Page 2 sur 2 • 1, 2
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Jeu 6 Nov 2008 - 19:12
L'homme sourit en secouant légèrement la tête.
"Ca, jeune homme... Je n'en sais rien. Et au delà de ça, je ne veux rien en savoir... Passé cette nuit d'horreur qui a brisé ma vie, vu disparaître ma petite fille et réduit mon épouse au rang de pauvre chose tremblotante, nous n'avons plus jamais su quoi que ce soit au sujet de cette bâtisse... ni de ce prêtre dont personne, pas même la police ne connaît le nom ou l'existence..."
Il marqua une nouvelle pause.
"Voyez vous, ma petite fille voulait savoir ce qui se tramait là dedans... Elle est entrée. Et la dernière fois que je l'ai vu, elle était non loin de cette créature, criant de toutes ses forces ! Et..."
L'homme baissa la tête.
"J'ai fui, comme un dératé... J'avais perdu la tête. Le lendemain je ne me souvenais plus de rien. J'étais à quelques kilomètres d'ici, allongé dans un fossé. Je suis retourné à l'endroit. Mon épouse y était toujours, prostrée, ne disant rien, ne réagissant pas..."
Il se passa la main dans les cheveux, en signe de découragement.
"Plus personne n'était là... Plus personne. La bâtisse a été verrouillée comme vous avez pu le voir. Les policiers ont fait une enquête... Très brêve. Nous, nous avons refusés d'y retourner. Ils ont envoyé deux policiers. Ils nous ont dit qu'à l'intérieur, il n'y avait rien et que notre petite fille avait du fuguer... Elle qui était si intelligente ! Mais je sais..."
Brusquement, l'homme releva le menton.
"J'ai vu dans les yeux du jeune policier qu'il avait du se passer quelque chose... Quelque chose de terrible. Et même si ma femme ne peut plus parler et que, moi même mes souvenirs sont confus... Nous le savons ! Et ce jeune policier aussi même s'il ne veut rien dire... et même si ILS avaient fait le ménage... Quelque chose à du être oublié à l'intérieur, pour témoigner que ça s'est produit..."
L'homme avala sa salive difficilement.
"Mais je dois vous embêter avec mes histoires, jeune homme..."
"Ca, jeune homme... Je n'en sais rien. Et au delà de ça, je ne veux rien en savoir... Passé cette nuit d'horreur qui a brisé ma vie, vu disparaître ma petite fille et réduit mon épouse au rang de pauvre chose tremblotante, nous n'avons plus jamais su quoi que ce soit au sujet de cette bâtisse... ni de ce prêtre dont personne, pas même la police ne connaît le nom ou l'existence..."
Il marqua une nouvelle pause.
"Voyez vous, ma petite fille voulait savoir ce qui se tramait là dedans... Elle est entrée. Et la dernière fois que je l'ai vu, elle était non loin de cette créature, criant de toutes ses forces ! Et..."
L'homme baissa la tête.
"J'ai fui, comme un dératé... J'avais perdu la tête. Le lendemain je ne me souvenais plus de rien. J'étais à quelques kilomètres d'ici, allongé dans un fossé. Je suis retourné à l'endroit. Mon épouse y était toujours, prostrée, ne disant rien, ne réagissant pas..."
Il se passa la main dans les cheveux, en signe de découragement.
"Plus personne n'était là... Plus personne. La bâtisse a été verrouillée comme vous avez pu le voir. Les policiers ont fait une enquête... Très brêve. Nous, nous avons refusés d'y retourner. Ils ont envoyé deux policiers. Ils nous ont dit qu'à l'intérieur, il n'y avait rien et que notre petite fille avait du fuguer... Elle qui était si intelligente ! Mais je sais..."
Brusquement, l'homme releva le menton.
"J'ai vu dans les yeux du jeune policier qu'il avait du se passer quelque chose... Quelque chose de terrible. Et même si ma femme ne peut plus parler et que, moi même mes souvenirs sont confus... Nous le savons ! Et ce jeune policier aussi même s'il ne veut rien dire... et même si ILS avaient fait le ménage... Quelque chose à du être oublié à l'intérieur, pour témoigner que ça s'est produit..."
L'homme avala sa salive difficilement.
"Mais je dois vous embêter avec mes histoires, jeune homme..."
- InvitéInvité
Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Jeu 6 Nov 2008 - 20:21
L'histoire que Nathan était en train d'écouter était vraiment singulière : un scénariste de film d'horreur n'aurait pas pu pondre un script aussi brillant, mais malgré le côté fou de l'histoire, le jeune homme avait l'intime conviction qu'elle était véridique. Nate était plus que captivé par cette histoire aux allures surnaturelles mais lui-même ne faisait t'il pas parti du paranormal ; vous en connaissez beaucoup des gens qui peuvent projeter des rafales
Il se posait notamment beaucoup de questions sur ce prêtre et cette créature : d'après ce qu'il avait bien pu comprendre du récit donné par le vieux fumeur, quelqu'un semblait capable d'altérer les souvenirs et les actes et ce n'était pas rien
Nathan se doutait bien qu'il existait des mutants capable de lire dans les pensées d'autrui et même de prendre le contrôle du système nerveux mais il espérait ne jamais tomber sur ce genre de personnes : l'idée même de savoir que quelqu'un pouvait avoir accès à tous vos souvenirs et violer ainsi votre intimité, cela répugnait le jeune israélien au plus haut point
Mais revenons à nos moutons, il semblerait que certaines traces de ses obscures pratiques soient restées même après le ménage opéré par la police d'après les dires du vieil homme. Et l'envie de faire un tour dans la bâtisse décrépie même si cela l'effrayait s'avérer tentante
Il s'approcha du vieil homme en déposant son verre au passage
"Vous pourriez me donner le nom de votre petite-fille au cas où j'arrive à mettre la main sur ce prêtre"
Une fois le renseignement obtenu, il remercia chaleureusement le vieux fumeur avant de prendre la direction de la vieille bâtisse tandis que les gouttes de pluie frappaient son visage avec régularité : le temps de traverser la rue et se retrouver devant la porte d'entrée, il était partiellement trempé. Il tourna la poignée de la porte et se préparait à entrer dans la maison, et si cette dernière était fermée il n'hésiterait pas à la forcer. Ses yeux luisaient dans la pénombre du ciel couvert et ses pupilles s'agrandirent de manière à ce que tout son oeil devienne pourpre : il était maintenant fin prêt à parer à toute éventualité
Il se posait notamment beaucoup de questions sur ce prêtre et cette créature : d'après ce qu'il avait bien pu comprendre du récit donné par le vieux fumeur, quelqu'un semblait capable d'altérer les souvenirs et les actes et ce n'était pas rien
Nathan se doutait bien qu'il existait des mutants capable de lire dans les pensées d'autrui et même de prendre le contrôle du système nerveux mais il espérait ne jamais tomber sur ce genre de personnes : l'idée même de savoir que quelqu'un pouvait avoir accès à tous vos souvenirs et violer ainsi votre intimité, cela répugnait le jeune israélien au plus haut point
Mais revenons à nos moutons, il semblerait que certaines traces de ses obscures pratiques soient restées même après le ménage opéré par la police d'après les dires du vieil homme. Et l'envie de faire un tour dans la bâtisse décrépie même si cela l'effrayait s'avérer tentante
Il s'approcha du vieil homme en déposant son verre au passage
"Vous pourriez me donner le nom de votre petite-fille au cas où j'arrive à mettre la main sur ce prêtre"
Une fois le renseignement obtenu, il remercia chaleureusement le vieux fumeur avant de prendre la direction de la vieille bâtisse tandis que les gouttes de pluie frappaient son visage avec régularité : le temps de traverser la rue et se retrouver devant la porte d'entrée, il était partiellement trempé. Il tourna la poignée de la porte et se préparait à entrer dans la maison, et si cette dernière était fermée il n'hésiterait pas à la forcer. Ses yeux luisaient dans la pénombre du ciel couvert et ses pupilles s'agrandirent de manière à ce que tout son oeil devienne pourpre : il était maintenant fin prêt à parer à toute éventualité
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Ven 7 Nov 2008 - 3:00
Elle s'appelait Guadalupe Arroyo. Et elle avait disparu ce soir là... Ces pensées en tête, Nathan actionna la poignée. Fermée !
Néanmoins, le verrou n'avait pas une résistance énorme. Sans même avoir à utiliser ses pouvoirs, le jeune israélien réussit à entrer. La troisième tentative semblait toujours être la bonne...
L'intérieur était plongé dans l'obscurité. Effet d'optique ou défaut d'architecture ? Le bâtiment semblait plus petit qu'il ne paraissait l'être vu de l'extérieur. Quelques filets de lumière passaient ça et là des fissures des volets. Mais le temps n'étant pas au beau fixe à l'extérieur, la visibilité demeurait quasi nulle...
Après quelques instants qui permirent à Nathan de s'habituer quelque peu à la pénombre, il put apercevoir que l'endroit était très mal tenu... Quelques meubles avaient été laissés là... Des chaises, une pendule de grand mère appuyée contre le mur légèrement de travers, un tapis persan posé à l'extrémité nord de la salle... Rien de bien particulier.
Explorant quelque peu la pièce, Nathan put également constater qu'une forte odeur nauséabonde se dégageait de certains endroits... La puanteur atteignant son paroxysme dans le coin nord de la bâtisse.
- InvitéInvité
Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Ven 7 Nov 2008 - 8:31
Guadalupe Arroyo, ce nom résonnait encore dans les oreilles de Nathan : il espérait vraiment pouvoir rendre sa raison de vivre au vieil homme qui l'avait touché de part son histoire. Cependant maintenant le jeune homme était devant la porte et toutes ses pensées étaient maintenant focalisées sur la bâtisse qui même abandonnée, se révélerait malsaine, cela Nathan en avait l'impression. Il tourna la poignée mais porte semblait verrouillée : il donna un léger coup d'épaule et il put sentir le battant s'ébranler, ni une ni deux, Nate réitéra l'opération mais en donnant un coup un peu plus puissant et la porte s'ouvrit cette fois-ci avec fracas
L'intérieur était plongé dans les ténèbres parsemé ici et là par quelques raies de lumière provenant des volets mais étant donné le temps extérieur, on ne pouvait guère comptait sur cette dernière pour éclairer la bâtisse et puis ajoutait à cela un monde qui était perçu de manière pourpre et vous aurez un bon cocktail pour ne pas voir. Après quelques instants cependant les yeux de Nate s'habituèrent à la pénombre ambiante et il put faire quelques pas dans la pièce pour s'apercevoir du léger capharnaüm régnant dans la pièce
C'est alors que ses narines détectèrent une odeur des plus nauséabondes qui était à la limite de le faire régurgiter son petit-déjeuner, il placa son sweat de manière à respirer à travers le tissu pour atténuer du mieux qu'il pouvait la puanteur qui régnait en ces lieux. Après quelques pas, Nathan put remarquer que l'odeur était plus forte à certains endroits que d'autres
Tandis que son rythme cardiaque commencait à prendre de l'ampleur, il se dirigea vers l'endroit d'où venait l'origine de la puanteur même si il ne pouvait réprimer cette sensation d'épouvante qui commencait doucement à monter au fil de ses pas dans la demeure
L'intérieur était plongé dans les ténèbres parsemé ici et là par quelques raies de lumière provenant des volets mais étant donné le temps extérieur, on ne pouvait guère comptait sur cette dernière pour éclairer la bâtisse et puis ajoutait à cela un monde qui était perçu de manière pourpre et vous aurez un bon cocktail pour ne pas voir. Après quelques instants cependant les yeux de Nate s'habituèrent à la pénombre ambiante et il put faire quelques pas dans la pièce pour s'apercevoir du léger capharnaüm régnant dans la pièce
C'est alors que ses narines détectèrent une odeur des plus nauséabondes qui était à la limite de le faire régurgiter son petit-déjeuner, il placa son sweat de manière à respirer à travers le tissu pour atténuer du mieux qu'il pouvait la puanteur qui régnait en ces lieux. Après quelques pas, Nathan put remarquer que l'odeur était plus forte à certains endroits que d'autres
Tandis que son rythme cardiaque commencait à prendre de l'ampleur, il se dirigea vers l'endroit d'où venait l'origine de la puanteur même si il ne pouvait réprimer cette sensation d'épouvante qui commencait doucement à monter au fil de ses pas dans la demeure
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Ven 7 Nov 2008 - 12:41
La pièce de vêtement posée contre le nez de Nathan remplit son rôle quelques instants... A l'approche du coin nord de la pièce, la puanteur était telle, que malgré l'atténuation liée à sa légère protection, il ne put s'empécher d'avoir un haut-le-coeur.
