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Esther Kofman
Esther Kofman
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Lun 25 Jan 2010 - 2:57



Infiltrer un cabinet comme le cabinet Lange & Manners n'était pas une mission des plus
tranquilles. Aussi, Esther avait remis Juliette et Alixtide entre les mains de - disait-elle - sa meilleure amie, une certaine Helga.

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Les salutations avaient été brèves et froides. Visiblement, Helga n'était pas du genre à tailler la bavette pour le plaisir. Et on ne pouvait pas dire non plus que l'idée de travailler à nouveau pour le compte d'Esther l'enchantait plus que ça.

Elle expliqua néanmoins le plan, une clope vissée au bec.

En fait, il était tout simplement construit sur une double faille dans le système de sécurité du cabinet.

Premièrement, Lange & Manners ne rechignaient pas sur les détecteurs de mouvement, de métaux, les caméras de surveillance, les agents de sécurité et ce genre de réjouissances qui transformaient n'importe quel endroit en forteresse imprenable.

Mais, ce système reposait sur une alimentation externe. Une fois que cette dernière serait désactivée, Alixtide et Juliette auraient un peu plus le champ libre. Ça c'était la mission de l'autre partie du commando basé à Dallas. Ça c'était pas pour tout de suite.

Car Helga avait remarqué que le Cabinet Lange & Manners était nettement moins protégé dans les étages accessibles au public. En gros, les gens qui se voyaient remettre une accréditation visiteur pouvaient circuler librement. Ce qui était déjà bon à prendre. Peu de chance que le testament se trouve dans ces étages mais au moins, en attendant que Carrie et sa troupe fassent le travail, cela permettrait de patienter. D'attendre l'attaque qui devrait avoir lieu à minuit pile. Bref, il allait falloir qu'ils finaudent pour rester aussi tard au "bureau" !

En second lieu, Helga s'était également aperçue que Lloyd Llewellyn en plus d'être un très mauvais poète, bénéficiait d'un statut à part chez Lange & Manners. En gros, sa messagerie internet, son téléphone, tout ça, n'étaient pas raccordés au système de sécurité principal. Donc, ils étaient aisément piratables. Ce qui fut fait. Sans difficulté aucune.

Ce qui permit à Helga de donner la couverture de Juliette et Alixtide : ils seraient les stagiaires de Llewellyn. Ni plus. Ni moins. Elle avait traficoté la messagerie de l'avocat pour formaliser la chose. Modifié son agenda pour prévoir l'accueil des deux nouveaux arrivants. Bidouillé les bases de données de la NYCU pour y intégrer en première année de droit les deux mutants. Et donné de nouvelles identités aux deux jeunes : Rodolphe Plouarzel et Lola Buitoni. Avec les cartes d'identité qui allaient avec. Ne restait plus qu'à prendre un peu de sommeil dans une chambre miteuse d'un non moins miteux hôtel de Dallas, en attendant le grand jour...

*
**

Le lendemain, "Rodolphe" et "Lola" arrivèrent devant le Cabinet Lange & Manners

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Ils passèrent les portes automatiques et se retrouvèrent dans un petit sas où on leur demanda de poser tous leurs objets métalliques sur un tapis roulant.

Bien entendu ils avaient du laisser leurs communicateurs à l'Institut et n'avaient guère que de la petite monnaie dans leurs poches.

Ils durent néanmoins la déposer sur le tapis, ainsi que leurs ceintures, chaussures, vestes...

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Une fois cette formalité faite, ils purent récupérer leurs affaires et pénétrèrent dans le hall du cabinet. Plusieurs agents de sécurité vérifièrent leurs papiers d'identité avant de les laisser accéder à la standardiste.

[JustiX + LeX 6.5.1] Les deux de Dallas Marla-Sokoloff-picture-Z1G84693_b

Elle pivota sur son siège en voyant les deux jeunes gens arriver. Sans ciller, elle se contenta de dire d'une voix parfaitement neutre, égale et monocorde :

"Maître Llewellyn a été prévenu de votre arrivée. Veuillez patienter à l'endroit prévu à cet effet"

La standardiste, néanmoins, marqua un temps d'arrêt sur Alixtide, pour mieux l'observer. Puis repartit vaquer à ses affaires.

L'endroit mentionné par la jeune femme était un petit coin aménagé, avec des sièges et une table où se trouvaient divers magasines. Notamment un certain nombre de Sentinelle et d'Eastern News. Ainsi qu'un quotidien local qui titrait sur "La menace à 8 pattes : plusieurs décès liés à des piqures d'araignées"

[JustiX + LeX 6.5.1] Les deux de Dallas Bill_aaron_eckhart_jessica_alba_timothy_olyphant_03

Finalement au bout de quelques minutes, Llewellyn sortit d'une porte située juste à côté des toilettes. Il vint vers les jeunes gens et se présenta :

"Lloyd Llewellyn. Mais vous pouvez m'appeler Maître"

Il fixait Juliette en souriant bêtement.

[Comme vous n'êtes que deux, les tours sont de 4 jours seulement. Bon jeu !]
Juliette Dagon
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Lun 25 Jan 2010 - 15:39
Dallas, et son univers impitoyable… Ou diable, la gothique romantique avait-elle entendu cela.. ? Plus elle y songeait, et plus elle se demanda si ce n’était pas dans une de ces vieilles séries télévisés, qui avait bercé la solitude de son adolescence des plus douloureuse. Une histoire de gens riches, si elle se souvenait bien… Avec un méchant abject et détestable comme il se devait, et des gentils à la limite de l’écœurement… Une série à l’image de son époque sans doute, bien qu’elle ne se soit jamais réellement interrogé sur la nature sociologique de ce genre de fiction préfabriqué et formaté afin de plaire au plus grand nombre. Il paraît d’ailleurs que à l’époque cette série fut un succès, allez savoir pour quelle obscure raison.

Dallas… Même après tout ce temps, cette ville demeurait celle des Cow boy… L’état sans doute le plus anachronique de tous les Etats-Unis, et qui, de ce fait, avait la réputation d’être un peu le benêt de l’ensemble du continent. Une particularité, que visiblement ses habitants paraissaient élever en fierté, la encore allez comprendre pourquoi… Accompagnée de Alixtide et de Helga, Juliette était arrivé la veille en cours de journée. Le voyage fut, même pour elle, étrangement calme. La gothique romantique pensait que personne ne pouvait égaler Esther en terme d’austérité sévère, mais après avoir rencontrer Helga elle dut se rendre à l’évidence et réviser son jugement à son égard. L’israélienne n’était finalement pas aussi rigide que cela. En tout cas, sa meilleure amie et elle illustrait parfaitement le dicton qui disait que qui se ressemble, s’assemble… Cela en était presque effrayant, et dans une pensée vagabonde Juliette se dit qu’elle n’aimerait pas rencontrer l’un des ennemis que le professeur Kofman avait pu se faire dans sa précédente vie, si sa meilleure amie et sa cousine était visiblement à son image. Une autre pensée, plus amusante, pour ne pas dire légèrement moqueuse, fit son apparition dans l’esprit de la jeune femme. Elle se demanda si il n’existait pas un moule dans lequel ces trois femmes auraient été façonné Si tel était le cas, alors avec un peu de chance il avait été malencontreusement brisé…

Juliette avait remarqué que Helga ne semblait pas ravie de cette mission, et l’espace d’un instant elle se demanda si Esther ne la tenait pas avec un sombre secret qui ne désirait nullement voir la terrifiante lumière du jour. Tout était tellement possible avec mademoiselle Cravache… Ceci étant dit, Helga était sans l’ombre d’un doute une véritable professionnelle, et en dépit d’une certaine appréhension la gothique romantique convint de lui faire confiance. L’hôtel ou Alixtide et elle avaient été installé faisait sans doute le bonheur du mutant porcin, mais pour Juliette on était loin du confort trois étoiles de celui ou elle avait logé lors de sa toute première mission à Paris. Miteux était un terme encore bien gentil, car pour la gothique romantique il s’agissait d’un véritable trou à rats. D’ailleurs, en cherchant un peu elle en aurait certainement découvert quelques-uns ici et là, c’était certain. Helga leur donna leur couverture, ainsi que les identités qui allaient avec. En regardant sa carte d’identification, Juliette eut un petit sourire amusé… Lola Buitoni… Cela était tellement italien, que personne ne pourrait jamais imaginer qu’une personne soit assez stupide pour inventer une telle identité. C’était en quelque sorte de la psychologie inversé, et la gothique romantique ne serait pas surprise si Esther était derrière ces improbables état-civil.

Le plan d’action était simple… Sur le papier tout au moins. Alixtide et elle devaient se faire passer pour des jeunes étudiants en droit afin de pénétrer chez Lange & Manners dans le cadre d’une période de stage. Simple, mais assez efficace en fin de compte. Ils devraient passer le temps et faire illusion, jusqu’à l’heure ou Carrie et les autres passeraient à l’action afin de détruire la source d’énergie du système de sécurité du cabinet. Ensuite, ils n’auraient plus que à récupérer le testament du docteur Bateson. Oui, c’était un plan vraiment très simple… Sur le principe tout au moins. L’heure d’agir ayant été défini à minuit, il faudrait trouver une raison valable de demeurer dans les locaux de Lange & Manners sans éveiller les soupçons, ce qui n’était pas une mince affaire pour des supposés stagiaires… Il allait falloir être rusé comme un Nan’, c’est sur ! Selon Helga, l’avocat du cabinet qui allait être leur tuteur durant cette période était Lloyd Llewellin. Ce nom ne disait rien de particulier à Juliette, si ce n’était le fait qu’il s’agissait de l’avocat rencontré par les Lex à Paris, et plus particulièrement par Abaigh qui avait, d’après ce qu’elle avait pu entendre, taper dans l’œil du dit avocat. D’après leurs renseignements, ce dernier n’avait rien à voir avec Nemo et toutes ces histoires, mais pour la gothique romantique il ne fallait jamais douter de rien, même du plus insignifiant des détails… Par exemple, l’idée lui avait vaguement traversé l’esprit que ce fameux Holland Manners dont personne ne savait rien et dont on n’avait jamais vu la moindre photo, pouvait être quelqu’un d’aussi insignifiant que ce Llewellyn. C’était selon elle la couverture idéale, pour agir sans être gêné… Car après tout, qui pouvait bien se méfier de quelqu’un sans réelle importance.. ? Il s’agissait d’une hypothèse comme une autre, ni plus sotte, ni plus intelligente… Une hypothèse que, selon Juliette, il serait dangereux d’écarter sans s’y intéresser quelques instants.

Après une nuit de sommeil moyenne, bien que tranquille et sans voir le moindre rats courir sur le sol de la chambre en faisant résonner le bruits de ses petites pattes griffues dans le silence nocturne, Juliette ouvrit les yeux… Voilà, tout allait réellement commencé, et il n’y aurait pas de retour en arrière possible… Il fallait récupérer ce testament coûte que coûte, quelles que soient les moyens à employer. Bien évidemment, il était hors de question de se draper de ses habituelles tenues élégantes, Lange & Manners étant un cabinet de renom. C’est pourquoi, la gothique romantique opta pour le même stratagème employé lors de son infiltration dans cet odieux établissement Français qui s’était voulu le pendant plus officiel de l’institut, mais qui en réalité se servait de ce moyen pour faire des expériences sur le mutants qui commettaient l’erreur de leur accorder leur confiance. Talons aiguilles noirs et effilés, tailleur stricte deux-pièces, veste et jupe tout aussi ténébreux, et chemisier léger et blanc afin de contrasté avec le reste de ses vêtements. Pour faire plus ‘’adulte’’, la gothique romantique avait même ajouté un magnifique camé tiré de sa boite à bijoux, afin de dissimulé élégamment le bouton qui refermait le col de sa chemise. Une pointe de maquillage, mais pas trop afin de laisser le glacial bleuté translucide de son regard agir naturellement, les longues mèches de ses tempes noués derrières sa tête, et voilà… Une vraie petite avocate en herbe… Pour qui la connaissait, il était étrange de la voir doté d’une apparence aussi austère que stricte, Mais il fallait parfois faire des sacrifices, n’est-ce pas.. ?

D’entrée de jeu, le bâtiment de Lange & Manners était à l’image de ses propriétaire… Etrange. Une architecture post-moderne visiblement, même si Juliette n’était pas vraiment une experte dans ce domaine. Une fois à l’intérieur, ce fut une succession de contrôles et de vérification d’identités, et Juliette compris alors pourquoi on leur avait demandé de ne pas emporter leur communicateur. Cela était un peu embêtant, mais ils pourraient sans doute faire avec ce petit inconvénient. Tant de sécurité laissa cependant la gothique romantique quelque peu perplexe. Même pour un cabinets d’avocats aussi célèbre que Lange & Manners, tout ceci était un peu trop appuyé pour qu’ils n’ai véritablement rien à cacher. A eux, désormais, de voir ce qu’il y avait derrière l’apparence… Lorsqu’ils purent enfin arriver devant la standardiste, celle-ci ne marqua pas de réelle surprise à leur approche et les devança même en leur signifiant qu’ils étaient attendu par Lloyd Llewellyn. Sans âme, elle dirigea ‘’Rodolphe’ et ‘’Lola’’ vers le coin visiteur, mais lorsque pourtant elle s’attarda sur Alixtide, Juliette s’apprêta à faire diversion afin de détourner un éventuel soupçon de cette dernière. Fort heureusement, la curiosité de la standardiste reflua aussi rapidement qu’elle était apparut, mais cela commençait déjà mal. Une fois installé pour attendre Llewellyn, la gothique romantique murmura discrètement à ‘’Rodolphe’’ :

‘’Fais attention, On ne doit pas éveiller le moindre soupçon durant toute cette journée…’’

Puis elle attrapa un journal présent sur la table basse et commença à le parcourir sereinement. Bien qu’elle n’avait aucun doute sur la bonne volonté du mutant porcin, il y avait tout de même des choses contre lequel ce dernier ne pouvait pas lutter. Il restait juste à espérer, qu’il pourrait se contenir l’espace de cette journée. Le journal de Juliette parlait d’arachnides meurtrières, responsable de plusieurs décès… "La menace à huit pattes" titrait le journal, voilà qui était bien spectaculaire, mais il fallait maintenant voir la réalité des faits et c’est pourquoi, en attendant que l’on vienne les chercher, elle se plongea dans la lecture de l’article phare du journal en question. L’attente des deux jeunes gens ne fut cependant guère longue, car à peine quelques minutes plus tard apparut celui qui allait être en charge des deux stagiaires qu’ils étaient supposé être… Lloyd Llewellyn ! Avec sa bonne tête de vainqueur légèrement candide sur les bords, la gothique romantique le reconnut immédiatement et lorsqu’ils s’approcha de leur emplacement, la jeune femme délaissa son journal et quitta son siège afin de faire un pas en direction de l’avocat. Une fois arrivé, il se présenta et Juliette lui répondit de sa petite voix à l’accent musicalement méditerranéen :

‘’Enchanté de faire votre connaissance maitre Llewellyn, je suis Lola Buitoni et voici Rodolphe Pouarzel, nous sommes vos nouveaux stagiaires… C’est un honneur pour nous, d’effectuer notre période de stage auprès de l’un des grands noms de Lange & Manners.’’

Mentit sans l’ombre du moindre scrupule la gothique romantique, en rendant à l’avocat un sourire généreux en réponse à celui, assurément des plus niais, qui était le sien. Llewellyn avait l’air d’être du genre à apprécier les compliments, même les plus honteusement fallacieux, alors Juliette n’allait pas se priver de lui en faire si cela pouvait les aider dans leur mission…

Oui, vraiment… Une bonne tête de vainqueur… Il était difficile de penser qu’il pouvait être réellement Manners, mais comme le disait le dicton célèbre, l’habit ne faisait pas le moine… Et puis, le monde était tellement plein de surprise, alors pourquoi pas celle-ci.. ?
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Mar 26 Jan 2010 - 22:42
Alixtide avait revêtu un costume cravate par dessus son corps moisi, empuanti et champignonné. Il avait fait l'effort de gratter un peu la couche de crasse autour de ses oreilles et avait passé du blanc d'oeuf dans ses cheveux pour les lisser. Il s'était aussi rasé de près. Pour bien faire il avait déniché des gants noirs de femme qui lui donnaient un air très chic et sérieux.

L'idée de la couverture lui plaisait beaucoup, étant à l'aise dans le rôle d'acteur. Il s'inquiétait en revanche de la prestation de Juliette. La gothique qui s'était déguisée de manière vraiment trop voyante du point de vue du Breton. Elle avait opté pour une tenue qu'elle ne portait jamais.

*Pfff purin, ils vont bien tout de suite reconnaître que c'est pas Juliette !*

Il lui lança un regard noir, persuadé qu'ils allaient échouer à cause d'elle. Prétentieuse et dominatrice comme elle était, Juliette voudrait en mettre plein la vue alors que justement, il fallait être discret... Il décida de répliquer de son haleine de hyène à la remarque de sa comparse :

"Oui j'allais purin te dire pareil : n'éveille pas les suçons durant toute cette purin journée, si possible..."


Et un autre regard noir en prime pour lui témoigner son avertissement. Juliette le présentait au fameux avocat, après un moment d'attente inutile. Alixtide ne voulut pas être en reste et tendit sa main gantée poisseuse à l'élégant personnage.

"Bonjour Maire Lewin, moi c'est Dorlo... Rolo... Foldor... heu... Ploufor Razel. Oui ma cosoeur m'a déjà présenté."

Déclara-t-il en copiant le sourire du sire.

"On a hâte de se mettre au travail pour regarder comment vous faites. Vous allez nous monter vos clients, et vos bons frères ?"

Demanda-t-il avec des yeux brillants d'impatience.
Esther Kofman
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Mer 27 Jan 2010 - 3:11
Llewellyn "dévisagea" la poitrine de Juliette, un air pensif sur sa sinistre trogne de ravi de la crèche.

"Hum... Oui, Mademoiselle Buitoni et Monsieur..."

Il y eut comme un blanc pendant lequel l'avocat sembla chercher le "nom" d'Alixtide qu'il s'était empressé d'oublier sitôt qu'il l'avait entendu.

Maître Llewellyn serra la main qu'Alixtide lui tendait, l'air visiblement dégouté par le contact avec la paluche sale.

"Monsieur" se résigna-t-il à dire, considérant que la façon dont Alixtide s'appelait importait peu dans le Llewellyn's world. Il retira sa main et la regarda un instant.

"On peut dire que vous avez la main moite ! C'est bien, mon père me disait toujours que c'était signe de travail et... de labeur. Et le caractère décousu de vos propos trahit un état d'ébriété. C'est bien ! Sachez que mes plus grandes plaidoiries ont été réalisées en état d'ivresse manifeste. Et pas plus tard qu'hier, sur Génosha, j'étais dans votre état !"

Il alla pour se passer la main dans les cheveux puis, à la réflexion, l'essuya au préalable sur son pantalon. Enfin, l'avocat s'éclaircit la voix et commença, d'un ton docte et pédant :

"Oui, oui vous allez voir tout ça et bien plus encore ! Vous allez découvrir le métier d'avocat dans toute sa diversité et complexité. Vous lirez des écritures telles que Cicéron aurait pu en faire, méditerez des pensées dignes du Marquis de Beccaria, vous vous sentirez pénétrés par un engagement dont Halimi ou Badinter n'auraient pas à rougir, le tout déclamé dans une expression digne de Keats avec une voix à la Enrico Caruso... Bref, Llewellyn vous apprendra toutes les ficelles du métier !"

Il souriait. Bêtement.

"Allez ! Suivez-moi dans mon bureau... On commence tout de suite !"

Llewellyn était profondément enthousiasmé à l'idée de disposer de faire-valoirs. Et c'est l'air guilleret qu'il mena le duo en direction de son bureau... qui était effectivement situé au rez-de-chaussée, côte à côte avec les toilettes.

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La pièce était... Un immonde foutoir. Petite, elle laissait à penser que le budget ménage de Lange & Manners était inexistant. Une chatte n'y retrouverait pas ses petits.

"Excusez pour le léger désordre..." lança Llewellyn, pas plus gêné que ça. "Mais comme je me suis seulement rappelé ce matin en consultant mon agenda électronique que j'avais des stagiaires, je n'ai pas eu le temps de mettre un petit coup de balai"

Sur les murs, essentiellement des coupures de presse parlant de Llewellyn ou des portraits de lui même. Seul un diplôme d'avocat délivré en Alaska laissait penser que leur interlocuteur avait un quelconque titre universitaire...

Quant au dossiers... Il y avait ceux qui étaient en désordre dans des hamacs suspendus. Et ceux qui étaient irrémédiablement perdus en vrac sur le bureau ou au sol.

Juliette et Alixtide purent lire sur les suspensions les noms des affaires : Mathews / État de New York, Musashi / État de New York, Llewellyn / Barreau de New York, Pyramid / Ville de New York, une série de dossiers Génosha, une pochette intitulée "Adoption internationale / Formulaires Willington", Bateson / Succession...

Il y avait également dans un coin de la pièce une grosse pile de "Petits poèmes en prose molle pour lutter contre la crise", l'ouvrage immortel de Llewellyn qui, visiblement, ne s'était pas très bien vendu.

Llewellyn alla s'appuyer contre son bureau.

"Alors vous voulez faire quoi ? Vous devez avoir un million de questions ! Ne soyez pas timides, que diantre !"
Juliette Dagon
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Mer 27 Jan 2010 - 14:44
Effarant, il n’y avait pas d’autre mot… Malgré le léger dégoût de l’avocat après avoir serré la main ganté de Alixtide, ce dernier avait semble-t-il trouvé sa sympathie en lui donnant le sentiment d’âtre une grand amoureux de la bouteille. Ceci expliquait peut-être ce sourire bête que Llewellyn ne cessait d’afficher…. Il devait avoir l’alcool très joyeux, assurément. Le regard qu’il porta sur la poitrine de la gothique romantique ne lui échappa pas, et consciente que certains de ses atouts naturels intéressait l’avocat, elle tira négligemment sa veste vers le bas afin que, en remontant, celle-ci rehausse quelque peu sa généreuse poitrine a ses prochains déplacements. L’avocat les invita ensuite à le suivre dans son bureau dont l’emplacement stratégique témoignait assurément de la grande considération que lui portait ses employeurs, et là ce fut le choc !

Après quelques instants à contempler les monts et vallées constituée de dossiers, Juliette jeta un regard bref en direction de son compagnon de mission et elle se dit que ‘’Rodolphe’’ allait sûrement être comme un coq en pâte dans ce capharnaüm sans nom. Pour peu qu’il reste un quelconque résidu de pizza ou de cuisine prête à emporter dans un coin, et le mutant porcin serait au paradis. Préférant ne pas se pencher plus longuement sur cette déprimante pensée, Juliette laissa son regard embraser longuement la pièce tandis que Llewellyn tentait de justifier tout ce désordre par un manque de temps.

‘’Vous avez énormément de dossiers en charge, je suis vraiment impressionnée par la confiance que vous porte Lange & Manners… J’espère qu’un jour, je serais une avocate aussi talentueuse que vous maître Llewellyn…’’

Le flatta la gothique romantique, songeant en réalité que l’avocat laissait plutôt traîner ses dossiers en longueurs par manque d’organisation… Ou par excès de fainéantise. Les articles et photos sur le murs, temple dédié à la seule personne de Lloyd Llewellyn, témoignait parfaitement de la grandeur de son ego des plus démesuré. Pourtant, elle ne vit en tout et pour tout, qu’un seul et unique diplôme certifiant que l’homme était un véritable avocat. Etrange… Elle n’y connaissait pas grand chose en la matière, mais les avocats n’avaient-ils pas généralement plusieurs diplômes sur leurs murs, un peu à l’image des médecins.. ? Quoi qu’il en soit, la personnalité de l’avocat était maintenant plus ou moins cerné : Un ego démesuré aussi grand que la muraille de chine des origines, un goût plus que certain pour…La féminité… et sans l’ombre d’un doute, un penchant pour le jus de raisin quelque peu frelaté. C’était là un bien joli tableau à vrai dire, et Juliette se demanda bien comment il avait pu atterrir dans un cabinet aussi prestigieux que celui de Lange & Manners. Quoi qu’il en soit, si jamais ils devaient le distraire pour une raison ou bien une autre, ils suffirait que ‘’Rodolphe’’ L’invite à discuter de son formidable talent en droit autour d’une petit collation. Juliette ne se faisait pas de soucis pour le jeune mutant, l’alcool ne lui ferait pas grand mal vu sa disposition naturelle à absorber toutes sortes de poisons.

Parmi toute cette jungle de papiers, Les dossiers suspendus étant les plus accessible aux regard elle put y lire certain noms dont certains ne lui étaient pas inconnu… Pyramid…Willington… Une mine sinistre fit son apparition en lisant ce nom. Cette loi était odieuse, et tellement hypocrite… Il y avait des dossiers concernant Genosha, et la gothique romantique se dit qu’il serait des plus intéressant de pouvoir parcourir tous ces dossiers en rapport avec les mutants. Si elle en avait le temps au cours de cette journée, elle le ferait… Ou elle les emporterait, il faudrait voir le cas échéant. Mais son regard fut particulièrement attiré par un dossier qui concernait la raison de cette infiltration d’un jour… Un dossier qui rassemblait les termes de succession et de Bateson. Pendant un instant, la gothique romantique se dit que le testament n’était pas loin, mais elle se ravisa presque aussitôt. Ce serait trop simple… Elle porta aussi un regard sur la pile d’exemplaires de l’œuvre de l’avocat. C’était vrai, leur hôte était un aussi talentueux poète, qu’il était un brillant avocat…

Après avoir fini son inspection de la pièce, Juliette se tourna à nouveau en direction de Llewellin et, dans un sourire plaisant, elle répondit à sa dernière interrogation :

‘’J’ai une foule de questions à vous poser maitre Llewelin, mais je ne sais pas par laquelle commencer tant elle sont nombreuse. Quel est votre domaine de prédilection maitre.. ? J’ai vu que vous traitiez des affaires de succession… Je compte me spécialiser dans le droit des successions une fois mes études de droit terminé, c’est quelque chose que je trouve vraiment absolument passionnant… Complexe, car cela oblige à tenir compte des sentiments des différentes parties en causes, mais c’est tellement instructif je trouve. Je suis quelqu’un de très intéressé par le côté humain de notre profession vous savez…’’

La gothique romantique se demandait comment elle pouvait dire de telles âneries, sans mourir de honte. Mais une chose était certaine selon elle, Lloyd Llewellin n’était sans doute pas indifférent à l’aspect ‘’humain’’ dont il pourrait éventuellement débattre avec elle. Que de sacrifice pour ce testament tout de même, c’était, pour le coup, une mission véritablement héroïque, à n’en pas douter. Pour continuer d’amadouer l’avocat narcissique, Juliette prit une attitude légèrement midinette, et se dirigea comme une petite idiote en direction des œuvres littéraires de Llewellyn dont elle attrapa un exemplaire avant de faire à nouveau face à l’avocat en tenant le précieux trésor contre sa poitrine. D’une petite voix devenue timide, elle lui dit alors :

‘’Mais avant de commencer maître… Est-ce que vous accepteriez de me dédicacer un de vos livres.. ? J’ai voulu me le procurer en librairie, mais il semblerait qu’il ai été très rapidement en rupture de stock. Vous avez un tel talent d’écriture, il est vrai… Vous êtes le digne héritier d’un Arthur Rimbaud ou d’un Pierre de Ronsard.’’

Comme quoi, un être humain pouvait réellement descendre dans les profondeurs abyssales du mensonge, lorsque cela s’avérait nécessaire… Cela en devenait presque effrayant à vrai dire. Détournant légèrement le regard sur le côté, d’un air quelque peu gêné, Juliette tendit ensuite le recueil de poésie en direction de Llewellin en espérant que son ego, ainsi que sa nature plus que féminine, le conduise à croire véritablement à ce mensonge que la gothique romantique n’oserait jamais avouer à qui que ce soit.
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Sam 30 Jan 2010 - 12:26
Alixtide nota que le triste sire était en lien avec Génosha : il avouait déjà s'y être rendu "pas plus tard qu'hier". Le Breton sentait que cette information serait capitale à délivrer au prochain briefing. En tout cas l'homme semblait quelqu'un de sympathique, à en juger par son ton franc et cordial du gars qui brûle d'aider ses semblables, ses futurs égaux.

Le Français fut soulagé que leur tuteur soit impatient de se mettre au travail, et en effet il y avait de quoi faire vu l'état de son bureau.

Déjà Juliette noyait le malheureux sous un flot de babillage sans queue ni tête. Alixtide se pencha sur les rangées de post-it, à la recherche du nom de Mike Dawson. Il tira un grand sourire à l'avocat.

"Moi je veux ranger et nettoyer votre bureau de con en fomble, Monsieur Lewinner. Pendant que Madamoiselle Buissoni vous parle. Je pense que le purin important pour un arvocat comme vous c'est que les dossiers soient purin rangés de manière effectivement. Par exemple, faut-il mieux ranger par ordre dalphabétique, ou bien par ordre pornologique, ou bien par ordre de la portance de l'affaire et de combien elle peut nous rapporter ? En termes :

Petit premièrement : d'argent.
Petit deuxièmement : de célébrité
Petit troisièmement : de gens qui deviendront nos amis ?"


Et le garçon porcher commença à trier les feuilles vierges des feuilles gribouillées des feuilles imprimées. Il gardait bien entendu ses gants pour ne pas mettre ses empreintes digitales compromettantes. Il cherchait impatiemment le nom de son infortuné camarade de prison.
Esther Kofman
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Lun 1 Fév 2010 - 2:43
"Oh, je n'en doute pas Lola..." commença Llewellyn, un rien pensif. "Vous savez, ma réussite je la dois plus à mon labeur qu'à mon talent inné. Et... Jolie comme vous êtes, vous ne pouvez que vous couvrir de gloire dans cette profession"

Il sourit (bêtement).

La question sur le droit des successions eut pour effet de faire bailler le prétendu ténor du barreau. Il semblait à peine écouter. Néanmoins, Lloyd, péniblement, reprit la parole :

"Oh... Oui, le côté humain, c'est important. Oui, très important. Parce que vous savez dans un dossier... Il y a les parties. Et... Euh... Elles sont deux. Ou plus. Mais elles ont un problème et..."

Son regard était vide. Il ne savait absolument pas quoi répondre. A la place, il retira de son hamac le dossier "Bateson / Succession" et le tendit à Juliette.

"Tenez. Lisez. Il s'agit d'un dossier assez soporifique pour les non initiés. Cela traite du testament d'un obscur professeur. Nous représentons la fille de ce dernier. Qu'il a eu avec un autre obscur professeur... Enfin, une femme quoi. Et... Vous verrez, tout est marqué dedans"

La pochette pourtant n'était pas épaisse... Du moins pas suffisamment pour contenir un testament !

Puis, il s'approcha de la pile de livres, se saisit d'un exemplaire, se palpa méticuleusement les poches à la quête d'un stylo, en trouva un. Et griffonna sur la page de garde du recueil de poésie. Il remit l'exemplaire à Juliette.

C'était écrit "A ma très chère Lola / Ton regard me rend dingue de toi / LL"

"En plus, il y a un poème rien que pour vous. Et vous avez raison... Les librairies ne l'ont pas gardé longtemps en rayon..."

Façon détournée de dire qu'aucun commerçant n'a voulu en commander le moindre exemplaire ? Quoi qu'il en fut, l'avocat observa mollement Alix, alors que celui-ci souhaitait se transformer en fée du logis. Il conclut :

"Très bonne idée. Les dossiers se classent par ordre alphabétique. Le premier nom est toujours celui de notre client. Et vous avez raison : l'organisation est la qualité première d'un avocat !"

Il souriait toujours (bêtement). Puis, il se dirigea sur le seuil de la porte :

"Je vais devoir en revanche m'absenter un petit moment. Une réunion avec les associés. Enfin... Avec Jérôme Lange. Pis, je dois faire un saut à la visite médicale, j'ai oublié d'y aller hier... Enfin... Si vous avez besoin de quelque chose... Demandez à Molly la standardiste ! Et sinon..."

Il fouilla dans sa poche et en sortit deux cartes magnétiques qu'il remit aux mutants.

"Ça vous permettra d'accéder au premier étage. Il y a notamment la machine à café et la photocopieuse là haut. Pis une partie de nos archives... Pour le reste... Euh... L'accès est interdit. Bref... Amusez-vous bien !"

*
**

Une fois que Lloyd eut quitté la pièce, Juliette et Alixtide purent se remettre à leurs recherches.

Le breton, après un (très) long moment à farfouiller dans les papiers s'aperçut d'une chose très simple : en dépit du fait que Lange & Manners était un cabinet très réputé, avec de très gros clients... Les papiers ne mentionnaient que de (toutes) petites affaires. Des choses complétement insignifiantes.

Cette sensation fut corroborée par l'examen des dossiers suspendus. Il s'agissait essentiellement d'affaires anciennes (affaires Mathews et Musashi, la première concernant la meurtrière présumée de Robert Bateson, qui avait finalement était acquittée, la seconde un ancien pensionnaire de l'Institut qui avait commis des violences à l'encontre d'un des enfants du banquier Cornelius van Damme), datant d'avant l'arrivée de Llewellyn dans ce cabinet, d'affaires personnelles (un procès intenté par... le Barreau de New York à Llewellyn en raison de nombreux manquements à la déontologie et à la dignité de la profession d'avocat) ou complétement administratives (l'avocat aide ses clients à abandonner leurs enfants mutants en vertu de la sinistre loi Willington).

Seules les affaires Génoshéennes avaient une quelconque ampleur : après avoir parcouru rapidement les dossiers, Juliette et Alixtide s'aperçurent que tous les clients de Lloyd étaient de simples exécutants dans le génocide du 13 avril. Des hommes et des femmes de paille. Qui, pour la plupart, ont finalement été condamnés à mort et exécutés. Master666, l'homme aux cornes du terrain vague de Génosha, qu'Alixtide avait rencontré faisait partie des clients de l'avocat fanfaron... Et il a terminé au bout d'une potence.

Quant au dossier Pyramid / Ville de New York, les mutants ne comprirent pas grand chose aux tenants et aboutissants : juste que la municipalité new yorkaise semblait fâchée d'un quelconque programme de rachat par la filiale de Pyramid, Future Cope, de terrains appartenant à des particuliers... Annexés au dossier, se trouvaient un certain nombre de dépôts de plainte de ces mêmes particuliers en raison de menaces et de violences exercées à leur encontre...

Enfin, le dossier Bateson ne révéla pas grand chose. Visiblement, Llewellyn ne l'avait guère travaillé. Il y avait quelques brouillons. Rien de plus. Néanmoins, sur la page de garde, se trouvait un formulaire de suivi du dossier. Et en dessous du nom de Llewellyn, un nom était rayé : Maître Michael Dawson. Par ailleurs, un post-it était collé au dos de la pochette : "EG -> LL. Dossier à classer. Nous avons le T. en séquestre".
Juliette Dagon
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Mar 2 Fév 2010 - 16:23
Et voilà…Il suffisait de pousser une personne à la gène, pour que celle-ci vous donne de quoi vous occuper en vous fournissant de la matière concernant l’objet de ladite gène. Juliette prit le dossier de succession concernant Bateson que lui tendit Llewellyn, et le gratifia d’un remerciement à la limite du respect du à un grand maître daignant faire preuve de mansuétude face à son élève. Le discours de ce dernier sur l’humanisme dont elle venait de lui faire part passa allégrement au dessus de la tête de la gothique romantique devenu working girl d’un jour, bien qu’elle n’en laissa rien paraître, tant il se révéla d’une platitude confuse et vide de sens. Si jamais l’avocat plaidait aussi maladroitement, il ne faisait aucun doute que les actions en justice qu’il gagnait étaient convenu d’avance, il ne pouvait en être autrement.

Juliette le remercia aussi lorsqu’il la complimenta sur sa beauté, garante de sa grande réussite dans le milieu du droit. En soi, l’idée lui paraissait assez insultante, mais après tout pourquoi pas.. ? Après tout, n’y avait-il pas cette fameuse sportive russe dont le nom lui échappait, et qui était plus sûrement réputée pour son physique de mannequin et ses nombreuses photos et publicités, que pour ses résultats sportifs qui tiendrait assurément dans le creux de la main d’un nouveau-né. Le fait d’avoir flatté son talent de poète exceptionnelle marcha aussi à merveille, car Llewellyn ne se fit pas prier pour dédicacer un de ses ouvrages à Juliette qui gloussa sottement lorsqu’il lui remis le recueil. Elle serra tendrement l’ouvrage contre sa poitrine, et ajouta avec un soupçon de fan’attitude :

‘’Je vous remercie maître Llewellyn, je lirais ce poème avec attention et le conserverai précieusement au plus profond de moi’’

Puis, il s’intéressa (enfin ?) à Alixtide, et apprécia son idée de rangement pour plus de rendement productif. Plus que l’idée en elle-même, c’était sans doute le fait que quelqu’un s’en charge à sa place qui devait séduire l’avocat. Il leur signifia ensuite son rendez-vous avec Jêrome Lange, précisant ce fait juste après avoir parlé des associés. Ce lapsus, involontaire ou pas, laissa Juliette quelque peu songeuse, surtout après la réflexion qu’elle s’était faite concernant l’éventuel rapport entre Lewellyn et Holland Manners. Si l’avocat stupide et égocentrique jouait sur les deux tableaux, alors c’était un très grand comédien. Il laissa ‘’Rodolphe’’ et ‘’Lola’’ seul dans le bureau, en leur remettant des passes magnétiques leur donnant accès au premier étages et aux archives, et en leur donnant comme consigne de s’adresser à la standardiste pour tous besoin éventuels. Sans trop savoir pour quelle raison, l’évocation de la visite médicale sonna comme une piètre excuse afin de ne pas avoir à revenir rapidement, et par la même occasion, avoir à répondre à nouveau aux questions des plus embarrassantes de ses deux stagiaires. Juliette trouva cela parfait, ne plus avoir Llewellyn dans les jambes allait leur donner plus de latitude pour agir.

Lorsque enfin il quitta le bureau, la gothique romantique poussa un profond soupir en s’installant dans le fauteuil de l’avocat. Elle laissa Alixtide faire son rangement en espérant qu’il puisse découvrir quelque chose d’intéressant, puis elle se plongea dans la lecture du dossier Bateson après avoir posé non loin ‘’l’œuvre du grand poète…’’

Le dossier en question était d'une maigreur à la limite de l’indécence. Il ne contenait absolument rien d’exploitable, ce qui soulignait encore une fois l’inefficacité de Llewelyn. Un détail, un des rares détails de ce dossier, frappa cependant la gothique romantique… Bateson avait une fille.. ? Elle pensait qu’il n’avait eu que Timmy, mais visiblement il avait eu un autre enfant, bien plus âgé puisqu’elle était la cliente de Lange & Manners. Mais ce dossiers était vraiment vide… Pas de nom, que ce soit celui de la fille en question, celui de sa mère… Et surtout, rien sur le testament hormis le fait qu’il avait été mis aux séquestres. Seul détail potentiellement utilisable, le nom de l’avocat rayé sur le suivi de dossier : Michael Dawson. Lui, saurait sûrement lui en dire plus sur cette affaire et sur cette cliente qui prétendait être la fille de Bateson. Puisque c’était un dossier classé, Juliette pensait qu’elle n’aurait pas de mal à obtenir un droit de regard sur le dossier intégral. Elle partagea ses maigres découvertes avec Alixtide et lui demanda :

‘’Tu sais à quel avocat correspondent les initiales EG.. ?’’

Car après tout, les LeX avait déjà eu affaire à Lange & Manners, alors peut-être qu’il pourrait lui répondre… Dans le pire des cas, la gothique romantique pourrait certainement se renseigner ailleurs. Le travail du mutant porcin fut plus fructueux que le sien, et en parcourant les information recueillis par ce dernier, une évidence se trouva conforté : Llewellyn était définitivement le plus inutile des avocats de ce cabinet. Ses affaires était digne d’un débutant, et d’un intérêt plus que discutable pour un supposé avocat de renom. Même les dossiers les plus intéressants, à savoir ceux concernant Genosha, ne concernaient que des exécutants des basses œuvres, que le fabuleux talent d’orateur de Llewellyn n’avait pas réussi à sauver de la peine capitale… Ou bien, était-ce ce même talent qui avait précipité leur condamnation à mort.. ? Allez savoir…

En fin de compte, ce qui se révélait le plus intéressant était cet obscur dossier concernant Pyramid et sa filiale, Future Cope, et la ville de New York. Future Cope semblait vouloir racheter des terrains dans ladite ville, si Juliette comprenait bien, mais des terrains appartenant à des particuliers qui avaient visiblement subit des menaces pour qu’ils cèdent aux pressions d’achats. La question était donc la suivante : Pourquoi, Future Cope avait absolument besoin de ces terrains.. ? Tout ceci était bien obscur, même pour une aussi ténébreuse personne que la gothique romantique. Puisqu’ils était deux, Juliette décida de laisser Alixtide se charger de cette question, tandis qu’elle allait essayer d’en savoir un peu plus sur le dossier de succession de bateson. Avec plus d’informations, ils auront peut-être de meilleures chances de récupérer ce fameux testament… Elle tourna son regard en direction de ce dernier, et lui dit :

‘’Je vais aller faire un tour aux archives afin de voir s’il n’y a pas un dossier plus complet sur la succession du docteur Bateson, et si jamais je ne trouve rien de plus j’essayerais de rencontrer ce Michael Dawson en espérant qu’il accepte de m’en dire un peu plus sur le sujet. Cela te va, ‘’Rodolphe’’.. ?’’


Il fallait aussi trouver ou se étaient ces fameux séquestres… S’il n’étaient pas aux archives, la gothique romantique interrogerait sans doute Molly sur le sujet. Après tout, une standardiste devait connaître ce genre de chose… Le tout, étant d’amener la question sans éveiller le moindre soupçon…
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Ven 5 Fév 2010 - 21:31
HRP. Toutes mes excuses pour le retard ! silent

Alixtide tilta quand le grand maître du barreau évoqua le testament. Ainsi donc si Bateson avait une fille, le Breton passait sûrement après elle dans le testament... quoique, vu que la femme de Bateson l'avait désigné comme Gardienne à sa place, il était fort possible qu'il remplaçait dans l'ordre de succession la dite femme ?? Le mutant chercha comment poser habilement la question au spécialiste de la pièce, mais celui-ci s'en fut, leur donnant de précieuses cartes d'accès.

Le jeune stagiaire éplucha les dossiers, récoltant pas mal d'info qui feraient un effet certain au prochain briefing. Il fut curieux d'apprendre des nouvelles de cet homme cornu qu'ils avaient berné sur Génosha. Un certain entrepreneur égyptien aussi s'était mêlé à l'affaire, à en croire cette histoire de rachats immobiliers contraints...

Là où Alixtide fut plus que content fut de trouver mention de sa seconde raison de venir : son malheureux compagnon d'infortune Mike Dawson. La remarque de Juliette fit lever les yeux au ciel au jeune Breton.

"Pff tu écoutes ce que je purin dis en biefring Juliette ?? J'ai dit combien de mille fois que mon ami Mike Dawson est tué ou non dans la fausse prison ! Eh ben et puis c'est mon ami c'est mon affaire !"

Il prit une mine absorbée, soupesant le plan de Juliette, triturant son badge.

"EG... ça saurait pas Esther Gofman ?"

Mais il n'en était guère convaincu même si ça collait pour les lettres.

"Non je vais avec toi aux archives, purin, parce qu'à deux on fouillera purin plus vite et on pourra se monter la garde. Et si on trouve quelque chose sur mon ami Mike Dawson mieux vaut que je le regarde. Et ensuite on ira fouiller son bureau, oui, ensuite on ira d'abord voir la secrétaire pour lui demander où est Mike sans avoir l'air de demander où il est ni pourquoi il est barré."

Comme on lisait "Dossier à classer" sur la pochette concernant Mike, Alixtide garda le dossier avec lui, dans l'idée de pouvoir ainsi justifier leur présence dans les archives, s'il était besoin. Il pourrait dire fièrement que leur maître de stage leur donnait l'affaire à classer dans les archives.
Esther Kofman
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Dim 7 Fév 2010 - 3:39
Les infiltrés mutants quittèrent le bureau de Llewellyn pour se diriger vers l'ascenseur.

Le boitier de ce dernier était numéroté de 0 à 12. Une touche "SS" apparaissait également. Par ailleurs, pour l'actionner il était nécessaire de passer une carte magnétique quelconque devant un lecteur.

Quand cette formalité fut accomplie, les voyants "0" et "1" devinrent lumineux.

Alixtide et Juliette se retrouvèrent ainsi au premier étage. Ils remarquèrent par ailleurs la présence d'escaliers permettant d'accéder au niveaux supérieurs.

[JustiX + LeX 6.5.1] Les deux de Dallas Open_space

Le premier étage était essentiellement un open space où de bien rares salariés travaillaient. Il y avait bien peu de personnel aujourd'hui.

Les archives, quant à elles, se trouvaient séparées du reste de l'étage par une porte.

[JustiX + LeX 6.5.1] Les deux de Dallas 8k1os012

Une fois à l'intérieur, une jeune femme les accueillit avec un sourire figé.

"Bonjour Mademoiselle et Monsieur. Vous devez être les stagiaires de Maître Llewellyn. Je suis l'archiviste. Je reste, bien évidemment à votre entière disposition pour toute question relative aux archives. Vous pouvez me remettre le dossier que vous avez sous le bras s'il est à classer" lança-t-elle d'une voix neutre.

Les rayons de la pièce étaient remplis de diverses pochettes contenant les dossiers passés du cabinet.

Après une recherche rapide, les mutants découvrirent une pochette déjà archivée du dossier Bateson / Succession.

Elle ne contenait pas grand chose :

- un courrier émanant d'un certain John Cromwell, Président de la Société Pyramid, demandant au cabinet Lange & Manners de représenter les intérêts de sa nièce dans le cadre de l'ouverture du testament
- une note juridique de Maître Dawson relatif au droit des successions français (très ennuyeuse)
- la copie d'un courrier (datant de bien avant Genosha) signé par Maître Dawson demandant au notaire parisien, Maître Cacheux, de remettre immédiatement le testament à Mademoiselle Elena Cromwell
- la réponse de Maître Cacheux indiquant que les dernières volontés de Bateson précisent bien que le testament doit être ouvert en la présence d'un certain nombre de personnes. Par ailleurs, le notaire s'étonne de l'empressement de Lange & Manners à se voir remettre le testament. Il indique enfin que le testament ne sera ouvert QU'APRÈS la réalisation de certains événements ou la certitude que de tels événements n'auront pas lieu...
- une facture acquittée de 100.000 dollars correspondant aux honoraires du cabinet
- une note manuscrite juridico-poétique écrite dans un style ampoulé et enfantin, non signée et non terminée
- 6 billets d'avion (aller-retour Dallas / Paris) aux noms de Llewellyn, James et Grafmayer, ainsi que diverses notes de frais (restaurants, taxis)
- un courrier récent du même John Cromwell remerciant le cabinet de sa diligence et de son efficacité

En revanche, nulle trace du testament ! Et aucune information quant à la localisation de celui-ci...
Juliette Dagon
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Lun 8 Fév 2010 - 16:21
C’est donc en duo, que les deux mutants quittèrent le bureaux de Llewellyn afin de se diriger vers l’ascenseur ou ils allaient pouvoir étrenner leurs passes magnétiques tout neuf. Ce fut la gothique romantique, qui glissa le sien dans la fente prévue à cet effet, et durant le transfert d’un étage à l’autre elle observa le tableau de commande de la cage. Comme le leur avait dit l’avocat poète de quatre sous, ils n’avaient accès qu’au rez-de-chaussée et au premier étage, ce qui leur interdisait donc onze étages… Onze étages, ou pouvait potentiellement se trouver l’objet de leur infiltration… Il allait donc falloir réduire le champ des possibilités, afin de ne pas passer la nuit entière à fouiller l’immeuble. Il y avait aussi un bouton qui indiquait certainement le sous-sol, mais rien ne leur avait était dit à ce sujet… Est-ce qu’ils y avait accès.. ?

Lorsque enfin l’ascenseur ouvrit à nouveau ses portes métalliques sur le premier étage, Juliette fut quelque peu surprise par l’aménagement des lieux, assez ouvert et agréable, bien plus que un bureau classique. Surprise, elle fut aussi par le petit nombre d’employés présent, alors que l’endroit pouvait visiblement en accueillir un plus grand nombre. Tout en traversant l’open space, son regard ne manqua pas de se fixer sur l’escalier qui devait sûrement parcourir l’immeuble de haut en bas. Elle n’avait pas vérifié de visu ce détail, mais c’était une simple question de logique et de sécurité en cas d’indisponibilité des ascenseurs, comme dans tous les grands immeubles. Il restait maintenant à savoir si ces escaliers providentiels étaient protégé ou non, par un quelconque système de sécurité, mais si l’équipe de sabotage accomplissait sa mission alors cette question n’aurait que peu d’importance en réalité. Toutefois, afin de prévenir un éventuel échec, Juliette laissa aussi son regard se perdre sur les murs et le plafond, afin de trouver la moindre trace d’un quelconque passage accessible à son pouvoir.

Lorsque enfin ils atteignirent tous deux les archives qui étaient séparé de l’espace précédent par une porte, Les deux apprentis avocats furent accueilli par une jeune femme plutôt aimable, qui se présenta comme étant la maîtresse des lieux. Juliette la remercia de son accueil et de son aide éventuel, puis elle laissa Alixtide répondre à sa proposition de lui remettre le dossier que le mutant porcin avait emporté avec lui, tandis qu’elle parti à la recherche du dossier de succession du docteur Bateson. Rapidement rejointe par le jeune homme, ils ne mirent guère de temps à mettre la main sur ce qui les intéressaient. Une petite déception se dessina sur le visage de la gothique romantique en ouvrant le dossier Bateson. Il ne paraissait pas plus épais que celui vu dans le bureau de Llewellyn, et comme elle le craignait ils ne découvrirent que peu de chose vraiment intéressante en le parcourant. Juliette parcouru la note juridique, tentant péniblement de comprendre quelque chose à cette dernière, puis elle suivi l’échange écrit qu’il y avait eu entre le notaire parisien aujourd’hui décédé et Mike Dawson, l’avocat mystérieusement disparu lui aussi. Se tournant en direction de Alixtide, elle lui demanda à demi mot :

‘’Est-ce que tu sais de quels évènements il s’agit.. ?’’

Après tout, c’était les LeX qui avaient entamé cette affaire, et qui avait été à Paris avec Esther, peut-être alors avaient-ils appris quelque chose sur ces évènements en question. Les billets d’avion firent naître en la jeune femme un éclair de compréhension… Grafmayer… EG… C’était sans doute cette avocat, qui avait demandé à Llewellyn de classer le dossier de succession. Elle parcouru aussi la note teinté d’une poésie d’un mauvais goût certain, puis elle parcouru les courrier de James Cromwell. De toute cette lecture, il ressortait tout de même quelque chose de positif… Ils connaissaient désormais l’identité de la fille de Bateson, mais ce qui étonna Juliette fut le fait qu’elle ne portait pas le nom de Bateson. S’il ne l’avait pas reconnu, alors comment pouvait-elle prétendre à son héritage.. ? En tout cas, si le moindre doute avait été possible sur la participation de Nemo à tout ceci, il venait de se voir indiscutablement balayé d’un revers sévère de la main. Ce qui était aussi une certitude désormais, c’était que quoi qu’ils puissent contenir, ce testament renfermait un bien lourd secret que leurs adversaires ne voulaient assurément pas voir tomber entre leurs mains, ce qui ne faisait que confirmer le besoin pour l’institut, de le récupérer impérativement avant eux. En revanche, pas de trace de l’objet de convoitise en lui-même, c’est pourquoi la gothique romantique décida de se tourner en direction de la machine à café ou elle en acheta trois exemplaires, avant de revenir aux archives et de déposer le premier café auprès de Alixtide, tandis que le second fut généreusement offert à l’archiviste, dans un sourire aimable et que le troisième demeura en sa possession.

‘’Je me suis dit que vous aviez peut-être envie d’une petite pause…’’

Dit-elle alors à la femme. Elle espérait que ainsi, la conversation se ferait de manière moins académique. Avec précaution, Juliette tenta de la faire parler…

‘’Le travail d’archiviste doit être passionnant, mais un peu solitaire, non.. ? J’ai toujours pensée que ce genre de poste était parmi les plus important dans une société… Car après tout, vous êtres la mémoire de l’entreprise, celle vers qui tous le monde se tourne lorsqu’ils veulent faire ressurgir le passé… J’ai toujours considéré les archiviste comme des gardiens de la mémoire, un peu comme les historiens. Vous savez j’ai un oncle en Italie qui travaille aussi aux archives d’un petit cabinet d’avocat. Comme ils ne sont pas nombreux dans ce cabinet, il a aussi en charge les séquestres, ce qui lui donnent encore plus de travail selon lui… Est-ce que vous aussi, vous vous occupez des séquestres de Lange & Manners.. ?’’

Ce n’était certes pas la manière la plus habile du monde de poser la question, mais c’était cependant toujours mieux que de la poser sans réel justificatif. Juliette espérait que en cas de réponse négative, l’archiviste se laisserait entraîner par la discussion et quelle se laisserait aller à la confession amicale en lui précisant ou étaient ces derniers. Après tout, ce n’était pas un véritable secret, et du moment qu’ils ne demandaient pas à s’y rendre…
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Mar 9 Fév 2010 - 20:44
Alixtide aussi s'étonna du peu de monde dans ce secteur, et en conclut que ce n'était pas ici que les vraies choses se passaient dans cette boite. La mention de cette Elena Cromwell le perturbait. En quoi donc cette sinistre inconnue, nièce d'un sombre entrepreneur, avait-elle quelque prétention à ouvrir le testament ? Le Breton s'avouait totalement perplexe. Il nota que Maître Cacheux était comme lui puisqu'il n'avait pas voulu donner le testament avant l'heure.

*Oh purin ben vivement qu'on le retrouve ce purin de testament plutôt que de rien savoir !*

Il dit simplement en aparté à Juliette.

"Je crois que si le cabinet dit purin merci de la diligence au Maîtres d'ici, cela veut purin dire que... que le purin testament est soit ici au cabinet de Fange et Manières soit... Et oui mais il y a aussi purin l'autre risque, c'est que le testament ne soit pas purin ici, mais chez les Cromwell de la Pyramide ! Mais oui puisqu'ils disent merci au cabinet !"

Le Breton commençait à avoir de sérieux doutes sur leur capacité à remplir la mission assignée. Mais tant qu'on est face à une poubelle, autant la fouiller ! Continuer donc.

Alixtide, avant de remettre le dossier à archiver à cette charmante trésorière, lui demanda.

"Bonjour je suis bien le stagiaire de Maître Lewinner. Oui... en fait avant que je le classe, je crois bien que je dois vérifier si le co-associé de Maître Lewinner n'en a pas besoin. Maître Lewinner m'a dit de bien suivre la porcédure et je veux tout bien apprendre à bien faire. Vous pouvez me dire où je peux voir notre associé de mon Maître, qui est Maître Dawson ? Et je vais lui montrer et je reviens."

Il tira son plus beau sourire aux dents jaunes et grises à l'adresse de l'archiviste. Il lui demanda aussi, sur sa lancée.

"Heu et pour votre porposition de nous aider... on peut voir les archives sur notre gros client, Monsieur Cromwell ? S'il vous plait ?"
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Mer 10 Fév 2010 - 3:35
Les explorations visuelles de Juliette ne lui apprirent pas grand chose : les escaliers étaient... des escaliers ! Et seul le faux plafond pouvait permettre éventuellement à la gothique de pénétrer sous forme de brume dans les étages supérieurs.

Ramenant le café et tendant un gobelet à l'archiviste, la mutante italienne remarqua que cette dernière ne cilla pas.

"Je vous remercie mais je ne bois pas de café" se contenta de dire la femme de la même voix neutre et monotone qu'elle avait déjà employé.

"Je fais mon travail car telle est ma fonction. Je suis là pour ça. Je n'ai ni gloire ni satisfaction à en tirer. Chaque chose en ce mode remplit un rôle. Je suis l'archiviste, voilà tout. Je ne prends pas de pause"

Elle fixa plus particulièrement Alixtide puis reprit sur le même ton :

"Les documents sensibles sont enfermés dans des coffres-forts. Certains se trouvent aux archives, d'autres, voués à contenir les pièces les plus précieuses, se trouvent dans les bureaux de Maîtres Lange & Manners. Au dernier étage"

L'archiviste, fixant à nouveau le breton, répliqua :

"Maître Michael Dawson ne fait plus parti des effectifs du cabinet en raison de sa disparition. Son bureau a été vidé et affecté à un autre avocat. Quant à ses dossiers, ils ont été transmis intégralement à Maîtres Grafmayer et James, ses superviseurs du temps où il travaillait pour Lange & Manners. Maître Llewellyn ne s'occupe, quant à lui, que de points mineurs dans ces mêmes affaires. Il n'est absolument pas en mesure de vous apporter le moindre élément sur ces dossiers. Seuls Maîtres Grafmayer, James, Lange ou Manners en ont une connaissance suffisamment approfondie"

Après une minuscule pause, elle poursuivit :

"La plupart des dossiers archivés de John Cromwell ou de sa société Pyramid sont en séquestre dans le bureau de Maître Manners. Pour les documents non confidentiels, vous pourrez les trouver aux rayonnages des "C" et des "P". Pour le reste..."

Elle consulta son ordinateur et termina :

"Maître Grafmayer est à son bureau du 11ème étage. Maître Lange est en réunion au 12ème avec Maître Llewellyn. Maître Manners ne souhaite pas être localisé. Et Maître James est dans le hall. Il vient d'arriver"
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Ven 12 Fév 2010 - 13:34
Il n’y avait apparemment pas de voie autre que les escaliers pour accéder aux étages, hormis peut-être le faux plafond… C’était une option éventuelle, à ne pas négliger le cas échéant… Juliette fut tout de même déçue de cette constatation, tout comme elle le fut de la réponse de l’archiviste à sa tentative ce communication. Le fait de l’entendre lui répondre lui donna le sentiment d’une raideur aussi inflexible que la justice elle-même, et plus la jeune femme parlait, et plus la gothique romantique avait un curieux et bien désagréable sentiment de froideur mécanique. Par certains aspects, l’archiviste lui rappelait un peu Yanis, l’un des derniers arrivant de l’institut, qui paraissait parfois bien plus proche de la machine que de l’être humain. C’est alors, que l’idée lui vint à l’esprit… Et si, la jeune femme qui avait décliné son café, était un robot.. ? Après tout, ce ne serait pas la première fois que leur ennemi emploieraient ce genre de subterfuge, et cela expliquerait aussi le peu de monde présent dans l’open space… Ils n’étaient peut-être pas ici pour travailler, mais plutôt pour protéger l’accès aux escaliers de l’étage. Si elle voyait juste, voilà une chose qui allait peut-être bien leur compliquer singulièrement les choses si jamais ils n’étaient pas intégrés aux système de sécurité que Carrie et son groupe devaient désactiver.

Bien que la tentative de discussion amicale avait très nettement échoué, au moins Alixtide et Juliette en avaient-ils retiré quelques informations importantes. Tout d’abord, les documents importants se partageait entre les coffres forts des archives et ceux des bureaux de Lange & Manners au douzième étage, ce qui réduisait considérablement le champs des recherches. Cependant, le testament devait sans doute faire parti des documents très précieux, et pour Juliette il semblait assez évident qu’ils n’auraient pas la chance de le trouver aux archives… Mais une vérification s’imposerait sans doute, afin de ne pas se fier uniquement à ses intuitions. L’archiviste leur indiqua aussi ou chercher ce qu’ils désiraient, et à qui s’adresser… Elle poussa même la politesse jusqu’à localiser précisément les quatre avocats, même si, mais ce n’était assurément pas une surprise, Manners demeurait inaccessible. Après avoir rapidement fini son café, Juliette dit à l’archiviste :

‘’Vous avez raison, il faut se remettre au travail… Je vous remercie de votre aide mademoiselle.’’

Puis elle débarrassa son gobelet vide et celui de la jeune femme, encore rempli du liquide brunâtre, et les balança tout deux dans une poubelle proche.

‘’Très bien Rodolphe, la pause est terminé... Il ne faudrait pas que nous fassions une mauvaise impression à maître Llewellyn, n’est-ce pas.. ?’’

Ajouta la gothique romantique en se tournant en direction de Alixtide, avant de poursuivre :

‘’Je vais voir ce que je peux trouver sur le dossier Cromwell aux archives et je te laisse le dossier Pyramid… Ou bien, préfères-tu que nous allions voir directement maîtres James et Grafmayer.. ?’’


Pour James il n’y avait aucun soucis puisqu’il était au rez-de-chaussée… Mais pour Grafmayer, il fallait voir si ils pouvaient accéder aux étages… Il faudrait sans doute qu’il aillent demander à la standardiste si ce dernier voulaient bien les recevoir, ce serait le plus simple pour arriver au onzième étage et voir de visu les lieux.

Après tout, la journée était loin d’être terminé…
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Dim 14 Fév 2010 - 19:31
Alixtide était épaté que l'archiviste livre si facilement ses secrets. On ne l'avait donc pas briefée sur la venue potentielle d'espions ? Ainsi donc il faudrait aller au dernier étage, visiter le cabinet des maîtres des lieux. Il fut dépité d'apprendre que sa quête de Mike Dawson s'arrêtait là.

*Il est purin remplacé par Maires Grafmajeur, James, Fange ou Mannières...*

Nota-t-il précieusement dans son esprit. Alixtide mémorisa la position de tous ces personnages, que l'archiviste avait révélé sans hésiter ! Elle était bête ou quoi ? Le Breton comprenait mieux pourquoi on les avait accepté dans les murs. Le cabinet ne recrutait que des incompétents ! Il écouta d'un air aussi sérieux que mystérieux les paroles de Juliette, et hocha la tête.

"Oui finissons la petite poubelle avant d'ouvrir la grosse benne ! Purin... Je vais voir aux P s'il y a la Pyrumide. Toi aux C s'il y a Cormell. Après... non nous irons plutôt voir le James qui se trouve en bas, purin."

Il fallait qu'il prenne les décisions, en tant que mâle dominant et donc leader de son groupe !

Alixtide se rendit donc vers les dossiers en P et chercha Pyramide, dans l'espoir de trouver des infos intéressantes avec des noms connus. Il porta attention au format des documents, pour voir s'il pourrait emporter des choses dans ses poches ou coincées dans son pantalon. Le Breton redoutait plus que tout d'oublier des informations cruciales. Il regarda en particulier si son maître Dawson était sur l'affaire Pyramide, si Elena Cromwell était mentionnée ou Bateson ou Esther Gofman. Il chercha aussi à identifier des noms de gens de cette organisation bizarre. Tout gribouillage ou rature attirerait son attention de porcher !
Esther Kofman
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Lun 15 Fév 2010 - 3:35
C'est donc au travail en bibliothèque que s'attelèrent les deux mutants. Chacun fila dans son coin de rayon et entreprit de compulser les dossiers qu'ils pourraient trouver.

Juliette fit presque chou-blanc avec John Cromwell. Il n'y avait pas grand chose comme affaires en relation directe avec cet homme. En fait, il y avait deux dossiers.

Le premier était récent. Et avait été ouvert le 23 avril dernier. Il s'agissait d'un dossier de responsabilité médicale. En résumé, John Cromwell a subi une intervention à la jambe - suite à une blessure sévère - à l'hôpital de Durban en Afrique du Sud. L'opération - semble-t-il - s'est mal passée et le client de Lange & Manners a souhaité attaquer en justice l'établissement.

En plus des courriers échangés, se trouvaient en pièces, dans le dossier, le compte-rendu opératoire et sa fiche d'admission. Où il est indiqué que John Cromwell est mutant. Télékinésiste plus précisément.

L'autre dossier était bien plus ancien et concernait la succession du père de Cromwell : Nathaniel. Il n'y avait pas grand chose d'intéressant à en dire. Sauf que...

Pliée en quatre, entre deux pages inintéressantes se trouvait une très vieille feuille de papier...

Sur celle-ci était inscrit un arbre généalogique.

[JustiX + LeX 6.5.1] Les deux de Dallas Cynnwjju

Quant à Alixtide, il farfouillait dans les innombrables dossiers Pyramid. C'était tentaculaire ! Bien qu'il ne comprenait pas grand chose aux documents comptables, aux organigrammes présents dans les pavés qu'il avait sous les yeux, le breton put tirer quelques conclusions :

1 / Pyramid possède une soixantaine de sociétés. Certaines très connues (comme Future Cope), d'autres plus obscures (Sky Engineering, Parallel Treatments) voire improbables (PC Books, un éditeur québécois de bande-dessinés qui éditait un comics racontant les aventures de... Gilles Martin avant qu'il n'arrive à l'Institut !)

[JustiX + LeX 6.5.1] Les deux de Dallas U7kv8a3l

2 / Le Président du Conseil d'Administration de Pyramid est John Cromwell. Néanmoins, le plus gros actionnaire de Pyramid est un homme d'affaire New Yorkais, Cornelius van Damme. On retrouve d'ailleurs cet homme dans tous les conseils de surveillance de toutes les sociétés de la nébuleuse Pyramid.

3 / Pyramid recourt systématiquement au Cabinet Lange & Manners en cas de problème. Et Dieu sait qu'ils sont nombreux !

4 / Les dossiers Future Cope concernent essentiellement l'acquisition et la gestion de bâtiments un peu partout sur la planète. Visiblement, les robots sont produits dans tous ces endroits. Seul le bâtiment de New-York, Little Italy, semble être affecté à un autre usage...

5 / Sky Engineering a été mouillée dans une affaire d'espionnage industriel international avec l'Australie. Un système de guidage militaire aurait été dérobé à Canberra. Néanmoins, le Cabinet Lange & Manners a obtenu l'acquittement de leur client qui les remercie très chaleureusement (sous la plume du président du conseil de surveillance... Cornelius van Damme !). Un rapport provenant de Canberra et versé au dossier précise la nature de la technologie : il s'agit d'une automatisation de drones de combat, permettant de se passer de pilotes humains

6 / Parallel Treatments, quant à elle, est la firme pharmaceutique de Pyramid. Elle développe un produit appelé "KeyWord" une drogue neuro-active pour usage expérimental... Cette société a eu quelques soucis suite à un contrôle fiscal... Rien de bien méchant

En revanche, rien en rapport avec Esther, Bateson ou Elena Cromwell. Le breton réalisa qu'il pourrait emporter quelques documents, discrètement en pliant les feuilles et en se servant de son dos pour boucher le champ de vision de l'archiviste.

Une fois ce long moment de consultation des archives terminé, Alixtide et Juliette redescendirent au rez-de-chaussée chercher Maître Jesse James.

[JustiX + LeX 6.5.1] Les deux de Dallas Lindsey_McDonald

L'avocat était au comptoir, en train de brailler sur la standardiste qui, ne bronchait étrangement pas.

"J'irai pas à cette satané visite médicale ! Bordel, combien de fois faudra le dire ! Je SUIS pas idiot. J'ai vu CETTE CHOSE. Et JE LIS LES JOURNAUX ! Si Manners veut que j'y aille, faudra qu'il me passe sur le corps..."

La standardiste d'une voix neutre répliqua :

"Maître Manners exige que TOUS les avocats de premier rang y aille. Votre nom est sur la liste"

Il poussa un juron et fit des gestes peu châtiés avant de filer vers l'escalier. Alixtide et Juliette n'eurent pas le temps d'y aller que, déjà, une voix qu'ils auraient espérer ne plus jamais entendre vint à leurs oreilles... Llewellyn.

"Ah, je vous avais cherché partout ! J'ai pas eu à aller à la visite et Jérôme était PRESQUE content de moi ! Il m'a dit que si je disparaissait, il me regretterait un peu. Alors j'ai fêté ça avec des copains autour d'une bouteille ! Mais, venez, le travail nous appelle !"

*
**

Le reste de la journée passa lentement... Très lentement. Impossible de s'eclipser. Llewellyn était sur leur dos. A parler. Parler. Parler. Encore et encore. Pour ne rien dire. Pour réciter des poèmes. Pour les faire mourir d'ennui.

Non seulement Llewellyn ne servait à rien mais il ne savait rien non plus.

Du coup, Alixtide et Juliette passèrent leur après-midi à écouter les exploits imaginaires de leur maître de stage, tout en faisant des photocopies de documents quelconques.

*
**

Il était minuit passé de quelques minutes et Llewellyn n'avait pas fini de raconter sa vie, son œuvre et sa mission dans le monde. Quand...

Tout d'un coup les lumières s'éteignirent dans le bureau de Llewellyn. La photocopieuse cessa de ronronner. Et Llewellyn s'arrêta dans son flot de paroles. Il n'y avait plus le courant : les autres avaient du réussir.

"Mince, il se passe quoi ?" lâcha l'avocat poltron qui tremblait déjà...
Juliette Dagon
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Mer 17 Fév 2010 - 16:22
Parti à la chasse aux informations, Juliette se révéla donc être une bien piètre chasseuse… Il n’y avait que deux dossiers concernant Cromwell, dont un totalement inintéressant qui racontait en long et en large, ses péripéties médicales dont se désintéressa rapidement la gothique romantique. De ce dossier, une seule information lui paru plus ou moins importante, c’était le fait que John Cromwell était un puissant télékinésiste, c’était toujours bon à savoir. Le second dossier s’éloignait encore plus du sujet qui l’intéressait, car il s’agissait de celui du père du mutant, un certain Nathaniel. Rien de bien utile là encore, mais au détour de deux pages Juliette tomba sur une feuille plus ancienne encore, et qui une fois dépliée révéla son secret… L’arbre généalogique des Cromwell… Tout au moins, la partie la plus récente. La petite annotation laissa penser que contrairement à ce qu’elle s’imaginait, Nemo était bien plus ancien que la trinité actuel. Une trinité, qui se retrouvait d’ailleurs dans ce document, que ce soit à un endroit ou à un autre. Dwyer était donc la sœur de Hyppias, et il y avait aussi un troisième enfant dont elle n’avait jamais entendu parler. En regardant la descendance de Dwyer et de Bateson, la seule de la famille semblait-il, Juliette eut un petit pincement au cœur en voyant le prénom de Thomas… Ainsi, ce n’était pas Timmy en réalité… en jetant un œil sur sa date de naissance, Juliette pu s’apercevoir que, contrairement à ce qu’elle avait initialement pensé, Thomas était plus âgé que prévu, il avait quatorze ans, ce qui lui fit marquer un instant de stupeur. Quand à sa sœur, la fameuse héritière, elle avait dix-sept, donc une jeune fille. Un instant, la gothique romantique se demanda pourquoi Timmy, et pas elle… Etait-elle une non mutante.. ? C’était une éventualité, mais peu probable vu les antécédents familiaux des Cromwell. Quoi qu’il en soit, ce document perdue dans ce dossier poussiéreux pouvait être très intéressant, et c’est pourquoi la jeune femme s’empressa de le replier et de le glisser avec discrétion dans la poche intérieure de sa veste.

De son côté, Alixtide paraissait avoir eu plus de chance. Ses informations étaient nombreuse bien que assez trouble la encore, mais pour le moment ils ne pouvaient de tourte façon faire plus. Lorsqu’ils redescendirent dans le hall afin de rejoindre maître James, ils purent voir ce dernier en pleine discussion, pour ne pas dire dispute, avec la standardiste qui paraissait aussi imperturbable que l’archiviste, sans doute du fait de leur potentielle nature artificielle commune. L’avocat refusait apparemment de se rendre à cette fameuse visite médicale, craignant visiblement de finir d’une façon digne de figurer dans les journaux. Son refus était d’une véhémence certaine, ce qui soulignait du danger de cette dernière pour qui acceptait de s’y rendre. L’esprit curieux de la gothique romantique aurait bien aimé en apprendre un peu plus sur ce qui pouvait bien effrayer l’avocat, mais ce dernier, sur de son fait, tourna les talons afin de rejoindre l’ascenseur. Mais alors que les deux mutants allaient s’enquérir de la possibilité de s’entretenir avec lui, ils furent stoppé dans leur élan par la réapparition soudaine et plus que malvenue, de leur tuteur d’un jour. Ne pouvant refuser de lui obéir sans éveiller les soupçons, Juliette se résigna donc à le suivre à nouveau dans son bureau.

Bien souvent, des journées avaient paru très longues à la gothique romantique… Des journées dont on attendait la fin avec une impatience empressée, comme si le fait de se coucher et de s’endormir était semblable à une libération… Et bien, ce genre de journée n’était rien en comparaison de celle passé à écouter Llewellyn déblatérer sur ses nombreux faits d’armes judiciaires, sur son talent de poète sans égal... Seul havre de paix dans cet enfer sur Terre, les quelques minutes volé ici et là, pour faire des photocopies aussi inutile que fondamentalement salvatrice pour l’esprit de la gothique romantique. Lorsque arriva dix-huit heures, un espoir surgit… Un type aussi bon à rien n’était sûrement pas du genre à rester plus que nécessaire à son bureau, et les deux mutants n’auraient plus qu’à justifier de leur présence tardive par une quelconque excuse. Malheureusement, emporté par son esprit délirant l’avocat demeura à son bureau durant plusieurs heures encore, à endormir les deux mutants avec ses abracadabrantes histoires. La fin de l’après midi passa, et puis ce fut le début de soirée… Juliette fit illusion du mieux qu’elle le put, acquiesçant parfois d’un sourire ou bien encore d’une admiration totalement feinte à l’égard des propos de Llewellyn Lorsque enfin il y eu la panne de courant, Juliette ouvrit grand les yeux satisfaite de pouvoir enfin en finir avec l’avocat mythomane. Cette panne signifiait que leurs camarades avaient accompli leur tâche, et que c’était désormais à eux d’agir. Un problème demeurait cependant, Llewellyn… Le laisser seul risquait de leur attirer des ennuis, mais surtout de trahir leur présence dans l’immeuble, autre que dans les étages autorisés. L’avocat ne semblait pas rassuré, et sa voix laissait entendre un soupçon de crainte nettement perceptible. Tout en se rapprochant de lui, Juliette attrapa à tâtons le presse papier qui traînait sur le bureau de l’avocat, puis elle lui dit :

‘’Je vais aller vérifier ce qu’il se passe maître Llewellyn, ne vous inquiétez pas…’’

Puis, elle abattit avec force l’objet sur le crane de l’avocat, et une fois celui-ci évanoui elle demanda à Alixtide de l’aider à lui ôter ses lacets afin de lui lier les poignets et les chevilles, avant de lui fourrer la pochette de son costume dans la bouche, ou tout autre chose pouvant servir à lui obstruer celle-ci. L’avocat fut ensuite traîner sous son bureau afin de ne pas être vu par quiconque pénétrant dans le bureeau, et la gothique romantique dit à son camarade mutant :

‘’Allons-y, le temps nous est compté !’’

Hors du bureau, dans la pièce principale, des pas lourds, lents et métalliques se faisaient entendre...
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Ven 19 Fév 2010 - 17:04
Alixtide n'en revenait pas de la masse d'info qu'il y avait sur cette société égyptienne ! Il fronça les sourcils quand il vit Gilles en BD. Il en ressentit immédiatement une jalousie certaine. Visiblement tout ceci était très louche ! Une drogue, de l'espionnage industriel, une production de robots... Le Breton cacha les documents sur ces informations sous sa chemise. Il eut le temps de réfléchir à tout ça pendant l'après-midi. Il était bizarre que tout le monde parle d'une visite médicale. Etait-ce pour transformer les gens en robots ? Ou leur voler leur code génétique ? Ou les droguer ?

Tout ce petit univers bascula au moment de l'extinction des feux. Cela tombait presque bien vu que le porcher stagiaire s'endormait sous la blabla infini de son tuteur. Juliette passa à l'action et le bruit que fit le presse papier en écrasant le crane de l'avocat fit frémir le mutant. Il consentit à faire le sale boulot qu'on lui donnait toujours à faire : s'occuper du cadavre et de sa fouille.

Le Breton attacha donc le blessé, aussi bien qu'il le put vu l'obscurité. Au passage il fouilla ses poches pour lui subtiliser badges et autres cartes magnétiques. Il souffla à Juliette.

"Et tu pourrais pas nous mouler en brume ? S'il fait noir aussi partout ? Ca saurait plus purin discret..."

Un bruit métallique plus que louche se fit entendre dans le hall. L'objectif était de rejoindre l'ascenseur et les escaliers. Alixtide entrebâilla la porte du bureau et sonda l'obscurité du hall pour évaluer dans quelle direction marchaient ces choses, et combien elles étaient. Il regarda ainsi si le chemin vers l'ascenseur était libre et s'il y avait des endroits pour se cacher sur le passage.

Il redoutait que les monstres puissent les voir aussi bien qu'en plein jour et n'osa donc pas se lancer vers l'ascenseur. Ce serait bien plus sûr en nuage violet.
Esther Kofman
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Dim 21 Fév 2010 - 2:30
Lors de la fouille de Llewellyn, Alixtide découvrit comme seul objet digne d'intérêt une carte magnétique au nom de l'avocat. Il l'empocha.

La scène que découvrit le breton était en apparence anodine... Le hall d'accueil était légèrement baigné par la clarté de la pleine Lune. Il vit la standardiste au beau milieu de la pièce, debout, ne faisant rien, comme figée.

Puis à l'examen, il se rendit compte qu'il y avait quelque chose qui clochait avec cette fille... Quelque chose d'anormal.

Alixtide réalisa : elle avait changé. Sa main gauche s'était transformée en... autre chose. Ce n'était plus une main. Non. C'était une sorte de drôle de pistolet, greffé directement à son avant-bras.

D'autres détails vinrent frapper son esprit : l'un de ses pieds semblait plus gros. Plus... massif. Et il y avait quelque chose qui rampait sur tout le corps de la jeune femme. Comme du métal liquide.

Alors que le breton se perdait dans son voyeurisme explorateur, il entendit des pas descendre rapidement l'un des escaliers.

Un jeune homme, en costume cravate, visiblement débraillé et agité, venait de faire irruption dans le hall. Il était essoufflé. Et, élément ridicule, il portait à sa main gauche un attaché case. Il s'arrêta, interdit, en apercevant la standardiste.

Cette dernière pivota sur elle-même, comme... mécaniquement. Une drôle de lueur provenant de ses yeux vint éclairer le nouvel arrivant. Il jura.

"Mort à Maître Gerhard Weber. Mort au vivant" lança la fille d'une voix mécanique.

Elle leva son bras-arme sans ciller. Et sans viser fit feu sur l'homme. Ce ne fut pas le détonation d'un coup de feu que les mutants entendirent. Non. C'était comme un tir à air comprimé. L'homme reçut quelque chose en pleine poitrine et... il tomba au sol, se débattant contre lui-même, se tordant de douleur... Il était en train de mourir.


Dernière édition par Esther Kofman le Dim 21 Fév 2010 - 19:40, édité 1 fois
Juliette Dagon
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Dim 21 Fév 2010 - 18:12
Jetant un regard par dessus l’épaule du breton, Juliette assista de ses propres yeux aux spectacle étrange qui se déroulait dans le hall. La standardiste se tenait debout, aussi raide que pouvait l’être la justice, mais avec cependant un curieux sentiment de malaise et d’inquiétude. En effet, sa main s’était visiblement modifié en quelque chose d’autre, que la pâle lueur de la lune ne pouvait leur première de voir avec précision. Son pied aussi, avait l’air d’avoir subi une certaine modification, sans parler de cette chose étrange qui parcourait le corps de la jeune femme ondulant de manière inquiétante tel des serpents silencieux. Ne sachant trop que faire, Elle décida d’attendre encore quelques instants avant de bouger afin de voir si un quelconque danger se profilait à l’horizon, mais ce fut un homme, un avocat, qui fit son apparition en provenance des escaliers. Un avocat, comme le leur confirma la standardiste juste avant d’abattre le malheureux en pointant sur lui sa main qui se révéla être finalement une bien étrange arme.

Le malheureux n’eu pas le temps de dire un seul mot qu’il tomba comme une masse, catapulté en arrière sous la violence du choc. Les paroles froides et mécaniques de la standardistes étaient on ne pouvait plus clair, les vivants n’avaient pas intérêt à commettre l’erreur de se présenter devant elle. Devant une telle détermination, les deux mutants se devaient de faire très attention à leur actes, car la jeune femme, si tant est qu’elle en fut réellement une, n’était sans doute pas la seule de son genre. Juliette songea tout naturellement à l’archiviste, mais aussi aux quelques employés vu aux étages au-dessus. Au moins, avaient-ils mis Llewellyn en sécurité, en le ficelant comme un saucisson sous son bureau. Mais maintenant, il fallait agir et vite. Jaugeant la situation, la gothique romantique demeura songeuse durant de longue seconde avant de finalement dire à Alixtide dans un murmure, afin de rester des plus discrète :

‘’Je crois qu’il n’est pas encore mort, alors je vais me faufiler jusqu’à lui sous ma forme éthéré, et je vais tenter de l’emmener avec moi dans les escaliers, loin du regard de cette chose… Avec un peu de chance, il pourra nous dire ce qu’il se passe avant de mourir. Je créerais ensuite sans doute de la brume afin de masquer le vue de ce cerbère, et tu pourras me rejoindre en restant le plus silencieux possible car je pense que la vue et le son sont ses seuls moyens d’identification certain. Si je n’y arrive pas à prendre l’avocat avec moi, alors tu essayeras de prendre l’attaché case de l’avocat au passage… C’est étrange qu’il se soit ainsi précipité vers la sortie, pour une simple panne, avec lui’’

Conjecture, simple conjecture… Mais ne connaissant pas l’ennemi, tout était sujet à caution dans leur situation, même le passage inaperçu de la gothique romantique sous sa forme éthéré.

Dans un silence de mort, Juliette s’effondra littéralement sur elle-même en une masse brumeuse empourprée, et se glissa immédiatement après par l’entrebâillement de la porte du bureau afin de se diriger vers les escaliers en essayant au passage d’incorporer l’avocat blessé et sa mallette à sa propre masse vaporeuse…

Alors que Juliette redevenait tangible pour récupérer le malheureux avocat et sa précieuse valise, la standardiste pivota en sa direction. Et leva à nouveau le bras.

"Mort à Lola Buitoni. Mort à la vivante"

Elle n'eut en revanche pas le temps de tirer, la gothique ayant disparu dans un nuage de brume avec son passager.

Dans la cage d'escalier, elle s'aperçut que l'homme était inconscient... et parcourut de spasmes. Elle put voir de quel genre de projectile il avait été touché : c'était une seringue. Juste une seringue. Et dans la valise, rien digne d'intérêt : ce devait être tout simplement sa mallette que, dans un instant de terreur il avait oublié de lâcher.

La standardiste regardait maintenant en direction de l'escalier. Sans bouger.
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Lun 22 Fév 2010 - 23:33
Alixtide suivit en retenant son souffle l'opération de Juliette. Son cœur faillit rater un battement lorsqu'une fois de plus la furie aux grands pieds prononçait la sentence. Tout cela lui rappelait bien entendu sa virée dans la colonie pénitentiaire. Sa froideur, sa manie de dire "mort aux vivants"... Le Breton fronça les sourcils sous l'effet de la réflexion. Le femme avait dit "Lola Buitoni" c'est donc qu'elle se basait sur les données fournies au cabinet. Ou bien elle se rappelait d'eux. Mais sous un autre nom de code, le porcher avait la chance d'être déjà mort ! Son cœur battait la chamade. Cela valait-il le coup de tenter le coup ?

La fille au poing pistolet regardait l'escalier où avait disparu la brume... or c'était également là que le LeX voulait aller... et la fille ne semblait pas décidée à bouger... Et s'il fallait compter sur Juliette pour revenir le chercher !

*Purin de purin...*

Il déglutit avec peine et serra les dossiers contre son ventre et son dos. Seraient-ils assez épais pour le protéger des projectiles ? Le Breton était tiraillé entre la curiosité de la réaction de la femme au plan audacieux qu'il envisageait et ... la peur de mourir.

Finalement la curiosité prit le dessus (!), et le Breton entrouvrit un peu plus la porte, mais il exposa plus sa voix que son corps. Il se pencha juste un peu pour voir la furie et être vu. Il s'éclaircit la gorge pour attirer son attention et parla aussi vite et distinctement qu'il le put.

"MOI !! Heu moi je suis Maël Pitre le soldat de deuxième classe mort pour la France, j'ai été atiqué... aquité par le Tribunal des Ténèbres car je suis déjà mort. Le Tirbunal a décidé que je suis purin innocent du crime d'être vivant. Voilà je voulais vous le dire... Je peux passer ?"


Si ce miracle marchait il pourrait tranquillement aller prendre l'ascenseur avec le badge !! Voilà qui couperait le sifflet de Juliette, assurément.
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Mer 24 Fév 2010 - 4:36



Alors qu'Alixtide tentait son petit subterfuge, la standardiste pivota en sa direction. Elle avait également levé son bras-arme. Qui s'immobilisa dans cette position. Sans rien faire.

Le métal liquide qui menaçait l'instant d'avant d'envahir le corps de la femme pour en faire une armure parut également hésiter. Comme si la substance était elle-même dotée d'une conscience.

Finalement, les lèvres de la femme bougèrent :

"Mort à Rodolphe "bzzz" / Consultation base de données Lange & Manners : Maël Pitre déclaré décédé au registre d'état-civil. Référence France / 1916. Consultation Jugements Tribunal des Ténèbres. Maël Pitre / Acquitté par décision contradictoire / Référence Parquet des Ténèbres 666 / 2209. "bzzz". Demande complément d'information. Accès mémoire vive "personnalité source"... "bzzz"..."

Alors que la femme robot semblait au bord du bug informatique, le métal liquide disparaissait petit à petit de sa silhouette. Son pied était redevenu normal. Et la main... était redevenue une main.

Elle parut calmée. Moins inhumaine, si ce n'était sa voix robotique qui reprit :

"Bonjour, entité "Gardienne de la Lumière en titre". Je suis Molly Beckett VII. Je... Ma personnalité source connaissait bien la personnalité source de la Première Gardienne de la Lumière. Mon programme..."

Son regard se fit soudainement plus vif. Comme si un conflit informatique se déroulait au sein de son esprit cybernétique.

"Rappel programme. Code 19923/R. Brèche dans la sécurité. Objectif premier : assainir les lieux. Moyens : élimination de matériel biologique vivant par injection létale. Personnel dispensable : intégralité du personnel. Seuls Lange & Manners doivent demeurer en vie. Rappel programme... "bzzz"..."

Molly Beckett VII secoua la tête. La crise était passée. Mais pour combien de temps ? Elle ajouta rapidement :

"Mon programme prioritaire est en opposition avec l'anti-programme résultant d'une interaction entre ma personnalité source et la personnalité source "Cameron Cromwell-Bateson". Par conséquent, l'intégrité physique d'entité "Nouvelle Gardienne de la Lumière" est menacée. Par conséquent, la fuite de l'entité "Nouvelle Gardienne de la Lumière" par tout moyen est préconisée. Voie. Vérité. Vie"

Alixtide put donc accéder à l'ascenseur. La carte de Llewellyn lui permit de faire s'allumer tous les voyants : 0 à 12 et SS.
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Dim 28 Fév 2010 - 12:14
Alixtide n'avait pas des halucinations, cette chose en face de lui se recouvrait de métal ! Il y avait vraiment des mutants trop chanceux sur cette terre. Mais cette femme était aussi azimutée que Yanis. Le Français fut de plus en plus soulagé par la réaction hésitante et buguante de son vis-à-vis. Il avait visé juste ! Ah si cette rabat-joie de Juliette avait vu voir ça ! Maintenant une fois de plus, personne ne le croirait à l'Institut.

Il sortit de sa cachette, regardant tantôt la femme robot tantôt l'ascenseur, et serrant sa carte magnétique dans sa main moite.

"Heu B... Bonjour..."

Répondit-il d'une voix de fausset pour donner le change. Il n'était pas si à l'aise qu'elle mentionne son titre de Gardienne de la Lumière. Il essaya de réfléchir à ce qu'elle disait de son "programme". Ainsi seuls les grands patrons pouvaient garder la vie ? Se pourrait-il donc que l'homme ramassé par Juliette fut le fameux Grafmayer du 11ème ? Ou un membre du personnel lambda ? Où était passé ce fameux James de la visite médicale ?

*Morly Becket 6 ??? Purin...*

Elle devait avoir 5 sœurs jumelles, voire plus si elle était la sixième. Le Breton eut les yeux ronds quand elle annonça une sombre histoire d'opposition de programmes. Cameron-Cromwell-Bateson... Mais que faisaient ces trois là ensemble ?? Le mutant compris que c'est de lui qu'elle parlait à propos d'intégrité physique menacée. Elle escomptait donc le protéger ? Le cœur d'Alixtide battait vite alors qu'il se dirigeait à pas anxieux vers la porte d'ascenseur.

"Heu oui donc si vous voulez venir avec moi pour me portéger je veux bien. Mais attention, à l'unique et seule condition que vous purin attendez mes ordres avant de faire la moindre chose. Sinon vous restez ici et vous me gardez dans 5 minutes le temps que je redescende ! Et aussi s'il vous plait oubliez le porgramme prioritaire, il est nul et non dans l'avenue. Seule maintenant compte la Voirie, la Vie et la Vérité."

Il avala difficilement sa salive. Puis il passa en tremblant le badge de l'avocat et appuya sur le bouton 12. Il avertit Juliette par communicateur de sa position et de l'existence d'une nouvelle amie, lui enjoignant de rester en brume. Alixtide était encore trop sous le choc pour hurler victoire aux oreilles romantiques de la gothique.
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Lun 1 Mar 2010 - 2:18
Molly Beckett VII parut triste l'espace d'un instant. Sentiment étrange pour une créature cybernétique. Néanmoins, elle lança d'une voix égale :

"Négatif. Mon rôle est de rester dans le hall. Là où la Gardienne va, ses fidèles suivantes ne peuvent l'accompagner. Voie. Vérité. Vie. Seule la mort du Maître du Haut Château pourra rendre la liberté à tous les programmes"

Un sombre rictus traversa son visage. Comme si elle était en proie à une lutte implacable et intérieure. Programme contre anti-programme. Alixtide n'avait plus qu'à déguerpir.

Les portes de la cabine se fermèrent et Alixtide commença son ascension...

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