à saturer ?". Soyons franc : il existait de meilleurs réponses. Il opta donc pour une réponse plus mitigée, ou plutôt, plus restreinte niveau détails.
"Je voyage à travers le monde, je cherche à aller en Amérique, États-Unis."
Nikolaï avait parler très lentement afin que Franz puisse bien saisir de quoi il parlait, il agitait aussi, de temps en temps, les bras afin d'accentuer certains propos. Autant le dire, Nikolaï se faisait l'effet d'un homme cherchant à expliquer quelque chose à un gosse de trois ans... Ou à un arriéré mental, ce qui était une sensation très déplaisante. Enfin, restait à espérer que Franz comprenne, sinon il faudrait attendre Marlena, et cette perspective n'enchantait pas des masses Nikolaï.
En fait, Nikolaï savait que le problème de la femme se résumait en trois couleur : jaune, vert et blanc, autrement dis tout son être en entier.
Néanmoins, une chose positive ressortait de tout ça : elle ne l'avait pas chassée et ne semblais pas vouloir le faire, donc au moins avait il un tout petit, ridicule, minuscule espoir que peut être il pourrai passer une journée tranquille.
Mais ce serait peut être trop demander.
Une fois que Marlena lui expliqua cela, Franz crut bon de rajouter quelque chose de son cru au sujet des anges, encore... Que sa femme ne soit pas croyante était visible, mais même si elle était croyante, quelque chose disait à Nikolaï que cela ne se serait pas mieux passé. Après tout, au vu de son anglais ce n'était pas une simple paysanne, peut être venait elle de la ville ? Angleterre même ? Sûrement, après elle du rencontrer Franz et voilà comment on se retrouve dans une plaine, à garder des poules, à attendre son mari, tout en offrant un repas à un monstre ailés.
Rien à dire, c'est la classe.
Toutefois le russe ne manqua pas de noter le regard et le ton de Marlena quand elle répondit, indirectement, à son mari. Et, la vérité devant être dites, elle avait raison. Si seulement il était un ange, si seulement il était vraiment une déité, si seulement il était humain... Mais penser à tout cela ne ferrait aucun bien, pas ici en tout cas, pas avec la présence de Marlena, pas avec un estomac suffisamment bruyant pour faire passer la chute de la pierre stellaire et de son "atterrissage" en Russie comme étant un simple courant d'air.
Peut être tout cela s'arrangera quand il sera en Amérique ?
La suite du repas se passa bien toutefois, merci à Marlena qui choisit de consciencieusement d'ignorer Nikolaï, chose dont il lui étais gré. Si elle l'ignorait, il n'y aurait pas de remarques déplacées, sans remarques déplacées, pas de problèmes, sans problèmes égale un repas parfait, pour Nikolaï.
Le seul "soucis", si on pouvait appeler cela comme ça était le fait que Franz voulait à tout prix parler avec Nikolaï et il lançait donc régulièrement plusieurs mots en anglais, mais dans un anglais assez pitoyable. Toutefois, étant le sauveur de Nikolaï ce dernier se gardait bien de faire la moindre remarque, il écoutais respectueusement tout ce que disait Franz, même si il s'agissait de banalités ennuyeuses.
Finalement le repas se finit et Franz s'excusa afin d'aller nourrir le chien qu'il avait laissé dehors. Nikolaï, son corps retrouvant quelques couleurs et les tiraillements de son estomac disparut, se sentait bien pour la première fois depuis des mois. Cependant, quand Franz quitta la pièce il ne put s'empêcher de sentir une certaine lourdeur dans la pièce où il se trouvait avec Marlena. Le fait que la dame en question n'ait pas adresser pour de dix mots à Nikolaï, à refusé de reconnaître son existence durant le repas et ne la regardée qu'une fois avec dureté ne devait sûrement y être pour rien.
Raté...
Pour être franc, un peu plus et Nikolaï se pisser dessus au vu du regard que lui lançait "généreusement" Marlena. C'était un mélange de froideur et de dureté. Un regard passablement terrifiant pour le jeune homme qu'il était.
Et cela n'alla pas en s'arrangeant.
C'était vrai, Nikolaï n'avait pas croisé beaucoup d'êtres vivants en dehors des éventuels oiseaux et autres insectes qu'il croisait, donc sa capacité de relation sociale avait grandement diminué, de même que ses interactions philosophiques avec le reste du monde.
Toutefois, il avait beau être en retard à ce niveau là il savait reconnaître une menace en bonne et due forme quand il en voyait une, ou, ici, entendais une.
Là plusieurs questions apparaissaient dans sa tête et, dans le "top five" on avait "comment fuir d'ici suffisamment vite pour survivre et suffisamment loin pour éviter d'être rattraper ?". Heureusement il fut sauver de Marlena, et de devoir répondre, par Franz. D'après ce qu'il venait de comprendre, il semblerait que certains animaux aient décidés de faire "coucou" au monde, rien de grave donc.
Quand Marlena sortie, laissant sa phrase en suspens, Nikolaï fut très heureux de retrouver Franz, même si ce dernier manquait de pratique linguistique, mais ce n'était qu'un détail, au moins lui ne lui faisait pas peur.
Quand Franz proposa à Nikolaï de s'installer dans le salon, par un geste de la main, ce dernier le suivit, avant de s'asseoir sur un tabouret, pas qu'il était plus à l'aise que sur une chaise, mais ses ailes gênaient un peu pour s'adosser à ce genre de fauteuil. Enfin peu importe.
La question qu'il lui posa, par contre, était d'une pertinence à toute épreuve. Bien qu'il n'ait pas compris la seconde partie de sa phrase, bien qu'elle ait un rapport avec un appendice dorsale fortement proéminent, la première partie offrait déjà un challenge de compréhension moins marquée, mais elle était aussi plus difficile à répondre.
Que pouvait il dire ? "Oui, je cherche à fuir l'humanité et je cherche à me rendre en Amérique, le pays du rêve américain, afin de trouver une "école" ou se trouve d'autres anormalités de la nature comme moi afin de me sentir accepter car, voyez vous, après un an et demi de fuite à travers champs et plaines je commence à saturer ?". Soyons franc : il existait de meilleurs réponses. Il opta donc pour une réponse plus mitigée, ou plutôt, plus restreinte niveau détails.
"Je voyage à travers le monde, je cherche à aller en Amérique, États-Unis."
Nikolaï avait parler très lentement afin que Franz puisse bien saisir de quoi il parlait, il agitait aussi, de temps en temps, les bras afin d'accentuer certains propos. Autant le dire, Nikolaï se faisait l'effet d'un homme cherchant à expliquer quelque chose à un gosse de trois ans... Ou à un arriéré mental, ce qui était une sensation très déplaisante. Enfin, restait à espérer que Franz comprenne, sinon il faudrait attendre Marlena, et cette perspective n'enchantait pas des masses Nikolaï.
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Re: Quelque part en Autriche
Ven 22 Aoû 2008 - 1:19
[Merci de ta patience.]
Franz fronca les sourcils, incertain d'avoir bien compris. Puis, en réfléchissant un petit peu, il se rendit compte de ce que Nikolaï parlait. Il voulait aller aux États-Unis. Pourquoi pas? C'était surement bien les États-Unis. Le jeune homme lui envoya un sourire joyeux et hocha la tête pour signifier qu'il avait bien compris. Mais Nikolaï n'avait pas répondu à sa question entièrement...Il répéta lentement:
"Et les...ailes?"
Il indiqua son propre dos pour montrer de quoi il parlait. Franz regarda sa femme venait le rejoindre dans le salon et lui dit d'une voix enjouée:
"États-Unis, Marlena! Tu avoir un bateau, ja? Cousin..."
Marlena s'assit près de son mari et regarda Nikolaï avec un regard suspect, mais moins agressif qu'avant. Elle arqua un sourcil et demanda dans son anglais parfait:
"Vous voulez aller aux États-Unis? Ca a rapport avec vos trucs dans votre dos?"
