Page 2 sur 2 • 1, 2
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: New-Delhi, entre débris et ambassade
Jeu 4 Mar 2010 - 2:37
Ève déglutit bizarrement aux paroles de Catherine, laissant cette dernière emprunter le tunnel que le mur de la pièce avait révélé, telle une pièce secrète.
La mutante n'avait fait peut-être que 10 mètres quand Ève brailla :
"Tu crois VRAIMENT que je vais rester là derrière ? Je reste avec toi... Je..."
Bien que plus âgée que Catherine, la femme tremblait comme une feuille.
"J'ai peur en fait. J'ai eu comme une drôle de sensation tout à l'heure. Cette... chose me rappelait quelque chose. D'affreux. D'abominable. Appartenant à mon histoire. Je suis sure qu'elle a un autre nom mais..."
Elle baissa la tête. Complètement paumée.
"Je m'en souviens pas. Quoi qu'il en soit, elle n'a pas d'esprit... Ou plutôt c'est un esprit que je ne peux pas lire. Je... Je suis télépathe. Une mutante quoi. Mais, ici, mes pouvoirs ne semblent pas fonctionner... Bref... Ne me laisse pas"
Sensation étrange que de se voir confier la destinée d'une femme bien plus âgée et expérimentée et puissante que soi. Mais Catherine devait comprendre que bien des choses avaient changé depuis qu'elle s'était retrouvée ici.
Le tunnel était sombre. Silencieux. Et chaud. Très chaud. La lueur se faisait plus présente au fur et à mesure de leur avancée.
Catherine vit finalement au loin qu'il s'agissait de flammes. De l'enfer ?
Deux pistes enflammées se trouvaient à leurs pieds. Pistes qui menaient à perte de vue.
Catherine eut un flash : un court instant, elle se crut dans une chambre d'hôpital. Son père était là. Et un noir alité. Celui de la photographie.
Le flash disparut, elle était de nouveau devant les pistes. Et le feu semblait comme animé. Possédé. Les flammes semblaient réagir à leur présence. Les appelant. Catherine aurait presque eu l'impression que le feu avait un secret à leur révéler... Mais, c'était impossible, non ?
La mutante n'avait fait peut-être que 10 mètres quand Ève brailla :
"Tu crois VRAIMENT que je vais rester là derrière ? Je reste avec toi... Je..."
Bien que plus âgée que Catherine, la femme tremblait comme une feuille.
"J'ai peur en fait. J'ai eu comme une drôle de sensation tout à l'heure. Cette... chose me rappelait quelque chose. D'affreux. D'abominable. Appartenant à mon histoire. Je suis sure qu'elle a un autre nom mais..."
Elle baissa la tête. Complètement paumée.
"Je m'en souviens pas. Quoi qu'il en soit, elle n'a pas d'esprit... Ou plutôt c'est un esprit que je ne peux pas lire. Je... Je suis télépathe. Une mutante quoi. Mais, ici, mes pouvoirs ne semblent pas fonctionner... Bref... Ne me laisse pas"
Sensation étrange que de se voir confier la destinée d'une femme bien plus âgée et expérimentée et puissante que soi. Mais Catherine devait comprendre que bien des choses avaient changé depuis qu'elle s'était retrouvée ici.
Le tunnel était sombre. Silencieux. Et chaud. Très chaud. La lueur se faisait plus présente au fur et à mesure de leur avancée.
Catherine vit finalement au loin qu'il s'agissait de flammes. De l'enfer ?
Deux pistes enflammées se trouvaient à leurs pieds. Pistes qui menaient à perte de vue.
Catherine eut un flash : un court instant, elle se crut dans une chambre d'hôpital. Son père était là. Et un noir alité. Celui de la photographie.
Le flash disparut, elle était de nouveau devant les pistes. Et le feu semblait comme animé. Possédé. Les flammes semblaient réagir à leur présence. Les appelant. Catherine aurait presque eu l'impression que le feu avait un secret à leur révéler... Mais, c'était impossible, non ?
- InvitéInvité
Re: New-Delhi, entre débris et ambassade
Ven 5 Mar 2010 - 11:39
Lâcher Eve ne s’avérera pas aussi simple qu’il n’y paraissait, mais cela avait le don de gonfler l’ego de Cath bien qu’elle n’en dise rien. Être une môme de quinze ans et avoir plus de self-control qu’une vieille bique d’une vingtaine d’année, oui, c’est une classe naturelle et innée, soit tu l’as dés la naissance, soit tu l’as pas. Et c’est peut-être cette égocentrisme qui lui redonne le courage d’avancer pas à pas dans ce mystérieux couloir secret. Mais les jérémiades d’Eve furent intéressantes.
« T’es une mutante qui lit dans la tête ? Dingue ça ! Enfin, moyen comparé à la fée clochette translucide et à cette maison hantée. Ça fait moins spectaculaire et si en plus le pouvoir déconne… »
*La gène, si elle avait enregistré toutes mes conneries. Enfin elle le devinera tôt ou tard que je cache aussi quelque chose… Smile, autant jouer carte sur table, toute façon là où on est… On est où d’abord ? Mouais enfin voila quoi.*
« Miss Eve, maintenant qu’on en est aux confidences, je crois que je peux vous le dire aussi. En Fait, même si je sais pas trop si je dois vraiment le dire, bref je me lance ! Je suis… je suis, allez je le dis, je suis française ! Terrible non ? »
Mais qu’elle est diabolique cette Cath, peut-être à cause de cette lente descente aux enfers mais étrangement elle en rit. Bon ne rentrons pas dans un conflit mondial entre les cheeseburgers contre les fromages qui puent, l’histoire nous à déjà prouvé que se sont les belges les plus braves ( dixit J-C, pas celui de la croix mais le grand César ), continuons plutôt à avancer dans les méandres obscures de spirit-road. Justement ces ténèbres commencent légèrement à lui faire perdre la tête, d’ailleurs tout s’éclaire subitement par des flammes sur le sol. La route des enfers, encore un bien étrange mystère du monde des esprit ou alors le raisonnement logique de la jeune fille qui ne va pas tarder à suivre.
*Bordel, je toucherai plus jamais au whisky dans un jet privé, c’est méga traître c’est truc la…*
Les trois explications se tiennent alors entourez la bonne réponse. En attendant, plus les deux filles s’aventurent, plus les flammes dansent et la chaleur augmentent. Soudain c’est le flash, le visage de son père tilt son cerveau, suivi de celle de la photographie. Cath se secoua la tête en restant immobile avant de se retourner vers Eve toute emballée et avec de grands yeux.
« J’hallucine, je viens de voir mon père, il faut… il faut… Ho et puis merde la peur ! Je fonce ! »
Et pour mettre les gestes avec les paroles, Catherine se mit à courir, fini la tremblote c’est la vigueur qui la pousse dans sa traversé des couloirs, sans plus péter la moindre attention au flamme autour d’elle, la jeune fille court de toutes ses forces vers la lumière.
« T’es une mutante qui lit dans la tête ? Dingue ça ! Enfin, moyen comparé à la fée clochette translucide et à cette maison hantée. Ça fait moins spectaculaire et si en plus le pouvoir déconne… »
*La gène, si elle avait enregistré toutes mes conneries. Enfin elle le devinera tôt ou tard que je cache aussi quelque chose… Smile, autant jouer carte sur table, toute façon là où on est… On est où d’abord ? Mouais enfin voila quoi.*
« Miss Eve, maintenant qu’on en est aux confidences, je crois que je peux vous le dire aussi. En Fait, même si je sais pas trop si je dois vraiment le dire, bref je me lance ! Je suis… je suis, allez je le dis, je suis française ! Terrible non ? »
Mais qu’elle est diabolique cette Cath, peut-être à cause de cette lente descente aux enfers mais étrangement elle en rit. Bon ne rentrons pas dans un conflit mondial entre les cheeseburgers contre les fromages qui puent, l’histoire nous à déjà prouvé que se sont les belges les plus braves ( dixit J-C, pas celui de la croix mais le grand César ), continuons plutôt à avancer dans les méandres obscures de spirit-road. Justement ces ténèbres commencent légèrement à lui faire perdre la tête, d’ailleurs tout s’éclaire subitement par des flammes sur le sol. La route des enfers, encore un bien étrange mystère du monde des esprit ou alors le raisonnement logique de la jeune fille qui ne va pas tarder à suivre.
*Bordel, je toucherai plus jamais au whisky dans un jet privé, c’est méga traître c’est truc la…*
Les trois explications se tiennent alors entourez la bonne réponse. En attendant, plus les deux filles s’aventurent, plus les flammes dansent et la chaleur augmentent. Soudain c’est le flash, le visage de son père tilt son cerveau, suivi de celle de la photographie. Cath se secoua la tête en restant immobile avant de se retourner vers Eve toute emballée et avec de grands yeux.
« J’hallucine, je viens de voir mon père, il faut… il faut… Ho et puis merde la peur ! Je fonce ! »
Et pour mettre les gestes avec les paroles, Catherine se mit à courir, fini la tremblote c’est la vigueur qui la pousse dans sa traversé des couloirs, sans plus péter la moindre attention au flamme autour d’elle, la jeune fille court de toutes ses forces vers la lumière.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: New-Delhi, entre débris et ambassade
Ven 5 Mar 2010 - 12:36
"Française, oui, c'est sur que c'est cela..."
Ève prit un air bougon. Catherine venait de ressentir un léger mal de crâne.
"Enfin, c'est pas à moi de juger. Tu saurais lire en moins comme dans un livre ouvert, tu ne verrais pas des choses resplendissantes non plus. Tu as du bien comprendre que Cornelius van Damme et ses subordonnés sont loin d'être des enfants de chœur. Et moi-même, l'une de ses créatures préférées, je n'y fais pas exception..."
Les flammes angoissèrent la jeune femme qui semblait avoir subi une expérience similaire au flashback que venait d'avoir Catherine.
"Ton père ? Non... C'était une balançoire en été et..."
Elle détourna le regard. Une larme s'était formée au coin de son œil. Ève tremblait.
Tandis que Catherine courrait le long de la voie enflammée, elle s'aperçut que les flammes réagissaient de manière de plus en plus violente. La piste de gauche semblait faire une révérence devant la jeune mutante, celle de droite s'inclinant en direction de la télépathe.
Il faisait chaud mais quand les flammes léchaient les jambes de Catherine le contact était non pas brûlant mais glacé. Comme les flammes glacées de l'enfer, celles qui punissent les traitres pour l'éternité et un jour.
Finalement, au bout de quelques minutes et alors que l'horizon semblait toujours aussi loin, une langue de flamme vint engloutir Catherine.
Nouveau flash de lumière et de bruit blancs. Nouvelles sensation d'être arrachée de son propre corps pour...
... ouvrir les yeux à nouveau dans une petite chambre d'hôpital. Familière cette fois-ci. Bien réel ou tout du moins ayant l'apparence du réel. Et...
Le noir était là, souriant bien malgré lui dans son lit de malade. Il remarqua Catherine et dit à une autre personne que la mutante n'avait pas encore eu le temps de regarder.
"Eh ben, Doc', c'est une sacrée belle infirmière que vous avez là !"
Une voix plus que familière lui répondit. Une voix que Catherine connaissait par cœur. Elle se retourna et vit : son père. En blouse blanche. Bien vivant.
"Monsieur quel que soit votre nom, vous comprendrez qu'il existe des règles de politesse à respecter envers ma fille. N'oubliez pas qu'une perfusion mal posée ou une prise de sang ratée à de nombreuses reprises peuvent faire TRÈS mal"
Il semblait détendu. Il sourit à Catherine. Avant d'ajouter :
"Vous savez ces blessures au couteau, ça me fait penser plus à une exécution qu'autre chose. Et votre tête me dit bien quelque chose... Je suis médecin, pas policier, aussi je vous encourage à me donner la vraie version des faits. Si je pense juste, et je me trompe rarement, je pense que vous êtes recherché pour des crimes... Il en va au-delà de votre propre sécurité mais également de celle de TOUT l'hôpital"
Le Docteur Levalle fixa sa fille. Avant de reprendre :
"Et toi Catherine, n'as tu rien à me dire ? Ma peau, mes yeux sont morts. Je pourris au fond d'un trou et... cet homme m'avait menti. Oui, il m'avait menti avant que je ne meurt. Mais toi aussi, ma fille. Et si je suis mort et que cela ne compte plus réellement ce que tu as pu me dire ou ne pas me dire, pour toi, ma fille, il n'en est pas de même..."
Le bon Docteur se posa en tant que grand inquisiteur. Dévisageant tour à tour le noir et Catherine :
"Toi le mort, toi ma fille vivante, dites-moi pourquoi je suis mort et enseveli ?"
Catherine remarqua sur la table de chevet du malade une pile de magasines. Parmi eux, un exemplaire d'un journal appelé l'Eastern News semblait dépasser...
Ève prit un air bougon. Catherine venait de ressentir un léger mal de crâne.
"Enfin, c'est pas à moi de juger. Tu saurais lire en moins comme dans un livre ouvert, tu ne verrais pas des choses resplendissantes non plus. Tu as du bien comprendre que Cornelius van Damme et ses subordonnés sont loin d'être des enfants de chœur. Et moi-même, l'une de ses créatures préférées, je n'y fais pas exception..."
Les flammes angoissèrent la jeune femme qui semblait avoir subi une expérience similaire au flashback que venait d'avoir Catherine.
"Ton père ? Non... C'était une balançoire en été et..."
Elle détourna le regard. Une larme s'était formée au coin de son œil. Ève tremblait.
Tandis que Catherine courrait le long de la voie enflammée, elle s'aperçut que les flammes réagissaient de manière de plus en plus violente. La piste de gauche semblait faire une révérence devant la jeune mutante, celle de droite s'inclinant en direction de la télépathe.
Il faisait chaud mais quand les flammes léchaient les jambes de Catherine le contact était non pas brûlant mais glacé. Comme les flammes glacées de l'enfer, celles qui punissent les traitres pour l'éternité et un jour.
Finalement, au bout de quelques minutes et alors que l'horizon semblait toujours aussi loin, une langue de flamme vint engloutir Catherine.
Nouveau flash de lumière et de bruit blancs. Nouvelles sensation d'être arrachée de son propre corps pour...
... ouvrir les yeux à nouveau dans une petite chambre d'hôpital. Familière cette fois-ci. Bien réel ou tout du moins ayant l'apparence du réel. Et...
Le noir était là, souriant bien malgré lui dans son lit de malade. Il remarqua Catherine et dit à une autre personne que la mutante n'avait pas encore eu le temps de regarder.
"Eh ben, Doc', c'est une sacrée belle infirmière que vous avez là !"
Une voix plus que familière lui répondit. Une voix que Catherine connaissait par cœur. Elle se retourna et vit : son père. En blouse blanche. Bien vivant.
"Monsieur quel que soit votre nom, vous comprendrez qu'il existe des règles de politesse à respecter envers ma fille. N'oubliez pas qu'une perfusion mal posée ou une prise de sang ratée à de nombreuses reprises peuvent faire TRÈS mal"
Il semblait détendu. Il sourit à Catherine. Avant d'ajouter :
"Vous savez ces blessures au couteau, ça me fait penser plus à une exécution qu'autre chose. Et votre tête me dit bien quelque chose... Je suis médecin, pas policier, aussi je vous encourage à me donner la vraie version des faits. Si je pense juste, et je me trompe rarement, je pense que vous êtes recherché pour des crimes... Il en va au-delà de votre propre sécurité mais également de celle de TOUT l'hôpital"
Le Docteur Levalle fixa sa fille. Avant de reprendre :
"Et toi Catherine, n'as tu rien à me dire ? Ma peau, mes yeux sont morts. Je pourris au fond d'un trou et... cet homme m'avait menti. Oui, il m'avait menti avant que je ne meurt. Mais toi aussi, ma fille. Et si je suis mort et que cela ne compte plus réellement ce que tu as pu me dire ou ne pas me dire, pour toi, ma fille, il n'en est pas de même..."
Le bon Docteur se posa en tant que grand inquisiteur. Dévisageant tour à tour le noir et Catherine :
"Toi le mort, toi ma fille vivante, dites-moi pourquoi je suis mort et enseveli ?"
Catherine remarqua sur la table de chevet du malade une pile de magasines. Parmi eux, un exemplaire d'un journal appelé l'Eastern News semblait dépasser...
- InvitéInvité
Re: New-Delhi, entre débris et ambassade
Dim 7 Mar 2010 - 23:14
Donc c'est bien une bande d'affreux Jojos, Vandamme et toute sa clique. Pas étonnant, Cath en avait juste besoin d'une confirmation. Eve lui a apporté en détail, mais nul besoin d'argumenter le fait qu'elle soit la préférée... Encore une histoire de grande personne. Toute façon plus le temps de l'écouter, Cath trace déjà dans le couloir enflammé. Visiblement le flash est aussi parvenue dans l'esprit d'Eve, pas les mêmes images ni la même réaction.
* Tant pis, elle n'avais qu'à pas me suivre, dingue ça je l'avais prévenu que sa craignait ce chemin *
Poursuivant sa course, la jeune fille frôla plusieurs fois les flammes. Fait étrange, aucune brûlure mais un froid glacial. Sa culture n'étant pas la plus étendue en mythologie, elle n'a pas comparé ce froid à celui de l'enfer. Peut-être une simple illusion, plutôt balèze quand même. Si balèze qu'elle se fit happer par l'une d'entre elle. La fée clochett"a" n'avait pas parlé de ça, Cath se mit à hurler, prise de panique alors que son corps s'évadait de nouveau vers l'infini et au de là.
Un moment intemporel plus loin, les yeux de la jeune mutante se réouvraient dans une pièce assez familière. Deux contre un qu'elle se trouve au deuxième étage de l'hôpital général, 8 rue du New-Hamsphire, 01155 New-Delhi. Et le type venant de lancer une boutade à deux balles à un visage à glacer le sang... C'est le type de la photo noir et blanc en couleur! Mais alors qu'elle cherchait ses mots à dicter à un mort, une voix paternelle au premier degré la réchauffa d'un coup. Son père était assis près d'elle, en chair et en os! Difficile de sortir des phrases cohérente, tout se mélangeait dans sa tête tellement il y avait à dire, pour finir ce ne sont que des balbutiements qui sont sorti de ses lèvres. L'autre type dans le lit, Cath n'y prêter plus vraiment attention, un parfait inconnu pervers aux fréquentations louches.
La conversation avec le docteur de son cœur ne commença pas comme elle devrait. Cath voulait avant tout s'excuser, que tout est de sa faute mais à la place ce fut un sermon moral qui sonnait le début de la retrouvaille. Selon son père, ils lui auraient tous les deux menti. Et que ça en était la cause de sa mort. Les larmes aux yeux, Cath commençait à en évacuer tous les événements de ses dernières semaines en chaude larme et déballa tout en un instant sans reprendre son souffle.
" Papa, tout est de ma faute. le séisme à frapper et je suis tombé, mais en me cognant, c'est incroyable, tout s'est mis à exploser encore, encore et encore. C'est moi, dingue mais j'explose au moindre choc. Comme les mutants, j'ai peur, je flippe à chaque pas dans la rue. A cause de ça l'hôpital à céder et tout s'est écroulé... ( respiration ) ... Désolé papa. Je voulais pas tout ça non... C'est horrible je suis un monstre et toi tu es mort en vrai. M'ais je ne t'ai pas menti, non jamais, jusqu'au séisme j'ignorais que je pouvais faire ça. Et pour me racheter je suis même prête à rester ici... Avec toi. Mais pas avec lui l est trop méga louche. "
Cath ferma enfin le robinet de larmes puis fixa l'homme blessé. pas de doute c'est bien l'homme de Vandamme, un bandit manchot carré et il squatte la pendant ce grand moment de retrouvaille d'un père et de sa fille. Enervée, Cath lui lança les quelques magazines de la table de chevet.
" Lisez ça et laissez-nous tranquille! "
Puis en portant de nouveau son regard sur son père, les larmes rejaillirent et cette fois, Cath ne pu s'empêcher de s'élancer pour lui sauter dans les bras...
* Tant pis, elle n'avais qu'à pas me suivre, dingue ça je l'avais prévenu que sa craignait ce chemin *
Poursuivant sa course, la jeune fille frôla plusieurs fois les flammes. Fait étrange, aucune brûlure mais un froid glacial. Sa culture n'étant pas la plus étendue en mythologie, elle n'a pas comparé ce froid à celui de l'enfer. Peut-être une simple illusion, plutôt balèze quand même. Si balèze qu'elle se fit happer par l'une d'entre elle. La fée clochett"a" n'avait pas parlé de ça, Cath se mit à hurler, prise de panique alors que son corps s'évadait de nouveau vers l'infini et au de là.
Un moment intemporel plus loin, les yeux de la jeune mutante se réouvraient dans une pièce assez familière. Deux contre un qu'elle se trouve au deuxième étage de l'hôpital général, 8 rue du New-Hamsphire, 01155 New-Delhi. Et le type venant de lancer une boutade à deux balles à un visage à glacer le sang... C'est le type de la photo noir et blanc en couleur! Mais alors qu'elle cherchait ses mots à dicter à un mort, une voix paternelle au premier degré la réchauffa d'un coup. Son père était assis près d'elle, en chair et en os! Difficile de sortir des phrases cohérente, tout se mélangeait dans sa tête tellement il y avait à dire, pour finir ce ne sont que des balbutiements qui sont sorti de ses lèvres. L'autre type dans le lit, Cath n'y prêter plus vraiment attention, un parfait inconnu pervers aux fréquentations louches.
La conversation avec le docteur de son cœur ne commença pas comme elle devrait. Cath voulait avant tout s'excuser, que tout est de sa faute mais à la place ce fut un sermon moral qui sonnait le début de la retrouvaille. Selon son père, ils lui auraient tous les deux menti. Et que ça en était la cause de sa mort. Les larmes aux yeux, Cath commençait à en évacuer tous les événements de ses dernières semaines en chaude larme et déballa tout en un instant sans reprendre son souffle.
" Papa, tout est de ma faute. le séisme à frapper et je suis tombé, mais en me cognant, c'est incroyable, tout s'est mis à exploser encore, encore et encore. C'est moi, dingue mais j'explose au moindre choc. Comme les mutants, j'ai peur, je flippe à chaque pas dans la rue. A cause de ça l'hôpital à céder et tout s'est écroulé... ( respiration ) ... Désolé papa. Je voulais pas tout ça non... C'est horrible je suis un monstre et toi tu es mort en vrai. M'ais je ne t'ai pas menti, non jamais, jusqu'au séisme j'ignorais que je pouvais faire ça. Et pour me racheter je suis même prête à rester ici... Avec toi. Mais pas avec lui l est trop méga louche. "
Cath ferma enfin le robinet de larmes puis fixa l'homme blessé. pas de doute c'est bien l'homme de Vandamme, un bandit manchot carré et il squatte la pendant ce grand moment de retrouvaille d'un père et de sa fille. Enervée, Cath lui lança les quelques magazines de la table de chevet.
" Lisez ça et laissez-nous tranquille! "
Puis en portant de nouveau son regard sur son père, les larmes rejaillirent et cette fois, Cath ne pu s'empêcher de s'élancer pour lui sauter dans les bras...
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: New-Delhi, entre débris et ambassade
Lun 8 Mar 2010 - 1:55
Le père de Catherine eut un léger sourire. Son visage irradiait comme baigné par une lueur intense... divine.
"Tu ne peux pas rester là, ma fille. Personne ne peut rester à un endroit si ce n'est sa place. Il faut que tu trouves ta place en ce monde et, je le regrette, elle n'est pas pour l'heure auprès de ton défunt père. Tu t'es libérée d'un poids : les mots que tu as prononcé ont résonné jusque dans les cieux. Jusqu'en cet endroit qui n'est qu'esprit. Ton enfer personnel est maintenant terminé. Tout ira bien, ma fille. Tu es pardonnée de ce que tu n'as jamais voulu faire"
Le noir lut avec attention le journal que Catherine lui avait envoyé. Il ricana :
"Hey ! Je suis dedans ! Je suis un criminel de guerre recherché !"
Il s'esclaffa.
"Alors que moi, ma poule. Je ne faisais que du trafic d'esclaves mutants dans ma vie passée !"
Le père de Catherine ignora le patient. Et termina à l'attention de sa fille :
"Nos chemins vont devoir se séparer. L'antichambre de Swedenborg t'attends où tu devras faire un choix important. Moi, esprit de ton défunt père, je peux t'accorder une réponse à une question. Une fois mort, beaucoup de choses sont révélées et un esprit n'a aucun intérêt à mentir. Alors, pose ta question... et choisis la judicieusement"
"Tu ne peux pas rester là, ma fille. Personne ne peut rester à un endroit si ce n'est sa place. Il faut que tu trouves ta place en ce monde et, je le regrette, elle n'est pas pour l'heure auprès de ton défunt père. Tu t'es libérée d'un poids : les mots que tu as prononcé ont résonné jusque dans les cieux. Jusqu'en cet endroit qui n'est qu'esprit. Ton enfer personnel est maintenant terminé. Tout ira bien, ma fille. Tu es pardonnée de ce que tu n'as jamais voulu faire"
Le noir lut avec attention le journal que Catherine lui avait envoyé. Il ricana :
"Hey ! Je suis dedans ! Je suis un criminel de guerre recherché !"
Il s'esclaffa.
"Alors que moi, ma poule. Je ne faisais que du trafic d'esclaves mutants dans ma vie passée !"
Le père de Catherine ignora le patient. Et termina à l'attention de sa fille :
"Nos chemins vont devoir se séparer. L'antichambre de Swedenborg t'attends où tu devras faire un choix important. Moi, esprit de ton défunt père, je peux t'accorder une réponse à une question. Une fois mort, beaucoup de choses sont révélées et un esprit n'a aucun intérêt à mentir. Alors, pose ta question... et choisis la judicieusement"
- InvitéInvité
Re: New-Delhi, entre débris et ambassade
Mer 10 Mar 2010 - 15:09
Malgré qu’elle soit pardonnée, son père refuse que Cath reste dans le monde des esprits, en même temps ça doit pas être disneyland tous es jours ici. Et puis, bien trop flippant pour y vivre, d’accord y a son père, la fée clochette et le lapin blanc mais l’ambiance terrifiante très peu pour la jeune fille. Bref le principal c’est d’avoir pu lui parler et lâcher tous ce que son cœur retenait depuis trop longtemps.
« Ok, je reste pas, mais je rangerais Nuala dans mon sac. Comme ça je reviens quand je veux ! Nuala ? Tu la connais pas mais c’est un super médium,elle ne dira rien si je la séquestre de temps en temps t’inquiètes… »
Elle prit le ton de la rigolade avec toujours ce petit pincement au cœur, car ce ne sera pas si simple, évidement. Il lui faudra pas mal d’entrainement avant de pouvoir séquestrer quelqu’un comme Nuala… Peut-être qu’en devenant bonnes copines à la limite… Cath fut stoppée dans l’élaboration de ses plans pas nets par les ricanement du blessé, c’est qu’il le lit vraiment son magazine.
*Esclavagiste mutant ? Dingue ça… A peine mutante et j’éradique déjà le mal alors ! Je suis une super(be) héroïne Hahaha ! Le pire c’est que ça ne sert à rien de s’énerver, lui aussi est déjà mort. Où en le retuant peut-être… Non pire !*
« A ta place je la ramènerai pas, tête de macchabée. De un, ton patron, Mr Légume, va bientôt te rejoindre. Et de deux, tu vas connaître les tourments éternels des Levalle »
Puis en se retournant vers son père avec un clin d’œil complice.
« Papa, je t’autorise a raté très très souvent tes perfusions. Ne t’inquiètes pas, il n’en mourira plus !"
Le moment des adieux approchait maintenant à grands pas quand son père commença à parler un peu du monde des esprits et de ses vérités. D’ailleurs, en guise de cadeau, Cath va pouvoir poser une seule et unique question, va-t-elle savoir utiliser ce don du ciel ?
*Tain une question ? Alors quoi ? Ce qu’il y a après la mort ? Non je le sais maintenant. Faut en tirer profit et demander si l’OM va gagner la coupe et tout miser dessus ? Non pas croire au miracle. Je sais ! Le nom de mon petit copain, voir de l’homme de ma vie ou de mon amant ! Hooo trop grave ! Faut que se soit utile, comme l’exactitude du nombre pi où de la recette de la fricadelle… Haaaaaaa cerveau sors de ma tête et retourne dans mon estomac bordel*
« Papa ! Qu’est ce que je pourrais faire pour te rendre fier et heureux ? C’est pas une grande vérité des esprits mais bien celle du cœur, et comme les portables passe pas ici je pourrais plus te le demander… »
« Ok, je reste pas, mais je rangerais Nuala dans mon sac. Comme ça je reviens quand je veux ! Nuala ? Tu la connais pas mais c’est un super médium,elle ne dira rien si je la séquestre de temps en temps t’inquiètes… »
Elle prit le ton de la rigolade avec toujours ce petit pincement au cœur, car ce ne sera pas si simple, évidement. Il lui faudra pas mal d’entrainement avant de pouvoir séquestrer quelqu’un comme Nuala… Peut-être qu’en devenant bonnes copines à la limite… Cath fut stoppée dans l’élaboration de ses plans pas nets par les ricanement du blessé, c’est qu’il le lit vraiment son magazine.
*Esclavagiste mutant ? Dingue ça… A peine mutante et j’éradique déjà le mal alors ! Je suis une super(be) héroïne Hahaha ! Le pire c’est que ça ne sert à rien de s’énerver, lui aussi est déjà mort. Où en le retuant peut-être… Non pire !*
« A ta place je la ramènerai pas, tête de macchabée. De un, ton patron, Mr Légume, va bientôt te rejoindre. Et de deux, tu vas connaître les tourments éternels des Levalle »
Puis en se retournant vers son père avec un clin d’œil complice.
« Papa, je t’autorise a raté très très souvent tes perfusions. Ne t’inquiètes pas, il n’en mourira plus !"
Le moment des adieux approchait maintenant à grands pas quand son père commença à parler un peu du monde des esprits et de ses vérités. D’ailleurs, en guise de cadeau, Cath va pouvoir poser une seule et unique question, va-t-elle savoir utiliser ce don du ciel ?
*Tain une question ? Alors quoi ? Ce qu’il y a après la mort ? Non je le sais maintenant. Faut en tirer profit et demander si l’OM va gagner la coupe et tout miser dessus ? Non pas croire au miracle. Je sais ! Le nom de mon petit copain, voir de l’homme de ma vie ou de mon amant ! Hooo trop grave ! Faut que se soit utile, comme l’exactitude du nombre pi où de la recette de la fricadelle… Haaaaaaa cerveau sors de ma tête et retourne dans mon estomac bordel*
« Papa ! Qu’est ce que je pourrais faire pour te rendre fier et heureux ? C’est pas une grande vérité des esprits mais bien celle du cœur, et comme les portables passe pas ici je pourrais plus te le demander… »
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: New-Delhi, entre débris et ambassade
Mer 10 Mar 2010 - 20:26
Le docteur Levalle leva la main et commença à l'agiter lentement en signe d'adieux.
"Sois heureuse ma fille, ce sera un bonheur suffisant pour ton défunt père. Et la clé de ce bonheur passera par l'acceptation de ton état. De mon vivant, j'avais entendu parler d'une école du côté de New-York, l'Institut Xavier. Tu dois y aller. Le plus rapidement possible. Là, tu feras le bonheur de ton défunt père..."
Sa silhouette devint plus floue, plus trouble, moins présente... Comme si la magie disparaissait et que Catherine se retrouvait chassée du monde des esprits.
Elle avait beau lutter, les visages de son père et du noir inconnu s'effaçaient... Puis ce fut au tour de la pièce et...
Elle ne vit plus rien. Catherine expérimentait la perte de sens et de substance. Était ce la fin ? Ou bien ?
Quand elle recouvrit la vue, elle était dans une nouvelle pièce. Une grande porte devant à elle à gauche, une toute petite ouverture sur le mur d'en face... Une impression malsaine chevillée à son corps. L'atmosphère qui y régnait était pesante.
Le vieillard, Cornelius van Damme était à ses côtés. Debout et en pleine forme. Son éternel rictus pervers prenait une nouvelle dimension dans ces lieux. Il lança :
"Petite fille, il semblerait que nous ne soyons que deux à avoir triomphé de l'épreuve de l'examen de conscience. Ceci doit être l'antichambre de Swedenborg. Le passage vers l'au-delà !"
Il était radieux et fébrile.
"L'examen de conscience est simple quand on a ni pitié ni compassion. Les autres devaient être faible" ajouta-t-il.
Catherine remarqua également la présence de "a". Silencieusement l'apparition salua la jeune mutante et, se mettant à genoux, rampa pour emprunter la petite ouverture... Bientôt elle disparut.
C'est à ce moment que la mutante et van Damme remarquèrent qu'ils n'étaient plus seuls. Un homme au visage inquiétant se tenait là. Souriant...
"L'antichambre Swedenborg comporte deux sorties : l'une, à taille humaine, mène à la vie. L'autre à la connaissance des choses de la mort. Quel est votre choix ?"
La voix était puissante. Et inquiétante.
"Sois heureuse ma fille, ce sera un bonheur suffisant pour ton défunt père. Et la clé de ce bonheur passera par l'acceptation de ton état. De mon vivant, j'avais entendu parler d'une école du côté de New-York, l'Institut Xavier. Tu dois y aller. Le plus rapidement possible. Là, tu feras le bonheur de ton défunt père..."
Sa silhouette devint plus floue, plus trouble, moins présente... Comme si la magie disparaissait et que Catherine se retrouvait chassée du monde des esprits.
Elle avait beau lutter, les visages de son père et du noir inconnu s'effaçaient... Puis ce fut au tour de la pièce et...
Elle ne vit plus rien. Catherine expérimentait la perte de sens et de substance. Était ce la fin ? Ou bien ?
Quand elle recouvrit la vue, elle était dans une nouvelle pièce. Une grande porte devant à elle à gauche, une toute petite ouverture sur le mur d'en face... Une impression malsaine chevillée à son corps. L'atmosphère qui y régnait était pesante.
Le vieillard, Cornelius van Damme était à ses côtés. Debout et en pleine forme. Son éternel rictus pervers prenait une nouvelle dimension dans ces lieux. Il lança :
"Petite fille, il semblerait que nous ne soyons que deux à avoir triomphé de l'épreuve de l'examen de conscience. Ceci doit être l'antichambre de Swedenborg. Le passage vers l'au-delà !"
Il était radieux et fébrile.
"L'examen de conscience est simple quand on a ni pitié ni compassion. Les autres devaient être faible" ajouta-t-il.
Catherine remarqua également la présence de "a". Silencieusement l'apparition salua la jeune mutante et, se mettant à genoux, rampa pour emprunter la petite ouverture... Bientôt elle disparut.
C'est à ce moment que la mutante et van Damme remarquèrent qu'ils n'étaient plus seuls. Un homme au visage inquiétant se tenait là. Souriant...
"L'antichambre Swedenborg comporte deux sorties : l'une, à taille humaine, mène à la vie. L'autre à la connaissance des choses de la mort. Quel est votre choix ?"
La voix était puissante. Et inquiétante.
- InvitéInvité
Re: New-Delhi, entre débris et ambassade
Ven 26 Mar 2010 - 0:21
L'instant magique avec son père s'achevait lentement. Cath devait suivre sa voie et accepter son nouveau statut. Etre mutante dans cette époque trouble. on peut l'accepter, mais de la à le proclamer c'est se dessiner une petite cible dans le dos. Rien que tête de macchabée pourrait le confirmer. Vien ensuite à ses oreilles le nom de l'institut Xavier. Faut pas le nier, Cath ne s'est jamais intéressée à l'actualité outre-Atlantique, du coup inutile de chercher dans sa mémoire ce qu'il en est vraiment. L'ami moteur de recherche fera le boulot à sa place. En parlant de place. place aux adieux ! Plus en grandes larmes, les stocks sont vides pour plusieurs années, mais avec un dernier sourire vers son père, autant que se soit sur cette image qu'ils se quittent tous deux.
" Adieu papa, tu verras comment je vais assurer maintenant ! Et je dirais à maman que tu l'aimes ! Je t'aime aussi...Aaaaa...."
Le néant prend de nouveau le dessus, tout devient flou autour d'elle et le vide intemporel reprend possession de son corps. Quelques secondes... Ou peut-être des heures. En tout cas, Cath reprend le dessus sur ses sens et revient sur terre, ou une réalité y ressemblant. En effet, ce n'est pas la chambre de réunion du palace du vieux légume. Non, bien qu'il soit là aussi.
" Aahhh Monsieur Vandamme ! "
* Tout mais pas lui Naaaan ! Même Johan ou la trouillarde mais pas ce type, il devait pas être mourant d'ailleurs ? Et si il est le patron de tête de macchabée... Il est aussi esclavagiste mutant ? Faut s'en débarrasser alors ! L'est où le défibrilateur ? *
" AAAhhh un autre gnome ! "
* Il est petit, il est moche... Où je suis encore tombée ? C'est l'enfer ? Ou le pays des merveilles, voir un mixte des deux ! Je suis pas blonde en robe bleue pourtant ! *
Pas le temps pourtant de prendre un thé avec le chapelier fou. Dommage Johnny Deep est si sexy. Maintenant Cath voie la fée Clochette disparaître à travers l'une des deux portes. Deux seconde après, le gnome enchaîne avec une explication des moins claires. Une porte mène à la vie l'autre à la mort. La mort mène à la connaissance éternelle mais c'est cher payé. Le choix devrait couler de source pourtant une chose l'a fait hésiter. Pourquoi sa conscience autoproclamée a décidé de mourir, une âme suicidaire ? Faire confiance et suivre le lapin blanc et tout ça, la y a un problème. Le choix est clair pourtant chez la jeune fille.
" Ma conscience a choisi la mort mais mon père souhaite me voir vivre, le choix ne se pose donc pas. "
Cath prend les devant et fait les premiers pas vers la porte de la vie. Regardant sans émotion Vandamme. Elle ignore si deux personnes peuvent franchir la même porte, mais elle tient à passer première quoiqu'il se passe. Les lois de la galanterie s'appliquent même ici après tout ! Si pas il explosera dans tous les sens du terme ! Et le vieux n'a-t-il pas souhaité connaître les secrets de la mort ? Allez, une pointe de compassion ironique avant de le quitter.
" Si vous avez un message à faire passer au monde des vivants ( ou votre héritage à me léguer ), c'est votre dernière chance je crois. Moi j'ai décidé de prendre la voie de la vie !"
Puis en se tournant vers le curieux personnage qui ne les avait toujours pas quitté de ses yeux libidineux et vicieux.
" je fais quoi maintenant ? "
" Adieu papa, tu verras comment je vais assurer maintenant ! Et je dirais à maman que tu l'aimes ! Je t'aime aussi...Aaaaa...."
Le néant prend de nouveau le dessus, tout devient flou autour d'elle et le vide intemporel reprend possession de son corps. Quelques secondes... Ou peut-être des heures. En tout cas, Cath reprend le dessus sur ses sens et revient sur terre, ou une réalité y ressemblant. En effet, ce n'est pas la chambre de réunion du palace du vieux légume. Non, bien qu'il soit là aussi.
" Aahhh Monsieur Vandamme ! "
* Tout mais pas lui Naaaan ! Même Johan ou la trouillarde mais pas ce type, il devait pas être mourant d'ailleurs ? Et si il est le patron de tête de macchabée... Il est aussi esclavagiste mutant ? Faut s'en débarrasser alors ! L'est où le défibrilateur ? *
" AAAhhh un autre gnome ! "
* Il est petit, il est moche... Où je suis encore tombée ? C'est l'enfer ? Ou le pays des merveilles, voir un mixte des deux ! Je suis pas blonde en robe bleue pourtant ! *
Pas le temps pourtant de prendre un thé avec le chapelier fou. Dommage Johnny Deep est si sexy. Maintenant Cath voie la fée Clochette disparaître à travers l'une des deux portes. Deux seconde après, le gnome enchaîne avec une explication des moins claires. Une porte mène à la vie l'autre à la mort. La mort mène à la connaissance éternelle mais c'est cher payé. Le choix devrait couler de source pourtant une chose l'a fait hésiter. Pourquoi sa conscience autoproclamée a décidé de mourir, une âme suicidaire ? Faire confiance et suivre le lapin blanc et tout ça, la y a un problème. Le choix est clair pourtant chez la jeune fille.
" Ma conscience a choisi la mort mais mon père souhaite me voir vivre, le choix ne se pose donc pas. "
Cath prend les devant et fait les premiers pas vers la porte de la vie. Regardant sans émotion Vandamme. Elle ignore si deux personnes peuvent franchir la même porte, mais elle tient à passer première quoiqu'il se passe. Les lois de la galanterie s'appliquent même ici après tout ! Si pas il explosera dans tous les sens du terme ! Et le vieux n'a-t-il pas souhaité connaître les secrets de la mort ? Allez, une pointe de compassion ironique avant de le quitter.
" Si vous avez un message à faire passer au monde des vivants ( ou votre héritage à me léguer ), c'est votre dernière chance je crois. Moi j'ai décidé de prendre la voie de la vie !"
Puis en se tournant vers le curieux personnage qui ne les avait toujours pas quitté de ses yeux libidineux et vicieux.
" je fais quoi maintenant ? "
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: New-Delhi, entre débris et ambassade
Ven 26 Mar 2010 - 12:44
Cornelius van Damme ricana.
"Nos chemins se séparent ici Mademoiselle, je vais ramper comme un nouveau-né et percer les derniers mystères... Mais ne vous leurrez pas, le monde n'a pas encore fini d'entendre parler de Cornelius van Damme"
L'homme s'exécuta et tandis qu'il était sur le point de disparaître dans l'ouverture, l'ambiance se fit plus pesante, la lumière plus vive.
Le visage de l'homme mystérieux parut sourire un peu plus. Et en guise de paroles, ce gnome infâme et malsain lança :
"Vous rentrez chez vous sans avoir gagné quoi que ce soit dans cette sinistre partie. Mais au fond, des deux, êtes-vous la plus malchanceuse ?"
Et ce fut tout.
Catherine savait qu'elle était inconsciente. Le noir. L'absence de sensations. Des cauchemars à répétition. Un réveil en sueur !
Elle était dans une chambre similaire à celle du vieux van Damme, à celle-là même où elle avait participé à la séance de spiritisme. Allongée sur le lit, habillée comme une malade.
Il faisait nuit.
Et la jeune fille remarqua à ses côtés la présence souriante de Nuala qui avait semblé la veiller.
"Alors la belle au bois dormant on se réveille ?" commenta la spirite dans un grand sourire. "J'imagine que tu as bien des questions à me poser, ce qui tombe bien vu que pendant tout le temps où tu as dormi j'ai pu obtenir quelques réponses..."
"Nos chemins se séparent ici Mademoiselle, je vais ramper comme un nouveau-né et percer les derniers mystères... Mais ne vous leurrez pas, le monde n'a pas encore fini d'entendre parler de Cornelius van Damme"
L'homme s'exécuta et tandis qu'il était sur le point de disparaître dans l'ouverture, l'ambiance se fit plus pesante, la lumière plus vive.
Le visage de l'homme mystérieux parut sourire un peu plus. Et en guise de paroles, ce gnome infâme et malsain lança :
"Vous rentrez chez vous sans avoir gagné quoi que ce soit dans cette sinistre partie. Mais au fond, des deux, êtes-vous la plus malchanceuse ?"
Et ce fut tout.
*
**
**
Catherine savait qu'elle était inconsciente. Le noir. L'absence de sensations. Des cauchemars à répétition. Un réveil en sueur !
Elle était dans une chambre similaire à celle du vieux van Damme, à celle-là même où elle avait participé à la séance de spiritisme. Allongée sur le lit, habillée comme une malade.
Il faisait nuit.
Et la jeune fille remarqua à ses côtés la présence souriante de Nuala qui avait semblé la veiller.
"Alors la belle au bois dormant on se réveille ?" commenta la spirite dans un grand sourire. "J'imagine que tu as bien des questions à me poser, ce qui tombe bien vu que pendant tout le temps où tu as dormi j'ai pu obtenir quelques réponses..."
- InvitéInvité
Re: New-Delhi, entre débris et ambassade
Lun 12 Avr 2010 - 23:38
Toujours aussi agréable ce vieux chnoque. Qu'il rampe donc et qu'il disparaisse dans les méandres du temps. Qu'on en entende encore parler ? C'est pas bien grave, Cath aussi est bavarde. Et décrire comment un tyran rampait comme un ver devrait bien faire rire le milieu. Voici en quelques phrases ce que pensait la jeune fille en voyant disparaître Vandamme.
" Pffff déjà un deuxième criminel hors d'état de nuire à mon actif. Je dois noter ça sur mon CV pour rentrer à l'institut ? "
Mais parler comme ça toute seule devant un gnome tout droit sortie de son imagination n'est peut-être pas de circonstance. De plus, le regard malin de la créature ne cesse de dévisager la mutante. Quant à sa critique au sujet du choix, bien sûr qu'elle est gagnante. La mort est toujours une défaite en soi. Que se soit la sienne ou celle d'autrui. Sauf les criminels, les hommes politiques, les rivales sentimentales et les profs. Il y a toujours des exceptions non ?
" Bon allez Melchior... t'as une tête de Melchior en faite me demande pas pourquoi. On se reverra peut-être d'ici 80 / 90 ans mais d'ici là, je choisi la porte de la vie !Je deviens pas immortelle par hasard ? Non, mouais bref... Ciao ! "
De nouveau les griffes de l'espace temps la saisissent. Encore un défi surhumain pour garder le cheeseburger frite de l'aéroport bien en place dans son estomac. Cet état fut bref et long à la fois. Et chaque fois la même difficulté d'émerger, en sueur comme après un cauchemar. C'est dans un grand lit luxueux que la jeune fille revient sur terre, il y a pire non ? Ses yeux mirent un peu de temps à se réhabituer à voir, elle semblait toujours dans le manoir, habillée en patiente d'hosto, de la fièvre ? Qui expliquerai la sueur ? Ou alors...
* Merde, pas un asile... Non ça va j'ai pas la camisole *
Non, pas d'asile après cette aventure, et une grande rousse à la place. Nuala semblait l'avoir veillée depuis son inconscience. Un sourire et des paroles rassurantes, puis une offre de question...
* Des questions ? Cette fois je les poses toutes autre part que dans mes pensées. Un city trip à esprit land, la je vais en avoir des tonnes de question et tant pis pour elle.*
" Je dors depuis longtemps ? Vandamme est mort maintenant ? Tout ça s'était réel ? Je reverrai plus mon père ? Où se trouve l'institut Xavier ? Il y avait des copyrights ? Vous avez des super pouvoirs ? Y a un truc à manger ? j'ai pas l'air traumatisée ? Il faut arrêter l'organisation de Vandamme ! "
Tous sortez trop vite cette fois, que ça en devenait un charabia cacophonique. Du fait, la jeune mutante commencé à être dépassé par tous les événements et ne savait plus comment réagir face à la situation. Il y a tant à faire et à se demander qu'elle s'emballe un peu.
" Pffff déjà un deuxième criminel hors d'état de nuire à mon actif. Je dois noter ça sur mon CV pour rentrer à l'institut ? "
Mais parler comme ça toute seule devant un gnome tout droit sortie de son imagination n'est peut-être pas de circonstance. De plus, le regard malin de la créature ne cesse de dévisager la mutante. Quant à sa critique au sujet du choix, bien sûr qu'elle est gagnante. La mort est toujours une défaite en soi. Que se soit la sienne ou celle d'autrui. Sauf les criminels, les hommes politiques, les rivales sentimentales et les profs. Il y a toujours des exceptions non ?
" Bon allez Melchior... t'as une tête de Melchior en faite me demande pas pourquoi. On se reverra peut-être d'ici 80 / 90 ans mais d'ici là, je choisi la porte de la vie !Je deviens pas immortelle par hasard ? Non, mouais bref... Ciao ! "
De nouveau les griffes de l'espace temps la saisissent. Encore un défi surhumain pour garder le cheeseburger frite de l'aéroport bien en place dans son estomac. Cet état fut bref et long à la fois. Et chaque fois la même difficulté d'émerger, en sueur comme après un cauchemar. C'est dans un grand lit luxueux que la jeune fille revient sur terre, il y a pire non ? Ses yeux mirent un peu de temps à se réhabituer à voir, elle semblait toujours dans le manoir, habillée en patiente d'hosto, de la fièvre ? Qui expliquerai la sueur ? Ou alors...
* Merde, pas un asile... Non ça va j'ai pas la camisole *
Non, pas d'asile après cette aventure, et une grande rousse à la place. Nuala semblait l'avoir veillée depuis son inconscience. Un sourire et des paroles rassurantes, puis une offre de question...
* Des questions ? Cette fois je les poses toutes autre part que dans mes pensées. Un city trip à esprit land, la je vais en avoir des tonnes de question et tant pis pour elle.*
" Je dors depuis longtemps ? Vandamme est mort maintenant ? Tout ça s'était réel ? Je reverrai plus mon père ? Où se trouve l'institut Xavier ? Il y avait des copyrights ? Vous avez des super pouvoirs ? Y a un truc à manger ? j'ai pas l'air traumatisée ? Il faut arrêter l'organisation de Vandamme ! "
Tous sortez trop vite cette fois, que ça en devenait un charabia cacophonique. Du fait, la jeune mutante commencé à être dépassé par tous les événements et ne savait plus comment réagir face à la situation. Il y a tant à faire et à se demander qu'elle s'emballe un peu.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: New-Delhi, entre débris et ambassade
Mar 13 Avr 2010 - 1:58
"Deux semaines déjà... Après la séance, tout est devenu fou... La terre a légèrement tremblé et... Tu étais inconsciente, comme dans une sorte de coma... Je pensais bien que tu allais te réveiller mais... Il n'y avait plus personne pour te veiller, alors je suis restée"
Elle soupira. Baissant légèrement la tête.
"Je ne suis pas une spirite. Je ne parle pas aux esprits. Je suis tout au plus une illusionniste de talent mais... Ca ne fait pas revivre les gens. Cette expérience était une sorte de piège. Cornelius van Damme a peur de mourir. Il a cru qu'en conjuguant ses pouvoirs - quels qu'ils soient - aux miens et à ceux d'Eve, ça allait lui permettre de communiquer avec l'au-delà mais... Rien n'était réel. Tout n'était que pensées... Même si, on peut toujours en douter"
Nuala prit la main de Catherine et la serra bien fort.
"Cornelius van Damme a quitté le territoire en compagnie de ses hommes. Visiblement, quelque chose s'est passé qui... l'a contrarié. Je crains que cet homme n'aille bien loin. Surtout qu'il est très malade. Tout ce que l'on peut craindre est que tel le scorpion il cherche à frapper une dernière fois avant de partir. Mais..."
Elle détourna le regard comme pour cacher ses larmes.
"Je suis désolée de t'avoir entraîné là dedans. Si j'avais su... Fric ou pas fric, je ne serai pas venue... Pardon, ma petite..."
Et c'est effondrée dans les bras de la jeune Catherine que Nuala pleura longuement sur son innocence perdue, le tout au beau milieu d'une résidence maintenant abandonnée...
[C'est ainsi que s'achève ta (longue) phase de courtier. Tu peux rajouter 2 points à ton barème. La suite c'est ici ! Lis bien les posts au dessus et en dessous de celui de ton arrivée. Et surtout... bonne continuation sur AX ^^]
Elle soupira. Baissant légèrement la tête.
"Je ne suis pas une spirite. Je ne parle pas aux esprits. Je suis tout au plus une illusionniste de talent mais... Ca ne fait pas revivre les gens. Cette expérience était une sorte de piège. Cornelius van Damme a peur de mourir. Il a cru qu'en conjuguant ses pouvoirs - quels qu'ils soient - aux miens et à ceux d'Eve, ça allait lui permettre de communiquer avec l'au-delà mais... Rien n'était réel. Tout n'était que pensées... Même si, on peut toujours en douter"
Nuala prit la main de Catherine et la serra bien fort.
"Cornelius van Damme a quitté le territoire en compagnie de ses hommes. Visiblement, quelque chose s'est passé qui... l'a contrarié. Je crains que cet homme n'aille bien loin. Surtout qu'il est très malade. Tout ce que l'on peut craindre est que tel le scorpion il cherche à frapper une dernière fois avant de partir. Mais..."
Elle détourna le regard comme pour cacher ses larmes.
"Je suis désolée de t'avoir entraîné là dedans. Si j'avais su... Fric ou pas fric, je ne serai pas venue... Pardon, ma petite..."
Et c'est effondrée dans les bras de la jeune Catherine que Nuala pleura longuement sur son innocence perdue, le tout au beau milieu d'une résidence maintenant abandonnée...
[C'est ainsi que s'achève ta (longue) phase de courtier. Tu peux rajouter 2 points à ton barème. La suite c'est ici ! Lis bien les posts au dessus et en dessous de celui de ton arrivée. Et surtout... bonne continuation sur AX ^^]
Page 2 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum