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Re: [KozaX & NeXus 4.8] Tempête du désert
Mar 23 Juin 2009 - 1:15
Toutes les précautions furent nécessaires pour parvenir à entrer dans l’église et pouvoir écouté ce qu’y s’y passait, et après un moment de silence, elle glissa enfin la tête hors de sa cachette pour apercevoir la pièce… vide. Le bruissement d’une palme d’hélicoptère la ramena à la réalité, ainsi que le message de Nan. Il ne fallut ni une, ni deux, l’indienne courus vers le bruit, passant par le mur afin d’apercevoir les efforts combiné des Kozax pour immobiliser l’appareil.
Si elle avait été fière de leur alliance pour capturer l’homme en mauve et les nudistes, l’état du campement la laissa sans voix. Pendant les minutes qui avaient suivis, ils avaient aidé à dégager les décombre, et trouver les blesser… et les morts.
Elle avait pu garder son sang froid, jusqu’au moment où le corps du gamin fut découvert. Trop de souvenirs la submergèrent, et les images des tremblements de terre qu’elle avait vécu lui revinrent en tête, alors que les décombres semblaient les mêmes, et la morts partout. Comment avaient-ils pu en arrivé là?
Pendant les missions qu’ils a avaient effectué, il n’y avaient pas eu de mort, et à peine quelque blesser. C’était une véritable guerre qui avait eu lieu en Inde, et la plupart des joueurs n’avaient été que des marionnettes.
Des dizaines de questions lui traversaient l’esprit, et le principal intéresser était à sa porter de main. Elle n’avait jamais fait d’interrogatoire, mais il lui faudrait apprendre sur le tas.
Une fois devant le chef, elle décida de parler la première, d’avoir les informations de bases.
-Écoutez monsieur. Nous ne voulons plus vous faire de mal, et nous espérons seulement avoir les réponses à nos questions.
Dans sa voix, il y avait une douceur qu’elle était loin d’éprouver, et si ce n’avait tenu qu’à elle, c’est quelqu’un de plus costaud qui se serait chargé de lui.
-Premièrement, nous voulons savoir qu’elle est votre nom, votre âge, votre nationalité, et pour qu’elle compagnie/agence/groupe est-ce que vous travaillez.
Si elle avait été fière de leur alliance pour capturer l’homme en mauve et les nudistes, l’état du campement la laissa sans voix. Pendant les minutes qui avaient suivis, ils avaient aidé à dégager les décombre, et trouver les blesser… et les morts.
Elle avait pu garder son sang froid, jusqu’au moment où le corps du gamin fut découvert. Trop de souvenirs la submergèrent, et les images des tremblements de terre qu’elle avait vécu lui revinrent en tête, alors que les décombres semblaient les mêmes, et la morts partout. Comment avaient-ils pu en arrivé là?
Pendant les missions qu’ils a avaient effectué, il n’y avaient pas eu de mort, et à peine quelque blesser. C’était une véritable guerre qui avait eu lieu en Inde, et la plupart des joueurs n’avaient été que des marionnettes.
Des dizaines de questions lui traversaient l’esprit, et le principal intéresser était à sa porter de main. Elle n’avait jamais fait d’interrogatoire, mais il lui faudrait apprendre sur le tas.
Une fois devant le chef, elle décida de parler la première, d’avoir les informations de bases.
-Écoutez monsieur. Nous ne voulons plus vous faire de mal, et nous espérons seulement avoir les réponses à nos questions.
Dans sa voix, il y avait une douceur qu’elle était loin d’éprouver, et si ce n’avait tenu qu’à elle, c’est quelqu’un de plus costaud qui se serait chargé de lui.
-Premièrement, nous voulons savoir qu’elle est votre nom, votre âge, votre nationalité, et pour qu’elle compagnie/agence/groupe est-ce que vous travaillez.
- Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
Nom de code : Miracle Lass
Date d'inscription : 22/08/2007
Re: [KozaX & NeXus 4.8] Tempête du désert
Mar 23 Juin 2009 - 2:46
A plat de batterie... Georgia était lessivée. Avait-elle forcée sur ses pouvoirs ? Ou bien était-ce lié au mépris qu'elle avait d'elle même ? A force de répandre la désolation sur son passage, de multiplier les blessures comme Jésus multipliait le pain ou le poisson, la New Yorkaise se sentit soudainement très antéchristique. Le développement de ses capacités ne suivait pas l'adaptation de sa morale. Sur ce point comme sur d'autres, sa conscience n'était pas élastique.
Heureusement, des mutants avaient été plus efficaces qu'elle. Voyant que l'hélicoptère n'irait pas plus loin que l'aire d'envol, elle profita d'un court instant pour se reposer derrière la caisse.
Bref instant de répit pour la blonde un peu timbrée... Déjà, les affaires reprenaient et elle assista non sans un brin de satisfaction à la réjouissante scène de Vadim giflant le vieux à lunettes, saucissonné sur une chaise. La question, les mauvais traitements sur des prisonniers de guerre - car cela y ressemblait fort - la mettait mal à l'aise. Et en même temps, son cœur adolescent, révolté par tant d'injustice, de souffrance, de haine, de désolation, ne pouvait que s'enflammer et réclamer réparation, quitte à grogner avec les loups !
Yamina commença l'interrogatoire par des détails d'Etat-civil. C'était déjà ça de fait ! Mais la New Yorkaise focalisa son attention ailleurs... Les gamins faisaient peine... La nudité - la sienne ou celle de la tornade rousse - était source de vie, de vitalité ! La pudeur, c'était pour les autres, les sordides, les pisse-froids... Mais là. L'absence de vêtements chez ces enfants ne pouvaient être que synonyme de dégradation de l'individu, de contrainte, d'humiliation... Georgia quitta son blouson en cuir et le posa sur les épaules de la jeune fille, une lueur affectée dans les yeux.
Elle avala sa salive. Et considéra les gamins libérés et leurs geôliers devenus prisonniers entre leurs mains. Il fallait parler. Faire parler. Et mettre un peu de vérité dans ce tissu de mensonges.
Georgia s'adressa au militaire indien.
"On va pas y aller par les chemins de traverse. Vous êtes qui ? Vous faites quoi ici ? A la limite c'est pas le plus important... Ce qui m'intéresse surtout, c'est la logistique. Vous pouvez nous répondre ou on peut farfouiller dans vos base de données, vos archives comptables, qui parleront pour vous"
Elle se mordilla la lèvre, tentant de formuler aux mieux ses interrogations.
"Ils viennent d'où les marmousets ? D'Inde, j'ai l'impression mais pas que. Comment vous les faisiez venir ici ? Voyage-Enfance ? Ou y a d'autres moyens ? Mais surtout, une installation comme ça, ça tourne pas tout seul : qui vous approvisionne en nourriture, en eau ?"
Reportant son attention sur le vieux, elle ajouta :
"Et vous ? Vous pensiez aller où comme ça ? Et pourquoi ces gamins, en particulier ? Vous les teniez avec une laisse mentale, ça m'intéresserait de savoir comment vous faisiez ? C'est de l'hypnose ?"
Georgia fourra ses mains dans les poches, l'air de rien.
"En plus, ce qui est sympa quand on a le bourreau et les prisonniers, c'est que les réponses du premier peuvent être vérifiées par les seconds. Ne mentez pas. Et vous..."
Elle s'adressait aux gamins.
"... pas besoin d'avoir peur de cette vieille baudruche. Dites-nous s'il raconte n'importe quoi ! Dites-nous ce qui s'est passé, la vérité, ce qui vous est arrivé, que tout ça ne soit pas oublié ni impuni !"
Et là, elle s'adressait autant à eux qu'à elle-même, comme en transe, comme transfigurée de révolte adolescente...
Heureusement, des mutants avaient été plus efficaces qu'elle. Voyant que l'hélicoptère n'irait pas plus loin que l'aire d'envol, elle profita d'un court instant pour se reposer derrière la caisse.
Bref instant de répit pour la blonde un peu timbrée... Déjà, les affaires reprenaient et elle assista non sans un brin de satisfaction à la réjouissante scène de Vadim giflant le vieux à lunettes, saucissonné sur une chaise. La question, les mauvais traitements sur des prisonniers de guerre - car cela y ressemblait fort - la mettait mal à l'aise. Et en même temps, son cœur adolescent, révolté par tant d'injustice, de souffrance, de haine, de désolation, ne pouvait que s'enflammer et réclamer réparation, quitte à grogner avec les loups !
Yamina commença l'interrogatoire par des détails d'Etat-civil. C'était déjà ça de fait ! Mais la New Yorkaise focalisa son attention ailleurs... Les gamins faisaient peine... La nudité - la sienne ou celle de la tornade rousse - était source de vie, de vitalité ! La pudeur, c'était pour les autres, les sordides, les pisse-froids... Mais là. L'absence de vêtements chez ces enfants ne pouvaient être que synonyme de dégradation de l'individu, de contrainte, d'humiliation... Georgia quitta son blouson en cuir et le posa sur les épaules de la jeune fille, une lueur affectée dans les yeux.
Elle avala sa salive. Et considéra les gamins libérés et leurs geôliers devenus prisonniers entre leurs mains. Il fallait parler. Faire parler. Et mettre un peu de vérité dans ce tissu de mensonges.
Georgia s'adressa au militaire indien.
"On va pas y aller par les chemins de traverse. Vous êtes qui ? Vous faites quoi ici ? A la limite c'est pas le plus important... Ce qui m'intéresse surtout, c'est la logistique. Vous pouvez nous répondre ou on peut farfouiller dans vos base de données, vos archives comptables, qui parleront pour vous"
Elle se mordilla la lèvre, tentant de formuler aux mieux ses interrogations.
"Ils viennent d'où les marmousets ? D'Inde, j'ai l'impression mais pas que. Comment vous les faisiez venir ici ? Voyage-Enfance ? Ou y a d'autres moyens ? Mais surtout, une installation comme ça, ça tourne pas tout seul : qui vous approvisionne en nourriture, en eau ?"
Reportant son attention sur le vieux, elle ajouta :
"Et vous ? Vous pensiez aller où comme ça ? Et pourquoi ces gamins, en particulier ? Vous les teniez avec une laisse mentale, ça m'intéresserait de savoir comment vous faisiez ? C'est de l'hypnose ?"
Georgia fourra ses mains dans les poches, l'air de rien.
"En plus, ce qui est sympa quand on a le bourreau et les prisonniers, c'est que les réponses du premier peuvent être vérifiées par les seconds. Ne mentez pas. Et vous..."
Elle s'adressait aux gamins.
"... pas besoin d'avoir peur de cette vieille baudruche. Dites-nous s'il raconte n'importe quoi ! Dites-nous ce qui s'est passé, la vérité, ce qui vous est arrivé, que tout ça ne soit pas oublié ni impuni !"
Et là, elle s'adressait autant à eux qu'à elle-même, comme en transe, comme transfigurée de révolte adolescente...
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Re: [KozaX & NeXus 4.8] Tempête du désert
Mar 23 Juin 2009 - 13:18
En voyant l'hélico, Niko dégaina une de ses deux armes. Mais ne sachant pas comment ça marchait, il pensa les jeter à toute vitesse sur les pales de l'hélico. mais quelque chose l'empécha de décoller. Puis Vadim fit le reste. Armes a la main, Il put voir enfin le carnage et les morts des deux grades qu'il avait simplement voulut assomer. puis il vit les enfant nus. on les avaient dépouillés de leur dignité aussi bien que de leur liberté. Il décida de fouiller le campement pour trouver de quoi les couvrir et les réconforter, il ramena des couvertures et prépara un truc a manger avec ce qu'il trouva dans la cuisine. c'était pas fameux, mais assez nourissant pour ceux qui aurait faim. Bullet éssayait de relativiser. mais il était encore sous le choc de ce qu'il venait de faire a ses deux gardes.
Il finit par rejoindre les autres en plein intérrogatoire. N'ayant aucunes réponses a poser qui lui venait en tête ou qui n'eut étaient posées, il s'approcha d'un pas lourd et maladroit et proposa la nourriture et les couvertures aux enfant qui le voulaient, les fixa la gorge sérré et souris timidement au petit bolide en lui disant.
"Tu vas vite! Moi c'est Niko. Tu viens d'où?"
Il attendit la réponse et se dirigea vers celui que l'on intérrogeait. Le gros bolide le regard froid est detreminée. On l'avait obligeait à tuer, il n'avait jamais voulu ça et avait définitivement perdu son innocence. il allait le faire parler. Il poussa gentillement son prof en disant:
"c'est pas par la violence qu'on les aura nos renseignements, monsieur! moi je vais le faire parler!"
Il fit craquer les jointures de ses doigts pour les assouplir et activa ses pouvoir au niveau de ses mains. il se mit alors a le chatouiller à toutes vitesses en visant les côtes et les dessous de bras dans le but de le faire parler. il chatouiller a la limite de la douleur et s'arréta d'un coup en disant.
" Parles ou je te promet que j'irais bien plus vite et que je ferais durer le plaisir!"
Même si Niko faisait le dur il était choqué et à deux doigts de se réfugier dans les bras de Yamina pour pleurer. Alors se défouler sur le résponsable de ce carnage lui faisait le plus grands bien.
Il finit par rejoindre les autres en plein intérrogatoire. N'ayant aucunes réponses a poser qui lui venait en tête ou qui n'eut étaient posées, il s'approcha d'un pas lourd et maladroit et proposa la nourriture et les couvertures aux enfant qui le voulaient, les fixa la gorge sérré et souris timidement au petit bolide en lui disant.
"Tu vas vite! Moi c'est Niko. Tu viens d'où?"
Il attendit la réponse et se dirigea vers celui que l'on intérrogeait. Le gros bolide le regard froid est detreminée. On l'avait obligeait à tuer, il n'avait jamais voulu ça et avait définitivement perdu son innocence. il allait le faire parler. Il poussa gentillement son prof en disant:
"c'est pas par la violence qu'on les aura nos renseignements, monsieur! moi je vais le faire parler!"
