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Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Mar 21 Oct 2008 - 20:08
Le soleil était encore haut dans le ciel tandis que dans l'usine retentissait la sonnerie indiquant aux ouvriers qu'il était l'heure de quitter leurs postes respectifs. Cela faisait maintenant deux semaines que Nathan était opérateur dans une des fábrica de café qui se trouvait en périphérie d'Antigua Guatemala, non loin de la capitale du pays. Ce dernier lâcha le dernier carton rempli de paquets de café dans le camion et se dirigea comme tout ses collègues vers les vestiaires, la journée avait été harassante mais Nathan commençait à s'habituer à la rudesse du travail içi : il fallait bien avouer qu'il s'était retrouvé un peu con au moment où il avait voulu retirer un peu d'argent et qu'il s'était aperçu que son compte avait été gelé. Il devait maintenant travailler d'arrache pied pour espérer se payer un billet en aller simple en direction des Etats-Unis où il espérait pouvoir obtenir un travail un peu mieux payé même si il n'avait pas vraiment de qualifications mis à part son court passage dans l'armée, sa capacité à combattre sans oublier son 'autre' capacité. Mais il serait certainement mieux payer qu'actuellement et peut être pourrait-il reprendre ses études : the American Dream
Il arriva aux vestiaires et écouta d'une oreille distraite les autres ouvriers discuter mais sans vraiment comprendre car il ne possédait que quelques rudiments en espagnol, assez pour se débrouiller mais sûrement pas assez pour suivre une conversation et puis il fallait rajouter que la plupart parlaient le quiché qui était un dialecte dérivé du maya. Il enleva son tee-shirt ainsi que ses chaussures de sécurité et son pantalon pour enfiler une chemise de lin, un short descendant jusqu'aux chevilles ainsi qu'une paire de claquettes pour être plus à l'aise
"A demain"
Fut les seuls mots qui franchirent ses lèvres à l'adresse des hommes et des femmes présents encore dans les vestiaires. Puis il ferma son casier et prit la direction de la sortie : l'air était légèrement plus frais que dans la fàbrica mais restait quand même assez lourd. Nathan s'avança un petit peu pour admirer le Volcan de Agua qui était un superbe volcan qui n'était plus en activité depuis longtemps mais qui restait important. Le jeune homme prit ensuite la direction du centre-ville avant de voir un des nombreux bus qui jallonaient la ville et il lui fit signe de s'arrêter : c'était à chaque la même sensation de vertige qui le prenait quand il démarra car dans ce pays les bus faisaient des courses endiablées entre eux pour avoir le premier client qui leur faisait signe. Au début cela lui avait fait peur mais Nathan avait maintenant l'habitude de la conduite non conventionelle des guatémaliens
Ce soir là, Nathan descendit plusieurs rues avant d'arriver chez lui et bifurqua à une intersection pour se rendre dans des nombreuses cantina que l'on pouvait trouver. Elle commencait seulement à se remplir et Nath put prendre place tout seul pour l'instant avant de commander un verre de téquila
Il arriva aux vestiaires et écouta d'une oreille distraite les autres ouvriers discuter mais sans vraiment comprendre car il ne possédait que quelques rudiments en espagnol, assez pour se débrouiller mais sûrement pas assez pour suivre une conversation et puis il fallait rajouter que la plupart parlaient le quiché qui était un dialecte dérivé du maya. Il enleva son tee-shirt ainsi que ses chaussures de sécurité et son pantalon pour enfiler une chemise de lin, un short descendant jusqu'aux chevilles ainsi qu'une paire de claquettes pour être plus à l'aise
"A demain"
Fut les seuls mots qui franchirent ses lèvres à l'adresse des hommes et des femmes présents encore dans les vestiaires. Puis il ferma son casier et prit la direction de la sortie : l'air était légèrement plus frais que dans la fàbrica mais restait quand même assez lourd. Nathan s'avança un petit peu pour admirer le Volcan de Agua qui était un superbe volcan qui n'était plus en activité depuis longtemps mais qui restait important. Le jeune homme prit ensuite la direction du centre-ville avant de voir un des nombreux bus qui jallonaient la ville et il lui fit signe de s'arrêter : c'était à chaque la même sensation de vertige qui le prenait quand il démarra car dans ce pays les bus faisaient des courses endiablées entre eux pour avoir le premier client qui leur faisait signe. Au début cela lui avait fait peur mais Nathan avait maintenant l'habitude de la conduite non conventionelle des guatémaliens
Ce soir là, Nathan descendit plusieurs rues avant d'arriver chez lui et bifurqua à une intersection pour se rendre dans des nombreuses cantina que l'on pouvait trouver. Elle commencait seulement à se remplir et Nath put prendre place tout seul pour l'instant avant de commander un verre de téquila
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Mer 22 Oct 2008 - 22:18
Pendant que Nathan sirotait son verre d'alcool tout seul dans son coin, la porte de la cantina s'ouvrit sur plusieurs personnes, toutes de type caucasien... Elles étaient absorbées dans une grande conversation que Nathan ne pouvait saisir que par bribes indistinctes.
Ces personnes s'approchèrent du comptoir, commandèrent, puis allèrent s'installer à la table juste à côté de celle du jeune israélien.
"Non mais je te dis, Paul, je te le dis comme je le pense et tu pourras l'écrire dans ta feuille de chou : nous nous sommes faits avoir en beauté ! Et sans préavis !"
Le premier homme, âgé et passablement saoul semblait relativement énervé.
"Calmez vous, Professeur, calmez vous !"
Le second homme, quant à lui, était juste bizarre : il parlait de façon distingué, de la manière qu'ont ceux qui ont fait de longues études de le montrer au reste de la Terre.
"Et puis, vous savez que je ne peux rien écrire là dessus, sans preuve... Bon, c'est sur qu'entre la mort de votre directeur scientifique, la dissolution du GERM et le gel de vos crédits, vous n'êtes pas gâtés ! Mais de là à dire..."
"Ecoutez Monsieur van Paul... Si on résume : on n'a plus de patron, plus de travail et pas d'argent pour rentrer aux USA. En plus, le contact que nous avait filé le patron... Ben y avait personne. Même pas une boite aux lettres. Pour tout vous dire, on n'a même pas trouvé un seul mutant... Alors, oui, on peut perdre son calme : bloqués ici sans savoir quand on pourra rentrer, y a de quoi filer le cafard..."
Et la dernière personne, une femme à l'air blasé vida son verre de téquila d'une traite...
Nathan avait suivi toute cette partie de la conversation. Les trois personnes avaient l'air exaspérées, fatiguées et un peu perdues...
Ces personnes s'approchèrent du comptoir, commandèrent, puis allèrent s'installer à la table juste à côté de celle du jeune israélien.
"Non mais je te dis, Paul, je te le dis comme je le pense et tu pourras l'écrire dans ta feuille de chou : nous nous sommes faits avoir en beauté ! Et sans préavis !"
Le premier homme, âgé et passablement saoul semblait relativement énervé.
"Calmez vous, Professeur, calmez vous !"
Le second homme, quant à lui, était juste bizarre : il parlait de façon distingué, de la manière qu'ont ceux qui ont fait de longues études de le montrer au reste de la Terre.
"Et puis, vous savez que je ne peux rien écrire là dessus, sans preuve... Bon, c'est sur qu'entre la mort de votre directeur scientifique, la dissolution du GERM et le gel de vos crédits, vous n'êtes pas gâtés ! Mais de là à dire..."
"Ecoutez Monsieur van Paul... Si on résume : on n'a plus de patron, plus de travail et pas d'argent pour rentrer aux USA. En plus, le contact que nous avait filé le patron... Ben y avait personne. Même pas une boite aux lettres. Pour tout vous dire, on n'a même pas trouvé un seul mutant... Alors, oui, on peut perdre son calme : bloqués ici sans savoir quand on pourra rentrer, y a de quoi filer le cafard..."
Et la dernière personne, une femme à l'air blasé vida son verre de téquila d'une traite...
Nathan avait suivi toute cette partie de la conversation. Les trois personnes avaient l'air exaspérées, fatiguées et un peu perdues...
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Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Mer 22 Oct 2008 - 23:42
Le verre de téquila arriva assez rapidement étant donné le peu de monde qui fréquentait la cantina en cette heure prématuré pour la population guatémalienne. Nathan en but une gorgée se laissant frapper par la morsure de l'alcool : il n'en n'était pas fan mais il était difficile de trouver un alcool décent dans ce pays. Il repensait aux divers pays qu'il avait visité ces derniers mois et trouvait que malgré des conditions de vies pas vraiment superbes, le Guatémala n'était pas parmi les pires pays que Nate avait visité
Tandis qu'il restait là à rêvasser tout seul à sa table tout en contemplant les gens passaient devant la cantina, la porte de cette dernière s'ouvrit sur un petit groupe de personne qui était au moins autant discret que Nathan si ce n'est qu'ils étaient légèrement plus exubérant que ce dernier. Ils se dirigèrent vers le comptoir toujours plongés dans leur âpre discussion avant de prendre la direction d'une table situé juste à coté de lui ce qui permit au jeune homme de détailler un peu plus le groupe
Il était constitué d'un homme d'un âge certain qui semblait avoir commencé l'aperitivo bien avant l'heure, le second était une homme plus jeune mais qui ne devait pas avoir sorti sa tête de ses bouquins depuis qu'il était né : le genre détestable à souhait. Le groupe était terminé par une femme à la répartie amère qui vida son verre d'un trait. Comme quoi le revers de la médaille pouvait attendre différentes personnes : en tout cas Nathan savait maintenant que le groupe devait être des chercheurs et que leur sujet d'étude semblait être les mutants
Cela pouvait devenir intéressant, peut être le jeune israélien pourrait obtenir des informations sur ce qu'il était réellement mis à part un descendant plus que probable de Caïn
Nathan vida son verre laissant la chaleur de l'alcool parcourir le chemin jusqu'à son estomac et il se sentit un peu mieux comme si la journée de travail n'était plus qu'un mauvais souvenir : il fallait bien avouer que l'effet conjugué de l'alcool avec la découverte d'en apprendre un peu plus sur lui et sur ce qu'il était avait pris le pas sur la fatigue
Il s'enfonca un peu plus dans sa chaise, attendant d'en apprendre un peu plus sur ce petit groupe particulier
Tandis qu'il restait là à rêvasser tout seul à sa table tout en contemplant les gens passaient devant la cantina, la porte de cette dernière s'ouvrit sur un petit groupe de personne qui était au moins autant discret que Nathan si ce n'est qu'ils étaient légèrement plus exubérant que ce dernier. Ils se dirigèrent vers le comptoir toujours plongés dans leur âpre discussion avant de prendre la direction d'une table situé juste à coté de lui ce qui permit au jeune homme de détailler un peu plus le groupe
Il était constitué d'un homme d'un âge certain qui semblait avoir commencé l'aperitivo bien avant l'heure, le second était une homme plus jeune mais qui ne devait pas avoir sorti sa tête de ses bouquins depuis qu'il était né : le genre détestable à souhait. Le groupe était terminé par une femme à la répartie amère qui vida son verre d'un trait. Comme quoi le revers de la médaille pouvait attendre différentes personnes : en tout cas Nathan savait maintenant que le groupe devait être des chercheurs et que leur sujet d'étude semblait être les mutants
Cela pouvait devenir intéressant, peut être le jeune israélien pourrait obtenir des informations sur ce qu'il était réellement mis à part un descendant plus que probable de Caïn
Nathan vida son verre laissant la chaleur de l'alcool parcourir le chemin jusqu'à son estomac et il se sentit un peu mieux comme si la journée de travail n'était plus qu'un mauvais souvenir : il fallait bien avouer que l'effet conjugué de l'alcool avec la découverte d'en apprendre un peu plus sur lui et sur ce qu'il était avait pris le pas sur la fatigue
Il s'enfonca un peu plus dans sa chaise, attendant d'en apprendre un peu plus sur ce petit groupe particulier
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Jeu 23 Oct 2008 - 0:33
Nathan écouta donc la suite de la conversation...