Franz fronca les sourcils, incertain d'avoir bien compris. Puis, en réfléchissant un petit peu, il se rendit compte de ce que Nikolaï parlait. Il voulait aller aux États-Unis. Pourquoi pas? C'était surement bien les États-Unis. Le jeune homme lui envoya un sourire joyeux et hocha la tête pour signifier qu'il avait bien compris. Mais Nikolaï n'avait pas répondu à sa question entièrement...Il répéta lentement:
"Et les...ailes?"
Il indiqua son propre dos pour montrer de quoi il parlait. Franz regarda sa femme venait le rejoindre dans le salon et lui dit d'une voix enjouée:
"États-Unis, Marlena! Tu avoir un bateau, ja? Cousin..."
Marlena s'assit près de son mari et regarda Nikolaï avec un regard suspect, mais moins agressif qu'avant. Elle arqua un sourcil et demanda dans son anglais parfait:
"Vous voulez aller aux États-Unis? Ca a rapport avec vos trucs dans votre dos?"
- InvitéInvité
Re: Quelque part en Autriche
Lun 8 Sep 2008 - 20:58
[Mes excuses pour ce temps d'attente, ma fiche est corrigé par ailleurs.]
Ah, la joie des réponses évasives et incomplètes. Leur point fort ? Permettre de tenter d'éviter une réponse. Leur point faible ? Il faut vraiment avoir de la chance pour tomber sur quelqu'un qui accepterait de ne pas insister.
Mais les Dieux étaient contre Nikolaï, il en avait la preuve désormais.
Les ailes de Nikolaï n'était pas vraiment un sujet tabou, ou un sujet honteux pour le blond, après un an il en était venu à les accepter, et donc à accepter le fait que ces dernières faisaient partit de lui.
Cependant, en parler apportait toujours une certaine... Gène. Après tout, c'était à cause d'elles, et de la bêtise humaine, qu'aujourd'hui Nikolaï en était là aujourd'hui, en parler était donc difficile.
Cependant, et encore une fois, il fut sauvé de répondre, par Marlena cette fois-ci qui venait de rejoindre le salon où ils étaient. Remerciant silencieusement la femme, Nikolaï laissa échapper un soupir de soulagement.
Il observa, avec un mélange d'amusement et d'inquiétude, la joie de Franz. Des mots que Nikolai avaient réussit à attraper, il semblerait que Marlena, ou son cousin, avait un bateau.
Ce qui aurait pu être considéré comme une bonne nouvelle.
Mais pas pour lui. Si jamais il avait la chance que Franz réussisse à convaincre sa femme de l'aider, il restait le problème de l'argent, ainsi que celui des papiers d'identité. Les forces de l'ordre n'étaient pas à négliger, déjà que les lois étaient dur au sujet des immigrés normaux, alors au sujet d'un immigré mutant, nous voilà mal.
Bon, bien sur, il était fort probable que tout se passe bien, ais voilà, depuis le temps, le russe avait appris à anticiper toujours le pire, toujours, ce qui lui valait parfois une attitude défaitiste.
Mais pour l'heure, mieux valait il mettre de coté ces viles pensées.
Quand Nikolaï sortit enfin du monde des rêves pessimiste, il fut accueillis par un magnifique regard suspicieux, suivit d'un levé de sourcil de niveau olympique... Toute proportion conservée.
Et quelle ne fut pas sa joie quand Marlena, après s'être assise lui posa, d'une forme différente certes, la même question que son mari.
pour un peu il se serait pendu. Il avait fait son possible pour éviter de répondre à cette question en particulier, mais voilà qu'il était obligé de le faire.
Prenant une longue inspiration, l'homme aux ailes blanche accepta son destin.
"Oui. C'est la réponse à vos deux questions. Je souhaite aller aux Etats-Unis, ma "condition", comme vous l'avez remarquer, n'est pas le rêve d'esthétisme de ce monde, je dois donc en trouver un autre."
Il ne put s'empêcher de rire doucement quand Marlena dis "vos trucs".
Il ferma un instant les yeux avant de les rouvrir, tournant son regard vert vers Franz, un sourire triste aux lèvres.
"Désolé Franz, mais si ange je suis, je serait plus un ange déchu que porteur de joie et de félicité, mes excuses."
Finissant sa tirade, certes courte, Nikolaï tourna son regard d'émeraude vers la personne susceptible de l'aider, ou de le chasser, Marlena.
"Bien sur, je ne vous demanderait pas votre aide, je me refuse à mettre en danger d'autres personnes à cause de ce que je suis."
Prenant, une fois encore, une grande inspiration, il offrit à ses deux hôtes, son plus grand, et faux, sourire. Bien sur, ce sourire ne tromperait pas un enfant de cinq ans, mais protéger ses émotions semblait être devenus un réflexe.
"Ceci dis, ma seule présence ici vous met déjà en danger si jamais cela venait à se savoir, de ce fait, je tiens à vous remercier pour le délicieux repas que vous m'avez offert, je n'ai malheureusement rien à vous offrir en échange."
Une fois cela dis, Nikolaï se leva, avant de s'incliner devant les deux personnes lui ayant probablement sauver la vie aujourd'hui.
"Je vais donc vous quitter, je vous remercie encore une fois."
Après avoir dis cela, il commença à se diriger vers la sortie. C'était une fuite, il le savait, Franz était quelqu'un de vraiment gentil et sa femme, bien qu'un peu dure, était aussi gentille que lui. cependant, il ne pouvait rester ici, il ne pouvait s'habituer à cela et il ne pouvait les mettre en danger, pas les première personnes à lui avoir montré de la gentillesse.
Cependant, avec cette fuite venait une question : que faire ?
Ah, la joie des réponses évasives et incomplètes. Leur point fort ? Permettre de tenter d'éviter une réponse. Leur point faible ? Il faut vraiment avoir de la chance pour tomber sur quelqu'un qui accepterait de ne pas insister.
Mais les Dieux étaient contre Nikolaï, il en avait la preuve désormais.
Les ailes de Nikolaï n'était pas vraiment un sujet tabou, ou un sujet honteux pour le blond, après un an il en était venu à les accepter, et donc à accepter le fait que ces dernières faisaient partit de lui.
Cependant, en parler apportait toujours une certaine... Gène. Après tout, c'était à cause d'elles, et de la bêtise humaine, qu'aujourd'hui Nikolaï en était là aujourd'hui, en parler était donc difficile.
Cependant, et encore une fois, il fut sauvé de répondre, par Marlena cette fois-ci qui venait de rejoindre le salon où ils étaient. Remerciant silencieusement la femme, Nikolaï laissa échapper un soupir de soulagement.
Il observa, avec un mélange d'amusement et d'inquiétude, la joie de Franz. Des mots que Nikolai avaient réussit à attraper, il semblerait que Marlena, ou son cousin, avait un bateau.
Ce qui aurait pu être considéré comme une bonne nouvelle.
Mais pas pour lui. Si jamais il avait la chance que Franz réussisse à convaincre sa femme de l'aider, il restait le problème de l'argent, ainsi que celui des papiers d'identité. Les forces de l'ordre n'étaient pas à négliger, déjà que les lois étaient dur au sujet des immigrés normaux, alors au sujet d'un immigré mutant, nous voilà mal.
Bon, bien sur, il était fort probable que tout se passe bien, ais voilà, depuis le temps, le russe avait appris à anticiper toujours le pire, toujours, ce qui lui valait parfois une attitude défaitiste.
Mais pour l'heure, mieux valait il mettre de coté ces viles pensées.
Quand Nikolaï sortit enfin du monde des rêves pessimiste, il fut accueillis par un magnifique regard suspicieux, suivit d'un levé de sourcil de niveau olympique... Toute proportion conservée.
Et quelle ne fut pas sa joie quand Marlena, après s'être assise lui posa, d'une forme différente certes, la même question que son mari.
pour un peu il se serait pendu. Il avait fait son possible pour éviter de répondre à cette question en particulier, mais voilà qu'il était obligé de le faire.
Prenant une longue inspiration, l'homme aux ailes blanche accepta son destin.