L'odeur était très particulière, lui rappelant vaguement des ordures en décomposition... Bien entendu le fait que la pièce n'ait pas été visitée depuis quelques temps déjà n'était pas pour améliorer le caractère olfactif de la situation !
A l'endroit où il se trouvait maintenant, Nathan put voir de plus près le tapis : ce qu'il avait pris pour une oeuvre d'art persane s'avèra être une pale copie tout ce qu'il y avait de plus banal, du genre de celles que l'on trouve sur les marchés... Posé de travers par visiblement une personne qui se fichait éperdumment des arts décoratifs !
L'épaisse poussière du sol était émaillée par diverses empreintes : de pieds nus, de ce qui lui semblait être des rangers et également de larges sillons qu'il ne put clairement identifier... Plus ces empreintes s'approchaient du tapis, plus grande en était la confusion !
Par ailleurs, tant le mur que le sol comportaient la présence de ce qui semblait être des résidus organiques noirâtres et odorants...
L'odeur était très particulière, lui rappelant vaguement des ordures en décomposition... Bien entendu le fait que la pièce n'ait pas été visitée depuis quelques temps déjà n'était pas pour améliorer le caractère olfactif de la situation !
A l'endroit où il se trouvait maintenant, Nathan put voir de plus près le tapis : ce qu'il avait pris pour une oeuvre d'art persane s'avèra être une pale copie tout ce qu'il y avait de plus banal, du genre de celles que l'on trouve sur les marchés... Posé de travers par visiblement une personne qui se fichait éperdumment des arts décoratifs !
L'épaisse poussière du sol était émaillée par diverses empreintes : de pieds nus, de ce qui lui semblait être des rangers et également de larges sillons qu'il ne put clairement identifier... Plus ces empreintes s'approchaient du tapis, plus grande en était la confusion !
Par ailleurs, tant le mur que le sol comportaient la présence de ce qui semblait être des résidus organiques noirâtres et odorants...
- InvitéInvité
Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Sam 8 Nov 2008 - 20:34
Plus les pas de Nathan l'amenait en direction du coin nord du bâtiment plus l'odeur infâme et répugnante qui régnait dans ces lieux semblaient s'accentuaient. Et ce n'est pas le maigre bout de tissu qu'il avait apposé sur la moitié inférieure de son visage qui pouvait atténuer cela et par ailleurs l'odeur était tellement intense que le petit-déjeuner que le jeune israélien avait pris avant de venir remonta dans sa gorge et il se retint au dernier instant de tout régurgiter sur le sol. Mais le prix à payer était vraiment pas très glorieux, un goût aigre envahit sa bouche. Cependant il arriva à discerner l'origine de l'odeur, cela ressemblait vaguement aux ordures en état de putréfaction
Nathan put remarquer diverses empreintes de pas qui avait laissées leurs marques sur le sol poussiéreux. Il s'agenouilla pour les observer d'un peu plus près et discerna trois types d'empreintes : des pieds nus qui devaient certainement appartenir aux gamins des rues qui habitaient par ici auparavant, des rangers qui elles devaient appartenir aux représentants des Forces de l'Ordre. Mais le troisième type d'empreintes était quant à lui pour le moins étrange, c'était simplement de larges stries dans la poussière qui ne ressemblaient à rien de connu de Nathan. Et puis plus les empreintes se rapprochaient du tapis plus grande était la confusion
A cela il fallait rajouter des restes physiologiques calcinés d'où semblaient provenir l'odeur nauséabonde et Nathan avait l'intime conviction qu'il s'agissait de restes humains carbonisés et cela fut la goutte de trop pour le jeune homme. Son petit-déjeuner remonta et il se décala sur le coté pour rendre son repas. Une fois l'opération plus que répugnante terminée, il s'approcha du tapis et tenta de la déplacer avec le pied
Le tapis semblait cacher quelque chose, de cela il en était sûr...
Nathan put remarquer diverses empreintes de pas qui avait laissées leurs marques sur le sol poussiéreux. Il s'agenouilla pour les observer d'un peu plus près et discerna trois types d'empreintes : des pieds nus qui devaient certainement appartenir aux gamins des rues qui habitaient par ici auparavant, des rangers qui elles devaient appartenir aux représentants des Forces de l'Ordre. Mais le troisième type d'empreintes était quant à lui pour le moins étrange, c'était simplement de larges stries dans la poussière qui ne ressemblaient à rien de connu de Nathan. Et puis plus les empreintes se rapprochaient du tapis plus grande était la confusion
A cela il fallait rajouter des restes physiologiques calcinés d'où semblaient provenir l'odeur nauséabonde et Nathan avait l'intime conviction qu'il s'agissait de restes humains carbonisés et cela fut la goutte de trop pour le jeune homme. Son petit-déjeuner remonta et il se décala sur le coté pour rendre son repas. Une fois l'opération plus que répugnante terminée, il s'approcha du tapis et tenta de la déplacer avec le pied
Le tapis semblait cacher quelque chose, de cela il en était sûr...
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Dim 9 Nov 2008 - 4:59
Soulevant du bout du pied le tapis, Nathan remarqua qu'une trappe se cachait dessous.
Le tapis entièrement dégagé, l'israélien constata que la trappe en métal comportait les mêmes traces organiques que sur les murs. Par ailleurs, le métal était partiellement fondu à certains endroits.