Il fit craquer les jointures de ses doigts pour les assouplir et activa ses pouvoir au niveau de ses mains. il se mit alors a le chatouiller à toutes vitesses en visant les côtes et les dessous de bras dans le but de le faire parler. il chatouiller a la limite de la douleur et s'arréta d'un coup en disant.
" Parles ou je te promet que j'irais bien plus vite et que je ferais durer le plaisir!"
Même si Niko faisait le dur il était choqué et à deux doigts de se réfugier dans les bras de Yamina pour pleurer. Alors se défouler sur le résponsable de ce carnage lui faisait le plus grands bien.
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Re: [KozaX & NeXus 4.8] Tempête du désert
Mar 23 Juin 2009 - 15:49
Le prêtre ne daigna pas regarder Yamina quand elle s'adressa à lui. Il lui répondit d'un air légèrement amusé, tandis qu'il tançait Vadim avec une certaine curiosité dérangeante.
"Nom : Ancelme, âge : vénérable, nationalité : septième cercle, compagnie/agence/groupe : Roi-de-toutes-les-larmes."
Puis ce fut au tour de Georgia d'interroger le militaire indien. A sa première réplique, celui-ci eut un rire nerveux. Sa voix grave avait un fort accent indien.
"Amusez-vous à chercher dans les ordinateurs... vous trouverez beaucoup d'espace libre sur les disques durs ! Ha ha ha !"
Il regardait les mimiques de la new-yorkaise avec mépris.
"On est des gens efficaces, c'est simple. On maîtrise le job."
Il appuya un sourire totalement condescendant. Georgia reporta son attention fiévreuse sur le vieux. Celui-ci une fois de plus ne croisa pas son regard, le laissant planer sur la stature de Vadim. Ce dernier avait les bras griffés de sang qui striait sa peau de rouge sombre. Il suivait l'entretien en haussant un sourcil. Le prisonnier, voyant que la jeune femme haranguait les enfants, livra quelques phrases à voix lasse.
"Ces enfants ont tous choisi leur voie : celle que nous procure le Roi-de-toutes-les-larmes. Ils ont choisi leur destin, les larmes tatouées sur leur corps le prouve. Ils savent que lors de la Grande Déflagration, ils seront les Pionniers Sauveurs, ils seront les premières étincelles, les premières oeuvres. Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi et reviens à tes premières oeuvres sinon, je viendrai à toi. A celui qui vaincra et qui gardera jusqu'à la fin leurs oeuvres, sera donné pouvoir sur les nations. La Foi, si vous appelez cela une laisse."
Vadim gronda en soupirant. Les gamins ne comprirent pas que Georgia s'adressaient à eux, certains la regardèrent d'un air simplement absent.
Niko trouva dans la cuisine de quoi se sustenter. Il trouva aussi des couvertures et des vêtements militaires. Le garçon bolide l'écouta comme s'il écoutait un enregistrement, puis répondit de sa voix enfantine et froide.
"Je viens du Serviteur du Roi-de-toutes-les-larmes. Nous suivrons nos frères. Nous sera donnée la couronne de la vie. Obéir c'est servir. J'attends et j'obéis."
Niko alla ensuite vers les interrogateurs, aux côtés de Vadim qui croisait les bras sans quitter des yeux les deux prisonniers. A la surprise générale Bullet se mit à chatouiller à grande vitesse le prêtre en robe mauve. Celui-ci se tortilla rapidement, riant de plus en plus fort, donnant la désagréable impression qu'il jouissait du rire de sa propre souffrance. Vadim arrêta Niko en lui prenant l'épaule.
"Je pense que cela suffira, Bullet... il faudrait plutôt..."
Un bip retentit dans la poche du treillis de l'Ogre. Il sortit son communicateur, consulta le message et dit aux élèves :
"Le convoi humanitaire est en vue du camp. Nous devrons leur passer la main pour soumettre l'affaire aux autorités indiennes."
Il adressa un regard à Yamina et Georgia qui signifiait en substance qu'il n'y avait pas de temps à perdre. Il se détourna ensuite du trio pour s'enquérir de ce que faisaient les autres élèves.
Le prêtre étaient complètement épuisé par la torture des chatouilles que Niko lui avait fait subir. Le militaire regardait les mutants d'un air à la fois haineux et craintif que beaucoup de lecteurs assidus de la Sentinelle auraient arboré en un tel instant.
"Nom : Ancelme, âge : vénérable, nationalité : septième cercle, compagnie/agence/groupe : Roi-de-toutes-les-larmes."
Puis ce fut au tour de Georgia d'interroger le militaire indien. A sa première réplique, celui-ci eut un rire nerveux. Sa voix grave avait un fort accent indien.
"Amusez-vous à chercher dans les ordinateurs... vous trouverez beaucoup d'espace libre sur les disques durs ! Ha ha ha !"
Il regardait les mimiques de la new-yorkaise avec mépris.
"On est des gens efficaces, c'est simple. On maîtrise le job."
Il appuya un sourire totalement condescendant. Georgia reporta son attention fiévreuse sur le vieux. Celui-ci une fois de plus ne croisa pas son regard, le laissant planer sur la stature de Vadim. Ce dernier avait les bras griffés de sang qui striait sa peau de rouge sombre. Il suivait l'entretien en haussant un sourcil. Le prisonnier, voyant que la jeune femme haranguait les enfants, livra quelques phrases à voix lasse.
"Ces enfants ont tous choisi leur voie : celle que nous procure le Roi-de-toutes-les-larmes. Ils ont choisi leur destin, les larmes tatouées sur leur corps le prouve. Ils savent que lors de la Grande Déflagration, ils seront les Pionniers Sauveurs, ils seront les premières étincelles, les premières oeuvres. Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi et reviens à tes premières oeuvres sinon, je viendrai à toi. A celui qui vaincra et qui gardera jusqu'à la fin leurs oeuvres, sera donné pouvoir sur les nations. La Foi, si vous appelez cela une laisse."
Vadim gronda en soupirant. Les gamins ne comprirent pas que Georgia s'adressaient à eux, certains la regardèrent d'un air simplement absent.
Niko trouva dans la cuisine de quoi se sustenter. Il trouva aussi des couvertures et des vêtements militaires. Le garçon bolide l'écouta comme s'il écoutait un enregistrement, puis répondit de sa voix enfantine et froide.
"Je viens du Serviteur du Roi-de-toutes-les-larmes. Nous suivrons nos frères. Nous sera donnée la couronne de la vie. Obéir c'est servir. J'attends et j'obéis."
Niko alla ensuite vers les interrogateurs, aux côtés de Vadim qui croisait les bras sans quitter des yeux les deux prisonniers. A la surprise générale Bullet se mit à chatouiller à grande vitesse le prêtre en robe mauve. Celui-ci se tortilla rapidement, riant de plus en plus fort, donnant la désagréable impression qu'il jouissait du rire de sa propre souffrance. Vadim arrêta Niko en lui prenant l'épaule.
"Je pense que cela suffira, Bullet... il faudrait plutôt..."
Un bip retentit dans la poche du treillis de l'Ogre. Il sortit son communicateur, consulta le message et dit aux élèves :
"Le convoi humanitaire est en vue du camp. Nous devrons leur passer la main pour soumettre l'affaire aux autorités indiennes."
Il adressa un regard à Yamina et Georgia qui signifiait en substance qu'il n'y avait pas de temps à perdre. Il se détourna ensuite du trio pour s'enquérir de ce que faisaient les autres élèves.
Le prêtre étaient complètement épuisé par la torture des chatouilles que Niko lui avait fait subir. Le militaire regardait les mutants d'un air à la fois haineux et craintif que beaucoup de lecteurs assidus de la Sentinelle auraient arboré en un tel instant.
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Re: [KozaX & NeXus 4.8] Tempête du désert
Mar 23 Juin 2009 - 17:09
Les rouges avaient réussis la mission qui leur avait confiés au départ pourtant Nathan n'arrivait pas à se sentir fier de cet état de fait : encore une fois il s'était révélé être un maillon faible de l'histoire, n'allait-il jamais apprendre de ses erreurs ??? Mais le temps n'était pas encore aux lamentations et à l'auto-apitoiement, encore fallait-il sortir de ce camp avec les détenus et s'occuper des blessés comme le brave Kalalli. Ce fut d'ailleurs la première chose que Nathan effectua tandis que dehors l'Ogre Rouge clouait au sol l'hélicoptère, il s'approcha de l'Inuit avant de s'agenouiller à son niveau. Sans un mot il fit un accroc sur son costume et entreprit de faire un bandage rudimentaire au niveau de l'entaille permettant ainsi l'arrêt de de l'hémorragie
L'israélien termina de serrer le tissu avant de regarder le KozaX d'un air grave comme si il voulait lui dire quelque chose de très important
« Je suis désolé, je crois avoir été un leader des plus lamentables »
Ce fut les seules paroles qu'il prononça avant de sortir. Il fit quelques pas sous la lueur naissante du soleil d'un air hébété, il savait pourquoi ils étaient là mais il s'était attendu à autre chose. Les conflits, il connaissait mais il espérait au fond de lui qu'en tant que mutants ils arriveraient peut-être à faire une guerre propre. Mais les morts étaient présents ici comme sur n'importe quel front : au fond est ce qu'il valait mieux que lorsqu'il était sous les drapeaux ???
Il y avait maintenant à ses pieds un petit garçon sans vie. L'israélien attrapa une couverture que Niko avait trouvé avant d'en recouvrir le corps inerte. Puis il s'agenouilla avant d'entamer le psaume 91 qui était connu comme le psaume de la protection : Nathan espérait ainsi que l'âme du garçon soit protéger jusqu'à son arrivée au paradis
Puis il se releva et se dirigea vers les autres qui étaient tous réunis autour des différents prisonniers. Au passage il récupéra une des armes récupérée par Niko et fit glisser le chargeur pour s'assurer qu'il restait encore des munitions et éjecta la cartouche présente dans la chambre. Il inséra le chargeur avant de se positionner devant le militaire : sa petite manoeuvre avait été effectuée hors de son champ de vision pour qu'il ne puisse pas y voir le bluff
« On est aussi très efficace dans notre job. Lorsque j'étais à Tsahal on ne devait jamais laissé de traces derrière nous. Je pense qu'on pourrais vous inclure dans les traces »
Il visa la tête du militaire et appuya sur la détente sans que personne ne puisse l'en empêcher. Le percuteur ne frappa rien d'autre que le vide et émit un cliquetis reconnaissable
« Pourtant il arrive de commettre des erreurs comme là »
Il tira sur le levier d'armement et cette fois ci une balle était maintenant dans la chambre. Son regard était froid et déterminé comme si le fait de voir l'enfant mort l'avait ôté de toute humanité pourtant il ne tira pas, non il semblait vouloir laisser le choix au militaire de passer à table : pour ce type de gradé, sa vie avait plus d'importance que n'importe quoi et ils étaient généralement prêt à n'importe quoi pour vivre. Le cas échéant Nathan n'aurait plus qu'à tourner les talons
L'israélien termina de serrer le tissu avant de regarder le KozaX d'un air grave comme si il voulait lui dire quelque chose de très important
« Je suis désolé, je crois avoir été un leader des plus lamentables »
Ce fut les seules paroles qu'il prononça avant de sortir. Il fit quelques pas sous la lueur naissante du soleil d'un air hébété, il savait pourquoi ils étaient là mais il s'était attendu à autre chose. Les conflits, il connaissait mais il espérait au fond de lui qu'en tant que mutants ils arriveraient peut-être à faire une guerre propre. Mais les morts étaient présents ici comme sur n'importe quel front : au fond est ce qu'il valait mieux que lorsqu'il était sous les drapeaux ???
Il y avait maintenant à ses pieds un petit garçon sans vie. L'israélien attrapa une couverture que Niko avait trouvé avant d'en recouvrir le corps inerte. Puis il s'agenouilla avant d'entamer le psaume 91 qui était connu comme le psaume de la protection : Nathan espérait ainsi que l'âme du garçon soit protéger jusqu'à son arrivée au paradis
Puis il se releva et se dirigea vers les autres qui étaient tous réunis autour des différents prisonniers. Au passage il récupéra une des armes récupérée par Niko et fit glisser le chargeur pour s'assurer qu'il restait encore des munitions et éjecta la cartouche présente dans la chambre. Il inséra le chargeur avant de se positionner devant le militaire : sa petite manoeuvre avait été effectuée hors de son champ de vision pour qu'il ne puisse pas y voir le bluff
« On est aussi très efficace dans notre job. Lorsque j'étais à Tsahal on ne devait jamais laissé de traces derrière nous. Je pense qu'on pourrais vous inclure dans les traces »
Il visa la tête du militaire et appuya sur la détente sans que personne ne puisse l'en empêcher. Le percuteur ne frappa rien d'autre que le vide et émit un cliquetis reconnaissable
« Pourtant il arrive de commettre des erreurs comme là »
Il tira sur le levier d'armement et cette fois ci une balle était maintenant dans la chambre. Son regard était froid et déterminé comme si le fait de voir l'enfant mort l'avait ôté de toute humanité pourtant il ne tira pas, non il semblait vouloir laisser le choix au militaire de passer à table : pour ce type de gradé, sa vie avait plus d'importance que n'importe quoi et ils étaient généralement prêt à n'importe quoi pour vivre. Le cas échéant Nathan n'aurait plus qu'à tourner les talons
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Re: [KozaX & NeXus 4.8] Tempête du désert
Mar 23 Juin 2009 - 17:47
La situation se corsait, et la jeune fille était plus que dégoûtée par le prêtre et ses simagrées. Si au moins il n’était qu’un manipulateur qui avait inventé toute cette histoire pour contrôler les jeunes et devenir le maître du monde, lui et quelques chums. Des étranges qui avaient, dans le sous-sol de leur maison miteuse, décider d’enlever des mutants, de les contrôler et tout… des génies du mal quoi. Mais il croyait vraiment en ce qu’il disait, et c’était le plus triste, parce que dans un sens, elle avait pitié de lui. Et elle ne voulait pas avoir pitié en un homme qui aurait pu l’asservir si elle était restée en Inde.
Nathan s’était pointé le bout du nez, le regard vide et froid, et pendant un instant, elle eut peur que le garçon exécute de sang froid le miltaire. Avant qu’elle ne puisse l’arrêter, il tira sur l’homme… enfin, aucune balle n’était sortit. Heureusement…Elle s’avança vers lui, et abaissa le fusil , doucement, et regarda le Nexus.
- Ne nous abaissons pas à leur niveau Rafale. De toute façon, je ne crois pas qu’il craint la mort s’il croit qu’il deviendra un martyr de son Roi-de-toutes-les-larmes. L’heure n’est pas à la vengence, mais aux sauvetages des zombies.
Elle posa une main compatissante sur le second Leader, se disant qu'elle aurait une bonne discussion avec lui lors de leur retour à l'institut.
Le prêtre avait éludé ses questions, sans vouloir lui répondre. Il n’était pas question de recourir à la violence pour le faire parler, et pour l’hurluberlu, il n’y avait qu’une façon d’avoir des réponses. Embarquer dans son jeu.
- Alors… Monsieur Ancelme. Admettons que l’on veuille nous aussi être un espèce de Pionniers sauveur. Je veux dire, après tout, nous sommes tous des mutants, et bon… Y’a votre camp pour le devenir, mais tristement, il devra fermé. Y’a beaucoup d’endroit dans le monde où l’on peut s’inscrire et devenir un bon petit prêcheur?
Pour avoir lu les comptes-rendus de missions des Lex’ elle savait que cette connerie était plutôt répandue, et la nationalité de certain mutant ne faisait aucun doute, par contre, il fallait savoir combien de grands réseaux de kidnapping mutants avaient été mis en place. Vu la qualité du camp, et de l’organisation, il fallait s’attendre à ce que les dirigeants aient des ficelles un peu partout, ce qui était plus que perturbant.
-Et y’a des pays autres que la Russie et L’Inde qui font partis de votre groupe de recrutement, ou bien c’est les seules pays digne d’être des étincelles? Et puis Voyage enfance, C’est bien beau, mais d’autre programme… Bénéficie de votre soutien?
Puis, en entendant l’informaticien venter son habilité à l’informatique ( ou plutôt celui d’un de ses collègue mutants, la jeune Indienne se tourna vers Vadim, et lui demanda :
- Monsieur Gulliver… Vous pensez qu’on pourrait amener les ordis à l’Institut, ou bien demander à l’ami d’Assya d’y jeter un coup d’œil? Il doit bien y rester des traces… il en reste toujours non?
Nathan s’était pointé le bout du nez, le regard vide et froid, et pendant un instant, elle eut peur que le garçon exécute de sang froid le miltaire. Avant qu’elle ne puisse l’arrêter, il tira sur l’homme… enfin, aucune balle n’était sortit. Heureusement…Elle s’avança vers lui, et abaissa le fusil , doucement, et regarda le Nexus.
- Ne nous abaissons pas à leur niveau Rafale. De toute façon, je ne crois pas qu’il craint la mort s’il croit qu’il deviendra un martyr de son Roi-de-toutes-les-larmes. L’heure n’est pas à la vengence, mais aux sauvetages des zombies.
Elle posa une main compatissante sur le second Leader, se disant qu'elle aurait une bonne discussion avec lui lors de leur retour à l'institut.
Le prêtre avait éludé ses questions, sans vouloir lui répondre. Il n’était pas question de recourir à la violence pour le faire parler, et pour l’hurluberlu, il n’y avait qu’une façon d’avoir des réponses. Embarquer dans son jeu.
- Alors… Monsieur Ancelme. Admettons que l’on veuille nous aussi être un espèce de Pionniers sauveur. Je veux dire, après tout, nous sommes tous des mutants, et bon… Y’a votre camp pour le devenir, mais tristement, il devra fermé. Y’a beaucoup d’endroit dans le monde où l’on peut s’inscrire et devenir un bon petit prêcheur?
Pour avoir lu les comptes-rendus de missions des Lex’ elle savait que cette connerie était plutôt répandue, et la nationalité de certain mutant ne faisait aucun doute, par contre, il fallait savoir combien de grands réseaux de kidnapping mutants avaient été mis en place. Vu la qualité du camp, et de l’organisation, il fallait s’attendre à ce que les dirigeants aient des ficelles un peu partout, ce qui était plus que perturbant.
-Et y’a des pays autres que la Russie et L’Inde qui font partis de votre groupe de recrutement, ou bien c’est les seules pays digne d’être des étincelles? Et puis Voyage enfance, C’est bien beau, mais d’autre programme… Bénéficie de votre soutien?
Puis, en entendant l’informaticien venter son habilité à l’informatique ( ou plutôt celui d’un de ses collègue mutants, la jeune Indienne se tourna vers Vadim, et lui demanda :
- Monsieur Gulliver… Vous pensez qu’on pourrait amener les ordis à l’Institut, ou bien demander à l’ami d’Assya d’y jeter un coup d’œil? Il doit bien y rester des traces… il en reste toujours non?
- Georgia BeccariaX-Rays
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Re: [KozaX & NeXus 4.8] Tempête du désert
Mar 23 Juin 2009 - 18:16
Georgia avait affaire à des toqués. Entre le militaire indien qui semblait vaguement n'en avoir rien à secouer et Ancelme, perdu dans son univers mental, elle n'avait pas non plus réussi à accrocher les marmots.
Tout cela était si déstabilisant, presque détestable. Ils avaient fait tant de kilomètres, causé tant de souffrances pour... Libérer des gens qui ne souhaitaient pas l'être et interroger des geôliers indifférents de leur propre sort.
En plus l'heure filait et bientôt déjà, ils devraient passer la main... Elle cherchait un autre angle d'attaque. Quelque chose de plus efficace que les chatouilles de Niko et de moins glaçant que l'intimidation de Nathan qui jouait à la roulette russe sur l'indien...
Ce furent les paroles conjuguées d'Ancelme et de l'enfant bolide qui lui donnèrent l'idée : attendre et obéir ? En fait leur libération n'était que de façade, quelque chose, quelque part avait transformé ces enfants en vulgaires truelles, en outils de jardin, offert à la première main venue, au premier ordre, fut-il crétin ou suicidaire... Les fils avaient été posés, laissés au sol. Mais la marionnette attendait les ordres. Du moins c'est ce que supposait Georgia. Et cette coupe qu'elle aurait refusé de tendre à un autre qu'elle même, elle allait devoir la boire jusqu'à la lie. Jusqu'à l'écœurement.
Georgia avala sa salive, se préparant mentalement à être soit très ridicule soit complétement ignoble dans les secondes à venir.
Elle regarda les gamins et leur lança, tout simplement, en faisant la grimace :
"Saint Paul a réellement dit : Dieu est le chef du mutant et le mutant celui de la femme. Répondez à ma question : que vous a t'on fait, ici ? Et qui est cet Ancelme ?"
Tout cela était si déstabilisant, presque détestable. Ils avaient fait tant de kilomètres, causé tant de souffrances pour... Libérer des gens qui ne souhaitaient pas l'être et interroger des geôliers indifférents de leur propre sort.
En plus l'heure filait et bientôt déjà, ils devraient passer la main... Elle cherchait un autre angle d'attaque. Quelque chose de plus efficace que les chatouilles de Niko et de moins glaçant que l'intimidation de Nathan qui jouait à la roulette russe sur l'indien...
Ce furent les paroles conjuguées d'Ancelme et de l'enfant bolide qui lui donnèrent l'idée : attendre et obéir ? En fait leur libération n'était que de façade, quelque chose, quelque part avait transformé ces enfants en vulgaires truelles, en outils de jardin, offert à la première main venue, au premier ordre, fut-il crétin ou suicidaire... Les fils avaient été posés, laissés au sol. Mais la marionnette attendait les ordres. Du moins c'est ce que supposait Georgia. Et cette coupe qu'elle aurait refusé de tendre à un autre qu'elle même, elle allait devoir la boire jusqu'à la lie. Jusqu'à l'écœurement.
Georgia avala sa salive, se préparant mentalement à être soit très ridicule soit complétement ignoble dans les secondes à venir.
Elle regarda les gamins et leur lança, tout simplement, en faisant la grimace :
"Saint Paul a réellement dit : Dieu est le chef du mutant et le mutant celui de la femme. Répondez à ma question : que vous a t'on fait, ici ? Et qui est cet Ancelme ?"
- Jay SirianX-Rays
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Equipe : KozaX
Nom de code : Push
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Re: [KozaX & NeXus 4.8] Tempête du désert
Mar 23 Juin 2009 - 19:02
L'homme des glaces semblait aller mieux maintenant qu'il était à l'ombre, c'était un sacré bon point. Une mort inutile en moins alors que le camp étaient déjà plein de sang. Ailleurs, un hélicoptère tentait de partir mais heureusement, ils arrivèrent à l'arrêter. Les KoNeX étaient vraiment bon! Ensuite, tout alla très vite, les gens sauver, les méchants sur une chaise et c'était parti pour l'interrogatoire. Lui aussi avait des questions et voulait savoir ce qui c'était vraiment passé mais dès que Georgia ouvrit la bouche, il se détourna. Une fois il l'avait entendu posé un tas de questions, ça lui avait suffit.
En plus, il y avait d'autres choses à faire, comme habiller les gamins qui étaient dans l'hélico et les en faire sortir. Il se dirigea vers un des dortoirs pour sortir soit des vêtements soit de simple couverture pour les en draper. Ce n'était certes pas génial mais c'était déjà mieux que rien.
Et il était ensuite temps de faire semblant de s'intéresser à ce que les autres faisaient. Voyant Nathan avec une arme, il se dit que s'il tuait l'autre taré, il ferait en sorte de le jeter loin... très loin du camp. Si maintenant, les étudiants de l'Institut faisaient ça, autant aller pointer à Taré-Sans-Frontière ou Ganymède. Mais Yamina le calma tandis que Sainte Georgia tentait de faire parler les "enfants". Alors que ce n'était certainement pas eux qui en savait le plus.
-Gulliver, je ne pense pas qu'ils vont parler et les autorités ne sont peut-être pas les mieux placer pour tout savoir, non? Si on en ramenait certains, Seel ou Spirit Flayer pourrait peut-être en savoir plus... On prend Ancelme! Je propose de le garder en vol stationnaire comme ça, à la moindre bêtise, on le lâche.
Il n'aimait pas vraiment l'idée de laisser Kitty fouiller dans l'esprit des gens mais c'était le meilleur moyen de tout savoir, si jamais Anna ne voulait pas. Mieux valait prévoir...
En plus, il y avait d'autres choses à faire, comme habiller les gamins qui étaient dans l'hélico et les en faire sortir. Il se dirigea vers un des dortoirs pour sortir soit des vêtements soit de simple couverture pour les en draper. Ce n'était certes pas génial mais c'était déjà mieux que rien.
Et il était ensuite temps de faire semblant de s'intéresser à ce que les autres faisaient. Voyant Nathan avec une arme, il se dit que s'il tuait l'autre taré, il ferait en sorte de le jeter loin... très loin du camp. Si maintenant, les étudiants de l'Institut faisaient ça, autant aller pointer à Taré-Sans-Frontière ou Ganymède. Mais Yamina le calma tandis que Sainte Georgia tentait de faire parler les "enfants". Alors que ce n'était certainement pas eux qui en savait le plus.
-Gulliver, je ne pense pas qu'ils vont parler et les autorités ne sont peut-être pas les mieux placer pour tout savoir, non? Si on en ramenait certains, Seel ou Spirit Flayer pourrait peut-être en savoir plus... On prend Ancelme! Je propose de le garder en vol stationnaire comme ça, à la moindre bêtise, on le lâche.
Il n'aimait pas vraiment l'idée de laisser Kitty fouiller dans l'esprit des gens mais c'était le meilleur moyen de tout savoir, si jamais Anna ne voulait pas. Mieux valait prévoir...
- InvitéInvité
Re: [KozaX & NeXus 4.8] Tempête du désert
Mar 23 Juin 2009 - 19:30
Voyant que Niko s'occupait des vivres et de la chaleur, que Georgia menait de pair l'interrogatoire et la consolation des larmes, que Nathan faisait une fois de plus l'incroyable et Kalalli ne pouvait plus l'en empêcher parce qu'il était blessé, et que Yamina interrogeait également, il lança un regard à Sandyman, puis à Rasgriz et décida finalement de porter attention à l'interrogatoire. L'idée de Georgia ne lui semblait pas bête et, si il comprenait bien la situation, les enfants avaient été conditionnés, un peu comme d'autres personnes qu'il avait connues, pour tuer ou tout du moins obéir aveuglément. Et ça, il n'aimait pas du tout. Aussi se permit-il de donner son grain de sel, croisant les bras devant lui, le dos droit, le menton haut et regardant l'homme en mauve -était-il de la famille de Nathan?- le plus possible dans les yeux, pesant ses mots d'un ton sec, froid et égal, comme il avait si souvent entendu son père le faire lorsqu'il réprimandait quelqu'un :
-Vous nous dites immédiatement comment leur rendre toute leur conscience?
-Et le seigneur de toutes les larmes n'existe plus.
C'était une feinte : peut-être que s'il croyait son seigneur de pacotilles mort, il se rendrait plus facilement? En tout cas, Nan' souhaitait bien ne jamais devoir vénérer le dieu du chagrin et des lamentations : quelle vie moche ce serait quand même! Et puis, il espérait sincèrement la réponse aux maux des enfants, quitte à devoir aller détruire un nouvel overmind. Sans tuer personne par contre!
Y avait-il un mutant doté d'un tel pouvoir : faire cesser les conflits sans qu'il n'y ait de casse? Probablement pas, même si un tel pouvoir serait nettement plus utile...
-Vous nous dites immédiatement comment leur rendre toute leur conscience?
-Et le seigneur de toutes les larmes n'existe plus.
C'était une feinte : peut-être que s'il croyait son seigneur de pacotilles mort, il se rendrait plus facilement? En tout cas, Nan' souhaitait bien ne jamais devoir vénérer le dieu du chagrin et des lamentations : quelle vie moche ce serait quand même! Et puis, il espérait sincèrement la réponse aux maux des enfants, quitte à devoir aller détruire un nouvel overmind. Sans tuer personne par contre!
Y avait-il un mutant doté d'un tel pouvoir : faire cesser les conflits sans qu'il n'y ait de casse? Probablement pas, même si un tel pouvoir serait nettement plus utile...
- InvitéInvité
Re: [KozaX & NeXus 4.8] Tempête du désert
Mar 23 Juin 2009 - 19:46
Niko était désemparé. d'abord la reponse du gosse qui ne voulait rien dire et ensuite ce type qui semblait prendre son pied quand il le chatouillait a toute vitesse. Comme si de rien n'était. Il allait lui faire le coup de la centrifugeuse, mais Vadim le retint en lui demandant d'arreter et Niko baissa les bras. il voulut partir en courant à toute vitesse rejoindre Assya pour les guider, mais il était bien trop en rogne pour utiliser ses pouvoirs. il s'assit alors par terre en fixant le prétre d'un regard écoeuré. Il détruisait des vie et ça l'amusait. puis il repensa a l'histoire des ordi vides et il tappa du poing par tere pensant avoir touver une idée avant de demander au prétre puis de précisez sa pensée en s'adressant directement a Vadim et aux autres.
" hé le faux pretre! Ce camp, j'imagine que ce n'est pas le seul! il y en a combien d'autres? Gulliver! Et si les ordi n'était la que pour pouvoir voir les donner qui viennent d'ailleur? Ils peuvent être relier a un serveur principale qui n'est pas ici est qui contient tout ce que l'on cherche! ça expliquerez pourquoi il vient de nous dire que les disque dur étaient vides. On a besoin du pouvoir d' Assya sur les ordi."
En parlant il essaya de voir sur les prisonniers une quelconque expréssion qui lui prouverait qu'il était sur la bonne voie.
" hé le faux pretre! Ce camp, j'imagine que ce n'est pas le seul! il y en a combien d'autres? Gulliver! Et si les ordi n'était la que pour pouvoir voir les donner qui viennent d'ailleur? Ils peuvent être relier a un serveur principale qui n'est pas ici est qui contient tout ce que l'on cherche! ça expliquerez pourquoi il vient de nous dire que les disque dur étaient vides. On a besoin du pouvoir d' Assya sur les ordi."
En parlant il essaya de voir sur les prisonniers une quelconque expréssion qui lui prouverait qu'il était sur la bonne voie.
- InvitéInvité
Re: [KozaX & NeXus 4.8] Tempête du désert
Jeu 25 Juin 2009 - 14:39
A peine les récalcitrants déconnectés, s’était posé le problème de l’hélicoptère qui tentait de fuir. En un sursaut, Viconia s’était bougée et avait couru dehors, prête à la moindre intervention.
Heureusement, le reste de l’équipe fut prompt, et l’hélicoptère ne dépassa pas la cime des arbres environnants. Parfait.
Dans le capharnaüm qui suivit, la finlandaise eut une pensée pour Claire, qu’elle devait retrouver au plus vite, afin de s’assurer de son état. Car si elle concluait que les autres équipes avaient été confrontées aux mêmes barrages mentaux qu’eux-mêmes, cela avait pu aisément tourner à la salade grecque.
Ils avaient été nuls. Des vraies quiches.
Il fallait l’admettre, leur intervention avait été ridicule.
Emplis de bonnes intentions, d’esprit salvateur et d’orgueil tumoral, ils avaient débarqué… Pour se retrouver mis en difficulté par des gamins lobotomisés.
Et c'était sans compter le ridicule de certaines des situations.
Son regard vert chercha Nathan. Dans la famille des égos laminés, il pourrait prétendre à la récompense suprême. Il allait falloir être attentif aux conséquences que cette remise en cause aurait sur le militaire brutasse qui avait été initialement prêt à défoncer toutes les portes.
Plissant les yeux, elle vit que son leader recouvrait un corps.
Revenant vers le baraquement, elle s’agenouilla auprès de la couverture, alors même que Nathan était allé épancher sa haine d’un pas décidé.
D’un geste précis de la main, elle tira la couverture sur le cou du cadavre.
Le petit empathe.
Le petit merdeux qui avait passé son temps à jouer avec Nathan comme avec une marionnette.
Jouer.
La finlandaise doutait de tout le sens ludique de sa réaction.
Lorsque l’on jouait, on avait des expressions faciales. Lorsque l’on vivait, on s’exprimait. Par la communication, la vraie, on prouvait que l’on était sain d’esprit, ouvert, et que l’interaction était possible.
Retirant toute la couverture du petit corps elle fit abstraction de tout le décor environnant : Kal à quelques mètres, les interrogatoires rageurs quelques mètres plus loin, le capharnaüm, l’incompréhension générale…
Et, d’un air concentré, elle observa le petit corps frêle sous toutes les coutures. Sans a priori, elle scruta la moindre parcelle de peau, la moindre articulation, les détails du visage et du crâne, des ongles au cuir chevelu.
Son esprit analytique courait d’un détail à un autre, comme lorsqu’elle analysait une œuvre et recherchait le moindre coup de pinceau hésitant.
Immergée de la sorte dans un travail factuel, la jeune artiste s’était coupée du monde extérieur, et, surtout, du monde émotionnel.
Manipulant le petit corps qui commençait doucement à refroidir et à se rigidifier avec une précision et un doigté caractéristiques des artistes manuels elle mit le monde extérieur, ses doutes, le regard et le ressenti des autres en mode OFF.
Heureusement, le reste de l’équipe fut prompt, et l’hélicoptère ne dépassa pas la cime des arbres environnants. Parfait.
Dans le capharnaüm qui suivit, la finlandaise eut une pensée pour Claire, qu’elle devait retrouver au plus vite, afin de s’assurer de son état. Car si elle concluait que les autres équipes avaient été confrontées aux mêmes barrages mentaux qu’eux-mêmes, cela avait pu aisément tourner à la salade grecque.
Ils avaient été nuls. Des vraies quiches.
Il fallait l’admettre, leur intervention avait été ridicule.
Emplis de bonnes intentions, d’esprit salvateur et d’orgueil tumoral, ils avaient débarqué… Pour se retrouver mis en difficulté par des gamins lobotomisés.
Et c'était sans compter le ridicule de certaines des situations.
Son regard vert chercha Nathan. Dans la famille des égos laminés, il pourrait prétendre à la récompense suprême. Il allait falloir être attentif aux conséquences que cette remise en cause aurait sur le militaire brutasse qui avait été initialement prêt à défoncer toutes les portes.
Plissant les yeux, elle vit que son leader recouvrait un corps.
Revenant vers le baraquement, elle s’agenouilla auprès de la couverture, alors même que Nathan était allé épancher sa haine d’un pas décidé.
D’un geste précis de la main, elle tira la couverture sur le cou du cadavre.
Le petit empathe.
Le petit merdeux qui avait passé son temps à jouer avec Nathan comme avec une marionnette.
Jouer.
La finlandaise doutait de tout le sens ludique de sa réaction.
Lorsque l’on jouait, on avait des expressions faciales. Lorsque l’on vivait, on s’exprimait. Par la communication, la vraie, on prouvait que l’on était sain d’esprit, ouvert, et que l’interaction était possible.
Retirant toute la couverture du petit corps elle fit abstraction de tout le décor environnant : Kal à quelques mètres, les interrogatoires rageurs quelques mètres plus loin, le capharnaüm, l’incompréhension générale…
Et, d’un air concentré, elle observa le petit corps frêle sous toutes les coutures. Sans a priori, elle scruta la moindre parcelle de peau, la moindre articulation, les détails du visage et du crâne, des ongles au cuir chevelu.
Son esprit analytique courait d’un détail à un autre, comme lorsqu’elle analysait une œuvre et recherchait le moindre coup de pinceau hésitant.
Immergée de la sorte dans un travail factuel, la jeune artiste s’était coupée du monde extérieur, et, surtout, du monde émotionnel.
Manipulant le petit corps qui commençait doucement à refroidir et à se rigidifier avec une précision et un doigté caractéristiques des artistes manuels elle mit le monde extérieur, ses doutes, le regard et le ressenti des autres en mode OFF.
- InvitéInvité
Re: [KozaX & NeXus 4.8] Tempête du désert
Jeu 25 Juin 2009 - 17:22
Vadim faisait le bilan de la situation, observant la position plus éloignée de Mina et Kalalli. Nathan s'occupait de l'Inuit qui avait visiblement été blessé. Les élèves étaient encore sous le choc des combats qu'ils avaient mené, et ce n'était pas un état d'esprit très sain pour interroger des prisonniers.
Cela se confirma quand il vit la feinte de Nathan devant le militaire attaché. Vadim fronça les sourcils et se figea. Le prisonnier indien, nerveux, eut des sueurs froides et pâlit fortement. Il n'hésita aucunement à passer à table malgré l'intervention de Yamina pour apaiser Nathan.
"Les gamins on ne sait pas d'où ils viennent, on les reçoit c'est tout. On fait l'accueil et la surveillance. Et on leur apprend à se battre car c'est notre job. On sait seulement qu'ils vont dans une île de l'Afrique, Génosha."
Dit-il en lançant un regard accusateur au prêtre impassible.
"C'est eux qui nous les amènent. On est payés pour le job."
Ce mot anglais semblait lui plaire particulièrement. Le militaire ne regardait que Nathan, répondant aux questions formulées par Georgia.
"C'est nous qui organisons le camp. Oui on peut dire qu'on est comme des organisations de voyage."
Son regard fiévreux glissa enfin vers la New-yorkaise, pour voir si elle se satisferait qu'il reprenne fidèlement ses propres termes.
"Mais seulement la vie sur place. On ne sait rien d'autre et ce n'est pas dans le contrat. Je suis le chef ici mais seulement de mes hommes. Pour moi le contrat est terminé."
Dit-il pour donner le change. Yamina de son côté interrogeait encore le prêtre. Celui-ci haussa un sourcil sous son front en sueur et l'écouta en grimaçant. Puis il daigna sourire avec une pointe de mépris.
"Je ne pense pas que de tels meurtriers que vous soient dignes de servir le Roi-de-toutes-les-larmes. Et puis vous avez déjà un grand et bel idole, magnifique et puissant. Tel que je le pressens il vous conduira également vers la fin de toute chose, la Grande Déflagration. Vous serez de ceux qui foudroient les faibles, marchent sur les cadavres, répandent le sang. Comme nous vous êtes prêts pour le Renouveau. N'oubliez pas que la foule répondit : Tu as un démon. Qui est-ce qui cherche à te faire mourir ?"
Il appuya par un grand sourire serein, fixant à nouveau son regard sur Vadim qui se frottait le menton d'un air grave. Il répondit d'ailleurs à Yamina et Niko.
"Oui nous pouvons emporter leur matériel informatique... Bullet tu peux t'en charger ?"
Il pensait déjà à autre chose. Georgia haranguait encore une fois les enfants, utilisant la phrase magique. Un concert de voix répondit dans une harmonie parfaite :
"On nous a fait Serviteur du Roi-de-toutes-les-larmes. Nous suivrons nos frères. Nous sera donnée la couronne de la vie. Obéir c'est servir. Nous attendons et obéissons."
Tous étaient las et fatigués mais répondirent néanmoins avec application. Vadim secoua légèrement la tête à la demande de Jay.
"Non Push, nous ne ramenons personne. C'est impossible. Nous devons passer le relai à une organisation qui pourra traduire ces personnes devant la justice indienne, et prendre soin des enfants."
Il était bien sûr sceptique sur l'efficacité de cette justice, mais c'est ce qui avait été prévu et il ne changerait pas de plan. Ce fut au tour de Nan de s'adresser au prêtre en mauve. Il ne sembla pas comprendre les mots de Kabeyun.
"Le Seigneur-de-toutes-les-larmes est derrière cette porte. Ce que je fais, tu ne le comprends pas maintenant, mais tu le comprendras bientôt. Ces enfants ont la conscience de leur Roi. Ils seront de ceux qui poussent les Portes d'une renaissance. Vous connaîtrez alors le Roi-de-toutes-les-larmes. Vous qui connaissez déjà la soif des larmes."
Le fait de parler aux mutants semblait avoir de plus en plus apaisé l'homme, qui se tenait droit sur sa chaise, confiant et admiratif des ruines du camp et de la misère des mutants. A la question de Niko sur le nombre de camps de ce type, il répondit dans un sourire.
"Tous convergent maintenant vers le Roi-de-toutes-larmes, votre notre Délivrance. Levez les yeux et regardez les champs qui se dorent pour la moisson."
Et il observa à nouveau devant lui. Vadim attira l'attention de ceux qui interrogeaient les deux hommes, jetant un regard sévère à l'arme que portait Nathan.
"Bon nous avons enfin tiré quelque chose d'intéressant. Maaddi, Rafale, j'aimerais que l'on se prépare tous rapidement à quitter les lieux. Réunissez tout le monde et nous partons."
Dit-il en appuyant un regard grave avant de se diriger vers la zone de Mina, Kalalli et Viconia. Cette dernière était plongée dans la contemplation morbide du corps de l'enfant d'une douzaine d'années. Elle entendit le géant rouge battre le rappel.
Cela se confirma quand il vit la feinte de Nathan devant le militaire attaché. Vadim fronça les sourcils et se figea. Le prisonnier indien, nerveux, eut des sueurs froides et pâlit fortement. Il n'hésita aucunement à passer à table malgré l'intervention de Yamina pour apaiser Nathan.