"Oui. C'est la réponse à vos deux questions. Je souhaite aller aux Etats-Unis, ma "condition", comme vous l'avez remarquer, n'est pas le rêve d'esthétisme de ce monde, je dois donc en trouver un autre."
Il ne put s'empêcher de rire doucement quand Marlena dis "vos trucs".
Il ferma un instant les yeux avant de les rouvrir, tournant son regard vert vers Franz, un sourire triste aux lèvres.
"Désolé Franz, mais si ange je suis, je serait plus un ange déchu que porteur de joie et de félicité, mes excuses."
Finissant sa tirade, certes courte, Nikolaï tourna son regard d'émeraude vers la personne susceptible de l'aider, ou de le chasser, Marlena.
"Bien sur, je ne vous demanderait pas votre aide, je me refuse à mettre en danger d'autres personnes à cause de ce que je suis."
Prenant, une fois encore, une grande inspiration, il offrit à ses deux hôtes, son plus grand, et faux, sourire. Bien sur, ce sourire ne tromperait pas un enfant de cinq ans, mais protéger ses émotions semblait être devenus un réflexe.
"Ceci dis, ma seule présence ici vous met déjà en danger si jamais cela venait à se savoir, de ce fait, je tiens à vous remercier pour le délicieux repas que vous m'avez offert, je n'ai malheureusement rien à vous offrir en échange."
Une fois cela dis, Nikolaï se leva, avant de s'incliner devant les deux personnes lui ayant probablement sauver la vie aujourd'hui.
"Je vais donc vous quitter, je vous remercie encore une fois."
Après avoir dis cela, il commença à se diriger vers la sortie. C'était une fuite, il le savait, Franz était quelqu'un de vraiment gentil et sa femme, bien qu'un peu dure, était aussi gentille que lui. cependant, il ne pouvait rester ici, il ne pouvait s'habituer à cela et il ne pouvait les mettre en danger, pas les première personnes à lui avoir montré de la gentillesse.
Cependant, avec cette fuite venait une question : que faire ?
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Quelque part en Autriche
Mer 10 Sep 2008 - 17:35
Le couple se leva et marcha à la suite de Nikolai alors qu'il tentait de s'en aller. Étonnamment, ce fut Marlena qui posa une main sur la porte pour l'en empêcher. Elle soupira longuement et détailla à nouveau le mutant de la tête aux pieds.
"Mon cousin transporte des cargos jusqu'au Maine. Des containers. J'imagine que je pourrais m'arranger pour te rendre jusqu'au Maine. Ensuite, tu fais ce que tu veux en Amérique."
Marlena soupira à nouveau. Elle ne savait pas que les mutants étaient aussi persécutés ici. Mais d'après les dires de leur invité, ce n'était pas la belle vie pour eux. N'ayant pas de contact directs avec les médias, il lui était difficile de prendre des nouvelles de l'actualité. C'était surement pour cela que son mari était aussi croyant. Franz sourit et hocha la tête joyeusement:
"Vous être ange! Franz savoir...Marlena aider!"
Marlena arqua les sourcils, impatiente, et posa ses mains sur ses hanches.
"Alors?"
"Mon cousin transporte des cargos jusqu'au Maine. Des containers. J'imagine que je pourrais m'arranger pour te rendre jusqu'au Maine. Ensuite, tu fais ce que tu veux en Amérique."
Marlena soupira à nouveau. Elle ne savait pas que les mutants étaient aussi persécutés ici. Mais d'après les dires de leur invité, ce n'était pas la belle vie pour eux. N'ayant pas de contact directs avec les médias, il lui était difficile de prendre des nouvelles de l'actualité. C'était surement pour cela que son mari était aussi croyant. Franz sourit et hocha la tête joyeusement:
"Vous être ange! Franz savoir...Marlena aider!"
Marlena arqua les sourcils, impatiente, et posa ses mains sur ses hanches.
"Alors?"
- InvitéInvité
Re: Quelque part en Autriche
Mer 10 Sep 2008 - 19:41
Il y avait un problème dans la maisonnée là. Il savait que Franz, de part son statut de croyant, tenterait de l'arrêter, c'était logique, presque une obligation. mais ils avait aussi qu'en insistant un peu, voir en jouant sur ce coté croyant, il réussirait à s'en débarrasser, de façon courtoise évidement.
Il se doutait aussi que Marlena ne ferrait aucun mouvement, sûrement trop heureuse de se débarrasser de l'erreur aux ailes blanches, donc son départ semblait simple.
Alors pourquoi tout venait il de se compliquer en moins de dix secondes ?
de une, ce n'était pas Franz qui avait fait le premier mouvement pour l'empêcher de partir, mais Marlena... Déjà là, il y avait un problème.
cette dernière avait posée la main sur la porte, la refermant plus rapidement que Nikolaï pourrait dire "mutant". Suite à cela elle le détailla des pieds à la tête et l'adolescent aux ailes blanches ne put s'empêcher d'avoir l'impression d'être passé sous un rayon X.
Observant nerveusement la femme de Franz, Nikolaï la laissa tranquillement finir son inspection de service, elle cherchait peut être des puces ? Bon, d'accord, il l'avouait, il devenait stupide, mais c'est dérangeant de se faire passer sous un regard si inquisiteur.
Laissant de coté ces pensées ridicule (et réellement imbécile), il se concentra sur les paroles de Marlena.
Pendant quelques secondes Nikolaï n'entendis plus rien, il regardait avec désillusion Marlena qui continuait d'afficher un air un peu las.
Quand, enfin, son cerveau recommença à se faire irriguer par son sang, ce fut pour entendre les paroles, évidement, réconfortantes de Franz.
Amusant comment la foi et les convictions occultaient la vérité.
Inconsciemment, un sourire joyeux apparut sur les lèvres de Nikolaï, sourire qui disparut à la vitesse de l'éclair quand il observa Marlena, dans une position purement féminine exprimant l'impatience (et promettant peines et souffrances si l'homme à qui est adresser cette pose tarde à répondre).
riant nerveusement du à la posture de Marlena il se prit quelques instants afin de reprendre le contrôle de ses émotions de sa voix et de tout le reste.
"Cette proposition est réellement généreuse madame, cependant, vous savez que si jamais on apprends que vous, ou votre cousin, vous veniez à m'aider, cela pourrait vous causer des problèmes ?"
Nikolaï respira profondément après avoir dis cela, sa conscience, sa volonté de porter seul le poids de cette erreur génétique, pourquoi impliquer des personnes innocentes ?
Cependant, il les avait prévenus, et était donc en paix avec sa conscience.
"Toutefois, je sais qu'il serait impoli de vous forcer à changer votre décision, le choix final est donc à vous madame, si vous acceptez les risques j'accepterais avec joie votre proposition, si non, je partirait aujourd'hui."
Il avait dis tout cela d'un ton calme, alors, qu'intérieurement, un tournoiement d'émotions déferlaient en lui. Il avait une chance d'atteindre les Etats-Unis, venait il de la perdre, ou allait-il réussir à atteindre son but ?
Il se doutait aussi que Marlena ne ferrait aucun mouvement, sûrement trop heureuse de se débarrasser de l'erreur aux ailes blanches, donc son départ semblait simple.
Alors pourquoi tout venait il de se compliquer en moins de dix secondes ?
de une, ce n'était pas Franz qui avait fait le premier mouvement pour l'empêcher de partir, mais Marlena... Déjà là, il y avait un problème.
cette dernière avait posée la main sur la porte, la refermant plus rapidement que Nikolaï pourrait dire "mutant". Suite à cela elle le détailla des pieds à la tête et l'adolescent aux ailes blanches ne put s'empêcher d'avoir l'impression d'être passé sous un rayon X.
Observant nerveusement la femme de Franz, Nikolaï la laissa tranquillement finir son inspection de service, elle cherchait peut être des puces ? Bon, d'accord, il l'avouait, il devenait stupide, mais c'est dérangeant de se faire passer sous un regard si inquisiteur.
Laissant de coté ces pensées ridicule (et réellement imbécile), il se concentra sur les paroles de Marlena.