Encore rien de très rassurant... La trappe ouverte, un escalier en pierre amena rapidement Nathan au sous sol. La même odeur régnait dans la pièce mais n'ayant plus rien à rendre, l'israélien put surmonter assez rapidement sa propre répugnance...
Le sous sol était plongé dans l'obscurité la plus complète. Remarquant une lampe à huile fixée à un crochet à sa gauche, Nathan réussit à rétablir une faible lumière.
Toujours sur les marches de l'escalier, l'israélien put distinguer difficilement la contenance de la pièce.
Elle était plus grande que l'étage. Bien plus grande.
Des caisses étaient empilées dans un coin, contenant visiblement des ordures ou des affaires qui avaient été abandonnées.
Plusieurs cages en acier se trouvaient sur l'un des côtés. L'une d'elle bien plus grande que les autres semblaient avoir été dévastée par quelque chose.
Enfin, à une autre extrémité de la pièce se situait un coin qui avait été ameublé : un paravent, une table de médecin et plusieurs armoires métalliques.
De là où se trouvait Nathan, il ne pouvait en voir plus...
Le tapis entièrement dégagé, l'israélien constata que la trappe en métal comportait les mêmes traces organiques que sur les murs. Par ailleurs, le métal était partiellement fondu à certains endroits.
Encore rien de très rassurant... La trappe ouverte, un escalier en pierre amena rapidement Nathan au sous sol. La même odeur régnait dans la pièce mais n'ayant plus rien à rendre, l'israélien put surmonter assez rapidement sa propre répugnance...
Le sous sol était plongé dans l'obscurité la plus complète. Remarquant une lampe à huile fixée à un crochet à sa gauche, Nathan réussit à rétablir une faible lumière.
Toujours sur les marches de l'escalier, l'israélien put distinguer difficilement la contenance de la pièce.
Elle était plus grande que l'étage. Bien plus grande.
Des caisses étaient empilées dans un coin, contenant visiblement des ordures ou des affaires qui avaient été abandonnées.
Plusieurs cages en acier se trouvaient sur l'un des côtés. L'une d'elle bien plus grande que les autres semblaient avoir été dévastée par quelque chose.
Enfin, à une autre extrémité de la pièce se situait un coin qui avait été ameublé : un paravent, une table de médecin et plusieurs armoires métalliques.
De là où se trouvait Nathan, il ne pouvait en voir plus...
- InvitéInvité
Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Lun 10 Nov 2008 - 1:16
L'intuition de Nathan avait été la bonne lorsqu'il avait pensé que ce tapis semblait cacher plus de choses qu'il ne semblait y paraitre. Et ce fut avec un sourire de satisfaction malgré la conjoncture actuelle que le jeune homme découvrit une trappe de métal dissimulé sous le tapis persan : cependant cette dernière portait les mêmes stigmates que le reste de la pièce à savoir des restes organiques ainsi que certaines traces de métal fondu comme si la trappe semblait avoir été chauffée violemment. Tout cela n'était guère rassurant pour le jeune homme qui n'écouta que sa soif de partir de ce pays et retrouver la fillette quand il posa main sur la poignée avant de dégager la trappe révélant un escalier de pierre s'enfonçant dans la pénombre
Malgré sa peur, le jeune homme descendit les marches de pierres menant à l'inconnu tout ses sens aux aguets pour essayer de savoir si quelque chose l'attendait en bas. Il descendit les marches sans être inquiété mais lorsqu'il arriva en bas il n'était éclairé que par la lumière qui provenait de l'ouverture et elle était plus que mince, cependant elle était suffisante pour découvrir une vieille lampe à huile que Nathan réussit à allumer éclairer chichement la pièce mais assez suffisamment pour discerner les contours de celle ci
Cela était ce qui ressemblait le plus à un laboratoire où des expérimentations semblaient avoir étés menées et d'après l'état de la pièce et surtout d'une des cages, ces dernières semblaient avoir mal tournées. Mais tout cela n'était qu'une hypothèse formulé par Nathan
Ce dernier avança un peu plus dans la pièce pour essayer de découvrir un élément qui pourrait l'aider
Malgré sa peur, le jeune homme descendit les marches de pierres menant à l'inconnu tout ses sens aux aguets pour essayer de savoir si quelque chose l'attendait en bas. Il descendit les marches sans être inquiété mais lorsqu'il arriva en bas il n'était éclairé que par la lumière qui provenait de l'ouverture et elle était plus que mince, cependant elle était suffisante pour découvrir une vieille lampe à huile que Nathan réussit à allumer éclairer chichement la pièce mais assez suffisamment pour discerner les contours de celle ci
Cela était ce qui ressemblait le plus à un laboratoire où des expérimentations semblaient avoir étés menées et d'après l'état de la pièce et surtout d'une des cages, ces dernières semblaient avoir mal tournées. Mais tout cela n'était qu'une hypothèse formulé par Nathan
Ce dernier avança un peu plus dans la pièce pour essayer de découvrir un élément qui pourrait l'aider
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Lun 10 Nov 2008 - 2:19
Avançant dans la pièce, la lampe à bout de bras, l'israélien se sentit comme dans un pandemonium : l'impression oppressante de plonger dans l'horreur se faisait plus vivace...
Longeant les cages, il ne put que détourner le regard. Des anneaux étaient fixés au mur... Un peu de paille moisie se trouvait en guise de paillasse au plancher. Le tout dégageant une odeur pestilentielle. Nathan ne pouvait qu'imaginer ce qu'avait pu subir les anciens résidents de cette prison souterraine.
La grande cage quant à elle avait été éventrée. L'odeur y était plus forte et de nombreux résidus organiques se trouvaient à proximité. Par ailleurs, au sol se trouvaient de larges sillons, tels que ceux qu'avait pu observer Nathan à l'étage.
Les caisses quant à elle contenaient divers déchets. De ce que put en voir Nathan, il s'agissait notamment de vêtements calcinés.
Passant à proximité de la "salle d'opération", l'israélien se rendit compte que l'on avait pratiqué une chirurgie rudimentaire dans des conditions d'asepsie très douteuses...
Au fond de la pièce, masquée, se trouvait une échelle qui permettait d'accéder à l'étage...
Longeant les cages, il ne put que détourner le regard. Des anneaux étaient fixés au mur... Un peu de paille moisie se trouvait en guise de paillasse au plancher. Le tout dégageant une odeur pestilentielle. Nathan ne pouvait qu'imaginer ce qu'avait pu subir les anciens résidents de cette prison souterraine.
La grande cage quant à elle avait été éventrée. L'odeur y était plus forte et de nombreux résidus organiques se trouvaient à proximité. Par ailleurs, au sol se trouvaient de larges sillons, tels que ceux qu'avait pu observer Nathan à l'étage.
Les caisses quant à elle contenaient divers déchets. De ce que put en voir Nathan, il s'agissait notamment de vêtements calcinés.
Passant à proximité de la "salle d'opération", l'israélien se rendit compte que l'on avait pratiqué une chirurgie rudimentaire dans des conditions d'asepsie très douteuses...
Au fond de la pièce, masquée, se trouvait une échelle qui permettait d'accéder à l'étage...
- InvitéInvité
Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Lun 10 Nov 2008 - 11:12
Malgré la lumière apportée par la lampe à huile, ce n'était de gaité de coeur que Nathan avançait à pas prudents dans la pièce. Plus ses pas le menait vers le centre de la pièce plus l'impression qu'un étau gigantesque était en train de le broyer se faisait de plus en plus forte. Il arriva tout d'abord près des cages et les anneaux métalliques fixés au mur avec le lit de paille en dessous en disait long sur les conditions de logement dans ce laboratoire : car le jeune homme en était sûr maintenant, cette pièce avait été utilisée pour faire des expérimentations et cela dans des conditions extrêmes
Lorsque Nathan fut à proximité de la cage éventrée, il put contaster que l'odeur y était plus forte et que de nombreux restes physiologiques étaient dispersés tout autour ce qui laissait penser que cette cage devait abritée le monstre dessiné par le vieil homme et qu'il semblait se nourrir d'humains
Nathan se détourna de ce carnage et s'approcha des nombreuses caisses qui contenaient des déchets multiples mais pour l'essentiel qui se composait de restes de vêtements calcinés. Ils étaient pour la plupart des vêtements taillés grossièrement et le jeune homme pouvait imaginer sans peine qu'ils appartenaient aux gosses des rues
Il fit quelques pas et se retrouva non loin d'un coin qui ressemblait à n'importe quelle salle de chirurgie dans n'importe quel hôpital si on excluait le fait des conditions de stérilité. Celui qui avait opéré devait être un véritable boucher se fichant éperdument de l'état de santé de ses victimes. Refoulant son dégoût, Nathan se saisit d'un scalpel qui ferait une arme de défense ridicule mais qui pourrait toujours être lancé au besoin, ce dernier semblait parfaitement tranchant et n'avait pas l'air d'avoir servi plus que de raison
Le jeune israélien s'approcha de l'échelle, sentant son coeur battre la mesure dans sa poitrine alors qu'il montait un à un les barreaux de l'échelle le menant à l'étage
Lorsque Nathan fut à proximité de la cage éventrée, il put contaster que l'odeur y était plus forte et que de nombreux restes physiologiques étaient dispersés tout autour ce qui laissait penser que cette cage devait abritée le monstre dessiné par le vieil homme et qu'il semblait se nourrir d'humains
Nathan se détourna de ce carnage et s'approcha des nombreuses caisses qui contenaient des déchets multiples mais pour l'essentiel qui se composait de restes de vêtements calcinés. Ils étaient pour la plupart des vêtements taillés grossièrement et le jeune homme pouvait imaginer sans peine qu'ils appartenaient aux gosses des rues
Il fit quelques pas et se retrouva non loin d'un coin qui ressemblait à n'importe quelle salle de chirurgie dans n'importe quel hôpital si on excluait le fait des conditions de stérilité. Celui qui avait opéré devait être un véritable boucher se fichant éperdument de l'état de santé de ses victimes. Refoulant son dégoût, Nathan se saisit d'un scalpel qui ferait une arme de défense ridicule mais qui pourrait toujours être lancé au besoin, ce dernier semblait parfaitement tranchant et n'avait pas l'air d'avoir servi plus que de raison
Le jeune israélien s'approcha de l'échelle, sentant son coeur battre la mesure dans sa poitrine alors qu'il montait un à un les barreaux de l'échelle le menant à l'étage
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Lun 10 Nov 2008 - 12:54
La montée des barreaux parut plus longue qu'elle ne l'était en réalité. Nathan se retrouva finalement à devoir pousser une nouvelle trappe de l'épaule et déboucha dans une autre partie du rez de chaussée. Cette partie ne paraissait accessible que du sous-sol et ne comportait aucune fenêtre.
Une fois en haut, l'odeur devint encore plus abominable. L'air était à la limite du respirable.
La pièce, plongée dans l'obscurité la plus totale, contenait divers panneaux blancs rangés les uns contre les autres dans un coin. Le premier comportait une inscription "LES POLICIERS SONT DES HUMAINS". Le mobilier quant à lui était relativement simple. A première vue, quand des gens habitaient ces lieux, cette partie du bâtiment devait servir de salle de cours. Mais quelle genre d'école pouvait se trouver dans cette bâtisse infâme ?
Par ailleurs, divers détritus émaillaient encore le sol. Parmi ceux-ci non loin d'une table, il y avait un ordinateur en piteux état... Il semblait avoir été fracassé à la masse.
Enfin, l'odeur provenait du fond de la pièce. De derrière le bureau du professeur.
Une fois en haut, l'odeur devint encore plus abominable. L'air était à la limite du respirable.
La pièce, plongée dans l'obscurité la plus totale, contenait divers panneaux blancs rangés les uns contre les autres dans un coin. Le premier comportait une inscription "LES POLICIERS SONT DES HUMAINS". Le mobilier quant à lui était relativement simple. A première vue, quand des gens habitaient ces lieux, cette partie du bâtiment devait servir de salle de cours. Mais quelle genre d'école pouvait se trouver dans cette bâtisse infâme ?
Par ailleurs, divers détritus émaillaient encore le sol. Parmi ceux-ci non loin d'une table, il y avait un ordinateur en piteux état... Il semblait avoir été fracassé à la masse.
Enfin, l'odeur provenait du fond de la pièce. De derrière le bureau du professeur.
- InvitéInvité
Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Lun 10 Nov 2008 - 13:53
[HRP : Je me suis servi des panneaux découvert par Miguel dans sa phase courtier pour égayer un peu plus la découverte, j'espère que cela n'est pas gênant sinon je supprimerais]
Pour monter les barreaux de l'échelle sans encombre avec une lampe à huile et un scalpel, Nathan dut se résoudre à mettre l'instrument de chirurgie entre ses dents ce qui ne l'enthousiasmait guère. Il se servit de sa main ainsi libérée pour assurer son ascension et gravit un à un les échelons menant à l'étage supérieur bien que sa progression parut bien plus longue qu'elle ne semblait l'être en bas : décidément son sens de la réalité était mis à rude épreuve aujourd'hui
Il poussa la trappe avec son épaule pour atterrir dans une pièce qui était ce qui semblait être une salle de classe plongée dans le noir le plus complet et seule la lumière fournie par la lampe éclairait de par sa faible lueur les contours de la salle de classe. L'odeur ici était encore plus insupportable que dans le sous-sol et cela avait un effet des plus émétisant mais heureusement pour Nathan il n'avait plus rien à rendre
Il distingua des panneaux blancs posés à même le sol contre le mur et dont le premier est frappé de l'inscription suivante : "LES POLICIERS SONT DES HUMAINS". Nathan s'en approcha et s'agenouilla pour regarder les autres panneaux : d'autres étaient frappés d'inscriptions différentes du genre "CECI EST UN POLICIER" ou bien encore "TOUT LES HUMAINS VEULENT LA MORT DES MUTANTS". Ces panneaux semblaient vouloir indiquer que les mutants devraient se défendre face au reste du monde qui leur était hostile et cela n'était guère rassurant
Le jeune israélien se releva et se dirigea vers le bureau du professeur, enjambant au passage ce qui semblait être les restes d'un ordinateur. Sa main serrait nerveusement le scalpel tandis qu'il s'approchait de la source olfactive qui se trouvait selon toutes vraisemblances derrière le bureau du professeur
Pour monter les barreaux de l'échelle sans encombre avec une lampe à huile et un scalpel, Nathan dut se résoudre à mettre l'instrument de chirurgie entre ses dents ce qui ne l'enthousiasmait guère. Il se servit de sa main ainsi libérée pour assurer son ascension et gravit un à un les échelons menant à l'étage supérieur bien que sa progression parut bien plus longue qu'elle ne semblait l'être en bas : décidément son sens de la réalité était mis à rude épreuve aujourd'hui
Il poussa la trappe avec son épaule pour atterrir dans une pièce qui était ce qui semblait être une salle de classe plongée dans le noir le plus complet et seule la lumière fournie par la lampe éclairait de par sa faible lueur les contours de la salle de classe. L'odeur ici était encore plus insupportable que dans le sous-sol et cela avait un effet des plus émétisant mais heureusement pour Nathan il n'avait plus rien à rendre
Il distingua des panneaux blancs posés à même le sol contre le mur et dont le premier est frappé de l'inscription suivante : "LES POLICIERS SONT DES HUMAINS". Nathan s'en approcha et s'agenouilla pour regarder les autres panneaux : d'autres étaient frappés d'inscriptions différentes du genre "CECI EST UN POLICIER" ou bien encore "TOUT LES HUMAINS VEULENT LA MORT DES MUTANTS". Ces panneaux semblaient vouloir indiquer que les mutants devraient se défendre face au reste du monde qui leur était hostile et cela n'était guère rassurant
Le jeune israélien se releva et se dirigea vers le bureau du professeur, enjambant au passage ce qui semblait être les restes d'un ordinateur. Sa main serrait nerveusement le scalpel tandis qu'il s'approchait de la source olfactive qui se trouvait selon toutes vraisemblances derrière le bureau du professeur
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Lun 10 Nov 2008 - 14:36
"JE SUIS TON DIEU", "SAINT PAUL A REELLEMENT DIT : DIEU EST LE CHEF DU MUTANT ET LE MUTANT CELUI DE LA FEMME", "OBEIR C'EST SERVIR DIEU"...
Les inscriptions étaient inquiétantes. Quel genre de cours pouvait on bien faire ici ?
Nathan en allant regarder derrière le bureau fit une macabre découverte. Un policier. Mort. Le flanc troué de trois coups de révolver. Son arme avait été prise. Mais il portait encore sa plaque : Fernando Arrobal.
Ne trouvant rien d'autre dans cet immeuble, l'israélien dut se résoudre à le quitter, bredouille...
Arrivé à l'hôtel indiqué par Judith, il trouva les trois compères, bien contents de son retour.
La soirée fut chaleureuse et permit à Nathan d'oublier quelque peu ce qu'il avait vu... Paul van Paul téléphona à son journal qui accepta leur article et le rapatriement de tout le monde. Nathan était le héros du jour et fut dignement fêté !
Le lendemain, avant le départ, Paul van Paul fit quelques recherches grâce aux informations de Nathan. Auprès du vieil homme, il récupéra le dessin de la chose. Auprès des services de police, il apprit que les agents Arrobal et Gomez étaient intervenus dans cet endroit, sans signaler quoique ce soit. Par la suite le jeune Gomez s'était suicidé. Quant à Arrobal il avait tout simplement disparu...
Arrobal et la jeune Rosa se trouvent maintenant au même endroit : dans le fichier des personnes disparues...
Ce qui reste en suspens est néanmoins la question suivante : si Arrobal a fait son rapport, qui est l'homme dans la bâtisse qui porte sa plaque et son uniforme ? Ou plutôt QUI a fait le rapport au nom d'Arrobal ?