"Les gamins on ne sait pas d'où ils viennent, on les reçoit c'est tout. On fait l'accueil et la surveillance. Et on leur apprend à se battre car c'est notre job. On sait seulement qu'ils vont dans une île de l'Afrique, Génosha."
Dit-il en lançant un regard accusateur au prêtre impassible.
"C'est eux qui nous les amènent. On est payés pour le job."
Ce mot anglais semblait lui plaire particulièrement. Le militaire ne regardait que Nathan, répondant aux questions formulées par Georgia.
"C'est nous qui organisons le camp. Oui on peut dire qu'on est comme des organisations de voyage."
Son regard fiévreux glissa enfin vers la New-yorkaise, pour voir si elle se satisferait qu'il reprenne fidèlement ses propres termes.
"Mais seulement la vie sur place. On ne sait rien d'autre et ce n'est pas dans le contrat. Je suis le chef ici mais seulement de mes hommes. Pour moi le contrat est terminé."
Dit-il pour donner le change. Yamina de son côté interrogeait encore le prêtre. Celui-ci haussa un sourcil sous son front en sueur et l'écouta en grimaçant. Puis il daigna sourire avec une pointe de mépris.
"Je ne pense pas que de tels meurtriers que vous soient dignes de servir le Roi-de-toutes-les-larmes. Et puis vous avez déjà un grand et bel idole, magnifique et puissant. Tel que je le pressens il vous conduira également vers la fin de toute chose, la Grande Déflagration. Vous serez de ceux qui foudroient les faibles, marchent sur les cadavres, répandent le sang. Comme nous vous êtes prêts pour le Renouveau. N'oubliez pas que la foule répondit : Tu as un démon. Qui est-ce qui cherche à te faire mourir ?"
Il appuya par un grand sourire serein, fixant à nouveau son regard sur Vadim qui se frottait le menton d'un air grave. Il répondit d'ailleurs à Yamina et Niko.
"Oui nous pouvons emporter leur matériel informatique... Bullet tu peux t'en charger ?"
Il pensait déjà à autre chose. Georgia haranguait encore une fois les enfants, utilisant la phrase magique. Un concert de voix répondit dans une harmonie parfaite :
"On nous a fait Serviteur du Roi-de-toutes-les-larmes. Nous suivrons nos frères. Nous sera donnée la couronne de la vie. Obéir c'est servir. Nous attendons et obéissons."
Tous étaient las et fatigués mais répondirent néanmoins avec application. Vadim secoua légèrement la tête à la demande de Jay.
"Non Push, nous ne ramenons personne. C'est impossible. Nous devons passer le relai à une organisation qui pourra traduire ces personnes devant la justice indienne, et prendre soin des enfants."
Il était bien sûr sceptique sur l'efficacité de cette justice, mais c'est ce qui avait été prévu et il ne changerait pas de plan. Ce fut au tour de Nan de s'adresser au prêtre en mauve. Il ne sembla pas comprendre les mots de Kabeyun.
"Le Seigneur-de-toutes-les-larmes est derrière cette porte. Ce que je fais, tu ne le comprends pas maintenant, mais tu le comprendras bientôt. Ces enfants ont la conscience de leur Roi. Ils seront de ceux qui poussent les Portes d'une renaissance. Vous connaîtrez alors le Roi-de-toutes-les-larmes. Vous qui connaissez déjà la soif des larmes."
Le fait de parler aux mutants semblait avoir de plus en plus apaisé l'homme, qui se tenait droit sur sa chaise, confiant et admiratif des ruines du camp et de la misère des mutants. A la question de Niko sur le nombre de camps de ce type, il répondit dans un sourire.
"Tous convergent maintenant vers le Roi-de-toutes-larmes, votre notre Délivrance. Levez les yeux et regardez les champs qui se dorent pour la moisson."
Et il observa à nouveau devant lui. Vadim attira l'attention de ceux qui interrogeaient les deux hommes, jetant un regard sévère à l'arme que portait Nathan.
"Bon nous avons enfin tiré quelque chose d'intéressant. Maaddi, Rafale, j'aimerais que l'on se prépare tous rapidement à quitter les lieux. Réunissez tout le monde et nous partons."
Dit-il en appuyant un regard grave avant de se diriger vers la zone de Mina, Kalalli et Viconia. Cette dernière était plongée dans la contemplation morbide du corps de l'enfant d'une douzaine d'années. Elle entendit le géant rouge battre le rappel.
- InvitéInvité
Re: [KozaX & NeXus 4.8] Tempête du désert
Jeu 25 Juin 2009 - 19:15
L'inspection methodique ne donna rien. Rien de rien. Cet enfant, hormi le fait d'être mort, ne semblait présenter aucune contusion ou lésion particulière, aucune trace d'un lavage de cerveau qui serait passé par les armes.
Viconia ne comprenait pas.
Et moins elle comprenait, plus une inquiétude sourde montait lentement au fond de son esprit.
Un gamin. Un gamin comme les autres... Ou presque. Un gamin. Pourquoi lui ? Pourquoi pas elle ?
L'irruption de la mutanité dans sa vie avait été tardive. Elle y réfléchirai plus souvent, car cela avait été une bénédiction.
Enfance volée, pouvoirs violés.
Plus elle avançait dans la découverte de ses capacités, plus Viconia se rendait compte que son pouvoir faisait partie d'elle. A l'instard de ses cheveux roux où de ses grandes jambes blanches.
Elle l'avait longtemps considéré comme un parasite, une incursion malveillante qui lui bouffait la vie. Mais maintenant que l'on menaçait de le lui retirer, le lui ôter son contrôle, alors seulement maintenant ses griffes commençaient à sortir.
Elle ne les laisserait pas faire la même chose d'elle. Elle ne les laisseraient pas faire la même chose à ses proches mutants.
Même si elle n'avait rien demandé, si elle était plutôt du genre désintéréssée par les conflits en général, elle ne pouvait accepter ce fait.
Pour elle, contrôler des enfants mutants à la chaine, les réduisant à les coquilles vides, des armes de guerre, revenait à arracher les yeux de tout un peuple et les plonger dans l'inconnu en les forçant à effectuer des tâches ingrates, ne pouvait plus s'élever par la pensée.
Elle était artiste, elle connaissait le prix de la vue et de la création.
Elle devenait mutante, elle comprenait le prix du pouvoir.
D'un écho lointain, elle entendit Vadim sonner le rapatriement. Emergeant brusquement, elle se rendit compte qu'elle était en train de pleurer sur le petit cadavre sans vie.
D'un geste plein de pudeur, elle reposa la tête du garçonnet et murmura une bénédiction en finnois. Puis, lentement, elle replaça la couverture sur son visage, afin de lui accorder, enfin, le digne repos qu'il méritait, et qu'il n'avait pu toruver que dans la mort.
Se relevant lentement, la finlandaise ne chercha même pas à dissimuler les larmes qui avaient coulé sur ses joues, et bouffit ses yeux.
Elle se dirigea vers Kalalli afin de l'aider à marcher. Pour que tous, ils puissent rentrer sains et sauf, dans l'attente d'une menace invisible qui ne manquerait pas d'arriver.
Viconia ne comprenait pas.
Et moins elle comprenait, plus une inquiétude sourde montait lentement au fond de son esprit.
Un gamin. Un gamin comme les autres... Ou presque. Un gamin. Pourquoi lui ? Pourquoi pas elle ?
L'irruption de la mutanité dans sa vie avait été tardive. Elle y réfléchirai plus souvent, car cela avait été une bénédiction.
Enfance volée, pouvoirs violés.
Plus elle avançait dans la découverte de ses capacités, plus Viconia se rendait compte que son pouvoir faisait partie d'elle. A l'instard de ses cheveux roux où de ses grandes jambes blanches.
Elle l'avait longtemps considéré comme un parasite, une incursion malveillante qui lui bouffait la vie. Mais maintenant que l'on menaçait de le lui retirer, le lui ôter son contrôle, alors seulement maintenant ses griffes commençaient à sortir.
Elle ne les laisserait pas faire la même chose d'elle. Elle ne les laisseraient pas faire la même chose à ses proches mutants.
Même si elle n'avait rien demandé, si elle était plutôt du genre désintéréssée par les conflits en général, elle ne pouvait accepter ce fait.
Pour elle, contrôler des enfants mutants à la chaine, les réduisant à les coquilles vides, des armes de guerre, revenait à arracher les yeux de tout un peuple et les plonger dans l'inconnu en les forçant à effectuer des tâches ingrates, ne pouvait plus s'élever par la pensée.
Elle était artiste, elle connaissait le prix de la vue et de la création.
Elle devenait mutante, elle comprenait le prix du pouvoir.
D'un écho lointain, elle entendit Vadim sonner le rapatriement. Emergeant brusquement, elle se rendit compte qu'elle était en train de pleurer sur le petit cadavre sans vie.
D'un geste plein de pudeur, elle reposa la tête du garçonnet et murmura une bénédiction en finnois. Puis, lentement, elle replaça la couverture sur son visage, afin de lui accorder, enfin, le digne repos qu'il méritait, et qu'il n'avait pu toruver que dans la mort.
Se relevant lentement, la finlandaise ne chercha même pas à dissimuler les larmes qui avaient coulé sur ses joues, et bouffit ses yeux.
Elle se dirigea vers Kalalli afin de l'aider à marcher. Pour que tous, ils puissent rentrer sains et sauf, dans l'attente d'une menace invisible qui ne manquerait pas d'arriver.
- InvitéInvité
Re: [KozaX & NeXus 4.8] Tempête du désert
Jeu 25 Juin 2009 - 22:16
Et certains à l'institut osaient dire que Nan' était parfois difficile à comprendre! La prochaine fois, il leur parlerait de portes qui n'existent pas et s'ouvre quand il ne faut pas, et de roi des heureux tristes et de honte des orgueilleux et tout pleins d'autres trucs du genre qui ressembleraient à ce que le curé Maboule* en mauve lui racontait et qui n'avait ni queue ni tête pour notre gentil petit héros.
Regardant autour de lui les enfants possédés, Nan' était triste de ce qu'il avait compris : les autres enfants qui avaient été sur le camp avant ceux-ci étaient déjà tous en route pour cet endroit, Génosha, où lui-même avait déjà mis les pieds? Pourquoi faire? Le Ganymédien avait déjà détruit la sentinelle qu'ils y avaient... euh... trouvée.
L'algonquin voulut aller rejoindre Sandyman, mais Vadim les rappela tous à l'ordre, à se rassembler autour de lui. Nan' observa tour à tour ses 5 coéquipiers et décida d'aller se placer auprès de Claire, qui respecterait certainement le silence mortuaire de la scène, maintenant que la pression était tombée. Il jeta alors un coup d'oeil aux 4 Nexus en songeant qu'à eux onze, c'était tout ce qu'ils avaient pu faire : tuer des gens et sauver, plus ou moins, des enfants. Physiquement, ils les avaient bien sauvés, mais mentalement? Pour se consoler, Nan' songea que Dmitri était sain et sauf. Cela faisait déjà une personne qu'ils avaient pu réellement sauver de ce... truc innommable.
*Voir le pirate Maboule
Regardant autour de lui les enfants possédés, Nan' était triste de ce qu'il avait compris : les autres enfants qui avaient été sur le camp avant ceux-ci étaient déjà tous en route pour cet endroit, Génosha, où lui-même avait déjà mis les pieds? Pourquoi faire? Le Ganymédien avait déjà détruit la sentinelle qu'ils y avaient... euh... trouvée.
L'algonquin voulut aller rejoindre Sandyman, mais Vadim les rappela tous à l'ordre, à se rassembler autour de lui. Nan' observa tour à tour ses 5 coéquipiers et décida d'aller se placer auprès de Claire, qui respecterait certainement le silence mortuaire de la scène, maintenant que la pression était tombée. Il jeta alors un coup d'oeil aux 4 Nexus en songeant qu'à eux onze, c'était tout ce qu'ils avaient pu faire : tuer des gens et sauver, plus ou moins, des enfants. Physiquement, ils les avaient bien sauvés, mais mentalement? Pour se consoler, Nan' songea que Dmitri était sain et sauf. Cela faisait déjà une personne qu'ils avaient pu réellement sauver de ce... truc innommable.
*Voir le pirate Maboule
- InvitéInvité
Re: [KozaX & NeXus 4.8] Tempête du désert
Jeu 25 Juin 2009 - 22:56
Malgré l'intervention de Yamina, le visage de Nathan ne se départit pas de son air glacial et résolu. Son arme était pointée vers le sol pourtant il semblait y avoir quelque chose de malsain dans la position de l'israélien, peut être le fait qu'il semblait caresser le fusil amoureusement. Toujours est-il que l'officier militaire indien semblait tout à coup pressé de se mettre à table alors qu'il la boudait quelques secondes auparavant lorsque Georgia avait posé ses questions. Dommage, il n'y avait eu que l'épisode de la roulette indienne, décidément les officiers tenaient bien plus à la vie qu'il ne l'avait imaginé. Nathan était déçu d'une certaine manière, il n'avait pas pu vérifier une de ses théories sur l'Homme : tenait-il plus à sa vie ou bien à ses royaux bijoux ???
Il reporta la question à plus tard et écouta les paroles du prisonnier avec une attention des plus particulières même si il semblait plus intéresser par le canon de son arme que par les paroles qui pouvaient bien sortir de la bouche de l'indien. Mascarade qui pouvait être utile par certaines occasions mais pas ici, l'homme avait vidé son sac de peur de devoir rencontrer le gardien des Enfers plus tôt que prévu
Ainsi donc le camp avait pour but premier de former les jeunes mutants à se battre avant de les envoyer en Afrique sur une île prénommée Génosha, ce qui n'évoquait pas grand chose pour Nathan. En gros son interlocuteur ne semblait rien savoir sur ses employeurs ni sur les autres rouages, il n'était qu'un simple pion faisant parti d'un échiquier bien plus grand celui qui était au sommet veillait à bien cloisonner les informations. L'israélien releva la tête pour regarder le prisonnier dans les yeux sans afficher d'autres émotions
« Dernière question mais ne vous loupez pas. Vous allez nous donner les mots de passes pour accéder au système informatique et nous allons vérifier avant de partir pour être sûr que ce n'est pas des histoires. J'ai en horreur le mensonge »
En tout cas pour sûr le NeXus pourrait très bien jouer un méchant emblématique dans un film de série Z voire même B avec un peu de chance. Il attendit patiemment que son informateur l'informe sur les différents codes pour accéder aux fichiers informatiques avant de s'affranchir de son plus beau sourire qu'il avait en magasin ; on approchait plus du rictus caricatural que du sourire bellâtre mais c'était ce qu'il avait de mieux en stock au vu des circonstances
« Laila Tov »
Et la crosse de l'arme s'abattit sur la tempe du militaire avec assez de force pour le faire dormir une bonne journée, il se réveillerait avec un bon mal de crâne et une bosse mais c'était certainement mieux que le petit empathe qui lui ne se réveillerait jamais. Nathan croisa les regards un peu lourd de la part de son entourage et prit un air faussement surpris
« Quoi ??? Je ne l'ai pas tué, j'ai eu des infos et je lui ai même souhaité une bonne nuit»
Sur ces mots, il enleva le chargeur, éjecta la cartouche encore dans la chambre et entreprit de démonter sommairement l'arme en une dizaine de secondes. Il n'alla pas jusqu'à siffloter mais il semblait qu'un peu d'entrain était revenu chez le jeune homme comme si le fait de menacer quelqu'un l'avait remis sur les rails. La raison n'était la bonne mais ce n'était pas totalement éloigné non plus, pour une fois il avait repris le contrôle et se sentait comme avant, lorsqu'il était encore normal
Il écouta les paroles de de Vadim et acquiesça avant de se diriger vers le petit groupe force rouge pour les prévenir, après tout il avait été leur leader, pourri mais leur leader tout de même. Il avait besoin de leur parler, de s'excuser, de se montrer fort devant l'horreur qu'ils avaient vécu : après tout ce n'était pas la première fois qu'il voyait des morts et si lui craquait alors où allait le monde. Il lui fallait prendre sur lui, ne rien dire sur les cauchemars qui allaient hanter leurs nuits pour quelques jours et se montrer positif
Il arriva devant le groupe et prit la parole d'un air mi-figue mi-raison
« Je suis lamentable, pour cela je vous prie de m'excuser. J'ai foncé bille en tête sans réfléchir, en voulant trop bien faire j'ai complètement merdé : la différence entre vitesse et précipitation »
Il semblait penaud et s'excusa une nouvelle fois avant de prendre Viconia à part quelques secondes
« Je sais que cela n'est pas facile mais si tu as besoin tu peux frapper à ma porte à n'importe quelle heure, je serais là si tu veux parler. Par contre j'aurais besoin moi de te parler pour essayer d'analyser où j'ai merdé tout à l'heure pour éviter de recommencer si cela ne te gênes pas »
Après cette brève conversation, il se dirigea vers le point d'extraction en soutenant Kalalli pour l'aider à avancer
Il reporta la question à plus tard et écouta les paroles du prisonnier avec une attention des plus particulières même si il semblait plus intéresser par le canon de son arme que par les paroles qui pouvaient bien sortir de la bouche de l'indien. Mascarade qui pouvait être utile par certaines occasions mais pas ici, l'homme avait vidé son sac de peur de devoir rencontrer le gardien des Enfers plus tôt que prévu
Ainsi donc le camp avait pour but premier de former les jeunes mutants à se battre avant de les envoyer en Afrique sur une île prénommée Génosha, ce qui n'évoquait pas grand chose pour Nathan. En gros son interlocuteur ne semblait rien savoir sur ses employeurs ni sur les autres rouages, il n'était qu'un simple pion faisant parti d'un échiquier bien plus grand celui qui était au sommet veillait à bien cloisonner les informations. L'israélien releva la tête pour regarder le prisonnier dans les yeux sans afficher d'autres émotions
« Dernière question mais ne vous loupez pas. Vous allez nous donner les mots de passes pour accéder au système informatique et nous allons vérifier avant de partir pour être sûr que ce n'est pas des histoires. J'ai en horreur le mensonge »
En tout cas pour sûr le NeXus pourrait très bien jouer un méchant emblématique dans un film de série Z voire même B avec un peu de chance. Il attendit patiemment que son informateur l'informe sur les différents codes pour accéder aux fichiers informatiques avant de s'affranchir de son plus beau sourire qu'il avait en magasin ; on approchait plus du rictus caricatural que du sourire bellâtre mais c'était ce qu'il avait de mieux en stock au vu des circonstances
« Laila Tov »
Et la crosse de l'arme s'abattit sur la tempe du militaire avec assez de force pour le faire dormir une bonne journée, il se réveillerait avec un bon mal de crâne et une bosse mais c'était certainement mieux que le petit empathe qui lui ne se réveillerait jamais. Nathan croisa les regards un peu lourd de la part de son entourage et prit un air faussement surpris
« Quoi ??? Je ne l'ai pas tué, j'ai eu des infos et je lui ai même souhaité une bonne nuit»
Sur ces mots, il enleva le chargeur, éjecta la cartouche encore dans la chambre et entreprit de démonter sommairement l'arme en une dizaine de secondes. Il n'alla pas jusqu'à siffloter mais il semblait qu'un peu d'entrain était revenu chez le jeune homme comme si le fait de menacer quelqu'un l'avait remis sur les rails. La raison n'était la bonne mais ce n'était pas totalement éloigné non plus, pour une fois il avait repris le contrôle et se sentait comme avant, lorsqu'il était encore normal
Il écouta les paroles de de Vadim et acquiesça avant de se diriger vers le petit groupe force rouge pour les prévenir, après tout il avait été leur leader, pourri mais leur leader tout de même. Il avait besoin de leur parler, de s'excuser, de se montrer fort devant l'horreur qu'ils avaient vécu : après tout ce n'était pas la première fois qu'il voyait des morts et si lui craquait alors où allait le monde. Il lui fallait prendre sur lui, ne rien dire sur les cauchemars qui allaient hanter leurs nuits pour quelques jours et se montrer positif
Il arriva devant le groupe et prit la parole d'un air mi-figue mi-raison
« Je suis lamentable, pour cela je vous prie de m'excuser. J'ai foncé bille en tête sans réfléchir, en voulant trop bien faire j'ai complètement merdé : la différence entre vitesse et précipitation »
Il semblait penaud et s'excusa une nouvelle fois avant de prendre Viconia à part quelques secondes
« Je sais que cela n'est pas facile mais si tu as besoin tu peux frapper à ma porte à n'importe quelle heure, je serais là si tu veux parler. Par contre j'aurais besoin moi de te parler pour essayer d'analyser où j'ai merdé tout à l'heure pour éviter de recommencer si cela ne te gênes pas »
Après cette brève conversation, il se dirigea vers le point d'extraction en soutenant Kalalli pour l'aider à avancer
- Jay SirianX-Rays
- Age : 31
Equipe : KozaX
Nom de code : Push
Date d'inscription : 21/10/2006
Re: [KozaX & NeXus 4.8] Tempête du désert
Ven 26 Juin 2009 - 1:07
Les enfants étaient donc emmenés à Genosha... Jay tourna de suite la tête vers Nan' pour voir sa réaction, il était le seul ici qui y était allé qui était ici présent. Sinon, il allait falloir demander des infos aux anciens New-GénésiX et EX-Rays. Peut-être qu'ils avaient déjà entendu parler de ça, mais qu'ils étaient trop occupés à combattre. En tout cas, il verrait sûrement Genosha par lui-même du coup parce qu'il n'était pas question qu'il laisse tout ça se passer sans rien faire.
En plus SuperNathan serait sûrement d'accord pour tout casser là-bas! Et dire que certains pensaient que c'était lui qui n'était pas tenable... Il méritait presque de rester ici ou de se faire donner la leçon par Carrie! C'était n'importe quoi ce qu'il faisait, il s'abaissait presque au niveau de Ganymède. Quoique, pour Ganymède, mis à part une ou deux morts, Jay devait avouer qu'il ne savait pas vraiment ce qu'ils faisaient.
Mais il était temps de partir, Vadim faisant le rappel des troupes. Ils allaient enfin quitter ce bordel ambiant pour se retrouver dans leur cher Institut. En plus, il devait bien admettre qu'il était complètement claqué. Et pensant à dormir, il se dirigea vers son colocataire.
-Hey, Kabeyun, pendant la prochaine semaine, je propose qu'on ne fasse absolument plus rien!
Il l'avait dit sur une voix lasse et plus que fatigué. Il avait vu assez de mutant pour l'année et s'il voulait vraiment savoir ce qu'il se passait à Genosha, il était prêt à laisser l'enquête aux autres, pour une fois...
En plus SuperNathan serait sûrement d'accord pour tout casser là-bas! Et dire que certains pensaient que c'était lui qui n'était pas tenable... Il méritait presque de rester ici ou de se faire donner la leçon par Carrie! C'était n'importe quoi ce qu'il faisait, il s'abaissait presque au niveau de Ganymède. Quoique, pour Ganymède, mis à part une ou deux morts, Jay devait avouer qu'il ne savait pas vraiment ce qu'ils faisaient.
Mais il était temps de partir, Vadim faisant le rappel des troupes. Ils allaient enfin quitter ce bordel ambiant pour se retrouver dans leur cher Institut. En plus, il devait bien admettre qu'il était complètement claqué. Et pensant à dormir, il se dirigea vers son colocataire.
-Hey, Kabeyun, pendant la prochaine semaine, je propose qu'on ne fasse absolument plus rien!
Il l'avait dit sur une voix lasse et plus que fatigué. Il avait vu assez de mutant pour l'année et s'il voulait vraiment savoir ce qu'il se passait à Genosha, il était prêt à laisser l'enquête aux autres, pour une fois...
- Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
Nom de code : Miracle Lass
Date d'inscription : 22/08/2007
Re: [KozaX & NeXus 4.8] Tempête du désert
Ven 26 Juin 2009 - 2:00
Georgia se mordit les lèvres, l'air mal à l'aise... De quelles portes s'agissait-il ? Sinon celles de l'hôpital psychiatrique ? Le prêtre était mur pour la cueillette et cette idée ne la réjouissait pas. Parce qu'après tout, ce drame, cette désolation autour d'eux, qui en répondrait ?
Les paramilitaires ? Il s'agissait de mercenaires. Du genre à prendre le fric et exécuter le contrat, le tout sans poser de questions...
Ancelme ? Bizarrement, en dépit du fait qu'il soit leur prisonnier, il semblait être réellement en un lieu où on ne pouvait pas l'atteindre : sa propre folie.
Au fond, les grands perdants de l'aventure, c'étaient peut être eux même. Georgia ne se leurrait pas : elle avait du sang sur les mains. Et si elle avait encore du mal à réaliser la portée exacte de ses agissements (avaient-ils des familles ? Aimaient-ils faire des choses ? Même leur vie, ça valait quelque chose !), Georgia ressentit un fort besoin de tomber dans les bras... de sa maman. Elle renifla légèrement, essayant de ne pas succomber à l'auto apitoiement. Et à défaut de maman, Cassandre aurait été idéale. Mais à défaut de Cassandre ? Elle se sentit au bord du gouffre. Georgia avait eu de bons profs à l'Institut et elle comprenait, en quelque sorte, qu'elle n'avait pas été à la hauteur.
Résultat : des morts partout.
Et une équipe plutôt morose.
Mais surtout, elle avait tué. Ou plutôt : choisi qui allait mourir, qui allait guérir. Distribuer les blessures ce n'est pas une tâche anodine. C'est vouloir jouer à Dieu. Et même si elle renie son existence, la New Yorkaise ne put s'empêcher de frissonner au jour du jugement dernier, de la Grande Déflagration...
Autour d'elle, les opérations continuaient. Une Viconia effondrée. Un Nathan qui frappe le seul type sain d'esprit capable de leur répondre... Elle frissonna. Les gosses zombies étaient toujours dans leur prison mental. Juste que les ficelles du marionnettiste avaient été provisoirement posées. Et ce nom...
Génosha.
Elle frissonna : cette histoire n'était pas terminée. Et même si Ancelme finissait ses jours en prison, la page ne serait pas tournée, le livre resterait ouvert... Le sang appelle le sang.
Georgia tenta de surmonter sa propre tristesse, son propre chaos mental et regarda Ancelme. L'indien dans les choux, les gosses aux fraises, il ne restait plus que l'organisateur de cette folie. Et quelques questions...
"Il va se passer quoi à Génosha ? Votre Roi sera-t-il là ? Et c'est quoi cette grande déflagration ?"
Elle avala sa salive, tentant de reprendre son calme. Cette situation l'effrayait de plus en plus. Et le cadavre de l'empathe n'était pas là pour la rassurer. Parce que ça aurait pu être elle.
"Et c'est quoi la couronne de la vie ?"
Le départ avait été sonné par Vadim. Il n'y avait plus de temps à perdre.
Les paramilitaires ? Il s'agissait de mercenaires. Du genre à prendre le fric et exécuter le contrat, le tout sans poser de questions...
Ancelme ? Bizarrement, en dépit du fait qu'il soit leur prisonnier, il semblait être réellement en un lieu où on ne pouvait pas l'atteindre : sa propre folie.
Au fond, les grands perdants de l'aventure, c'étaient peut être eux même. Georgia ne se leurrait pas : elle avait du sang sur les mains. Et si elle avait encore du mal à réaliser la portée exacte de ses agissements (avaient-ils des familles ? Aimaient-ils faire des choses ? Même leur vie, ça valait quelque chose !), Georgia ressentit un fort besoin de tomber dans les bras... de sa maman. Elle renifla légèrement, essayant de ne pas succomber à l'auto apitoiement. Et à défaut de maman, Cassandre aurait été idéale. Mais à défaut de Cassandre ? Elle se sentit au bord du gouffre. Georgia avait eu de bons profs à l'Institut et elle comprenait, en quelque sorte, qu'elle n'avait pas été à la hauteur.
Résultat : des morts partout.
Et une équipe plutôt morose.
Mais surtout, elle avait tué. Ou plutôt : choisi qui allait mourir, qui allait guérir. Distribuer les blessures ce n'est pas une tâche anodine. C'est vouloir jouer à Dieu. Et même si elle renie son existence, la New Yorkaise ne put s'empêcher de frissonner au jour du jugement dernier, de la Grande Déflagration...
Autour d'elle, les opérations continuaient. Une Viconia effondrée. Un Nathan qui frappe le seul type sain d'esprit capable de leur répondre... Elle frissonna. Les gosses zombies étaient toujours dans leur prison mental. Juste que les ficelles du marionnettiste avaient été provisoirement posées. Et ce nom...
Génosha.
Elle frissonna : cette histoire n'était pas terminée. Et même si Ancelme finissait ses jours en prison, la page ne serait pas tournée, le livre resterait ouvert... Le sang appelle le sang.
Georgia tenta de surmonter sa propre tristesse, son propre chaos mental et regarda Ancelme. L'indien dans les choux, les gosses aux fraises, il ne restait plus que l'organisateur de cette folie. Et quelques questions...
"Il va se passer quoi à Génosha ? Votre Roi sera-t-il là ? Et c'est quoi cette grande déflagration ?"
Elle avala sa salive, tentant de reprendre son calme. Cette situation l'effrayait de plus en plus. Et le cadavre de l'empathe n'était pas là pour la rassurer. Parce que ça aurait pu être elle.
"Et c'est quoi la couronne de la vie ?"
Le départ avait été sonné par Vadim. Il n'y avait plus de temps à perdre.
- Claire MillerJustiX
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Equipe : JustiX
Nom de code : Tide
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: [KozaX & NeXus 4.8] Tempête du désert
Ven 26 Juin 2009 - 9:08
Interrogatoire.
Y avait-il quelque chose où elle pouvait être moins utile?
Être intimidante, en premier lieu, n'était pas son point fort. Ensuite, pour poser des questions, il lui faudrait un interprète pour arriver à la cheville des autres membres de l'équipe provisoire. Et puis, elle n'avait pas trop la tête à y penser. Claire fixait ses coéquipiers, le regard plutôt vide. Tout ce qu'elle entendait, tout ce qui se passait... Tout semblait tellement irréel. Comment pouvait-on contrôler des enfants, les manipuler pour les transformer en armes. Comment pouvait-on envoyer d'autres enfants devant des soldats armés pour en sauver d'autres qui n'avait même pas la conscience de l'être.
Sur le moment, la muette avait envie de se lever et de se mettre à courir. Le plus vite qu'elle le pouvait, le plus longtemps possible, sans s'arrêter. Juste pour se vider l'esprit. Pour oublier dans quel monde étrange ils s'étaient embarqués. Oublier ce qui s'était passé, et ce qu'ils avaient fait. La présence de Nan' près d'elle la rassura. L'amérindien dégageait une énergie calme, et posée. Apaisante, presque. Ce n'était peut être pas se qui se passait dans son esprit, cependant. Et il y aurait probablement des moments où Claire aimerait le prendre par les épaules et le secouer pour en tirer un minimum d'énervement. Mais en ce moment précis, son silence était le bienvenue, emplit de respect. La muette ne sut pas vraiment combien de temps elle observa l'interrogatoire sans bouger, sans penser. Elle écoutait. Les choses étranges que les gens pouvaient faire, les paroles que ces monstres disaient... semblaient la laisser étrangement indifférente pour l'instant.
Au bout d'un moment, Claire posa rapidement sa main sur l'épaule de Kabeyun et laissa les autres s'occuper d'interroger les gens pour s'avancer vers Kalalli. Ils n'avaient pas grand chose sur le moment pour panser sa plaie, mais elle pouvait au moins rester avec lui. Claire passa une main dans le dos du jeune garçon et l'attira contre elle.
*En quoi est-il différent des enfants qui se trouvaient ici?*
En rien. Il aurait bien pu être celui étendue plus loin sans vie. C'était un drôle de contrat qu'ils avaient signé en venant dans cet institut. A la fois tellement excitant, mais aussi tellement dangereux. C'était le risque. En voulant faire de son mieux, en essayant tellement fort pour arriver a faire quelque chose de bien, on pouvait tomber sur une catastrophe. Une catastrophe pour certains, alors que d'un autre sens, elle donnait quelque chose de bien...
Une chose de bien, c'était la rencontre de ses gens. A passer autant de temps avec les mêmes personnes, on en vient à s'attacher. Claire pencha la tête pour regarder le petit inuit, puis appuya sa joue sur le sommet de son crâne. Petit. Quand même. Un petit sourire traversa rapidement son visage.
*Bientôt, je ne pourrais plus faire cela tellement il aura grandit.*
Son regard pâle se dirigea vers les autres membres de son équipe, puis vers les NeXus. Réalisant soudainement quelque chose, Claire se redressa brusquement. Les NeXus. Viconia. Ou était-elle? Sa respiration s'accéléra. Lui était-il arrivé quelque chose? La muette regarda partout autour d'elle, pour la voir près du cadavre.
Le rythme de son coeur diminua un peu, et elle se sentit devenir toute froide. Autant elle avait envie de se précipiter pour la prendre dans ses bras une seconde plus tôt, autant elle voulait lui laisser un moment seule et de la regarder de loin. Elle pouvait presque sentir sa peine d'ici.
La KozaX s'avança vers son amie, lentement. Debout près de Viconia, sans un regard ou un geste de trop, Claire attendit qu'elle se relève. Son coeur était serré contre sa poitrine, mais son esprit semblait lui dire qu'elle était trop épuisée pour pleurer. La muette passa son bras autour de la taille de son amie et l'attira contre elle, pour marcher tout près l'une de l'autre vers Kalalli.
Une fois près de l'Inuit, elle libéra la taille de son amie et posa un baiser contre sa joue humide. Claire se dirigea de l'autre côté de Kalalli pour l'aider à son tour, avec un regard pour Jay pas trop loin. La muette regarda Georgia puis Mina, pour terminer par les autres interrogateurs et Vadim. Oui. Il était temps de rentrer à la maison.
Y avait-il quelque chose où elle pouvait être moins utile?
Être intimidante, en premier lieu, n'était pas son point fort. Ensuite, pour poser des questions, il lui faudrait un interprète pour arriver à la cheville des autres membres de l'équipe provisoire. Et puis, elle n'avait pas trop la tête à y penser. Claire fixait ses coéquipiers, le regard plutôt vide. Tout ce qu'elle entendait, tout ce qui se passait... Tout semblait tellement irréel. Comment pouvait-on contrôler des enfants, les manipuler pour les transformer en armes. Comment pouvait-on envoyer d'autres enfants devant des soldats armés pour en sauver d'autres qui n'avait même pas la conscience de l'être.
Sur le moment, la muette avait envie de se lever et de se mettre à courir. Le plus vite qu'elle le pouvait, le plus longtemps possible, sans s'arrêter. Juste pour se vider l'esprit. Pour oublier dans quel monde étrange ils s'étaient embarqués. Oublier ce qui s'était passé, et ce qu'ils avaient fait. La présence de Nan' près d'elle la rassura. L'amérindien dégageait une énergie calme, et posée. Apaisante, presque. Ce n'était peut être pas se qui se passait dans son esprit, cependant. Et il y aurait probablement des moments où Claire aimerait le prendre par les épaules et le secouer pour en tirer un minimum d'énervement. Mais en ce moment précis, son silence était le bienvenue, emplit de respect. La muette ne sut pas vraiment combien de temps elle observa l'interrogatoire sans bouger, sans penser. Elle écoutait. Les choses étranges que les gens pouvaient faire, les paroles que ces monstres disaient... semblaient la laisser étrangement indifférente pour l'instant.
Au bout d'un moment, Claire posa rapidement sa main sur l'épaule de Kabeyun et laissa les autres s'occuper d'interroger les gens pour s'avancer vers Kalalli. Ils n'avaient pas grand chose sur le moment pour panser sa plaie, mais elle pouvait au moins rester avec lui. Claire passa une main dans le dos du jeune garçon et l'attira contre elle.
*En quoi est-il différent des enfants qui se trouvaient ici?*
En rien. Il aurait bien pu être celui étendue plus loin sans vie. C'était un drôle de contrat qu'ils avaient signé en venant dans cet institut. A la fois tellement excitant, mais aussi tellement dangereux. C'était le risque. En voulant faire de son mieux, en essayant tellement fort pour arriver a faire quelque chose de bien, on pouvait tomber sur une catastrophe. Une catastrophe pour certains, alors que d'un autre sens, elle donnait quelque chose de bien...
Une chose de bien, c'était la rencontre de ses gens. A passer autant de temps avec les mêmes personnes, on en vient à s'attacher. Claire pencha la tête pour regarder le petit inuit, puis appuya sa joue sur le sommet de son crâne. Petit. Quand même. Un petit sourire traversa rapidement son visage.
*Bientôt, je ne pourrais plus faire cela tellement il aura grandit.*
Son regard pâle se dirigea vers les autres membres de son équipe, puis vers les NeXus. Réalisant soudainement quelque chose, Claire se redressa brusquement. Les NeXus. Viconia. Ou était-elle? Sa respiration s'accéléra. Lui était-il arrivé quelque chose? La muette regarda partout autour d'elle, pour la voir près du cadavre.
Le rythme de son coeur diminua un peu, et elle se sentit devenir toute froide. Autant elle avait envie de se précipiter pour la prendre dans ses bras une seconde plus tôt, autant elle voulait lui laisser un moment seule et de la regarder de loin. Elle pouvait presque sentir sa peine d'ici.
La KozaX s'avança vers son amie, lentement. Debout près de Viconia, sans un regard ou un geste de trop, Claire attendit qu'elle se relève. Son coeur était serré contre sa poitrine, mais son esprit semblait lui dire qu'elle était trop épuisée pour pleurer. La muette passa son bras autour de la taille de son amie et l'attira contre elle, pour marcher tout près l'une de l'autre vers Kalalli.
Une fois près de l'Inuit, elle libéra la taille de son amie et posa un baiser contre sa joue humide. Claire se dirigea de l'autre côté de Kalalli pour l'aider à son tour, avec un regard pour Jay pas trop loin. La muette regarda Georgia puis Mina, pour terminer par les autres interrogateurs et Vadim. Oui. Il était temps de rentrer à la maison.
- InvitéInvité
Re: [KozaX & NeXus 4.8] Tempête du désert
Sam 27 Juin 2009 - 18:45
Le captif militaire donna sans hésiter un mot de passe, même deux ou trois, à la demande de Nathan, avant de se faire brutalement assommer par ce dernier.
Vadim serra les poings et ferma les yeux une demi-seconde avant de se retourner vers le petit groupe. Visiblement l'ordre donné à Nathan et Yamina de rassembler le groupe n'avait pas suffi à neutraliser les pulsions de l'impétueux Nexus. Vadim se reprocha cette négligence en suivant des yeux les déplacements du jeune homme qui enchaîna fanfaronnades et excuses.
Vadim se dirigea vers lui avec une froide et sévère détermination. Il l'attrapa au collet et leva son autre main.
"Tu es à deux doigts que je t'en flanque une belle."
Et il lui flanqua une claque sonnante. Puis enchaîna d'une voix orageuse.
"Est-ce que tu as réfléchi une seconde ?? Tu as pensé à ce que se diront les hommes du convoi, en voyant ton œuvre ? Tu as pensé à ce qui peut leur retomber dessus, à cause de toi ? Dans quel camp tu es ?? Je te laisserais bien ici avec ces deux-là ! Tu nous fais honte."
Il le lâcha en le foudroyant du regard.
"Je n'ai jamais toléré ce comportement de mes hommes. Je ne le tolererai jamais d'un KozaX. Sibylle ne le tolèrerait jamais d'un NeXus ! Ce n'est pas un comportement digne d'un leader."
L'Ogre menaçant semblait avoir grandi dans sa colère. Il intima à Rafale d'aller sur le champ dans le Blackbird, en lui précisant que la discussion se continuerait à l'Institut. La fureur dans ses yeux dorés était telle que Nathan ne put avoir aucune envie d'argumenter à ce stade.
Viconia et Claire se soutenaient, bouleversées, mais si Vadim compatissait à leur tristesse, son visage ne montrait qu'une sourde colère quand il les accompagna brièvement du regard.
Pendant cet intermède, Georgia tentait de faire parler le prêtre, et celui-ci semblait particulièrement coopératif. Il suivait ses questions avec l'attention d'un grand-père bienveillant.
"Bien sûr, le Roi-de-toutes-les-larmes sera là, il sera au cœur de la Grande Déflagration qui donnera naissance à son règne sous le ciel. Il n'est pas trop tard pour vous : la couronne de la vie est donnée à tous ceux qui versent le sang, broient les cadavres... ceux-là seront ceints de la couronne de la vie. Alors toute la souffrance qu'ils auront versés, la mort et la désolation qu'ils auront semées seront les graines du Renouveau. Ceux qui propagent la souffrance seront accueillis, célébré et sanctifiés."
Il poursuivit sans regarder Georgia.
"Vous qui servez un idole, vous qui répandez le sang et les larmes, vous serez accueillis. Les idoles tomberont lors de la Grande Déflagration et les Portes du Royaume vous seront ouvertes. Ne crains aucune de ces choses dont tu souffriras. Voici, le diable jettera quelques-uns d’entre vous en prison, afin que vous soyez éprouvés. Et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai une couronne de vie."
Les élèves se dirigeaient pour la plupart vers le Blackbird, et Vadim demanda d'un ton sans réplique à Georgia de les suivre. Il n'aimait pas la voir s'attarder avec cet homme louche.
Le convoi humanitaire pénétrait tout juste dans le camp, sous forme de trois fourgons blancs estampillés de croix rouges.
Le Sibérien garda un mutisme courroucé qui ne donnait guère envie de l'y en sortir. Quand le BlackBird décolla, il s'adressa enfin aux élèves d'une voix glaciale.
"Si je vous ai pressé de partir, c'est d'une part parce qu'il valait mieux que nous soyons partis avant l'arrivée de Child Rescue, d'autre part parce que... pendant l'interrogatoire j'ai reçu un message de Moscou. Un message télépathique venant du cabinet présidentiel. Ils savent ce que nous avons fait et me demandent des comptes. Bien sûr ils ont donné notre position au gouvernement indien... Je suis donc très inquiet pour nos amis du convoi. J'espère qu'ils suivront mes conseils en ne s'attardant pas dans le camp."
Disait-il d'un ton monocorde. Il gardait l'œil sur son communicateur, attendant impatiemment un appel des soigneurs et la confirmation que les mutants captifs étaient hors de danger. Il repensait au mail envoyé par Assya sur sa messagerie professionnelle, sensée être désactivée. Il essayait de se figurer ce que savait exactement son gouvernement. Le Sibérien ne pouvait compatir à la détresse des élèves après cette bataille meurtrière. Il pressentait que le pire était à venir.
Le communicateur sonna enfin. Frédéric Wilson, le coordinateur de Child Rescue à New Delhi, entrait en communication téléphonique et Vadim fit en sorte que tout le monde puisse entendre.
"Monsieur Volkov ? Oui... écoutez, nous sommes vraiment très en retard. Impossible de quitter le district d'Indor. Apparemment... (...) ... Oui apparemment nous tombons sous le coup de la nouvelle loi sur la régulation des ONG... La police ne nous laisse pas passer sans autorisation... J'ai bien peur que nous ne puissions récupérer les enfants ! Avez-vous une solution d'attente, ou de repli ? Y'a-t-il des blessés graves ? ..."
Vadim resta abasourdi.
"Mais les enfants sont avec vous ! Vous n'êtes pas dans le camp ??"
Frédéric Wilson laissa quelques secondes en suspend.
"Non Monsieur Volkov, je vous dis que nous sommes encore à Indor !"
Après ces révélations consternantes, le Blackbird acheva son vol jusqu'à l'Institut Xavier où un débriefing attendait les KozaX et les NeXus.
FIN DU MODE JEU
Merci de votre participation !
En général, l'efficacité du mode jeu a été mise à mal par une lecture hasardeuse des barèmes ou des imprécisions dans les résolutions. Si des petits soucis de regroupement ont eu lieu au début, vous avez cependant bien gardé vos positions ce qui était beaucoup plus sage que de se disperser. Enfin vous avez réussi à limiter les dégâts... dans votre camp.
Yamina : +1. Un grand manque d'efficacité pour l'équipe d'information, qui aurait dû se donner pour tâche de visiter un maximum de baraquements stratégiques plutôt que de perdre du temps. Attention au manque de précision de certains posts qui a pu coûter cher (nom et numéro de baraquement...).
Niko : +1. Même remarque concernant l'équipe. Un mode jeu assez décevant : tu as fait des tentatives tantôt beaucoup trop timides, tantôt très inconsidérées sans trouver le juste milieu !
Claire : +2. Attention aux doubles actions (sauter avec un personnage au-dessus de la barrière, puis dire que tu feras passer les autres quand tu as fini).
Nan : +2. Un bon mode jeu globalement. L'idée de la tornade avec Niko était intéressante, mais inapplicable tel que, et surtout disproportionnée par rapport à la situation lol.
Kalalli : +1. Un mode jeu décevant, avec des erreurs grossières sur ton barème, trois erreurs de jeu consécutives et une mauvaise utilisation du pouvoir à plusieurs reprises.
Viconia : +2. Un mode jeu satisfaisant, avec une meilleure utilisation de ton pouvoir qu'au précédent, continue comme ça !
Mina : +2. Même remarque, un mode jeu mieux réussi que le précédent, avec quelques initiatives salutaires. Evite juste de trop paraphraser les posts du MJ, ça n'apporte rien à ton jeu. Si tu veux replacer ton personnage dans la continuité des événements décrits par le MJ, tu peux le faire de façon plus naturelle en le décrivant du point de vue personnel de Mina.
Georgia : +2. Une petite erreur de lecture au premier tour. Tu as utilisé ton pouvoir efficacement, là encore, c'était mieux que lors du précédent mode jeu. Continue comme ça !
Nathan : +2. L'immobilisation dont a souffert ton personnage t'a empêché de jouer une bonne partie du mode jeu, mais tu as néanmoins joué le jeu avec beaucoup de fair-play, ce qui est tout à ton honneur. La prochaine fois néanmoins, n'hésite pas à demander à tes équipiers en salle commune qu'ils viennent te débloquer ! Tu étais la force de frappe principale de l'équipe, sans toi, Viconia et Kalalli ont eu du mal à s'en sortir vu qu'ils ont des pouvoirs psy, ce qui fait que tu es resté bloqué plus longtemps.
Jay : +2. Comme Georgia, petite erreur de lecture au premier tour. Je n'ai également pas compris pourquoi tu précisais tordre le grillage, mais pas suffisamment pour laisser sortir les prisonniers alors que tu en avais le pouvoir. Quitte à faire une action sur le grillage, tu aurais même pu en arracher une portion pour permettre à tes équipiers de passer en une fois et gagner 3 résolutions en une fois.
Vadim serra les poings et ferma les yeux une demi-seconde avant de se retourner vers le petit groupe. Visiblement l'ordre donné à Nathan et Yamina de rassembler le groupe n'avait pas suffi à neutraliser les pulsions de l'impétueux Nexus. Vadim se reprocha cette négligence en suivant des yeux les déplacements du jeune homme qui enchaîna fanfaronnades et excuses.
Vadim se dirigea vers lui avec une froide et sévère détermination. Il l'attrapa au collet et leva son autre main.
"Tu es à deux doigts que je t'en flanque une belle."
Et il lui flanqua une claque sonnante. Puis enchaîna d'une voix orageuse.
"Est-ce que tu as réfléchi une seconde ?? Tu as pensé à ce que se diront les hommes du convoi, en voyant ton œuvre ? Tu as pensé à ce qui peut leur retomber dessus, à cause de toi ? Dans quel camp tu es ?? Je te laisserais bien ici avec ces deux-là ! Tu nous fais honte."
Il le lâcha en le foudroyant du regard.
"Je n'ai jamais toléré ce comportement de mes hommes. Je ne le tolererai jamais d'un KozaX. Sibylle ne le tolèrerait jamais d'un NeXus ! Ce n'est pas un comportement digne d'un leader."
L'Ogre menaçant semblait avoir grandi dans sa colère. Il intima à Rafale d'aller sur le champ dans le Blackbird, en lui précisant que la discussion se continuerait à l'Institut. La fureur dans ses yeux dorés était telle que Nathan ne put avoir aucune envie d'argumenter à ce stade.
Viconia et Claire se soutenaient, bouleversées, mais si Vadim compatissait à leur tristesse, son visage ne montrait qu'une sourde colère quand il les accompagna brièvement du regard.
Pendant cet intermède, Georgia tentait de faire parler le prêtre, et celui-ci semblait particulièrement coopératif. Il suivait ses questions avec l'attention d'un grand-père bienveillant.
"Bien sûr, le Roi-de-toutes-les-larmes sera là, il sera au cœur de la Grande Déflagration qui donnera naissance à son règne sous le ciel. Il n'est pas trop tard pour vous : la couronne de la vie est donnée à tous ceux qui versent le sang, broient les cadavres... ceux-là seront ceints de la couronne de la vie. Alors toute la souffrance qu'ils auront versés, la mort et la désolation qu'ils auront semées seront les graines du Renouveau. Ceux qui propagent la souffrance seront accueillis, célébré et sanctifiés."
Il poursuivit sans regarder Georgia.
"Vous qui servez un idole, vous qui répandez le sang et les larmes, vous serez accueillis. Les idoles tomberont lors de la Grande Déflagration et les Portes du Royaume vous seront ouvertes. Ne crains aucune de ces choses dont tu souffriras. Voici, le diable jettera quelques-uns d’entre vous en prison, afin que vous soyez éprouvés. Et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai une couronne de vie."
Les élèves se dirigeaient pour la plupart vers le Blackbird, et Vadim demanda d'un ton sans réplique à Georgia de les suivre. Il n'aimait pas la voir s'attarder avec cet homme louche.
Le convoi humanitaire pénétrait tout juste dans le camp, sous forme de trois fourgons blancs estampillés de croix rouges.
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Le Sibérien garda un mutisme courroucé qui ne donnait guère envie de l'y en sortir. Quand le BlackBird décolla, il s'adressa enfin aux élèves d'une voix glaciale.
"Si je vous ai pressé de partir, c'est d'une part parce qu'il valait mieux que nous soyons partis avant l'arrivée de Child Rescue, d'autre part parce que... pendant l'interrogatoire j'ai reçu un message de Moscou. Un message télépathique venant du cabinet présidentiel. Ils savent ce que nous avons fait et me demandent des comptes. Bien sûr ils ont donné notre position au gouvernement indien... Je suis donc très inquiet pour nos amis du convoi. J'espère qu'ils suivront mes conseils en ne s'attardant pas dans le camp."
Disait-il d'un ton monocorde. Il gardait l'œil sur son communicateur, attendant impatiemment un appel des soigneurs et la confirmation que les mutants captifs étaient hors de danger. Il repensait au mail envoyé par Assya sur sa messagerie professionnelle, sensée être désactivée. Il essayait de se figurer ce que savait exactement son gouvernement. Le Sibérien ne pouvait compatir à la détresse des élèves après cette bataille meurtrière. Il pressentait que le pire était à venir.
Le communicateur sonna enfin. Frédéric Wilson, le coordinateur de Child Rescue à New Delhi, entrait en communication téléphonique et Vadim fit en sorte que tout le monde puisse entendre.
"Monsieur Volkov ? Oui... écoutez, nous sommes vraiment très en retard. Impossible de quitter le district d'Indor. Apparemment... (...) ... Oui apparemment nous tombons sous le coup de la nouvelle loi sur la régulation des ONG... La police ne nous laisse pas passer sans autorisation... J'ai bien peur que nous ne puissions récupérer les enfants ! Avez-vous une solution d'attente, ou de repli ? Y'a-t-il des blessés graves ? ..."
Vadim resta abasourdi.
"Mais les enfants sont avec vous ! Vous n'êtes pas dans le camp ??"
Frédéric Wilson laissa quelques secondes en suspend.
"Non Monsieur Volkov, je vous dis que nous sommes encore à Indor !"
Après ces révélations consternantes, le Blackbird acheva son vol jusqu'à l'Institut Xavier où un débriefing attendait les KozaX et les NeXus.
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Merci de votre participation !
En général, l'efficacité du mode jeu a été mise à mal par une lecture hasardeuse des barèmes ou des imprécisions dans les résolutions. Si des petits soucis de regroupement ont eu lieu au début, vous avez cependant bien gardé vos positions ce qui était beaucoup plus sage que de se disperser. Enfin vous avez réussi à limiter les dégâts... dans votre camp.
Yamina : +1. Un grand manque d'efficacité pour l'équipe d'information, qui aurait dû se donner pour tâche de visiter un maximum de baraquements stratégiques plutôt que de perdre du temps. Attention au manque de précision de certains posts qui a pu coûter cher (nom et numéro de baraquement...).
Niko : +1. Même remarque concernant l'équipe. Un mode jeu assez décevant : tu as fait des tentatives tantôt beaucoup trop timides, tantôt très inconsidérées sans trouver le juste milieu !
Claire : +2. Attention aux doubles actions (sauter avec un personnage au-dessus de la barrière, puis dire que tu feras passer les autres quand tu as fini).
Nan : +2. Un bon mode jeu globalement. L'idée de la tornade avec Niko était intéressante, mais inapplicable tel que, et surtout disproportionnée par rapport à la situation lol.
Kalalli : +1. Un mode jeu décevant, avec des erreurs grossières sur ton barème, trois erreurs de jeu consécutives et une mauvaise utilisation du pouvoir à plusieurs reprises.
Viconia : +2. Un mode jeu satisfaisant, avec une meilleure utilisation de ton pouvoir qu'au précédent, continue comme ça !
Mina : +2. Même remarque, un mode jeu mieux réussi que le précédent, avec quelques initiatives salutaires. Evite juste de trop paraphraser les posts du MJ, ça n'apporte rien à ton jeu. Si tu veux replacer ton personnage dans la continuité des événements décrits par le MJ, tu peux le faire de façon plus naturelle en le décrivant du point de vue personnel de Mina.
Georgia : +2. Une petite erreur de lecture au premier tour. Tu as utilisé ton pouvoir efficacement, là encore, c'était mieux que lors du précédent mode jeu. Continue comme ça !
Nathan : +2. L'immobilisation dont a souffert ton personnage t'a empêché de jouer une bonne partie du mode jeu, mais tu as néanmoins joué le jeu avec beaucoup de fair-play, ce qui est tout à ton honneur. La prochaine fois néanmoins, n'hésite pas à demander à tes équipiers en salle commune qu'ils viennent te débloquer ! Tu étais la force de frappe principale de l'équipe, sans toi, Viconia et Kalalli ont eu du mal à s'en sortir vu qu'ils ont des pouvoirs psy, ce qui fait que tu es resté bloqué plus longtemps.
Jay : +2. Comme Georgia, petite erreur de lecture au premier tour. Je n'ai également pas compris pourquoi tu précisais tordre le grillage, mais pas suffisamment pour laisser sortir les prisonniers alors que tu en avais le pouvoir. Quitte à faire une action sur le grillage, tu aurais même pu en arracher une portion pour permettre à tes équipiers de passer en une fois et gagner 3 résolutions en une fois.
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