Paul van Paul reprit de sa voix nasillarde et hautaine.
"Bah, Judith, faisons nous une raison... Et profitons du séjour sur place ! Qui sait ? Votre perle rare qui rentabilisera ce déplacement se trouve peut être ici ? Et puis, rien ne sert de se lamenter, comme trois pauvres américains en territoire hostile... Nous sommes ici et pas à New York ! Trouvons quelque chose à faire..."
Judith fit la moue, puis lança de manière, un peu hargneuse :
"Perle rare, perle rare... Vous voulez pas plutôt dire que nous sommes dans le trou le plus paumé d'un pays sordide ? Trouver un mutant ici ! Je préfère reprendre un verre... Sears, ne voudra plus jamais de nous de toutes façons... Nos carrières sont finies... Et vous Van Paul, vous allez rentrer sans le début de la moindre ligne d'article..."
Elle baissa la tête tristement avant d'ajouter :
"En plus, nous n'avons presque plus d'argent... Bientôt même se payer un verre relèvera du défi ! Pourquoi Robert nous a t'il envoyé ici ? Je me le demande bien..."
Le vieil homme, chauffé par l'alcool se leva tout guilleret levant son verre.
"Et moi je porte un toast à cette belle mission ! Et à mon ami, le Professeur Robert Bateson ! Et à tous nos amis absents ! Et au mutant qui se cache peut être dans les parages ! Sans oublier l'avion que nous devrons fabriquer de nos blanches mains si nous voulons rentrer à la maison !"
Des regards noirs provenant des autres clients se fixèrent sur le petit groupe...
Paul van Paul reprit de sa voix nasillarde et hautaine.
"Bah, Judith, faisons nous une raison... Et profitons du séjour sur place ! Qui sait ? Votre perle rare qui rentabilisera ce déplacement se trouve peut être ici ? Et puis, rien ne sert de se lamenter, comme trois pauvres américains en territoire hostile... Nous sommes ici et pas à New York ! Trouvons quelque chose à faire..."
Judith fit la moue, puis lança de manière, un peu hargneuse :
"Perle rare, perle rare... Vous voulez pas plutôt dire que nous sommes dans le trou le plus paumé d'un pays sordide ? Trouver un mutant ici ! Je préfère reprendre un verre... Sears, ne voudra plus jamais de nous de toutes façons... Nos carrières sont finies... Et vous Van Paul, vous allez rentrer sans le début de la moindre ligne d'article..."
Elle baissa la tête tristement avant d'ajouter :
"En plus, nous n'avons presque plus d'argent... Bientôt même se payer un verre relèvera du défi ! Pourquoi Robert nous a t'il envoyé ici ? Je me le demande bien..."
Le vieil homme, chauffé par l'alcool se leva tout guilleret levant son verre.
"Et moi je porte un toast à cette belle mission ! Et à mon ami, le Professeur Robert Bateson ! Et à tous nos amis absents ! Et au mutant qui se cache peut être dans les parages ! Sans oublier l'avion que nous devrons fabriquer de nos blanches mains si nous voulons rentrer à la maison !"
Des regards noirs provenant des autres clients se fixèrent sur le petit groupe...
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Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Jeu 23 Oct 2008 - 18:36
La conversation était des plus intéressantes et confirmait les premières impressions que Nathan avait sur le petit groupe de scientifiques : ils venaient des Etats-Unis surement pour mener une recherche sur des mutants avec un sujet d'étude qui apparement était un véritable fantôme à moins qu'il n'exista pas tout simplement. En tout cas ils pourraient se révéler utile pour quitter le pays en direction d'une nouvelle vie, il suffisait simplement au jeune homme de se montrer malin et quelque peu fourbe mais cela allait peut être lui permettre de gagner les Etats-Unis. Nathan observa les regards irrités des différents clients de la cantina et se dit que le moment propice pour lancer son action, il se leva et posa son verre de téquila sur le comptoir
"Tu peux me mettre une cruche de rhum et quatre verres s'il te plait"
Sa commande ne mit pas longtemps à arriver et Nate laissa la monnaie sur le comptoir avant de se diriger vers la table des trois comparses. Il posa la cruche et les quatre verres sur la table de bois avant de se tirer une chaise sous le regard incrédule des scientifiques puis une fois assis, il prit la parole
"Je dois vous demander avant tout de baisser d'un ton pour ne pas irriter un peu plus la population locale"
Puis sans laisser le temps à ses interlocuteurs de pouvoir dire quelque chose, il embraya en prenant la cruche et remplit les quatre verres
"J'ai cru comprendre que vous étiez à la recherche de personnes un peu spéciales dirons nous. Il se trouve que je sais où trouver une personne comme ça"
Il avança les verres vers les scientifiques en guettant une réaction sur chaque visage avant de reprendre
"Cependant comme toutes informations cela a un prix. Ma soeur et moi même voudrions aller aux Etats-Unis, donc si vous acceptez un mécénat je serais disposé à vous communiquer cette information"
"Tu peux me mettre une cruche de rhum et quatre verres s'il te plait"
Sa commande ne mit pas longtemps à arriver et Nate laissa la monnaie sur le comptoir avant de se diriger vers la table des trois comparses. Il posa la cruche et les quatre verres sur la table de bois avant de se tirer une chaise sous le regard incrédule des scientifiques puis une fois assis, il prit la parole
"Je dois vous demander avant tout de baisser d'un ton pour ne pas irriter un peu plus la population locale"
Puis sans laisser le temps à ses interlocuteurs de pouvoir dire quelque chose, il embraya en prenant la cruche et remplit les quatre verres
"J'ai cru comprendre que vous étiez à la recherche de personnes un peu spéciales dirons nous. Il se trouve que je sais où trouver une personne comme ça"
Il avança les verres vers les scientifiques en guettant une réaction sur chaque visage avant de reprendre
"Cependant comme toutes informations cela a un prix. Ma soeur et moi même voudrions aller aux Etats-Unis, donc si vous acceptez un mécénat je serais disposé à vous communiquer cette information"
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Ven 24 Oct 2008 - 0:32
[NdMDJ : Tu ne joues les réactions que de ton personnage... Aussi, en toute logique tu ne peut écrire que ta commande arrive ou que les scientifiques sont incrédules... Bon là pour cette fois, c'est pas dramatique. Merci d'en tenir compte pour tes prochains posts ! ]
L'arrivée de Nathan à la table des trois comparses fut effectivement un choc pour ces occidentaux un peu en léger décalage horaire.
Ils écoutèrent poliment tout ce que l'israélien avait à dire. Seule la jeune femme en profita pour vider son verre et s'en resservir un.
Une fois son intervention terminée, celle-ci reprit :
"Bon merci pour l'alcool jeune homme... C'est exactement ce dont on a besoin maintenant. Mais pour le reste... Nous n'allons pas nous laisser duper par une petite frappe comme vous !"
Elle avait l'air très très énervée... L'homme distingué et un peu pincé aux gros binocles essaya de rattraper la situation.
"Excusez la réaction de Judith... Nous sommes tous à cran aujourd'hui. Et ça ne va pas nécessairement s'arranger... Même si..."
Il se gratta la tête en se laissant aller dans son siège.
"Même si, je dois admettre que votre proposition m'interpelle"
Le journaliste se redressa d'un seul coup et tendit une main amicale.
"Je me présente. Paul van Paul. Journaliste d'investigation. Et eux, ce sont Judith Misrahi et le Professeur John Jacob, tous deux chercheurs à l'Université de New York. Nous sommes en déplacement ici pour enquêter sur... les personnes spéciales comme vous le dites si pudiquement..."
Le vieillard quant à lui continuait à avoir l'air hilare. Visiblement, il s'amusait énormément de l'intervention de van Paul.
Impassible, le journaliste reprit.
"Nous voulons également rentrer aux USA. Mais mes deux collègues n'ont plus le financement de leur laboratoire. Et moi, je doute que ma rédaction paye le voyage de retour, si je n'ai pas un petit quelque chose à leur raconter..."
John Jacob observait de façon avide le jeune Nathan. Peut être voyait il en lui une poule aux œufs d'or ?
Enfin van Paul remonta ses lunettes et termina :
"Donc je pense que nous pouvons trouver un terrain d'entente. Vous nous aidez, nous vous aidons. Si j'ai de quoi écrire un papier, je peut m'arranger pour que nous partions tous aux USA. A New York plus exactement. Si vous bluffez, et bien ! Nous n'irons nulle part !"
L'arrivée de Nathan à la table des trois comparses fut effectivement un choc pour ces occidentaux un peu en léger décalage horaire.
Ils écoutèrent poliment tout ce que l'israélien avait à dire. Seule la jeune femme en profita pour vider son verre et s'en resservir un.
Une fois son intervention terminée, celle-ci reprit :
"Bon merci pour l'alcool jeune homme... C'est exactement ce dont on a besoin maintenant. Mais pour le reste... Nous n'allons pas nous laisser duper par une petite frappe comme vous !"
Elle avait l'air très très énervée... L'homme distingué et un peu pincé aux gros binocles essaya de rattraper la situation.
"Excusez la réaction de Judith... Nous sommes tous à cran aujourd'hui. Et ça ne va pas nécessairement s'arranger... Même si..."
Il se gratta la tête en se laissant aller dans son siège.
"Même si, je dois admettre que votre proposition m'interpelle"
Le journaliste se redressa d'un seul coup et tendit une main amicale.
"Je me présente. Paul van Paul. Journaliste d'investigation. Et eux, ce sont Judith Misrahi et le Professeur John Jacob, tous deux chercheurs à l'Université de New York. Nous sommes en déplacement ici pour enquêter sur... les personnes spéciales comme vous le dites si pudiquement..."
Le vieillard quant à lui continuait à avoir l'air hilare. Visiblement, il s'amusait énormément de l'intervention de van Paul.
Impassible, le journaliste reprit.
"Nous voulons également rentrer aux USA. Mais mes deux collègues n'ont plus le financement de leur laboratoire. Et moi, je doute que ma rédaction paye le voyage de retour, si je n'ai pas un petit quelque chose à leur raconter..."
John Jacob observait de façon avide le jeune Nathan. Peut être voyait il en lui une poule aux œufs d'or ?
Enfin van Paul remonta ses lunettes et termina :
"Donc je pense que nous pouvons trouver un terrain d'entente. Vous nous aidez, nous vous aidons. Si j'ai de quoi écrire un papier, je peut m'arranger pour que nous partions tous aux USA. A New York plus exactement. Si vous bluffez, et bien ! Nous n'irons nulle part !"
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Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Ven 24 Oct 2008 - 16:07
[Hrp : Désolé cela ne se reproduira plus à l'avenir ou alors à l'insu de mon plein gré ]
Nathan vit que l'idée faisait son chemin dans les yeux de journaliste même si il comprit rapidement que son stratagème n'allait pas marcher comme il l'avait prévu : il avait sorti une soeur pour pouvoir demander la moitié de la somme tout de suite et le reste une fois le contact établi mais cela ne semblait pas aller dans le sens voulu
Il fut un peu attristé d'être pris pour une vulgaire petite frappe de quartier même si il pouvait comprendre la terrible douleur qu'elle devait ressentir en ce moment même : le fait d'être déraciné et ne plus jamais voir la terre qui l'avait vu naître
"Désolé de vous décevoir Miss, mais je ne suis pas une petite frappe comme vous le supposez. Vous pourrez noter deux détails qui pourrons vous prouvez mon origine : ma médiocrité dans l'espagnol et mon pendentif"
Il désigna l'étoile de David qui le quittait jamais même sous la douche avant d'ajouter avec une pointe de malice
"Vous connaissez beaucoup de Juifs au Guatémala ??"
C'est alors que le dénommé Paul prit la parole pour éviter toutes dérivations. Il tendit sa main de manière amicale et Nathan la serra sans hésiter une seule seconde, il fallait bien avouer qu'ils étaient une chance de sortir de ce pays et qu'il devrait donner le change. Puis il se présenta rapidement ainsi que les deux chercheurs avant de lui expliquer la situation sous le regard à la fois hilare et intéressé du Professeur ce qui désorienta quelque peu l'israélien qui savait qu'il allait devoir la jouer serrer sur ce coup ci
"Très bien je comprends la situation, c'est donnant donnant. Simplement voila pour une question déontologique j'aimerais savoir ce que vous feriez à ce mutant que je vais vous faire rencontrer"
Nathan vit que l'idée faisait son chemin dans les yeux de journaliste même si il comprit rapidement que son stratagème n'allait pas marcher comme il l'avait prévu : il avait sorti une soeur pour pouvoir demander la moitié de la somme tout de suite et le reste une fois le contact établi mais cela ne semblait pas aller dans le sens voulu
Il fut un peu attristé d'être pris pour une vulgaire petite frappe de quartier même si il pouvait comprendre la terrible douleur qu'elle devait ressentir en ce moment même : le fait d'être déraciné et ne plus jamais voir la terre qui l'avait vu naître
"Désolé de vous décevoir Miss, mais je ne suis pas une petite frappe comme vous le supposez. Vous pourrez noter deux détails qui pourrons vous prouvez mon origine : ma médiocrité dans l'espagnol et mon pendentif"
Il désigna l'étoile de David qui le quittait jamais même sous la douche avant d'ajouter avec une pointe de malice
"Vous connaissez beaucoup de Juifs au Guatémala ??"
C'est alors que le dénommé Paul prit la parole pour éviter toutes dérivations. Il tendit sa main de manière amicale et Nathan la serra sans hésiter une seule seconde, il fallait bien avouer qu'ils étaient une chance de sortir de ce pays et qu'il devrait donner le change. Puis il se présenta rapidement ainsi que les deux chercheurs avant de lui expliquer la situation sous le regard à la fois hilare et intéressé du Professeur ce qui désorienta quelque peu l'israélien qui savait qu'il allait devoir la jouer serrer sur ce coup ci
"Très bien je comprends la situation, c'est donnant donnant. Simplement voila pour une question déontologique j'aimerais savoir ce que vous feriez à ce mutant que je vais vous faire rencontrer"
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Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Ven 24 Oct 2008 - 17:23
[NdMDJ : no soucy... ]
John Jacob après avoir vidé son verre répliqua, la voix toujours aussi joyeuse :
"Ah jeune homme, vous êtes donc un des coreligionnaires de Judith ici présente et de notre amie Esther ! Et bien à votre santé..."
Et le vieil universitaire marqua ses paroles en se resservant un verre.
"En tout cas, jeune homme, j'ai l'impression que nous sommes dans le même pétrin... Alors si on peut s'aider mutuellement ça sera très bien..."
Il ajoutait un petit clin d'oeil à ses paroles, levant une fois de plus son verre et le vidant aussi sec.
"Mais pour répondre à votre question, ce mutant, une fois que nous l'aurons trouvé grâce à vous... Eh bien, nous comptons simplement lui poser des questions. C'est tout. Nous sommes un groupe d'études et de recherche sur les mutants. Des chercheurs en sciences humaines. Pas des toubibs. Et feu notre patron et ami voyait notre tâche comme une contribution à la protection des mutants et par cette protection, celle de notre planète... A la bonne tienne Robert !" termina t'il en levant une fois de plus son verre qui, une fois n'était pas coutume était vide...
"Bon ça devrait aller pour moi... Voilà on cherche un mutant pour pas rentrer bredouilles. Et pour que le journal de van Paul nous paye les billets retour. Et si possible, si nous pouvions trouver un refuge de mutants ici, ça serait l'idéal... Parce qu'à la base, c'était ce qu'on cherchait..."
En cet instant précis, Jacob avait l'air fatigué, décrépi et passablement saoul...
John Jacob après avoir vidé son verre répliqua, la voix toujours aussi joyeuse :
"Ah jeune homme, vous êtes donc un des coreligionnaires de Judith ici présente et de notre amie Esther ! Et bien à votre santé..."
Et le vieil universitaire marqua ses paroles en se resservant un verre.
"En tout cas, jeune homme, j'ai l'impression que nous sommes dans le même pétrin... Alors si on peut s'aider mutuellement ça sera très bien..."
Il ajoutait un petit clin d'oeil à ses paroles, levant une fois de plus son verre et le vidant aussi sec.
"Mais pour répondre à votre question, ce mutant, une fois que nous l'aurons trouvé grâce à vous... Eh bien, nous comptons simplement lui poser des questions. C'est tout. Nous sommes un groupe d'études et de recherche sur les mutants. Des chercheurs en sciences humaines. Pas des toubibs. Et feu notre patron et ami voyait notre tâche comme une contribution à la protection des mutants et par cette protection, celle de notre planète... A la bonne tienne Robert !" termina t'il en levant une fois de plus son verre qui, une fois n'était pas coutume était vide...
"Bon ça devrait aller pour moi... Voilà on cherche un mutant pour pas rentrer bredouilles. Et pour que le journal de van Paul nous paye les billets retour. Et si possible, si nous pouvions trouver un refuge de mutants ici, ça serait l'idéal... Parce qu'à la base, c'était ce qu'on cherchait..."
En cet instant précis, Jacob avait l'air fatigué, décrépi et passablement saoul...
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Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Sam 25 Oct 2008 - 13:07
La conversation prenait un autre tournant maintenant que le Professeur lui même répondait aux questions de Nathan en vidant chaque verre après l'autre avec une rapidité assez effarante. Nate pour sa part se gardait bien de boire un verre de plus, il connaissait que trop bien les effets du rhum local pour l'avoir expérimenté et il avait besoin de garder les idées. Et la meilleure des façons pour éviter de devoir naviguer à travers un brouillard d'alcool était d'éviter de boire et puis cela permettait aussi d'éviter le mal de crâne le lendemain
Nathan écoutait attentivement les paroles du Professeur qui lui expliquait qu'ils voulaient simplement poser des questions au mutant qu'ils allaient rencontrer car ils étaient des chercheurs en science humaine et non des docteurs même si là, Nate ne voyait pas vraiment la différence. Il se contenta d'incliner la tête quand le Professeur rendit un hommage posthume à son patron
Alors que Nathan essayait de garder un air décontracté sans vraiment y arriver, ses pensées défilaient à toute vitesse pour savoir qu'elle allait être la bonne décision à prendre. Cependant après quelques secondes, un léger sourire apparut sur son visage et ses yeux semblaient déterminés : il avait pris sa décision
"Vous m'avez convaincu mais sachez que la personne dont nous parlons sera capable de partir aussi vite qu'il viendra si jamais il s'aperçoit qu'il y a anguille sous roche"
Cela aussi était un coup de bluff puisque personne d'autre que Nathan se présenterait au rendez-vous, c'était un moyen supplémentaire de protection car il avait bien appris une chose durant ses diverses destinations : deux protections valaient mieux qu'une
"Ce soir vers 20h00 vous quitterez Antigua Guatémala en direction de Guatémala City et vous ferez 3 kilomètres environ avant de voir sur votre gauche des ruines. Je vous y attendrez et notre ami nous rejoindra par la suite. Que pensez-vous du programme ??"
Nathan écoutait attentivement les paroles du Professeur qui lui expliquait qu'ils voulaient simplement poser des questions au mutant qu'ils allaient rencontrer car ils étaient des chercheurs en science humaine et non des docteurs même si là, Nate ne voyait pas vraiment la différence. Il se contenta d'incliner la tête quand le Professeur rendit un hommage posthume à son patron
Alors que Nathan essayait de garder un air décontracté sans vraiment y arriver, ses pensées défilaient à toute vitesse pour savoir qu'elle allait être la bonne décision à prendre. Cependant après quelques secondes, un léger sourire apparut sur son visage et ses yeux semblaient déterminés : il avait pris sa décision
"Vous m'avez convaincu mais sachez que la personne dont nous parlons sera capable de partir aussi vite qu'il viendra si jamais il s'aperçoit qu'il y a anguille sous roche"
Cela aussi était un coup de bluff puisque personne d'autre que Nathan se présenterait au rendez-vous, c'était un moyen supplémentaire de protection car il avait bien appris une chose durant ses diverses destinations : deux protections valaient mieux qu'une
"Ce soir vers 20h00 vous quitterez Antigua Guatémala en direction de Guatémala City et vous ferez 3 kilomètres environ avant de voir sur votre gauche des ruines. Je vous y attendrez et notre ami nous rejoindra par la suite. Que pensez-vous du programme ??"
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Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Lun 27 Oct 2008 - 0:41
Les trois comparses se considérèrent quelques instants l'air interloqués... Puis suite à une moue d'approbation de van Paul et un haussement d'épaules de Judith Misrahi, le professeur Jacob reprit la parole :
"Très bien, jeune homme, nous ferons comme vous dites... Un jeu de piste ? C'est très amusant, ça doit faire quelques dizaines d'années que l'on ne m'a pas proposé un tel amusement !"
John Jacob observa la bouteille de rhum qui ne contenait déjà plus grand chose à boire.
"Nous allons terminer la bouteille, tranquillement. Puis nous rentrerons nous préparer pour le rendez vous. Jeune homme, allez donc prévenir votre ami et nous nous retrouverons à l'endroit que vous nous avez indiqué ! En espérant que votre "trouvaille" vaille la peine d'un tel déplacement ! A mon âge, 3 kilomètres c'est déjà 3 kilomètres de trop ! Et van Paul et Judith sont assez fainéants... Nous ne sommes pas des gens de terrains, nous les rats de bibliothèques !"
Et se resservant une dernière fois, il leva à nouveau son verre :
"A votre santé jeune homme et au retour à New York !"
A 20h45, les 3 compères étaient présents à côté des ruines décrites par Nathan. Ils observaient la route attendant un signe de leur informateur. Paul van Paul frissonnait dans son costume de ville, tandis que Judith Misrahi montrait quelques signes d'impatience. Seul John Jacob était impassible.
"Très bien, jeune homme, nous ferons comme vous dites... Un jeu de piste ? C'est très amusant, ça doit faire quelques dizaines d'années que l'on ne m'a pas proposé un tel amusement !"
John Jacob observa la bouteille de rhum qui ne contenait déjà plus grand chose à boire.
"Nous allons terminer la bouteille, tranquillement. Puis nous rentrerons nous préparer pour le rendez vous. Jeune homme, allez donc prévenir votre ami et nous nous retrouverons à l'endroit que vous nous avez indiqué ! En espérant que votre "trouvaille" vaille la peine d'un tel déplacement ! A mon âge, 3 kilomètres c'est déjà 3 kilomètres de trop ! Et van Paul et Judith sont assez fainéants... Nous ne sommes pas des gens de terrains, nous les rats de bibliothèques !"
Et se resservant une dernière fois, il leva à nouveau son verre :
"A votre santé jeune homme et au retour à New York !"
*
* *
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A 20h45, les 3 compères étaient présents à côté des ruines décrites par Nathan. Ils observaient la route attendant un signe de leur informateur. Paul van Paul frissonnait dans son costume de ville, tandis que Judith Misrahi montrait quelques signes d'impatience. Seul John Jacob était impassible.
- InvitéInvité
Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Mar 28 Oct 2008 - 13:45
Les conditions étant entendues, Nathan prit congé des trois scientifiques et quitta la cantina en direction de son modeste studio où il prépara la sortie nocturne avec minutie : il prit une paire de jumelles, se vêtit d'un survêtement noir avec un sweat de couleur ébène également pourvu d'une capuche. Puis il attrapa une gourde qu'il remplit d'eau avant de prendre la direction de la sortie de la ville, s'arrêtant au passage pour prendre quelques enchiladas, ces fameuses tortillas garnies de viandes et de fromage et qui remplissait très bien l'estomac
Puis tout en mangeant, Nathan sortit de la ville en direction de Guatémala City et effectua les 3 kilomètres le séparant des ruines avant de pénétrer à l'intérieur de celles-ci pour trouver un endroit en hauteur afin de ne pas être pris au dépourvu : ils ne faisaient pas vraiment confiance à ses scientifiques
Vint alors une longue période d'attente durant laquelle Nate trompa l'ennui en surveillant les environs, c'est alors que le petit groupe arriva à 20h45 par la route et ne se risqua pas à pénétrer à l'intérieur des ruines. Nathan descendit donc de son petit perchoir et se dirigea vers les trois comparses sans un bruit avant d'apparaître brutalement devant eux avec un petit sourire
"Alors vous voila"
Il semblait changé entre ce moment ci et celui où il était dans la cantina, disons simplement que la couleur de ses pupilles avaient changée et qu'elles arboraient un magnifique violet à la place du noir habituel
"Posez donc vos questions, à qui l'honneur ???"
Puis tout en mangeant, Nathan sortit de la ville en direction de Guatémala City et effectua les 3 kilomètres le séparant des ruines avant de pénétrer à l'intérieur de celles-ci pour trouver un endroit en hauteur afin de ne pas être pris au dépourvu : ils ne faisaient pas vraiment confiance à ses scientifiques
Vint alors une longue période d'attente durant laquelle Nate trompa l'ennui en surveillant les environs, c'est alors que le petit groupe arriva à 20h45 par la route et ne se risqua pas à pénétrer à l'intérieur des ruines. Nathan descendit donc de son petit perchoir et se dirigea vers les trois comparses sans un bruit avant d'apparaître brutalement devant eux avec un petit sourire
"Alors vous voila"
Il semblait changé entre ce moment ci et celui où il était dans la cantina, disons simplement que la couleur de ses pupilles avaient changée et qu'elles arboraient un magnifique violet à la place du noir habituel
"Posez donc vos questions, à qui l'honneur ???"
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Mer 29 Oct 2008 - 1:22
Les trois amis sursautèrent au moment de l'arrivée fracassante de Nathan !
Puis ils observèrent quelques instants, interdits, Nathan...
Puis...
John et Paul s'esclaffèrent. Judith, quant à elle, alla s'asseoir sur un rocher, non loin de là, au bord de la route, l'air totalement consternée...
Paul fut le premier à prendre la parole :
"Vous nous avez bien eu, jeune homme ! Vraiment très bien joué !... Mais vous ne m'en voudrez pas, jeune homme, si j'essaye plutôt de monnayer notre retour contre les photographies de l'écureuil à deux têtes que j'ai prises l'autre jour. Parce qu'un mutant qui peut changer la couleur de ses yeux, bof, bof..."
Le ton était moqueur... Au moins, Paul van Paul, passé la surprise, semblait s'amuser follement de la situation.
Ce fut le Professeur Jacob qui clarifia la situation, anticipant certainement sur toute réaction de mécontentement de Nathan.
"Excusez nous jeune homme... Mais je crois qu'il y a méprise. Ce qui fait de vous quelqu'un d'extraordinaire, nous paraît... Comment le dire gentiment sans risquer de vous froisser ? Banal... Platement banal"
Il sortit une pipe qu'il commença à bourrer.
"Vous savez nous ne serions pas venus dans ce pays s'il ne s'agissait que de rencontrer des mutants qui font des trucs avec la couleur de leurs yeux... Après tout, nous en avons chez nous des beaucoup plus impressionnants ! Alors je crois qu'il y a eu confusion... Nous cherchions un mutant local. Quelqu'un qui aurait pu nous renseigner sur un endroit ou sur la communauté mutante du coin..."
John Jacob alla également s'asseoir sur un rocher, invita d'une main amicale Nathan à faire de même :
"Excusez notre hilarité et également la mauvaise humeur de Judith... Mais nous pensions vraiment que vous pourriez nous aider !"
Il se gratta la tête. Puis alluma sa pipe et commença à tirer quelques bouffées dessus.
"Mais après tout, pourquoi pas ? Vu que nous sommes dans la même galère, mon jeune ami, nous pourrions réfléchir tous ensemble au moyen de nous en sortir..."
John se leva brusquement.
"Mais nous ne savons même pas comment vous vous appelez ! Et puis, tant que vous y êtes, parlez nous un peu plus de vos pouvoirs... Vous pouvez faire d'autres couleurs ? Et que fichez vous au Guatemala? Connaissez vous des mutants du coin ? Après je vous parlerai de notre mission exacte et pourquoi nous cherchons avant tout un lieu et non une personne..."
Nulle pointe de raillerie dans la voix de l'ancien professeur, il semblait sincèrement intéressé parce qu'avait à raconter Nathan...
Puis ils observèrent quelques instants, interdits, Nathan...
Puis...
John et Paul s'esclaffèrent. Judith, quant à elle, alla s'asseoir sur un rocher, non loin de là, au bord de la route, l'air totalement consternée...
Paul fut le premier à prendre la parole :
"Vous nous avez bien eu, jeune homme ! Vraiment très bien joué !... Mais vous ne m'en voudrez pas, jeune homme, si j'essaye plutôt de monnayer notre retour contre les photographies de l'écureuil à deux têtes que j'ai prises l'autre jour. Parce qu'un mutant qui peut changer la couleur de ses yeux, bof, bof..."
Le ton était moqueur... Au moins, Paul van Paul, passé la surprise, semblait s'amuser follement de la situation.
Ce fut le Professeur Jacob qui clarifia la situation, anticipant certainement sur toute réaction de mécontentement de Nathan.
"Excusez nous jeune homme... Mais je crois qu'il y a méprise. Ce qui fait de vous quelqu'un d'extraordinaire, nous paraît... Comment le dire gentiment sans risquer de vous froisser ? Banal... Platement banal"
Il sortit une pipe qu'il commença à bourrer.
"Vous savez nous ne serions pas venus dans ce pays s'il ne s'agissait que de rencontrer des mutants qui font des trucs avec la couleur de leurs yeux... Après tout, nous en avons chez nous des beaucoup plus impressionnants ! Alors je crois qu'il y a eu confusion... Nous cherchions un mutant local. Quelqu'un qui aurait pu nous renseigner sur un endroit ou sur la communauté mutante du coin..."
John Jacob alla également s'asseoir sur un rocher, invita d'une main amicale Nathan à faire de même :
"Excusez notre hilarité et également la mauvaise humeur de Judith... Mais nous pensions vraiment que vous pourriez nous aider !"
Il se gratta la tête. Puis alluma sa pipe et commença à tirer quelques bouffées dessus.
"Mais après tout, pourquoi pas ? Vu que nous sommes dans la même galère, mon jeune ami, nous pourrions réfléchir tous ensemble au moyen de nous en sortir..."
John se leva brusquement.
"Mais nous ne savons même pas comment vous vous appelez ! Et puis, tant que vous y êtes, parlez nous un peu plus de vos pouvoirs... Vous pouvez faire d'autres couleurs ? Et que fichez vous au Guatemala? Connaissez vous des mutants du coin ? Après je vous parlerai de notre mission exacte et pourquoi nous cherchons avant tout un lieu et non une personne..."
Nulle pointe de raillerie dans la voix de l'ancien professeur, il semblait sincèrement intéressé parce qu'avait à raconter Nathan...
- InvitéInvité
Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Jeu 30 Oct 2008 - 13:14
La réaction des trois scientifiques était tellement prévisible que Nathan ne s'offusqua même pas du rire des deux hommes : en effet dans la même situation, il semblerait que même lui ne devienne complêtement hilare face à un homme qui se prétendait mutant mais qui ne pouvait que changer la couleur de ses pupilles. Cependant il prit quand même un air offusqué ce qui ammena le Professeur Jacob à prendre la parole et à dévoiler ce que les trois scientifiques voulaient rééllement à savoir trouver un lieu de rassemblement pour les mutants locaux
Nathan s'assit à l'invitation du Professeur qui tira sur sa pipe avant de sortir plus de questions que David Copperfield avait de lapins dans son chapeau. Le jeune israélien commença par répondre à la première question pour suivre le fil de John
"Je m'appelle Nathan Levy. J'ai quitté ma terre natale il y a de cela quelques mois à cause de certaines pressions que j'ai pu subir à cause de ma condition seulement quelqu'un a gélé mes comptes alors que je me trouvais en visite ici"
Il marqua une pause tandis qu'un sourire narquois naissait sur ses lèvres
"Quant à mon pouvoir, je ne peux que colorer mes yeux en violets pour la partie émergé de l'iceberg"
Une nouvelle pause pour laisser le temps à son auditoire de se poser des questions et l'ammener à l'effet de surprise escompté
"Pour la partie immergé, je vais laisser tomber les beaux discours"
Les pupilles de Nathan se dilatèrent pour recouvrir toute l'iris avant de teinter la totalité de ses yeux en violets. Le jeune homme avait l'habitude maintenant de faire appel à sa particularité et controlait la puissance également : il modula la puissance de sa rafale pour être assez puissante pour destabiliser un humain debout mais en aucun cas de le blesser. Nathan tourna la tête en direction de Paul et visa les jambes de ce dernier : la rafale jaillit de ses yeux en direction de sa cible...
Nathan s'assit à l'invitation du Professeur qui tira sur sa pipe avant de sortir plus de questions que David Copperfield avait de lapins dans son chapeau. Le jeune israélien commença par répondre à la première question pour suivre le fil de John
"Je m'appelle Nathan Levy. J'ai quitté ma terre natale il y a de cela quelques mois à cause de certaines pressions que j'ai pu subir à cause de ma condition seulement quelqu'un a gélé mes comptes alors que je me trouvais en visite ici"
Il marqua une pause tandis qu'un sourire narquois naissait sur ses lèvres
"Quant à mon pouvoir, je ne peux que colorer mes yeux en violets pour la partie émergé de l'iceberg"
Une nouvelle pause pour laisser le temps à son auditoire de se poser des questions et l'ammener à l'effet de surprise escompté
"Pour la partie immergé, je vais laisser tomber les beaux discours"
Les pupilles de Nathan se dilatèrent pour recouvrir toute l'iris avant de teinter la totalité de ses yeux en violets. Le jeune homme avait l'habitude maintenant de faire appel à sa particularité et controlait la puissance également : il modula la puissance de sa rafale pour être assez puissante pour destabiliser un humain debout mais en aucun cas de le blesser. Nathan tourna la tête en direction de Paul et visa les jambes de ce dernier : la rafale jaillit de ses yeux en direction de sa cible...
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Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Jeu 30 Oct 2008 - 16:51
Au moment où les yeux de Nathan se changèrent à nouveau, Judith poussa un juron. Mais trop tard, le coup était déjà parti !
Paul van Paul n'eut pas le temps de bouger un seul cil qu'il se retrouva frappé par la rafale de Nathan.
La pression qui l'accompagna fit tomber le journaliste éberlué en avant. Se retenant avec les mains pour éviter de tomber dans la gadoue, il lacha :
"Petit canaillou... Espèce de vaurien !"
L'expression était mi indignée, mi satisfaite.
Le journaliste se releva avec un sourire mauvais : si ce léger choc lui avait endolori les jambes, il avait l'air satisfait de celui qui sentait qu'il pourrait, peut être, bientôt, rentrer chez lui !
John Jacob, quant à lui était hilare :
"Notre ami Paul a juré ! Et, jeune homme vous lui avez fourni un meilleur sujet d'article que l'écureuil à deux têtes !"
Des petites larmes de rire s'étaient formées au coin de ses yeux.
"Je n'ai pas ri autant depuis si longtemps... Depuis le jour où Esther a fait fondre les pneus de la jaguar de Sears !"
Le vieux professeur se leva prestamment et tendit une main, non pas pour aider son collègue à se relever, mais pour serrer vigoureusement celle de Nathan.
"Jeune homme vous n'êtes pas si extraordinaire que ça mais vous êtes bien plus drole !"
Judith quant à elle soupira de nouveau :
"C'est bien beau, mais ce n'est pas avec ça qu'on va rentrer à la maison... Je préférerai un mutant à 6 orteils mais un mutant qui sache où est le refuge..."
Laissant aller ses pensées à voix haute, elle ajouta :
"Même dans le quartier où il devait se trouver, personne n'était au courant..."
Paul van Paul n'eut pas le temps de bouger un seul cil qu'il se retrouva frappé par la rafale de Nathan.
La pression qui l'accompagna fit tomber le journaliste éberlué en avant. Se retenant avec les mains pour éviter de tomber dans la gadoue, il lacha :
"Petit canaillou... Espèce de vaurien !"
L'expression était mi indignée, mi satisfaite.
Le journaliste se releva avec un sourire mauvais : si ce léger choc lui avait endolori les jambes, il avait l'air satisfait de celui qui sentait qu'il pourrait, peut être, bientôt, rentrer chez lui !
John Jacob, quant à lui était hilare :
"Notre ami Paul a juré ! Et, jeune homme vous lui avez fourni un meilleur sujet d'article que l'écureuil à deux têtes !"
Des petites larmes de rire s'étaient formées au coin de ses yeux.
"Je n'ai pas ri autant depuis si longtemps... Depuis le jour où Esther a fait fondre les pneus de la jaguar de Sears !"
Le vieux professeur se leva prestamment et tendit une main, non pas pour aider son collègue à se relever, mais pour serrer vigoureusement celle de Nathan.
"Jeune homme vous n'êtes pas si extraordinaire que ça mais vous êtes bien plus drole !"
Judith quant à elle soupira de nouveau :
"C'est bien beau, mais ce n'est pas avec ça qu'on va rentrer à la maison... Je préférerai un mutant à 6 orteils mais un mutant qui sache où est le refuge..."
Laissant aller ses pensées à voix haute, elle ajouta :
"Même dans le quartier où il devait se trouver, personne n'était au courant..."
- InvitéInvité
Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Ven 31 Oct 2008 - 23:58
Le sourire narquois de Nathan s'agrandit lorsqu'il vit avec une satisfaction non feinte la rafale qu'il venait de projetter, frapper de plein fouet la partie inférieure de Paul qui chuta en avant, évitant de justesse le bain de boue. Cependant le sourire mauvais du journaliste lui fit l'effet d'une douche froide même si le jeune israélien donna le change en gardant le même sourire vissé aux lèvres
Heureusement que le rire du Professeur le ramena hors des pensées de Paul, et lorsque se dernier se leva pour lui serrer la main, Nathan fut pour le moins interloqué : lui qui croyait que son pouvoir lui venait du Mal, voilà qu'un éminent scientifique trouvait cela extraordinaire
Seulement les réflexions de Judith ramena Nate sur la planète Terre, ils étaient là pour trouver un refuge de mutants et si il leur venait en aide en le localisant lui. Il suffisait pour lui de faire démonstration de ses pouvoirs en pleine rue et il y aurait bien un mutant qui viendrait par la suite le voir. De toute façon pour pêcher un poisson, il fallait bien un appât même si le rôle de l'appât n'est guère plaisant
"Et si j'essayais de localiser ce refuge. Vous me dites simplement où vous auriez du trouver votre mutant et j'essaye de me renseigner"
Il avait un air des plus convaincus, il voulait absolument fouler le sol des Etats-Unis et il semblait prêt à mettre les mains dans le cambouis pour cela
"Etant donné que je suis moi-même un mutant, si un de mes semblables entend parler de moi, il viendra peut-être me parler pour me mener dans ce refuge"
Heureusement que le rire du Professeur le ramena hors des pensées de Paul, et lorsque se dernier se leva pour lui serrer la main, Nathan fut pour le moins interloqué : lui qui croyait que son pouvoir lui venait du Mal, voilà qu'un éminent scientifique trouvait cela extraordinaire
Seulement les réflexions de Judith ramena Nate sur la planète Terre, ils étaient là pour trouver un refuge de mutants et si il leur venait en aide en le localisant lui. Il suffisait pour lui de faire démonstration de ses pouvoirs en pleine rue et il y aurait bien un mutant qui viendrait par la suite le voir. De toute façon pour pêcher un poisson, il fallait bien un appât même si le rôle de l'appât n'est guère plaisant
"Et si j'essayais de localiser ce refuge. Vous me dites simplement où vous auriez du trouver votre mutant et j'essaye de me renseigner"
Il avait un air des plus convaincus, il voulait absolument fouler le sol des Etats-Unis et il semblait prêt à mettre les mains dans le cambouis pour cela
"Etant donné que je suis moi-même un mutant, si un de mes semblables entend parler de moi, il viendra peut-être me parler pour me mener dans ce refuge"
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Dim 2 Nov 2008 - 3:31
Le professeur regarda un instant Nathan, considérant à nouveau l'idée qu'il venait d'émettre...
Ce fut pourtant Judith qui fut la plus prompte à la réaction. Se levant, elle s'approcha de Nathan, et griffonna quelques mots sur une page de son carnet.
Elle arracha la page et la remit à Nathan. Celle-ci contenait deux adresses : l'une dans un quartier touristique, l'autre dans un coin bien paumé de la ville que Nathan connaissait de réputation.
"Voilà, c'était cette adresse qui nous avait été donnée. Sur place, le refuge était en fait un ancien bâtiment vide. Personne n'a pu nous renseigner. Et notre contact n'était pas présent. L'autre adresse est celle de notre hôtel. Pour quand se sera fini..."
Paul déglutit en observant le jeune israélien et la réaction de son amie. Finissant de s'épousseter, il ajouta aussitôt :
"Jeune homme, vous n'avez peut être aucun respect de la presse d'investigation mais je tiens tout de même à vous prévenir : le quartier n'est pas évident, les gens ne sont pas causants... Faites attention !"
Recoiffant une mèche et réajustant ses lunettes, il termina :
"Pas que j'ai la moindre sympathie pour vous mais... faites attention. Vous êtes notre ticket de retour après tout..."
Suite à quoi Paul retourna bouder dans un coin. Jacob conclut :
"Bonne chance, jeune homme... Je tiens à vous dire que ce contact nous ne l'avons jamais vu et nous ne lui avons jamais parlé... C'était notre ancien patron qui était en relation avec lui. Robert était quelqu'un de confiance... Peut être trop confiant..."
Il détourna le regard, comme pris à une vive émotion...
Ce fut pourtant Judith qui fut la plus prompte à la réaction. Se levant, elle s'approcha de Nathan, et griffonna quelques mots sur une page de son carnet.
Elle arracha la page et la remit à Nathan. Celle-ci contenait deux adresses : l'une dans un quartier touristique, l'autre dans un coin bien paumé de la ville que Nathan connaissait de réputation.
"Voilà, c'était cette adresse qui nous avait été donnée. Sur place, le refuge était en fait un ancien bâtiment vide. Personne n'a pu nous renseigner. Et notre contact n'était pas présent. L'autre adresse est celle de notre hôtel. Pour quand se sera fini..."
Paul déglutit en observant le jeune israélien et la réaction de son amie. Finissant de s'épousseter, il ajouta aussitôt :
"Jeune homme, vous n'avez peut être aucun respect de la presse d'investigation mais je tiens tout de même à vous prévenir : le quartier n'est pas évident, les gens ne sont pas causants... Faites attention !"
Recoiffant une mèche et réajustant ses lunettes, il termina :
"Pas que j'ai la moindre sympathie pour vous mais... faites attention. Vous êtes notre ticket de retour après tout..."
Suite à quoi Paul retourna bouder dans un coin. Jacob conclut :
"Bonne chance, jeune homme... Je tiens à vous dire que ce contact nous ne l'avons jamais vu et nous ne lui avons jamais parlé... C'était notre ancien patron qui était en relation avec lui. Robert était quelqu'un de confiance... Peut être trop confiant..."
Il détourna le regard, comme pris à une vive émotion...
- InvitéInvité
Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Dim 2 Nov 2008 - 12:15
Des trois scientifiques qui réfléchissaient à l'idée qu'il venait de lancer, ce fut Judith qui fut la première à réagir contre toute attente de Nathan qui ne pensait pas que la jeune femme pouvait faire autre chose que de râler. Elle griffonna quelques notes sur un page de son calepin avant de la remettre au jeune israélien qui avait un air des plus surpris mais qui reprit contenance en lisant deux adresses sur la page qu'il s'empressa de mémoriser. Il connaissait le premier de réputation pour être un quartier un peu difficile et le deuxième étant touristique, il n'eut pas de mal à différencier lequel appartenait au contact et lequel où résidait le petit groupe. Il remercia la jeune femme suite à quoi Paul fit un petit laïus pour lui dire finalement de faire attention car il était le billet de retour qu'ils espéraient tous
Jacob termina sur le fait qu'il n'avait jamais vu le contact car seul le Professeur Bateson avait été en relation avec le mutant. Nathan sourit devant l'attention que chacun lui portait avant de répliquer
"Vous savez, je sais me défendre. Ne vous inquiétez pas, vous rentrerez au pays : je suis quelqu'un de prudent"
Comme pour illustrer ses propos, il déchira la feuille contenant les adresses en confettis avant de les disperser au vent. Puis il tourna les talons et se dirigea vers la ville sans aucune autre paroles. Après une vingtaine de minutes de marches, il était chez lui et se coucha dans ce qui lui servait de lit : à savoir un matelas à même le sol
¤Tout un coup le sol se dérobait sous son lit alors que Nathan était tranquillement entrain de dormir paisiblement. Il pouvait voir les gravats tout autour de lui alors qu'il chutait indéfiniment, sans voir la fin de de cette chute libre : les ténèbres étaient partout autour de lui et il ne pouvait pas voir sa main à 10cm mais le vent qui sifflait dans ses oreilles l'informait qu'il prenait de plus en plus de vitesse¤
Nathan s'éveilla en sursaut alors que les rayons de soleil caressaient le sol par la fenêtre ouverte. Il était en sueur et cela n'était pas essentiellement du à la chaleur matinale qui était déjà étouffante, et il décida de se glisser sous le jet d'eau glacé qui tonifia ses muscles et qui ôta cette sensation de vide qu'il ressentait. Il prit un petit déjeuner rapide avant de se rendre à l'adresse que Judith lui avait donné la veille
Jacob termina sur le fait qu'il n'avait jamais vu le contact car seul le Professeur Bateson avait été en relation avec le mutant. Nathan sourit devant l'attention que chacun lui portait avant de répliquer
"Vous savez, je sais me défendre. Ne vous inquiétez pas, vous rentrerez au pays : je suis quelqu'un de prudent"
Comme pour illustrer ses propos, il déchira la feuille contenant les adresses en confettis avant de les disperser au vent. Puis il tourna les talons et se dirigea vers la ville sans aucune autre paroles. Après une vingtaine de minutes de marches, il était chez lui et se coucha dans ce qui lui servait de lit : à savoir un matelas à même le sol
¤Tout un coup le sol se dérobait sous son lit alors que Nathan était tranquillement entrain de dormir paisiblement. Il pouvait voir les gravats tout autour de lui alors qu'il chutait indéfiniment, sans voir la fin de de cette chute libre : les ténèbres étaient partout autour de lui et il ne pouvait pas voir sa main à 10cm mais le vent qui sifflait dans ses oreilles l'informait qu'il prenait de plus en plus de vitesse¤
Nathan s'éveilla en sursaut alors que les rayons de soleil caressaient le sol par la fenêtre ouverte. Il était en sueur et cela n'était pas essentiellement du à la chaleur matinale qui était déjà étouffante, et il décida de se glisser sous le jet d'eau glacé qui tonifia ses muscles et qui ôta cette sensation de vide qu'il ressentait. Il prit un petit déjeuner rapide avant de se rendre à l'adresse que Judith lui avait donné la veille
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Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Dim 2 Nov 2008 - 22:21
Le temps n'était pas terrible. Le ciel était légèrement couvert. Pas le temps idéal pour faire de la photo... Et si une tempête n'était pas nécessairement en train de se préparer, ce n'était pas pour autant à exclure.
Nathan arriva à l'adresse dite. Le quartier n'était pas resplendissant. Et s'il ne comprenait pas exactement la raison de la mauvaise réputation du quartier, il ne pouvait que constater qu'à part de rares passants au lointain, il n'y avait personne.
La bâtisse à la façade jaunâtre, après le feu de circulation était l'adresse indiquée. Les volets avaient été cloués à la va vite avec quelques planches délabrées. Il n'y avait pas de boite aux lettres. Et la porte était fermée mais n'avait pas été condamnée... En gros, Nathan pouvait constater que le bâtiment semblait avoir été abandonné dans la précipitation ou la désinvolture.
Aux alentours, quelques bâtisses d'habitation. Une station de bus désaffectée. Le jeune israélien aperçut, furtivement, des rideaux qui se soulevaient et se baissaient depuis certaines maisons. Les habitants du coin semblaient l'observer, d'une manière somme toute craintive...
Nathan arriva à l'adresse dite. Le quartier n'était pas resplendissant. Et s'il ne comprenait pas exactement la raison de la mauvaise réputation du quartier, il ne pouvait que constater qu'à part de rares passants au lointain, il n'y avait personne.
La bâtisse à la façade jaunâtre, après le feu de circulation était l'adresse indiquée. Les volets avaient été cloués à la va vite avec quelques planches délabrées. Il n'y avait pas de boite aux lettres. Et la porte était fermée mais n'avait pas été condamnée... En gros, Nathan pouvait constater que le bâtiment semblait avoir été abandonné dans la précipitation ou la désinvolture.
Aux alentours, quelques bâtisses d'habitation. Une station de bus désaffectée. Le jeune israélien aperçut, furtivement, des rideaux qui se soulevaient et se baissaient depuis certaines maisons. Les habitants du coin semblaient l'observer, d'une manière somme toute craintive...
- InvitéInvité
Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Lun 3 Nov 2008 - 23:44
Nathan avait un désagréable impression quand il mit un pied au dehors de son petit studio : le temps était couvert et il n'aimait pas vraiment quand les rayons du soleil ne caressaient pas son épiderme. Il quitta la ruelle avant de s'engager dans une artère qui allait du centre-ville à la périphérie car le quartier où il devait se rendre était situé non loin de là où il habitait mais il était plus à l'extérieur
Lorsqu'il arriva à l'adresse indiquée il put voir un bâtiment à la facade défraichie et jaunâtre avec les volets cloués : c'était ni plus ni moins un lieu de squat mais qui semblait vidé de ses occupants. Lorsque le jeune homme se tourna il put apercevoir des rideaux se soulever au niveau des habitations non loin de là, il décida alors de se diriger vers ces dernières pour essayer d'avoir un peu plus d'informations
Il toqua à la première porte venu espérant que les personnes allaient lui ouvrir
Lorsqu'il arriva à l'adresse indiquée il put voir un bâtiment à la facade défraichie et jaunâtre avec les volets cloués : c'était ni plus ni moins un lieu de squat mais qui semblait vidé de ses occupants. Lorsque le jeune homme se tourna il put apercevoir des rideaux se soulever au niveau des habitations non loin de là, il décida alors de se diriger vers ces dernières pour essayer d'avoir un peu plus d'informations
Il toqua à la première porte venu espérant que les personnes allaient lui ouvrir
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Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Mar 4 Nov 2008 - 1:20
De longs instants s'écoulèrent pendant lesquels Nathan se demanda si il n'avait pas eu la berlue...
Néanmoins, une femme âgée souleva le rideau de la fenêtre puis le laissa choir sans dire quoique ce soit... Visiblement on ne voulait pas engager la conversation.
Au moment où tout espoir qu'un habitant se manifeste venait de disparaître, la porte s'ouvrit doucement sur un homme âgé. Plongé dans une semi pénombre, celui-ci fumait une cigarette les yeux baissés.
"Que puis je pour vous, jeune homme ?" lança t'il d'une voix faible mais courtoise. Il semblait fatigué et toute l'attitude du personnage était celle d'un homme qui avait perdu sa raison d'être.
Néanmoins, une femme âgée souleva le rideau de la fenêtre puis le laissa choir sans dire quoique ce soit... Visiblement on ne voulait pas engager la conversation.
Au moment où tout espoir qu'un habitant se manifeste venait de disparaître, la porte s'ouvrit doucement sur un homme âgé. Plongé dans une semi pénombre, celui-ci fumait une cigarette les yeux baissés.
"Que puis je pour vous, jeune homme ?" lança t'il d'une voix faible mais courtoise. Il semblait fatigué et toute l'attitude du personnage était celle d'un homme qui avait perdu sa raison d'être.
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Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Mar 4 Nov 2008 - 20:24
Les secondes s'égrenait lentement mais avec régularité pour Nathan qui en venait à se demander si il n'avait pas été victime d'une illusion d'optique. Pour confirmer cela, il se pencha vers la porte et colla son oreille contre le bois en essayant d'entendre du bruit à l'intérieur de l'appartement mais en vain car aucun son ne semblait filtrer. C'est alors que le jeune homme vit le rideau d'une fenêtre se soulever pour laisser apparaitre fugitivement le visage d'une dame d'un certain âge et d'un âge certain. Mais le rideau tomba telle un couperet : la décision semblait sans appel, personne ne voulait lui parler apparemment
L'israélien s'apprêtait à tourner les talons quand soudain un bruit se fit entendre derrière le battant de bois et la porte s'ouvrit sur un homme mûr qui fumait une cigarette ; il était dans la pénombre et Nathan avait du mal à distinguer le visage de l'homme même si il était éclairé un peu plus quand il tirait sur sa cigarette. Il s'adressa à lui d'un air courtois mais faible qui semblait présager une certaine lassitude dans sa vie
Nate n'avait pas vraiment préparé ce qu'il allait dire alors il se décida rapidement dans un espagnol des plus médiocre mais qui restait compréhensible quand même pour les autochtones
"Excusez-moi de vous déranger mais j'aimerais savoir ce qu'il est advenu des habitants vivant dans le vieux bâtiment là-bas"
Il pointait du doigt la dernière adresse connu du mutant
L'israélien s'apprêtait à tourner les talons quand soudain un bruit se fit entendre derrière le battant de bois et la porte s'ouvrit sur un homme mûr qui fumait une cigarette ; il était dans la pénombre et Nathan avait du mal à distinguer le visage de l'homme même si il était éclairé un peu plus quand il tirait sur sa cigarette. Il s'adressa à lui d'un air courtois mais faible qui semblait présager une certaine lassitude dans sa vie
Nate n'avait pas vraiment préparé ce qu'il allait dire alors il se décida rapidement dans un espagnol des plus médiocre mais qui restait compréhensible quand même pour les autochtones
"Excusez-moi de vous déranger mais j'aimerais savoir ce qu'il est advenu des habitants vivant dans le vieux bâtiment là-bas"
Il pointait du doigt la dernière adresse connu du mutant
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Mer 5 Nov 2008 - 1:55
Faisant des gestes excessivement lents, l'homme prit une bouffée de cigarette.
"C'est bien ce que je me disais, jeune homme... Tout le monde veut savoir ce qui s'est passé dans cet endroit. Tout le monde..."
Il marqua une nouvelle pause qui sembla durer une éternité.
"Pas plus tard qu'hier, 3 gringos comme vous, jeune homme ont poireauté devant cette bâtisse, l'air très intéressé... Mais ils n'ont pas frappé ici. A d'autres portes, mais pas ici. Nous ne sommes pas des gens bavards, jeune homme".
Ecrasant sa cigarette dans un vieux cendrier en terre cuite, il termina :
"Mais moi je parle. Encore, contrairement à ma pauvre épouse. Et j'ai des yeux qui ont vu. Et je sais. Tout le monde veut savoir mais quand ils savent... C'est une autre paire de manches ! A chacun sa croix, jeune homme..."
L'homme termina d'une voix presque magnétique.
"Les habitants de cette maison, enfin les habitants, c'est un bien grand mot... Il y avait des gens comme vous et moi. Mais aussi autre chose... Bien autre chose. Enfin, tout ça c'est pas des histoires à raconter comme ça... Vous voulez vraiment savoir ?"
Il se leva l'air comme possédé.
"Vous souhaitez renoncer à une vie de sérénité ? Vous souhaitez, jeune homme, oublier la possibilité même de faire une nuit sans cauchemars ?"
S'excusant presque, il marmonna, sa passion apaisée :
"Mais oubliez ce que je vient de dire... Après tout je ne suis qu'un pauvre vieux fou..."
Du ciel assombri, la pluie commençait à tomber dehors... Il faisait d'ailleurs plus froid que de saison.
"C'est bien ce que je me disais, jeune homme... Tout le monde veut savoir ce qui s'est passé dans cet endroit. Tout le monde..."
Il marqua une nouvelle pause qui sembla durer une éternité.
"Pas plus tard qu'hier, 3 gringos comme vous, jeune homme ont poireauté devant cette bâtisse, l'air très intéressé... Mais ils n'ont pas frappé ici. A d'autres portes, mais pas ici. Nous ne sommes pas des gens bavards, jeune homme".
Ecrasant sa cigarette dans un vieux cendrier en terre cuite, il termina :
"Mais moi je parle. Encore, contrairement à ma pauvre épouse. Et j'ai des yeux qui ont vu. Et je sais. Tout le monde veut savoir mais quand ils savent... C'est une autre paire de manches ! A chacun sa croix, jeune homme..."
L'homme termina d'une voix presque magnétique.
"Les habitants de cette maison, enfin les habitants, c'est un bien grand mot... Il y avait des gens comme vous et moi. Mais aussi autre chose... Bien autre chose. Enfin, tout ça c'est pas des histoires à raconter comme ça... Vous voulez vraiment savoir ?"
Il se leva l'air comme possédé.
"Vous souhaitez renoncer à une vie de sérénité ? Vous souhaitez, jeune homme, oublier la possibilité même de faire une nuit sans cauchemars ?"
S'excusant presque, il marmonna, sa passion apaisée :
"Mais oubliez ce que je vient de dire... Après tout je ne suis qu'un pauvre vieux fou..."
Du ciel assombri, la pluie commençait à tomber dehors... Il faisait d'ailleurs plus froid que de saison.
- InvitéInvité
Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Mer 5 Nov 2008 - 18:09
Nathan était comme qui dirait absorbé totalement par la voix du viel homme qui possédait un charisme plutôt impressionnant de part sa manière de s'exprimer. Il lui expliqua que tout le monde voulait savoir ce qui se passait dans le bâtiment où devait se trouver le contact du Professeur Bateson. Après un long silence qui parut durer aussi long que l'éternité, il continua en lui expliquant que trois étrangers avaient rodés dans les environs de la même manière que lui et qu'ils avaient posés des questions aux alentours mais pas au vieux fumeur
Toujours avec la même attraction, le vieil homme lui expliqua que le secret semblait lourd à porter et que les gens qui vivaient dans cette maison étaient comme tout le monde avec quelque chose en plus. A cet instant l'excitation de Nathan était à son comble, il devait sûrement s'agir de mutants comme lui et plus il s'approchait de ces derniers plus le jeune israélien sentait qu'il allait avoir certaines réponses
Tandis que les gouttes de pluie commencaient à tomber avec régularité mais de plus en plus vite, le vieil homme se leva avec un air possédé lui demandant si il était prêt à renoncer à une vie de sérénité et même à une nuit sans cauchemars. Puis toute passion retomba et il lui dit de laisser tomber ce qu'il venait dire car il était qu'un simple fou
"Vous savez, ma vie n'est pas de tout repos et puis vous savez on a tous une folie à vaincre alors je suis prêt à entendre ce que vous avez à me dire"
Toujours avec la même attraction, le vieil homme lui expliqua que le secret semblait lourd à porter et que les gens qui vivaient dans cette maison étaient comme tout le monde avec quelque chose en plus. A cet instant l'excitation de Nathan était à son comble, il devait sûrement s'agir de mutants comme lui et plus il s'approchait de ces derniers plus le jeune israélien sentait qu'il allait avoir certaines réponses
Tandis que les gouttes de pluie commencaient à tomber avec régularité mais de plus en plus vite, le vieil homme se leva avec un air possédé lui demandant si il était prêt à renoncer à une vie de sérénité et même à une nuit sans cauchemars. Puis toute passion retomba et il lui dit de laisser tomber ce qu'il venait dire car il était qu'un simple fou
"Vous savez, ma vie n'est pas de tout repos et puis vous savez on a tous une folie à vaincre alors je suis prêt à entendre ce que vous avez à me dire"
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Jeu 6 Nov 2008 - 0:35
"Ca c'est vous qui le dites, jeune homme... Mais soit..."
L'homme tendit le bras pour attraper une bouteille de téquila et deux minuscules verres.
"Vous buvez ?" demanda t'il poliment.
"Moi, oui...".
Et il se servit un verre.
"Vous savez, notre pays a une tradition... magique ! Le surnaturel, ce n'est pas quelque chose que les vieilles personnes comme moi redoutent... Quand j'étais petit, ça me passionnait... Nos mythes, nos traditions... C'était aussi dur que le marbre de cette table" ajouta t'il en tapant du poing sur la pièce de mobilier.
"Et puis quand on grandit, on oublie... On se fait une raison : le monde est tel qu'il est... On oublie, on se marie, on mène une vie monotone mais heureuse..."
L'homme avala d'une traite son verre.
"Mais les enfants ne sont pas idiots, jeune homme... Ils sont prêts à tout entendre. A tout voir. A tout accepter".
Le regard de l'homme se fit plus vague, la voix plus incertaine.
"Comme les gamins de la maison d'en face... Des mômes perdus, les damnés de notre terre. Des mômes des rues qui étaient "différents". Je ne sais pas comme on dit de part chez vous... Ils habitaient cette maison. Sous la direction d'un prêtre. Un homme terrifiant de charisme !"
L'homme déploya ses bras comme si c'étaient des ailes.
"Et tout se passait bien... Les mômes étaient éteints. Mais avec la vie qu'ils avaient menés, on se disait à quoi bon ? Et puis nous ne voulions pas voir. Nous avons détourné le regard".
Se resservant un verre, il poursuivit.
"C'était jamais les mêmes qui trainaient dehors. L'air vide. Sans émotion, ni rien, fixant la ligne de bus qui ne passe jamais... Ce n'était jamais les mêmes, ou alors était ce ma vue basse ?"
Jouant avec son verre et baissant la tête, l'homme acheva son discours.
"Jusqu'au jour où ma petite fille est allée jouer dans cet endroit... La nuit. C'était une enfant très curieuse, très éveillée. Et elle est entrée là dedans..."
Le verre se vida à nouveau.
"Ma femme et moi, nous sommes allés là bas. Pour la chercher. Pour voir... Et ça, oui, jeune homme nous avons vu... et senti !"
Il sortit un papier plié d'un tiroir situé à proximité.
"Ils avaient cette chose !"
"Et nous n'avons plus jamais revu notre petite fille... Mais ses cris me hanteront à jamais... Et cette créature, même en la dessinant pour l'oublier, je n'y arriverai jamais..."
L'homme tendit le bras pour attraper une bouteille de téquila et deux minuscules verres.
"Vous buvez ?" demanda t'il poliment.
"Moi, oui...".
Et il se servit un verre.
"Vous savez, notre pays a une tradition... magique ! Le surnaturel, ce n'est pas quelque chose que les vieilles personnes comme moi redoutent... Quand j'étais petit, ça me passionnait... Nos mythes, nos traditions... C'était aussi dur que le marbre de cette table" ajouta t'il en tapant du poing sur la pièce de mobilier.
"Et puis quand on grandit, on oublie... On se fait une raison : le monde est tel qu'il est... On oublie, on se marie, on mène une vie monotone mais heureuse..."
L'homme avala d'une traite son verre.
"Mais les enfants ne sont pas idiots, jeune homme... Ils sont prêts à tout entendre. A tout voir. A tout accepter".
Le regard de l'homme se fit plus vague, la voix plus incertaine.
"Comme les gamins de la maison d'en face... Des mômes perdus, les damnés de notre terre. Des mômes des rues qui étaient "différents". Je ne sais pas comme on dit de part chez vous... Ils habitaient cette maison. Sous la direction d'un prêtre. Un homme terrifiant de charisme !"
L'homme déploya ses bras comme si c'étaient des ailes.
"Et tout se passait bien... Les mômes étaient éteints. Mais avec la vie qu'ils avaient menés, on se disait à quoi bon ? Et puis nous ne voulions pas voir. Nous avons détourné le regard".
Se resservant un verre, il poursuivit.
"C'était jamais les mêmes qui trainaient dehors. L'air vide. Sans émotion, ni rien, fixant la ligne de bus qui ne passe jamais... Ce n'était jamais les mêmes, ou alors était ce ma vue basse ?"
Jouant avec son verre et baissant la tête, l'homme acheva son discours.
"Jusqu'au jour où ma petite fille est allée jouer dans cet endroit... La nuit. C'était une enfant très curieuse, très éveillée. Et elle est entrée là dedans..."
Le verre se vida à nouveau.
"Ma femme et moi, nous sommes allés là bas. Pour la chercher. Pour voir... Et ça, oui, jeune homme nous avons vu... et senti !"
Il sortit un papier plié d'un tiroir situé à proximité.
"Ils avaient cette chose !"
"Et nous n'avons plus jamais revu notre petite fille... Mais ses cris me hanteront à jamais... Et cette créature, même en la dessinant pour l'oublier, je n'y arriverai jamais..."
- InvitéInvité
Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Jeu 6 Nov 2008 - 8:27
Nathan fut invité à entrer dans la demeure du vieil homme qui attrapait déjà une bouteille de téquila avec deux verres l'invitant à l'accompagner. Le jeune ne pouvait refuser une telle marque de politesse et accepta de prendre un verre tandis que le vieux fumeur commencait à lui raconter ce qu'il s'était passé
Quelque chose résonnait en Nathan ce pays avait une tradition magique, ce qui voulait dire que les mutants existaient depuis longtemps ici ?? Il buvait littéralement les paroles de son interlocuteur après avoir bu son verre de téquila qui tournait maintenant dans sa main
L'histoire que le vieil homme lui racontait était tout simplement surprenante, des gamins qui semblaient vidés de toutes émotions et pensées sous la houlette d'un prêtre. Tandis que l'homme se resservait un verre, les pensées de Nathan fusaient à cent à l'heure mais il tâchait à ne pas interrompre son interlocuteur, il devait en apprendre le plus possible sur ce prêtre que Nate pensait responsable de tous les malheurs qui s'étaient abattus sur la vieille bâtisse
C'est alors que l'histoire continuait tandis que le jeune homme jouait distraitement avec son verre qui tournoyait entre ses doigts alors que le vieux fumeur se dirigeait vers un tiroir pour en ressortir un bout de papier où était dessiné une créature qui paraissait sortir d'un conte fantastique. La petite fille avait disparu et le grand-père était maintenant un homme brisé
Nathan avait l'intime conviction que toute cette histoire était lié avec ce prêtre : peut-être était-il le propriétaire de la créature voire même était la créature. Il posa sa main du l'épaule du vieil homme qui semblait brisé pour lui prouver sa compassion avant de lui demander tandis que ses yeux luisaient de colère ou d'excitation même le jeune israélien ne pouvait le dire
"Est-ce que vous savez où on peut trouver ce prêtre maintenant ??"
Quelque chose résonnait en Nathan ce pays avait une tradition magique, ce qui voulait dire que les mutants existaient depuis longtemps ici ?? Il buvait littéralement les paroles de son interlocuteur après avoir bu son verre de téquila qui tournait maintenant dans sa main
L'histoire que le vieil homme lui racontait était tout simplement surprenante, des gamins qui semblaient vidés de toutes émotions et pensées sous la houlette d'un prêtre. Tandis que l'homme se resservait un verre, les pensées de Nathan fusaient à cent à l'heure mais il tâchait à ne pas interrompre son interlocuteur, il devait en apprendre le plus possible sur ce prêtre que Nate pensait responsable de tous les malheurs qui s'étaient abattus sur la vieille bâtisse
C'est alors que l'histoire continuait tandis que le jeune homme jouait distraitement avec son verre qui tournoyait entre ses doigts alors que le vieux fumeur se dirigeait vers un tiroir pour en ressortir un bout de papier où était dessiné une créature qui paraissait sortir d'un conte fantastique. La petite fille avait disparu et le grand-père était maintenant un homme brisé
Nathan avait l'intime conviction que toute cette histoire était lié avec ce prêtre : peut-être était-il le propriétaire de la créature voire même était la créature. Il posa sa main du l'épaule du vieil homme qui semblait brisé pour lui prouver sa compassion avant de lui demander tandis que ses yeux luisaient de colère ou d'excitation même le jeune israélien ne pouvait le dire
"Est-ce que vous savez où on peut trouver ce prêtre maintenant ??"
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