Pendant quelques secondes Nikolaï n'entendis plus rien, il regardait avec désillusion Marlena qui continuait d'afficher un air un peu las.
Quand, enfin, son cerveau recommença à se faire irriguer par son sang, ce fut pour entendre les paroles, évidement, réconfortantes de Franz.
Amusant comment la foi et les convictions occultaient la vérité.
Inconsciemment, un sourire joyeux apparut sur les lèvres de Nikolaï, sourire qui disparut à la vitesse de l'éclair quand il observa Marlena, dans une position purement féminine exprimant l'impatience (et promettant peines et souffrances si l'homme à qui est adresser cette pose tarde à répondre).
riant nerveusement du à la posture de Marlena il se prit quelques instants afin de reprendre le contrôle de ses émotions de sa voix et de tout le reste.
"Cette proposition est réellement généreuse madame, cependant, vous savez que si jamais on apprends que vous, ou votre cousin, vous veniez à m'aider, cela pourrait vous causer des problèmes ?"
Nikolaï respira profondément après avoir dis cela, sa conscience, sa volonté de porter seul le poids de cette erreur génétique, pourquoi impliquer des personnes innocentes ?
Cependant, il les avait prévenus, et était donc en paix avec sa conscience.
"Toutefois, je sais qu'il serait impoli de vous forcer à changer votre décision, le choix final est donc à vous madame, si vous acceptez les risques j'accepterais avec joie votre proposition, si non, je partirait aujourd'hui."
Il avait dis tout cela d'un ton calme, alors, qu'intérieurement, un tournoiement d'émotions déferlaient en lui. Il avait une chance d'atteindre les Etats-Unis, venait il de la perdre, ou allait-il réussir à atteindre son but ?
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Re: Quelque part en Autriche
Ven 12 Sep 2008 - 17:37
"Écoutez!" commença avec énergie Marlena. "Vous êtes pas le seul dans le monde à avoir des problèmes et à se mettre dans le trouble! Vous agissez comme si vous vous faisiez courir après, toutefois, personne ne viendrait chercher dans ce coin perdu! On vous offre notre aide, on s'en fou de ce qui peut arriver, d'accord? Je comprends pas pourquoi vous vous acharnez à vouloir refusez notre aide comme cela...On dirait que vous n'en voulez pas! C'est ça? Moi ça ne me fait rien, mais c'est ma maison et..."
Franz posa une main sur l'épaule de sa femme, moins souriant. Il ne voulait pas qu'elle le décourager de prendre le bateau. Marlena soupira et secoua la tête. Elle leva la main pour dire qu'elle arrêta et se tourna vers son mari. Elle lui envoya quelques paroles incompréhensibles pour Nikolai et finalement ces quelques mots en anglais:
"Arrange toi avec lui..."
Marlena s'en alla dans la cuisine pour s'occuper. Franz se tourna vers Nikolai, mais cette fois il ne souriait plus. Il était triste de ce qui venait de se passer, mais aussi un peu en colère contre Nikolai, qu'ils voulaient aider alors qu'il ne voulait pas vraiment de leur aide...
"Vouloir allez au USA? Pourquoi?"
Franz posa une main sur l'épaule de sa femme, moins souriant. Il ne voulait pas qu'elle le décourager de prendre le bateau. Marlena soupira et secoua la tête. Elle leva la main pour dire qu'elle arrêta et se tourna vers son mari. Elle lui envoya quelques paroles incompréhensibles pour Nikolai et finalement ces quelques mots en anglais:
"Arrange toi avec lui..."
Marlena s'en alla dans la cuisine pour s'occuper. Franz se tourna vers Nikolai, mais cette fois il ne souriait plus. Il était triste de ce qui venait de se passer, mais aussi un peu en colère contre Nikolai, qu'ils voulaient aider alors qu'il ne voulait pas vraiment de leur aide...
"Vouloir allez au USA? Pourquoi?"
- InvitéInvité
Re: Quelque part en Autriche
Lun 6 Oct 2008 - 18:47
[Mes plus sincères excuses pour cette absence, mon pc est (enfin) de nouveau opérationnel (normalement...)]
Il s'était passé quelque chose, en moins de quelques secondes l'ambiance avait complètement changer. Franz et Marlena, deux personnes normales, avaient vraiment voulus aider Nikolaï, mais ce dernier s'était sentit... Acculé.
C'était un sentiment stupide, mais qu'il n'arrivait pas à se défaire : il ne pouvait pas s'empêcher de se sentir "coincé" par cette demande d'aide, mais dans un sens très particulier.
Il avait l'impression de foncer dans quelque chose de mal, quelque chose qui lui ferrait du mal, pourtant, il savait, ou plutôt "sentait" que ces deux personnes ne lui voulaient aucun mal, il sentait qu'il pouvait leur faire confiance. Mais après cette année et demi passé à vivre seul à ne s'approcher de personnes sachant qu'on ne pouvait faire confiance à personne, devoir, d'un coup, devoir remettre sa vie entre les mains d'étrangers, c'était dur.
Cependant, en voyant l'expression de Marlena et de Franz, une expression exprimant la déception, Nikolaï se sentit honteux. c'était un sentiment étrange, un sentiment qu'il n'avait pas éprouvé depuis des années, un sentiment très "humain" en somme. Oui, de la honte, c'était ça qu'il ressentait, il se sentait coincé par la proposition de Franz et Marlena car il ne voulais pas faire confiance, plus faire confiance, mais en même temps, il restait un être humain qui venait de recevoir de l'aide mais qui la rejetait sans même penser aux sentiments des autres.
Maudis soit les émotions.
Finalement, il fallait que Nikolaï arrive à une solution avec tout ça, il ne pouvait pas tout simplement continuer à rejeter l'aide qu'on lui proposait, vivre par ses propres moyens finirait par montrer ses limites bien assez tôt, sans compter que plus il rejetterait l'aide qu'on lui offrirait, moins il ferrait confiance. Pendant plus d'un an il ne put faire confiance à rien ni personne, et aujourd'hui on lui demandait de faire confiance, il devait donc choisir.
"Je... Je crois que c'est parce que là-bas il existe un endroit où il existe d'autres "gens" comme moi. Je ne sais pas si c'est vrai, ou faux, je ne sais pas si je vais trouver ce lieu, je ne sais rien, mais, aujourd'hui, c'est la dernière lueur d'espoir que j'ai, sans cet espoir, je crois que j'aurais tout simplement abandonné il y a longtemps"
C'était vrai, sans cette idée, folle certes, d'un sanctuaire de "monstres", Nikolaï aurait sûrement abandonné et se serait laisser mourir.
"Écoutez Franz, je... Je veux m'excuser, je suis désolé de mon attitude, je crois juste que je... Je... Je ne sais plus comment faire confiance, mais si vous êtes prêt à m'aider, je ferrais un effort."
Il avait parler lentement, les deux fois, Franz était intelligent mais ne semblait pas maîtriser l'anglais aussi bien que sa femme, ce qui faisait que si Nikolaï parlait trop vite, il risquait de perdre Franz.
Enfin, cela n'était qu'un détail, il avait pris sa décision, que risquait il de perdre ? Sa vie ? Il y avait longtemps qu'il l'avait perdu. Alors si leur faire confiance finirait par sa fin, cela ne changerait rien, mais il se devait d'essayer de croire en l'humain, même si cela devait être la dernière fois.
Il s'était passé quelque chose, en moins de quelques secondes l'ambiance avait complètement changer. Franz et Marlena, deux personnes normales, avaient vraiment voulus aider Nikolaï, mais ce dernier s'était sentit... Acculé.
C'était un sentiment stupide, mais qu'il n'arrivait pas à se défaire : il ne pouvait pas s'empêcher de se sentir "coincé" par cette demande d'aide, mais dans un sens très particulier.
Il avait l'impression de foncer dans quelque chose de mal, quelque chose qui lui ferrait du mal, pourtant, il savait, ou plutôt "sentait" que ces deux personnes ne lui voulaient aucun mal, il sentait qu'il pouvait leur faire confiance. Mais après cette année et demi passé à vivre seul à ne s'approcher de personnes sachant qu'on ne pouvait faire confiance à personne, devoir, d'un coup, devoir remettre sa vie entre les mains d'étrangers, c'était dur.
Cependant, en voyant l'expression de Marlena et de Franz, une expression exprimant la déception, Nikolaï se sentit honteux. c'était un sentiment étrange, un sentiment qu'il n'avait pas éprouvé depuis des années, un sentiment très "humain" en somme. Oui, de la honte, c'était ça qu'il ressentait, il se sentait coincé par la proposition de Franz et Marlena car il ne voulais pas faire confiance, plus faire confiance, mais en même temps, il restait un être humain qui venait de recevoir de l'aide mais qui la rejetait sans même penser aux sentiments des autres.
Maudis soit les émotions.
Finalement, il fallait que Nikolaï arrive à une solution avec tout ça, il ne pouvait pas tout simplement continuer à rejeter l'aide qu'on lui proposait, vivre par ses propres moyens finirait par montrer ses limites bien assez tôt, sans compter que plus il rejetterait l'aide qu'on lui offrirait, moins il ferrait confiance. Pendant plus d'un an il ne put faire confiance à rien ni personne, et aujourd'hui on lui demandait de faire confiance, il devait donc choisir.
"Je... Je crois que c'est parce que là-bas il existe un endroit où il existe d'autres "gens" comme moi. Je ne sais pas si c'est vrai, ou faux, je ne sais pas si je vais trouver ce lieu, je ne sais rien, mais, aujourd'hui, c'est la dernière lueur d'espoir que j'ai, sans cet espoir, je crois que j'aurais tout simplement abandonné il y a longtemps"
C'était vrai, sans cette idée, folle certes, d'un sanctuaire de "monstres", Nikolaï aurait sûrement abandonné et se serait laisser mourir.
"Écoutez Franz, je... Je veux m'excuser, je suis désolé de mon attitude, je crois juste que je... Je... Je ne sais plus comment faire confiance, mais si vous êtes prêt à m'aider, je ferrais un effort."
Il avait parler lentement, les deux fois, Franz était intelligent mais ne semblait pas maîtriser l'anglais aussi bien que sa femme, ce qui faisait que si Nikolaï parlait trop vite, il risquait de perdre Franz.
Enfin, cela n'était qu'un détail, il avait pris sa décision, que risquait il de perdre ? Sa vie ? Il y avait longtemps qu'il l'avait perdu. Alors si leur faire confiance finirait par sa fin, cela ne changerait rien, mais il se devait d'essayer de croire en l'humain, même si cela devait être la dernière fois.
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Re: Quelque part en Autriche
Jeu 9 Oct 2008 - 0:04
"Très bien. Appeller cousin. Arranger pour demain. Partir pour Amerique."
Franz haussa les épaules. Sa femme avait un caractère fort et il fallait s'attendre à ce qu'elle n'aime pas les réactions comme celle que Nikolai venait d'avoir. Elle essayait d'aider. Elle voulait aider. Mais quelqu'un qui refuse de l'aide lorsqu'on en a desespéremment besoin. Il ne pourrait pas rester ici éternellement et Franz ne le laisserait pas partir s,il le savait en danger. Franz alla parler à sa femme et elle se tourna vers Nikolai pour vérifier ce qu'il lui disait. Elle hocha sèchement la tête, promettant de se contrôler à l'avenir. Elle décrocha le téléphone et téléphona à son cousin. Surprise, elle raccrocha rapidement et dit;
"Il a un bateau qui part ce soir! Franz, avons nous le temps de nous rendre au port dans les 30 prochaines minutes?"
Franz regarda sa montre et grimaca. Il hocha la tête, incertain et sortit ses clés de voitures. Il attrappa Nikolai pas lebras et le traina hors de la maison.
Franz haussa les épaules. Sa femme avait un caractère fort et il fallait s'attendre à ce qu'elle n'aime pas les réactions comme celle que Nikolai venait d'avoir. Elle essayait d'aider. Elle voulait aider. Mais quelqu'un qui refuse de l'aide lorsqu'on en a desespéremment besoin. Il ne pourrait pas rester ici éternellement et Franz ne le laisserait pas partir s,il le savait en danger. Franz alla parler à sa femme et elle se tourna vers Nikolai pour vérifier ce qu'il lui disait. Elle hocha sèchement la tête, promettant de se contrôler à l'avenir. Elle décrocha le téléphone et téléphona à son cousin. Surprise, elle raccrocha rapidement et dit;
"Il a un bateau qui part ce soir! Franz, avons nous le temps de nous rendre au port dans les 30 prochaines minutes?"
Franz regarda sa montre et grimaca. Il hocha la tête, incertain et sortit ses clés de voitures. Il attrappa Nikolai pas lebras et le traina hors de la maison.
- InvitéInvité
Re: Quelque part en Autriche
Sam 11 Oct 2008 - 0:23
[hum, comme je ne veux faire aucune erreur, je ne vais pas prendre beaucoup d'initiative durant ce post, je m'excuse par avance du manque de réactivité de mon personnage.]
Euh, okay ? Qu'est-ce qu'il venait de se passer là au juste ? Pour un peu, Nikolaï en perdrait son russe.
Mais récapitulons.
En, quoi ? Moins de trois minutes, l'ambiance pesante qui régnait depuis le "speech" de Nikolaï s'était transformé en course contre la montre version vielle série policière.
Pour un peu, l'homme aux ailes blanche mangerait du pop-corn tout en observant la scène devant lui.
Mais il digresse.
Tout ce qu'il savait c'était que, une fois l'appel que Marlena avait passée fut terminé, il fut embarqué, presque de force, perdant quelques plumes au passage, par f
Franz. D'après ce qu'il avait compris, un bateau en direction des États-Unis allait partir dans environs trente minutes, et, d'après la réaction de Franz, cela risquait d'être tendu, très tendu.
Tandis qu'il se faisait traîner en dehors de la maison, Nikolai ne pouvait s'empêcher de se demander quand il avait pu s'approcher autant de la mer à travers ses pérégrinations. Jamais au grand jamais il n'aurait cru être aussi près de la mer, surtout en marchant en aveugle.
Soupirant silencieusement, Nikolaï se laissait diligemment traîner par Franz. Ce dernier l'emmenait à toute vitesse en direction de son véhicule, une sorte de camionnette tout à fait classique de couleur un peu rouge, bien que la saleté rendais difficile toute certitude à ce sujet.
Quoi qu'il en soit, Nikolai fut placer dans le véhicule, côté passager, pliant au maximum ses ailes, mais ne pouvant s'empêcher de souffrir un peu à cause de l'étroitesse de la cabine.
Bref, Franz, comme semblant posséder par une force supérieur, mis en marche son véhicule et, avec une dextérité que Nikolaï pensait impossible à avoir, démarra son véhicule sur les chapeaux de roues avant de prendre une petite route de campagne, à priori la seule des environs, de ce que Nikolaï pouvait voir, mais il était trop secoué pour observer correctement son environnement.
Tandis qu'ils roulaient, d'une vitesse que Nikolaï ne pouvait s'empêcher de juger être un tout petit peu excessive, mais peut être nécessaire compte tenu de la limite de temps existante, le jeune garçon aux yeux vert ne put s'empêcher de se demander ce qui allait lui arriver. C'était la première fois depuis un an et demi qu'il s'approchait autant de son objectif, mais le danger existant était aussi terrifiant, si jamais on venait à le découvrir...
Secouant la tête afin de chasser ces noires pensées de sa tête, Nikolaï, remuant un peu de son siège, étant gêner par ses aile - et ayant abandonné l'idée de mettre sa ceinture à cause de ses appendices dorsales - se tourna vers Franz.
"Dites moi Franz, vous pensez que l'on y arrivera ?"
Euh, okay ? Qu'est-ce qu'il venait de se passer là au juste ? Pour un peu, Nikolaï en perdrait son russe.
Mais récapitulons.
En, quoi ? Moins de trois minutes, l'ambiance pesante qui régnait depuis le "speech" de Nikolaï s'était transformé en course contre la montre version vielle série policière.
Pour un peu, l'homme aux ailes blanche mangerait du pop-corn tout en observant la scène devant lui.
Mais il digresse.
Tout ce qu'il savait c'était que, une fois l'appel que Marlena avait passée fut terminé, il fut embarqué, presque de force, perdant quelques plumes au passage, par f
Franz. D'après ce qu'il avait compris, un bateau en direction des États-Unis allait partir dans environs trente minutes, et, d'après la réaction de Franz, cela risquait d'être tendu, très tendu.
Tandis qu'il se faisait traîner en dehors de la maison, Nikolai ne pouvait s'empêcher de se demander quand il avait pu s'approcher autant de la mer à travers ses pérégrinations. Jamais au grand jamais il n'aurait cru être aussi près de la mer, surtout en marchant en aveugle.
Soupirant silencieusement, Nikolaï se laissait diligemment traîner par Franz. Ce dernier l'emmenait à toute vitesse en direction de son véhicule, une sorte de camionnette tout à fait classique de couleur un peu rouge, bien que la saleté rendais difficile toute certitude à ce sujet.
Quoi qu'il en soit, Nikolai fut placer dans le véhicule, côté passager, pliant au maximum ses ailes, mais ne pouvant s'empêcher de souffrir un peu à cause de l'étroitesse de la cabine.
Bref, Franz, comme semblant posséder par une force supérieur, mis en marche son véhicule et, avec une dextérité que Nikolaï pensait impossible à avoir, démarra son véhicule sur les chapeaux de roues avant de prendre une petite route de campagne, à priori la seule des environs, de ce que Nikolaï pouvait voir, mais il était trop secoué pour observer correctement son environnement.
Tandis qu'ils roulaient, d'une vitesse que Nikolaï ne pouvait s'empêcher de juger être un tout petit peu excessive, mais peut être nécessaire compte tenu de la limite de temps existante, le jeune garçon aux yeux vert ne put s'empêcher de se demander ce qui allait lui arriver. C'était la première fois depuis un an et demi qu'il s'approchait autant de son objectif, mais le danger existant était aussi terrifiant, si jamais on venait à le découvrir...
Secouant la tête afin de chasser ces noires pensées de sa tête, Nikolaï, remuant un peu de son siège, étant gêner par ses aile - et ayant abandonné l'idée de mettre sa ceinture à cause de ses appendices dorsales - se tourna vers Franz.
"Dites moi Franz, vous pensez que l'on y arrivera ?"
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Quelque part en Autriche
Sam 11 Oct 2008 - 2:41
"Oui oui...Arriver...!"
Franz se tourna vers Nikolai, attachant sa ceinture. Il lui sourit et finalement démarra et s'embarqua sur la route. Ils roulaient à une vitesse folle. La vieille voiture de Franz ne semblait avoir servit depuis une éternité, mais le réservoir était plein et elle roulait à plus de 130 km à l'heure. Le temps s'écoulait très lentement dans le silence de la voiture. Nikolai pouvait apercevoir le port. Un immense bateau les attendait au port. Le voyage serait très long. Pouvait durer surement plusieurs semaines, mais si Nikolai était prêt à monter à bord, il serait rendu à destination. Franz s'arrêta et courut rapidement vers le capitaine du bateau qu'il serra dans ses bras et avec qui il discuta un petit peu. Le capitaine, un homme bien bâti avec des joues rondes et un sourire radieux se tourna vers Nikolai. Il ne sourcilla pas en voyant ses ailes, sa soeur l'ayant surement avertit. Mais il s'avanca vers lui et le prit dans ses bras.
"Tu seras notre invité d'honneur! Tu verras les hommes sont les meilleurs! Ils sont cruels au Poker, mais tu ne trouveras de meilleurs colocataires pour ce voyage!"
Franz se tourna vers Nikolai, attachant sa ceinture. Il lui sourit et finalement démarra et s'embarqua sur la route. Ils roulaient à une vitesse folle. La vieille voiture de Franz ne semblait avoir servit depuis une éternité, mais le réservoir était plein et elle roulait à plus de 130 km à l'heure. Le temps s'écoulait très lentement dans le silence de la voiture. Nikolai pouvait apercevoir le port. Un immense bateau les attendait au port. Le voyage serait très long. Pouvait durer surement plusieurs semaines, mais si Nikolai était prêt à monter à bord, il serait rendu à destination. Franz s'arrêta et courut rapidement vers le capitaine du bateau qu'il serra dans ses bras et avec qui il discuta un petit peu. Le capitaine, un homme bien bâti avec des joues rondes et un sourire radieux se tourna vers Nikolai. Il ne sourcilla pas en voyant ses ailes, sa soeur l'ayant surement avertit. Mais il s'avanca vers lui et le prit dans ses bras.
"Tu seras notre invité d'honneur! Tu verras les hommes sont les meilleurs! Ils sont cruels au Poker, mais tu ne trouveras de meilleurs colocataires pour ce voyage!"
- InvitéInvité
Re: Quelque part en Autriche
Mar 14 Oct 2008 - 1:28
De toutes les réactions envisagées par Nikolaï, celle qu'eut le capitaine du navire censé sauver Nikolaï - c'est à dire l'emmener jusqu'au États-Unis - pris complètement l'image ressuscité d'Icare au dépourvu.
Autant appeler un chat un chat, Nikolaï s'étais attendu à un regard dégouté, surpris, regardé avec appréhension, en bref, être observé comme étant une bête de foire.
Autant dire qu'il fut choqué...
Déjà, que l'homme l'accueil sans même une once de dégoût, ou de surprise sur son visage, était incroyable, alors, quand en plus ce dernier vint le prendre dans ses bras, Nikolaï se demanda si il n'étais pas tombé dans un univers parallèle tandis que Franz l'emmenait jusqu'au port.
cependant, cet éclat de gratitude fut un peu mal pris par le blond, pour un peu, si il en avait la force, et la capacité, il se serrait envolé dès que l'homme l'eut lâché, mais il n'avait ni l'habitude de voler, ni l'énergie nécessaire de rester longtemps en l'air.
En y pensant, peut être que son voyage en bateau l'aiderait à améliorer, même un peu, ce point, ce serait un plus, surtout en arrivant dans un pays aussi grand que celui des États-Unis.
Mais mieux valait laisser de côté ce genre de pensées.
Les paroles du capitaine étaient assez étrange, poker, colocataire, invité d'honneur ? Avec autant d'informations, inutile et assez étrange, il fut normal que Nikolaï resta muet pendant plusieurs longues secondes.
Quand enfin il sortit de sa torpeur, ce ne fut que pour affiché une expression désabusé tentant d'afficher un sourire amical, mais cela devait être très loin d'être joli à voir.
"Euh... Merci, je suppose... Mais je ne sais pas jouer au poker, alors, euh, je n'offrirais aucun challenge du tout. Par contre pourquoi... Non, rien, excusez moi."
"Pourquoi m'aidez-vous ?" C'était la question muette que venait de poser Nikolaï, mais, depuis la réaction de Marlena, il avait décider de laisser tomber ce genre de question, il ne l'avait pas compris avant, mais en rencontrant Marlena et Franz il se rendais compte à quel point il avait abandonné l'espoir de vivre. Si il ne les avait pas rencontré, il était sur que jamais il ne serait aller aux États-Unis, jamais, il serait sans doute mort, de faim ou de froid, dans une zone déserte de l'Europe, seul.
Alors c'était pour cela qu'il ne posait pas sa question, si cet homme venait à le tuer, cela ne changerait rien, si il l'aidait, cela redonnerait la flamme de la vie, de l'espoir, dans Nikolaï, et, peut être, parviendrait il alors à retrouver un sens à sa vie.
« Je, euh… Quand partons nous ? »
Autant appeler un chat un chat, Nikolaï s'étais attendu à un regard dégouté, surpris, regardé avec appréhension, en bref, être observé comme étant une bête de foire.
Autant dire qu'il fut choqué...
Déjà, que l'homme l'accueil sans même une once de dégoût, ou de surprise sur son visage, était incroyable, alors, quand en plus ce dernier vint le prendre dans ses bras, Nikolaï se demanda si il n'étais pas tombé dans un univers parallèle tandis que Franz l'emmenait jusqu'au port.
cependant, cet éclat de gratitude fut un peu mal pris par le blond, pour un peu, si il en avait la force, et la capacité, il se serrait envolé dès que l'homme l'eut lâché, mais il n'avait ni l'habitude de voler, ni l'énergie nécessaire de rester longtemps en l'air.
En y pensant, peut être que son voyage en bateau l'aiderait à améliorer, même un peu, ce point, ce serait un plus, surtout en arrivant dans un pays aussi grand que celui des États-Unis.
Mais mieux valait laisser de côté ce genre de pensées.
Les paroles du capitaine étaient assez étrange, poker, colocataire, invité d'honneur ? Avec autant d'informations, inutile et assez étrange, il fut normal que Nikolaï resta muet pendant plusieurs longues secondes.
Quand enfin il sortit de sa torpeur, ce ne fut que pour affiché une expression désabusé tentant d'afficher un sourire amical, mais cela devait être très loin d'être joli à voir.
"Euh... Merci, je suppose... Mais je ne sais pas jouer au poker, alors, euh, je n'offrirais aucun challenge du tout. Par contre pourquoi... Non, rien, excusez moi."
"Pourquoi m'aidez-vous ?" C'était la question muette que venait de poser Nikolaï, mais, depuis la réaction de Marlena, il avait décider de laisser tomber ce genre de question, il ne l'avait pas compris avant, mais en rencontrant Marlena et Franz il se rendais compte à quel point il avait abandonné l'espoir de vivre. Si il ne les avait pas rencontré, il était sur que jamais il ne serait aller aux États-Unis, jamais, il serait sans doute mort, de faim ou de froid, dans une zone déserte de l'Europe, seul.
Alors c'était pour cela qu'il ne posait pas sa question, si cet homme venait à le tuer, cela ne changerait rien, si il l'aidait, cela redonnerait la flamme de la vie, de l'espoir, dans Nikolaï, et, peut être, parviendrait il alors à retrouver un sens à sa vie.
« Je, euh… Quand partons nous ? »
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Quelque part en Autriche
Jeu 16 Oct 2008 - 4:07
"Nous partons dans 10 minutes! Tu as le temps de t'installer!"
Il se tourna vers Franz et lui parla d'une voix forte et pleine d'énergie en Allemand. Il prit des nouvelles de sa soeur, pris son cousin dans ses bras et l'embrassa sur les deux joues. Il fit signe de lui téléphoner, parlant toujours en allemand. Franz se tourna alors vers Nikolai et lui fit de grands signes de la main. Il se tourna vers le capitaine et lui posa une question dans sa langue natale. Le capitaine lui répondit en allemand en intégrant quelques mots d'anglais. Visiblement, Franz lui avait demandé de l'aide pour dire une dernière phrase à Nikolai. Franz s'avanca vers Nikolai qu'il prit maladroitement dans ses bras et qu'il embrassa sur les joues.
"Vous...être meine ange gardien. Je crois en vous. Vous avoir pouvoir de changer la monde."
Franz se tourna vers fierté vers le cousin de sa femme et lui fit un clin d'oeil, visiblement content de sa performance en anglais. Le cousin lui répondit d'un rire franc et d'une signe de la main. Finalement, Franz retourna dans sa voiture et quitta les lieux en direction de sa ferme. Le capitaine se tourna vers Franz et dit:
"C'est la première fois qu'on a un mutant avec des ailes dans notre voyage! La dernière fois, on en avait une qui était mauve! Elle était toute lisse, pas de cheveux, pas de poil, pas d'ongles, pas de visage...Elle avait un sacré corps! Pas très commode...Les hommes aimaient bien la dessiner"
Le capitaine éclata de rire et entraina Nikolai dans le bateau. Il sortit un dessin de la jeune femme et le montra à Nikolai. Les hommes se dépêchèrent à lever l'encre, saluant Nikolai au passage. Nikolai déplia le dessin et put voir la jeune femme:
Il se tourna vers Franz et lui parla d'une voix forte et pleine d'énergie en Allemand. Il prit des nouvelles de sa soeur, pris son cousin dans ses bras et l'embrassa sur les deux joues. Il fit signe de lui téléphoner, parlant toujours en allemand. Franz se tourna alors vers Nikolai et lui fit de grands signes de la main. Il se tourna vers le capitaine et lui posa une question dans sa langue natale. Le capitaine lui répondit en allemand en intégrant quelques mots d'anglais. Visiblement, Franz lui avait demandé de l'aide pour dire une dernière phrase à Nikolai. Franz s'avanca vers Nikolai qu'il prit maladroitement dans ses bras et qu'il embrassa sur les joues.
"Vous...être meine ange gardien. Je crois en vous. Vous avoir pouvoir de changer la monde."
Franz se tourna vers fierté vers le cousin de sa femme et lui fit un clin d'oeil, visiblement content de sa performance en anglais. Le cousin lui répondit d'un rire franc et d'une signe de la main. Finalement, Franz retourna dans sa voiture et quitta les lieux en direction de sa ferme. Le capitaine se tourna vers Franz et dit:
"C'est la première fois qu'on a un mutant avec des ailes dans notre voyage! La dernière fois, on en avait une qui était mauve! Elle était toute lisse, pas de cheveux, pas de poil, pas d'ongles, pas de visage...Elle avait un sacré corps! Pas très commode...Les hommes aimaient bien la dessiner"
Le capitaine éclata de rire et entraina Nikolai dans le bateau. Il sortit un dessin de la jeune femme et le montra à Nikolai. Les hommes se dépêchèrent à lever l'encre, saluant Nikolai au passage. Nikolai déplia le dessin et put voir la jeune femme:
- InvitéInvité
Re: Quelque part en Autriche
Mer 22 Oct 2008 - 19:15
[Toutes mes excuses pour le retard la semaine fut ardue.]
Nikolaï remercia le capitaine du navire de sa réponse par un hochement de tête un peu hésitant. Il n'était qu'à dix minutes de son départ vers sa "nouvelle vie", quoi que sera cette dernière. Étrangement, l'inquiétude et la peur n'était pas les émotions qu'il ressentait actuellement, enfin, il ressentait un peu de peur et d'inquiétude, mais cela était complètement submergé par une sensation qu'il n'avait pas ressentit depuis longtemps : de l'excitation.
Il était réellement excité à l'idée de voyager en bateau, à l'idée d'arriver dans un "nouveau monde" et, peut être, de trouver un refuge de gens comme lui.
Une chose était sure, ses premières nuits à bord du navire risquaient d'être blanches avec tout ce qu'il avait à penser.
N'ayant comme seul bagage ses vêtement, Nikolaï ne prit pas la peine de monter à bord du navire afin de trouver où il dormirait, le capitaine, ou un des membres d'équipage, le lui dirait bien assez tôt.
En fait, il était rester un peu sur le coté après que le capitaine lui ait annoncé le temps avant le départ, observant Franz et son deuxième sauveur discuter avec l'aisance et l'habitude de deux vieux amis, membre d'une même famille.
Voir ces deux hommes discuter fit monter un sentiment de nostalgie en Nikolaï. Cela lui rappelait sa propre famille, famille qu'il cherchait volontairement à oublier, surtout après ce qu'elle avait fait. mais malgré tout ce que sa famille avait fait, malgré la colère, la déception et la rage, il ne pouvait s'empêcher d'être un peu nostalgique, un peu seul, il aimait sa mère et son père, c'était un fait, et voir ces deux membres de famille interagir entre eux aussi facilement lui faisait penser à la sienne.
D'ailleurs, penser à sa famille lui faisait aussi penser à "l'accident" Russe, avec la grosse pierre spatiale venu faire un petit coucou aux Russes.
Secouant légèrement la tête, et se promettant de conserver ces pensées pour un autre jour, Nikolaï se rendit compte que Franz avait finit de parler et qu'il s'était tourner vers lui afin de lui dire quelques mots, sûrement les derniers.
Pour une raison ou une autre, les mots de Franz avaient profondément touché Nikolaï. ce dernier ne se considérait plus comme un religieux, surtout après tout ce que lui était arrivé, mais, entendre de tel mots de la part d'un homme qu'il venait à peine de rencontrer, et bien, cela lui faisait plaisir, incroyablement plaisir.
Baissant un peu la tête afin de cacher les larmes qui venaient de monter à ses yeux, le fils spirituel des anges prit la peine de répondre une dernière fois à Franz, un grand sourire aux lèvres.
"Changer le monde, hein ? Très bien, changeons le alors."
Après avoir dis cela, Nikolaï salua Franz qui venait de remonter dans sa camionnette, repartant vers sa ferme, sa femme, sa vie, sans même se douter qu'il venait sûrement de sauver une vie, faisant de lui un autre ange, certes, sans ailes, mais avec la même âme.
Souriant dans la direction que Franz venait d'emprunter, Nikolaï ne se rendit même pas compte que le capitaine venait de l'entraîner sur le navire, ce n'est que quand le grand homme parla que l'Icare aux yeux vert sortit de ses pensées.
En moins de quarante huit heures, Nikolaï avait eut plus de surprise que durant ces trois dernières années. Quand le capitaine lui parla d'autres mutants qui avaient voyagé avec eux, le cœur de Nikolaï sembla s'arrêter.
Certes, il savait qu'il n'était pas unique, mais de là à entendre, de la bouche d'un "naturel", que d'autres mutants avaient profité de son aide, certains aussi "monstrueux" que lui, ça faisait toujours un choc.
Prenant fébrilement la feuille que le capitaine lui avait tendu, tout en saluant les hommes d'équipage qui le saluait avec des mouvements chaleureux, Nikolaï observa le dessin et ne put empêcher un sourire de monter à ses lèvres.
Effectivement, comme le capitaine l'avait décrit, elle n'avait ni visage, ni peau, ni cheveux, rien, absolument rien d'autre que sa peau horriblement violette, et pour une étrange raison, Nikolaï trouvait qu'elle était la plus belle chose qu'il ait jamais eut l'occasion de voir.
"Et bien bonjour à toi, j'espère te voir un jour ou l'autre."
Ceci dis, Nikolaï s'aventura un peu plus sur le navire, cherchant sa cabine et observant les marins au travail. le voyage allait être long, c'était sur, mais, ce ne serait pas la première fois qu'un voyage serait long aux yeux de Nikolaï. Cependant, ce voyage avait quelque chose que son précèdent n'avait pas : un but. Aujourd'hui il avait véritablement un but et non plus une simple idée folle complètement irréalisable.
Et ceci seulement suffisait à apaiser son esprit.
Nikolaï remercia le capitaine du navire de sa réponse par un hochement de tête un peu hésitant. Il n'était qu'à dix minutes de son départ vers sa "nouvelle vie", quoi que sera cette dernière. Étrangement, l'inquiétude et la peur n'était pas les émotions qu'il ressentait actuellement, enfin, il ressentait un peu de peur et d'inquiétude, mais cela était complètement submergé par une sensation qu'il n'avait pas ressentit depuis longtemps : de l'excitation.
Il était réellement excité à l'idée de voyager en bateau, à l'idée d'arriver dans un "nouveau monde" et, peut être, de trouver un refuge de gens comme lui.
Une chose était sure, ses premières nuits à bord du navire risquaient d'être blanches avec tout ce qu'il avait à penser.
N'ayant comme seul bagage ses vêtement, Nikolaï ne prit pas la peine de monter à bord du navire afin de trouver où il dormirait, le capitaine, ou un des membres d'équipage, le lui dirait bien assez tôt.
En fait, il était rester un peu sur le coté après que le capitaine lui ait annoncé le temps avant le départ, observant Franz et son deuxième sauveur discuter avec l'aisance et l'habitude de deux vieux amis, membre d'une même famille.
Voir ces deux hommes discuter fit monter un sentiment de nostalgie en Nikolaï. Cela lui rappelait sa propre famille, famille qu'il cherchait volontairement à oublier, surtout après ce qu'elle avait fait. mais malgré tout ce que sa famille avait fait, malgré la colère, la déception et la rage, il ne pouvait s'empêcher d'être un peu nostalgique, un peu seul, il aimait sa mère et son père, c'était un fait, et voir ces deux membres de famille interagir entre eux aussi facilement lui faisait penser à la sienne.
D'ailleurs, penser à sa famille lui faisait aussi penser à "l'accident" Russe, avec la grosse pierre spatiale venu faire un petit coucou aux Russes.
Secouant légèrement la tête, et se promettant de conserver ces pensées pour un autre jour, Nikolaï se rendit compte que Franz avait finit de parler et qu'il s'était tourner vers lui afin de lui dire quelques mots, sûrement les derniers.
Pour une raison ou une autre, les mots de Franz avaient profondément touché Nikolaï. ce dernier ne se considérait plus comme un religieux, surtout après tout ce que lui était arrivé, mais, entendre de tel mots de la part d'un homme qu'il venait à peine de rencontrer, et bien, cela lui faisait plaisir, incroyablement plaisir.
Baissant un peu la tête afin de cacher les larmes qui venaient de monter à ses yeux, le fils spirituel des anges prit la peine de répondre une dernière fois à Franz, un grand sourire aux lèvres.
"Changer le monde, hein ? Très bien, changeons le alors."
Après avoir dis cela, Nikolaï salua Franz qui venait de remonter dans sa camionnette, repartant vers sa ferme, sa femme, sa vie, sans même se douter qu'il venait sûrement de sauver une vie, faisant de lui un autre ange, certes, sans ailes, mais avec la même âme.
Souriant dans la direction que Franz venait d'emprunter, Nikolaï ne se rendit même pas compte que le capitaine venait de l'entraîner sur le navire, ce n'est que quand le grand homme parla que l'Icare aux yeux vert sortit de ses pensées.
En moins de quarante huit heures, Nikolaï avait eut plus de surprise que durant ces trois dernières années. Quand le capitaine lui parla d'autres mutants qui avaient voyagé avec eux, le cœur de Nikolaï sembla s'arrêter.
Certes, il savait qu'il n'était pas unique, mais de là à entendre, de la bouche d'un "naturel", que d'autres mutants avaient profité de son aide, certains aussi "monstrueux" que lui, ça faisait toujours un choc.
Prenant fébrilement la feuille que le capitaine lui avait tendu, tout en saluant les hommes d'équipage qui le saluait avec des mouvements chaleureux, Nikolaï observa le dessin et ne put empêcher un sourire de monter à ses lèvres.
Effectivement, comme le capitaine l'avait décrit, elle n'avait ni visage, ni peau, ni cheveux, rien, absolument rien d'autre que sa peau horriblement violette, et pour une étrange raison, Nikolaï trouvait qu'elle était la plus belle chose qu'il ait jamais eut l'occasion de voir.
"Et bien bonjour à toi, j'espère te voir un jour ou l'autre."
Ceci dis, Nikolaï s'aventura un peu plus sur le navire, cherchant sa cabine et observant les marins au travail. le voyage allait être long, c'était sur, mais, ce ne serait pas la première fois qu'un voyage serait long aux yeux de Nikolaï. Cependant, ce voyage avait quelque chose que son précèdent n'avait pas : un but. Aujourd'hui il avait véritablement un but et non plus une simple idée folle complètement irréalisable.
Et ceci seulement suffisait à apaiser son esprit.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Quelque part en Autriche
Jeu 23 Oct 2008 - 4:13
[Le voyage de bateau fut très long et tu arrives à l'Institut au mois de Mars 2108. Je te laisse le soin d'imaginer ton expérience sur le bateau.
Très bien! Rebienvenue à l'Institut! Tu peux désormais poster ton arrivée à l'Institut. Attribues tes points d'évolution
Bon jeu!]
Très bien! Rebienvenue à l'Institut! Tu peux désormais poster ton arrivée à l'Institut. Attribues tes points d'évolution
Bon jeu!]
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