Avant d'embarquer pour New York, le professeur Jacob lança une bourrade à Nathan.
"Alors gamin !" commença t'il l'air hilare. Peut être le rhum de la veille...
"T'es un bon gamin, c'est sur... Courageux avec tout ça ! Maintenant, quand on sera à New York, on te laisse où ? Ma collègue Kofman travaille maintenant dans une école pour jeune mutant à ce que j'ai compris en relevant son dernier message. Rien à voir avec le machin que t'as visité. Notre patron avait d'ailleurs écrit un bon papier sur cet institut Xavier d'ailleurs... A moins que tu préfères nous accompagner à l'Université avant d'aviser ? On te présentera des collègues qui seront très intéressés de tes découvertes... Alors, tu veux faire quoi gamin ?"
Les inscriptions étaient inquiétantes. Quel genre de cours pouvait on bien faire ici ?
Nathan en allant regarder derrière le bureau fit une macabre découverte. Un policier. Mort. Le flanc troué de trois coups de révolver. Son arme avait été prise. Mais il portait encore sa plaque : Fernando Arrobal.
Ne trouvant rien d'autre dans cet immeuble, l'israélien dut se résoudre à le quitter, bredouille...
*
* *
* *
Arrivé à l'hôtel indiqué par Judith, il trouva les trois compères, bien contents de son retour.
La soirée fut chaleureuse et permit à Nathan d'oublier quelque peu ce qu'il avait vu... Paul van Paul téléphona à son journal qui accepta leur article et le rapatriement de tout le monde. Nathan était le héros du jour et fut dignement fêté !
*
* *
* *
Le lendemain, avant le départ, Paul van Paul fit quelques recherches grâce aux informations de Nathan. Auprès du vieil homme, il récupéra le dessin de la chose. Auprès des services de police, il apprit que les agents Arrobal et Gomez étaient intervenus dans cet endroit, sans signaler quoique ce soit. Par la suite le jeune Gomez s'était suicidé. Quant à Arrobal il avait tout simplement disparu...
Arrobal et la jeune Rosa se trouvent maintenant au même endroit : dans le fichier des personnes disparues...
Ce qui reste en suspens est néanmoins la question suivante : si Arrobal a fait son rapport, qui est l'homme dans la bâtisse qui porte sa plaque et son uniforme ? Ou plutôt QUI a fait le rapport au nom d'Arrobal ?
Avant d'embarquer pour New York, le professeur Jacob lança une bourrade à Nathan.
"Alors gamin !" commença t'il l'air hilare. Peut être le rhum de la veille...
"T'es un bon gamin, c'est sur... Courageux avec tout ça ! Maintenant, quand on sera à New York, on te laisse où ? Ma collègue Kofman travaille maintenant dans une école pour jeune mutant à ce que j'ai compris en relevant son dernier message. Rien à voir avec le machin que t'as visité. Notre patron avait d'ailleurs écrit un bon papier sur cet institut Xavier d'ailleurs... A moins que tu préfères nous accompagner à l'Université avant d'aviser ? On te présentera des collègues qui seront très intéressés de tes découvertes... Alors, tu veux faire quoi gamin ?"
- InvitéInvité
Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Lun 10 Nov 2008 - 16:43
L'horreur était porté à son paroxysme quand Nathan contourna le bureau pour y découvrir un cadavre qui devait être depuis un certain temps au vu de son état, il portait un uniforme de flic qui était troué à trois endroits au niveau de sa poitrine et d'après l'état des blessures, le jeune israélien put sans mal remarquer qu'il s'agissait de blessures par balles faites par une arme de poing. Arme qui avait disparu de l'étui du policier. Après un rapide examen, il ne trouva rien d'autre que son nom sur la plaque qu'il portait : Fernando Arrobal
Le jeune homme chercha en vain d'autres indices sur ce qui s'était passé dans cette bâtisse. Il dut se résigner à le quitter sans avoir aucun autre indice sur le prêtre, sur la fillette et même sur ces étranges faits
Lorsqu'il arriva à l'adresse indiqué par Judith, il se trouva devant un hôtel qui sans être cossu était quand même mieux que l'appartement où Nathan vivait ces derniers temps. Il fut acceuilli chaleureusement par les trois compères et même par Judith qui avait été froide avec lui jusque là. Tandis que Paul téléphonait à son journal, le Professeur déposa une bouteille de rhum et servit quatres verres en attendant le retour du journaliste alors que chacun espérait pouvoir avoir un billet de retour pour les trois scientifiques et Nathan espérait lui pouvoir démarrer une nouvelle vie malgré l'horreur qu'il venait de voir : la plaie était encore béante et il savait pertinemment qu'elle serrait longue à cicatriser
Paul raccrocha le téléphone et se tourna vers les trois personnes l'air grave tandis que la tension montait d'un cran : c'est alors qu'il se mit à sourire jusqu'aux oreilles et qu'il leva les deux pouces, ils allaient enfin quitter ce pays en direction de New-York. C'était dans la plus grande liesse que les quatres compagnons levèrent leurs verres et Nathan fut fêté comme un héros. Ce dernier passa une soirée agréable et l'alcool aidant, il dormit d'un sommeil sans rêve
Le lendemain matin enfin en fin de matinée plus exactement, le jeune israélien se leva avec un mal au crâne à cause de l'ingurgitation excessive d'alcool mais à l'aide d'aspirine, il réussit à faire disparaître l'étau qui lui compressait la boîte crânienne du moins pour quelques heures. Le Professeur Jacob avait fait quelques recherches tandis que Nathan dormait encore à poings fermés et il apprit au jeune homme que les deux policiers n'avaient rien signalé de particulier suite à leur investigation, par la suite Gomez s'était suicidé et Arrobal avait disparu. Mais si le cadavre dans la salle de classe était bien celui d'Arrobal, qui avait bien pu faire le rapport et pourquoi Gomez avait-il agréer ce rapport et pourquoi s'était-il suicidé ??? Tant de questions restaient en suspens et Nathan avait l'impression d'avoir failli : il n'avait pas pu savoir ce qui s'était passé, ni où avait disparu le prêtre et la fillette
C'était avec une certaine amertume que le jeune homme déposa son sac de voyage contenant ses maigres effets dans le coffre du taxi qui allait les mener au terminal et leur permettre ainsi de prendre place à bord d'un avion solaire à direction de New-York. Le petit groupe déposèrent leurs bagages et attendait maintenant l'embarquement, c'est alors que le Professeur Jacob s'approcha de Nathan en lui lançant une bourrade avant de lui demander si il préférait rejoindre une sorte d'école pour les mutants bien différente de ce qu'il avait vu à Antigua ou bien si il aimerait les suivre à l'Université pour rencontrer des personnes interressés par ses découvertes
"Après ce que j'ai vu je ne suis pas prêt d'oublier ce qu'il s'est passé et je crois bien que tant que j'aurais pas de réponses à mes questions, je ne trouverais pas de repos. J'aimerais vous accompagner à votre Université, peut être certaines personnes pourront m'apporter des éléments de réponses. Et puis pour tout vous avouer je ne me sens pas vraiment d'attaque pour aller dans une école tout de suite après ce que j'ai vu"
Le jeune homme chercha en vain d'autres indices sur ce qui s'était passé dans cette bâtisse. Il dut se résigner à le quitter sans avoir aucun autre indice sur le prêtre, sur la fillette et même sur ces étranges faits
¤
¤¤
¤¤
Lorsqu'il arriva à l'adresse indiqué par Judith, il se trouva devant un hôtel qui sans être cossu était quand même mieux que l'appartement où Nathan vivait ces derniers temps. Il fut acceuilli chaleureusement par les trois compères et même par Judith qui avait été froide avec lui jusque là. Tandis que Paul téléphonait à son journal, le Professeur déposa une bouteille de rhum et servit quatres verres en attendant le retour du journaliste alors que chacun espérait pouvoir avoir un billet de retour pour les trois scientifiques et Nathan espérait lui pouvoir démarrer une nouvelle vie malgré l'horreur qu'il venait de voir : la plaie était encore béante et il savait pertinemment qu'elle serrait longue à cicatriser
Paul raccrocha le téléphone et se tourna vers les trois personnes l'air grave tandis que la tension montait d'un cran : c'est alors qu'il se mit à sourire jusqu'aux oreilles et qu'il leva les deux pouces, ils allaient enfin quitter ce pays en direction de New-York. C'était dans la plus grande liesse que les quatres compagnons levèrent leurs verres et Nathan fut fêté comme un héros. Ce dernier passa une soirée agréable et l'alcool aidant, il dormit d'un sommeil sans rêve
¤
¤¤
¤¤
Le lendemain matin enfin en fin de matinée plus exactement, le jeune israélien se leva avec un mal au crâne à cause de l'ingurgitation excessive d'alcool mais à l'aide d'aspirine, il réussit à faire disparaître l'étau qui lui compressait la boîte crânienne du moins pour quelques heures. Le Professeur Jacob avait fait quelques recherches tandis que Nathan dormait encore à poings fermés et il apprit au jeune homme que les deux policiers n'avaient rien signalé de particulier suite à leur investigation, par la suite Gomez s'était suicidé et Arrobal avait disparu. Mais si le cadavre dans la salle de classe était bien celui d'Arrobal, qui avait bien pu faire le rapport et pourquoi Gomez avait-il agréer ce rapport et pourquoi s'était-il suicidé ??? Tant de questions restaient en suspens et Nathan avait l'impression d'avoir failli : il n'avait pas pu savoir ce qui s'était passé, ni où avait disparu le prêtre et la fillette
C'était avec une certaine amertume que le jeune homme déposa son sac de voyage contenant ses maigres effets dans le coffre du taxi qui allait les mener au terminal et leur permettre ainsi de prendre place à bord d'un avion solaire à direction de New-York. Le petit groupe déposèrent leurs bagages et attendait maintenant l'embarquement, c'est alors que le Professeur Jacob s'approcha de Nathan en lui lançant une bourrade avant de lui demander si il préférait rejoindre une sorte d'école pour les mutants bien différente de ce qu'il avait vu à Antigua ou bien si il aimerait les suivre à l'Université pour rencontrer des personnes interressés par ses découvertes
"Après ce que j'ai vu je ne suis pas prêt d'oublier ce qu'il s'est passé et je crois bien que tant que j'aurais pas de réponses à mes questions, je ne trouverais pas de repos. J'aimerais vous accompagner à votre Université, peut être certaines personnes pourront m'apporter des éléments de réponses. Et puis pour tout vous avouer je ne me sens pas vraiment d'attaque pour aller dans une école tout de suite après ce que j'ai vu"
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Antigua Guatemala, Envie d'un American Dream
Lun 10 Nov 2008 - 17:17
Jacob éclata de rire.
"Oui, on peut pas dire que t'as eu une expérience très satisfaisante des écoles pour mutants... Bon, alors on continue à faire un bout de chemin ensemble".
Il chuchota à l'oreille de Nathan :
"Et puis tu rales moins que Judith. Et tu lèves mieux le coude que Paul. Moi, ça me convient !"
Avant le départ, Paul van Paul prit une photo de groupe : Nathan, le Professeur Jacob, Judith, sans oublier l'écureuil à deux têtes que le journaliste ne put malheureusement pas ramener aux USA...
Les compères décollèrent avec soulagement en direction de New York, laissant derrière eux un mystère non résolu...
New York City University
"Oui, on peut pas dire que t'as eu une expérience très satisfaisante des écoles pour mutants... Bon, alors on continue à faire un bout de chemin ensemble".
Il chuchota à l'oreille de Nathan :
"Et puis tu rales moins que Judith. Et tu lèves mieux le coude que Paul. Moi, ça me convient !"
Avant le départ, Paul van Paul prit une photo de groupe : Nathan, le Professeur Jacob, Judith, sans oublier l'écureuil à deux têtes que le journaliste ne put malheureusement pas ramener aux USA...
Les compères décollèrent avec soulagement en direction de New York, laissant derrière eux un mystère non résolu...
New York City University
Page 2 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum