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Tokyo - Une jeunesse immortelle Empty Tokyo - Une jeunesse immortelle

Ven 12 Nov 2010 - 1:45
"Je déteste vraiment cet uniforme... Gratte tellement." Cette rengaine commençait à devenir vieille. C'est un fait, depuis qu'elle avait dut commencer à porter des uniformes pour aller en cours, elle avait utilisé cette phrase en s'habillant le matin, un sourire amusé aux lèvres.
Son uniforme était assez simple, jupe longue - qu'elle raccourcissait une fois les cours finit, une chemise blanche, cravate noire et veste de la même couleur que la jupe. Simple, efficace, ennuyeux... "Alors... Cours, c'est bon. Musique, c'est bon... Le livre de Sho... Il est là. Bien, j'ai tout et... Ah ! Je vais être en retard si je ne part pas maintenant." Une scène classique finale. Faye finissait de s'habiller en trois secondes avant de sortir de sa chambre, embrasser sa mère, prendre deux biscuits qu'elle fourre dans son sac avant d'avaler un café pour finir en partant en trombe.

Temps de voyage : vingt-cinq minutes. Tempes restant avant le début des cours : quatorze minutes. Yep. Elle l'avait dans l'os.

Pourtant, elle ne s'inquiétait pas vraiment, elle arrivait de temps en temps en retard mais cela la faisait plutôt rire et, tant qu'elle tombait sur le bon surveillant, sa punition pouvait aller du simple nettoyage des couloirs à simplement aller patienter à la bibliothèque, même si cela était plutôt rare.
Comparé à beaucoup de japonais, Faye reste de quelqu'un d'incroyablement détendue, que ce soit vis-à-vis de ses études ou bien de la vie en générale, peut-être est-ce pour cela qu'elle n'arrive jamais à vraiment s'inquiéter de ce qu'il pourrait arriver ?
Probable, mais c'est aussi sûrement parce qu'elle en a rien à foutre.

Et là voilà donc, avançant tranquillement sur le chemin de son école, la tête dodelinant au rythme de la musique sortant de ses écouteurs, un sourire aux lèvres, une expression détendue.
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Sam 13 Nov 2010 - 8:41
Conformément à ses estimations, Faye arriva bien 10 minutes après le début des classes devant les grilles de l'établissement. Et en plus, le surveillant qui attendait dans la cour n'était pas des plus commodes ! M. Miyagi était en effet connu pour son extrême sévérité et pour sa psychorigidité, inaccessible à toute forme de négociation. Une jeune fille attendait à ses côtés. Une occidentale blonde, à l'air un peu paumée.

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Quand Faye se retrouva au niveau de Miyagi et de l'inconnue, le surveillant marmonna dans sa barbe :

"Encore toi... Décidément... Et en plus tu fais patienter notre invitée, ce n'est pas bien. Non... Ce n'est pas bien..."

Il y avait quelque chose dans l'expression de Miyagi qui ne collait pas. Quelque chose le chagrinait au-delà du simple retard (habituel) de Faye.

"Bon, bon... Ça ira pour CETTE FOIS LA. Et puis... Le Principal a décidé que tu serais l'élève de référence pour Mademoiselle Dana, ici présente. C'est une étudiante américaine qui est ici pour deux semaines pour étudier notre système éducatif. Tu vas devoir t'en occuper. Alors, autant qu'elle voit AUTRE chose que la salle de retenue... Et puis..."

Tandis que "Mademoiselle Dana" saluait Faye d'un geste un peu godiche, le surveillant baissa les yeux.

"Et puis, avec ce qui est arrivé à ton casier, Faye, j'ai pas le cœur aujourd'hui à te punir..." termina Miyagi.

La blonde sourit un peu plus largement et lança :

"Oh vous avez AUSSI des casiers ? C'est chouette ! Moi, j'en ai un aussi... J'veux dire, chez moi... Et... Je suis TRES heureuse de te rencontrer. Je..."

Elle rougit et baissa les yeux.
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Sam 13 Nov 2010 - 14:20
Pour beaucoup, faire tous les jours le même trajet pour se rendre en cours était d'un ennui mortel, une perte de temps considérable. C'était peut-être l'une des raisons pour laquelle la plupart des jeunes préféraient aller en cours autrement qu'à pieds ? Probablement. Et c'était aussi probablement par fainéantise qu'ils faisaient cela. Ne nous voilons pas la face, si quelqu'un à le moyen de se déplacer à moindre fatigue, il le prendra, c'est dans la nature humaine.
Alors pourquoi diable est-ce que Faye adore faire ce trajet allez et retour à chaque fois ?
c'est vrai quoi, quand elle n'est pas en retard elle peut voir les autres étudiants avancer comme si quelqu'un venait de tuer leur chiot et qu'on leur avait dis que c'était nécessaire pour le bien de l'humanité et que, non, ils ne pourraient en avoir un autre, jamais, les autorités se chargeant que cela n'arrive jamais.
Alors que elle avance tranquillement, un sourire aux lèvres, saluant les marchands qu'elle connais à force de s'arrêter dans leur boutique, les personnes qu'elle vois tous les jours et à qui elle parle.
Une attitude un peu étrange non ?

Ah. Voilà enfin le lycée. Et je n'ai que dix minutes de retard en plus ! Je suis trop forte. Héhéhé. Bien, bien, bien, voyons voir qui est le surveillant, j'espère que c'est Tanaka-sensei qui est charger de la grille. Il est gentil et ses punitions sont souvent de juste l'écouter parler pendant dix minutes et c'est tellement facile d'ignorer le pauvre homme. Huhuhu.
Ah merde.
Mon sourire à du mal à s'étirer d'un seul coup, la faute au surveillant, et au temps, toujours porter le blâme sur le temps. Miyagi-sensei... Ah crap ! Pas lui, non mais pas lui quoi !
Allez Faye, tu vaux que ça, pleurer en boule dans un coin en maudissant l'univers n'est pas toi ! Alors tu va avancer, donner ton pus beau sourire et essayer de briser cette légende comme quoi Miyagi n'a jamais laisser un élève essayer de négocier sa punition !
Hey c'est qui cette blonde ?

Miyagi-sensei, Oni-Yagi pour les élèves. Le pire des surveillants. Celui qui était là aux fondations du lycée et qui se nourrit du désespoir des élèves, d'après les légendes urbaines !
Et Faye compte affronter ce monstre face-à-face !
Enfin, c'était avant de voir la jeune fille blonde. Pour voir quelqu'un d'aussi jeune ici à l'entrée avec un surveillant signifiait deux choses : soit c'était une étudiante transférée, soit elle cherchait quelqu'un. Bizarrement, Faye espérait que ce soit la première solution.

Mignonne. Très mignonne même. Américaine ? On dirait. Ah, zut, tu materas la, probable, étudiante étrangère un peu plus tard Faye, tu a une mission : Éviter la Miyagi-punition, et je compte bien réussir !
Sourire charmeur ? Okay. Posture détendue ? Check. Regard intense ? Check. Parée au décollage !
Et je me crashe. Nani ?!

C'est la vérité. Faye eut à peine le temps de se mettre au niveau de Miyagi que déjà ce dernier commençait avec ses remarques sur ses retards répéter, roh, comme si cela était sis souvent. Seulement quatre fois par semaine qu'elle arrivait en retard.
Mais c'est pas ça qui avait choqué Faye, nan, ça elle le voyait venir. C'était sa phrase suivante qui fit court-circuiter son cerveau une seconde.
"Ca ira pour cette fois" ? Qui est cet homme et qu'à t-il fait de Miyagi-sensei ?
Reprenons calmement les informations à disposition. En clair, Miyagi n'allait pas punir Faye parce qu'elle allait devoir servir d'élève de référence à une étudiante étrangère, américaine même, pendant deux semaines afin qu'elle étudie notre système d'éducation. Et que, grâce à ça, elle s'évitait une punition légendaire.
Si elle aurait put, elle aurait embrasser ici et maintenant la dénommée "Dana" pour son aide involontaire. Heh, elle aurait put en embrasser Miyagi même !

Wow, juste... Wow. J'ai une chance pas possible dites donc. Miyagi sympa, moi qui échappe à une punition et qui dois carrément être collée à la hanche d'une étudiante américaine plutôt mignonne.
c'est une win-win situation pour moi ? Cool. "Mon casier ?" J'avoue que ce point là m'a un peu perturbée. Qu'est-ce qui est arrivé à mon casier ? Au point que Miyagi en devienne sympa ? Je suis un peu inquiète. J'ai été voler ou quoi ?
Je secoue la tête une seconde, Dana viens de m'adresser la parole, en rougissant, et bafouillant... Trop mignonne... Herm. On se reprend Faye.
Je lui fait un clin d'œil amical suivit d'un sourire charmeur. "Pareil Dana-san. Contente de te rencontrer et t'en fait pas, je vais m'occuper de toi à la perfection, j'espère que tu sera satisfaite." Hum. Je dois être plus choquée que je le croyais, je glisse pas ce genre de sous-entendus d'habitude. Oh. Tant pis. "Je suis Faye Sasaki. Contente de te rencontrée Dana-san." Nouveau clin d'œil avant de me tourner vers Miyagi. Essayons quand même de montrer que je peux être capable de m'occuper d'une étudiante pendant deux malheureuse semaines. "Miyagi-sensei ? Qu'est-ce qui est arrivé à mon casier ? Ah. Et je suppose que je dois accompagner Dana-san au bureau du proviseur pour qu'elle prenne son emploi du temps c'est ça ?" Ben quoi ? Même moi je sais être sérieuse quand il le faut. Cela veux pas dire que mon ton est moins léger, que je sourit moins ou que je continue de lancer des regards qui je veux être rassurant à Dana, nope, pas du tout, ce serait pas moi sinon.


Dernière édition par Faye Sasaki le Dim 14 Nov 2010 - 5:42, édité 1 fois
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Dim 14 Nov 2010 - 4:30
Dana sourit face à l'accueil de Faye.

"Oh, c'est trop chouette ! Je suis sure qu'on va super bien s'entendre ! Comme ça on pourra s'écrire des cartes postales quand je serai de retour aux USA..."

On pouvait dire que Dana était enthousiaste. Nerveuse, enthousiaste et un peu niaise. Bref, comme toute nouvelle qui pouvait débarquer en cours d'année dans un nouvel établissement scolaire.

M. Miyagi en guise de réponse à la question de Faye lui fit signe de le suivre jusqu'à son casier.

Faye, collée aux basques par Dana, put découvrir le problème en question : la serrure avait été forcée, le casier était ouvert, avait été fouillé et toutes les affaires de Faye étaient éparpillées au sol. Au milieu de celles-ci se trouvaient des revues pornographiques (qui n'appartenaient pas à Faye).

Sur la porte du casier, l'on avait écrit "Sale perverse" au feutre noir.

Et dans le casier, un dessin avait été déposé...

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Le nom de Rei Ozu ne frappa pas particulièrement Faye. Tout au plus savait-elle que Rei était dans sa classe et qu'elle avait l'air plutôt timide, discrète et gentille. C'était une élève médiocre qui ne semblait pas avoir beaucoup d'amis et à qui elle n'avait jamais réellement parlé...

Miyagi secoua la tête.

"Voilà, le problème. Bon, le proviseur n'est pas très content mais il ne fera rien. Je vous conseille de ranger tout ça puis d'aller à votre prochain cours qui est, à mon souvenir, un cours de sport. Quant à Mademoiselle Dana elle a déjà eu son emploi du temps pendant que nous vous attendions..."

Le surveillant laissa les deux jeunes filles et repartit vaquer à ses occupations. Dana avait l'air choquée de ce qu'elle voyait.
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Dim 14 Nov 2010 - 5:42
Elle est vraiment nunuche... Mais je crois que je l'aime bien. C'est pas très logique, pas très normal, mais je crois que j'aime bien son coté un peu innocent. C'est charmant, vraiment. Je répond à son extravagances par un petit sourire et un nouveau clin d'œil. Une correspondante aux USA ? Et pourquoi pas tiens ? Je parle anglais aussi bien qu'une autre et elle le propose d'elle-même. "Oui. ce serait amusant, intéressant en tout cas c'est sur. Fais moi penser à te donner mon adresse mail à la fin de la journée Dana-san, sinon je risque d'oublier." Ouh la menteuse ! Ouh la menteuse ! Roh ça va. Je l'avoue, je veux voir si elle est vraiment sérieuse à ce sujet, appelons ça "Test social avec étrangers en milieu urbain Japonais par Faye Sasaki"... Un best-seller à ne point douter !
Mais là on a pas vraiment le temps de papoter, Oni-Yagi semble décider à me montrer enfin l'état de mon casier... Je crains la fuite d'eau.

Traverser la cour pour rejoindre le bâtiment principal du lycée fit remonter un étrange souvenir à Faye. Celui de son premier jour de lycée et de sa rencontre avec Maya... La fille qui lui fit découvrir plus qu'elle ne croyait qui existait en ce monde. Pourquoi ce souvenir remontait maintenant ? Elle parierait que cela avait à voir avec Dana. Maya était âgée d'un an de plus qu'elle, sa sempai, et celle chargée de lui montrer les "ficelles du métier", mais elle agissait un peu comme Dana, un brin enthousiaste, un brin nunuche, mais toujours magnifique.
Oui. Elle lui manquait.
Mais ce souvenir fut rapidement enterrer sous sa conscience et son incrédulité. Elle venait d'arriver devant son casier.

He... Heum. Comment dire ? C'est quoi ce bordel... ? Il fallait bien que mon casier soit au moins forcé pour que Oni-Yagi en parle, que des trucs soient volés, mais merde, c'est quoi ça ? Mes affaires au sol, le casier complètement bousillé et des revues pornos que je n'ai jamais vu au milieu de mes affaires.
Je jette un rapide coup d'œil au tas d'affaire et, au premier compte, pas de disparus, mais ça je m'y attendait, le message laisser à l'attention du lycée semble être le mobile le plus flagrant.
... Le pire c'est que je vois pas du tout qui est cette Rei Ozu... Je crois qu'elle est dans ma classe... Attends... Petite, discrète, vers la fin du tableau des études... Ah, ouais, je vois là. Je crois que je lui ait parlé trois fois dont deux fois parce qu'on travaillait sur un projet de classe ensemble... Et encore.
En tout cas, les filles qui ont fait ça ont un sacré culot, mes respects.
Je commence à ramasser mes affaires, j'ignore Miyagi qui glapie à propos du fait que le proviseur ferra rien, ben tiens, ça m'aurait étonné ça que ce vieux débris daigne bouger ses fesses siliconés pour aider une de ses étudiantes. Si il voulait bien moins mater de vidéos de sécurité et penser à enlever de temps en temps sa main de son pantalon, alors peut-être qu'il se rendrait compte que c'est une école qu'il dirige, pas un bordel.
Hum. Je suis acide quand je suis frustrée.

Faye ramassait tranquillement ses affaires, les triant, vérifiant leur état, classant les revues pornos de coté, s'amusant parfois à en ouvrir un pour vérifier le contenu, avant de le refermer en ricanant doucement, secouant doucement la tête. Difficile de dire ce qu'elle ressent actuellement, de la colère ? De la honte ? De la peur ? Qui peut bien le savoir, ses cheveux tombant en cascade devant son visage, cachant son regard, et ses mouvements, mécaniques, ne trahissant rien.
Peut-être avait elle craquée ? "Huhuhu..." Hum ? Drôle de bruit... Comme une sorte de murmure dans le vent, et qui viens de Faye. "Héhéhé... Encore ? Mais a-t-elle craquée ? "Hahahahahaha !" On dirait bien.

Hahahaha ! Ah non ! Ah ! Je suis désolée mais... Hahahaha... C'est juste vraiment très drôle... Héhéhé... Je veux dire... je sais que c'est sensé être insultant, que le but c'est de me blesser, mais je trouve ça tellement drôle !
Je donne quand même un A pour l'effort fournis de péter mon casier pour y foutre le bordel mais un simple D pour la phrase en elle-même. Pathétique. Frustrée. Et probablement hypocrites. J'ai maté une fois, UNE fois dans les douches. Enfin... Cette semaine quoi... Héhéhé... Pas ma faute. Et si on m'a remarquée, c'est qu'on en profitait pour me reluquer aussi, donc on est de la même espèce.
Ah merde, Dana. Elle dois me prendre pour une folle à me voir rire comme ça. Bon, reprendre mon calme. Pfiou.
Je me relève, rapidement, époussetant de la poussière imaginaire sur mon uniforme avant de tendre plusieurs des revues porno à Dana, toute sourire. "Je sais pas si c'est comme ça qu'on fait aux États-Unis mais voilà un cadeau de bienvenue pour toi si ça t'intéresse; DU porno gratis !" Ah merde. Et revoilà que je me marre comme un baleine. Allez ! Concentration ! "Désolée. J'ai juste trouver ça amusant. Tu pourrais les balancer à la poubelle s'il te plaît ? J'en ait pas vraiment l'utilité... Pas pratique pour moi vu que j'ai déjà une très bonne imagination et pas de petit frère à qui ça pourrait servir donc bon..." Je finit par un petite clin d'œil pour lui signifier que je plaisante... Enfin je lui fait croire cela. Mieux vaut qu'elle me prenne pour une folle qui ris de tout que de savoir la vérité.

Bien, bien, bien. Je garde la note, on sais jamais, mais je me retrouve quand même avec un problème... Un casier foutu... Oh, Daaanaaaa ! "Hey, Dana-san ? Je pourrais emprunter ton casier pour aujourd'hui ? Vu la serrure du mien je doute qu'il puisse fermer encore et si je pouvais m'éviter un "encore" ce serait pas du luxe." Pendant que je parle, un doute m'assaille. Pourquoi seulement mon casier si il y avait deux noms sur la feuille. L'air de rien, je scanne du regard les casier, je cherche celui de Ozu... Si c'était une attaque ciblée juste contre moi ce serait parfait, cela signifierait alors que j'ai affaire à une petite meute qui sera facile de dresser, mais si la Ozu est prise dans le lot, alors là ça risque de devenir marrant. Il faudra que j'essaye de la trouver après les cours. "Bon. Ça a rendue ma matinée encore plus intéressante ça tiens. Pas grave. Hey, Dana-san, c'est quoi ton prochain cour ? Parce que là je vais devoir me rendre en sports et je sais pas si ta le même emploi du temps que le mien." En sport... Amusant. J'ai la sensation que je vais bientôt rencontrer mes "attaquantes"... Elles risquent d'être déçues les pauvres, arriver en sport avec un sourire aux lèvres et un petit déhanché un peu provoquant risque de les énerver d'avantage.
Oh. Bah. C'est la vie... Héhéhé...


Dernière édition par Faye Sasaki le Dim 14 Nov 2010 - 22:30, édité 1 fois
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Dim 14 Nov 2010 - 13:17
"Euh... merci ?" bredouilla Dana en récupérant du porno plein les bras. "Ben, euh... Aux USA, le porno c'est plus un truc de garçons déjà et..."

La jeune blonde ouvrit l'une des revues, fit une moue de dégout et la referma très vite.

"... il n'y a que des filles là dedans. Yurk !"

Elle se rendit jusqu'à la poubelle la plus proche et jeta tout le stock de revue.

"Je trouve ça très dégradant tout ça. Tu devrais pas prendre ça autant à la légère, Faye. Moi, j'aurai fondu en larmes si ça m'était arrivée..."

D'ailleurs, Faye remarqua qu'aux coins des yeux de Dana il y avait de petites larmes qui se formaient.

Continuant son inspection, la jeune mutante trouva sans difficulté le casier de Rei qui était dans le même état que le sien : forcé, dégradé et en vrac. Il y avait aussi marqué "Sale perverse" au marqueur noir mais également "Rei tu es moche, on voudrait que tu sois morte !". Les revues X et le dessin, en revanche, avait du être enlevés par Rei elle-même ou M. Miyagi.

Dana se moucha bruyamment puis lança :

"J'ai pas de casier en fait. Je comptais utiliser le tien mais... J'ai pas envie qu'on dégrade mes affaires, tu comprends... Quoi qu'il en soit, j'ai aussi cours de sport avec toi... C'est cool non ?"

*
**

Quand Dana et Faye débarquèrent dans le vestiaire pour se préparer à leur cours de gymnastique, toutes les filles présentes se turent et se dépêchèrent, tout en gloussant pour certaines, de finir de se préparer.

Dans le silence relatif, Faye put entendre des pleurnichements provenir d'une cabine fermée.
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Dim 14 Nov 2010 - 13:48
Tombée sur une sainte-nitouche, ah pas de bol. §ais dis donc Dana-chan, cette expression de dégout sur ton visage est un peu insultante tu sais ? Je ne sais pas si tu est toi aussi dans un lycée pour fille seulement mais ce que je sais c'est que, avec le bon entourage, tu pourrais sûrement faire partie des personnes faisant ce genre de "plaisanterie". Le remarque tu seulement ? Ou bien est-ce que tu te considère quand même comme différente ? "Ne pleure pas pour ça Dana-san, et ne t'en fait pas. On a essayer de me blesser, c'est sur, mais elles me connaissent mal, très mal." Je sourit, un sourire un peu différent de ceux que j'utilise d'habitude, ma main droite sur ma hanche, le regard intense. J'ai trouver de quoi jouer. "Comprend bien que taper du pied à en devenir rouge ne me servirait à rien. Elles veulent que je chiale, autant leur donner le contraire pour bien les énerver et les forcer à sortir leur cul de l'ombre." Et c'est là qu'on s'amusera, enfin moi surtout.
Je suis juste un peu surprise de voir le message sur le casier de Ozu, au moins moi on me traite pas de moche... Mais à quoi elle ressemble cette fille ! Rah. Impossible d'avoir une image mentale. Bon.

Une fois ses affaires bien ranger dans son casier devenu inutile, Faye se contenta juste de sourire de nouveau à Dana avant d'avancer tranquillement en direction des vestiaires, ne répondant à la remarque de Dana sur ses affaires ne devant pas être abimé que par un grognement positif. "Tu pourras demander au prof de laisser tes affaires dans son bureau. Mais il faudra te trouver quelqu'un avec qui partager son casier vu que moi je suis hors-jeu..." On aurait put la croire vexée, elle devrait être vexée, mais au final, elle se moque de ce genre de réponse. c'était son choix à la blonde, pas à Faye, elle avait, de toute façon, de plus gros poissons à pêcher.

Aaah. Les vestiaires et son ambiance far-west américain. Quel joie. A peine arrivée que les bruits de conversations courantes se sont tue pour laisser la place à des regard peu discret et n branle-bas de combat pour finir de se préparer le plus vite, en gloussant mesdames et messieurs ! Et moi, qu'est-ce que je fait en attendant ? Ah ouais, je sourit comme un de ces fous échappé de l'asile psychiatrique et j'observe les réactions des filles. Je cherche celles qui ont une expression vraiment satisfaite sur le visage, qu'on rigole un peu... "Je suppose que tu n'a pas non plus de casier pour te changer ? Viens. On va partager le mien." Je lui laisse pas vraiment le temps de répondre à la blonde que je suis déjà à mon casier, mon sac à coté de moi et ma cravate et veste au sol, aaah, ça fait du bien !
Je suis tranquillement en enlevant ma chemise, me laissant en sous-vêtements, quand je l'entends. Un sanglot. Un triste sanglot... Qui viens de l'une des seules cabines fermées du lieu.
Et je pense savoir qui c'est.
Sans même me donner la peine de finir de me déshabiller, ou de commencer à me changer, je m'approche de la cabine, frappant deux fois contre la porte, souriant un peu tristement. Pauvre fille. "Ozu ?" Je doute que ce soit quelqu'un d'autre, pas après cette matinée en tout cas. Je tourne un instant le regard pour voir ce que fait Dana mais ne m'attarde pas non plus, lui indiquant juste d'aller directement en cours sans moi si elle ne veux pas attendre.
Parce que j'ai cette sensation que je risque pas d'aller en cours moi aujourd'hui... Bizarre.
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Lun 15 Nov 2010 - 5:47
Dana renifla en écoutant les paroles de Faye. Elle leva un regard humide vers la jeune mutante et tenta d'esquisser un sourire timide :

"Tu dois avoir raison... C'est juste que... Enfin, tu vois. Ça me rend triste à chaque fois que quelqu'un est victime d'une injustice. Personnellement, j'apprécierai pas d'être calomniée de la sorte. Ça me retournerait l'estomac !"

Lorsque Faye proposa de partager son casier avec Dana, cette dernière eut comme un geste de recul. Geste confirmé quand la mutante asiatique commença à se déshabiller et que Dana n'en fit rien.

"Euh... Je suis très pudique, enfin tu vois quoi. JECROISQUEJEVAISMECHANGERDANSUNECABINE" lança Dana, un peu trop rapidement.

Et elle s'en alla vers une des cabines sans ajouter un mot, laissant Faye s'occuper de la pleureuse inconnue.

A peine la mutante eut-elle fini de tambouriner à la porte de la cabine que cette dernière s'ouvrit doucement. Une jeune fille uniquement habillée par un polo de sport était en train de pleurnicher en position fœtale à même le sol de la petite pièce exiguë. Faye remarqua sur sa cuisse dénudée deux petits brûlures de la taille d'un mégot de cigarette, ainsi qu'une ecchymose en formation sur sa fesse gauche.

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"Sasaki ?" marmonna Rei Ozu, avant de baisser les yeux pour fondre en larmes de plus belle. "Je... Je suis désolée" ajouta-t-elle sans même prendre la peine de regarder Faye. "J'en peux plus..."
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Lun 15 Nov 2010 - 13:49
Prude va. Heh. J'empêche même pas mon sourire de s'élargir sur mon visage quand je vois Dana s'enfuir, littéralement, en direction d'une des cabines. Je me doutais un peu de ce genre de réaction pour être tout à fait franche, j'avais eut pas mal d'indice jusque là il faut dire. Mais pour une fois cela m'arrange. Si c'est bien Ozu qui est là dedans, et si elle pleure, alors ce qui va suivre n'a pas besoin d'être vue par une étudiante étrangère qui ne va rester que deux mois.
Non, vraiment pas besoin.
Comme elle n'aura pas besoin de voir ce qui pourrait arriver aux filles qui ont attaqué mon casier, ainsi que celui de Rei. Cela deviens personnel.

Faye attendais tranquillement que la porte de la cabine s'ouvre, chose qui se fit assez rapidement en fin de compte. L'image devant elle lui pinça le cœur, plus qu'elle n'aurait crue possible. Une Rei en position fœtale, pleurant toute les larmes de son corps, des marques sur son corps, brûlure de cigarettes et coups. Elle semblait être au bord du gouffre, ses yeux... C'était ses yeux qui choquaient le plus Faye.
Secouant la tête, Faye s'approcha de la jeune asiatique, s'agenouillant devant elle, traçant d'un doigt délicat les brûlure sur ses cuisses, plongeant son regard dans celui de sa camarade de classe, un sourire à la fois triste et amical aux lèvres, son autre main montant au niveau des cheveux de Rei, les caressant une seconde avant d'attirer sa tête contre elle. "Allez... Ca va aller, ça va aller..." Elle n'en savait rien. Mais elle se devait de l'aider, au moins.

D'accord... Je vois... Je commence à comprendre en fait. Cela deviens plus que personnel, cela deviens vicieux. Ces salopes... Du calme Faye. "Tu n'a aucune raison de t'excuser ma belle, tu n'a rien fait de mal." Merde. Je lui offre un gentil sourire, continuant de caresser ses cheveux, la laissant pleurer contre moi. Merde. Elle mérite pas ça. "J'ai vu ton casier, et le mien... Et tu n'a pas à t'excuser de quoi que ce soit tu m'entends Ozu ? Tu n'a rien fait de mal." C'est normal que mon premier désir c'est d'entrer en sport et d'aller assassiner toutes les filles qui étaient dans la pièce à glousser comme des idiotes ? Oui ? Ah, tant mieux. "Mais ces marques... Tu peut me dire ce qu'il c'est passer Ozu ?" Je lui sourit de nouveau, gentiment.

Quelque part... Je me dis que ça pourrait être moi là. J'ai eut de la chance, beaucoup de chances. Mais est-ce que je suis réellement si égoïste pour ne pas avoir remarquer qu'elle était en peine ? Qu'une fille que j'étais sensée connaître souffrait le martyre à cause d'idiotes incapable d'accepter les différences ? Maya serait extrêmement déçue par moi si elle me voyait maintenant...
Mais cela va changer, aujourd'hui même... C'est devenu une affaire à la fois personnelle et sentimentale. Cette pauvre Rei n'est pas méchante, très discrète et subie toutes les brimades. Plus maintenant, oh non, plus maintenant. J'ai déjà des idées sur comment nous venger, la venger, mais je dois d'abord réconforter Ozu, qu'elle m'explique ce qu'il lui est arrivée... Et ensuite que je m'occupe d'elle. Après, une fois que je serait sûre qu'elle sera en sécurité, à l'abri, après...
Et bien, la "cintrée" risque de montrer à quel point elle peut l'être...
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Mar 16 Nov 2010 - 1:43
Rei pleura de plus belle et se pelotonna dans les bras de Faye. Au bout de quelques (longues) minutes, elle finit par se calmer quelque peu.

"Tout est de ma faute, Sasaki... Je... Je suis désolée de t'avoir embarquée là dedans... Je..."

Elle rougit.

"C'est des filles de la classe qui m'ont prise en grippe. C'est vrai... Elles ont raison : je suis moche, maladroite et stupide. Et... bizarre..."

Ozu leva ses yeux embués de larmes vers Faye.

"C'est à cause de ce que j'ai écrit dans mon cahier de textes qu'elles me sont tombées dessus. Enfin... qu'elles ont dévasté nos casiers. Et tout à l'heure... j'ai voulu résister et... dire que ce qu'elles racontaient sur toi, c'était même pas vrai. Alors... Elles m'ont donné une leçon et..."

La jeune fille pleurnicha à nouveau.

"Mais cherche pas, Sasaki, je dirais pas qui c'est... J'veux pas t'attirer plus d'ennuis. T'as qu'à oublier ce que t'as vu... T'as qu'à m'oublier, tout le monde y arrive tellement facilement..."
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Mar 16 Nov 2010 - 2:41
Je la laisse pleurer contre moi, c'est un peu tout ce que je peux faire en sous-vêtements, dans les vestiaires. Lui offrir du réconfort, lui offrir une petite partie de moi qu'elle pourra garder pour ne plus se sentir seule.
Car je refuse qu'elle reparte seule.
Appelez moi Stupide si vous le voulez mais c'est un fait. J'ai bien appris ma leçon de vie et j'aime les gens, tous, malgré leur stupidité, malgré leurs fautes. Rei Ozu n'y fait pas exception, elle reste une personne vivante capable d'aimer, de ressentir, de pleurer.
Et en cela, elle est Belle.

Ah ! Écoute moi donc, Maya, écoute moi, moi la jeune fille naïve d'antan. Écoute donc ce que je suis devenue. Et je ne regrette pas ce que je suis. Ma devise : ne regarde jamais en arrière, ne regrette rien. Et jamais je ne le ferrais. Je vais aider Rei, je vais accomplir ce que tu a fait pour moi.
Et peu importe si j'en souffre, je le ferrais avec un sourire, une attitude révoltante et si je peux, je rigolerais. Car c'est comme ça que je suis désormais.
Finalement, elles doivent avoir raison les petites teignes, je suis cintrée... Et j'adore ça.

Je caresse un moment les cheveux de Rei, enfin ses larmes ont cesser, cela à durer longtemps, très longtemps... Je me demande ce que fabrique Dana tiens. Bah. Elle a du aller en cours et expliquer à la prof que j'étais... "Indisponible"... je l'espère en tout cas. Je roule des yeux quand elle est dis que c'est de sa faute, je croyait qu'on avait déjà régler ce problème ? Je m'apprête à lui remettre les points sur les "i" quand elle continue... Eh bien. Je me sent vraiment mal d'un seul coup. Comment j'ai fait pour rater cette âme en peine ? Tch. Des têtes risquent de rouler... Ou devenir chauve, j'ai pas encore décidée. "Ozu." Hum. Je dois être un peu énervée, ma voix est très douce, un peu trop, ma mère sait que quand j'ai cette voix c'est que je suis à un cheveux de péter une crise... "Tu ne m'a embarquée dans rien du tout. j'ignore ce que tu a inscrit dans ton cahier et, pour être franche, si tu ne veux pas me le dire, alors je ne te demanderais rien. Mais comprend que ce n'est pas ta faute. Tu m'entends ? Ce. N'est. Pas. Ta. Faute." Je finis mon point par une pichenette sur son nez, souriante gentiment. "Et, Ozu. SI jamais je t'entends encore dire que tu est moche, maladroite et stupide je te met une fessée, compris ?" Ah. Le retour de la vengeance d'or de la Voix. Je crois que je lui ait trouvée un nom tiens.

Je l'observe un moment tandis que ses larmes remontent. Je la réconforte, reprenant mes caresses de ses cheveux. Je réfléchit. Elle a pris tellement l'habitude de devoir s'occuper d'elle-même qu'elle ne semble même plus capable d'accepter de l'aide. Eh bien, temps de changer cela. "Ozu-chan. Si j'étais vraiment comme tous les autres, tu crois vraiment que je serait là à te réconforter, hmm ?" Je lui sourit, un peu amusée tiens. "Tu a bien fait de résisté, je suis juste énervée de voir qu'elles t'ont fait du mal... Et cela ne resteras pas impunie." Je lève une main devant elle, interrompant sa prochaine litanie sur le fait que c'est son problème. "C'est devenu mon problème quand elles s'en sont pris à mon casier, c'est devenu mon problème quand elles ont commencer à te faire du mal, c'est devenu mon problème le moment où elles ont décider qu'il fallait "jouer" avec moi. Donc, ne t'en fait surtout pas pour moi, Ozu-chan, et ne me dis d'oublier, de t'oublier. D'accord ?" Je termine par un grand sourire et un baiser sur son front, me levant, l'incitant à faire de même. "Alors. Tu veux faire quoi Ozu-chan ? Y allez ? Ou bien tu veux te faire porter pale ? Je t'accompagne quoi que tu décide." Et me voilà, en soutif, au milieu du vestiaire, à laisser une fille qui, jusqu'a aujourd'hui, je n'ai jamais parlé... Et je me sent bien, heureuse même de pouvoir l'aider.
Elle le mérite, une âme aussi pure qu'elle.
Comme elles auront ce qu'elles méritent... Mais plus tard.
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Mar 16 Nov 2010 - 4:36
Ozu pleura une fois de plus. Mais ce n'était ni la tristesse, ni la souffrance qui causait ses larmes. Non. Elle pleurait et souriait à la fois. La pauvre petite fille leva même le nez et, souriant, lança à Faye :

"Sasaki, quand tout cela sera fini, tu verras mon cahier de textes... Oui... Tu le verras. Parce qu'avec toi, je me sens plus forte que si j'étais seule... Bien plus forte !"

Et plutôt que de répondre aux questions de la mutante, Rei sortit de la cabine et finit de s'habiller. Quand Faye sortit elle-même, elle put voir Dana en tenue de sport. La jeune américaine lui souffla à l'oreille :

"C'était trop beau ce que tu lui as dit... Moi même, j'ai failli pleurer !"

*
**

Une fois que le trio eut quitté le vestiaire, Faye découvrit l'ambiance dans le gymnase. Si la plupart des filles s'adonnaient à des roulades, tentaient de grimper à la corde lisse ou tâtaient de la poutre, des barres parallèles ou du cheval d'arçon sous le regard bienveillant de leur enseignante, un groupe d'étudiantes était en retrait.

Ces trois filles défiaient du regard les trois nouvelles. Deux d'entre elles étaient des élèves sans histoire mais la dernière...

Tokyo - Une jeunesse immortelle Zaek1ku8

Kodachi Ogawa. La première de la classe. La première dans toutes les matières. La capitaine de l'équipe de gymnastique du lycée. Celle que tout le monde admirait. Celle... qui souriait en voyant la mine déconfite et terrorisée de Rei.
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Mar 16 Nov 2010 - 5:05
Ah, tout de même, enfin un sourire ! Victoire est mienne ! Apporter de la barbe à papa ! Mais je me contenterais seulement de la voir un peu plus heureuse. Comment dire ? C'est beau je trouve. Je sais ce que l'on pense de moi, que je suis futile, superficielle même, que j'apprécie la beauté. Et c'est vrai, la beauté de l'âme.
C'est pour cela que je ne m'attarde pas sur des détails insignifiants comme le "genre" des personnes que j'aime. Je les aime pour ce qu'ils sont à l'intérieur, et c'est tout. Ils peuvent être magnifique, laid, petit, grand, défigurés, déformé. Je. M'en. Moque.
Je regarde directement en eux, et Rei est une jeune femme magnifique, splendide et dont quiconque sera heureux de pouvoir partager sa vie avec. C'est pour cela que je sourit gentiment à Rei. "Je suis contente Ozu-chan, et je te remercie pour ta confiance." Je la regarde sortir en sprintant, secouant la tête, amusée. Je suis juste un peu surprise d'entendre Dana me parler directement dans l'oreille, mince alors. je l'avais même pas entendue s'approcher, discrète la petite. "Heh. Je n'ai rien fait, vraiment. Mais merci Dana-san." Je lui fait un petit clin d'œil avant de remarquer que, de nous trois, je suis la seule qui n'est toujours pas changé.

Tester les limites de Dana semblait être le passe-temps favoris de Faye a première vue. Car à peine sortit de la cabine que déjà elle dégrafait son soutien-gorge, pour avancer, poitrine à l'air, vers son casier, prenant son temps pour mettre son t-shirt, un petit sourire aux coins des lèvres. Elle fit de même pour sa jupe et ses sous-vêtements. Le moins que l'on puisse dire c'est que Faye n'étais pas pudique. Elle est même fière de son corps, il n'est pas "parfait" mais elle n'a pas honte de lui. C'est une réaction naturelle chez elle, qui viens avec son ouverture d'esprit. Si elle peut accepter psychologiquement à peu près tout, alors elle peut aussi accepter la partie physique. C'est pour cela qu'être nue ne la dérange pas, c'est une réaction naturelle.

Bon, allez, je me dépêche sinon je sent que Dana va finir par me faire un infarctus avec tout ce sang qui lui monte à la tête. C'était amusant en tout cas. Une fois changée on arrive, enfin, dans le gymnase... Et c'était nase. Nan je m'excuserais pas pour mon mauvais jeu de mot, je l'assume tiens !
Blague à part, c'est vrai que l'ambiance est plutôt "qu'on se marre..." que "fiesta chez les riches !" Et, non, je ne retirerais pas le sarcasme de mes commentaires, il est là pour une bonne raison, non mais.
Je suis assez neutre avec la gym, je préfère plutôt me défouler contre un sac de sable, ou des machines de sport mais bon, s'exercer pourrait me faire du bien, je sait que ça va aider mes muscles en tout cas, un brin tendue depuis mon arrivé au lycée.
Je regarde la prof, attendant qu'elle remarque notre présence quand je sent Rei se raidir à coté de moi, qu'est-ce qu'il se passe ? Curieuse, je l'observe. Hey... Elle semble terrorisée. Rei ?!
Je suis son regard et... je la vois. Super. Mon jour de chance tiens. Fallait que je tombe sur une pétasse de catégorie SS hein ? Je pouvais pas tomber sur la garce de base de catégorie C, j'aurais même pris une de classe A tiens. Mais elle... Eh bien. Il semblerait que je vais devenir extrêmement impopulaire dans les jours qui viennent. Bah. La popularité, ça va, ça viens.

Il faut dire que Kodachi Ogawa, la garce en question, est plutôt douée. Elle a pris la compétition dans le lycée et l'a transformée en jeux olympique. Un truc marrant pour ceux qui, comme moi, s'en foutent un peu de savoir qui est premier ou non. Mais elle, non seulement elle se fait un point d'honneur d'être première, mais en plus, d'après ce que j'ai entendue dire, elle le fait avec la plus grande avance possible, histoire de bien écraser la compétition.
Elle le mérite je dirais. C'est une élite ou elle en deviendra une, elle a le regard pour tout du moins.
Mais en attendant ce regard est un peu trop satisfait de voir Rei apeurée. Eh bien Oga-chan, voyons si je peux virer ce regard un peu trop satisfait de ton visage, veux-tu ?
Je passe un bras autour des épaules des Rei, lui souriant gentiment, une étincelle dans le regard, la suppliant de me faire confiance, de se détendre, de n'avoir peur de rien. "Elle a beau être la meilleure. Tu es en sécurité, Ozu-chan, détend toi, d'acc ?" Je finit par un clin d'oeil à ma nouvelle amie, avec de tourner mon regard légère vers Dana, l'encourageant à soutenir Rei à son tour.
Je n'attends pas vraiment de voir ce que fait Dana que je tourne de nouveau mon regard vers Ogawa et une fois que je suis sûre d'avoir attirée son attention je lui sourit.
Pas mon sourire habituel. Non.
Celui là est plutôt... Spécial on va dire. Ma mère m'a souvent dis que quand je sourit comme ça j'avais une lueur dans les yeux qui s'illuminait et qui ne présageait rien de bon. Et je lui sourit , presque gentiment, avant de doucement la saluer de la main, la narguant presque.
Allons princesse, laisse la petite Rei tranquille et frappe quelqu'un qui sait comment riposter. Si tu me fait ce plaisir je te jure que je ne remplirais pas ton casier de blattes. Seulement de cafards. "C'est elle, hein Ozu-chan ?"

C'était une question inutile mais elle l'avait posée de façon rhétorique. Après tout, de toutes les personnes présentes dans ce gymnase, seule elle avait un air aussi satisfait. Cela ne signifiait pas que les autres étaient innocentes. Pas aux yeux de Faye en tout ca. Elle étaient coupables de lâcheté et de cruauté à ses yeux. Mais l'instigatrice de cette cruauté était celle qu'elle regardait droit dans les yeux, sans rompre, la défiant presque du regard.
Elle allait lui donner une raison de n'être si satisfaite que si jamais elle réussit à briser Faye. En tout cas, c'était dans l'esprit de la jeune mutante. "Bien. Allons donc voir ce que notre charmante prof va nous faire subir. Vous venez les filles ?" Le jeu commence. Elle a relâchée Rei et à invité les filles à la suivre en direction du prof, restant proche de Rei quand même, au cas où, lui offrant son soutient silencieux via ce moyen.

Kodachi Ogawa. J'espère que tu sait seulement ce que tu fait. Car si jamais tu va trop loin, je m'arrangerais pour ce que l'on retrouve de toi soit une coquille tellement traumatisé qu'il te faudra de l'aide pour seulement te torcher.
Et je le ferrait probablement avec un sourire aux lèvres.
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Mar 16 Nov 2010 - 11:28
Rei passa une bonne partie du cours à rester collée aux basques de Faye. Quant à Dana... Dana sentait également bien qu'il fallait qu'elle soit solidaire de la troupe. Ainsi, un observateur extérieur aurait pu envisager que les trois filles étaient les meilleures amies du monde et non trois étudiantes que seules les circonstances avaient rapprochées !

L'enseignante avait paru fâchée au premier abord du retard de Faye et de ses amies. Mais Dana leur sauva la mise en mettant en avant sa qualité de nouvelle et un obscur mal de crâne dont elle aurait été subitement affectée avant le cours de gymnastique ! La professeure s'était donc contentée de hausser les épaules et avaient affecté le petit groupe à la poutre.

Le cours se passa sans incident pendant bien une demi-heure. Juste le temps que leur professeur parte en pause cigarette, laissant les lycéennes sans surveillance... Et si la plupart continuèrent à vaquer tranquillement à leurs activités, Kodachi et ses deux acolytes s'approchèrent d'Ozu, alors que cette dernière tentait péniblement de se tenir debout sur une poutre qui ne semblait pas la rassurer.

"Alors la moche ? T'as les jambes pourries à ce que je vois..." lança la première de la classe en faisant référence aux brûlures d'Ozu.

"C'est de naissance ou c'est les stigmates de la perversité ?" ricana Kodachi, imitée en cela par ses deux amies.
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Mar 16 Nov 2010 - 14:51
Je suis un peu soulagée d'un seul coup. Bon, pas de devoir faire de la poutre, ou du cheval d'arçon, nan, je trouve ça plutôt stupide d'ailleurs. mais je suis soulagée de voir que Rei reste proche, cela me rassure, car j'avoue avoir des doutes sur ce qu'il pourrait arriver, surtout en gym. Il est facile de pousser quelqu'un "accidentellement" afin de lui faire du mal. Et si cela arrivait à ma petite Ozu-chan... Disons que l'Enfer aurait un goût de Paradis pour certaines.
Une autre bonne chose qui est arrivée : Dana. Pour être ranche, je croyait être celle qui allait devoir tout prendre sur la tête, j'avais déjà en tête le mensonge, comme quoi c'était ma faute, et je me préparait déjà psychologiquement à la retenue. Coup de bol, Dana m'a sauvée en portant le blâme. J'apprécie beaucoup son aide.
Et nous voilà donc toutes les trois, à faire de la gym, s'entraidant les une des autres. Les autres élèves nous ignorant pour la plupart, sauf évidement la Number One.
Mais elle ne perd rien pour attendre.

Faye ne pouvait avoir plus raison. C'était au tour de Rei de passer sur la poutre, un exercice qui ne semblait pas la rassurer, malheureusement, Faye avait été assignée au cheval et elle ignorait où se trouvait Dana, laissant seule son amie, chose qu'il ne fallait pas faire, surtout quand elle découvrit que la prof n'était plus dans la salle.
Difficile de se concentrer quand son regard est rivé vers une amie qui commence à se faire harceler par des idiotes.
Ainsi, la Princesse du lycée avait décidée de faire le premier pas. Souriante, Faye abandonna le cheval pour se diriger d'un pas calme vers là où se trouvait Rei et Kodachi, ainsi que les deux "amies" de Kodachi.
Elle pensait qu'elle aurait au moins attendue jusqu'à la pause de midi avant de jouer les imbéciles. Comme quoi...

Pauvre, pauvre petite Kodachi. Quelle tristesse de voir quelqu'un comme toi réduite à ça. Tu ferras partie de l'élite, tu ferras partie des grandes de ce pays tandis que Rei et moi nous nous retrouverons dans la masse. Et pourtant... Tu risque d'être détruite ici et maintenant à cause de ton caractère exécrable. C'est stupide, et cela me fait de la peine.
Mais tu a lancer les règles de jeu, pas moi. Et en m'attaquant, tu m'a fait rentrer dedans. Voyons voir si tu assume ton choix désormais, ma petite Kodachi... "Oh. C'était marrant ça, nan Ozu-chan ?" Je me déplace calmement, sourire aux lèvres, avant de mettre aux coté de Rei, lui faisant un rapide clin d'œil pour essayer de la réconforter et de la rassurer. "Mais ça manque de... Comment dire ? D'intérêt." Je tourne mon regard vers Kodachi, les bras croisés sous la poitrine, souriant de toutes mes dents. Je suis de sortie ! "J'aurais quand même pensée que la première de la classe aurait sut faire mieux que cette remarque de niveau primaire... Franchement, je suis déçue. Comme quoi... Les titres..." Je penche un peu la tête de coté, j'observe son visage, ses réactions. "Et donc ? Qu'est-ce qu'il se passe Ogawa ? Tu mène donc une existence si triste que ça pour devoir insulter une personne aussi gentille que Ozu-chan ? Ou alors Papa et Maman ne sont pas contente de tes derniers résultats scolaires ? C'est triste, tu me fait de la peine..." Ce qui est vrai. Elle me fait de la peine. Se sentir obligée de devoir attaquée verbalement une personne silencieuse et gentille comme Rei juste pour qu'elle se sente mieux... Pathétique. "Mais peut-être est-ce de la jalousie ? Tu te dois d'être la meilleure sinon tu n'es rien... Alors disparait... Tu es insignifiante pour moi. Allez, va, tu dois avoir un examen à réviser, ou un miroir à aller regarder. Allez, disparais !" Une partie de moi doit être une garce de catégorie A, pas possible autrement vu que je termine ma phrase avec un grand sourire et un mouvement de main qui n'indique qu'une seule chose : que je la chasse. "J'espère sincèrement que tu va trouver la raison qui te force à agir ainsi ma petite Ogawa. Car tu es pathétique. Mais bon..." Je hausse les épaule avant de me tourner vers Rei, toute sourire, ignorant complètement Kodachi et ses potiches. "Alors Ozu-chan. besoin d'aide ?" Yep, définitivement de catégorie A.
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Mer 17 Nov 2010 - 7:12
"Sasaki..." marmonna entre ses dents Kodachi. "Forcément, tu te sens obligée d'intervenir et de te la ramener avec ta psychologie de bazar !"

Pendant ce temps là, Rei demeurait vacillante sur la poutre, en passe de fondre en larmes.

"Que tu sois tordue passe encore, Sasaki... Mais pourquoi tu défends une minable comme Ogawa ? Tu crois qu'on va te filer une médaille pour ça ? Dis-toi bien que J'AI décidé que personne pourrait la sentir, cette fille... J'AI décidé qu'à partir de maintenant elle va détester sa vie et regretter d'être née. PLUS PERSONNE ne lui parlera. Sa vie va être un enfer, comme celle de son minable de père, et si elle se rebiffe je photocopierai son cahier de textes pour le filer à tout le monde..."

Ozu maintenant pleurait. Et entre deux sanglots elle lâcha :

"Pitié ! Pas ça !"

Une expression de fureur put se lire à ce moment là sur le visage de Kodachi. Des deux mains, elle poussa les jambes de Rei ce qui eut pour effet de faire tomber cette dernière de la poutre. Elle poussa un gémissement de douleur.

"Ta gueule la moche, c'est pas à toi que je cause !" hurla Kodachi.

Toutes les autres filles se figèrent à ce moment là. Dana avait l'air apeurée. La salle était silencieuse à l'exception des pleurs de la petite Ozu...
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Mer 17 Nov 2010 - 13:04
C'est assez affolant )à quel point rester calme peut glacer le sang de quelqu'un. Je veux dire. Je suis toujours calme hein, je m'énerve vraiment que très, très, très, et j'insiste sur ce très rarement.
Mais quand je le fait par contre...
Aujourd'hui serait un bon exemple tiens. J'aide tranquillement Rei sur sa poutre, la tête légèrement tourné en arrière, écoutant, avec une expression d'ennui profonde, Kodachi. Cette fille à clairement de grave problèmes personnels, des problèmes qu'elle se sent obligée de faire partager avec nous. Joie. Encore une fois, j'ai de la peine pour elle, en être réduit à ça... Peut-être que je me suis trompée après tout, peut être qu'elle ne sera pas une élite, mais à peine une Masse. Et si son attitude s'intensifie avec les années elle deviendra à peine de quoi soulager un homme qui a une crampe personnel...
Triste. Mais qui lui ressemblera bien je suppose.

Attention, qu'on ne se méprend pas. Je n'ai rien contre Kodachi hein, rien hormis le fait qu'elle se sente obligée de m'attaquer pour des raisons stupides et qu'elle semble prendre son pied à maltraiter une jeune fille aussi mignonne que Rei. Mais ça, c'est juste parce que je sais que c'est elle. Je ne le saurais pas, je continuerais de faire ce que j'ai toujours fait : la laisser tranquille et continuer ma vie.
Mais elle a décidée de changer les règle de jeu, elle à décidée qu'il était temps que les sourires s'effacent que les griffes sortent.
Et cette pauvre petite idiote ne sait toujours pas l'erreur qu'elle a faite. C'est pour cela que je la laisse s'énerver toute seule, qu'elle tape du pied, qu'elle se prenne pour la reine. Elle en est pathétique.
Mais qu'elle ne touche plus jamais à Rei.

Il est étrange à quel point quelqu'un de calme peut glacer le sang de ceux qui l'entourent. Durant tout le laïus de Kodachi, Faye était rester tranquille, détendue, l'observant à la fois avec pitié et incrédulité, ne croyant pas ses oreilles, ne croyant pas qu'une telle personne existait encore. "Elle" avait décidée ? Pauvre enfant. Tes choix ne sont que de la poudre aux yeux. Tu ne choisit rien, tu te laisse entraîner dans ta propre haine.
Et ta haine ta fait faire ta dernière des erreurs. Désormais Faye ne joue plus, elle a sortie les griffes.
Espérons juste que tu sauras résister à ton tour, Kodachi Ogawa. Sinon...

Elle l'a fait donc. Elle a été assez stupide pour le faire. Elle a pousser Rei de la poutre. Idiote. J'ignore totalement Kodachi pour le moment, Rei est, pour l'instant, ma priorité. je m'approche d'elle, lui souriant doucement, avant de m'agenouiller à ses cotés, caressant ses cheveux délicatement. "Hey, hey. Ca va aller Ozu-chan. Tu a mal quelque part ? Tu veux qu'on te conduise à l'infirmerie ?" Je l'observe avec attention, j'essaye de voir si elle est blessée, si elle a besoin d'aide, mais je sais que je ne vais pas pouvoir rester à ses cotés très longtemps, pas avec Kodachi encore debout en tout cas. C'est pour ça que je fait signe à Dana de s'approcher. Peu m'importe que c'est son premier jour, peu m'importe qu'elle ne veuille pas d'ennui.
Car une fois que j'en aurais finit ici plus personne n'aura jamais d'ennuis.

Faye Sasaki. Âge, dix-sept ans. Poids, inconnue. Groupe sanguin, AB négatif. Couleur favorite, rose pale. Nature, conciliante et arrangeante.
Et pourtant, la personne qui se redressait des cotés de Rei n'était pas Faye Sasaki. Il lui manquait... Tout. Il lui manquait son sourire, il lui manquait la lueur dans le regard, il lui manquait la posture détendue.
Quoique ce soit cette chose qui avait l'apparence de Faye Sasaki, elle ne plaisantait pas et était beaucoup plus dangereuse que l'originale.
Peut-être que désormais, Kodachi se rend compte de son erreur ?

Je suis étrangement calme alors que je porte mon regard sur Kodachi. Je suppose que c'est ce qui arrive quand je rencontre une sous-espèce d'humain comme elle... Triste. "Et c'est tout ?" Hum. Ma voix est glaciale tandis que je m'approche d'elle, j'ai comme l'impression que mon corps bouge tout seul, c'est assez amusant. "Je me répète. C'est tout ?" Je suis presque à son niveau. J'espère que tu a plus de mordant contre quelqu'un qui sait riposter ma petite, sinon... Heh. "Je me répète finalement. Tu es pathétique." Je suis enfin à son niveau et ma voix à atteint pratiquement le zéro absolu là... C'est presque drôle, si ça ne me faisait pas aussi peur. "Tu a décidée ? Qui es tu Kodachi Ogawa ? Pour qui diable te prend tu ?!" Je plonge mon regard directement dans le sien. On serait dans l'un de ces mangas qu'il m'arrive de lire je suis persuadée que des flammes sortirait de mes yeux. "Tu n'es rien... Rien d'autre qu'une petite brute qui joue les chefs... Mais au final... Tu n'es absolument rien." Je la regarde de haut, une expression de pitié dans les yeux. "Et les brutes finissent pas trouver plus brutal qu'eux. Tu a décidée que personne ne lui parlera ? Je le ferrait. Ce que j'y gagne ? Une amie, une vraie. Pas des potiches qui te suivent uniquement parce que tu peux augmenter leur moyenne. Tu n'a rien, tu n'a personne, tu n'es personne. Rend nous un service, veux tu ? Disparaît de l'existence..." je la regarde encore une fois, avant de sourire, de dérision. "Mais continuer à te parler serait te donner trop d'importance... Et j'ai peur de finir idiote à force d'essayer de t'éduquer. C'était le rôle de tes parents ça, comme quoi..." C'était probablement un coup bas mais je m'en moque, je me détourne d'elle, je n'ai aucun intérêt pour elle. Cela ne signifie pas que sa punition ne viendra pas, c'est juste que, pour l'instant, m'occuper de Rei est plus important.

Et, quelque part, j'ai presque envie qu'elle essaye de m'attaque, juste essayer. Que je lui montre la différence.
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Jeu 18 Nov 2010 - 11:36
Kodachi serrait les dents et les poings. Visiblement, jamais personne ne lui avait parlé comme Faye était en train de le faire. Elle trépignait littéralement sur place, tapant violemment du pied au sol.

"Sasaki ! Je te jure que tu vas payer pour ce que tu as dit ! Tu as le droit de te prosterner à mes pieds et de supplier mon pardon ! Tu as..."

Faye remarqua à ce moment là que les yeux de la jeune fille devinrent rouge. La jeune mutante se sentit également irrésistiblement mue par une force extérieure qui l'obligeait à plier des genoux quand...

... l'enseignante revint de sa pause cigarette. A peine eut-elle mis le pied dans le gymnase que les yeux d'Ogawa redevinrent normaux et que la force disparut.

Kodachi fixa méchamment Faye une dernière fois puis s'éloigna rapidement en compagnie de ses deux acolytes...

Ozu, quant à elle, se calma quelque peu.

"Non, Sasaki, j'ai pas mal... Du moins physiquement. J'ai mal à l'intérieur mais ça tu peux rien y faire..."

Le reste du cours de gymnastique se passa sans incident, Ogawa faisant bien attention à ne pas trop s'approcher du trio de jeunes filles.

*
**

Après la pause déjeuner (pendant laquelle Dana n'arrêta pas de parler de futilités sans intérêt), Sasaki se rendit compte qu'Ozu ne revint pas en cours. La jeune fille avait laissé un mot au surveillant principal pour dire qu'elle allait voir le médecin. Bien sur, Sasaki avait le numéro de téléphone et l'adresse de Rei dans l'annuaire des élèves...

A la fin de la journée, elle se retrouva donc en compagnie de Dana, à la sortie de l'établissement... Dana bavassait toujours et semblait vouloir se faire inviter à prendre le thé. Quand soudain...

Tokyo - Une jeunesse immortelle 27vm3qci

"J'AI DECIDE de sortir avec toi !" lança vivement un jeune homme inconnu de Sasaki et habillé en tenue de kendoka.

"SORS avec moi !" ordonna-t-il à nouveau en pointant son sabre en direction d'une Dana, visiblement peu rassurée.
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Jeu 18 Nov 2010 - 13:38
Je ne suis pas particulièrement croyante, je crois au karma et probablement à la réincarnation mais en une divinité supérieure cosmique qui nous a tous crée à son image, pas vraiment. Mais que Dieu me vienne en aide si cette petite écervelée ne la ferme pas dans les trois secondes qui suit.
Elle nous joue les enfants gâtée la petite Ogawa... Tape du pied va, je m'en moque. Hurle, je m'en moque, dis "je veux" encore et encore, je m'en moque. Mais ne te crois pas supérieure, jeune fille, car ta chute risquerait d'être haute. Je soupire, c'est le problème avec les "élites". Si certains arrivent encore à rester humble, la plupart sont plutôt froid avec les autres et la grande majorité d'entre eux créent un sentiment de supériorité qu'ils doivent assouvir par tout les moyens.
Dommage que je ne m'incline devant rien ni personne...

J'allais ouvrir la bouche pour répondre, une dernière fois, à Ogawa, bien décidée à la mettre au sol uniquement par mes mots que je le vis. Oh. Cela deviens clairement plus intéressant. Et là, pendant quelques secondes, j'oublie toutes mes animosités envers Kodachi et je me focalise sur elle et elle seule. Je n'ai pas rêvée, c'est un fait, ses yeux se sont bien illuminé d'un rouge vif pendant quelques instants, le soucis, c'est que cette... "illumination" à concordé avec ma presque soumission. Je m'explique, quand j'ai vu ses yeux s'allumer, faute d'un meilleur terme, j'ai sentie mes genoux commencer à plier, et je peux t'assurer que ce n'est pas à cause de la fatigue qu'ils ont pliés parce que une fois la prof de retour et les yeux de la petite première se sont éteint, mes genoux ont retrouvés toutes leur force.
Intéressant.
Mais je n'ai pas encore le temps de m'occuper de cela. Je me tourne vers Rei, lui offrant un petit sourire, essayant de ne pas montrer ce qu'il viens de se passer. "Je suis désolée de ne rien pouvoir faire Ozu-chan. Mais hésite pas à me demander si besoin est, d'accord ?" Je n'ai pas vraiment le temps de faire plus que cela car la prof à déjà repris ses tortures, je veux dire, le cour.
Il faudra que ça aille jusqu'au déjeuner, mais avec un œil sur Rei et l'autre sur Ogawa, comment je vais faire pour continuer de surveiller Dana moi ?
Cette journée va être longue...

La prédiction de Faye fut des plus précises, peut-être avait elle un future en tant que voyante ? Toujours est-il que le reste de la matinée dura, effectivement, longtemps. Le temps n'avançant pas, et cela était accentué par le fait que la mutante se devait de surveiller Rei pour éviter qu'elle ne se fasse attaquer de nouveau par la Number One.
De même qu'elle devais surveiller la dites Number One, mais de elle, elle n'eut pas grand chose à craindre, ne la voyant plus du reste de la matinée.
Le déjeuner fut donc un grand moment de détente pour la pauvre Faye qui avait l'impression de jouer les nourrices, les agents de police et probablement un mélange entre une épouse et une petite amie férocement possessive.
Enfin, le déjeuner aurait dut être reposant, si Dana n'avait pas passer son temps à parler de futilités. Bah. Un moyen de faire descendre la pression, sans nul doute. C'est probablement pour cela que Faye ne dis rien, se contentant de sourire et de répondre quand on attendais une réponse d'elle. Une méthode un peu lâche, mais qui lui en tiendra rigueur après la matinée qu'elle viens de passer ?
Le seul point négatif fut l'absence de Rei à la reprise des cours, le surveillant principal ayant informé Faye qu'elle était aller voir le médecin.

Super. Et maintenant je suis inquiète... Je ne peux pas vraiment appeler Rei comme ça, d'une parce que je ne la connais pas si bien que ça, et de deux parce que je ne sais même pas si elle va répondre. Le plus simple serait d'aller la voir chez elle directement, ce serait la marche logique à suivre, au moins elle pourrait me voir, je montrerait qu'elle à au moins une amie et il sera plus difficile pour elle de rejeter mes tentatives pour l'aider comme ça.
Mais j'avais un gros obstacle devant moi pour ça : Dana.
Depuis la reprise elle était devenue la chose que j'appel "l'étudiante banale". Parlant de futilités et d'autres; Sans compter que ses tentatives pour se faire inviter à boire un thé n'étaient pas des plus discrètes, amusantes, mais pas discrètes. Je ne peux quand même pas la laisser tomber elle aussi, si ?
Pas le choix, je vais appeler Rei pour essayer de voir si elle veux nous rejoindre quelque part, c'est la meilleure des solutions.
Jusqu'à ce qu'un taré arrive; Attends. pause et retour en arrière ?
J'ai le téléphone, il me semble avoir dis à Dana que j'allais appeler Rei pour voir si elle voulait bien nous rejoindre avant d'aller essayer de se trouver un café ou une autre connerie du genre pour se détendre et discuter. J'ai commencer à composer le numéro, je me suis trompée une fois, j'ai donc eut une autre personne, et c'est là, voilà. C'est quand j'ai voulue réessayer, c'est là qu'il est arrivé.

Je savait que cette journée allait être longue, le temps m'a donner raison. Je savait aussi qu'elle serait bizarre. Mais là je crois qu'on atteint un peu des sommets. Met toi à notre place, t'es encore devant l'entrée de l'établissement scolaire, tu bavasse paisiblement avec une amie, tu sort ton téléphone pour en appeler une autre et c'est là que "ça" arrive. Le "ça" en question étant un kendoka avec sabre en bois pointé sur une Dana pas du tout rassurée et qui hurlait qu'elle devait sortir avec lui.
J'attire tous les cas spéciaux de la région ou aujourd'hui est juste journée porte ouverte à l'asile le plus proche ? Et malgré tout, je rit légèrement devant l'expression de Dana. "Je ne sais pas si je te l'ait déjà dis, Dana-san mais... Bienvenue au Japon." J'ai même le culot de sourire de toutes mes dents. Incorrigible. Enfin, m'occuper de junior maintenant. Je pose un doigt sur le bout de son sabre, essayant de le faire descendre légèrement avant de lui sourire de mon plus charmant sourire. Je ne vais pas me lâcher sur lui, il est pas le responsable de ma mauvaise humeur. Donc je vais rester cool. "Je suis désolée kendoka-san. Mais elle a déjà des plans avec moi et une autre amie. Pourquoi tu n'essaierait pas une autre fois mais de façon légèrement différente ?" Comme des fleur à la place d'un sabre et des vêtements à la place d'un kimono ? "Mais je suis sûre que mon amie est flattée par ta demande, cependant, nous allons devoir y aller. Bonne journée kendoka-san." Allez Dana, passe, rapidement, le gentil fou furieux, ne te retourne pas et espérons qu'il ne soit pas plus têtu qu'il en ait l'air.
Hey... D'ailleurs. D'où il viens lui ? Et pourquoi Dana qui viens d'arriver ?
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Ven 19 Nov 2010 - 3:14
"Cela ne fait rien. Ton amie peut annuler ses plans pour SORTIR AVEC MOI" lança le kendoka à Faye tout en continuant d'agiter son sabre sous le nez de Dana. La jeune femme avait l'air maintenant perplexe. En tout cas, elle n'avait pas l'air spécialement intéressée par le garçon.

Ce dernier passa outre la mine dépitée de Dana et les paroles fermes de Faye et reprit pour cette dernière, après un instant de courte réflexion :

"A la réflexion, ton amie n'aura pas à annuler ses plans..."

Il pointa alors le sabre directement sur Faye en criant :

"TOI AUSSI SORS AVEC MOI ! ET DIT A TON AUTRE AMIE (qui n'est pas là) DE SORTIR AUSSI AVEC MOI"

Le kendoka agita alors quelque peu le sabre tout en souriant comme un benêt. Puis finalement, il termina :

"Et qu'on ne dise pas que Tatewaki Ogawa n'est pas un parfait gentleman..."
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Lun 6 Déc 2010 - 0:08
J'ai pas dis que je devais rester cool ? Si ? Ah, cool alors. On Oublie !

Comme on dis en cuisine, ce kendoka était en train de "faire monter la sauce". Déjà que Faye n'avais pas beaucoup de patience à cause des évènements de la journée, si on associe en plus qu'à la toute fin de sa journée, son moment de libération, elle "croise" la route d'un dégénéré mental qui affiche clairement l'intention de se commencer un harem avec Dana, Rei et Faye, on passe au-delà du point de rupture.
Mais si en plus il dis qu'il s'appel Ogawa alors là... De toute façon les bâtiments japonais sont résistants au séismes, non ?

... Que Dieu préserve cet imbécile car dans les trois secondes qui vont suivre il va se prendre un lavement avec son propre sabre de bois a un tel niveau qu'il va nous péter des cure-dents pendant les six mois à venir !
Oula... Tout cet excès de rage, c'est mauvais pour mon système ça... Je devrais peut être commencer à aller à la salle de sport pour taper un peu un sac, histoire de me défouler... Ou alors je e trouve un ours et je lutte contre lui ? Nan, le sac de sable suffira.
Mais faut déjà que je me détende, allez ma grande, inspire et expire, inspire... Expire... "Je sais que je vais le regretter mais... Je vais tenter de t'éduquer." C'est peut-être pas le meilleur des moyens pour commencer une conversation, non ? "Elle n'a pas envie de sortir avec toi. Mon amie ne viendra pas sortir avec toi, et je ne vais pas sortir avec tooi !" Détendue on a dis ! "Donc... Tatewaki Ogawa... Tu va tranquillement rentrer chez toi, dormir un peu, et allez te rendre à l'asile le plus proche pour te faire interner pour Stupidité, d'accord ?" Pff, j'en ait marre, mes lèvres suivent pas mes pensées, oh, tant pis, je laisse tomber les gants !

Hey, où est passer Faye ? Et que fait cette femme qui semble relâcher de la vapeur via ses oreilles à sa place ? Oh... C'est elle ? Elle fait un signe peu discret à Dana, lui indiquant une direction à suivre, observant le fou et son sabre, sachant qu'elle ne pourrait pas faire grand chose si il se décide à l'agiter contre elle, mais bon, elle est au-delà de s'en soucier maintenant... "Oh. Un dernier point. Si tu a une soeur qui s'appel Kodachi, dis lui bien que Sasaki sait ce qu'elle est..." Elle dois vraiment être en colère pour qu'un rictus aussi sadique s'affiche sur ses lèvres... "Je ne compte rien dire, ou rien faire... Tant qu'elle se tiens à carreau. Maintenant, je vais partir de mon coté et toi tu va essayer de redevenir un homme en partant avec le peu de dignité et d'honneur qu'il te reste, merci !" Même son merci est pas poli, siffler entre ses dents et déversé avec assez de venin pour rendre heureux un scorpion noir.

Ca va mieux. J'aurais sûrement besoin de détruire un ou deux sac de sable plus tard dans la soirée mais pour le moment oh putain que je me sent mieux !
J’emboîte le pas de Dana, bien déterminée à ignorer le taré, je connais ce genre de bestiole, il abandonnera pas, au mieux il va juste "réfléchir" à une prochaine stratégie pour nous forcer à sortir avec lui. Au pire il va revenir directement à la charge... Mais cette fois ci je l'ignore, je le crois pas assez con pour m'attaquer en plein jour, devant une école...

Enfin... J'espère...

[Désolée encore de l'attente ^^' et j'aime bien Ranma 1/2 aussi =3 }
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Lun 6 Déc 2010 - 1:26
Tatewaki parut dépité de la réaction de Faye. Il continua tout le long de l'intervention de la jeune mutante d'agiter son sabre en bois en direction des deux jeunes filles... Et même si la raison de cette action ne semblait pas très claire, elle ne donna, manifestement, aucun résultat.

Mais alors que Dana et Faye s'éloignaient du jeune homme, celui-ci s'assit en tailleur sur le bitume et lança d'une voix grave :

"J'ai failli... Je ne suis pas digne du nom des Ogawa..."

Des larmes embuaient son regard. Il crispait ses petits poings en levant le visage au ciel. En un mot comme en 100 : il avait l'air d'un fou !

L'évocation du prénom de Kodachi lui secoua un tantinet les puces. Tatewaki lança un brin paniqué :

"Ko... Kodachi ? Ma petite sœur a fait quelque chose ? Elle vous a ordonné de sortir avec elle, c'est ça ? Hein ? C'est ça ?"

Le ton était pressant. Et d'ailleurs Tatewaki s'était relevé en toute hâte pour courir et rattraper les deux jeunes femmes.
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Lun 6 Déc 2010 - 1:39
Je commence, enfin, à me détendre... Pas trop tôt. Je commence aussi un peu à regretter de m'être acharnée comme une folle furieuse contre ce pauvre type. Après tout il était bizarre mais il semblait pas vraiment méchant, juste très con... Et, même si je le veux de toute mon âme, c'est pas encore punissable par la loi... Tant pis, je m'excuserais auprès de lui un de ces quatre, si sa soeur est bien Kodachi alors on se recroisera, un de ces quatre, et puis j'aimerais vraiment voir la tête de la Number One si elle me voyait tranquillement discuter avec son frère.
Je doit être devenue une garce de catégorie S je pense, pas possible d'être aussi satisfaite de la réaction potentille qu'aurait Kodachi devant une telle situation. oh, tant pis.
Je rejoint rapidement Dana, m'excusant silencieusement avant de reprendre mon téléphone pour chercher à joindre Rei quand le taré nous rattrapa. Au secours ! Euh. Attendez une petite seconde là...

La première réaction de Faye, quand Tatewaki les rattrapa, fut de lui enc oller une directement dans les valseuses, histoire de le faire danser un peu. Cependant, son ton, ainsi que ce qu'il disait sur sa soeur, retint son geste. "Attends une seconde, de quoi tu parle nous forcer à sortir avec elle ?" Cela semblait être complètement alien pour Faye, car de tout ce qu'elle avait vue aujourd'hui, Ogawa était plutôt de la caste des "pendons hauts et courts les homo", et on reste polis et courtois là. "Tu veux dire que ta soeur préfère les filles ?"

Wow... Sacré nouvelle si c'est vrai... Pour être franche, je suis assez choquée là, suffisamment pour en oublier tout ce qu'il se passe autour de moi...

[ désolée, pas d'inspi là >< ]
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Lun 6 Déc 2010 - 1:49
Tatewaki avança sa main pour la passer dans les cheveux de Faye mais se ravisa. A la place, il fit un drôle de sourire aux jeunes filles.

"J'espère pas !" lança-t-il en riant. "Parce que sinon ça voudrait dire qu'elle pourrait m'empêcher de sortir avec vous !"

Il ricana pendant une bonne dizaine de secondes avant de reprendre :

"Mais ma sœur me dit qu'elle arrive toujours à faire faire des choses aux gens. Alors comme c'est ma frangine, je suis sur d'y arriver aussi ! Mais je suis beaucoup moins doué qu'elle... Et..."

Tatewaki pleurnicha à nouveau quelque peu avant de se reprendre.

"Moi j'ai pas beaucoup d'imagination. Si je pouvais forcer les gens à faire des choses, ce serait pour sortir avec eux ! Mais ma frangine est certainement beaucoup plus perverse que moi..."

Il agita à nouveau son sabre sur Faye et Dana :

"SORTEZ AVEC MOI ! JE VOUS L'ORDONNE !"

Cela avait été dit avec énormément de conviction et de sérieux... Comme si Tatewaki croyait véritablement à son histoire.
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