Page 2 sur 2 • 1, 2
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Université parisienne
Lun 26 Juin 2006 - 16:36
Malik fut surpris de la réaction inattendue d'Alyssandre. Il rougit de plus belle.
"Euh...Bah je t'en prie." bégaya-t-il. "Moi aussi tu es la première que je rencontre, mais la nouvelle de notre existence se répand rapidement depuis la sortie de la Sentinelle... Viens, ne restons pas là..." dit-il en récupérant son sac.
"Je prends mon service de nuit dans une heure dans un hôtel, çà nous laisse le temps de discuter, enfin si tu en as envie bien sûr..." proposa-t-il en remontant l'escalier menant au trottoir.
"Euh...Bah je t'en prie." bégaya-t-il. "Moi aussi tu es la première que je rencontre, mais la nouvelle de notre existence se répand rapidement depuis la sortie de la Sentinelle... Viens, ne restons pas là..." dit-il en récupérant son sac.
"Je prends mon service de nuit dans une heure dans un hôtel, çà nous laisse le temps de discuter, enfin si tu en as envie bien sûr..." proposa-t-il en remontant l'escalier menant au trottoir.
- AlyssandInvité
Re: Université parisienne
Lun 26 Juin 2006 - 23:06
Nous marchons le long du front de Seine. Je lui raconte les évènements de la journée qui m'ont mené jusqu'à lui.
Nous discutons des articles parus dans la sentinelle sur les autres mutants. Jusqu'à présent, je pensais à une invention des journalistes pour faire vendre du papier. Depuis ma rencontre avec Malik, je me surprends à rêver d'une communauté naissante, peuplée de gens différents et tolérants.
"Tu crois qu'il y a un endroit pour les gens comme nous?"
Je m'arrête dans ma promenade, posant mes coudes sur la balustrade, regardant la seine placide couler sous les pont de la capitale.
Nous discutons des articles parus dans la sentinelle sur les autres mutants. Jusqu'à présent, je pensais à une invention des journalistes pour faire vendre du papier. Depuis ma rencontre avec Malik, je me surprends à rêver d'une communauté naissante, peuplée de gens différents et tolérants.
"Tu crois qu'il y a un endroit pour les gens comme nous?"
Je m'arrête dans ma promenade, posant mes coudes sur la balustrade, regardant la seine placide couler sous les pont de la capitale.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Université parisienne
Mar 27 Juin 2006 - 12:53
"Eh bien... La description que fait le journal de cette école n'est pas très reluisante... Mais peut-être que cette partie là n'est pas un cannulard... Je n'en sais rien... Pour ma part je n'ai pas vraiment de problème à vivre avec mon pouvoir, mais je comprends que pour toi çà soit difficile, surtout le regard des autres... Même si je trouve... enfin, non rien..." dit-il en se frottant la tête.
"Ecoute, il vaudrait peut-être mieux que tu ne rentres pas tout de suite chez toi après ce qu'il s'est passé... Je travaille dans un hôtel, tu peux venir avec moi si tu veux, si tu me donnes un coup de main le patron ne dira rien..."
"Ecoute, il vaudrait peut-être mieux que tu ne rentres pas tout de suite chez toi après ce qu'il s'est passé... Je travaille dans un hôtel, tu peux venir avec moi si tu veux, si tu me donnes un coup de main le patron ne dira rien..."
- AlyssandInvité
Re: Université parisienne
Mar 27 Juin 2006 - 13:05
La proposition de Malik me surprend, mais je l'accepte de bon coeur.
"J'espère que tu n'auras pas de problème à cause de moi..."
Sur le chemin, j'imagine Malik vivant comme un poisson dans l'eau au milieux des gens normaux, j'en viens à l'envier. Personne ne le regarde bizarrement, personne ne le dévisage en regardant ses mains.
Nous arrivons devant l'hôtel.
"hey la classe!"
"J'espère que tu n'auras pas de problème à cause de moi..."
Sur le chemin, j'imagine Malik vivant comme un poisson dans l'eau au milieux des gens normaux, j'en viens à l'envier. Personne ne le regarde bizarrement, personne ne le dévisage en regardant ses mains.
Nous arrivons devant l'hôtel.
"hey la classe!"
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Université parisienne
Mar 27 Juin 2006 - 23:26
Malik éclata de rire.
"Tu trouves? C'est bien la première fois qu'on me la fait celle-là! Ne te formalise pas de la clientèle, pour moi c'est vraiment un petit boulot pour financer mes études..." expliqua-t-il en poussant la porte grinçante sur ses gonds.
L'hôtel fisait grise mine une fois qu'on y était entré. L'établissement était miteux.
"Salut Marc, tu peux y aller, je prends la relève..." dit-il au réceptionniste en posant ses affaires.
"Pour l'instant je suis en réception, et à 7h30 je dois faire les chambres..."
"Tu trouves? C'est bien la première fois qu'on me la fait celle-là! Ne te formalise pas de la clientèle, pour moi c'est vraiment un petit boulot pour financer mes études..." expliqua-t-il en poussant la porte grinçante sur ses gonds.
L'hôtel fisait grise mine une fois qu'on y était entré. L'établissement était miteux.
"Salut Marc, tu peux y aller, je prends la relève..." dit-il au réceptionniste en posant ses affaires.
"Pour l'instant je suis en réception, et à 7h30 je dois faire les chambres..."
- AlyssandInvité
Re: Université parisienne
Mer 28 Juin 2006 - 0:52
A première vue, l'Hôtel semblait standing, mais je rends vite compte que Malik a raison. Les tapisserie suintent d'humidité, la moquette du hall est tachée et le tissu des fauteuils est usée jusqu'à la trame.
Je me place de l'autre côté du comptoir, face à un numéro de la sentinelle. Je relis rapidement l'article sur l'école de mutant. A priori, elle serait située près de SalemCenter, aux dires d'un anti-mutants notoire. New-York, c'est pas la porte d'à côté, mais peut être que ça vaudrait le coup d'aller voir.
Je range l'information dans un coin de ma tête et m'approche de Malik.
"Qu'est-ce que je peux faire?"
Sans même attendre de réponse, je me dirige vers le bar attenant et entreprends de laver quelques verres qui trainent dans l'évier.
Je me place de l'autre côté du comptoir, face à un numéro de la sentinelle. Je relis rapidement l'article sur l'école de mutant. A priori, elle serait située près de SalemCenter, aux dires d'un anti-mutants notoire. New-York, c'est pas la porte d'à côté, mais peut être que ça vaudrait le coup d'aller voir.
Je range l'information dans un coin de ma tête et m'approche de Malik.
"Qu'est-ce que je peux faire?"
Sans même attendre de réponse, je me dirige vers le bar attenant et entreprends de laver quelques verres qui trainent dans l'évier.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Université parisienne
Mer 28 Juin 2006 - 14:29
Le réceptionniste prit ses affaires et salua Malik, avec cependant un regard suspicieux envers Alyssandre. Lorsqu'ils furent seuls à la réception, Malik se tourna vers la jeune femme, en consultant le tableau des chambres, un marqueur à la main :
"Ne fais pas attention à lui, c'est un gros facho..."
Il sourit en voyant qu'Alyssandre s'était mise au travail d'elle-même.
"Pour l'instant, tu peux continuer avec les verres... Cà m'aiderait bien. Là je regarde les occupants des différentes chambres. C'est le genre d'hôtel où on ne descend que par nécéssité, ou... pour autre chose... J'ai horreur de ce boulot mais c'est ce qu'il y a de plus pratique pour moi..."
Ils continuèrent ainsi leur besogne en silence pendant un moment, puis un couple, visiblement un cadre et une prostituée, entrèrent dans le hall miteux.
"Bonsoir Msieurs'Dames..."
L'homme s'avança au comptoir et sortit un billet de 20€ "Une chambre pour la nuit."
Malik sembla gêné mais ne dit rien. Il encaissa la somme, prit des notes sur son registre, et décrocha une clé d'un panneau.
"Chambre 10, premier étage tout au fond du couloir."
Il les regarda s'éloigner en silence, puis reprit la parole :
"Tu vois ce que je te disais...J'ai horreur de ce job" répéta-t-il.
"Au fait, qu'est-ce que tu penses faire? Moi je te déconseille de retourner chez toi pour l'instant, les flics doivent déjà être à interroger tes colocs..."
"Ne fais pas attention à lui, c'est un gros facho..."
Il sourit en voyant qu'Alyssandre s'était mise au travail d'elle-même.
"Pour l'instant, tu peux continuer avec les verres... Cà m'aiderait bien. Là je regarde les occupants des différentes chambres. C'est le genre d'hôtel où on ne descend que par nécéssité, ou... pour autre chose... J'ai horreur de ce boulot mais c'est ce qu'il y a de plus pratique pour moi..."
Ils continuèrent ainsi leur besogne en silence pendant un moment, puis un couple, visiblement un cadre et une prostituée, entrèrent dans le hall miteux.
"Bonsoir Msieurs'Dames..."
L'homme s'avança au comptoir et sortit un billet de 20€ "Une chambre pour la nuit."
Malik sembla gêné mais ne dit rien. Il encaissa la somme, prit des notes sur son registre, et décrocha une clé d'un panneau.
"Chambre 10, premier étage tout au fond du couloir."
Il les regarda s'éloigner en silence, puis reprit la parole :
"Tu vois ce que je te disais...J'ai horreur de ce job" répéta-t-il.
"Au fait, qu'est-ce que tu penses faire? Moi je te déconseille de retourner chez toi pour l'instant, les flics doivent déjà être à interroger tes colocs..."
- AlyssandInvité
Re: Université parisienne
Mer 28 Juin 2006 - 18:33
Je hausse des épaules.
"Sincèrement, je n'en ai pas la moindre idée, je n'y ai pas vraiment réfléchi"
Je plonge dans mes pensées, frottant les verres les uns après les autres. Pour la première fois depuis l'incident, je réalise à quel point je suis devenue fugitive
*Je ne peux pas rentrer à l'appart, Ludo et sa clique ont surement rameuter les flics. Remarque, j'ai plus rien à faire là-bas, ils ont saccagé toutes mes affaires. Avec la chasse aux sorcières qui s'annonce j'ai pas intérêt à trainer dans le coin.*
Je regarde tristement mon sac qui traine sous le comptoir, comptant les seules affaires qui me restent. Quelques cours, un code de l'urbanisme, ma carte bancaire, mes papiers, mon chéquier et un paquet de chewing-gum.
*La fac, c'est foutu, je crois que je pourrais pas y retourner. Je pourrais peut-être rentrer chez mon père, mais si la police a mon nom, ils auront pas de mal à remonter jusqu'à lui... je veux pas lui attirer des ennuis...*
Mon regard se pose sur le journal.
*Peut-être que...*
Je regarde Malik qui s'active derrière le guichet.
"Une chose est sûre, faut que je me barre de Paris et vite"
Je ne peux m'empêcher de penser à mon père. *Bientot, il aura la visite des flics... qu'est-ce qu'il pensera de moi... Il faudra que je l'appelle dès que j'aurais traversé l'Atlantique.*
"Sincèrement, je n'en ai pas la moindre idée, je n'y ai pas vraiment réfléchi"
Je plonge dans mes pensées, frottant les verres les uns après les autres. Pour la première fois depuis l'incident, je réalise à quel point je suis devenue fugitive
*Je ne peux pas rentrer à l'appart, Ludo et sa clique ont surement rameuter les flics. Remarque, j'ai plus rien à faire là-bas, ils ont saccagé toutes mes affaires. Avec la chasse aux sorcières qui s'annonce j'ai pas intérêt à trainer dans le coin.*
Je regarde tristement mon sac qui traine sous le comptoir, comptant les seules affaires qui me restent. Quelques cours, un code de l'urbanisme, ma carte bancaire, mes papiers, mon chéquier et un paquet de chewing-gum.
*La fac, c'est foutu, je crois que je pourrais pas y retourner. Je pourrais peut-être rentrer chez mon père, mais si la police a mon nom, ils auront pas de mal à remonter jusqu'à lui... je veux pas lui attirer des ennuis...*
Mon regard se pose sur le journal.
*Peut-être que...*
Je regarde Malik qui s'active derrière le guichet.
"Une chose est sûre, faut que je me barre de Paris et vite"
Je ne peux m'empêcher de penser à mon père. *Bientot, il aura la visite des flics... qu'est-ce qu'il pensera de moi... Il faudra que je l'appelle dès que j'aurais traversé l'Atlantique.*
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Université parisienne
Jeu 29 Juin 2006 - 18:38
"Je comprends, çà vaut mieux histoire que l'affaire se tasse... On est pas non plus dans un western, ils finiront par laisser tomber..." répondit Malik.
Le reste de la nuit s'écoula sans histoires. Deux autres clients sollicitèrent les services de l'hôtel, et la garde de nuit s'effectua tranquillement. Aux environs de 7heures du matin, la relève fit son entrée. Il s'agissait du patron : un petit homme rondelet et presque chauve au teint olivâtre et aux yeux porcins. La gueule de l'emploi.
"Qui c'est celle-là?" lança-t-il à Malik en se mouchant bruyamment.
"Une amie qui est passée me dire bonjour."
Le patron jaugea Alyssandre de la tête aux pieds, puis se mit au travail à son tours.
"Il va aller réveiller les clients, ensuite on devra faire les chambres, et après c'est la quille." expliqua Malik en chuchottant.
Il entraîna Alyssandre dans une petite remise, où l'équipement nécessaire attendant patiemment.
Quelques minutes plus tard, le patron avait fini de sonner le clairon aux occupants, certains étaient même descendus directement après lui.
"Viens." dit-il en prenant le gros des ustensiles dans l'escalier menant aux chambres. Une fois dans le couloir, il posa le tout.
"Tiens, tu n'as qu'à faire celle-là." dit Malik en pointant une porte du doigt, je m'occupe du reste pendant ce temps.
Il se pencha et murmura au creux de l'oreille de la mutante :
"En général je ferme la porte, çà va tellement plus vite quand j'utilise mon pouvoir..."
Il cligna de l'oeil et partit se mettre au travail.
La suite ici ici
Le reste de la nuit s'écoula sans histoires. Deux autres clients sollicitèrent les services de l'hôtel, et la garde de nuit s'effectua tranquillement. Aux environs de 7heures du matin, la relève fit son entrée. Il s'agissait du patron : un petit homme rondelet et presque chauve au teint olivâtre et aux yeux porcins. La gueule de l'emploi.
"Qui c'est celle-là?" lança-t-il à Malik en se mouchant bruyamment.
"Une amie qui est passée me dire bonjour."
Le patron jaugea Alyssandre de la tête aux pieds, puis se mit au travail à son tours.
"Il va aller réveiller les clients, ensuite on devra faire les chambres, et après c'est la quille." expliqua Malik en chuchottant.
Il entraîna Alyssandre dans une petite remise, où l'équipement nécessaire attendant patiemment.
Quelques minutes plus tard, le patron avait fini de sonner le clairon aux occupants, certains étaient même descendus directement après lui.
"Viens." dit-il en prenant le gros des ustensiles dans l'escalier menant aux chambres. Une fois dans le couloir, il posa le tout.
"Tiens, tu n'as qu'à faire celle-là." dit Malik en pointant une porte du doigt, je m'occupe du reste pendant ce temps.
Il se pencha et murmura au creux de l'oreille de la mutante :
"En général je ferme la porte, çà va tellement plus vite quand j'utilise mon pouvoir..."
Il cligna de l'oeil et partit se mettre au travail.
La suite ici ici
Page 2 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum