Page 1 sur 2 • 1, 2
- AlyssandInvité
Université parisienne
Jeu 22 Juin 2006 - 16:45
"Mesdemoiselles et messieurs, nous nous retrouverons la semaine prochaine pour parler de la réapparition du droit romain dans les pays de droit écrit après la découverte des instituts de Justinien."
Je range mes affaires à la va-vite, fourrant le tout dans ma sacoche. Je me hisse sur la table derrière moi, faisant claquer le strapontin sous mes pieds et me dirige vers la sortie de l’amphithéâtre. Autour de moi, les autres étudiants se plaignent comme à la fin de chaque cours, petit rituel aussi important que le café à la pause.
"Oh c’est trop chiant l’histoire du droit
Ouais tu m’étonnes, surtout avec ce prof ! L’an dernier ils avaient -la mère Pénicaud, imagine ça devait être d’enfer !
-Hey tu me passes ton code de l’urbanisme pour le TD de cet aprem ?"
Dans le brouhaha, je me dirige sans y penser vers le RU. J’avale un steak frites en deux minutes (viande trop cuite, frites trop grasse). Direction l’amphi, avant dernier rang. Je sors quelques bouquin, potasse mon TD de l’après-midi tout en sirotant un mokacchino. Les premiers étudiants commence à arriver, passant devant moi en riant, jetant parfois à mon endroit un regard moqueur.
Les cours se succèdent jusqu’à la fin de la journée, traintrain habituel. Je sors de la fac. Les nuages dans le ciel commencent à rosir. Dire qu’il y a quelques temps il faisait noir… les beaux jours arrivent.
Distraite, je me dirige vers ma résidence, vers mon refuge : un petit appartement que je loue en colloc avec trois associaux. Un, étudiant du conservatoire, se prend pour la réincarnation d’Elvis, un autre en fac de bio qui trouve malin de transformer sa chambre en arche de Noé, et la troisième qui se dit descendante des sorcières de je-sais-plus-quel-blède et qui fait une thèse d’économie. Curieux bouillon de culture.
J’arrive devant la porte, enfonce ma clé dans la serrure. Un tour, deux tour, la porte s’ouvre… enfin chez soi.
(HJ : j'espère que j'ai posté au bon endroit pour commencer)
Je range mes affaires à la va-vite, fourrant le tout dans ma sacoche. Je me hisse sur la table derrière moi, faisant claquer le strapontin sous mes pieds et me dirige vers la sortie de l’amphithéâtre. Autour de moi, les autres étudiants se plaignent comme à la fin de chaque cours, petit rituel aussi important que le café à la pause.
"Oh c’est trop chiant l’histoire du droit
Ouais tu m’étonnes, surtout avec ce prof ! L’an dernier ils avaient -la mère Pénicaud, imagine ça devait être d’enfer !
-Hey tu me passes ton code de l’urbanisme pour le TD de cet aprem ?"
Dans le brouhaha, je me dirige sans y penser vers le RU. J’avale un steak frites en deux minutes (viande trop cuite, frites trop grasse). Direction l’amphi, avant dernier rang. Je sors quelques bouquin, potasse mon TD de l’après-midi tout en sirotant un mokacchino. Les premiers étudiants commence à arriver, passant devant moi en riant, jetant parfois à mon endroit un regard moqueur.
Les cours se succèdent jusqu’à la fin de la journée, traintrain habituel. Je sors de la fac. Les nuages dans le ciel commencent à rosir. Dire qu’il y a quelques temps il faisait noir… les beaux jours arrivent.
Distraite, je me dirige vers ma résidence, vers mon refuge : un petit appartement que je loue en colloc avec trois associaux. Un, étudiant du conservatoire, se prend pour la réincarnation d’Elvis, un autre en fac de bio qui trouve malin de transformer sa chambre en arche de Noé, et la troisième qui se dit descendante des sorcières de je-sais-plus-quel-blède et qui fait une thèse d’économie. Curieux bouillon de culture.
J’arrive devant la porte, enfonce ma clé dans la serrure. Un tour, deux tour, la porte s’ouvre… enfin chez soi.
(HJ : j'espère que j'ai posté au bon endroit pour commencer)
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Université parisienne
Ven 23 Juin 2006 - 14:51
En retirant la clé de la serrure, Alyssandre se rendit compte qu'elle ne tenait plus que précairement dans la porte.
Elle rentra cependant dans l'appartement, qui était déjà éclairé : ce qu'elle vit était loin de correspondre à ce qu'elle s'attendait à voir.
Des tags haineux s'étalaient sur les mûrs du salon, les coussins du canapé étaient éventrés, l'écran de télé explosé, les quelques magazines et livres qui traînaient çà et là déchirés et éparpillés à travers la pièce. L'appartement était un vrai capharnaüm.
Mélanie vêtue de noir des pieds à la tête pleurait sur les restes du canapé, entourée de Sylvain et Benoït.
Alors qu'Alyssandre entrait dans l'appartement dévasté, elle put déchiffrer certains des tags, "Mort à la mutante!!" étant le plus sympatique de tous.
Elle rentra cependant dans l'appartement, qui était déjà éclairé : ce qu'elle vit était loin de correspondre à ce qu'elle s'attendait à voir.
Des tags haineux s'étalaient sur les mûrs du salon, les coussins du canapé étaient éventrés, l'écran de télé explosé, les quelques magazines et livres qui traînaient çà et là déchirés et éparpillés à travers la pièce. L'appartement était un vrai capharnaüm.
Mélanie vêtue de noir des pieds à la tête pleurait sur les restes du canapé, entourée de Sylvain et Benoït.
Alors qu'Alyssandre entrait dans l'appartement dévasté, elle put déchiffrer certains des tags, "Mort à la mutante!!" étant le plus sympatique de tous.
- AlyssandInvité
Re: Université parisienne
Ven 23 Juin 2006 - 15:12
Interdite, je regarde mes collocs, les dévisageant les uns après les autres. Bouche entrouverte, je reste là, semblable à un poisson hors de l’eau. Une à une, je déchiffre les inscriptions taguées sur les murs. Les larmes me montent aux yeux, retenues par la colère qui commence à bouillonner dans mes veines. Ce n’était pas la première fois que des gens venaient s’attaquer à nous, mais jamais avec autant de violence, jamais avec autant de monstruosité.
Je me sens violée, courbatue, comme si j’avais été rouée de coups. Cette fois-ci, ils ne se sont pas contenter de placarder des injures sur la porte. Ils sont entrés, ont touché mes affaires, tout saccager.
Au bout de quelques minutes je parviens à articuler quelques mots :
« Qui a fait ça ? »
Devant le silence en réponse, mon sang ne fait qu’un tour. Une première larme coule sur ma joue tandis que je hurle :
« QUI A FAIT CA ?!! »
Je m’en veux de m’en prendre à mes collocs, même si je ne les porte pas spécialement dans mon cœur. Ils ne sont pas responsables de ce qui a eu lieu chez nous. Mais ma rage est telle que je ne peux la contenir, cédant peu à peu à l’envie de hurler, mordre, griffer, gronder.
Je me sens violée, courbatue, comme si j’avais été rouée de coups. Cette fois-ci, ils ne se sont pas contenter de placarder des injures sur la porte. Ils sont entrés, ont touché mes affaires, tout saccager.
Au bout de quelques minutes je parviens à articuler quelques mots :
« Qui a fait ça ? »
Devant le silence en réponse, mon sang ne fait qu’un tour. Une première larme coule sur ma joue tandis que je hurle :
« QUI A FAIT CA ?!! »
Je m’en veux de m’en prendre à mes collocs, même si je ne les porte pas spécialement dans mon cœur. Ils ne sont pas responsables de ce qui a eu lieu chez nous. Mais ma rage est telle que je ne peux la contenir, cédant peu à peu à l’envie de hurler, mordre, griffer, gronder.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Université parisienne
Ven 23 Juin 2006 - 15:48
Devant l'éclat d'Alyssandre, Benoît finit par se tourner vers elle. On pouvait clairement lire dans son regard toute la colère qui fulminait en lui.
"Tu veux savoir qui a fait çà? Je vais te le dire... C'est TOI!" cracha-t-il.
Mélanie éclata en sanglots de plus belle.
Sylvain intervint en donnant une bourrade à Benoît.
"Ne dis pas çà, c'est pas de sa faute crétin. On est tous dans la même merde maintenant, c'est pas le moment de se jeter la pierre."
"Tu veux savoir qui a fait çà? Je vais te le dire... C'est TOI!" cracha-t-il.
Mélanie éclata en sanglots de plus belle.
Sylvain intervint en donnant une bourrade à Benoît.
"Ne dis pas çà, c'est pas de sa faute crétin. On est tous dans la même merde maintenant, c'est pas le moment de se jeter la pierre."
- AlyssandInvité
Re: Université parisienne
Ven 23 Juin 2006 - 16:24
Je me sens honteuse de m’être emportée. Je m’approche de mes colocataires, ramassant au passage les objets qui encombre le sol, tentant de remettre un semblant d’ordre. Arrivée près d’eux, je m’accroupis à côté de Mélanie, qui semble la plus touchée par le massacre de notre lieu de vie.
Depuis la fois, où des étudiants ont trouvé drôle d’attacher un poulet saigner à notre porte, elle est devenue craintive et fragile. Je pose une main rassurante sur son épaule et lève les yeux sur les deux garçons.
« Alors aucun de vous trois n’a vu… »
Je ne parviens pas à finir ma phrase. Mes yeux viennent de se poser sur la porte de ma chambre entrebâillée. Je me redresse avec une lenteur inquiétante et m’approche doucement, comme si j’espérais encore surprendre un des malfaiteurs.
D’une main, je pousse la porte qui s’ouvre complètement. Sur les murs, les tableaux de mon père ont été recouverts de symboles obscènes. Mes affaires ont été retournées, mon armoire vidée, mes vêtements lacérés…
Je tombe à genoux, devant un cadre brisé. L’unique photo de ma mère que je possède a été brûlée au niveau des yeux, la faisant ressemblée au cadavre qu’elle doit sans doute être. On ne tue pas une morte deux fois, pourtant cet acte sacrilège me fait l’effet d’un meurtre.
Ma rage atteint son paroxysme. Dans mon esprit, je passe en revue tous les gens que je connais, que je croise, je cherche sur ces visages un regard de haine à mon égard, une moquerie, un reproche. Le constat est alarmant… il y en a tellement.
Pourtant, une seule personne me semble assez stupide pour faire une chose pareille. Je me redresse et sort d’un pas vif de l’appartement, sans un regard pour mes colocs désemparés
Depuis la fois, où des étudiants ont trouvé drôle d’attacher un poulet saigner à notre porte, elle est devenue craintive et fragile. Je pose une main rassurante sur son épaule et lève les yeux sur les deux garçons.
« Alors aucun de vous trois n’a vu… »
Je ne parviens pas à finir ma phrase. Mes yeux viennent de se poser sur la porte de ma chambre entrebâillée. Je me redresse avec une lenteur inquiétante et m’approche doucement, comme si j’espérais encore surprendre un des malfaiteurs.
D’une main, je pousse la porte qui s’ouvre complètement. Sur les murs, les tableaux de mon père ont été recouverts de symboles obscènes. Mes affaires ont été retournées, mon armoire vidée, mes vêtements lacérés…
Je tombe à genoux, devant un cadre brisé. L’unique photo de ma mère que je possède a été brûlée au niveau des yeux, la faisant ressemblée au cadavre qu’elle doit sans doute être. On ne tue pas une morte deux fois, pourtant cet acte sacrilège me fait l’effet d’un meurtre.
Ma rage atteint son paroxysme. Dans mon esprit, je passe en revue tous les gens que je connais, que je croise, je cherche sur ces visages un regard de haine à mon égard, une moquerie, un reproche. Le constat est alarmant… il y en a tellement.
Pourtant, une seule personne me semble assez stupide pour faire une chose pareille. Je me redresse et sort d’un pas vif de l’appartement, sans un regard pour mes colocs désemparés
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Université parisienne
Ven 23 Juin 2006 - 17:19
"Alys..." commença Sylvain, mais Alyssandre était déjà loin.
Les pas de la jeune mutante la menèrent directement dans le métro. Elle avait emprunté ce chemin de nombreuses fois, à l'époque où elle sortait avec Ludo. Elle descendit boulevard Voltaire. L'appartement n'était qu'à quelques enjambées...
Les pas de la jeune mutante la menèrent directement dans le métro. Elle avait emprunté ce chemin de nombreuses fois, à l'époque où elle sortait avec Ludo. Elle descendit boulevard Voltaire. L'appartement n'était qu'à quelques enjambées...
- AlyssandInvité
Re: Université parisienne
Ven 23 Juin 2006 - 17:44
J’avance sans me poser de question. Je sais que je n’ai aucune preuve, mais j’imagine déjà mille supplices à faire subir au coupable présumé. J’arrive devant la porte de l’immeuble. Je tape le code : 3978. Le petit voyant passe au vert.
La porte s’ouvre dans un déclic. Je pénètre dans le hall, entendant le bruit de mes talons raisonner sur le marbre. Je monte au premier et m’arrête devant la porte de l’appartement de mon ex. Je frappe trois coups secs.
*Ludovic Terrier de Lachaise junior, espèce d’enflure*
Quand je repense à lui, j’ai comme un goût amer sur la langue. On s’était rencontré en première année. Il aimait se donner en spectacle devant la promo. La popularité, c’était son dada. Il avait surprit tout le monde quant il avait commencé à me draguer entre les cours, moi la fille discrète, un peu froide. Pourtant on avait bien accroché. Il ne s’était pas trop offusqué des marques sur mes mains, vu que je lui avais dit que je m’étais brûlée étant petite. Notre histoire commençait à devenir sérieuse jusqu’au soir où je me suis réveillée en sursaut.
Il hurlait à la mort, fixant un pieu qui avait jailli de mon bras. Il m’avait foutu dehors sans autre forme de procès, me traitant de noms peu enviables. Le lendemain a la fac, il s’était fait violent quand je lui avais demandé des explications. Les mois passèrent et son animosité à mon égard ne fit que grandir.
Les insultes placardées sur mes murs ressemblaient trop à ce qu’il avait l’habitude de me jeter au visage…
La porte s’ouvrit sur le visage de Ludo. Il grimace un sourire moqueur puis referme la porte violemment.
*Cette fois s’en est trop.*
Je donne un coup de pied dans la porte qui cède sous l’impact. Ma hanche en prend un coup, mais la colère est si forte que j’en ignore ma propre douleur.
Je pénètre dans le studio et attrape Ludo par le col. Je remarque plusieurs de ses amis, assis devant une table basse sur laquelle sont posées des bombes de peinture.
"Espèce de salop", hurlai-je, projetant Ludo vers la table.
Prise de frénésie, je me rue vers sa chambre, avec la ferme intention de tout dévaster.
La porte s’ouvre dans un déclic. Je pénètre dans le hall, entendant le bruit de mes talons raisonner sur le marbre. Je monte au premier et m’arrête devant la porte de l’appartement de mon ex. Je frappe trois coups secs.
*Ludovic Terrier de Lachaise junior, espèce d’enflure*
Quand je repense à lui, j’ai comme un goût amer sur la langue. On s’était rencontré en première année. Il aimait se donner en spectacle devant la promo. La popularité, c’était son dada. Il avait surprit tout le monde quant il avait commencé à me draguer entre les cours, moi la fille discrète, un peu froide. Pourtant on avait bien accroché. Il ne s’était pas trop offusqué des marques sur mes mains, vu que je lui avais dit que je m’étais brûlée étant petite. Notre histoire commençait à devenir sérieuse jusqu’au soir où je me suis réveillée en sursaut.
Il hurlait à la mort, fixant un pieu qui avait jailli de mon bras. Il m’avait foutu dehors sans autre forme de procès, me traitant de noms peu enviables. Le lendemain a la fac, il s’était fait violent quand je lui avais demandé des explications. Les mois passèrent et son animosité à mon égard ne fit que grandir.
Les insultes placardées sur mes murs ressemblaient trop à ce qu’il avait l’habitude de me jeter au visage…
La porte s’ouvrit sur le visage de Ludo. Il grimace un sourire moqueur puis referme la porte violemment.
*Cette fois s’en est trop.*
Je donne un coup de pied dans la porte qui cède sous l’impact. Ma hanche en prend un coup, mais la colère est si forte que j’en ignore ma propre douleur.
Je pénètre dans le studio et attrape Ludo par le col. Je remarque plusieurs de ses amis, assis devant une table basse sur laquelle sont posées des bombes de peinture.
"Espèce de salop", hurlai-je, projetant Ludo vers la table.
Prise de frénésie, je me rue vers sa chambre, avec la ferme intention de tout dévaster.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Université parisienne
Sam 24 Juin 2006 - 2:47
Ludovic parvint à se défaire de la poigne de fer d'Alyssandre et la repoussa violemment. Ses amis s'étaient levés et observaient la scène avec des sourires narquois sur le visage.
"Pose pas tes sales pattes de mutos sur moi, tu l'as déjà trop fait." lui lança-t-il avec mépris en réajustant sa chemise Gucci préférée. L'un de ses accolytes ricana en se positionnant devant l'embrasure de la porte d'entrée, bloquant toute sortie.
"J'espère que tu comptes rembourser pour la porte, une petite plainte chez les keufs te coûteraient cher..."
"Pose pas tes sales pattes de mutos sur moi, tu l'as déjà trop fait." lui lança-t-il avec mépris en réajustant sa chemise Gucci préférée. L'un de ses accolytes ricana en se positionnant devant l'embrasure de la porte d'entrée, bloquant toute sortie.
"J'espère que tu comptes rembourser pour la porte, une petite plainte chez les keufs te coûteraient cher..."
- AlyssandInvité
Re: Université parisienne
Sam 24 Juin 2006 - 8:58
"Pas aussi cher qu’à toi ! Ils auront pas de mal à identifier vos grosses empreintes sur les bombes de peinture qui ont servi à dévaster mon appart."
J’avais parlé vite, sans réfléchir. Déjà, les potes de Ludo me coupent toute retraite et s’interposent entre moi et la table sur laquelle les bombes ont été posées.
Mes bras commencent à me démanger, comme à chaque fois que mon pouvoir est sur le point de se manifester, sous l’effet de la colère.
*Non pas maintenant, ce serait leur donner raison…*
Pourtant un coup d’œil autour de moi suffit à évaluer la situation… Je suis entourée par six gars qui ne me portent pas du tout dans leur cœur, dont l’un me porte une haine irraisonnée.
*Bordel, je suis dans de beaux draps.*
La peur commence à nouer mes entrailles, poids glacé au milieu du brasier de ma rage. Perdue, ne sachant que faire, je regarde paniquée les visages de mes ennemis.
J’avais parlé vite, sans réfléchir. Déjà, les potes de Ludo me coupent toute retraite et s’interposent entre moi et la table sur laquelle les bombes ont été posées.
Mes bras commencent à me démanger, comme à chaque fois que mon pouvoir est sur le point de se manifester, sous l’effet de la colère.
*Non pas maintenant, ce serait leur donner raison…*
Pourtant un coup d’œil autour de moi suffit à évaluer la situation… Je suis entourée par six gars qui ne me portent pas du tout dans leur cœur, dont l’un me porte une haine irraisonnée.
*Bordel, je suis dans de beaux draps.*
La peur commence à nouer mes entrailles, poids glacé au milieu du brasier de ma rage. Perdue, ne sachant que faire, je regarde paniquée les visages de mes ennemis.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Université parisienne
Sam 24 Juin 2006 - 11:00
"Ton appart?" Ludo rigola. "Tu débloques, on prépare un atelier de graph entre potes, je suis sûr que la police comprendra notre soif d'art... Cà doit être ta copine là, la gothique, j'ai toujours su qu'elle avait une dent contre toi. A croire que tu cherches des excuses pour venir me rendre visite..."
Le pic fit agrémenté d'un rire collectif.
Le pic fit agrémenté d'un rire collectif.
- AlyssandInvité
Re: Université parisienne
Sam 24 Juin 2006 - 11:39
Je commence à me poser des questions. Et s’il disait vrai ? *Si il n’avait rien à voir avec le saccage de notre appartement.*
Pourtant, j’ai du mal à croire aux coïncidences. En plus, j’imagine mal Mélanie mettre l’appart sans dessus dessous. Cette fille est un peu bizarre, mais pas au point de détruire ses propres affaires.
Je me sens perdue, je voudrais que le sol s’ouvre sous mes pieds pour m’engloutir toute entière.
Soudain, mes yeux se posent sur une chemise qui traîne sur un accoudoir du canapé. Blanche avec un motif dans le dos, c’est celle que Ludo avait laissée chez moi avant de s’enfuir le jour où il avait vu ce que j’étais. Il ne me l’avait jamais réclamée et je m’étais bien gardée de la lui rapportée, évitant le moindre contact avec lui.
Plus de doute à avoir.
"En plus d’être un abruti, tu es un menteur, tu me fais pitié. Maintenant, laisse moi partir !"
Ma voix claque comme un fouet, je me tourne face à la sortie devant laquelle se trouve Matthieu, grand gaillard blond au regard bovin.
"Pousse-toi."
Pourtant, j’ai du mal à croire aux coïncidences. En plus, j’imagine mal Mélanie mettre l’appart sans dessus dessous. Cette fille est un peu bizarre, mais pas au point de détruire ses propres affaires.
Je me sens perdue, je voudrais que le sol s’ouvre sous mes pieds pour m’engloutir toute entière.
Soudain, mes yeux se posent sur une chemise qui traîne sur un accoudoir du canapé. Blanche avec un motif dans le dos, c’est celle que Ludo avait laissée chez moi avant de s’enfuir le jour où il avait vu ce que j’étais. Il ne me l’avait jamais réclamée et je m’étais bien gardée de la lui rapportée, évitant le moindre contact avec lui.
Plus de doute à avoir.
"En plus d’être un abruti, tu es un menteur, tu me fais pitié. Maintenant, laisse moi partir !"
Ma voix claque comme un fouet, je me tourne face à la sortie devant laquelle se trouve Matthieu, grand gaillard blond au regard bovin.
"Pousse-toi."
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Université parisienne
Dim 25 Juin 2006 - 19:54
"Te laisser partir? Alors tu as fait tout ce chemin pour me retrouver... Qu'est-ce que vous en pensez les gars? Pour une mutante y a pire quand même, non?" répondit Ludo avec un regard lubrique vers Alyssandre.
Ses potes aquiescèrent vivement en ricanant. Matthieu secoua simplement la tête à l'ordre qu'Alyssandre lui avait donné. Soudain, deux mains s'emparèrent de ses poignets par derrière. Une tête s'approcha suffisament pour pouvoir parler au creux de son oreille :
"On va s'amuser tous ensemble..."
Alyssandre put reconnaître la voix de Ludovic.
Ses potes aquiescèrent vivement en ricanant. Matthieu secoua simplement la tête à l'ordre qu'Alyssandre lui avait donné. Soudain, deux mains s'emparèrent de ses poignets par derrière. Une tête s'approcha suffisament pour pouvoir parler au creux de son oreille :
"On va s'amuser tous ensemble..."
Alyssandre put reconnaître la voix de Ludovic.
- AlyssandInvité
Re: Université parisienne
Dim 25 Juin 2006 - 20:13
Mon coeur bat si fort dans ma poitrine que j'ai l'impression qu'il va exploser. La peur me creuse les entrailles, me glace le sang. Ma voix raisonne rauque comme celle d'une mourante.
"Vous êtes malades! Vous vous comportez comme des chiens et après vous venez me traiter de monstre?"
La pression sur mes bras se fait plus forte. L'instinct de survie est parfois plus fort que la volonté.
Un hurlement strident m'assourdit. Un liquide poisseux commence à couler sur mes paumes. Je reconnais le contact familier des choses qui sortent de mes bras. Quatre longues épines viennent de sortir des lignes cicatrisées de mes bras, alignée de ma paume à mon avant bras droit, traversant les chairs de ceux qui m'entravent.
La pression se relâche. Un mouvement de recul m'entoure, mélange de dégoût et de surprise. J'en profite et bondis en avant, vers la porte.
[HJ : j'espère ne pas avoir été trop loin, sinon j'édit]
"Vous êtes malades! Vous vous comportez comme des chiens et après vous venez me traiter de monstre?"
La pression sur mes bras se fait plus forte. L'instinct de survie est parfois plus fort que la volonté.
Un hurlement strident m'assourdit. Un liquide poisseux commence à couler sur mes paumes. Je reconnais le contact familier des choses qui sortent de mes bras. Quatre longues épines viennent de sortir des lignes cicatrisées de mes bras, alignée de ma paume à mon avant bras droit, traversant les chairs de ceux qui m'entravent.
La pression se relâche. Un mouvement de recul m'entoure, mélange de dégoût et de surprise. J'en profite et bondis en avant, vers la porte.
[HJ : j'espère ne pas avoir été trop loin, sinon j'édit]
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Université parisienne
Dim 25 Juin 2006 - 22:27
hrp : non non c'est très bien ^^
Les yeux ronds de terreur, Matthieu ouvrit précipitament la porte pour s'enfuir à toutes jambes en criant comme un dément.
Derrière Alyssandre, Ludovis s'effondra, les avant-bras en sang dont le flot abondant effraya ses autres amis. Leurs réactions furent diverses. L'un d'entre eux se mit à vomir, deux d'entre eux se mirent à courir après Alyssandre en criant, et les autres se portèrent au secours de Ludo.
La jeune mutante parvint à passer la porte et descendit les marches jusqu'au bas de l'immeuble, passant devant une voisine en peignoire et bigoudis sortie sur le pallier pour voir ce qu'il se passait. Elle vit passer Matthieu, poursuivit d'une mutante, et s'empressa de se barricader chez elle.
Au bas de l'immeuble, Alyssandre pouvait encore entendre ses poursuivants vociférer à sa suite dans l'escalier, et le bruis de leurs pas précipités se rapprochaient. Matthieu quant à lui avait déjà disparu dans les rues parisiennes.
Les yeux ronds de terreur, Matthieu ouvrit précipitament la porte pour s'enfuir à toutes jambes en criant comme un dément.
Derrière Alyssandre, Ludovis s'effondra, les avant-bras en sang dont le flot abondant effraya ses autres amis. Leurs réactions furent diverses. L'un d'entre eux se mit à vomir, deux d'entre eux se mirent à courir après Alyssandre en criant, et les autres se portèrent au secours de Ludo.
La jeune mutante parvint à passer la porte et descendit les marches jusqu'au bas de l'immeuble, passant devant une voisine en peignoire et bigoudis sortie sur le pallier pour voir ce qu'il se passait. Elle vit passer Matthieu, poursuivit d'une mutante, et s'empressa de se barricader chez elle.
Au bas de l'immeuble, Alyssandre pouvait encore entendre ses poursuivants vociférer à sa suite dans l'escalier, et le bruis de leurs pas précipités se rapprochaient. Matthieu quant à lui avait déjà disparu dans les rues parisiennes.
- AlyssandInvité
Re: Université parisienne
Dim 25 Juin 2006 - 23:26
J'arrive dans la rue bondées, je bouscule les gens, serrant mes bras sur mon ventre pour tenter de les dissimuler à la vue des gens.
Une porte claque derrière moi, signe que les amis de Ludo sont toujours derrière moi.
*Laissez moi, je ne veux pas blesser quelqu'un*
J'avance dans les rue de Paris. je ne vois pas les gens, les voitures, je n'entends que le bruit de la course derrière moi qui se rapproche inexorablement.
Je tourne au hasard, espérant semer mes poursuivants au travers du labyrinthe d'immeubles.
Une porte claque derrière moi, signe que les amis de Ludo sont toujours derrière moi.
*Laissez moi, je ne veux pas blesser quelqu'un*
J'avance dans les rue de Paris. je ne vois pas les gens, les voitures, je n'entends que le bruit de la course derrière moi qui se rapproche inexorablement.
Je tourne au hasard, espérant semer mes poursuivants au travers du labyrinthe d'immeubles.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Université parisienne
Dim 25 Juin 2006 - 23:50
Les passants s'écartaient sur Alyssandre et ses poursuivants. Et puis soudain, elle put se rendre compte qu'elle n'entendait plus le bruit de leurs pas derrière elle. Elle était peut-être parvenue à les semer momentanément. Une ruelle sombre sur la gauche attira son regard.
- AlyssandInvité
Re: Université parisienne
Lun 26 Juin 2006 - 0:24
Sans réfléchir, je m'engouffre dans la ruelle. C'est l'occasion ou jamais de les semer.
Je me cache dans le renfoncement irrégulier entre deux immeubles. Je n'entends que le bruit de ma propre respiration. J'ai l'impression de souffler tellement fort que toute la capital m'entend.
Sur ma gauche, j'entends des bruits de course et de cri s'approcher, puis s'éloigner.
Je pousse un profond soupir. Un barrage cède en moi. Mes jambes se dérobent et je tombe à genoux sur le bitume. Un flot de larmes coulent sur mes joues, remplies de colère, de frustration.
A travers le voile d'amertume, je regarde mes bras hérisser de pique. Je regarde ma monstrueuse différence.
Je me cache dans le renfoncement irrégulier entre deux immeubles. Je n'entends que le bruit de ma propre respiration. J'ai l'impression de souffler tellement fort que toute la capital m'entend.
Sur ma gauche, j'entends des bruits de course et de cri s'approcher, puis s'éloigner.
Je pousse un profond soupir. Un barrage cède en moi. Mes jambes se dérobent et je tombe à genoux sur le bitume. Un flot de larmes coulent sur mes joues, remplies de colère, de frustration.
A travers le voile d'amertume, je regarde mes bras hérisser de pique. Je regarde ma monstrueuse différence.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Université parisienne
Lun 26 Juin 2006 - 0:44
Les bruits de pas s'éloignèrent puis se turent. Alyssandre avait réussi à semer ses poursuivants. Par chance la ruelle était complètement déserte à l'exception d'un chat de goutière reniflant les poubelles.
Alors qu'Alyssandre restait prostrée, il commenà à pleuvoir averse. Progressivement, les épines organiques se rétractèrent.
Alors qu'Alyssandre restait prostrée, il commenà à pleuvoir averse. Progressivement, les épines organiques se rétractèrent.
- AlyssandInvité
Re: Université parisienne
Lun 26 Juin 2006 - 2:11
Alors que mes bras retrouvent leur apparence habituelle, une idée germe dans mon esprit.
Malgré ma peau, malgré les gants, je ne pourrais jamais cacher totalement ce que je suis, le danger que je représente.
A présent hors de danger, je reprends ma course, à la différence que cette fois-ci, je sais où je veux aller.
J'arrive sur les bords de seine, descends un petit escalier pour arriver au niveau de l'eau. Je regarde l'eau sombre bouillonner devant moi.
Je repense à un passage des misérables... Je ferme les yeux.
Malgré ma peau, malgré les gants, je ne pourrais jamais cacher totalement ce que je suis, le danger que je représente.
A présent hors de danger, je reprends ma course, à la différence que cette fois-ci, je sais où je veux aller.
J'arrive sur les bords de seine, descends un petit escalier pour arriver au niveau de l'eau. Je regarde l'eau sombre bouillonner devant moi.
Je repense à un passage des misérables... Je ferme les yeux.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Université parisienne
Lun 26 Juin 2006 - 13:18
"Non! Ne sautez pas Mademoiselle!" vous interpelle une voix en provenance du dessous du pont près de vous.
Un jeune homme vous rejoind en courant, un sac plastique à la main.
"Je prétends pas connaître ce qui peut vous pousser à faire çà, mais ne le faîtes pas, çà n'en vaut pas la peine!" dit-il à bout de souffle.
Un jeune homme vous rejoind en courant, un sac plastique à la main.
"Je prétends pas connaître ce qui peut vous pousser à faire çà, mais ne le faîtes pas, çà n'en vaut pas la peine!" dit-il à bout de souffle.
- AlyssandInvité
Re: Université parisienne
Lun 26 Juin 2006 - 13:27
Je regarde l'intrus, les yeux baignés de larme. Entrcoupée de sanglots, ma voix ressemble à un murmure.
"Si vous saviez pourquoi je suis là, vous me pousseriez vous même dans la flotte"
Je m'approche un peu plus du bord, l'esprit empli de désespoir, aveuglé.
"Vous ne pouvez pas comprendre, alors occupez vous de vos oignons et allez-vous en!"
"Si vous saviez pourquoi je suis là, vous me pousseriez vous même dans la flotte"
Je m'approche un peu plus du bord, l'esprit empli de désespoir, aveuglé.
"Vous ne pouvez pas comprendre, alors occupez vous de vos oignons et allez-vous en!"
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Université parisienne
Lun 26 Juin 2006 - 14:02
"Mes oignons c'est vous maintenant." répondit-il sans se démonter en posant son sac. Il fit un pas en avant et tendit la main vers Alyssandre.
Il eut un petit sourire timide en se rapprochant, ayant une meilleure vue sur les traits de la jeune femme.
"Croyez-moi çà serait vraiment du gachi... La roue tourne, vous aurez de meilleurs jours..."
Il eut un petit sourire timide en se rapprochant, ayant une meilleure vue sur les traits de la jeune femme.
"Croyez-moi çà serait vraiment du gachi... La roue tourne, vous aurez de meilleurs jours..."
- AlyssandInvité
Re: Université parisienne
Lun 26 Juin 2006 - 14:14
Je détourne les yeux de l'eau et fixe intensément celui que veut jouer les sauveteurs.
*nous verrons bien si c'est du gachi ou pas*
Ma main se lève lentement en direction de la sienne.
*tu es folle ma pauvre Alyss, tu sais très bien comment ça va se passer*
Je ferme les yeux, me concentrant sur mes avant-bras. C'est la première fois que je cherche a déclencher volontairement le processus. Des picotements viennent irriter l'intérieur de mon bras.
Je sens ma peau se déchirer le long des lignes grises qui l'ornent. J'ouvre les yeux, regardant le résultat. Mon avant-bras est hérissé de petites épines, tandis que ma main est intacte.
"Vouler-vous toujours m'aider, monsieur le bon samaritin?"
Je lève lentement les yeux vers son visage, n'osant toutefois contempler ses traits, de peur d'y lire l'horreur que lui inspire ma vue.
*nous verrons bien si c'est du gachi ou pas*
Ma main se lève lentement en direction de la sienne.
*tu es folle ma pauvre Alyss, tu sais très bien comment ça va se passer*
Je ferme les yeux, me concentrant sur mes avant-bras. C'est la première fois que je cherche a déclencher volontairement le processus. Des picotements viennent irriter l'intérieur de mon bras.
Je sens ma peau se déchirer le long des lignes grises qui l'ornent. J'ouvre les yeux, regardant le résultat. Mon avant-bras est hérissé de petites épines, tandis que ma main est intacte.
"Vouler-vous toujours m'aider, monsieur le bon samaritin?"
Je lève lentement les yeux vers son visage, n'osant toutefois contempler ses traits, de peur d'y lire l'horreur que lui inspire ma vue.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Université parisienne
Lun 26 Juin 2006 - 14:25
Les yeux de l'inconnu s'élargirent de stupeur, mais son visage se fendit soudain d'un large sourire. Il tourna la tête des deux côtés pour constater que personne ne les observait, puis sous les yeux d'Alyssandre, il tendit la main vers son sac plastique, et le fit léviter, comme si des fils invisibles le soulevaient.
Il reposa le sac à terre et dit :
"Je m'appelle Malik." dit-il en tendant la main à nouveau et en saisissant celle d'Alyssandre malgré les pointes ascérées.
Il était de taille moyenne, le teint légèrement mâte et les cheveux noirs coupés courts. Son regard noir était perçant. Physiquement rien n'aurait pu laisser croire qu'il était mutant.
Il reposa le sac à terre et dit :
"Je m'appelle Malik." dit-il en tendant la main à nouveau et en saisissant celle d'Alyssandre malgré les pointes ascérées.
Il était de taille moyenne, le teint légèrement mâte et les cheveux noirs coupés courts. Son regard noir était perçant. Physiquement rien n'aurait pu laisser croire qu'il était mutant.
- AlyssandInvité
Re: Université parisienne
Lun 26 Juin 2006 - 14:36
"Je... je... tu... alors c'est vrai qu'il y a d'autres... je... et moi qui croyais que..."
Je n'arrive pas à finir mes phrases, submergée par mes sentiments : le soulagement, la joie, la honte...
Les épines de mes bras se rétractent, laissant visibles des lignes grisatres sur ma peau.
Je m'éloigne du bord de l'eau et fait fasse à Malik. Rougissante, je me présente à mon tour.
"Moi c'est Alyssandre... Je... merci!"
Toute gêne me quitte, je saute au coup du jeune mutant, trop heureuse de me sentir en vie, trop soulagée de ne pas être seule.
Je n'arrive pas à finir mes phrases, submergée par mes sentiments : le soulagement, la joie, la honte...
Les épines de mes bras se rétractent, laissant visibles des lignes grisatres sur ma peau.
Je m'éloigne du bord de l'eau et fait fasse à Malik. Rougissante, je me présente à mon tour.
"Moi c'est Alyssandre... Je... merci!"
Toute gêne me quitte, je saute au coup du jeune mutant, trop heureuse de me sentir en vie, trop soulagée de ne pas être seule.
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum