Samara - Yougoslavie

(Désolé, simple erreur, je voulais éditer mon message mais de ma précipitation je l'ai effacé)

(Code de couleur :

Rouge et gras: Marc qui parle Yougoslave

Rouge: Yougoslave parlé par une autre personne)

Un jeune homme déambulait dans les rues de Samara, il était d’une taille impressionnante, les gens posaient sur lui quelques regards surpris, de plus, les dreadlocks ornant son crâne éveillaient les attentions encore plus, il avait une clope au bec et marchait tranquillement, les mains de les poches, écouteurs dans les oreilles, il avait pu, grâce à son boulot, se payer un MP3, il avait tant économiser pour pouvoir écouter la musique qu’il aimait n’importe ou, depuis que Marc allait lui aussi travailler, la famille « Maldonne » vivait mieux que dans le passé, ils ne croulaient pas pour autant sous le luxe et la richesse.

L’épatant bonhomme prit alors à droite au carrefour et pénétra dans une des maisonnettes qui agrémentaient le trottoir, il claqua la porte derrière lui, des bruits de pas de course se firent entendre, la porte du salon s’ouvrit à la volée, une fillette sortit de la pièce, la mine réjouie, elle s’exclama :

« Grand frère !!! »

Puis, elle sauta dans les bras de Marc. Ils pénétrèrent ensuite tout deux dans la salle d’où la jeune fille avait bondie, toute la famille était réunie à l’intérieur, les gosses qui jouaient et le père qui lisait son journal, Marc dit bonjour à tout le monde puis s’assis en face de son père :

« P’pa, j’suis de sortie, y’a un concert, j’ai eu ma paye du mois, j’y vais avec des amis….. C’était juste pour te prévenir. »

Le paternel ne dit pas un mot, il se contenta de faire apparaître sa tête de derrière son grand journal et d’acquiescer en guise d’accord. Marc souri, puis se leva. Il était 8 heures du soir, le jeune homme ne finissait pas particulièrement sa journée de travail tard mais il aimait traînasser dans les ruelles de sa ville natale. Il franchit de nouveau le seuil de la porte et partit chercher son meilleur ami chez lui. Une fois cela fait, les deux compères partirent en direction du lieu de la prestation scénique, une fois arrivés ils rejoignirent comme prévus trois autres compagnons, ils pénétrèrent dans la salle après un petit quart d’heure d’attente. Quelques instants plus tard, le groupe rentra sur scène sous les acclamations du public, ils ne perdirent pas de temps et le guitariste commença à gratter les cordes de sa guitare pour produire un son ravageur, au rythme endiablé, puis le batteur et le bassiste rejoigne la cadence en même temps que le chanteur qui gueula bruyamment dans le micro pour commencer le chant, il enchaîna ensuite sur quelques paroles sur le thème de la stupidité des humains. Apparemment, ce groupe et Marc était sur la même longueur d’ondes. D’autres passèrent durant la soirée. Des pogos étaient au rendez-vous et tout le monde apprécia le spectacle. A la sortie, nos cinq amis décidèrent d’aller boire un coup au bar du coin. Il n’était pas loin de deux heures du matin et ils marchèrent dans les rues de la ville, avec, pour seules lumières, les éclairages publics.

Un atroupement de jeunes à la sortie de la salle de concert semblait spécialement agité par l'atmosphère endiablée qui avait saisi l'audience et le groupe. Certains portaient des bouteilles d'alcool, d'autres des cannettes de bière. Alors que Marc et ses compagnons les dépassaient, une bouteille vint s'écraser à leurs pieds, un éclat de verre se ficha dans la jambe de son meilleur ami, qui s'écroula en hurlant de douleur. En se retourna, Marc et les autres purent constater qu'une bagarre venait d'éclater dans le groupe de métalleux, bagarre qui dégénérait et se rapprochait dangereusement d'eux et du blessé.

"Enfoiré!! Je vais t'apprendre!"

Deux des jeunes tombèrent à la renverse sur l'ami de Marc et continuèrent à se battre. Dans la mêlée, l'éclat d'un couteau put être aperçu.

"Te mêles pas de çà avorton!" s'écria l'un des loubards, une grosse mêche de cheveux sur le visage.

Le type au couteau donna un violent coup de boule à son assaillant et se retourna vers Marc.

"T'en veux aussi c'est çà ma belle?"

Marc s’était levé subitement et venait de gueuler sur la bande de jeunes, ce qui apparemment ne leurs plaisait pas, l’un d’entre lui dit de ne pas se mêler de ça, puis le traita d’avorton :

« Attends là, tu me demandes de ne pas m’en mêler ? Putain, vous avez blessé notre ami avec vos conneries et tu voudrais que je reste en dehors de tout ça. Mais bordel, c’est l’hôpital qui se fout de la charité ça ! »

Il tourna la tête lorsqu’il entendit le gars au couteau lui parler après avoir donner un magistral coup de tête à son adversaire, Marc fronça les sourcils et lança un regard au type, apparemment, il était bien chaud et était très sûr de lui, Marc croyait voir en lui le chef de la bande :

« J’ai pas envie d’me battre avec des minables dans votre genre, tout ce que je veux c’est que l’ambulance se ramène le plus vite possible………. T’as appelé l’ambulance ? »

Cette dernière phrase était destinée au camarade auquel il avait intimé cet ordre quelques instants plus tôt, il l’avait presque crié sous l’effet de la colère, il scrutait alternativement tous les bagarreurs, surveillant le moindre de leurs mouvements, malgré le nombre des gars qui n’était pas à l’avantage de Marc, celui-ci restait très sûr de lui, il avait un atout de taille, un pouvoir lui venant du gêne X, les lumières provenant des poteaux électriques étaient suffisamment présentes pour dévoiler l’ombres de ses ennemis, ainsi donc, cela lui faciliterait la tâche en cas de pépin, la tension était au summum :

*A mon avis, ils sont tous bourrés, à voir les bouteilles et les cannettes qu’ils tenaient en main, cela me facilitera encore plus la tâche.*

Marc eut alors l’audace de tourner la tête pour voir comment allait Dan et si les autres s’en occupaient, puis, il refit face au loubard qui était juste devant lui et attendit la suite des événements, prêt à réagir à tout faux mouvements.

(Bon, je sais, ça fait pas trop avancer le scénar’ tout ça mais mon perso ne déclenche pas les hostilités, de plus je savais pas trop quoi mettre ^^)

(Ah en fait, j’ai une question : Vu que j’ai pas encore mon barème, j'aimerais savoir ce que je suis capable de faire avec 30% de capacité de contrôle si possible ^^.)

"Elle va venir l'ambulance, t'en fais pas mon gars, mais c'est pour toi qu'elle va venir!" s'écria le hooligan en s'avançant avec son couteau. Tous les autres bagarreurs cessèrent les hostilités pour observer le duel, en lançant de vifs encouragements au chef de bande.

(P'tit post avant d'me mettre à réviser ^^)

Ce qui devait donc arriver arriva, c’est en toute logique que le type se croyant le plus fort vienne défier Marc, encore un des ces humains vaniteux qui ne pensait qu’au pouvoir et à faire du mal, mis à part ses proches, il détestait les humains, ces êtres avides s’entretuant pour un oui ou pour un non, mais Marc, lui, était un être supérieur à tout cela, il avait été touché par le gène X et avait acquis un pouvoir paranormal lui permettant de manipuler son ombre. Le loubard le nargua alors et s’avança vers lui d’un air menaçant, son couteau tenu bien fermement en main, Marc avait un plan, plus les deux jeunes gens seraient exposés à la lumière, plus l’avantage serait à Marc, c’est donc en faisant semblant de se méfier qu’il marcha à reculons vers le lampadaire derrière lui, dans sa tête il s’amusait de ce plan pourtant débile et naïf, mais bon, comment son adversaire pourrait-il savoir, par contre, sur son visage, il affichait une mine légèrement effrayée pour bien mettre le type au couteau en confiance, la clarté du poteau électrique était bien assez forte pour donner clairement vue sur les deux ombres des protagonistes :

« Attention à toi ! »

Lui dit-il d’un sourire amusé, il regardait le mec droit dans les yeux pour qu’il ne fasse pas attention au sol, il fit alors un pas en avant, étant ainsi à deux petites mètres de l’autre, il tendit le poing en arrière, encore une simple diversion, il ne comptait pas l’attaquer, c’est alors que dans son élan, sur le sol se passait une autre scène, l’ombre de Marc bougeait de son propre chef, du moins, ceux qui y faisaient attention pourraient croire cela, la forme obscur donna alors un coup de poing dans ce qui ressemble à la tête de l’ombre du type et enchaîna avec un second coup de le ventre. Marc stoppa son élan et contempla le résultat.

Soudain, le type parti en arrière comme s'il venait de se prendre une droite. Il conserva son équilibre, mais parut étourdi, ne comprenant pas ce qui venait de se passer.
Ses compagnons étaient trop saouls et excités pour comprendre ce qui venait de se passer.
Dan quant à lui, tenant toujours sa jambe pour freiner le saignement, contemplait Marc les yeux ronds comme des billes.

Le loubard revint à l'assaut après avoir secoué sa tête pour reprendre ses esprits. Marc s'apprêtait à le recevoir comme il se devait lorsqu'il remarqua que son ombre ne répondait plus à son pouvoir...

Alors qu'il mettait sa manoeuvre à exécution, Marc remarqua du coin de l'oeil que le lampadaire qui éclairait la scène avait commencé à clignoter. Sa lumière vacilla une dernière fois avant de rendre l'âme complètement. Les ombres des présents s'estompèrent, puis disparurent dans l'obscurité.
S'attendant à une attaque au visage, le colosse reçut le bélier de Marc en plein estomac. Le mutant dut néanmoins user de toute sa force physique pour parvenir à faire basculer l'armoire à glace en arrière. Ils s'effondrèrent tous les deux.
Plus par réflexe que par dextérité, l'adversaire leva le genoux dans sa chute, lui assénant un violent coup au ventre.

Au loin, la sirène d'une ambulance se rapprochait. Un des loubards s'écria alors bêtement :

"Ptain les mecs, 22 vla les queufs!"

Les spectateurs commencèrent à se disperser dans les ruelles attenantes à la salle de concert dans la panique. Le chef de bande se dégagea de Marc, toujours sous le coup de la douleur.

"Attendez-moi!" dit-il en se levant pour disparaître dans la nuit. Quelques secondes plus tard, l'ambulance se garait devant les amis de Marc, qui lui faisait de grands signes.