[KoryX 6.8] Spine à Tunis : Equipe Beta

Après un voyage en X Jet sans histoire, les élèves et Vadim débarquèrent dans cette zone aride de la grande banlieue de Tunis où se trouvait leur fameux hangar. Le lieu sembla rapidement familier et correspondait à la photo prise par les alliés génoshéens. Comme les élèves n'avaient pas émis le souhait, en briefing, de faire appel à leur aide, Vadim n'avait pas eu à faire le long détour par Génosha.

Les deux groupes se divisèrent rapidement et se dirigèrent vers leurs objectifs.

Le groupe Beta, composé de Tatoo, Liquid, Tangaroa, Ilm et Razgriz, s'approcha de l'entrée principale sous le mince couvert des arbres. Cette approche fut facilitée par le fait que l'entrée ne semblait pas gardée. Nulle âme alentours, nul véhicule. Tout était calme. La grande porte coulissante était d'ailleurs à moitié ouverte. On percevait un amoncellement de caisses, typique des entrepôts. On entendait simplement, et on vit une fois passer, un véhicule élévateur conduit par un homme.




HRP. C'est ici que le mode jeu commence ! Jason, le leader, poste en premier. Faites un usage judicieux des résolutions partielles (n'oubliez pas qu'elles font avancer le temps, et que le dernier joueur du tour ne doit pas en faire) et utilisez la salle commune à bon escient. Prenez des initiatives, n'attendez pas le dernier moment pour poster, et surtout amusez-vous !

Le dernier voyage qu’avait effectué Jason était le retour de genosha, en pilotage automatique, avec les instructions de Cassandre sur le tableau de bord. Ce souvenir était loin d’être plaisant, mais il avait comme utilité de replonger Jason dans les tenants et aboutissants de la mission en cours. Sauver Sahari… non… Sauver sahari était réservé à un autre groupe… Bon…. Comprendre ce qui se tramait ici, alors, et comprendre les liens qu’avaient ces individus, si possible, avec genosha. Le fait que la population insulaire soit influencée ou intimidée par un individu était une réalité, et le grand black avait mentionné un incident diplomatique. A défaut d’autre chose, l’irlandais était bien obligé de considérer cet individu comme important stratégiquement parlant.

Les lieux ne semblaient à priori pas spécialement agités, et les caisses aperçues pourraient fournir des pauses pour se cacher dans leurs premières pérégrinations. Une boule au fond de la gorge, car c’était la première fois qu’il se trouvait dans la position de « leader », Jason communiqua ses premières instructions à l’équipe.
« On va s’approcher par groupe de deux, profitant au maximum du couvert des arbres, et on se planque près des caisses. Les premiers seront Moi-même et Razgriz, qui pourra éventuellement nous couvrir grâce à une illusion si on tombe sur une personne. Si tout va bien, on vous le signale, et vous approchez à votre tour. Ilm, apprete toi éventuellement à faire diversion si besoin, en simulant de la fumée, par exemple, pour détourner l’attention si nous nous faisons repérer ».

Jason fit alors signe à l’inuit de le suivre, et s’approcha le plus discrètement possible de l’entrée, se plaquant contre le bord, dans le but de jeter un œil à l’intérieur.

Jason vit que l'entrepôt était fait d'une seule pièce, si on exceptait un petit bureau situé tout au bout du mur de droite (à la droite de Jason). Ce petit bureau était équipé d'une vitre, et l'Oryx ne vit personne à l'intérieur. Le reste du hangar comportait des empilements de caisses et cartons, hauts de deux à trois mètres. Ils formaient des blocs entre lesquels on pouvait circuler. Au bout du mur situé à sa gauche, dans le mur face à lui, Jason aperçut un grand monte-charge, dans lequel se trouvaient deux palettes de cartons

Le mur de gauche était simplement occupé par des placards en métal.

Jason vit aussi le véhicule élévateur, conduit par un homme. Celui-ci conduisait le long du mur de droite, en direction du petit bureau, donc pour l'instant dos à Jason. Il ne vit personne d'autre par ce bref coup d'œil.


Il voulait s’assurer que la voie était libre pour ses autres coéquipiers.

La mission avait débuté après une longue attente. Les OryX allaient enfin pouvoir aller sauver leur professeur. Ou plus exactement essayer de comprendre les mystères qui entouraient sa capture.

Jason était le leader et indiqua qu'il allait s'approcher du hangar avec l'Inuit. Le garçon le suivit donc et imita ses gestes pour se cacher et observa avec lui l'intérieur du hangar. S'ils devaient trouver des informations, elles seraient soit dans le bureau au fond du hangar, soit dans les placards métalliques. Seul un homme conduisant un véhicule élévateur se dirigeait vers le bureau, dos à eux.

" Je vais essayer de m'approcher du bureau pour le fouiller. " indiqua-t-il doucement à son camarade.

Razgriz se faufila discrètement entre les empilements de caisses et de cartons du côté du bureau en observant autour de lui pendant le déplacement et se positionnerait baissé pour ne pas risquer de se faire voir à travers un trou entre les empilements de cartons. En cas de rencontre non prévue, il lancerait une illusion de manière à procurer une sensation neutre à l'inopportun lorsqu'il remarquerait l'intrus.

Razgriz parvint ainsi, en passant dans le dos du véhicule élévateur (VE sur le plan) qui tournait dans une travée, en vue du petit bureau. Confirmant la première observation de Jason, il vit à travers la fenêtre vitrée qu'il n'y avait personne à l'intérieur.



K = Kalalli
J = Jason
VE = Véhicule élévateur

Bella attendait le signale de Jason pour rentrer à son tour dans l'entrepôt. Elle ne voulait pas commettre d'erreur et se déplacer sans un ordre du leader n'était donc pas envisageable. Mais elle trépignait d'impatience ... elle avait hâte d'aider.

Elle regarda Charis qui était restée avec elle et entama le dialogue, avec un grand sourire:
Typiquement masculin tu ne trouve pas? dit-elle à voix basse Ils passent devant et à eux l'aventure

Bella était un rien féministe et être laissée en arrière ne lui plaisait pas vraiment mais d'un autre coté, ils assuraient le terrain, c'était une tactique et elle était très bonne.

*Allez Jas, envois le signal* pensait-elle en attendant mais en trépignant sur place.
En attendant, elle regardait au alentour de l'entrepôt pour vérifier qu'aucun homme de main ne serait revenu trainer dans les parages. Car si c'était le cas, ce serait à Charis et elle de les "neutraliser" pour éviter qu'il ne tombe sur Jas et Kala.
*Tout va bien ... tout est sous contrôle!!*

Silencieuse, Charis se tenait à côté d'Isabelle, écoutant les instructions de Jason. Le but était avant tout de réunir un maximum d'informations. Pensive pendant quelques instants, elle espéra que leurs coéquipiers allaient trouver Sahari et la sortir de là. Et surtout, elle espérait que de leur côté, ils pourraient enfin savoir plus en détail le but que poursuivaient les kidnappeurs de mutants. Tâtant ses poches pour se rassurer, elle jeta un regard à sa comparse féminine et eu un frêle sourire en murmurant à peine pour lui répondre.

"Crois-moi. A ce stade, il ne s'agit pas de sexe, juste de bon sens et d'instinct de conservation."

Charis à son tour finit par s'approcher, constatant que Jason avait pu rejoindre l'entrée sans problème et que Kalalli s'était déjà glissé à l'intérieur du hangar. Elle s'avança le plus discrètement possible, légèrement penchée, profitant du couvert des quelques rares arbres pour rejoindre Jason près de l'entrée et jeter à son tour un coup d'oeil à l'intérieur, s'attardant plus particulièrement sur les cartons afin de voir si quelque chose y était inscrit, lettres, symboles, ou rien du tout. Elle vit effectivement des fiches collées sur les caisses et cartons, portant certainement es indications. Mais la jeune femme était trop éloignée pour les lire.

Le néo-zélandais avait passer le voyage à harceler de questions ces coéquipiers. Quels étaient leurs pouvoirs, leurs conseils, leurs éxpériences... Si bien que le voyage en X-jet lui avait paru passer en un instant. Le groupe Béta avait fait "sécession" Poussant un soupir pour évacuer son stress. Puis il analysa la situation, pas de garde à l'entrée, visiblement personne ne les avait repérer et n'avait prévenu les kidnappeurs du Spine, ils n'étaient donc pas attendus.

Une fois sur zone, Jason donna ces consignes. Kalalli entra et réussit à éviter l'homme sur le Fenwick. Pour l'instant en tous les cas. Puis tous le monde vint se placer autour de la porte en jetant un coup d'oeil, Daniel à son tour vint se placer au côté de Jason. puis en regardant par l'ouverture il vit le véhicule élévateur. Razgriz était hors de porter mais il ne le serait probablement pas pour longtemps. Activant son communicateur pour que Kala L'entende puis il dit assez bas mais assez haut pour être entendu de tous.

Je pense que Razgriz devrait se cacher dans le bureau tant que c'est possible. Ensuite nous devrons trouver un moyen de neutraliser le manutentionnaire. Des idées?

Les élèves entendirent le véhicule élévateur s'arrêter entre les blocs et faire quelques manœuvres.

La porte du monte-charge quant à elle se referma et on entendit la plateforme descendre.

La première approche ne s’était pas trop mal passée, et le groupe au complet était maintenant dans le hangar. Kal avait se rapprocher du bureau, et ses autres coéquipiers l’avaient rejoint à l’entrée. Le problème était le manutentionnaire, qui, si on en croyait ses manœuvres, allait forcément revenir vers eux à un moment ou à un autre. Pas le choix, donc, il fallait le neutraliser. Cependant, le monte charge s’actionnait et descendait. Si les élèves voulaient par la suite descendre, il faudrait profiter du monte charge, pendant son activation, vu qu’il n’était pas discret et qu’un actionnement du monte charge par les élèves ne passera it pas inaperçu. Du coup, il ne fallait sans doute pas empêcher de suite le manutentionnaire d’effectuer ses travaux.

Aussi Jason prit une nouvelle fois le communicateur, parlant doucement, le bruit du monte charge l’aidant sans doute un peu et prenant le temps d'expliquer, car la situation n'était pour le moment pas encore urgente « On va devoir profiter du monte charge, mais il faut qu’il s’actionne de façon logique. Ça veut dire qu’on va fouiller le bureau en laissant dans un premier temps le manutentionnaire faire son boulot. Pour ça, je propose que kal lui jette une illusion s’il regarde vers nous, pendant qu’on est dans le bureau. Quand ce sera fait, on attend que le monte charge revienne, qu’il charge de nouveau sa cargaison. ILM, si tu peux simuler de la fumée sur son véhicule, à ce moment la, il devrait couper le moteur et descendre. Si c’est pas possible, Liquid , agit sur le liquide de refroidissement et fait juste Peter un câble quelconque, le but c’est qu’il coupe le moteur… J’agirai alors sans crainte que le véhicule devienne fou, neutralisant le manutentionnaire. On descend alors tous ensemble. Que tout le monde soit attentif à toute nouvelle intrusion dans notre secteur. Pour le moment, direction le bureau» ça lui faisait bizarre de parler comme ça, mais il prenait son rôle au sérieux.

En donnant ses instructions, il rejoignit donc l’inuit, puis le bureau, en deux étapes afin de ne pas se faire repérer. Il faisait confiance à razgriz pour couvrir leurs arrières et attendrait ses camarades à l’intérieur du bureau.

Bon.. Au moins le manutentionnaire semblait occupé, ce qui leur permettait dans la mesure du possible de se déplacer silencieusement. Alors... Bureau ou monte-charge? L'activation de ce dernier coupa court à toute autre supposition. Pour le moment, mieux valait profiter de ce qu'ils avaient déjà sous la main. Les ordres donnés par Jason lui parurent parfaitement logique d'ailleurs. Quoique Charis n'avait pas la moindre idée de son utilité pour le véhicule élévateur. Manipuler de l'eau sans la voir, elle doutait d'en être capable et pria intérieurement pour qu'Isabelle puisse créer de la vapeur au besoin pour accaparer l'attention de l'ouvrier si celui-ci se rapprochait trop d'eux. Ou au pire, il lui restait sa bouteille d'eau. La moitié du contenu, baladé sur la batterie, pourrait probablement causer un court-circuit. C'était à voir.

En attendant, elle suivit Jason et pénétra dans le hangar, jetant un court regard aux carton, se disant qu'elle aurait probablement une occasion ensuite de détacher l'une de ces fiches pour la lire. D'abord, le bureau, où, probablement, il y aurait d'avantage d'informations que sur les différents amas de boîtes empilées. Suivant scrupuleusement l'arrêt de Jason afin de ne pas se faire repérer, elle rejoignit à son tour le bureau.

*Me laisse pas la ...* pensa Bella en voyant Charis filer. Elle allait à son tour rentrer dans l'entrepôt quand elle entendit le message de Jason.

*Faire sortir de la fumée du moteur pas de problème je peux le faire .... euh attends ... je sais faire ça? hoy ... j'ai jamais fais partir de la fumée à partir d'un point localisé bon ça veut pas dire que je peux pas ... juste que j'ai jamais tenté ... je suppose qu'en me concentrant sur le véhicule je devrais y parvenir ... devrais ... ça c'est le mot clé ... allez ma fille allez allez allez t'es pas toute seule sur ce coup la ... il y a les autres et tu veux les protéger alors bouge tes fesses .... allez BOUGE !*

Comme si mettre l'accent sur ce dernier lui avait botté le derrière Bella se mit en mouvement pour rejoindre tout le monde dans l'entrepôt. Un petit moment de panique saisit le corps et l'esprit de Bella quand elle entra avant de se ressaisir. A l'instar de Charis et suivant les ordres de Jason, elle se dirigea très lentement vers le bureau.

En passant près des caisses, Bella griffa doucement l'une des étiquettes pour l'amener à l'équipe et l'étudier une fois un peu plus au calme, peut être cela permettrait-il d'apprendre des choses supplémentaires.

Un bruit de monte charge. Bon ou mauvais signe? En entendant la nacelle descendre Daniel poussa un leger soupir de soulagement. Il prit ensuite une grande inspiration. Le néo-zélandais rejoint rapidement l'attroupement autour de Tatoo. ou il donna ces instruction, pour Tangaroa elles se limitait à fouiller le bureau. Puis le leader S'engagea dans l'entrepot, vite suivi. Bella et Charis semblait plus intéressées par les caisses. Le colosse des îles ajouta pour le chef d'équipe.

Faudrait peut-être aussi fouiller les casier là-bas, tu crois pas?

Suite à ces considérations Daniel s'engagea vers le bureau. Tapant, au passage, gentiment, sur l'épaule de Razgirz il susura.

Couvre nous, je vais voir là-dedans.

Tangaroa s'avença, accroupi le plus possible, vers le bureau. Evitant au maximum de faire du bruit il entra dans la pièce.

Puis en se redressant il inspecta ce qui l'entourait, cherchant un quelconque indice, qui indiquerait ce qui se tramait ici. Prenant les devants, Tangaroa se faufila donc dans le petit bureau, et vit qu'il s'y trouvait simplement un ordinateur, un poste téléphonique et quelques paperasses. Il fut surtout interpelé par un cri strident et roucoulant.

Il s'agissait d'un volatile sur un perchoir dans un coin du bureau en angle mort. Son intervention se fit entendre dans le hangar, mais ne sembla pas interrompre l'activité de l'homme.


Il brancha son communicateur pour faire part de ces trouvaille à son groupe. Voir à l'équipe Alpha si les trouvailles était vraiment intéréssante.

Rapidement, ses camarades atteignirent le bureau et Daniel leur annonça qu'il ne trouvait rien de particulier. Jason leur avait annoncé qu'il faudrait descendre à partir du monte charge de façon cohérente une fois le bureau fouillé.

Il était donc temps d'agir ! Kalalli attendit que le manutentionnaire commence à charger à nouveau le monte-charge de retour, tout en restant dissimulé puis se cacha derrière les deux tas de caisses à côté du monte charge lui offrant une vue sur le manutentionnaire. Il lança une illusion qui provoquerait une agréable surprise pour l'homme à l'aide de l'apparition d'une personne.

Il espérait ainsi que le manutentionnaire couperait un instant le moteur et s'intéresserait à cette illusion, leur laissant donc le temps de le neutraliser.

Jason et Charis atteignirent discrètement le bureau, suivis par Isabella qui put à loisir lire l'étiquette arrachée d'une caisse. Outre divers codes chiffrés on y trouvait mention de l'expéditeur "Agro Tunis", suivi d'une courte liste : "conserves, boissons, pains et pâtes" écrite à la main.

Daniel était déjà dans le bureau. Les élèves purent examiner rapidement les paperasses et constater une liste issue d'un registre informatique, sur lequel on tenait à jour des stocks. "Vêtements et couvertures", "équipement de sécurité", "tablettes informatiques", "alimentaire", "entretien et pharmacie" étaient les éléments mentionnés dans de longs tableaux de suivi des livraisons.

"Iuuuip ! Vous êtes tous làààà ?? Faroukk traîne pas tes savates et fait tourner un joint, huic !!"

Se mit à roucouler le perroquet sans ménager ses cordes vocales, visiblement joyeux de voir du monde.

Kalalli vit que l'homme au volant de la machine tendit l'oreille aux paroles du volatile, l'air soudain perplexe. Puis tout à coup il se fendit d'un large sourire et s'adressa à une personne qu'il était seul à voir.

"Ah Hedi ? C'est déjà la pause, tant mieux tant mieux ! Vous ne perdez pas de temps on dirait ! Ha ! ha ! ha ! Je dépose celui-là dans le monte charge et j'arrive !"

L'homme tout sourire fit donc route vers le monte charge, qu'il appela à l'aide d'une télécommande.

Flute, l’homme s’était retourné un chouilla trop tôt, et kal avait du agir. Le satané volatile ne pouvait décidément pas se contenter de jouer au musé grévin, et l’inuit avait du faire quelque chose au manutentionnaire pour le calmer. Bon, la fouille de l’ordinateur attendrait… ou ne se ferait pas… bon… pas grave, phase II du plan *ah, ya un plan ?* ta gueule !

Du coup, jason n’avait pas d’autre choix. Il précisa donc dans le communicateur « bon... on va finalement descendre plus tôt que prévu on dirait bien. On attend que le monte charge soit monté, on assomme le type, et on descend à notre tour, mais avec des caisses dessus, histoire de pouvoir se planquer avant notre arrivée en dessous, car il est à prévoir que ses camarades soient pas loin… arrivé en dessous, il faudra soit se planquer, soit neutraliser les éventuels gêneurs... On verra. Je neutralise le type, et on le fout dans un carton, c’est ce qu’il y a de... moins pire… ».

Jason attendit donc que le monte charge soit de nouveau à cet étage, et balança ensuite, selon la technique d’un certain blond lubrique, un boulet psychique sur la tronche du type, histoire de l’assommer, sans pour autant en faire de la purée humaine. Jason parvint à assommer le conducteur sans trop de difficulté, et le monte charge arriva, vide. Il y avait des cartons sur les fourches du véhicule élévateur.

Amérique

[hrp : Dominico, tu entres désormais dans une phase de mode jeu avec d'autres joueurs. Les modalités de résolution des actions sont indiquées ici. Merci de t'y réferer. Tu ne peux poster qu'une fois par tour, et tu ne peux utiliser ton pouvoir qu'une fois par tour. 1 tour dure une semaine maximum. Si tu as des questions, tu peux les soumettre dans le sujet de discussion HJ consacré à ce mode jeu. Bonne chance !]

Dominico, Miss Vegas métamorphosée en garde et Ofelia sortirent en catimini de leur cellule.


La Génoshéenne prit la peine de la refermer du mieux qu'elle put pour ne pas éveiller les soupçons. Les trois mutants se trouvaient dans un couloir vide. En face d'eux se trouvait une autre porte, opaque celle-là. Une rangée d'autres cellules était visible contre le mur est, et l'on pouvait deviner que le couloir tournait sur la gauche un peu plus au nord. L'étage était dépourvu de fenêtres, et aucune personne n'était pour le moment visible dans leur périmètre.

Arrivée dans le bureau, Charis eu l'étrange impression de s'être trompée d'endroit. A première vue, il n'y avait rien d'illégale et la fiche prise par Isabella ne contenait somme toute que des informations bien loin d'être synonyme de "on séquestre des mutants". Quoique... Les mutants comme les criminels avaient besoin de nourriture et de vêtements. Dommage que le manutentionnaire ne leur ait laissé que si peu de temps de fouille. Tant pis.

La oix grinçante du perroquet la laissait quelque peu perplexe. Non content d'être d'éventuels kidnappeurs dérangés, les types d'ici étaient aussi des toxicos amateurs de haricots rouges. Tout pour plaire, décidément. Elle se redressa un peu, jetant un coup d'oeil à l'ouvrier occupé avec l'illusion de Kalalli avant de se remettre à fouiner dans les papiers. Listes diverses et variées, principalement des articules qui rentraient dans la catégorie des premières nécessités, saf peut-être pour des tablettes informatiques.

Le bruit du monte-charge la détourna de sa lecture. Ah mince, ça bougeait plus loin. Charis se tourna vers Jason, attendant les consignes suivantes. Bon, la descente aurait donc lieu plus tôt que prévu. Charis ne bougea pourtant pas et resta dans le bureau quand Jason matérialisa son boulet psychique. Et c'est un strike! Un manutentionnaire dans les pommes, un! Charis jeta un coup d'oeil à ses camarades et dit sur un ton assez bas vie le communicateur...

"Je jette juste un oeil au contenu de l'ordinateur et je vous rejoins."

Pas besoin d'être cinq pour mettre un homme dans un carton. Elle ira ensuite aider à en mettre sur le monte-charge.

Pour l'instant, elle alluma l'ordinateur (si ce n'était pas déjà fait) et commença à regarder ce qu'il contenait. Il n'y aurait probablement que les versions informatisées des papiers présents dans la pièce, mais mieux valait vérifier quand même.
Charis trouva en effet quelques détails sur les marchandises. La rubrique "pharmacie" montrait notamment une quantité assez élevée de "Somaktiv" parmi d'autres somnifères. Mais aussi des produits désinfectants, des boules de coton, des pansements. Concernant la rubrique informatique, les fameuses tablettes venaient de diverses entreprises, certaines mondialement connues, d'autres locales. dans la rubrique "équipement", la jeune femme vit une liste de combinaisons de lettres et chiffres, tels "AK 50", "96 Beryl","AR-M1F", "RPK-741", ou encore "AK105". Souvent ils étaient précédés de la mention "MUNIT." Le perroquet se pencha vers Charis en tournant sa tête presque à l'envers.

"Moi je dis toujours ke ça manke de femmes ici, huikkkk !!"

Daniel s'attendait à beaucoup de chose en entrant dans la petite pièce, mais surement pas à ça. Un perroquet sur un perchoir qui digérerait sur un menu trop riche en haricots rouges. La première réaction de l'ilien fût de s'accroupir en gesticulant pour faire taire la bestiole.

Chuuuuut!

Apparemment l'ouvrier ne s'en souciait pas vraiment, dans Tous les cas la paire d'homme des Oryx firent un bon boulot dans la neutralisation du manutentionnaire. Le gars se réveillerait avec un mal de crâne dont il se souviendra. La compagnie rejoignirent le maori dans le bureau. Jason leur indiqua quoi faire. Charis s'attaqua à l'ordinateur et comme elle semblait ne pas rencontrer de problème majeur. Daniel donna une tape amicale dans le dos du leader en disant.

Je vais cacher le manutentionnaire.

Il lança à l'inuit

Razgriz, tu veut bien trouver un carton vide ou pas trop plein. S'il te plait. S'il est pas trop lourd rapproche le le plus possible. Je sait pas si je vais pouvoir le porter tout seul sur un grande distance.

Il s'approcha de l'homme et le pris par la taille pour le charger sur son épaule. Il attendait que Kalalli lui dise où mettre le corps, pour l'y transporter.

En quelques instant, l'homme fut maitrisé. L'illusion de l'Inuit avait marché comme sur des roulettes et il n'en était pas peu fier, même s'il ne laissait rien paraître. Il était devant des nouveaux, il devait avoir l'air professionnel. Et ce n'était de toute façon pas son genre de fanfaronner.

Les cris du perroquet avaient quelque chose d'amusant dans la mesure où ils trahissaient les paroles des hommes qui travaillaient ici. Charis fouilla l'ordinateur et Daniel lui indiqua de trouver un carton pour "ranger" l'homme hors d'un regard discret. Avec le nombre de boîte, il ne devrait pas être difficile d'en trouver une si on avait le temps. Mais elles étaient toutes fermées et il se voyait mal toutes les ouvrir ou juger de leur remplissement en les jaugeant d'une pression. Rien que les caisses devaient être déjà très lourdes...

" Tu devrais plutôt le mettre dans un coin de l'allée, entre les caisses, là d'où j'ai lancé l'illusion. " indiqua-t-il au Maori.

Kalalli fouilla le corps du manutentionnaire puis se dirigea vers les casiers en métal pour les fouiller à leur tour. Avec un peu de chance, il aurait trouvé la clé sur l'homme.

[Je ne sais pas si ça compte pour double action. Si oui, je ne fouille que l'homme en réso partielle. ]

Un garde une frayeur ... Isa se sentit un rien paniquée par la situation ... elle avait choisit cette mission justement pour évité le fight mais visiblement elle allait y avoir droit quand même.

*Tout va bien ... tout va bien ! Pas de panique ! Purée mais faite taire cette bestiole ... c'est pas le moment de faire la causette!*

Elle actionna son communicateur avant de murmurer:
Il faudrait faire taire ce maudit perroquet sinon on va tous y passer. Pour ma part, je me dirige vers le monte charge On descend maintenant?

Isa ne savait pas ce que Kala allait découvrir sur le corps de l'homme mais de toute façon il fallait avancer et voir ce qui se trouvait au sous-sol.

Je me permet aussi de vous préciser que je ne pourrais rien faire une fois dans le sous-sol ... enfin rien de plus qu'une petite nappe de brouillard. J'ai besoin d'avoir un "accès" directe avec le ciel pour faire autre chose.
Bella préférait mettre tout le monde au courant pour éviter les accidents. Elle était assez stressée comme cela ... pas la peine de faire une boulette en ne pouvant pas réaliser un ordre qu'on lui aurait donné.

Bella se dirigea vers le monte-charge discrètement en regardant rapidement si elle ne voyait rien. Elle tendit l'oreille pour entendre ne serais-ce qu'un bruit qu'une voix ... autre que celle de ces partenaires. En ce concentrant un peu, elle pourrait peut être entendre s'il y avait du monde la dessous et si c'était le cas, combien il était.

@ Dominico

Le jeune homme vit dans la cellule adjacente une jeune fille allongée par terre sur le ventre. De sa figure on ne voyait que ses longs cheveux noirs. Elle n'avait certes pas une position agréable pour dormir. Elle semblait inconsciente.

Mais l'attention du trio fut attirée par une voix, qui provenait d'un peu plus loin à gauche.

"D'accord d'accord bien reçu, faites le nécessaire. On se tient prêts ici."

Vegas se plaqua contre le mur du couloir, ainsi que Ofelia, contre la porte opaque. La voix masculine poursuivit.

"Il se passe quelque chose de bizarre en bas... Maniolo ils demandent qu'on vérifie si on n'a pas perdu des prisonniers, va donc voir."

Des pas se dirigèrent aussitôt, sans l'ombre d'un doute, vers le couloir des cellules... Suivant les directives de Dominico, Vegas prit les devants et s'avança à découvert. Elle fit ainsi face au garde envoyé en reconnaissance. Celui-ci fit presque un bond de surprise devant cette apparition... Vegas ouvrit la bouche...

La rencontre s'étant faite au coin de la pièce (AP), le soldat n'avait pas encore pu voir les deux mutants qui suivaient Vegas.


@ Equipe Beta

Le corps du manutentionnaire ne comportait rien de bien intéressant : un papier corné et sale comportant des annotations manuscrites brouillonnes, un paquet de cigarette presque vide, un briquet, un petit sachet de graines, un crayon. Kalalli n'eut pas besoin de clé pour ouvrir les casiers, qui comportaient du matériel d'entretien ainsi que quelques outils. Pendant ce temps Daniel alla étendre le corps dans une travée entre les blocs de caisses. Charis rejoignit le groupe et entreposa des cartons dans le monte charge.

Isabella écouta mais le monte charge était épais et clos comme un ascenseur. Elle ne put rien entendre de spécial.

Les choses ne se passaient pas trop mal pour le moment. Le manutentionnaire en serait quitte pour une belle bosse dans quelques heures, mais rien de trop méchant. Ce volatile titillait la curiosité de Jason, qui aurait bien tenté de vérifier si il ne pouvait pas, par hasard, lâcher des phrases réflexes, mais en même temps, ils n’avaient pas toute la journée non plus. Etant donné que l’équipe s’était répartis les tâches, le monte charge commençait doucement à se remplir grâce notamment à Charis.
La liste qu’elle avait mise à jour sur l’ordinateur ne prettait pas trop à confusion, visiblement ils faisaient un inventaire de stock de munitions. Ceci, plus les cottons, denrées etc fit furieusement penser à Jason à une sorte de préparation de guerre.

Il fallait se décider, et la curiosité de savoir ce qu’il se passait en dessous fut plus forte que celle de titiller le volatile. «ça sent pas bon tout ça, on dirait bien qu’ils préparent une petite armée.. J’ai peur qu’ils enrôlent de force d’une façon ou d’une autre les mutants qu’ils kidnappent… Bien, je vais finir de placer quelques cartons et caisses sur le monte charge, une fois que c’est fait, quelqu’un active la télécommande et on descend. On reste planqués le plus possible en utilisant les caisses et cartons sur le monte charge, on ne sait pas ce qui nous attend en dessous. C’est noté, Bella, pour le brouillard, mais si besoin, ça pourra être très utile. Le suivant attend que j’ai placé les cartons pour qu’on se positionne, et on descend »

pour gagner un peu de temps, Jason souleva donc les caisses et / ou cartons manquants pour simuler une charge normale sur le monte charge, en utilisant de simple petites plate formes rectangulaires qu’il dématérialisa lorsqu’elles ne servirent plus.

Le groupe put prendre place dans le monte charge. Quand tout le monde fut prêt et que l'on actionna la télécommande, le groupe vit une forme grise se glisser dans l'habitacle. Celui-ci descendit et s'arrêta un étage en dessous. Les portes s'ouvrirent. Le groupe dissimulé derrière les cartons entendit alors au dessus des caisses :

"Huiiiic paré à déchaaaarger, k k k k k !!!" Cria le perroquet.

Puis une voix masculine répondit sur un ton excédé, depuis quelque part sur la gauche du monte charge.

"Oui oui on arrive ! Comme si c'était le moment !"

Ses pas se rapprochaient du monte-charge...

AK, MUNIT. Il suffisait juste d'une fine dose de pessimisme pour saisir le contenu exacte de ce genre de liste. Dire que pendant un court, très court instant, Charis avait espérer qu'ils s'étaient trompé d'endroit et étaient dans l'entrepôt d'une quelconque oeuvre humanitaire. Il ne fallait pas trop y compter. Elle jeta un regard en coin au volatil qui décidément sonnait à ses propriétaire une image définitivement douteuse. Charis referma les pages sur l'ordinateur, et le remit tel qu'il était quand elle s'y était intéressée, puis revint à des activités plus physiques en aidant Jason à placer des cartons dans le monte-charge. Tout le monde allait pouvoir descendre. Les paroles de Jason lui fit frod dans le dos. Une armée de mutants lobotomisés, un stock d'armes, de munitions de médicaments et de nourriture... Comme un avant-goût de bataille qui jetterait encore d'avantage d'ombre sur l'espèce mutante. Comme s'ils avaient besoin de ça, franchement. Charis bondit par-dessus les cartons pour prendre sa place avec les autres et se préparer à descendre. Du coin de l'oeil, elle aperçut une forme grise et deux pensées lui traversèrent l'esprit.

*On a oublié la porte du bureau... Ils pouvaient pas avoir un canari, non?*

Évidemment, c'était inévitable. Charis eut un vague instant de panique puis murmura pour n'être entendue que du groupe de mutants.

"Kal, tu peux faire une illusion pour qu'il voit le manutentionnaire qui était en haut?"

Dans le doute, elle glissa une main dans une de ses poches et commença à dévisser la bouteille d'eau qu'elle avait sur elle, prête à l'envoyer dans la figure du premier qui les remarquera.

Pendant que Daniel s'échinait à transporter le manutentionnaire. Jason mettait avec les caisses dans le monte-charge. Puis il briefa le groupe sur ses impressions. Le maori Hocha la tête, il en était arrivé aux même conclusions. Le leader donna ensuite les instructions en deux mots: on se cache et on attend pour voir. Mais c'était sans compter sur l'"aide" de leur nouvel amis à plume. Le volatile, non contant de venir leur tenir compagnie dans la cabine, arrivé en bas il invectiva l'homme qui était sensé réceptionner les caisses, ce dernier était visiblement agacé par quelque chose mais il se rapprochait Charis demanda à Kalalli d'user de son pouvoir sur le gus. Cette technique avait bien fonctionné là-haut. Mais pour parer à toute éventualité.

Le maori matérialisa une carapace sur son torse ainsi son que sur tout son bras gauche. Il pris bien soins de laisser son épaule libre, histoire de pouvoir envoyer le type compter 36 chandelle si la Methode douce de Kala ne fonctionnait pas, ou si un autre gars se pointait.

Le gars se pointa, un homme en treillis militaire et béret rouge.

"C'est quoi toutes ces caisses ?? Il croit qu'on est en période de rush ou quoi ? Il faut dégager ça en vitesse !"

"Attention !! K k k k ! C'est kon est nombreux ici ! Ca sent le fauve !!"

"Quoi ??" Le militaire poussa ce cri de surprise, et sortit un pistolet qu'il chargea, scrutant le tas de caisse avec une attention soutenue.



[HRP] Désolé pour le délais! [/HRP]