Open Fridge

Hall
Cassandre arriva dans la cuisine en compagnie d'une troupe de mutants. C'était bien la première fois qu'elle se trouvait en compagnie d'autant de mutants et pour cause : elle n'en n'avait jamais rencontré avant Jessica, sans compter Olivier.
Après avoir localisé la table, elle s'assit :

"Je ne sais pas ce qu'il y a à manger, mais je suis sûre que le directeur approuverait que vous vous serviez. Comme je vous l'ai dit, je m'appelle Cassandre, je suis psychologue dans mon pays, et j'ai rencontré Jessica dans un centre d'aide pour mineurs à qui je donnait un coup de main. Pendant que nous faisons connaissance, si quelqu'un a un exemplaire de ce journal, çà serait bien qu'il nous le lise."

Justement, Jessica dans le hall avait vu la sentinelle posé sur un meuble de l'entré. Elle l'avait prit, voulant en savoir plus sur la situation, et qui sait, peut-être y aurait-il quelque chose sur son frère...
Elle feuilletait les pages tout en suivant Cassandre dans la cuisine, elle s'assit.
Cassandre demanda si il y avait un exemplaire et elle lu le titre à haute voix.
"Une nouvelle chasse aux sorcières commence au Salem Center..."

Elle lui lu le début de l'article, et s'arrêta. Encore plein de mort, et à ce qu'elle avait comprit c'était ceux de l'infirmerie qui en était responsable.
Les humains avaient sans doute raison, pensait Jessica, les mutants arrêtent pas de tuer... et j'ai pas fait exception...

Tim avait laissé son sac dans le hall, mais avait suivi sans hésiter Cassandre. Il avait plutôt faim et pour cause : il n'avait pas mangé depuis le midi...
Il suivit donc sans bruit Cassandre et la jeune fille qui l'accompagnait et qui, d'après ce qu'il avait compris, se prénommait Jessica. Lorsqu'il entendit en quoi consistait le pouvoir de Cassandre, il ne s'en formalisa pas. Mais il se dit immédiatement qu'il lui demanderait plus tard en quoi il consistait vraiment.
Une fois arrivés dans la cuisine, Tim avait hésité quelques secondes et s'était dirigé vers le frigo, sur l'invitation de Cassandre. Lorsque celle-ci annonça qu'elle ne savait pas cequ'il y avait dans la cuisine, et qu'elle voulait qu'on lui lise l'article, Tim eut la confirmation de ce qu'il pensait : Cassandre était aveugle.
Jessica avait, quant à elle, commencé à lire l'article à haute voix, comme le lui avait demandé Cassandre.
Tim écouta patiemment l'article qu'il avait déja lu plusieurs fois. Il commença à faire mentalement l'inventaire de ce qu'il y avait dans le frigo. A cette heure, il valait mieux préparer quelque chose pour le maximum de personnes. Et, si il ne parlait pas, au moins, il ferait quelque chose d'utile.
Tim, sortant la tête du frigo fit le tour de la cuisine des yeux. Il avait repéré les plaques vitrocéramiques, les casseroles et les poeles. Il demanda d'une voix timide :

" Excuse-moi de t'interrompre, Jessica, c'est ça ?? Mais est ce que vous voulez que je fasses la cuisine pour tout le monde ? Je sais faire des spaghetti bolo... C'est à peu près tout ce que je sais faire, mais je me débrouille pas mal..."

Sans attendre de réponse, il ferma le frigo et ouvrit tous les placards afin de trouver un ingrédient essentiel : des pâtes...

Cassandre écouta Jessica lire l'article avec attention. L'article était visiblement très biaisé, et elle n'avait pas besoin de savoir avec exactitude ce qu'il s'était passé pour s'en rendre compte : les témoignages des élèves avaient certes démontrés que l'évènement avait sérieusement dégénéré, mais l'article les présentait comme ayant délibéremment aggressés les manifestants... Des adolescents... Elle avait lu dans leurs voix et réaction toute l'horreur qu'ils avaient vécue contre leur gré. Non... Il devait bien y avoir une autre explication que celle de cette feuille de chou.
La jeune femme resta silencieuse un moment, mais esquissa un faible sourire ironique à la boutade fanfaronne de William.
Non...Certains d'entre nous ne le verrons certainement pas...
Elle nota qu'il semblait relativement à l'aise pour parler de son pouvoir, ce qui n'était pas une mauvaise chose. Jessica quant à elle, n'avait toujours pas osé en parler ouvertement, et ce taboo devrait être levé tôt ou tard...

"Tu n'as qu'à faire une grosse quantité, les autres auront sûrement faim quand ils arriveront."

Elle eut soudain un flash rapide : Un jeune homme svelte ouvrait tous les placards de la cuisine. Il semblait rechercher quelquechose. Il finit par trouver ce qu'il cherchait dans le dernier, en sortant victorieusement un paquet de pâtes. Un deuxième aperçu lui apprit que la sauce était conservée dans la porte du frigo.

"Dernier placard sur ta droite pour les pâtes. Tu trouveras la sauce dans la porte du frigo."

Cassandre se remémora sa vision avec délices : elle avait eu un aperçu du physique de Timothée... Pouvoir mettre un visage sur une voix était l'un des seuls réels avantages de ses visions pour elle. Elle retourna la tête vers Jessica, l'invitant à poursuivre sa lecture.

Il faut absolument informer Olivier de çà à son retour.

A la proposition de Cassandre , Raphael avait ramassé son sac et avait suivi tout le monde dans la cuisine où le sujet de la conversation avait été lancé sur le journal la sentinelle et sur les incidents de salem center .

Il sourit en entendant Tim vanter ses talents de cuisiniers tout relatifs . Désirant se rendre utile , il ouvrit les placards et en sortit une casserole dans laquelle il versa de l'eau . Il allait proposer à Tim d'essayer de la faire bouillir mais se ravisa , se souvenant qu'il n'aimait pas utiliser ses pouvoirs tant qu'il n'y était pas obligé . Tout en mettant la casserole sur le feu , il ajouta :

"N'est-ce pas un peu inquiétant qu'autant d'anti-mutants puissent avoir accès à l'adresse de l'institut et surtout qu'ils en soupçonnent la nature ?"

Jessica leva les yeux vers Tim, Cassandre lui répondit de faire des pâtes pour tout le monde. Elle commençait à avoir faim, n'ayant pas beaucoup manger dans le centre, et encore moins dans l'avion où la nouriture n'était vraiment pas terrible.

Elle regarda Cassandre lorsqu'elle dit à Tim où se trouvaient les ingrédients.
*Pratique le pouvoir...*
Puis en revint au journal. Elle lu la seconde page, le débat.

"Je ne pouvais pas faire autrement que de venir voir les héros qui ont révélé l'existence de ces parasites."
Elle s'arrêta.
"Parasites...de mieux en mieux. Pour qui il nous prend lui ?"
Jessica avait laisser échapper ces mots. Elle sentait la colère remonter en elle. Se calmant, elle poursuivit sans plus s'arrêter jusqu'a finir l'article. Elle n'avait pas tout comprit, cette histoir de génétique notemment, la petite fille en avait très peu entendu parler.

L'inflexion de la voix de Jessica avait changé, et Cassandre put lire l'émotion de la jeune fille à mesure qu'elle lisait l'interview. Cassandre aurait préféré éviter de la confronter au venin contenu dans les propos du journal, mais compte-tenu de la situation, elle pensait qu'il valait mieux qu'elle se heurte dès maintenant à l'animosité humaine, d'autant plus qu'elle n'était pas seule à prendre connaissance des faits.

"L'opinion de ce Zachary à notre sujet est claire, il ne faut pas se laisser démonter par ses allégations. Je crois que nous allons devoir nous habituer à de tels outrages. Il faut que çà nous passe dessus comme l'eau sur un imperméable, sinon nous finirions par penser que La Sentinelle traduit l'opinion de chaque humain sur la Terre. Dîtes-vous bien que la presse est toujours subjective, sous le couvert de cette soit-disant objectivité journalistique. Malheureusement, les autres lecteurs ne verront pas ce détail capital..."

Elle tourna la tête dans la direction de la voix de Raphaël.

"Je trouve aussi cette idée alarmante, c'est pour çà que nous en parlerons au directeur dès son arrivée. En même temps..."

Cassandre songea au système de sécurité qu'elle avait vu.

"L'institut semble bien protégé contre les intrusions, c'est une éventualité qu'Ol..., que le directeur a sans doute envisagée depuis longtemps. Ce qui m'inquiète le plus c'est l'image qu'ils donnent de l'institut : si les autorités en viennent à prendre l'établissement comme un base de commando mutants, ils pourraient tout aussi bien ordonner sa fermeture..."

Cassandre eut un petit sourire énigmatique.

"Si tu n'as pas vu d'autre système de sécurité, alors je dirai qu'ils remplissent bien leur office."

Elle trouva la remarque de William un peu extrême, et eut une petite pensée pour Jessica, qu'elle n'avait pas dû ménager.

"Il y aura toujours des gens pour attaquer les autres, que ce soit des mutants ou non. Il est parfois des situations qui échappent à tout contrôle et des accidents, je pense qu'il est plus sage de ne pas juger les autres à la légère. Mais j'avoue que cette tentative d'assassinat était loin d'être réfléchie..." réprit-elle sans se départir de son petit sourire en coin, tout en repensant à l'incident de Salem. S'agissait-il d'une perte de contrôle? Si c'était le cas, la création de l'institut tombait à pic, certains pouvoirs pouvaient se révéler être extrêment dangereux...

Jessica esquissa un petit sourire quand William se mit à chanter, mais le perdit aussi vite qu'il était venu. Des gens débiles dans les deux camps... c'était sans doute vrai, mais les mutants étaient plus dangereux... ils étaient chassés, et elle en faisait partie. Maintenant, Cassandre l'avait mené droit dans le lieu qui sucitait les soupçons, et elle trouvait que ce n'était pas forcément une bonne idée. Cependant elle ne voulait pas lui reproché quoi que ce soit, car elle savait que Cassandre avait cru bien faire.

De toute façon ce n'est pas en restant dans le centre qu'elle aurait pu faire ou comprendre quoi que ce soit à la situation.

Jessica se décida à lire la fin du journal, l'histoire de train, le crocodile et le monstre qui avait été libéré par le majordome.

Raphael rit à l'entente de la dernière phrase de William .

"A voir ce qu'il est arrivé quand nous avons sorti une cigarette , je te déconseille d'essayer l'alcool !"

William écarquilla ses yeux, surpris qu'il y ai un jet.

"Tu plaisante? Un Jet ? C'est sur que s'il le découvre il vont croire que c'est une base militaire ici..."

Il se releva pensant a l'Histoire de Enzo.

"Chacun de nous a eu des probléme envers les autres avec leur pouvoir, mais a Miami quand j'ai aidé la population des quartier chauds avec mon pouvoir on m'a bien accepté...
Si on jouerai les super héros de la population ptete qu'ils nous accepterons, mais ils continurons toujours a avoir peur de nous, c'est une histoire sans issue."

Il finit son verre en silence, maintenant il sembla décidé de les aider.

[Si j'ai eu une pensé envers les autres, c'est que je me croit pas comme le centre du monde.]

Cassandre écoutait les jeunes avec attention. Leur avis sur la question pouvait nuancer sa propre opinion et en tant que psychologue, elle avait toujours été très ouverte à ce genre d'échanges.
Le "vous" utilisé par William la fit réagir. Elle comprit que son statut d'adulte la faisait presque obligatoirement passer pour une autorité compétente.

"Comme on vous l'a dit, nous venons d'arriver, et personnellement, je ne suis qu'en visite ici. Je ne sais pas du tout comment fonctionne l'institut. Il n'y a que le directeur qui pourra répondre à ce genre de questions."

Elle commençait à penser qu'il valait peut-être mieux que Jessica et elle conservent leur "neutralité". Elle n'était plus très sûre de la raison pour laquelle elle l'avait embarquée dans cette histoire... Peut-être que sa vision l'avait menée sur une fausse piste, ou peut-être le destin de sa protégée se trouvait près du danger. Cette idée ne la rassura absolument pas.
Quoiqu'il en fut, elle savait que la décision reviendrait à Jessica. D'un autre côté, la rencontre avec Olivier avait quelque chose de prédestiné.

Qu'est-ce que je dois faire...?

Le ton était légèrement monté entre deux des garçons.

"Pour jouer les héros, il faut déjà avoir le contrôle sur son pouvoir, et ce n'est pas toujours évident. Le meilleur service que vous pouvez rendre aux autres est de savoir utiliser votre don, que ce soit techniquement ou moralement."

Tim écoutait patiemment tout le monde tout en s'affairant à la cuisine de ses pâtes. Raphaël l'aidait un peu. Tim appréciait le jeune homme. C'était la personne dont il se sentait le plus proche parmi les gens réunis.
Il remercia Cassandre lorsque celle-ci lui indiqua l'emplacement de la sauce tomate. Il sourit. Il se demandait comment fonctionnait son pouvoir exactement et ce qu'elle avait vu.
Il s'affaira donc à préparer ses spaghetti. Mais une fois la sauce tomate dans la poêle, les pâtes en attente d'eau bouillante, il n'avait plus grand chose à faire. Il se retourna alors pour écouter la lecture que faisait Jessica à toutes les personnes présentes. Lorsqu'elle et Cassandre mentionnèrent le nom de Zachary, il rougit un peu, se retourna vers l'eau qui commençait à bouillir pour cacher sa gêne momentanée, y déposa les pâtes et se retourna à nouveau. Tout le monde désapprouvait les propos de cet homme.
Tim hocha la tête pour signifier son accord avec l'opinion majoritaire , même si, au fond de lui, une question importante subsistait : * Y avait-il un lien entre eux ??*

Sa gêne fut totalement annihilée par le sentiment de honte qu'il éprouva quand la jeune fille parla de l'accident du monorail. Il ne voulait pas dire qu'il en était à l'origine, par respect pour ce qu'Adam avait fait pour lui, mais il se sentait tellement coupable...
Il écouta pensivement les propos de chacun quant à l'intervention de Cerebra et d'Olivier pour aller chercher les mutants.
Quand William proposa de devenir des super-héros, Tim le regarda de travers et prit la parole pour exprimer son opinion pour la première fois depuis qu'il était arrivé dans la cuisine :

" Ecoute, je suis d'accord pour dire qu'il faut aider certains mutants en allant les chercher.. Mais je sais pas si je m'en sentirai capable : je sais pas piloter un jet et j'ai pas envie de quitter cet Institut pour l'instant : je crois que, comme tout le monde ici, j'ai un peu trimé avant d'arriver dans cet Institut... Et je crois que, pour l'instant, j'ai un peu peur de me réveiller et de me rendre compte que tout ça...C'est pas réel..
Je... je veux dire que... C'est bien de penser aux autres et essayer de se faire accepter. Moi aussi, William, dans l'absolu, j'aimerai bien aider les gens pour qu'ils m'acceptent comme je suis et qu'ils voient que je suis pas un monstre pyromane... Mais...on a pas tous l'âme d'un "super-héros" comme tu dis...Il y a des gens... qui ont des pouvoirs...plus dangereux que d'autres"

Il regarda tour à tour tous les membres de la salle et s'arrêta un peu plus onguement sur Jessica :

* Je sais pas ce que c'est, son don, mais tu crois qu'une gamine comme ça pourrait aller sauver le monde ??*

Il se souvint alors de propos d'Enzo et continua :

" Mais je suis au moins d'accord su un point avec vous.. Surtout toi, Enzo : si ce lieu est attaqué, t'inquiète pas que je le défendrai. Je sais pas si je serai capable de le faire efficacement, mais c'est sur que je ferai tout pour qu'on me retire pas ça..."

Il soupira et se retourna vers ses pâtes..Il se racla la gorge et refit face à tout le monde avec un air gêné, comme honteux de s'être laissé emporter à dire tout ce qu'il pensait sans réserve:

"Ceci étant, le repas est prêt."

William rougit et sous la honte devint un peu transparant mais heureusement cela ne dura que quelque instant.

*Dire que j'ai parlé d'être des super héros pour plaisanter, je crois que maintenant je fait faire un peu plus attention a ce que je dis.*

Espérant que personne n'a vu qu'il était devenu transparant quelque secondes, il prie la main de Cassandre et la conduit a table et tel un Gentleman lui tira la chaise pour qu'elle puisse s'assoir. Il s'assit ensuite a sa propre place et attendit les autres.

Cassandre hocha imperceptiblement la tête à la réaction de Tim. Son intervention semblait plus mâture et réfléchie, et la jeune femme apprécia le réalisme que ses paroles dégageaient. Il les appela à table.
Elle n'avait pas eu l'intention de changer de siège, s'étant assise à son arrivée, mais quelqu'un, vraisemblablement pas Jessica à en juger par la taille de la main, s'empara de propre main sans crier gare, et la mena de l'autre côté de la table, comme on aide une grande-mère à s'installer pour éviter un accident...Ou comme on aide un aveugle à traverser la rue.
Cassandre reçut cette action comme une gifle, et l'idée qu'elle ne sache même pas qui avait eu l'impertinence l'irrita encore plus.
Elle s'arrêta à mi-parcours, les joues blêmes et les lèvres pincées, et retira vivement sa main de la poigne de William.

"Ne refais plus jamais çà." dit-elle, le calme gelé dans sa voix ne trahissant pas son trouble intérieur.

Ses parents eux-mêmes ne l'avaient jamais guidée ou que ce soit, préférant la laisser se cogner plutôt que de lui laisser l'impression qu'elle était handicapée.
Une vague de honte fit son chemin dans son esprit, à l'idée que des adolescents la voient ainsi.

"Ok ok, je voulais juste t'aider c'est tout, escuse moi si je t'ai vexé."

Cette fois ci, la honte le fit totalement disparaitre et il en fut heureux, il préféra que l'on ne le voit pas du tout plutot qu'on le voit rouge de honte. Il n'en voulais pas a Cassandre, chacun avait ses problémes. Sans un mot et sans un bruit il s'assit a sa place.

*Ah ça va pas ! J'enchaine les conneries en ce moment.*

Il mit une main sur son front en attendant les autres.

Tim hocha la tête en direction de Raphaël quand celui-ci lui proposa son aide, lui signifiant par là même qu'il allait se débrouiller. Le jeune homme s'assit tout de suite et prit la parole pour dire qu'il se rangeait du coté de Tim. Cette réaction ne fit qu'accentuer le malaise qu'avait ressenti Tim après avoir pris la parole. Il craignait de vexer quelqu'un, particulièrement William, à exprimer ainsi son opinion. Il regarda William, cherchant son regard pour lui montrer qu'il était désolé. Il vit celui-ci devenir légèrement transparent. mais le phénomène fut tellement bref que Tim n'y prêta qu'une attention modérée.
Il vida sa cassrole de pâtes dans une passoire, dont il reversa le contenu dans la casserole. Il attendit que tout le monde s'assoit, sans mot dire et commença à servir les personnes assises. Lorsque William prit Cassandre par la main, Tim observa la scène, s'arrêtant en même temps de servir des pâtes à Jessica. Il restait bloqué devant l'assiette de celle-ci, le manche de la casserole dans une main, la spatule à pâtes dans l'autre.
Cassandre était visiblement vexée de l'attention de William et celui-ci, de plus en plus mal à l'aise disparut tout à coup. Tim, persuadé d'avoir été à l'origine de la situation s'empressa de dire :

" Bon c'est pas grave, William... Euh.... William, tu t'assois où ??"

En effet celui-ci, toujours invisible, rendait la tâche de Tim un peu plus difficile. Tim enchaina :

" Jessica encore un peu de spaghetti ??"