[LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
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Juliette Dagon
Esther Kofman
6 participants
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- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
[LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
Mar 28 Déc 2010 - 2:20
Le matin du jour J, Matéo, Juliette, Lucas et Kanata avaient rejoint leur professeur devant l'Institut où une voiture les attendait. Amélie était au volant. Elle échangea quelques mots avec Esther avant de démarrer : ils avaient un long chemin à accomplir jusqu'au Nouveau-Mexique. Mais d'abord... Prendre un petit avion à un aérodrome situé en banlieue de New-York puis...
... traverser les États-Unis ! Pour se poser au Nouveau-Mexique où un autre véhicule les attendait. Une fourgonnette occupée par deux passagers.
La première était Kay Jones et son inimitié avec Amélie était palpable. Les deux femmes n'échangèrent que quelques paroles glaciales. Etant toutes deux télépathes, il était certain que la conversation n'avait pu que se poursuivre au niveau de leurs esprits...
Quant à l'autre. C'était un agent de Daniel M. von Caremus, l'autre Grand-Maître souhaitant revendiquer la Main de Gloire. Il n'était pas causant du tout. Et il conduisit la fourgonnette sur les routes du Nouveau-Mexique sans piper mot. Tout au plus, Amélie informa télépathiquement Esther et les LeX qu'elle ne pouvait sonder son esprit. Tout au plus, Kay ajouta par le même biais que sa présence n'était pas prévu et qu'un certain Stinky alias Leonard Brown aurait du les accompagner mais avait eu... un empêchement définitif.
Quoi qu'il en fut, l'homme qui se faisait simplement appeler Mark, les conduisit jusqu'à la localité de Dulce, le destination finale. Là...
... il stoppa la fourgonnette et Kay s'écria :
"ILS ont déjà commencé ! Archer va activer la main !"
Elle pointait le doigt vers le ciel obscur. Une lueur surnaturelle se dégageait de la montagne. Une lueur qui n'appartenait pas à ce monde.
Esther fut la première à quitter le véhicule. Elle pointa la main dans une autre direction. De là où provenait un bruit de pales...
"On est repérés ! Des hélicoptères !"
Mark était descendu à ses côtés, l'air neutre tandis que Kay était passée à l'arrière pour machiner une caisse métallique... Elle contenait un lance-roquettes.
"Mettez-vous à couvert !" hurla Esther à ses élèves. "Il faut..."
"Inutile" coupa Mark, toujours très confiant, de sa voix inhumaine et monocorde. "Regardez où nous nous sommes garés"
Un puit se trouvait à environ un mètre de l'endroit où s'était arrêtée la fourgonnette. Un puit qui semblait descendre au cœur des ténèbres et bien plus encore...
"Cet accès n'est pas gardé. Il vous emmènera quelque part dans la base secrète de Dulce. Les abrutis qui contrôlent cet endroit ne se sont même pas donnés la peine de refermer cet accès. C'est pour cela que nous ne pouvons que gagner. Bon courage"
Et les bruits d'hélicoptères se rapprochaient encore et encore...
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
Mer 29 Déc 2010 - 15:13
Voyage, voyage… La gothique romantique aimait les voyages, même si ce n’était que dans le cadre strict d’une mission. Amélie, la télépathe de l’ordre européen du collège invisible, avait poussé l’amabilité jusqu’à venir tous les chercher à l’institut et à leur servir de chauffeur jusqu’à ce petit aérodrome duquel ils s’envolèrent en direction de cette petite ville nommé Dulce, à l’importance paradoxalement très grande. Le voyage fut… Sommaire, le mot n’était pas trop fort. Ils voyagèrent dans l’un de ces minuscules avions de tourisme à l’apparence si fragile et au confort plus que réduit au maximum. Le vol se déroula dans un étrange silence, comme si tout un chacun appréhendait enfin la véritable et cruciale dimension de la mission qui les attendaient tous les six. Pour sa part, Juliette, tout aussi peu bavarde en temps normal, n’avait tout simplement rien à dire. D’ailleurs, qu’est-ce que l’on pouvait dire lorsque l’on se dirigeait en direction d’une base secrète, ou des apprentis sorciers assurément dément s’apprêtaient à réveiller un nouveau monstre qui réduirait certainement l’humanité à néant.. ?
Pas grand chose en réalité…
Malgré tout, le vol se déroula sans anicroche et ils finirent tous par atterrir au Nouveau-Mexique ou une camionnette les attendaient déjà. A l’intérieur de celle-ci se trouvait l’harlequine bien connue de la gothique romantique qui la fixa d’un regard curieux. Elle s’interrogeait, elle s’interrogeait sur cette femme tellement étrange, qui visiblement ne quittait jamais son maquillage… Enfin, si tant est que cela en fusse un, mais puisqu’elle était une télépathe et non pas une morpho-mutante il n’y avait pas vraiment de raison pour que cela ne soit pas le cas. Si l’occasion se présentait, elle lui poserait sans doute la question en personne. En revanche, le chauffeur était un parfait inconnu au bataillon, mais son attitude muette et quelque peu sans âme, en disait long sur lui. Le peu de paroles qu’Amélie échangea avec Kay confirma à tous la réalité de ce que la télépathe leur avait dit au cours du briefing, concernant leur relation. Brrr… A côté d’elles, le professeur Kofman paraissait presque aussi irradiante qu’un éclatant soleil d’été en Toscane, c’était tout dire.
Le chauffeur, un certain Mark, n’intriguait visiblement pas uniquement la gothique romantique, puisque Amélie leur avoua par le biais de la pensée qu’il était imperméable à la télépathie, ce à quoi Kay ajouta, par le même truchement, qu’initialement ce n’était pas lui qui avait était prévu pour les accompagner, mais plutôt un certain… Stinky.. ? Juliette écarquilla brièvement les yeux. Elle avait dit Stinky.. ? Est-ce qu’elle parlait de ce type repoussant au possible, qui l’accompagnait lors de leur rencontre au centre commercial.. ? Ce n’était pas possible, cet imbécile congénitale ne pouvait pas faire partie d’une organisation tel que le Collège invisible… Décidément, il allait vraiment falloir qu’elle ai une véritable discussion en tête-à-tête avec Kay et qu’elle lui demande des explications digne de ce nom.
Soudain, la camionnette stoppa net sa course en arrivant enfin à leur destination… Dulce. Mais ce fut aussi la fin du calme et de la tranquillité qui les accompagnaient depuis leur départ de l’institut, car Kay leur désigna le ciel nocturne illuminé d’un inquiétante lueur qui paraissait surgir des entrailles de la montagne elle-même… Tout cela ne présageait vraiment rien de bon, si la télépathe bariolée voyait juste dans son affirmation. Tout s’accéléra alors… Esther quitta précipitamment la camionnette et, à son tour, elle leur désigna une autre direction du ciel en leur annonçant l’arrivée d’hélicoptères… Et ce n’était sans doute pas des touristes en quête de beauté sauvages naturelle. Ce furt Kay, une fois de plus, qui réagit la première en allant précipitamment farfouiller à l’arrière de la camionnette, de laquelle elle sortit un lance-roquettes prêt à faire les dégâts que l’on attendait de lui. Esther hurla à ses élèves de se mettre à couvert, mais elle fut interrompu par un Mark toujours aussi flegmatique en dépit de l’urgence de la situation.
Celui-ci leur fit calmement remarquer qu’il y avait un puits à un mètre de leur position et que ce dernier était un accès directe à la base qu’ils devaient pénétrer, tout en ridiculisant copieusement leurs adversaires… Un bien étrange personnage que ce Mark, il était vraiment difficile d’en penser quoi que ce soit de concret. Mais l’heure n’était plus à ce genre de considération. Les hélicoptères se rapprochaient de secondes en secondes et, la gothique romantique s’écria :
‘’Si Kay a vu juste, alors il n’y a plus une seconde à perdre…. Suivez-moi !’’
Elle s’élança ensuite rapidement en direction du puits et une fois au bord de ce dernier elle invita vivement les cinq autres membres du commando à se rapprocher de sa personne.
‘’Pour ceux d’entres vous qui n’ont jamais fait ça, attendez-vous à un retour un peu difficile durant quelques instants.’’
Ajouta-t-elle alors, sans leur préciser de quoi elle leur parlait précisément. En y songeant, cela était le cas de tous en fait… Excepté Matéo, qui avait eu droit à son baptême de brume lors de leur entrainement dans la simulation de ce futur dévasté.
Dans un soupir, Juliette se concentra brièvement et, dans la seconde qui s’ensuivit, elle évapora la communauté de la main en une brume pourpre qui glissa sans la moindre hésitation dans les profondeurs ténébreuses de ce puits abandonné.
Ainsi Lucas, Matéo, Kanata et Amélie s'évaporèrent en brume gothique en compagnie de Juliette et, sous cette nouvelle forme, dégringolèrent pendant une durée qui leur parut une éternité... D'ailleurs, des débris provenant de la surface faisaient le voyage avec eux dans un grand fracas de bruit, de fumée et de cendres.
Une fois en bas, et après que Juliette ait laissé s'écraser les débris et qu'elle ait vérifié que rien ne menaçait directement le groupe, tout le monde repris la pleine possession de son corps usuel. Amélie siffla, admirative :
"On y est. On est dans la gueule de l'enfer"
Plus pragmatiquement, ils étaient non seulement au fond du trou, sans possibilité aucune de remonter à la surface (les restes d'un ascenseur reposant juste en dessous de l'ouverture, mais également juste en face d'un train souterrain. Visiblement, même si cette partie de la base était désaffectée, elle était encore alimentée en énergie comme en témoignait l'étrange lueur bleutée qui illuminait la pièce.
Cette dernière était tout simplement un quai de métro. Un terminus plus exactement. Et au loin, on pouvait voir que la ligne s'enfonçait dans l'obscurité la plus totale.
Amélie, qui en avait terminé avec son émerveillement passager, jeta un coup d'œil au débris et commenta :
"On dirait des restes calcinés de machines... Il y a un bout d'hélicoptère et un truc qui me semble appartenir à notre fourgon... Bordel, on est trop loin pour que j'établisse un lien psy et je suis sure qu'ils doivent utiliser des brouilleurs de fréquence radio..."
Le reste de l'équipe put également voir qu'en s'approchant du train, les portes s'ouvraient automatiquement. Jetant un œil à travers ses dernières, ils purent avoir un aperçu de l'intérieur.
Le métro émettait le doux ronronnement des machines qui n'étaient qu'en veille. Il n'y avait personne au poste de commande qui se limitait à... deux boutons : un rouge et un vert.
Par ailleurs, à l'intérieur de la rame, des plans étaient placardés à espace régulier.
Pas grand chose en réalité…
Malgré tout, le vol se déroula sans anicroche et ils finirent tous par atterrir au Nouveau-Mexique ou une camionnette les attendaient déjà. A l’intérieur de celle-ci se trouvait l’harlequine bien connue de la gothique romantique qui la fixa d’un regard curieux. Elle s’interrogeait, elle s’interrogeait sur cette femme tellement étrange, qui visiblement ne quittait jamais son maquillage… Enfin, si tant est que cela en fusse un, mais puisqu’elle était une télépathe et non pas une morpho-mutante il n’y avait pas vraiment de raison pour que cela ne soit pas le cas. Si l’occasion se présentait, elle lui poserait sans doute la question en personne. En revanche, le chauffeur était un parfait inconnu au bataillon, mais son attitude muette et quelque peu sans âme, en disait long sur lui. Le peu de paroles qu’Amélie échangea avec Kay confirma à tous la réalité de ce que la télépathe leur avait dit au cours du briefing, concernant leur relation. Brrr… A côté d’elles, le professeur Kofman paraissait presque aussi irradiante qu’un éclatant soleil d’été en Toscane, c’était tout dire.
Le chauffeur, un certain Mark, n’intriguait visiblement pas uniquement la gothique romantique, puisque Amélie leur avoua par le biais de la pensée qu’il était imperméable à la télépathie, ce à quoi Kay ajouta, par le même truchement, qu’initialement ce n’était pas lui qui avait était prévu pour les accompagner, mais plutôt un certain… Stinky.. ? Juliette écarquilla brièvement les yeux. Elle avait dit Stinky.. ? Est-ce qu’elle parlait de ce type repoussant au possible, qui l’accompagnait lors de leur rencontre au centre commercial.. ? Ce n’était pas possible, cet imbécile congénitale ne pouvait pas faire partie d’une organisation tel que le Collège invisible… Décidément, il allait vraiment falloir qu’elle ai une véritable discussion en tête-à-tête avec Kay et qu’elle lui demande des explications digne de ce nom.
Soudain, la camionnette stoppa net sa course en arrivant enfin à leur destination… Dulce. Mais ce fut aussi la fin du calme et de la tranquillité qui les accompagnaient depuis leur départ de l’institut, car Kay leur désigna le ciel nocturne illuminé d’un inquiétante lueur qui paraissait surgir des entrailles de la montagne elle-même… Tout cela ne présageait vraiment rien de bon, si la télépathe bariolée voyait juste dans son affirmation. Tout s’accéléra alors… Esther quitta précipitamment la camionnette et, à son tour, elle leur désigna une autre direction du ciel en leur annonçant l’arrivée d’hélicoptères… Et ce n’était sans doute pas des touristes en quête de beauté sauvages naturelle. Ce furt Kay, une fois de plus, qui réagit la première en allant précipitamment farfouiller à l’arrière de la camionnette, de laquelle elle sortit un lance-roquettes prêt à faire les dégâts que l’on attendait de lui. Esther hurla à ses élèves de se mettre à couvert, mais elle fut interrompu par un Mark toujours aussi flegmatique en dépit de l’urgence de la situation.
Celui-ci leur fit calmement remarquer qu’il y avait un puits à un mètre de leur position et que ce dernier était un accès directe à la base qu’ils devaient pénétrer, tout en ridiculisant copieusement leurs adversaires… Un bien étrange personnage que ce Mark, il était vraiment difficile d’en penser quoi que ce soit de concret. Mais l’heure n’était plus à ce genre de considération. Les hélicoptères se rapprochaient de secondes en secondes et, la gothique romantique s’écria :
‘’Si Kay a vu juste, alors il n’y a plus une seconde à perdre…. Suivez-moi !’’
Elle s’élança ensuite rapidement en direction du puits et une fois au bord de ce dernier elle invita vivement les cinq autres membres du commando à se rapprocher de sa personne.
‘’Pour ceux d’entres vous qui n’ont jamais fait ça, attendez-vous à un retour un peu difficile durant quelques instants.’’
Ajouta-t-elle alors, sans leur préciser de quoi elle leur parlait précisément. En y songeant, cela était le cas de tous en fait… Excepté Matéo, qui avait eu droit à son baptême de brume lors de leur entrainement dans la simulation de ce futur dévasté.
Dans un soupir, Juliette se concentra brièvement et, dans la seconde qui s’ensuivit, elle évapora la communauté de la main en une brume pourpre qui glissa sans la moindre hésitation dans les profondeurs ténébreuses de ce puits abandonné.
Ainsi Lucas, Matéo, Kanata et Amélie s'évaporèrent en brume gothique en compagnie de Juliette et, sous cette nouvelle forme, dégringolèrent pendant une durée qui leur parut une éternité... D'ailleurs, des débris provenant de la surface faisaient le voyage avec eux dans un grand fracas de bruit, de fumée et de cendres.
Une fois en bas, et après que Juliette ait laissé s'écraser les débris et qu'elle ait vérifié que rien ne menaçait directement le groupe, tout le monde repris la pleine possession de son corps usuel. Amélie siffla, admirative :
"On y est. On est dans la gueule de l'enfer"
Plus pragmatiquement, ils étaient non seulement au fond du trou, sans possibilité aucune de remonter à la surface (les restes d'un ascenseur reposant juste en dessous de l'ouverture, mais également juste en face d'un train souterrain. Visiblement, même si cette partie de la base était désaffectée, elle était encore alimentée en énergie comme en témoignait l'étrange lueur bleutée qui illuminait la pièce.
Cette dernière était tout simplement un quai de métro. Un terminus plus exactement. Et au loin, on pouvait voir que la ligne s'enfonçait dans l'obscurité la plus totale.
Amélie, qui en avait terminé avec son émerveillement passager, jeta un coup d'œil au débris et commenta :
"On dirait des restes calcinés de machines... Il y a un bout d'hélicoptère et un truc qui me semble appartenir à notre fourgon... Bordel, on est trop loin pour que j'établisse un lien psy et je suis sure qu'ils doivent utiliser des brouilleurs de fréquence radio..."
Le reste de l'équipe put également voir qu'en s'approchant du train, les portes s'ouvraient automatiquement. Jetant un œil à travers ses dernières, ils purent avoir un aperçu de l'intérieur.
Le métro émettait le doux ronronnement des machines qui n'étaient qu'en veille. Il n'y avait personne au poste de commande qui se limitait à... deux boutons : un rouge et un vert.
Par ailleurs, à l'intérieur de la rame, des plans étaient placardés à espace régulier.
- Kanata YunLeX
- Age : 33
Date d'inscription : 04/07/2009
Re: [LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
Dim 2 Jan 2011 - 0:16
Le jour J ouai. Récupérer une main artefactique. Normal. Fallait inviter Jeremiah et il aurait envoyé son barbare faire cette quête tranquillement. Mais nan, c'étaient eux qui s'y collaient ! Le Yun voyait ça comme une façon de se changer les idées. La mort ne lui faisait plus tellement peur depuis que sa vie lui paraissait sans réel intérêt. Il se laissait porter sans réellement réfléchir. Manger, dormir, s'occuper. Si cette mission devait être la dernière, c'est que son heure était simplement arrivée et rien de plus.
Partir à une mission sans plus rien à perdre, ca avait au moins l'intérêt de faire des soldats forts. La grande peur, la vraie, finale, serait probablement présente. On ne meurt qu'une fois après tout, et c'est grandiose. Un baroud d'honneur. Sans se considérer suicidaire, Kanata ne comptait pas se protéger sans pour autant foncer dans le tas. A quoi bon revenir en un seul morceau de toute façon...
Après avoir roulé un moment sans sortir un mot du voyage, le jap tourna la tête vers ce qui "avait commencé". Le spectacle démarrait sans eux, et ils allaient jouer les troubles-fêtes. La Kof' sortit et gueula en direction de ce qui retentissait comme un hélico. C'était la loose d'être déjà repérés... Mais la gothique frappeuse les transforma en brume pour descendre dans un grand puit. Le Yun n'avait même pas eu le temps de faire quoique ce soit qu'il se sentit vraiment bizarre...
Vraiment bien. Sans trop comprendre comment, il se détendit. Dans cet univers presque onirique, il se sentait intouchable, presque incapable de penser. Il se sentait juste vivant sans respirer. C'était comme une illumination et un repos. C'était mieux que de planer avec des substances... Jusqu'au moment où il sentit que le rêve se terminait.
Kanata reposa les pieds à terre, un peu perdu. Il s'était réveillé. Mais il voulait pas se réveiller ! Le regard un peu hagard, il observa autour de lui en écoutant vaguement ce qui se disait. Un tunnel. Un train qui marchait. Ca commençait. La gueule de l'enfer. "Amélie, t'es notre sonar mental... " Ca éviterait un peu les mauvaises surprises. "Bon bha train. On a pas vraiment le choix je crois ? ".
Kitsune se métamorphosa en la personne du général tête-de-gland en se dirigeant vers l'intérieur du train. "Je suis votre otage, si jamais.". L'appât. Après tout ce rôle lui convenait aujourd'hui...
Il jeta un oeil distraitement aux plans du train. Des fois que ça aide. Avec la gueule de Friday, Kanata explora le train mais ne trouva rien de plus que ce qu'ils avaient pu observer depuis l'extérieur. Toujours ces quelques wagons vides, ce poste de commande très sommaire et le plan du réseau...
Ce dernier était très simple :
Amélie s'approcha de Kanata et lui lança :
"Pour le moment j'ai repéré aucune présence humaine. Mais nous sommes encore loin du centre de la base. En revanche..."
Elle examina le plan, puis ajouta :
"Tout ce que je peux dire c'est que nous sommes en bout d'une ligne. Mais laquelle ? Quoi qu'il en soit, nous allons avoir besoin de ce train pour avancer vers notre objectif..."
Partir à une mission sans plus rien à perdre, ca avait au moins l'intérêt de faire des soldats forts. La grande peur, la vraie, finale, serait probablement présente. On ne meurt qu'une fois après tout, et c'est grandiose. Un baroud d'honneur. Sans se considérer suicidaire, Kanata ne comptait pas se protéger sans pour autant foncer dans le tas. A quoi bon revenir en un seul morceau de toute façon...
Après avoir roulé un moment sans sortir un mot du voyage, le jap tourna la tête vers ce qui "avait commencé". Le spectacle démarrait sans eux, et ils allaient jouer les troubles-fêtes. La Kof' sortit et gueula en direction de ce qui retentissait comme un hélico. C'était la loose d'être déjà repérés... Mais la gothique frappeuse les transforma en brume pour descendre dans un grand puit. Le Yun n'avait même pas eu le temps de faire quoique ce soit qu'il se sentit vraiment bizarre...
Vraiment bien. Sans trop comprendre comment, il se détendit. Dans cet univers presque onirique, il se sentait intouchable, presque incapable de penser. Il se sentait juste vivant sans respirer. C'était comme une illumination et un repos. C'était mieux que de planer avec des substances... Jusqu'au moment où il sentit que le rêve se terminait.
Kanata reposa les pieds à terre, un peu perdu. Il s'était réveillé. Mais il voulait pas se réveiller ! Le regard un peu hagard, il observa autour de lui en écoutant vaguement ce qui se disait. Un tunnel. Un train qui marchait. Ca commençait. La gueule de l'enfer. "Amélie, t'es notre sonar mental... " Ca éviterait un peu les mauvaises surprises. "Bon bha train. On a pas vraiment le choix je crois ? ".
Kitsune se métamorphosa en la personne du général tête-de-gland en se dirigeant vers l'intérieur du train. "Je suis votre otage, si jamais.". L'appât. Après tout ce rôle lui convenait aujourd'hui...
Il jeta un oeil distraitement aux plans du train. Des fois que ça aide. Avec la gueule de Friday, Kanata explora le train mais ne trouva rien de plus que ce qu'ils avaient pu observer depuis l'extérieur. Toujours ces quelques wagons vides, ce poste de commande très sommaire et le plan du réseau...
Ce dernier était très simple :
Amélie s'approcha de Kanata et lui lança :
"Pour le moment j'ai repéré aucune présence humaine. Mais nous sommes encore loin du centre de la base. En revanche..."
Elle examina le plan, puis ajouta :
"Tout ce que je peux dire c'est que nous sommes en bout d'une ligne. Mais laquelle ? Quoi qu'il en soit, nous allons avoir besoin de ce train pour avancer vers notre objectif..."
- Matéo De SantoLeX
- Age : 30
Equipe : LeX
Nom de code : Buck
Date d'inscription : 01/03/2010
Re: [LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
Mar 4 Jan 2011 - 3:10
Le voyage avait été longest assez stressant. Il avait eu du mal a comprendre le départ d'Ester mais il se disait qu'ils auraient rapidement une explication.N'empéche que le voyage n'était des plus guai. entre les deux télépathes qui se faisaient la guerre, Lucas qui tirait la tronche depuis plusieur jour, lui qui était un peu dans ses pensées a propos de ses cornes et du trou dans le canapé sans compter kanata qui semblait avoir des probléme de couple. Juliette semblait presque être la personne la plus avenante et la plus joviale du groupe.
En plus Matéo resta un bon moment a fixer le maquillage de Kay Jones en se demandant si c'était vraiment du maquillage et si il devait s'estimer heureux de pas avoir sa tête. Elle devait surement capter ses pensées, mais il s'en moquait pas mal. Il preférer largement avoir l'air d'un bouc que d'avoir l'air d'un clown
Puis ce fut l'arrivée. A peine posaient que déja ils étaient plongés dans l'action. Matéo avait penser s'occuper de l'hélico en cherchant un rocher mais avant qu'il n'ait pu faire quoique ce soit, Juliette les évapora lui Kanata, Lucas et Amélie. Une fois au fond du trou, Matéo releva la tête en voyant les débris boucher la sortie. Il eut une petite pensée pour Esther en espérant qu'il ne lui était rien arrivé
Il lâcha un jurons en Brésilien et recula pour rejoindre ceux qui venaient de rentrer dans la ram de métro. Il écouta ce qui se disait. Kanata venait de trouver un plan et Amélie leur avoua qu'elle ne ressentait la présence de personne dans les parages.
Matéo s'avança en se dirigeant vers les commandes, il chercha du regard un écriteau qui pourrait lui indiquer où il se trouvait. Enfin ne sachant presque pas lire, il s'en moquait un peu. De toutes manières, il n'y avait rien d'écrit à cet endroit de la cabine...
Il s'intéressa plus au bouton de commande. Un rouge et un vert. Il pensait avoir comprit le principe. Vert: on avance. rouge; on s'arrête. En espérant que ce ne soit pas autre chose, il se retourna vers les autres en disant.
" Cramponnez! on s'arrête dans prochain arrêts! On trouve plus renseignement peut-être! Amélie préviens quand tu as cerveau avec info"
Hésitant un peu, il se frotta le menton en penchant la tête sur le côtés et se décida enfin à appuyer sur le bouton vert. Tout en croisant les doigt pour ça ne lui explose pas au visage mais il se tenait prés a appuyer sur le bouton rouge en cas de problème.
Quelques instants après que Matéo eut actionné le bouton, les portes de la rame se refermèrent et le train se mit en route. Le trajet fut particulièrement agité : visiblement la ligne n'était plus entretenue depuis un petit moment et, périodiquement, la rame était en proie à de grandes secousses... Finalement, une voix provenant d'un haut-parleur annonça : "Prochaine station - Puits II". Les héros purent ainsi apercevoir un quai similaire à celui qu'ils venaient de quitter apparaître au bout du tunnel. Amélie prévint ses coéquipiers :
"Je sens un esprit. Visiblement, il n'est pas hostile. Juste... préoccupé"
Le train s'arrêta à quai et un homme en blouse blanche, chauve, avec des petites lunettes rondes et une petite mallette monta. Il était essoufflé et ne prêta d'abord aucune attention au commando présent dans la rame. Quand la rame se remit en marche, il leva les yeux et...
"Général Friday ? Oh... Vous venez d'où ? Je croyais être monté au terminus"
Il marmonna quelque peu entre sa barbe et s'épongea le front.
"Enfin, c'est pas grave. Je suis bien content qu'il y ait eu ce train. Je viens de louper l'autre. Mais c'est bizarre. Je croyais que ce modèle de train, on l'utilisait plus depuis une éternité..."
L'homme n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'une alarme retentit. Le vieux savant se redressa et commenta :
"Général, j'ai l'impression que nous allons avoir beaucoup d'alertes ce soir..."
Et la voix du haut-parleur annonça :
"Prochaine Station - Centre de recherche..."
En plus Matéo resta un bon moment a fixer le maquillage de Kay Jones en se demandant si c'était vraiment du maquillage et si il devait s'estimer heureux de pas avoir sa tête. Elle devait surement capter ses pensées, mais il s'en moquait pas mal. Il preférer largement avoir l'air d'un bouc que d'avoir l'air d'un clown
Puis ce fut l'arrivée. A peine posaient que déja ils étaient plongés dans l'action. Matéo avait penser s'occuper de l'hélico en cherchant un rocher mais avant qu'il n'ait pu faire quoique ce soit, Juliette les évapora lui Kanata, Lucas et Amélie. Une fois au fond du trou, Matéo releva la tête en voyant les débris boucher la sortie. Il eut une petite pensée pour Esther en espérant qu'il ne lui était rien arrivé
Il lâcha un jurons en Brésilien et recula pour rejoindre ceux qui venaient de rentrer dans la ram de métro. Il écouta ce qui se disait. Kanata venait de trouver un plan et Amélie leur avoua qu'elle ne ressentait la présence de personne dans les parages.
Matéo s'avança en se dirigeant vers les commandes, il chercha du regard un écriteau qui pourrait lui indiquer où il se trouvait. Enfin ne sachant presque pas lire, il s'en moquait un peu. De toutes manières, il n'y avait rien d'écrit à cet endroit de la cabine...
Il s'intéressa plus au bouton de commande. Un rouge et un vert. Il pensait avoir comprit le principe. Vert: on avance. rouge; on s'arrête. En espérant que ce ne soit pas autre chose, il se retourna vers les autres en disant.
" Cramponnez! on s'arrête dans prochain arrêts! On trouve plus renseignement peut-être! Amélie préviens quand tu as cerveau avec info"
Hésitant un peu, il se frotta le menton en penchant la tête sur le côtés et se décida enfin à appuyer sur le bouton vert. Tout en croisant les doigt pour ça ne lui explose pas au visage mais il se tenait prés a appuyer sur le bouton rouge en cas de problème.
Quelques instants après que Matéo eut actionné le bouton, les portes de la rame se refermèrent et le train se mit en route. Le trajet fut particulièrement agité : visiblement la ligne n'était plus entretenue depuis un petit moment et, périodiquement, la rame était en proie à de grandes secousses... Finalement, une voix provenant d'un haut-parleur annonça : "Prochaine station - Puits II". Les héros purent ainsi apercevoir un quai similaire à celui qu'ils venaient de quitter apparaître au bout du tunnel. Amélie prévint ses coéquipiers :
"Je sens un esprit. Visiblement, il n'est pas hostile. Juste... préoccupé"
Le train s'arrêta à quai et un homme en blouse blanche, chauve, avec des petites lunettes rondes et une petite mallette monta. Il était essoufflé et ne prêta d'abord aucune attention au commando présent dans la rame. Quand la rame se remit en marche, il leva les yeux et...
"Général Friday ? Oh... Vous venez d'où ? Je croyais être monté au terminus"
Il marmonna quelque peu entre sa barbe et s'épongea le front.
"Enfin, c'est pas grave. Je suis bien content qu'il y ait eu ce train. Je viens de louper l'autre. Mais c'est bizarre. Je croyais que ce modèle de train, on l'utilisait plus depuis une éternité..."
L'homme n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'une alarme retentit. Le vieux savant se redressa et commenta :
"Général, j'ai l'impression que nous allons avoir beaucoup d'alertes ce soir..."
Et la voix du haut-parleur annonça :
"Prochaine Station - Centre de recherche..."
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: [LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
Jeu 6 Jan 2011 - 8:28
[Veuillez excuser l'arrivée tardive de ce post, et sa piètre qualité rédactrice.]
Jusque là, Lucas avait suivi le groupe. Il avait l’air comme absent, dénué de toute émotion, de toute présence matérielle, lui qui pourtant est si dur et solide, habituellement. Le statut de brume que lui avait conféré Juliette lors de la descente aux enfers vers le centre de recherche de Friday convenait plus que mieux à son état depuis le début de ce voyage. Hélas celui-ci ne dura pas, et sitôt qu’ils se retrouvèrent dans cette étrange station de métro, la brume devint diamant, même si l’air laconique et absent du rocher ambulant restait omniprésent.
Il avait embarqué avec les autres dans ce wagon souterrain, qui les avait mené à une première station, où une métamorphose de Katana avait séduit un employé nerveux des alarmes qui retentissaient dans tous les sens. Une telle naïveté était presque criminelle… Et Lucas s’en voulait presque de penser que s’il avait été dans le cas de ce bonhomme à lunettes, il serait sans doute tombé aussi dans le panneau, auparavant.
L’annonce de la station suivante fit sortir légèrement Rock de sa léthargie éveillée, et il redressa son regard gris acier vers les portes du tram, paré à intervenir, à foncer dans le tas sans se poser de question, si complication il y avait.
Puis, il tiqua. Une alarme. Un centre de recherche. Ils étaient attendus. Très certainement. Et l’accueil ne serait sans doute pas très chaleureux. Il se dirigea donc vers la console de commande pour appuyer sur le bouton rouge d’arrêt du métro. Son but : stopper celui-ci avant son entrée en gare, où peut-être un autre train attendait pour provoquer une collision. Ou un commando armé prêt à faire feu au moindre signe de vie. Pour expliquer son geste, il n’eut qu’une seule parole :
« Terminus, tout le monde descend… »
Jusque là, Lucas avait suivi le groupe. Il avait l’air comme absent, dénué de toute émotion, de toute présence matérielle, lui qui pourtant est si dur et solide, habituellement. Le statut de brume que lui avait conféré Juliette lors de la descente aux enfers vers le centre de recherche de Friday convenait plus que mieux à son état depuis le début de ce voyage. Hélas celui-ci ne dura pas, et sitôt qu’ils se retrouvèrent dans cette étrange station de métro, la brume devint diamant, même si l’air laconique et absent du rocher ambulant restait omniprésent.
Il avait embarqué avec les autres dans ce wagon souterrain, qui les avait mené à une première station, où une métamorphose de Katana avait séduit un employé nerveux des alarmes qui retentissaient dans tous les sens. Une telle naïveté était presque criminelle… Et Lucas s’en voulait presque de penser que s’il avait été dans le cas de ce bonhomme à lunettes, il serait sans doute tombé aussi dans le panneau, auparavant.
L’annonce de la station suivante fit sortir légèrement Rock de sa léthargie éveillée, et il redressa son regard gris acier vers les portes du tram, paré à intervenir, à foncer dans le tas sans se poser de question, si complication il y avait.
Puis, il tiqua. Une alarme. Un centre de recherche. Ils étaient attendus. Très certainement. Et l’accueil ne serait sans doute pas très chaleureux. Il se dirigea donc vers la console de commande pour appuyer sur le bouton rouge d’arrêt du métro. Son but : stopper celui-ci avant son entrée en gare, où peut-être un autre train attendait pour provoquer une collision. Ou un commando armé prêt à faire feu au moindre signe de vie. Pour expliquer son geste, il n’eut qu’une seule parole :
« Terminus, tout le monde descend… »
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
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Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
Sam 8 Jan 2011 - 12:52
Quand Lucas actionna le bouton d'arrêt d'urgence, tout ce qui n'était pas au préalable solidement arrimé vola dans les airs. Si Amélie avait pu lire dans l'esprit de Rock qu'il allait déclencher l'immobilisation de la rame quelques instants avant qu'il ne le fasse effectivement, les autres occupants furent moins préparés.
Juliette, Kanata Friday et Matéo s'en tirèrent sans gravité. Mais le scientifique inconnu... Le scientifique inconnu vola à travers la rame et alla encastrer sa tête contre une paroi. Un craquement sinistre se fit entendre. Il n'était pas besoin d'être grand devin pour deviner que l'homme était mort.
Il reposait maintenant au milieu de la rame, la tête en bouillie et son attaché case ouvert.
Mais il n'était pas le moment de se lamenter sur le décès de leur nouvel ami. Car, à la station suivante, le "Centre de Recherches", qui n'était guère qu'à une vingtaine de mètres de leur position actuelle, des militaires s'activaient et donnaient des ordres. De ce que pouvait en voir les mutants, leur équipement était léger : pas de fusil, pas d'armures de combat... Juste des pistolets.
Juliette, Kanata Friday et Matéo s'en tirèrent sans gravité. Mais le scientifique inconnu... Le scientifique inconnu vola à travers la rame et alla encastrer sa tête contre une paroi. Un craquement sinistre se fit entendre. Il n'était pas besoin d'être grand devin pour deviner que l'homme était mort.
Il reposait maintenant au milieu de la rame, la tête en bouillie et son attaché case ouvert.
Mais il n'était pas le moment de se lamenter sur le décès de leur nouvel ami. Car, à la station suivante, le "Centre de Recherches", qui n'était guère qu'à une vingtaine de mètres de leur position actuelle, des militaires s'activaient et donnaient des ordres. De ce que pouvait en voir les mutants, leur équipement était léger : pas de fusil, pas d'armures de combat... Juste des pistolets.
- Matéo De SantoLeX
- Age : 30
Equipe : LeX
Nom de code : Buck
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Re: [LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
Sam 8 Jan 2011 - 21:12
" Aille! "
Fut la première chose que dit Matéo en relevant la tête de la console. il foudroya un peu Lucas du regard en se disant qu'il aurait put les prévenir. mais en regardant devant lui, il vit les militaires. Il en oublia sa rancœur, Lucas venait de leur sauver la vie. il se retourna vers lui en disant.
" Bien jou..."
Mais il vit le corps du scientifique et se tut d'un coups. il soupira et se retourna sur les militaires. il n'avait trop de temps à perdre. Son pouvoir marché a vue. mais il était trop loin pour faire directement effondrer le plafond sur les militaires. Il jeta un coup d'œil a Lucas. Sous sa forme Diamantine, il était une sorte de gros rocher. il pouvait aussi essayer de le balancer... mais il n'était pas sûr que celui-ci accepte. Mieux valait la jouée soft, mais il n'avait aucune idée.
Matéo fouilla le cadavre et son attacher caisse pour en savoir plus sur lui et informer les autres de ses découvertes. Le mutant trouva dans la veste du mort un pass magnétique au nom de "Richard T. King". Quant à l'attache-case, il contenait un certains nombres de papiers scientifiques ainsi que 3 petites disquettes respectivement étiquetées "Peur", "Courage" et "Douleur". En parcourant les feuillets, Matéo se rendit compte que le scientifique semblait travailler sur les liens existant entre les sons et les émotions. Mais essentiellement, le texte ne faisait aucun sens pour Buck !
Pendant que Matéo effectuait ses recherches, les hommes de la station venaient de finir de s'organiser. L'évacuation du personnel civil de la station venait de se terminer et maintenant les militaires, après avoir fixé des lampes torches sur leurs armes à feu, s'avançaient en direction du train. Ils étaient 6 en tout et pour tout.
Fut la première chose que dit Matéo en relevant la tête de la console. il foudroya un peu Lucas du regard en se disant qu'il aurait put les prévenir. mais en regardant devant lui, il vit les militaires. Il en oublia sa rancœur, Lucas venait de leur sauver la vie. il se retourna vers lui en disant.
" Bien jou..."
Mais il vit le corps du scientifique et se tut d'un coups. il soupira et se retourna sur les militaires. il n'avait trop de temps à perdre. Son pouvoir marché a vue. mais il était trop loin pour faire directement effondrer le plafond sur les militaires. Il jeta un coup d'œil a Lucas. Sous sa forme Diamantine, il était une sorte de gros rocher. il pouvait aussi essayer de le balancer... mais il n'était pas sûr que celui-ci accepte. Mieux valait la jouée soft, mais il n'avait aucune idée.
Matéo fouilla le cadavre et son attacher caisse pour en savoir plus sur lui et informer les autres de ses découvertes. Le mutant trouva dans la veste du mort un pass magnétique au nom de "Richard T. King". Quant à l'attache-case, il contenait un certains nombres de papiers scientifiques ainsi que 3 petites disquettes respectivement étiquetées "Peur", "Courage" et "Douleur". En parcourant les feuillets, Matéo se rendit compte que le scientifique semblait travailler sur les liens existant entre les sons et les émotions. Mais essentiellement, le texte ne faisait aucun sens pour Buck !
Pendant que Matéo effectuait ses recherches, les hommes de la station venaient de finir de s'organiser. L'évacuation du personnel civil de la station venait de se terminer et maintenant les militaires, après avoir fixé des lampes torches sur leurs armes à feu, s'avançaient en direction du train. Ils étaient 6 en tout et pour tout.
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: [LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
Dim 9 Jan 2011 - 19:28
Le train s’arrêta plus brusquement que prévu. Bien plus brusquement, en réalité. Ce système de freinage d’urgence ne devait certainement pas être aux normes de sécurité pour les voyageurs. Ce n’était pas vraiment étonnant, vu la vétusté de l’endroit, et son manque d’entretien flagrant. Résultat des courses, ce freinage abrupt les laissait avec un corps sans vie sur les bras : celui du scientifique à l’attaché-case. Il avait été violemment projeté contre une paroi, et son crâne semblait avoir cédé sous le choc. Du sang, encore du sang. Encore de la mort, de la violence. Méritait-il ce sort funeste ? Sûrement. Les aurait-il tous tué, s’il en avait eu l’occasion, et s’il s’avait qu’ils étaient tous mutants ? Cela ne fait aucun doute. Mais Lucas était responsable de ce crime, une fois de plus bien loin de son idéal illusoire de paix et de non-violence. Devait-il attribuer ça au « Destin » lui ayant octroyé un pouvoir létal et dangereux dans ses diverses utilisations ? Ou simplement à lui-même, qui était peut-être, au fond, un meurtrier en puissance, sous une fausse éthique de mouton. Il n’en avait cure, il était juste las. Et cette mort, ce meurtre involontaire, mais bien présent, ils lui passèrent complètement au dessus de la tête. Non pas qu’il n’y accorde pas d’importance, mais… il devait apprendre à se forger une carapace mentale, plus dure que le diamant qui le constituait. Cet air insouciant et nonchalant qu’il arborait était sans doute l’expression la plus visible de cet état interne… Tant pis pour l’image que ça lui donnerait. Il était conscient qu’il devait protéger les dernières cellules saines de son cerveau, les dernières particules innocentes de son esprit.
Plus loin, sur les rails, dans la station toute proche, des militaires se pressaient. Lucas avait vu juste : un comité d’accueil les attendait bien là. Le plus étrange dans ce qu’il observa fut que ces hommes d’armes n’étaient armés que de simples armes de poing. Cela ne présageait rien de bon. Ils se mettaient en place pour accueillir les occupants du train souterrain de la meilleure manière qui soit. Ils s’approchaient du train, lampes torches fixées sur leurs armes. Il fallait agir vite.
Lucas désactiva son pouvoir pour les parties visibles de son anatomie : visage, cou, mains… Mais le garda bien actif pour tout le reste de son corps et… à l’intérieur de sa tête. Sa peau n’était qu’une enveloppe qui pouvait se faire trouer : il n’en subirait pas de dégâts internes. Il l’espérait, du moins. C’était la première fois qu’il tentait ça.
Alors, Lucas sortit du train, mains en l’air, et apostropha les hommes armés.
« Messieurs, vite, on a une urgence ici. Nous nous sommes fait attaquer par des mutants, là-bas, au puits II. Il y a une victime dans le train, déjà. »
Sa tentative pouvait marcher… Et pouvait aussi totalement foirer. Cela permettait au moins de laisser un peu de temps au reste de l’équipe de se préparer pour accueillir cette troupe, voire d’en observer le potentiel offensif.
A peine Lucas se retrouva dans la ligne de mire des hommes que ceux-ci s'accroupirent et se plaquèrent de part et d'autres du tunnel. Leur réponse ne se fit pas attendre : ils ouvrirent le feu sur Lucas. Heureusement pour le suédois, il n'était guère aisé de viser dans cette obscurité et les quelques balles qui l'atteignirent ricochèrent joyeusement sur sa carapace...
Amélie vint s'agenouiller derrière le suédois. Elle brailla à l'attention de tout le monde :
"Cette rame était censée être désaffectée ! Le simple fait de l'avoir emprunté nous rend définitivement suspect à leurs yeux ! Bordel..."
Elle sortit un imposant pistolet de sa poche.
"Va falloir se battre... Dommage que Babel ne soit pas avec nous. Avec ses mots de pouvoir, on aurait peut-être pu utiliser le système sonore de la rame pour les mettre hors d'état de nuire..."
La télépathe se leva rapidement et fit feu par dessus l'épaule de Lucas. Les mutants purent constater à ce titre qu'elle ne tirait pas trop mal : elle avait visiblement tué l'un des adversaires et en avait blessé grièvement un autre. Se remettant à couvert, elle ajouta paniquée :
"J'ai pas des masses de munitions... Et j'imagine qu'ils vont bientôt appeler des renforts..."
Plus loin, sur les rails, dans la station toute proche, des militaires se pressaient. Lucas avait vu juste : un comité d’accueil les attendait bien là. Le plus étrange dans ce qu’il observa fut que ces hommes d’armes n’étaient armés que de simples armes de poing. Cela ne présageait rien de bon. Ils se mettaient en place pour accueillir les occupants du train souterrain de la meilleure manière qui soit. Ils s’approchaient du train, lampes torches fixées sur leurs armes. Il fallait agir vite.
Lucas désactiva son pouvoir pour les parties visibles de son anatomie : visage, cou, mains… Mais le garda bien actif pour tout le reste de son corps et… à l’intérieur de sa tête. Sa peau n’était qu’une enveloppe qui pouvait se faire trouer : il n’en subirait pas de dégâts internes. Il l’espérait, du moins. C’était la première fois qu’il tentait ça.
Alors, Lucas sortit du train, mains en l’air, et apostropha les hommes armés.
« Messieurs, vite, on a une urgence ici. Nous nous sommes fait attaquer par des mutants, là-bas, au puits II. Il y a une victime dans le train, déjà. »
Sa tentative pouvait marcher… Et pouvait aussi totalement foirer. Cela permettait au moins de laisser un peu de temps au reste de l’équipe de se préparer pour accueillir cette troupe, voire d’en observer le potentiel offensif.
A peine Lucas se retrouva dans la ligne de mire des hommes que ceux-ci s'accroupirent et se plaquèrent de part et d'autres du tunnel. Leur réponse ne se fit pas attendre : ils ouvrirent le feu sur Lucas. Heureusement pour le suédois, il n'était guère aisé de viser dans cette obscurité et les quelques balles qui l'atteignirent ricochèrent joyeusement sur sa carapace...
Amélie vint s'agenouiller derrière le suédois. Elle brailla à l'attention de tout le monde :
"Cette rame était censée être désaffectée ! Le simple fait de l'avoir emprunté nous rend définitivement suspect à leurs yeux ! Bordel..."
Elle sortit un imposant pistolet de sa poche.
"Va falloir se battre... Dommage que Babel ne soit pas avec nous. Avec ses mots de pouvoir, on aurait peut-être pu utiliser le système sonore de la rame pour les mettre hors d'état de nuire..."
La télépathe se leva rapidement et fit feu par dessus l'épaule de Lucas. Les mutants purent constater à ce titre qu'elle ne tirait pas trop mal : elle avait visiblement tué l'un des adversaires et en avait blessé grièvement un autre. Se remettant à couvert, elle ajouta paniquée :
"J'ai pas des masses de munitions... Et j'imagine qu'ils vont bientôt appeler des renforts..."
- Kanata YunLeX
- Age : 33
Date d'inscription : 04/07/2009
Re: [LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
Dim 9 Jan 2011 - 23:52
Ce qui est cool avec les plans, c'est que quand on sait où on est, on s'y retrouve. Mais là c'était pas vraiment ça. Matéo en avait rien à foutre et lança le train qui indiqua rapidement qu'ils allaient débarquer au puit II, où un gars monta tranquillement et s'étonna à peine de voir la troupe présente. Au moins, il connaissait Friday. Alors qu'ils arrivaient à la station suivante, Lucas eut la super idée de stopper le train avec le freinage d'urgence. Dans le genre discrétion, c'est assez merdique là. Surtout quand ils faillirent tous aller s'encastrer contre un mur. Le Yun lâcha un juron bien senti sous les traits du général en jetant un regard noir au "chef d'équipe".
Ouai, donc là les militaires à la prochaine station devaient les avoir entendu. Facile. Et le scientifique... Ha ouai. Mort. Bravo. Pauvre gars. Derrière ça Matéo se la jouait feu au cul et se jeter dehors pour aller foutre sur la poire aux militaires qui forcément, se demandaient un peu ce que c'était que ce bordel, suivit par un Lucas qui croyait encore faire dans la dentelle. "Putain, mais vous pouvez pas demander avant de foncer non ?" lança le Yun à ceux qui voudraient entendre. C'est vrai quoi. Il devait foutre quoi manant ? Amélie se mettait aussi à tirer dans le tas maintenant. Normal. Allez, qu'on lui file on flingue et il fonçait aussi dans le cake des mecs.
Et qu'il soit le général Friday, que même le scientifique connaisse, ça avait traversé la poire de personne ? Putain. Fallait vraiment tout faire soi-même ici.
Kanata Friday s'avança près d'Amélie et lui lança "Allez, je suis ton otage. Fous ton flingue contre mon crâne. Et on leur gueule de jeter leur arme ou que tu me fais péter la tronche . Puis je sais pas qui les récupère. ". Au pire il se prendrait une balle. De toute façon, ça couperait court. Dans un sens, ou dans l'autre.
Sans ménagement aucun Amélie approuva le plan de Kanata et l'attrapa par le col, lui pointant son énorme pistolet sur la tempe. Le duo s'avança dans le tunnel et... Les 4 soldats encore debout se relevèrent sans quitter Amélie et son otage des yeux.
"Jetez vos armes ou j'explose la cervelle de votre précieux général sur la paroi !" hurla la jeune télépathe.
Les hommes parurent hésiter quelque peu, puis commencèrent à reculer en baissant leurs armes. Mais... L'un d'eux s'écria :
"Mon Général, pourquoi n'avez-vous pas utilisé votre armure liquide ?"
Ca avait été dit avec beaucoup de naïveté et de candeur. C'en était trop pour Amélie qui descendit le malheureux soldat de 3 balles dans la tête. Ses collègues relevèrent leurs armes mais... L'un d'eux retourna son pistolet sur ses deux coéquipiers et les abattit de plusieurs balles dans la poitrine. Les mutants remarquèrent qu'Amélie fermait les yeux et se massait le front avec sa main vide. Elle chuchota :
"C'étaient des traitres. Ils ont trahi..."
Puis ouvrant à nouveau les yeux, elle descendit d'une balle entre les deux yeux le dernier soldat.
"Repos soldat !" s'écria-t-elle en actionnant la gâchette.
Elle fit signe au reste du groupe qu'il pouvait avancer. Arrivés à la station "Centre de recherches", ils remarquèrent que les alarmes continuaient à hurler. Par ailleurs, une rame s'approchait de la station en sens inverse. Les yeux de la télépathe furetaient un peu partout dans la station. Cette dernière était vide de tout occupant. Deux ascenseurs semblaient conduire aux niveaux inférieurs, tout comme un escalier. Il ne semblait pas y avoir d'accès menant à la surface. Amélie lança à nouveau :
"Bon, la Main de Gloire doit se trouver quelque part en dessous. Quant à Babel... J'ai un léger signal qui provient dans cette direction..."
Elle désignait du doigt le tunnel dont provenait la rame en approche. Il devait s'agir de la station désignée sur le plan sous le nom d'hôpital.
Ouai, donc là les militaires à la prochaine station devaient les avoir entendu. Facile. Et le scientifique... Ha ouai. Mort. Bravo. Pauvre gars. Derrière ça Matéo se la jouait feu au cul et se jeter dehors pour aller foutre sur la poire aux militaires qui forcément, se demandaient un peu ce que c'était que ce bordel, suivit par un Lucas qui croyait encore faire dans la dentelle. "Putain, mais vous pouvez pas demander avant de foncer non ?" lança le Yun à ceux qui voudraient entendre. C'est vrai quoi. Il devait foutre quoi manant ? Amélie se mettait aussi à tirer dans le tas maintenant. Normal. Allez, qu'on lui file on flingue et il fonçait aussi dans le cake des mecs.
Et qu'il soit le général Friday, que même le scientifique connaisse, ça avait traversé la poire de personne ? Putain. Fallait vraiment tout faire soi-même ici.
Kanata Friday s'avança près d'Amélie et lui lança "Allez, je suis ton otage. Fous ton flingue contre mon crâne. Et on leur gueule de jeter leur arme ou que tu me fais péter la tronche . Puis je sais pas qui les récupère. ". Au pire il se prendrait une balle. De toute façon, ça couperait court. Dans un sens, ou dans l'autre.
Sans ménagement aucun Amélie approuva le plan de Kanata et l'attrapa par le col, lui pointant son énorme pistolet sur la tempe. Le duo s'avança dans le tunnel et... Les 4 soldats encore debout se relevèrent sans quitter Amélie et son otage des yeux.
"Jetez vos armes ou j'explose la cervelle de votre précieux général sur la paroi !" hurla la jeune télépathe.
Les hommes parurent hésiter quelque peu, puis commencèrent à reculer en baissant leurs armes. Mais... L'un d'eux s'écria :
"Mon Général, pourquoi n'avez-vous pas utilisé votre armure liquide ?"
Ca avait été dit avec beaucoup de naïveté et de candeur. C'en était trop pour Amélie qui descendit le malheureux soldat de 3 balles dans la tête. Ses collègues relevèrent leurs armes mais... L'un d'eux retourna son pistolet sur ses deux coéquipiers et les abattit de plusieurs balles dans la poitrine. Les mutants remarquèrent qu'Amélie fermait les yeux et se massait le front avec sa main vide. Elle chuchota :
"C'étaient des traitres. Ils ont trahi..."
Puis ouvrant à nouveau les yeux, elle descendit d'une balle entre les deux yeux le dernier soldat.
"Repos soldat !" s'écria-t-elle en actionnant la gâchette.
Elle fit signe au reste du groupe qu'il pouvait avancer. Arrivés à la station "Centre de recherches", ils remarquèrent que les alarmes continuaient à hurler. Par ailleurs, une rame s'approchait de la station en sens inverse. Les yeux de la télépathe furetaient un peu partout dans la station. Cette dernière était vide de tout occupant. Deux ascenseurs semblaient conduire aux niveaux inférieurs, tout comme un escalier. Il ne semblait pas y avoir d'accès menant à la surface. Amélie lança à nouveau :
"Bon, la Main de Gloire doit se trouver quelque part en dessous. Quant à Babel... J'ai un léger signal qui provient dans cette direction..."
Elle désignait du doigt le tunnel dont provenait la rame en approche. Il devait s'agir de la station désignée sur le plan sous le nom d'hôpital.
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
Lun 10 Jan 2011 - 17:31
Au moins, étaient-ils tous toujours en vie… Traînant quelque peu les pieds à l'arrière du groupe, la gothique romantique se demandait si elle devait les applaudirent, ou bien pleurer. Applaudir, car ils avaient malgré tout réussit à se débarrasser des soldats… Ou pleurer, car ce début de mission se révélait affreusement lamentable dans son organisation. Pour la jeune femme, il était d’une évidence certaine que leur groupe était bien trop déséquilibré… Avec un rapport de trois garçons pour une fille, il lui paraissait y avoir un trop plein de testostérone dans cet endroit terriblement exigu. L’ego viril avait visiblement pris le pas sur la réflexion, laissant ainsi s’exprimer une bien étrange compétition entre les trois mâles du groupe afin de déterminer lequel d’entres eux serait le meilleur, le plus brave, le plus audacieux… En un mot comme en cent, celui qui serait le dominant du groupe.
Pour sa part, tout ceci ennuyait l’italienne. Durant la bataille qui venait de se dérouler, elle était tranquillement rester dans la rame. Alors que tous s’était relevé après avoir chuté au sol à cause d’un arrêt aussi brutal que soudain parce que Lucas n’avait apparemment pas jugé bon de les prévenir de son intention, Mateo avait choisi de fouiller la mallette du scientifique qui avait trouvé la mort dans cet arrêt intempestif. Bien que la mort de cet inconnu ne la chagrinait pas vraiment, elle en était tout de même désolée mais elle s’effrayait du peu de réaction de ses compagnons qui semblèrent trouver cela tout à fait normal. Aucune compassion, aucun regard ou mot de regret… Alors quoi.. ? Ils étaient passé d’une équipe de jeune mutants défendant le monde, à une équipe de jeune mutants assassins qui pouvaient tuer n’importe qui, même une personne ne représentant nul danger, sans même avoir le moindre remord.. ? Dans un soupir contenu, la gothique romantique se dit alors qu’au lieu de la regarder avec un regard parfois soupçonneux, ils devraient tous contempler leur propre reflet dans un miroir s’il voulaient vraiment voir ‘’un monstre…’’
Lucas avait ensuite pris les devants, pour la seconde fois de sa propre initiative, ce qui n’aboutit, là encore, qu’à un résultat des plus malheureux. Les tirs commencèrent à fuser de toute la largeur du tunnel, et Amélie se précipita alors afin de se servir du corps du mutant à la carapace cristalline comme bouclier, avant de se mettre à son tour à tirer dans tous les sens. Les bêtises auraient pu s’arrêter là, mais Kanata, y alla de sa participation en se proposant comme otage en tant que général. En soi, l’idée n’était pas aussi mauvaise que cela… Tout au moins, ne l’était-elle pas jusqu’à ce que l’un des soldats en train de reculer évoque une certaine armure liquide qui, visiblement, ne quittait jamais le véritable général Friday. Voilà une chose, dont quelqu’un aurait pu les avertir. Heureusement, la télépathe avait su mettre à profit ce court laps de temps d’indécision de la part des militaires afin de se débarrasser définitivement d’eux, ce qui leur permis donc à tous de rejoindre enfin le quai de la station numéro deux.
Là, les lieux étaient aussi vide que l’esprit d’équipe de leur groupe. Ils n’y avait guère que deux portes et un escaliers, qui, selon Amélie conduisaient au étages inférieurs et, surtout, à l’objet de leur venu ici : la main de gloire. Elle leur indiqua aussi avoir faiblement détecter la présence de sa collègue et amie du Collège Invisible, la fameuse Babel, en désignant du doigt le tunnel qui suivait celui venait d’être emprunté par leur groupe. Dans le même temps, un bruit qui ne leur était pas tout à fait inconnu résonna soudainement dans le dit tunnel… Une nouvelle rame venait dans leur direction. Bien, il ne faisait aucun doute que la lutte des ego allait une fois de plus reprendre le dessus entre les trois garçons afin de déterminer qui choisirait la meilleur suite à donner à la situation… Adossée au mur de la station, Juliette se promis alors de parler très sérieusement avec Esther à propos de la formation des groupes dans l’équipe… S’il y avait eu ne fut-ce qu’une fille supplémentaire avec eux, peut-être alors que la réflexion aurait prédominé sur l’instinct bête et irréfléchi.
Peu désireuse de risquer sa vie avec un groupe ou l’individualité était apparemment plus importante que l’esprit d’équipe et la communication, fut-elle minime, La gothique romantique s’élança dans le tunnel d’ou provenait la seconde rame et dit tout simplement :
‘’Occupez-vous de retrouver la main de gloire, pendant ce temps je vais essayer de retrouver Babel et tenter de la délivrer, puis nous vous rejoindrons le plus vite possible.’’
Avant de s’évaporer tel un fantôme éthéré, se désintégrant dans le néant des ténèbres du tunnel emprunté. Sous cette forme brumeuse, avec le peu de lumière présente dans le tunnel, la vitesse de la rame et le fait qu’elle se déplacerait au plus près du sol et du mur, il ne faisait aucun doute que aucun de ses éventuels passagers n’aurait le temps de la remarquer. Une fois de l’autre côté, elle utiliserait tous les coins et recoins à sa disposition, afin de se déplacer le plus discrètement possible.
Pour sa part, tout ceci ennuyait l’italienne. Durant la bataille qui venait de se dérouler, elle était tranquillement rester dans la rame. Alors que tous s’était relevé après avoir chuté au sol à cause d’un arrêt aussi brutal que soudain parce que Lucas n’avait apparemment pas jugé bon de les prévenir de son intention, Mateo avait choisi de fouiller la mallette du scientifique qui avait trouvé la mort dans cet arrêt intempestif. Bien que la mort de cet inconnu ne la chagrinait pas vraiment, elle en était tout de même désolée mais elle s’effrayait du peu de réaction de ses compagnons qui semblèrent trouver cela tout à fait normal. Aucune compassion, aucun regard ou mot de regret… Alors quoi.. ? Ils étaient passé d’une équipe de jeune mutants défendant le monde, à une équipe de jeune mutants assassins qui pouvaient tuer n’importe qui, même une personne ne représentant nul danger, sans même avoir le moindre remord.. ? Dans un soupir contenu, la gothique romantique se dit alors qu’au lieu de la regarder avec un regard parfois soupçonneux, ils devraient tous contempler leur propre reflet dans un miroir s’il voulaient vraiment voir ‘’un monstre…’’
Lucas avait ensuite pris les devants, pour la seconde fois de sa propre initiative, ce qui n’aboutit, là encore, qu’à un résultat des plus malheureux. Les tirs commencèrent à fuser de toute la largeur du tunnel, et Amélie se précipita alors afin de se servir du corps du mutant à la carapace cristalline comme bouclier, avant de se mettre à son tour à tirer dans tous les sens. Les bêtises auraient pu s’arrêter là, mais Kanata, y alla de sa participation en se proposant comme otage en tant que général. En soi, l’idée n’était pas aussi mauvaise que cela… Tout au moins, ne l’était-elle pas jusqu’à ce que l’un des soldats en train de reculer évoque une certaine armure liquide qui, visiblement, ne quittait jamais le véritable général Friday. Voilà une chose, dont quelqu’un aurait pu les avertir. Heureusement, la télépathe avait su mettre à profit ce court laps de temps d’indécision de la part des militaires afin de se débarrasser définitivement d’eux, ce qui leur permis donc à tous de rejoindre enfin le quai de la station numéro deux.
Là, les lieux étaient aussi vide que l’esprit d’équipe de leur groupe. Ils n’y avait guère que deux portes et un escaliers, qui, selon Amélie conduisaient au étages inférieurs et, surtout, à l’objet de leur venu ici : la main de gloire. Elle leur indiqua aussi avoir faiblement détecter la présence de sa collègue et amie du Collège Invisible, la fameuse Babel, en désignant du doigt le tunnel qui suivait celui venait d’être emprunté par leur groupe. Dans le même temps, un bruit qui ne leur était pas tout à fait inconnu résonna soudainement dans le dit tunnel… Une nouvelle rame venait dans leur direction. Bien, il ne faisait aucun doute que la lutte des ego allait une fois de plus reprendre le dessus entre les trois garçons afin de déterminer qui choisirait la meilleur suite à donner à la situation… Adossée au mur de la station, Juliette se promis alors de parler très sérieusement avec Esther à propos de la formation des groupes dans l’équipe… S’il y avait eu ne fut-ce qu’une fille supplémentaire avec eux, peut-être alors que la réflexion aurait prédominé sur l’instinct bête et irréfléchi.
Peu désireuse de risquer sa vie avec un groupe ou l’individualité était apparemment plus importante que l’esprit d’équipe et la communication, fut-elle minime, La gothique romantique s’élança dans le tunnel d’ou provenait la seconde rame et dit tout simplement :
‘’Occupez-vous de retrouver la main de gloire, pendant ce temps je vais essayer de retrouver Babel et tenter de la délivrer, puis nous vous rejoindrons le plus vite possible.’’
Avant de s’évaporer tel un fantôme éthéré, se désintégrant dans le néant des ténèbres du tunnel emprunté. Sous cette forme brumeuse, avec le peu de lumière présente dans le tunnel, la vitesse de la rame et le fait qu’elle se déplacerait au plus près du sol et du mur, il ne faisait aucun doute que aucun de ses éventuels passagers n’aurait le temps de la remarquer. Une fois de l’autre côté, elle utiliserait tous les coins et recoins à sa disposition, afin de se déplacer le plus discrètement possible.
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Re: [LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
Mar 11 Jan 2011 - 3:08
Amélie opina silencieusement du chef à la proposition de Juliette de séparer les effectifs. D'un geste de la main, elle intima la trio de garçon de la suivre à travers la station de métro tandis que la gothique se déplaçait sous forme de brume en direction de l'hôpital.
Empruntant le tunnel du métro, Juliette croisa la rame qui se dirigeait vers la station où se trouvaient Amélie et les autres. Ce qu'elle vit avait de quoi glacer son esprit.
La rame était occupée par quatre... individus qui avaient tout l'air d'avoir été technologiquement modifiés. Le peu que Juliette put les apercevoir lui suffit : ils ne manifestaient aucune expression. Ni nervosité, ni peur, ni quoi que ce soit... Si elle ignorait le traitement que ces êtres humains (car c'en étaient) avaient pu subir, cela les avait modifié à jamais.
Finalement, elle déboucha sous sa forme de brume à la station hôpital.
Cette dernière était constituée d'un grand hall vide, éclairé par des spots au plafond, imitant la lumière du jour. La petite porte de gauche semblait donner sur un poste de garde et une imposante porte coulissante, droit devant elle, gardait l'accès au reste du complexe.
Sortant du poste de garde, un quatuor de blouses blanches se retrouva au beau milieu du hall. La gothique, sous sa forme de brume, put saisir au passage des éléments de leur conversation.
"Vous pensez qu'avec le rituel de ce soir, ils vont nous laisser poursuivre nos recherches ?" lança la jeune doctoresse blonde à l'un de ses collègues.
Le grand dadais à ses côtés répliqua :
"Ce sont des militaires ! Ils ne comprennent rien à ce que l'on fait ! J'espère juste que le grand patron saura les dissuader d'éliminer les échantillons humains..."
Le docteur noir qui était légèrement en retrait trancha net :
"Que croyez-vous ? Si le Docteur Death a suspendu vos accréditations en dehors de la mienne c'est pour une bonne raison. Vos recherches ont été annulées, purement et simplement. Et de tels mots dans la bouche d'un militaire ou d'un malade comme Death ne peuvent vouloir dire qu'une chose : vos cobayes ne sont déjà plus... Seuls les individus intéressant la sécurité nationale doivent être encore de ce monde..."
Cela avait été dit avec une pointe de regret dans la voix. Non pas que le médecin semblait être étouffé par un quelconque sentiment d'humanité. Mais... La décision qu'il évoquait semblait le désoler.
Descendant quatre à quatre les marches de l'escalier alors que de drôles de chants parvenaient à leurs oreilles, Amélie, Lucas, Matéo et Kanata Friday déboulèrent dans un couloir.
A cet endroit précis, le son était abominable. Les chants n'étaient pas seulement étranges mais... Abominables, blasphématoires... Comme s'ils étaient forcés d'entendre des sombres incantations venues d'un autre monde.
Une lourde porte blindée était ouverte devant eux. Un militaire, seul, était présent. Voyant l'arrivée des mutants, il commença à avancer d'un pas lent vers eux. Il ne portait aucune arme à la main mais une drôle de substance semblait bouger sur ses gants. Comme un liquide noir et vivant.
Alors qu'Amélie commençait déjà à paniquer, elle brailla :
"Je sens des présences qui se dirigent vers nous. Elles ne sont... plus tout à fait humaines. Elles sont... dans l'escalier ! Elles vont bientôt être sur nous !"
Et c'est à ce moment que Lucas, voyant l'homme s'être suffisamment approché découvrit son identité.
Martin. Le neveu de Roberta Shenzie, membre des commandos Delta.
*
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Empruntant le tunnel du métro, Juliette croisa la rame qui se dirigeait vers la station où se trouvaient Amélie et les autres. Ce qu'elle vit avait de quoi glacer son esprit.
La rame était occupée par quatre... individus qui avaient tout l'air d'avoir été technologiquement modifiés. Le peu que Juliette put les apercevoir lui suffit : ils ne manifestaient aucune expression. Ni nervosité, ni peur, ni quoi que ce soit... Si elle ignorait le traitement que ces êtres humains (car c'en étaient) avaient pu subir, cela les avait modifié à jamais.
Finalement, elle déboucha sous sa forme de brume à la station hôpital.
Cette dernière était constituée d'un grand hall vide, éclairé par des spots au plafond, imitant la lumière du jour. La petite porte de gauche semblait donner sur un poste de garde et une imposante porte coulissante, droit devant elle, gardait l'accès au reste du complexe.
Sortant du poste de garde, un quatuor de blouses blanches se retrouva au beau milieu du hall. La gothique, sous sa forme de brume, put saisir au passage des éléments de leur conversation.
"Vous pensez qu'avec le rituel de ce soir, ils vont nous laisser poursuivre nos recherches ?" lança la jeune doctoresse blonde à l'un de ses collègues.
Le grand dadais à ses côtés répliqua :
"Ce sont des militaires ! Ils ne comprennent rien à ce que l'on fait ! J'espère juste que le grand patron saura les dissuader d'éliminer les échantillons humains..."
Le docteur noir qui était légèrement en retrait trancha net :
"Que croyez-vous ? Si le Docteur Death a suspendu vos accréditations en dehors de la mienne c'est pour une bonne raison. Vos recherches ont été annulées, purement et simplement. Et de tels mots dans la bouche d'un militaire ou d'un malade comme Death ne peuvent vouloir dire qu'une chose : vos cobayes ne sont déjà plus... Seuls les individus intéressant la sécurité nationale doivent être encore de ce monde..."
Cela avait été dit avec une pointe de regret dans la voix. Non pas que le médecin semblait être étouffé par un quelconque sentiment d'humanité. Mais... La décision qu'il évoquait semblait le désoler.
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Descendant quatre à quatre les marches de l'escalier alors que de drôles de chants parvenaient à leurs oreilles, Amélie, Lucas, Matéo et Kanata Friday déboulèrent dans un couloir.
A cet endroit précis, le son était abominable. Les chants n'étaient pas seulement étranges mais... Abominables, blasphématoires... Comme s'ils étaient forcés d'entendre des sombres incantations venues d'un autre monde.
Une lourde porte blindée était ouverte devant eux. Un militaire, seul, était présent. Voyant l'arrivée des mutants, il commença à avancer d'un pas lent vers eux. Il ne portait aucune arme à la main mais une drôle de substance semblait bouger sur ses gants. Comme un liquide noir et vivant.
Alors qu'Amélie commençait déjà à paniquer, elle brailla :
"Je sens des présences qui se dirigent vers nous. Elles ne sont... plus tout à fait humaines. Elles sont... dans l'escalier ! Elles vont bientôt être sur nous !"
Et c'est à ce moment que Lucas, voyant l'homme s'être suffisamment approché découvrit son identité.
Martin. Le neveu de Roberta Shenzie, membre des commandos Delta.
- Juliette DagonLeX
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Re: [LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
Ven 14 Jan 2011 - 14:29
Bien que habituée à une vision du monde légèrement déformée de par son pouvoir de mutante, la gothique romantique dut admettre que la fugace vision de ce qui lui avait semblé être des hommes, ou à fortiori des humanoïdes, lui avait quelque peu glacé le sang qu’elle ne possédait pourtant pas sous sa forme éthérée. Ils allaient descendre à la station ou se trouvaient Amélie et les trois garçons, sans le moindre doute et elle souhaita alors que ces derniers puissent s’en débarrasser sans trop de difficultés. Pour sa part, elle n’aurait certainement été d’aucune utilité dans cet affrontement et c’est pourquoi elle poursuivi son petit bonhomme de chemin à travers le tunnel qui laissa bientôt apparaître une lumière de plus en plus éclatante… Voilà… Elle était enfin arrivée à la station suivante, celle ou, si tout allait bien, devait se trouver Babel.
Glissant vaporeusement sur le quai désert, la gothique romantique continua sa route jusqu’à arriver dans un immense hall dont la hauteur de plafond lui aurait certainement donner le tournis si elle avait eu le besoin de lever les yeux en l’air. Heureusement, sa forme actuelle et sa vision à trois cent soixante degrés lui épargnait ce genre de désagrément. Prudente et ne sachant trop que faire, Juliette attendit quelque instants afin de voir si quelque chose ou bien encore quelqu’un, allait arriver. Elle profita de ce moment de calme pour observer plus attentivement les environs… Il n’y avait visiblement que deux moyens de quitter ce hall : la porte sur la gauche qui semblait être une sorte de poste de garde, ainsi que l’immense et lourde porte coulissante qui lui faisait face. Il lui apparut alors très clairement que c’était là son objectif. Un moment, la gothique romantique songea à pénétrer dns le poste de garde afin de se débarrasser du dit garde et d’ouvrir elle-même la porte, se disant que celui qui en surveillait l’accès devait assurément avoir un moyen de l’ouvrir et de la refermer. Toutefois, elle y renonça lorsqu’elle vit le quatuor de blouses blanches en sortir, apparemment contrariés et en pleine discussion.
Ce que la gothique pu entendre de leurs propos ne la rassura guère et lorsque le nom du docteur Death fut évoqué comme étant visiblement présent dans cette base et responsable de tout ce qui touchait à la science, la gothique romantique tressaillit. Décidément, les relents de la secte Nemo avaient du mal à quitter la scène après la fin de la représentation qui avait eu lieu à Genosha. Ces scientifiques évoquèrent aussi des cobayes, des cessations d’expérimentations si elle comprenait bien, ainsi qu’un rituel devant avoir lieu ce soir. Ce dernier point l »intrigua plus particulièrement en vérité. Juliette ne doutait pas que ce fameux rituel avait un rapport avec la main de gloire et ce que leur avait raconter Melmoth lui revint alors en mémoire… Invoquer le propriétaire de la main de gloire afin de le détruire définitivement… Ou bien alors, afin de le faire venir dans ce monde… C’était sans doute là, le but de ce fameux rituel devant avoir lieu le soir même. Si elle voyait juste, alors il faudrait impérativement empêcher cela d’arriver au nom de toute l’humanité… La main de gloire possédait un fantastique potentiel de destruction d’après ce qu’elle avait pu comprendre, alors il était aisé d’imaginer ce même potentiel si jamais la main de gloire se retrouvait à nouveau liée à son propriétaire d’origine. L’idée était des plus effrayante, sans le moindre doute. Juliette décida d’en faire part aux autres, au cas ou elle ne pourrait pas les rejoindre.
Sous sa forme de brume, elle savait être insensible à un nombre conséquent de pouvoir. Mais la télépathie agissait sur l’esprit et non pas le physique et, sous cette forme éthérée, ne pouvait-on pas dire que, finalement, la gothique romantique n’était que pur esprit.. ? En conséquence de quoi, elle devait certainement être accessible à la télépathie des mutants la maitrisant. Comme elle ne savait cependant pas comment ce genre de chose fonctionnait, elle ignorait si Amélie capterait sa pensée. Alors, sans vraiment savoir si cela servirait à quelque chose, la gothique romantique pensa en faisant apparaître l’image de la mutante du Collège invisible dans son esprit éthéré…
*Mademoiselle Amélie, c’est Evanescence… Je viens d’apprendre que le docteur Death était ici et que, apparemment, il dirige la section des recherches scientifiques et médicales de la base. J’ai aussi entendu parler d’arrêt d’expérimentations et de destructions de cobayes humains, à cause d’un rituel devant avoir lieu ce soir. Je pense qu’ils veulent faire la même chose que le Collège, mais pour utiliser le propriétaire de la main et non pas pour le détruire. Je vais essayer d’en apprendre un peu plus si j’en ai l’occasion, afin de voir si on ne peux pas saboter ce rituel autrement qu’en s’emparant de la main de gloire.*
Espérant que la télépathe capterait sa pensée, la gothique romantique porta à nouveau son attention sur la fine équipe de scientifiques en train de débattre sur leur inutilités et leurs travaux définitivement perdu au vu des retraits de leurs accréditations respectives. Toutefois, celui qui lui semblait être d’une plus grande importance au vu de ses paroles, avait apparemment conserver la sienne d’accréditation. Il parla aussi de cobayes ayant eu la vie sauve, de par le fait de leur utilité pour la sécurité nationale et Juliette espéra que Babel faisait partie du lot élu. Dans un pur réflexe pavlovien, Juliette poussa un soupir virtuel… Bien, elle n’avait pas vraiment un choix considérable d’options en vérité. Soit elle attendait que ces scientifiques quittent les lieux pour mettre en action son plan initial, soit… Elle attendait que le docteur qui avait plutôt sèchement ramené les autres scientifiques à l’ordre s’en aille, afin de le suivre. Etant donné qu’il ne restait plus qu’une seule voie d’accès, il n’était guère difficile de deviner ou il allait se rendre maintenant.
Restant à distance prudente et dissimulée du quatuor, la gothique romantique attendit sagement que celui-ci se décide à franchir la lourde porte coulissante afin de leur embrumer le pas pour accéder à l’autre zone de la station. Elle en profita aussi pour vérifier s’il n’y avait pas d’éventuelles caméras fixés sur ladite porte, afin de les éviter le cas échéant. Une fois de l’autre côté, elle suivrait alors prudemment le scientifique encore en possession de son accréditation, jusqu’à ce qu’elle puisse se retrouver seule avec lui… Ou avec un peu de chance, jusqu’à ce qu’elle tombe sur l’endroit ou Babel était emprisonnée.
Au bout de quelques minutes, le docteur noir prit congés de ses jeunes assistants et se dirigea d'un pas rapide vers la porte coulissante. Il fit jouer un pass-magnétique dans celle-ci et cette dernière s'ouvrit. Juliette en profita pour se faufiler à la suite du docteur avant que la porte ne se referme sans que sa présence ne soit remarquée. Elle ne remarqua pas spécialement de caméras pour l'heure et décida de suivre le médecin...
Tandis que Martin poursuivait sa métamorphose et que les bruits de pas s'amplifiaient dans l'escalier, Amélie posa ses mains sur sa tête et lança :
"J'ai reçu un message de votre collègue. Elle est assez proche de Babel et... Le Docteur Death semble être présent. Quant à la Main... Le rituel est en cours pour l'activer... Elle nous contactera si elle a autre chose à nous dire"
Glissant vaporeusement sur le quai désert, la gothique romantique continua sa route jusqu’à arriver dans un immense hall dont la hauteur de plafond lui aurait certainement donner le tournis si elle avait eu le besoin de lever les yeux en l’air. Heureusement, sa forme actuelle et sa vision à trois cent soixante degrés lui épargnait ce genre de désagrément. Prudente et ne sachant trop que faire, Juliette attendit quelque instants afin de voir si quelque chose ou bien encore quelqu’un, allait arriver. Elle profita de ce moment de calme pour observer plus attentivement les environs… Il n’y avait visiblement que deux moyens de quitter ce hall : la porte sur la gauche qui semblait être une sorte de poste de garde, ainsi que l’immense et lourde porte coulissante qui lui faisait face. Il lui apparut alors très clairement que c’était là son objectif. Un moment, la gothique romantique songea à pénétrer dns le poste de garde afin de se débarrasser du dit garde et d’ouvrir elle-même la porte, se disant que celui qui en surveillait l’accès devait assurément avoir un moyen de l’ouvrir et de la refermer. Toutefois, elle y renonça lorsqu’elle vit le quatuor de blouses blanches en sortir, apparemment contrariés et en pleine discussion.
Ce que la gothique pu entendre de leurs propos ne la rassura guère et lorsque le nom du docteur Death fut évoqué comme étant visiblement présent dans cette base et responsable de tout ce qui touchait à la science, la gothique romantique tressaillit. Décidément, les relents de la secte Nemo avaient du mal à quitter la scène après la fin de la représentation qui avait eu lieu à Genosha. Ces scientifiques évoquèrent aussi des cobayes, des cessations d’expérimentations si elle comprenait bien, ainsi qu’un rituel devant avoir lieu ce soir. Ce dernier point l »intrigua plus particulièrement en vérité. Juliette ne doutait pas que ce fameux rituel avait un rapport avec la main de gloire et ce que leur avait raconter Melmoth lui revint alors en mémoire… Invoquer le propriétaire de la main de gloire afin de le détruire définitivement… Ou bien alors, afin de le faire venir dans ce monde… C’était sans doute là, le but de ce fameux rituel devant avoir lieu le soir même. Si elle voyait juste, alors il faudrait impérativement empêcher cela d’arriver au nom de toute l’humanité… La main de gloire possédait un fantastique potentiel de destruction d’après ce qu’elle avait pu comprendre, alors il était aisé d’imaginer ce même potentiel si jamais la main de gloire se retrouvait à nouveau liée à son propriétaire d’origine. L’idée était des plus effrayante, sans le moindre doute. Juliette décida d’en faire part aux autres, au cas ou elle ne pourrait pas les rejoindre.
Sous sa forme de brume, elle savait être insensible à un nombre conséquent de pouvoir. Mais la télépathie agissait sur l’esprit et non pas le physique et, sous cette forme éthérée, ne pouvait-on pas dire que, finalement, la gothique romantique n’était que pur esprit.. ? En conséquence de quoi, elle devait certainement être accessible à la télépathie des mutants la maitrisant. Comme elle ne savait cependant pas comment ce genre de chose fonctionnait, elle ignorait si Amélie capterait sa pensée. Alors, sans vraiment savoir si cela servirait à quelque chose, la gothique romantique pensa en faisant apparaître l’image de la mutante du Collège invisible dans son esprit éthéré…
*Mademoiselle Amélie, c’est Evanescence… Je viens d’apprendre que le docteur Death était ici et que, apparemment, il dirige la section des recherches scientifiques et médicales de la base. J’ai aussi entendu parler d’arrêt d’expérimentations et de destructions de cobayes humains, à cause d’un rituel devant avoir lieu ce soir. Je pense qu’ils veulent faire la même chose que le Collège, mais pour utiliser le propriétaire de la main et non pas pour le détruire. Je vais essayer d’en apprendre un peu plus si j’en ai l’occasion, afin de voir si on ne peux pas saboter ce rituel autrement qu’en s’emparant de la main de gloire.*
Espérant que la télépathe capterait sa pensée, la gothique romantique porta à nouveau son attention sur la fine équipe de scientifiques en train de débattre sur leur inutilités et leurs travaux définitivement perdu au vu des retraits de leurs accréditations respectives. Toutefois, celui qui lui semblait être d’une plus grande importance au vu de ses paroles, avait apparemment conserver la sienne d’accréditation. Il parla aussi de cobayes ayant eu la vie sauve, de par le fait de leur utilité pour la sécurité nationale et Juliette espéra que Babel faisait partie du lot élu. Dans un pur réflexe pavlovien, Juliette poussa un soupir virtuel… Bien, elle n’avait pas vraiment un choix considérable d’options en vérité. Soit elle attendait que ces scientifiques quittent les lieux pour mettre en action son plan initial, soit… Elle attendait que le docteur qui avait plutôt sèchement ramené les autres scientifiques à l’ordre s’en aille, afin de le suivre. Etant donné qu’il ne restait plus qu’une seule voie d’accès, il n’était guère difficile de deviner ou il allait se rendre maintenant.
Restant à distance prudente et dissimulée du quatuor, la gothique romantique attendit sagement que celui-ci se décide à franchir la lourde porte coulissante afin de leur embrumer le pas pour accéder à l’autre zone de la station. Elle en profita aussi pour vérifier s’il n’y avait pas d’éventuelles caméras fixés sur ladite porte, afin de les éviter le cas échéant. Une fois de l’autre côté, elle suivrait alors prudemment le scientifique encore en possession de son accréditation, jusqu’à ce qu’elle puisse se retrouver seule avec lui… Ou avec un peu de chance, jusqu’à ce qu’elle tombe sur l’endroit ou Babel était emprisonnée.
Au bout de quelques minutes, le docteur noir prit congés de ses jeunes assistants et se dirigea d'un pas rapide vers la porte coulissante. Il fit jouer un pass-magnétique dans celle-ci et cette dernière s'ouvrit. Juliette en profita pour se faufiler à la suite du docteur avant que la porte ne se referme sans que sa présence ne soit remarquée. Elle ne remarqua pas spécialement de caméras pour l'heure et décida de suivre le médecin...
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Tandis que Martin poursuivait sa métamorphose et que les bruits de pas s'amplifiaient dans l'escalier, Amélie posa ses mains sur sa tête et lança :
"J'ai reçu un message de votre collègue. Elle est assez proche de Babel et... Le Docteur Death semble être présent. Quant à la Main... Le rituel est en cours pour l'activer... Elle nous contactera si elle a autre chose à nous dire"
- Lucas ShaamLeX
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Re: [LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
Dim 16 Jan 2011 - 19:24
La diversion de Lucas n’eut pas vraiment l’effet escompté. Sans sommation, les hommes se mirent à tirer sur l’homme-rocher heureusement protégé par son pouvoir… S’ensuivirent tueries et reproches à foison. Amélie se montra particulièrement assassine dans sa pratique sur le terrain, et même la ruse du Yun n’y fit rien. Et ça se jouait simplement à une paire de lunettes de soleil.
Lorsque tout le monde fut étalé, gisant dans son sang, Juliette intervint pour dire qu’elle allait à la recherche de Babel toute seule, contrecarrant ainsi les plans initiaux qu’ils avaient montés en briefing, et qui disaient qu’elle et Lucas devaient rester ensemble et se concentrer sur la récupération et la préservation de la Main de Gloire. Elle ne demanda même pas l’avis des coéquipiers avant de se changer en brume et de filer en solo vers la destinée qu’elle s’était fixée. L’égo surdimensionné de cette fille pourrait se révéler dangereux, à force. Tant pour elle que pour ceux qu’elle avait la prétention de vouloir sauver sans aide.
Il ne restait donc plus que Kanata, qui aurait sans doute plus eu sa place dans un rôle d’infiltrateur discret en compagnie de Juliette que dans ce qui risquait de se produire avec la récupération de la Main de Gloire, Matéo, Amélie et Lucas. Et tous ensemble, ils suivirent la télépathe dans les couloirs souterrains, jusqu’à déboucher dans une allée, en bas d’escaliers. Une allée d’où montait une inquiétante mélopée. Un chant diabolique et omniprésent, qui vrilla les oreilles de Lucas, et lui fit grincer sa mâchoire de diamant.
Au bout du couloir, une porte unique et épaisse leur faisait face, grande ouverte, uniquement gardée par un seul homme. Un homme aux mains agitées de soubresauts révélateurs : il était en possession d’une armure liquide. Et il s’avançait lentement vers eux. Et Amélie leur cria que des présences approchaient par l’arrière. Ils étaient pris en tenaille… Et la logique eut voulu qu’ils forcent le passage sans hésiter pour aller de l’avant.
Mais…
Mais la personne qui approchait, et qui étaient maintenant bien en vue des mutants, portait un visage que Lucas ne connaissait que trop bien, celui de Martin, neveu de Roberta, qu’il avait sauvé des griffes des hommes-transmutés en Alaska. Il en fut totalement décontenancé. Il ne pouvait décemment pas lui bondir dessus et le tuer sans remords, mettre fin à la menace qu’il représentait. Il devait tenter de discuter.
Aussi, tant dans un rôle de protection que de mise en évidence, il se mit à l’avant du groupe, et déclama :
« Martin ! Martin, c’est moi, Lucas. Nous nous sommes croisés en Alaska, nous avons combattu ensemble ! Nous sommes des amis, des alliés ! »
À son tour, Lucas commença à avancer vers Martin, tout de diamant vêtu. Il espérait qu’Amélie lui ferait part d’éventuelles pensées belliqueuses de l’afro-américain… Et que Matéo prendrait en charge la protection de l’arrière groupe…
L'armure continuait à progresser sur les bras de Martin, léchant maintenant ses épaules. Une puissance incroyable semblait se dégager du neveu de Roberta mais...
"Il hésite ! Son esprit est confus !" hurla Amélie. "C'est maintenant qu'il faut le tuer. Maintenant !"
Elle braqua son pistolet en direction de la tête du soldat. Mais l'avancée de Lucas lui bloqua sa ligne de mire. Elle brailla :
"Dégage espèce d'abruti ! Tu ne sais pas à quoi tu as affaire ! Tu..."
Martin tremblait, comme pris en tenaille entre des sentiments contradictoires. Il lança à Lucas :
"Lu... Lucas ? Je... Je me souviens mais... C'est SI DUR. Le Général, il avait dit que ça accroitrait mon potentiel de combat mais... ÇA VIT ET ÇA ME RONGE ! Ça..."
Il en pleurait, ne pouvant stopper la progression inexorable de l'armure liquide...
... et comme si tout cela ne suffisait pas, juste derrière le commando infiltré apparurent devant l'entrée de l'escalier deux... créatures.
Celle de gauche lança à son camarade :
"Unité 13-88XZ, je préconise l'extermination immédiate du commando à l'exception du métamorphe que nous pourrons garder pour interrogatoire"
L'autre opina du chef et leva son bras. Sa main tomba au sol, découvrant au niveau du poignet une mini-gatling.
Le tout bien sur dans une cacophonie assourdissante. La mélopée se poursuivait et... Des bruits de combats violents pouvaient se faire entendre un peu plus haut, au niveau des escaliers.
Lorsque tout le monde fut étalé, gisant dans son sang, Juliette intervint pour dire qu’elle allait à la recherche de Babel toute seule, contrecarrant ainsi les plans initiaux qu’ils avaient montés en briefing, et qui disaient qu’elle et Lucas devaient rester ensemble et se concentrer sur la récupération et la préservation de la Main de Gloire. Elle ne demanda même pas l’avis des coéquipiers avant de se changer en brume et de filer en solo vers la destinée qu’elle s’était fixée. L’égo surdimensionné de cette fille pourrait se révéler dangereux, à force. Tant pour elle que pour ceux qu’elle avait la prétention de vouloir sauver sans aide.
Il ne restait donc plus que Kanata, qui aurait sans doute plus eu sa place dans un rôle d’infiltrateur discret en compagnie de Juliette que dans ce qui risquait de se produire avec la récupération de la Main de Gloire, Matéo, Amélie et Lucas. Et tous ensemble, ils suivirent la télépathe dans les couloirs souterrains, jusqu’à déboucher dans une allée, en bas d’escaliers. Une allée d’où montait une inquiétante mélopée. Un chant diabolique et omniprésent, qui vrilla les oreilles de Lucas, et lui fit grincer sa mâchoire de diamant.
Au bout du couloir, une porte unique et épaisse leur faisait face, grande ouverte, uniquement gardée par un seul homme. Un homme aux mains agitées de soubresauts révélateurs : il était en possession d’une armure liquide. Et il s’avançait lentement vers eux. Et Amélie leur cria que des présences approchaient par l’arrière. Ils étaient pris en tenaille… Et la logique eut voulu qu’ils forcent le passage sans hésiter pour aller de l’avant.
Mais…
Mais la personne qui approchait, et qui étaient maintenant bien en vue des mutants, portait un visage que Lucas ne connaissait que trop bien, celui de Martin, neveu de Roberta, qu’il avait sauvé des griffes des hommes-transmutés en Alaska. Il en fut totalement décontenancé. Il ne pouvait décemment pas lui bondir dessus et le tuer sans remords, mettre fin à la menace qu’il représentait. Il devait tenter de discuter.
Aussi, tant dans un rôle de protection que de mise en évidence, il se mit à l’avant du groupe, et déclama :
« Martin ! Martin, c’est moi, Lucas. Nous nous sommes croisés en Alaska, nous avons combattu ensemble ! Nous sommes des amis, des alliés ! »
À son tour, Lucas commença à avancer vers Martin, tout de diamant vêtu. Il espérait qu’Amélie lui ferait part d’éventuelles pensées belliqueuses de l’afro-américain… Et que Matéo prendrait en charge la protection de l’arrière groupe…
L'armure continuait à progresser sur les bras de Martin, léchant maintenant ses épaules. Une puissance incroyable semblait se dégager du neveu de Roberta mais...
"Il hésite ! Son esprit est confus !" hurla Amélie. "C'est maintenant qu'il faut le tuer. Maintenant !"
Elle braqua son pistolet en direction de la tête du soldat. Mais l'avancée de Lucas lui bloqua sa ligne de mire. Elle brailla :
"Dégage espèce d'abruti ! Tu ne sais pas à quoi tu as affaire ! Tu..."
Martin tremblait, comme pris en tenaille entre des sentiments contradictoires. Il lança à Lucas :
"Lu... Lucas ? Je... Je me souviens mais... C'est SI DUR. Le Général, il avait dit que ça accroitrait mon potentiel de combat mais... ÇA VIT ET ÇA ME RONGE ! Ça..."
Il en pleurait, ne pouvant stopper la progression inexorable de l'armure liquide...
... et comme si tout cela ne suffisait pas, juste derrière le commando infiltré apparurent devant l'entrée de l'escalier deux... créatures.
Celle de gauche lança à son camarade :
"Unité 13-88XZ, je préconise l'extermination immédiate du commando à l'exception du métamorphe que nous pourrons garder pour interrogatoire"
L'autre opina du chef et leva son bras. Sa main tomba au sol, découvrant au niveau du poignet une mini-gatling.
Le tout bien sur dans une cacophonie assourdissante. La mélopée se poursuivait et... Des bruits de combats violents pouvaient se faire entendre un peu plus haut, au niveau des escaliers.
- Matéo De SantoLeX
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Re: [LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
Dim 16 Jan 2011 - 21:41
Matéo fut un peu étonné et ne comprenait pas trop ce qu'il avait essayer de lire dans le Wagon. Mais il avait décidé de garder la clé métallique au nom du professeurs dans sa poche ainsi que les disquette qui pourrait surement leur servir. le reste il avait abandonner la simple idée de dépasser les dix premières lignes pour s'éviter un mal de cranes trop important. De plus les autres n'avait visiblement pas fait attention a ce qu'il avait fait, car trop occupé à pour certains a se battre et pour certaine a partir de son côté. Matéo se dit aussi qu'elle aurait pu emmener Kanata. Il fit un petit sourire complaisant a l'encontre du japonnais tandis qu'ils suivaient Amélie dans les couloirs.
Ils finirent par descendre l'escalier un homme vint a leur rencontre. Le satyre se mit sur la pointe de ses sabots pour mieux le voir, un peu étonner par cet accueil solitaire. Il ne savait pas vraiment comment réagir, il vit la substance comme les autres. Mais Amélie leur annonça que des présence se rapprocher et les prenait en tenaille dans l'escalier.
Matéo se retourna alors en se concentrant sur les escaliers pour les faire s'effondrer. mais ça lui prit trop de temps les deux type était déjà visibles. Il changea alors sa cible et visa les deux murs qui entourer l'escalier pour tenter de commencer a les fissurer de l'intérieur a distance.
Il fut un peu surpris par leur discutions. mais il pensait s'être assez concentré comme ça. il leur lacha un .
"Préconise ça plutôt!"
Il fit tremblé le sol sous leur pied pour les déséquilibrer avant qu'ils ne tirent puis dans un grand gestes des mains il essaya d'abattre les deux mur de droite et de gauche en se servant de sa Géokynésie pour les écraser avec les débris tout en protégeant le gros des possible débris de pierre.
Se concentrant Matéo réussit à abattre les deux murs qui encadraient la sortie de l'escalier tout en faisant trembler le sol et en tentant de protéger le gros combattant de la chute de pierre... C'était beaucoup pour un sol mutant. Et le courageux Matéo alors qu'il se sentait défaillir vit le résultat de ses actions : le soldat mécaniquement modifié qui pointait la mini gatling fut enseveli par les débris du mur, non sans avoir au préalable tirer une dernière rafale. L'autre ne cilla pas, encaissant sans broncher les quelques petits cailloux qui vinrent lui égratigner le visage. Le groupe remarqua par ailleurs qu'il ne semblait pas subir le tremblement de terre. Peut-être un système de géostabilisation dans ses jambes mécaniques.
L'ouragan passé, le gros combattant lança de sa voix mécanique, comme à lui-même :
"Je ne peux gagner ce combat. Demande permission à base de lancer mon programme d'autodestruction et d'activer ma charge explosive de forte amplitude. Terminé"
Pire même ! Matéo avait perdu l'équilibre en tirant trop fort sur son pouvoir. Il saignait du nez. Visiblement pour ce coup-ci ça passerait. Il faudrait qu'il utilise un peu moins son pouvoir dans les prochains instants mais bon... Enfin, la rafale de la mini-gatling n'avait pas été sans effet... Si Kanata avait vu les balles passer près, tel n'avait pas été le cas d'Amélie. La jeune fille était plaquée contre le dos diamantin de Lucas (sur lequel des balles avaient ricoché), le bras ensanglantée et crachant du sang...
Martin continuait à pleurer. L'armure lui recouvrait maintenant le torse. Seules demeuraient humaines sa tête et les parties inférieures de son corps. Une voix se fit entendre de l'autre côté des débris. Quelqu'un était dans les escaliers et ne pouvaient descendre plus bas en raison des gravats :
"C'est Mark. Je suis bloqué par les débris. Pouvez-vous me dégager le passage ?"
Ils finirent par descendre l'escalier un homme vint a leur rencontre. Le satyre se mit sur la pointe de ses sabots pour mieux le voir, un peu étonner par cet accueil solitaire. Il ne savait pas vraiment comment réagir, il vit la substance comme les autres. Mais Amélie leur annonça que des présence se rapprocher et les prenait en tenaille dans l'escalier.
Matéo se retourna alors en se concentrant sur les escaliers pour les faire s'effondrer. mais ça lui prit trop de temps les deux type était déjà visibles. Il changea alors sa cible et visa les deux murs qui entourer l'escalier pour tenter de commencer a les fissurer de l'intérieur a distance.
Il fut un peu surpris par leur discutions. mais il pensait s'être assez concentré comme ça. il leur lacha un .
"Préconise ça plutôt!"
Il fit tremblé le sol sous leur pied pour les déséquilibrer avant qu'ils ne tirent puis dans un grand gestes des mains il essaya d'abattre les deux mur de droite et de gauche en se servant de sa Géokynésie pour les écraser avec les débris tout en protégeant le gros des possible débris de pierre.
Se concentrant Matéo réussit à abattre les deux murs qui encadraient la sortie de l'escalier tout en faisant trembler le sol et en tentant de protéger le gros combattant de la chute de pierre... C'était beaucoup pour un sol mutant. Et le courageux Matéo alors qu'il se sentait défaillir vit le résultat de ses actions : le soldat mécaniquement modifié qui pointait la mini gatling fut enseveli par les débris du mur, non sans avoir au préalable tirer une dernière rafale. L'autre ne cilla pas, encaissant sans broncher les quelques petits cailloux qui vinrent lui égratigner le visage. Le groupe remarqua par ailleurs qu'il ne semblait pas subir le tremblement de terre. Peut-être un système de géostabilisation dans ses jambes mécaniques.
L'ouragan passé, le gros combattant lança de sa voix mécanique, comme à lui-même :
"Je ne peux gagner ce combat. Demande permission à base de lancer mon programme d'autodestruction et d'activer ma charge explosive de forte amplitude. Terminé"
Pire même ! Matéo avait perdu l'équilibre en tirant trop fort sur son pouvoir. Il saignait du nez. Visiblement pour ce coup-ci ça passerait. Il faudrait qu'il utilise un peu moins son pouvoir dans les prochains instants mais bon... Enfin, la rafale de la mini-gatling n'avait pas été sans effet... Si Kanata avait vu les balles passer près, tel n'avait pas été le cas d'Amélie. La jeune fille était plaquée contre le dos diamantin de Lucas (sur lequel des balles avaient ricoché), le bras ensanglantée et crachant du sang...
Martin continuait à pleurer. L'armure lui recouvrait maintenant le torse. Seules demeuraient humaines sa tête et les parties inférieures de son corps. Une voix se fit entendre de l'autre côté des débris. Quelqu'un était dans les escaliers et ne pouvaient descendre plus bas en raison des gravats :
"C'est Mark. Je suis bloqué par les débris. Pouvez-vous me dégager le passage ?"
- Kanata YunLeX
- Age : 33
Date d'inscription : 04/07/2009
Re: [LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
Lun 17 Jan 2011 - 1:08
Amélie avait choppé le Yun sans même confirmer qu'elle était pour. Le jap avait bien cru qu'il allait crever parce que les soldats en auraient rien à foutre de lui. Mais nan ! Au moins, ils avaient appris que le Friday portait une armure liquide. Théoriquement. Kanata pensait que les morts arrêteraient deux minutes de pleuvoir, mais leur accompagnatrice était plutôt en mode extermination totale pour avoir un max d'xp en fin de partie. Et en plus elle enchaînait les headshots à la pelle. Dépité, le métamorphe observa le massacre. Lui qui s'était laissé prendre en otage pour éviter les morts, c'était bien foiré.
A la fin de la "partie", Juliette décida de se barrer alors que le Yun regardait lourdement ses coéquipiers. Equipe de merde. C'était ce qu'il pensait sur le coup. Ils avaient vraiment foncé dans le tas comme des cons là. Kitsune ramassa en passant un flingue lâché par un des cadavres par terre. Ca pourrait toujours servir. Il observa un peu le mécanisme en suivant les autres vers le tunnel où des chants chelous venaient les briser les oreilles. Ca lui rappelait un peu l'entraînement avec les moines noirs dans le château de la mort qui tue de la lune sanglante. Sauf qu'au bout, un mec se ramenait vers eux. Lucas semblait le connaître. Le monde était bien p'tit. Et sinon, tu fais quoi toi ? Oh bha je défends la terre contre une main extraterrestre qui va tout éclater et toi ? Moi rien de spécial, je fais des emplettes, fringues, flingues, armure liquide et arme de destruction massive. Tu veux voir mon nouveau lance grenade ? BREF.
Tout ça étant, deux mecs pas franchement agréables à mater venait de débouler de derrière eux, avec la ferme intention de leur trouer le bide, comme en témoignait les paroles robotiques d'un des compères. Manque de bol, ils avaient capté que le Yun était métamorphe, et ils énoncèrent même le fait de le laisser en vie pour l'interroger. Super perspective. Des vacances ! Ca devenait sacrément la merde dans l'immédiat.
Mais super Satyre était dans la place, et un mur dans la gueule d'un moche plus tard, il ne restait plus que le pote de Lucas qui se faisait bouffer par un machin liquide et le thon militaire qui proposait à son chef de se faire exploser. Simplement exploser. Ouai ! Ou pas hein !! Putain, en plus y'avait une volée de balles qui lui avaient siffler à l'oreille. Décidément, le jap esquivait la mort. Ou il avait beaucoup de cul. Aussi.
Kanata Friday sortit son flingue de poing rapidement et tira à plusieurs reprises sur l'horreur, s'essayant également au headshot. Le Yun comptait pas en rester à zéro frag. Surtout que là, le type voulait leur péter à la gueule.
A la fin de la "partie", Juliette décida de se barrer alors que le Yun regardait lourdement ses coéquipiers. Equipe de merde. C'était ce qu'il pensait sur le coup. Ils avaient vraiment foncé dans le tas comme des cons là. Kitsune ramassa en passant un flingue lâché par un des cadavres par terre. Ca pourrait toujours servir. Il observa un peu le mécanisme en suivant les autres vers le tunnel où des chants chelous venaient les briser les oreilles. Ca lui rappelait un peu l'entraînement avec les moines noirs dans le château de la mort qui tue de la lune sanglante. Sauf qu'au bout, un mec se ramenait vers eux. Lucas semblait le connaître. Le monde était bien p'tit. Et sinon, tu fais quoi toi ? Oh bha je défends la terre contre une main extraterrestre qui va tout éclater et toi ? Moi rien de spécial, je fais des emplettes, fringues, flingues, armure liquide et arme de destruction massive. Tu veux voir mon nouveau lance grenade ? BREF.
Tout ça étant, deux mecs pas franchement agréables à mater venait de débouler de derrière eux, avec la ferme intention de leur trouer le bide, comme en témoignait les paroles robotiques d'un des compères. Manque de bol, ils avaient capté que le Yun était métamorphe, et ils énoncèrent même le fait de le laisser en vie pour l'interroger. Super perspective. Des vacances ! Ca devenait sacrément la merde dans l'immédiat.
Mais super Satyre était dans la place, et un mur dans la gueule d'un moche plus tard, il ne restait plus que le pote de Lucas qui se faisait bouffer par un machin liquide et le thon militaire qui proposait à son chef de se faire exploser. Simplement exploser. Ouai ! Ou pas hein !! Putain, en plus y'avait une volée de balles qui lui avaient siffler à l'oreille. Décidément, le jap esquivait la mort. Ou il avait beaucoup de cul. Aussi.
Kanata Friday sortit son flingue de poing rapidement et tira à plusieurs reprises sur l'horreur, s'essayant également au headshot. Le Yun comptait pas en rester à zéro frag. Surtout que là, le type voulait leur péter à la gueule.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
Lun 17 Jan 2011 - 1:35
Le gros militaire bionique s'accroupit légèrement sur ses pieds et commença à se concentrer comme s'il était sur le trône. Les murs et le sol tremblaient. Il avait visiblement activé sa charge et tout allait sauter. Sauf que...
... Kanata fit aisément mouche en pleine tête sur une cible immobile. Le gros tomba à la renverse et activa sa charge à moindre puissance ce qui eut pour effet de faire sauter les gravats de de déblayer les escaliers.
Mark se tenait là, portant une mitrailleuse gatling avec une seule main.
"Les autres ont été tuées. Je suis seul" annonça-t-il comme s'il donnait les résultats du loto.
Un peu plus en avant la situation n'était guère plus réjouissante. Amélie était en train de perdre connaissance et Martin était presque entièrement transformé. Il n'avait plus que sa tête d'humaine...
Suivant à distance le médecin, Juliette ne rencontra personne d'autres. Ni caméra, ni quoi que ce soit... Cette annexe ne semblait pas bien être gardée. Elle put même reprendre sa forme humaine.
Le périple du médecin s'arrêta dans un couloir.
Un homme en blouse blanche l'y attendait. Un homme recherché et dangereux qui portait un révolver à la ceinture.
"Docteur, je vous attendais. Tous les spécimens ont été exterminés à l'exception des patientes des chambres II, III, IV et V. La V, je me la réserve pour plus tard mais vous serez heureux, je l'imagine, de procéder vous même à l'injection de cyanure de potassium sur la traitresse. Pour les autres, nous avons encore quelques relevés à faire avant le grand voyage..."
Et sans dire quoi que ce soit de plus, les deux hommes pénétrèrent dans une chambre. Jetant un regard un peu plus approfondi dans le couloir et découvrit qu'il était constitué d'une série de chambres dont les portes étaient ornées d'un chiffre romain. En l'espèce, les médecins de la mort étaient entrés dans la numéro II et avaient refermé la porte.
... Kanata fit aisément mouche en pleine tête sur une cible immobile. Le gros tomba à la renverse et activa sa charge à moindre puissance ce qui eut pour effet de faire sauter les gravats de de déblayer les escaliers.
Mark se tenait là, portant une mitrailleuse gatling avec une seule main.
"Les autres ont été tuées. Je suis seul" annonça-t-il comme s'il donnait les résultats du loto.
Un peu plus en avant la situation n'était guère plus réjouissante. Amélie était en train de perdre connaissance et Martin était presque entièrement transformé. Il n'avait plus que sa tête d'humaine...
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Suivant à distance le médecin, Juliette ne rencontra personne d'autres. Ni caméra, ni quoi que ce soit... Cette annexe ne semblait pas bien être gardée. Elle put même reprendre sa forme humaine.
Le périple du médecin s'arrêta dans un couloir.
Un homme en blouse blanche l'y attendait. Un homme recherché et dangereux qui portait un révolver à la ceinture.
"Docteur, je vous attendais. Tous les spécimens ont été exterminés à l'exception des patientes des chambres II, III, IV et V. La V, je me la réserve pour plus tard mais vous serez heureux, je l'imagine, de procéder vous même à l'injection de cyanure de potassium sur la traitresse. Pour les autres, nous avons encore quelques relevés à faire avant le grand voyage..."
Et sans dire quoi que ce soit de plus, les deux hommes pénétrèrent dans une chambre. Jetant un regard un peu plus approfondi dans le couloir et découvrit qu'il était constitué d'une série de chambres dont les portes étaient ornées d'un chiffre romain. En l'espèce, les médecins de la mort étaient entrés dans la numéro II et avaient refermé la porte.
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
Mar 18 Jan 2011 - 15:13
L’infiltration paraissait soudain bien plus facile à la gothique romantique… Trop facile.. ? Peut-être bien… Elle n’avait vu que peu de caméras au cours de son périple brumeux et celles qu’elle avait pu voir ne représentait apparemment pas un danger pour elle. L’absence de personnel l’étonna aussi très fortement, mais dans un sens cela pouvait sans doute s’expliquer puisque, comme l’avait dit le docteur noir à ses confrères assurément dépités, les projets, quels qu’ils furent, avaient tous plus ou moins été stoppé. Juliette se demanda alors si cela n’avait pas un rapport avec l’activation de la main et ce fameux rituel qui devait avoir lieu ce soir… Ou plutôt, qui avait déjà commencé, si elle voyait juste sur la question.
Tout ceci sentait la fin, même si en l’état c’était assurément une odeur qui était très loin d’être de sainteté. Le temps semblait donc les presser, elle, ainsi que le reste de l’équipe d’infiltration et de récupération. Mais paradoxalement, cela lui permettait d’avoir une liberté d’action bien plus grande qu’elle n’aurait du l’être dans ce genre de complexe souterrain et secret, qui serait sans doute laissé à l’abandon une fois leur plan malfaisant exécuté. L’italienne continua de suivre en silence le médecin, qui retrouva bientôt un de ses collègue visiblement bien plus hargneux que lui au vu de l’arme qu’il portait à la ceinture… Et quel collègue ma foi… Le démoniaque docteur Death en personne, celui par qui le malheur était arrivé, celui par la faute de qui, un pauvre petit garçon et sa mère avaient été obliger de faire des choses qu’ils ne voulaient pas. Celui qui, malheureusement, avait su échapper à la justice.
L’espace d’un instant, la gothique romantique s’imagina en train de le capturer. Mais très rapidement elle se raisonna et se concentra à nouveau sur son objectif initial : retrouver Babel. Même si cet homme était un des pires criminels en ce monde, la vie d’une innocente passait bien avant sa mise hors d’état. Cela n’enchantait pas vraiment la jeune femme, mais c’était bien mieux ainsi, elle le savait. Tendant une oreille qu’elle n’avait plus vraiment, Juliette écouta ce dernier expliquer au docteur noir que tous les cobayes avaient déjà été exterminés, exception faite de quatre d’entres eux. Dire qu’il s’agissait là des plus chanceux, serait assurément une grossière insulte à leur égard. Deux d’entres eux paraissait cependant attirer plus particulièrement leur attention… Le cobaye de la chambre numérotée cinq, ainsi que celui de la chambre numéroté deux. Si le premier était apparemment réservé à l’usage unique du docteur Death, le second attira plus particulièrement l’attention de la gothique romantique lorsqu’elle entendit les mots de ‘’traîtresse’’, ‘’injection’’ et ‘’cyanure de potassium’’
Le fait de les voir tous les deux pénétrer dans la chambre numéro deux lui confirma, à moins qu’ils n’aient eu plusieurs infiltrés prisonniers dans la base, que la personne qui se trouvait dans cette chambre était Babel… Enfin, elle l’avait trouvé, il ne restait donc plus qu’à la sortir des griffes de ces deux fous sans conscience, avant de se débarrasser d’eux et de rendre une petite visite à la personne de la chambre cinq afin de voir de qui ils s’agissait. Pour la gothique romantique, il était assez évident que pour attirer l’attention d’un malade comme le docteur Death, il devait certainement s’agir d’une personne dans le sauvetage se révèlerait sans doute utile pour contrecarrer ses sombres et néfastes plans. Mais elle ne pouvait laisser les deux autres cobayes ici… Pourrait-elle tous les sauver.. ?
Chassant ces pensées parasites afin de se concentrer sur l’essentiel pour le moment, l’italienne s’avança encore un peu plus dans le couloir ou elle vit les deux hommes pénétrer dans la chambre numéro deux. Celui-ci laissait place à une large allée ou, de part et d’autre, apparaissaient des portes numérotée à l’aide de chiffres romains. La gothique romantique se colla en silence contre le mur près de la porte numéro deux après s’être assurée qu’il n’y avait aucun danger à proximité, puis elle sortit de sa ceinture l’arme qu’elle avait empruntée à l’un des militaires de la précédente station. Elle vérifia le chargeur afin d’être certaine de ne pas s’aventurer dans une action qu’elle ne pourrait pas gérer à l’aide de son arme, puis elle vérifia si la lampe fonctionnait encore. C’était heureusement le cas, ce qui pourrait éventuellement lui permettre d’aveugler durant quelques secondes l’un ou l’autre des deux hommes.
Prenant sa respiration dans un souffle, la gothique romantique pivota sur elle-même afin de se coller contre la porte de la chambre numéro deux, juste avant de commencer à l’ouvrir le plus silencieusement possible. Elle comptait sur le fait que les deux hommes seraient bien trop occupés à tenter de tuer Babel, pour y prêter trop rapidement une quelconque attention. Une fois cela fait, Juliette se précipita vivement à l’intérieur de la chambre en brandissant son arme avec conviction et détermination, tout en refermant la porte dans un claquement bruyant afin de surprendre les deux hommes et ainsi, interrompre leur sinistre besogne.
Elle trouva effectivement à l'intérieur les deux médecins en compagnie de leur patiente... Une certaine Olga Tännen plus connue sous le nom de Babel.
La jeune femme était pieds et poings attachés au montant du lit. Elle paraissait très fatiguée et amaigrie. Par ailleurs, des tâches noires suspectes étaient présentes sur ses mains et ses pieds.
Bien qu’elle prêtait attention aux deux hommes, la gothique romantique se concentra plus particulièrement sur le docteur death qu’elle mit en joue en disant d’une voix assurée :
‘’Si vous faites, l’un et l’autre un mouvement de plus, je vous abats sur le champ et sans la moindre pitié… Docteur, veuillez avoir l’obligeance de vous éloigner de ce lit et de faire glisser doucement cette seringue jusqu’à moi, voulez-vous.. ? Ensuite, vous débarrasserez ce cher docteur Death de son arme que vous ferez aussi glissez jusqu’à moi. Je serais vraiment désolée de devoir lui tirer dessus, à cause d’un geste malheureux de sa part.. N’est-ce pas cher docteur.. ? Après nous avoir échappé durant tant de temps, il vous serait sans doute très déplaisant de mourir ici’’
Ses paroles s’adressèrent alternativement au docteur en charge d’éliminer ‘’la traîtresse’’ et au docteur Death. La gothique romantique était pressée de vérifier si elle avait vu juste concernant l’identité du cobaye de la chambre numéro deux, mais tout d’abord elle devait assurée une relative sécurité dans la pièce et les empêcher de faire quoi que ce soit afin de sonner une quelconque alerte.
Les médecins observèrent Juliette un instant, méfiants et éblouis par la lampe. Puis le Docteur noir lâcha sa seringue au sol et se saisit du calibre de Death qu'il posa également avant de faire glisser les deux objets en direction de la gothique.
Death ricana :
"Vous croyez que vous allez vous en sortir vivante ? Vous croyez que vous allez pouvoir me ramener devant mes juges ? Franchement, vous n'avez pas l'air idiote mais... J'ai commis bien trop de mal pour finir ainsi. De toutes façons, quand la Main de Gloire sera activée nous serons tous pulvérisés. Je pourrais vous expliquer comment sauver vos peaux ou comment soigner mes cobayes mais je n'ai jamais fait le bien de ma vie. Ce n'est pas le moment de commencer. Alors qu'ils crèvent tous ! Adieu..."
Il eut un mouvement de mâchoire et Juliette entendit un craquement sinistre. De la bave sortit de la bouche du terrible Docteur Death et il fut pris de convulsion. Quelques instants plus tard il était au sol, raide mort... Une fausse dent reposant à côté de son visage endormi pour l'éternité... Le noir, quant à lui, leva les mains en signe de reddition :
"Pitié... Ne me tuez pas... J'ai été obligé..."
Tout ceci sentait la fin, même si en l’état c’était assurément une odeur qui était très loin d’être de sainteté. Le temps semblait donc les presser, elle, ainsi que le reste de l’équipe d’infiltration et de récupération. Mais paradoxalement, cela lui permettait d’avoir une liberté d’action bien plus grande qu’elle n’aurait du l’être dans ce genre de complexe souterrain et secret, qui serait sans doute laissé à l’abandon une fois leur plan malfaisant exécuté. L’italienne continua de suivre en silence le médecin, qui retrouva bientôt un de ses collègue visiblement bien plus hargneux que lui au vu de l’arme qu’il portait à la ceinture… Et quel collègue ma foi… Le démoniaque docteur Death en personne, celui par qui le malheur était arrivé, celui par la faute de qui, un pauvre petit garçon et sa mère avaient été obliger de faire des choses qu’ils ne voulaient pas. Celui qui, malheureusement, avait su échapper à la justice.
L’espace d’un instant, la gothique romantique s’imagina en train de le capturer. Mais très rapidement elle se raisonna et se concentra à nouveau sur son objectif initial : retrouver Babel. Même si cet homme était un des pires criminels en ce monde, la vie d’une innocente passait bien avant sa mise hors d’état. Cela n’enchantait pas vraiment la jeune femme, mais c’était bien mieux ainsi, elle le savait. Tendant une oreille qu’elle n’avait plus vraiment, Juliette écouta ce dernier expliquer au docteur noir que tous les cobayes avaient déjà été exterminés, exception faite de quatre d’entres eux. Dire qu’il s’agissait là des plus chanceux, serait assurément une grossière insulte à leur égard. Deux d’entres eux paraissait cependant attirer plus particulièrement leur attention… Le cobaye de la chambre numérotée cinq, ainsi que celui de la chambre numéroté deux. Si le premier était apparemment réservé à l’usage unique du docteur Death, le second attira plus particulièrement l’attention de la gothique romantique lorsqu’elle entendit les mots de ‘’traîtresse’’, ‘’injection’’ et ‘’cyanure de potassium’’
Le fait de les voir tous les deux pénétrer dans la chambre numéro deux lui confirma, à moins qu’ils n’aient eu plusieurs infiltrés prisonniers dans la base, que la personne qui se trouvait dans cette chambre était Babel… Enfin, elle l’avait trouvé, il ne restait donc plus qu’à la sortir des griffes de ces deux fous sans conscience, avant de se débarrasser d’eux et de rendre une petite visite à la personne de la chambre cinq afin de voir de qui ils s’agissait. Pour la gothique romantique, il était assez évident que pour attirer l’attention d’un malade comme le docteur Death, il devait certainement s’agir d’une personne dans le sauvetage se révèlerait sans doute utile pour contrecarrer ses sombres et néfastes plans. Mais elle ne pouvait laisser les deux autres cobayes ici… Pourrait-elle tous les sauver.. ?
Chassant ces pensées parasites afin de se concentrer sur l’essentiel pour le moment, l’italienne s’avança encore un peu plus dans le couloir ou elle vit les deux hommes pénétrer dans la chambre numéro deux. Celui-ci laissait place à une large allée ou, de part et d’autre, apparaissaient des portes numérotée à l’aide de chiffres romains. La gothique romantique se colla en silence contre le mur près de la porte numéro deux après s’être assurée qu’il n’y avait aucun danger à proximité, puis elle sortit de sa ceinture l’arme qu’elle avait empruntée à l’un des militaires de la précédente station. Elle vérifia le chargeur afin d’être certaine de ne pas s’aventurer dans une action qu’elle ne pourrait pas gérer à l’aide de son arme, puis elle vérifia si la lampe fonctionnait encore. C’était heureusement le cas, ce qui pourrait éventuellement lui permettre d’aveugler durant quelques secondes l’un ou l’autre des deux hommes.
Prenant sa respiration dans un souffle, la gothique romantique pivota sur elle-même afin de se coller contre la porte de la chambre numéro deux, juste avant de commencer à l’ouvrir le plus silencieusement possible. Elle comptait sur le fait que les deux hommes seraient bien trop occupés à tenter de tuer Babel, pour y prêter trop rapidement une quelconque attention. Une fois cela fait, Juliette se précipita vivement à l’intérieur de la chambre en brandissant son arme avec conviction et détermination, tout en refermant la porte dans un claquement bruyant afin de surprendre les deux hommes et ainsi, interrompre leur sinistre besogne.
Elle trouva effectivement à l'intérieur les deux médecins en compagnie de leur patiente... Une certaine Olga Tännen plus connue sous le nom de Babel.
La jeune femme était pieds et poings attachés au montant du lit. Elle paraissait très fatiguée et amaigrie. Par ailleurs, des tâches noires suspectes étaient présentes sur ses mains et ses pieds.
Bien qu’elle prêtait attention aux deux hommes, la gothique romantique se concentra plus particulièrement sur le docteur death qu’elle mit en joue en disant d’une voix assurée :
‘’Si vous faites, l’un et l’autre un mouvement de plus, je vous abats sur le champ et sans la moindre pitié… Docteur, veuillez avoir l’obligeance de vous éloigner de ce lit et de faire glisser doucement cette seringue jusqu’à moi, voulez-vous.. ? Ensuite, vous débarrasserez ce cher docteur Death de son arme que vous ferez aussi glissez jusqu’à moi. Je serais vraiment désolée de devoir lui tirer dessus, à cause d’un geste malheureux de sa part.. N’est-ce pas cher docteur.. ? Après nous avoir échappé durant tant de temps, il vous serait sans doute très déplaisant de mourir ici’’
Ses paroles s’adressèrent alternativement au docteur en charge d’éliminer ‘’la traîtresse’’ et au docteur Death. La gothique romantique était pressée de vérifier si elle avait vu juste concernant l’identité du cobaye de la chambre numéro deux, mais tout d’abord elle devait assurée une relative sécurité dans la pièce et les empêcher de faire quoi que ce soit afin de sonner une quelconque alerte.
Les médecins observèrent Juliette un instant, méfiants et éblouis par la lampe. Puis le Docteur noir lâcha sa seringue au sol et se saisit du calibre de Death qu'il posa également avant de faire glisser les deux objets en direction de la gothique.
Death ricana :
"Vous croyez que vous allez vous en sortir vivante ? Vous croyez que vous allez pouvoir me ramener devant mes juges ? Franchement, vous n'avez pas l'air idiote mais... J'ai commis bien trop de mal pour finir ainsi. De toutes façons, quand la Main de Gloire sera activée nous serons tous pulvérisés. Je pourrais vous expliquer comment sauver vos peaux ou comment soigner mes cobayes mais je n'ai jamais fait le bien de ma vie. Ce n'est pas le moment de commencer. Alors qu'ils crèvent tous ! Adieu..."
Il eut un mouvement de mâchoire et Juliette entendit un craquement sinistre. De la bave sortit de la bouche du terrible Docteur Death et il fut pris de convulsion. Quelques instants plus tard il était au sol, raide mort... Une fausse dent reposant à côté de son visage endormi pour l'éternité... Le noir, quant à lui, leva les mains en signe de reddition :
"Pitié... Ne me tuez pas... J'ai été obligé..."
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: [LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
Jeu 20 Jan 2011 - 2:10
Martin était encore conscient de lui-même. Partiellement, du moins. L’armure liquide était en train de le ronger littéralement, mais il parvint encore à avoir conscience de l’identité de Lucas, et de ce qu’ils avaient vécus ensemble. Il savait, au fond de lui, que le groupe qui lui faisait face était une équipe d’alliés. Le problème, c’est que cette notion serait totalement inhibée à l’instant où l’amure prendrait possession de son corps. Et ça donnait des raisons à Lucas pour ne pas tuer cet être innocent. Ces doutes, Amélie ne semblait pas les partager, et elle pointait furieusement son arme sur Martin, prête à l’abattre. Si Rock n’avait pas été dans sa ligne de mire, elle l’aurait déjà fait. Lucas ne réagit pas aux insultes qui lui étaient proférées. Elle ne savait pas, bien qu’elle fût télépathe, qu’il était innocent, et non mêlé à toute cette tragique histoire de son plein gré.
Ce qui fit frémir le suédois, en revanche, fut l’arrivée des deux horreurs mi-biologiques, mi-robotiques. Ces deux êtres transformés ‘préconisaient leur extermination’. Chouette programme, qui fut bien vite enrayé par l’intervention héroïque de Buck, qui déchargea toute la puissance de son pouvoir pour annihiler les deux êtres tout en protégeant le groupe. Il s’en retrouva malmené, amis venait de leur sauver la vie à tous. Ou presque. Amélie avait été sérieusement touchée, et s’était plaquée contre le dos de Lucas. Elle crachait du sang, et saignait du bras. Elle était vraiment mal en point. Et pourtant, il était hors de question de prendre le temps pour la soigner directement, au risque de se voir malmenés par Martin en version diabolique.
Et puis, Mark, le chauffeur taiseux, débarqua de nulle part en affirmant que tout le monde était mort, dehors, et qu’il était le seul survivant. Tout le monde. Esther ?
Le regard du suédois se brouilla. Il tenta de mettre tous ces événements de côté en retenant la boule de stress qui s’était d’un coup logée dans sa gorge. Il laissa donc de côté ce Mark de mauvais augure, et se concentra sur les urgences du moment.
Il se retourna vers Amélie pour la soutenir, l’empêcher de tomber, tout en usant de son pouvoir pour s’emparer d’un débris minéral du mur grâce à sa télékinésie pour l’envoyer sur la tête de Martin afin de l’assommer. La pierre ne devait pas être trop grosse, pour ne pas le tuer, ni le jet trop puissant... Mais il devait être rapide tout de même. Suffisamment rapide pour le toucher avant que sa face ne soit totalement envahie de noir...
Et tandis que l'armure était en train de remonter le cou de Martin pour lui recouvrir le visage, une pierre vint frapper le neveu de Roberta entre les deux yeux. Sous la violence du choc, il tomba en arrière, inconscient et se retrouva au sol. L'armure liquide, devant la perte de connaissance de son hôte se mit à régresser et finit par disparaitre complétement en allant se réfugier dans les gants militaires de Martin...
Lucas remarqua également qu'Amélie qui n'était guère vaillante devait certainement avoir un poumon perforé par une balle.
Quant à Mark, il s'avança au milieu du commando LeX et leur lança :
"Très bien. Il nous faut progresser vers le lieu du rituel"
Il ferma les yeux et indiqua une direction du doigt : par-delà la porte que gardait le soldat, il y a encore quelques instants.
"Il faut s'attendre à une forte résistance. Les armures apprennent des erreurs de leurs semblables"
Ce qui fit frémir le suédois, en revanche, fut l’arrivée des deux horreurs mi-biologiques, mi-robotiques. Ces deux êtres transformés ‘préconisaient leur extermination’. Chouette programme, qui fut bien vite enrayé par l’intervention héroïque de Buck, qui déchargea toute la puissance de son pouvoir pour annihiler les deux êtres tout en protégeant le groupe. Il s’en retrouva malmené, amis venait de leur sauver la vie à tous. Ou presque. Amélie avait été sérieusement touchée, et s’était plaquée contre le dos de Lucas. Elle crachait du sang, et saignait du bras. Elle était vraiment mal en point. Et pourtant, il était hors de question de prendre le temps pour la soigner directement, au risque de se voir malmenés par Martin en version diabolique.
Et puis, Mark, le chauffeur taiseux, débarqua de nulle part en affirmant que tout le monde était mort, dehors, et qu’il était le seul survivant. Tout le monde. Esther ?
Le regard du suédois se brouilla. Il tenta de mettre tous ces événements de côté en retenant la boule de stress qui s’était d’un coup logée dans sa gorge. Il laissa donc de côté ce Mark de mauvais augure, et se concentra sur les urgences du moment.
Il se retourna vers Amélie pour la soutenir, l’empêcher de tomber, tout en usant de son pouvoir pour s’emparer d’un débris minéral du mur grâce à sa télékinésie pour l’envoyer sur la tête de Martin afin de l’assommer. La pierre ne devait pas être trop grosse, pour ne pas le tuer, ni le jet trop puissant... Mais il devait être rapide tout de même. Suffisamment rapide pour le toucher avant que sa face ne soit totalement envahie de noir...
Et tandis que l'armure était en train de remonter le cou de Martin pour lui recouvrir le visage, une pierre vint frapper le neveu de Roberta entre les deux yeux. Sous la violence du choc, il tomba en arrière, inconscient et se retrouva au sol. L'armure liquide, devant la perte de connaissance de son hôte se mit à régresser et finit par disparaitre complétement en allant se réfugier dans les gants militaires de Martin...
Lucas remarqua également qu'Amélie qui n'était guère vaillante devait certainement avoir un poumon perforé par une balle.
Quant à Mark, il s'avança au milieu du commando LeX et leur lança :
"Très bien. Il nous faut progresser vers le lieu du rituel"
Il ferma les yeux et indiqua une direction du doigt : par-delà la porte que gardait le soldat, il y a encore quelques instants.
"Il faut s'attendre à une forte résistance. Les armures apprennent des erreurs de leurs semblables"
- Kanata YunLeX
- Age : 33
Date d'inscription : 04/07/2009
Re: [LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
Sam 22 Jan 2011 - 23:26
Bang ! Le Yun avait éclaté la tête de ce monstre. Aucun remord. Ce machin n'était plus humain depuis trop longtemps pour qu'il en ait. Il n'avait par contre pas prévu que ce con aille se faire péter malgré tout. Kanata se cacha le visage lorsqu'il comprit que l'explosion était en train de projeter des gravats et toussa quelques secondes. Salopard de militaire !
Mark tout content se ramenait et annonçait être le seul survivant. Le jap l'observa, un brin décontenancé par la cool attitude de ce type et son discours en décalage. Il se foutait d'eux ou quoi ? "Morte ? Comment ?". Il était pas clair ce type. En plus il était de l'ordre ennemi. Mais sa gatling dans la main ne donnait pas envie de l'affronter. Et puis il les aiderait probablement encore un moment. Amélie avait l'air hors service. Ils étaient dans la merde.
Lorsque Kitsune se retourna vers le gars que Lucas semblait connaître, il vit ce dernier envoyer une pierre dans la gueule du premier pour le mettre K.O."Putain, comment tu traites tes potes toi !". La texture noire semblait se résorber du corps du gars au sol.
Intrigué par celle-ci et les yeux soudainement emplis d'ambitions, Kanata fixait les gants. Ces gants. Ils possédaient une puissance extraordinaire. Et ils étaient juste là, devant lui. Il pourrait devenir avec eux autre chose qu'un simple métamorphe. Il aurait la résistance de Lucas. Il aurait la force d'un Luther ou d'un Gilles.
Qu'est ce qu'il risquait ? La mort. La folie. Qu'importe. La première ne l'effrayait plus depuis un moment. La seconde, il se glissait lentement dans ses bras. Les yeux écarquillés, le japonais redevenant lui même s'approcha de Martin étalé et s'agenouilla près de lui afin de lui retirer les gants. Obnubilé par eux, il oublia tout ce qui était autour. Il était seul. Seul avec eux. Il les voulait pour lui. Pour lui tout seul. Tant pis si ça le détruisait. Plus personne ne l'attendait de toute façon...
Kanata allait retirer les gants de l'armure liquide. Et il allait les mettre.
Mark tout content se ramenait et annonçait être le seul survivant. Le jap l'observa, un brin décontenancé par la cool attitude de ce type et son discours en décalage. Il se foutait d'eux ou quoi ? "Morte ? Comment ?". Il était pas clair ce type. En plus il était de l'ordre ennemi. Mais sa gatling dans la main ne donnait pas envie de l'affronter. Et puis il les aiderait probablement encore un moment. Amélie avait l'air hors service. Ils étaient dans la merde.
Lorsque Kitsune se retourna vers le gars que Lucas semblait connaître, il vit ce dernier envoyer une pierre dans la gueule du premier pour le mettre K.O."Putain, comment tu traites tes potes toi !". La texture noire semblait se résorber du corps du gars au sol.
Intrigué par celle-ci et les yeux soudainement emplis d'ambitions, Kanata fixait les gants. Ces gants. Ils possédaient une puissance extraordinaire. Et ils étaient juste là, devant lui. Il pourrait devenir avec eux autre chose qu'un simple métamorphe. Il aurait la résistance de Lucas. Il aurait la force d'un Luther ou d'un Gilles.
Qu'est ce qu'il risquait ? La mort. La folie. Qu'importe. La première ne l'effrayait plus depuis un moment. La seconde, il se glissait lentement dans ses bras. Les yeux écarquillés, le japonais redevenant lui même s'approcha de Martin étalé et s'agenouilla près de lui afin de lui retirer les gants. Obnubilé par eux, il oublia tout ce qui était autour. Il était seul. Seul avec eux. Il les voulait pour lui. Pour lui tout seul. Tant pis si ça le détruisait. Plus personne ne l'attendait de toute façon...
Kanata allait retirer les gants de l'armure liquide. Et il allait les mettre.
- Matéo De SantoLeX
- Age : 30
Equipe : LeX
Nom de code : Buck
Date d'inscription : 01/03/2010
Re: [LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
Dim 23 Jan 2011 - 20:53
Matéo se promit une chose ne plus jamais forcer comme ça, il essayait tant bien que mal de se remettre de sa petite utilisation excessive de pouvoir. Il ne comprenait pas pourquoi il avait protéger le gros moche. Il espérait que personne ne lui ferait la remarque, mais il avait vraiment merder sur ce coup.
Au moins ça avait permis de se rendre compte de quoi ses mochetés étaient capables en situation de danger. Mais il aurait préféré les dégommer tous les deux d'un coups que de voir ce qu'il avait vu. Le gros avait semblait pouvoir s'adapter aux vibrations dans le sol. Bon il y avait pas de quoi tuer une personne, mais c'était assez frustrant pour le Satyre.
Sans parler de son malaise; il prit un petite respiration pour se remettre de ses émotion et essuya le sang qui coulait de son nez. Il remarqua que sa main tremblée encore mais essaya de le cacher aux autres. Il devait être encore trop fable pour se resservir de se pouvoir.
Puis était arriver Mark qui leur appris la nouvelle. Matéo resta interdit. Esther était morte, une mutante aussi puissante. Il avait du mal a le croire et ne voulait pas y croire. Ça voudrait dire qu'il n'avait pas beaucoup de chance de s'en sortir vivants. Il était loin d'être aussi puissant que Lucas ou que Juliette.
Il remarqua alors qu'Amélie était toucher. Alors que Lucas se charger de Martin, Matéo baissa la tête en disant. " Désolé". Puis il se tourna vers Mark en demandant.
" Quoi c'est passe la haut. Comment autres..."
Sur coin de l'œil, il aperçut Kanata qui faisait des trucs avec les gants, Il se précipita vers lui pour l'empêcher de les mettre. Il n'avait pas envie de se battre contre un Métamorphe équipé d'une armure liquide et d'un révolver.
Au moins ça avait permis de se rendre compte de quoi ses mochetés étaient capables en situation de danger. Mais il aurait préféré les dégommer tous les deux d'un coups que de voir ce qu'il avait vu. Le gros avait semblait pouvoir s'adapter aux vibrations dans le sol. Bon il y avait pas de quoi tuer une personne, mais c'était assez frustrant pour le Satyre.
Sans parler de son malaise; il prit un petite respiration pour se remettre de ses émotion et essuya le sang qui coulait de son nez. Il remarqua que sa main tremblée encore mais essaya de le cacher aux autres. Il devait être encore trop fable pour se resservir de se pouvoir.
Puis était arriver Mark qui leur appris la nouvelle. Matéo resta interdit. Esther était morte, une mutante aussi puissante. Il avait du mal a le croire et ne voulait pas y croire. Ça voudrait dire qu'il n'avait pas beaucoup de chance de s'en sortir vivants. Il était loin d'être aussi puissant que Lucas ou que Juliette.
Il remarqua alors qu'Amélie était toucher. Alors que Lucas se charger de Martin, Matéo baissa la tête en disant. " Désolé". Puis il se tourna vers Mark en demandant.
" Quoi c'est passe la haut. Comment autres..."
Sur coin de l'œil, il aperçut Kanata qui faisait des trucs avec les gants, Il se précipita vers lui pour l'empêcher de les mettre. Il n'avait pas envie de se battre contre un Métamorphe équipé d'une armure liquide et d'un révolver.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
Lun 24 Jan 2011 - 0:10
Olga ordonna au noir de la délivrer, ce que ce dernier fit non sans une certaine nervosité. Libérée, elle posa un pied au sol et tituba l'espace d'un instant.
"Qui que vous soyez... merci" marmonna la linguiste. "Ils allaient me tuer et..."
Elle observa le cadavre de Death puis le docteur noir avec une expression de haine.
"Je peux m'estimer chanceuse. Les autres prisonnières ont eu moins de bol. Enfin, surtout celles qui sont encore vivantes..."
Olga se passa la main dans les cheveux et demanda à Juliette :
"Tu es du Collège ? Tu es venue me secourir ? Tu sais..."
Elle marqua une pause pour reprendre son souffle.
"Je ne suis qu'une linguiste qui a étudié un langage ultraterrestre pour eux. ILS sont plus forts que nous. Je ne comprends même pas comment une personne seule a pu venir jusqu'ici... Enfin... A deux on devrait pouvoir s'en sortir... Je suis un peu claquée, j'ai pas mes fringues mais j'ai participé à la programmation de toutes leurs cochonneries liquides... On devrait pouvoir trouver une sortie, ouais... J'ai eu de la chance..."
Visiblement, elle était en état de choc et déblatérait. Le Docteur noir avait l'air toujours aussi terrifié, comme s'il comprenait bien qu'on n'avait pas encore statué sur son sort...
"T'as un plan ?" conclut Olga, l'air toujours aussi affaiblie.
Mark s'arrêta un instant pour observer d'un regard noir Kanata et Matéo.
"Elles sont mortes, voilà tout. Un hélicoptère s'est écrasé à l'endroit où elle se trouvait. Je n'ai pu m'en sortir qu'in extremis. Maintenant, avançons, nous avons une mission..."
Et il continua son chemin en direction du passage, tenant toujours d'une seule main sa mitrailleuse lourde comme si celle-ci ne pesait rien.
Matéo, quant à lui, avait réagi un instant trop tard. Quand il fondit sur Kanata, ce dernier avait déjà enfilé les gants de Martin. Ce fut un choc mental terrible pour le japonais. Il sentit quelque chose ramper sur ses mains et s'insinuer dans le moindre de ses pores. Quelque chose de vivant... Quelque chose d'intelligent.
La nanotechnologie de pointe vint percuter l'esprit de Kitsune. Il sentit qu'il tenait une puissance terrible entre ses mains. Une puissance capable de tout.
Mouvement réflexe. Le bras de Kanata vint à la rencontre du menton de Matéo et envoya bouler Buck contre une paroi, la mâchoire vraisemblablement démise.
Et cette voix... qui résonnait dans l'esprit du japonais :
"Maaaaître. Oooordonne et je t'obéirais. Ooooordonne et je tue. Je tue. Je tue. Je tue tes adversaires"
La voix continuait à retentir dans le cerveau de Kitsune mais les mots n'avaient aucun sens. Les syllabes, les sons ne semblaient pas provenir d'un larynx humain... ni même de notre planète.
"Maaaaître, je reconfigure votre corps. Reconfiguration en cours"
Et tout le monde vit, Kanata se métamorphoser à nouveau... Il devint noir et plus grand, plus musclé... En un mot comme en cent, il devint Martin.
La crise semblait être passée et hormis une petite démangeaison aux mains, Kanata / Martin ne ressentait aucune séquelle de son expérience.
Quant à Mark, il continuait sa route comme si de rien n'était. Et Amélie respirait fébrilement, inconsciente.
"Qui que vous soyez... merci" marmonna la linguiste. "Ils allaient me tuer et..."
Elle observa le cadavre de Death puis le docteur noir avec une expression de haine.
"Je peux m'estimer chanceuse. Les autres prisonnières ont eu moins de bol. Enfin, surtout celles qui sont encore vivantes..."
Olga se passa la main dans les cheveux et demanda à Juliette :
"Tu es du Collège ? Tu es venue me secourir ? Tu sais..."
Elle marqua une pause pour reprendre son souffle.
"Je ne suis qu'une linguiste qui a étudié un langage ultraterrestre pour eux. ILS sont plus forts que nous. Je ne comprends même pas comment une personne seule a pu venir jusqu'ici... Enfin... A deux on devrait pouvoir s'en sortir... Je suis un peu claquée, j'ai pas mes fringues mais j'ai participé à la programmation de toutes leurs cochonneries liquides... On devrait pouvoir trouver une sortie, ouais... J'ai eu de la chance..."
Visiblement, elle était en état de choc et déblatérait. Le Docteur noir avait l'air toujours aussi terrifié, comme s'il comprenait bien qu'on n'avait pas encore statué sur son sort...
"T'as un plan ?" conclut Olga, l'air toujours aussi affaiblie.
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Mark s'arrêta un instant pour observer d'un regard noir Kanata et Matéo.
"Elles sont mortes, voilà tout. Un hélicoptère s'est écrasé à l'endroit où elle se trouvait. Je n'ai pu m'en sortir qu'in extremis. Maintenant, avançons, nous avons une mission..."
Et il continua son chemin en direction du passage, tenant toujours d'une seule main sa mitrailleuse lourde comme si celle-ci ne pesait rien.
Matéo, quant à lui, avait réagi un instant trop tard. Quand il fondit sur Kanata, ce dernier avait déjà enfilé les gants de Martin. Ce fut un choc mental terrible pour le japonais. Il sentit quelque chose ramper sur ses mains et s'insinuer dans le moindre de ses pores. Quelque chose de vivant... Quelque chose d'intelligent.
La nanotechnologie de pointe vint percuter l'esprit de Kitsune. Il sentit qu'il tenait une puissance terrible entre ses mains. Une puissance capable de tout.
Mouvement réflexe. Le bras de Kanata vint à la rencontre du menton de Matéo et envoya bouler Buck contre une paroi, la mâchoire vraisemblablement démise.
Et cette voix... qui résonnait dans l'esprit du japonais :
"Maaaaître. Oooordonne et je t'obéirais. Ooooordonne et je tue. Je tue. Je tue. Je tue tes adversaires"
La voix continuait à retentir dans le cerveau de Kitsune mais les mots n'avaient aucun sens. Les syllabes, les sons ne semblaient pas provenir d'un larynx humain... ni même de notre planète.
"Maaaaître, je reconfigure votre corps. Reconfiguration en cours"
Et tout le monde vit, Kanata se métamorphoser à nouveau... Il devint noir et plus grand, plus musclé... En un mot comme en cent, il devint Martin.
La crise semblait être passée et hormis une petite démangeaison aux mains, Kanata / Martin ne ressentait aucune séquelle de son expérience.
Quant à Mark, il continuait sa route comme si de rien n'était. Et Amélie respirait fébrilement, inconsciente.
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
Jeu 27 Jan 2011 - 3:29
Son entrée soudaine et inopinée dans la chambre II avait superbement bien pris de court les deux médecins, à sa très grande satisfaction. Bien que tirer sur le docteur Death ne lui aurait pas donner mauvaise conscience outre mesure, la gothique romantique préférait grandement le ramener, si possible, vivant… Pas forcément en un seul morceau, mais tout au moins vivant. Tandis qu’elle ramassait l’arme de ce même docteur sans quitter les deux hommes du regard, celui-ci avait commencé à déblatérer de manière résolument narquoise et avec une assurance qui ne seyait vraiment pas à sa délicate position actuelle. L’écoutant, Juliette se dit intérieurement que cet homme était vraiment méprisable de suffisance et de prétention…. Une pensée, qui disparut rapidement de son esprit lorsqu’elle le vit s’effondrer au sol en convulsant brièvement, tandis que de la mousse blanchâtre s’échappait de sa bouche désormais aussi inerte que le reste de son corps. Elle remarqua la fausse dent sur le sol à ses côté, ce qui la fit pester dans un soupir de contrariété. Encore une fois, il avait réussi à leur échapper… Mais au moins, serait-ce la toute dernière fois.
Reportant alors son attention sur le second docteur et Babel, la gothique romantique observa cette dernière ordonner au docteur de la libérer, ce qu’il fit sans vraiment se faire prier, craignant sans doute une mort prochaine en cas de coopération légèrement récalcitrante. Bien qu’elle était ravie de voir que la mutante du Collège Invisible était toujours en vie, son état de santé visiblement affaiblie et sa fatigue qui marquait les traits de son visage l’inquiéta… Que diable, avaient-ils bien pu lui faire pour qu’elle soit dans ce piteux état en dépit d’un évident regain d’énergie résultant de sa libération inattendue.. ? Et ces traces sur ses mains et ses pieds, était-ce le résultat des expérimentations dont elle avait entendu le docteur encore en vie parlé à ses confrères, dans le hall du quai de métro.. ?
Babel bien que dans un état de choc certain qui témoignait cruellement du sort funeste qui avait été le sien depuis sa capture, lui expliqua alors cette dernière et ce qu’elle avait fait pour ‘’eux’’. Elle ajouta aussi avoir participer à l’élaboration du programme de ce qui semblait s’apparenter aux armures liquides dont elle avait entendu parler, ce qui leur donnerait donc l’opportunité de soit les détruire, soit les pirater ultérieurement. En revanche il semblait que la demoiselle s’imaginait qu’elles allaient toutes les deux quitter les lieux, ce qui était malheureusement pour elle une erreur, tout comme le fait de penser que Juliette était venue la délivrer toute seule… Encore que techniquement parlant, elle n’avait pas tout à fait tort sur ce dernier point. Lorsque Babel lui demanda si elle était du Collège Invisible, la gothique romantique hésita brièvement à répondre… Devait-elle nier et ainsi donner une raison à Babel de se méfier de celle qui était venue jusqu’ici pour la sauver, ou bien devait-elle plutôt… Dire une partie de la vérité.. ? Cela ne serait pas vraiment mentir techniquement parlant. De plus, elle préférait en dire le moins possible devant cet encombrant docteur, dont elle n’avait pas encore décidée quoi faire. C’est pourquoi, elle opta pour une réponse adapté à la situation et qui donnerait un point de répère confiant à la jeune femme mal en point…
‘’Je suis venue te libérer, tu as vue juste. Mais je ne suis pas seule. Amélie est venue avec moi. Pour ce qui est du plan…’’
La réponse à cette question allait se révéler un peu complexe et sans doute ne trouverait-elle pas les faveurs de la mutante qui n’avait sûrement qu’une seule et unique envie en tête : Quitter cet enfer le plus rapidement possible. Juliette en était désolée pour elle, mais c’était une chose impossible pour le moment. S’adressant à nouveau à Babel, elle lui dit :
‘’Olga… C’est bien ton prénom, n’est-ce pas.. ? Je vais avoir besoin de ton aide, si tu t’en sens la force. Je voudrais que tu fouilles le docteur Death afin de vérifier s’il n’y a rien sur lui que nous puissions utiliser et que tu me dise qui sont ces ‘’ils’’ dont tu parles…’’
La linguiste rassembla un reste de force et alla tâter les poches et la blouse de Death. Puis, une fois que ce fut fait, elle se releva, arborant un léger sourire et agitant une carte magnétique.
"Je pense que ce pass devrait nous économiser pas mal de tracas... Death avait accès à toute la base..."
Elle vacilla une fois de plus sur ses jambes. Avalant péniblement sa salive, elle reprit :
"Le projet Blue Book. Enfin, la nouvelle mouture. Le Général Friday et le Capitaine O'Neil qui travaillaient avec Renn. C'est comme ça qu'ils ont pu accéder à ses prototypes. C'est comme ça qu'ils ont été mis en contact avec les restes de Nemo. En embauchant des types comme Death ou Archer... Ils ont la Main de Gloire depuis que ces pignoufs de l'Institut Xavier la leur ont filé... et..."
Tännen se mordilla les lèvres. Elle venait de réaliser un truc.
"Faut qu'on se magne de les arrêter. Sinon, il n'y aura plus jamais de lendemain..."
"Quant à vous docteur, si vous tenez à rester en vie…" poursuivit la gothique romantique en pointant ses deux armes sur le médecin d’un geste assuré, avant d’ajouter d’un ton calme et sans faille :
‘’Vous allez me dire ce que vous avez fait à cette jeune femme et comment la guérir, puis vous allez lui donner un stimulant afin de lui rendre un tant soit peu de vigueur. Mais attention… Si vous lui injectez un produit et qu’elle meurt, alors vous la suivrez dans la tombe avant même que son corps ne touche le sol… Et je préfère ne pas vous mentir, je suis une habituée des cercueils’’
La menace, un soupçon facétieuse était cependant réelle et sincère, bien que l’italienne préfèrerais bien évidemment ne pas avoir à en arriver là. Elle ajouta encore :
‘’Ensuite, vous me direz tous ce que vous savez des travaux du docteur Death, puis vous viendrez avec nous vérifier l’état de santé des deux autres cobaye encore en vie, ainsi que celui de la personne qui semblait tant intéresser ce cher docteur… Refusez et vous mourrez… Tentez de fuir et vous mourrez… Obéissez et alors, vous aurez une chance de sortir d’ici en vie et très rapidement…’’
Le marché paraissait très honorable à la gothique romantique, qui attendit alors une réponse de la part de ce dernier. Pour ce qui était de la seconde partie de la mission, il serait toujours temps d’en parler à Babel une fois la chambre V de l’invitée du docteur Death visitée et le docteur encore en vie, neutralisé.
Le Docteur s'activa comme si sa vie en dépendait. Il ouvrit en toute hâte un tiroir et en sortit une seringue. Tremblant comme jamais, il fit une injection à Tännen.
"Ça devrait aller mieux avec ça... Pour le reste... C'est la faute de la patiente de la salle V. Enfin... On l'a contrainte avec des drogues de faire ça. Euh... Je peux pas y faire grand chose..."
Accompagné de Juliette et de Tännen qui semblait déjà aller mieux (au point de demander à la gothique de lui passer une arme), il se rendit dans les autres chambres...
... Tännen ressortit instantanément de la chambre II en vomissant dans le couloir. L'horreur qui y régnait était épouvantable. Et la patiente... La patiente n'avait plus grand chose d'humain. Il semblait qu'on lui avait greffé sur tout le corps des tumeurs cancéreuses et que des pseudopodes s'étaient développés en différents endroits de son anatomie. Si ce n'était sa voix humaine... Si humaine...
"Pitié... Tuez-moi"
Et dans la chambre III, c'était pareil.
Et dans la chambre V...
La femme qui y était logée était attachée au lit, visiblement droguée... Mais son visage... Son visage, Juliette n'aurait jamais pu l'oublier. Il s'agissait de Cameron Cromwell sous sa forme monstrueuse... La mère du Shoggoth !
Tännen hurla en la voyant.
"Il faut la tuer ! Il faut la tuer ! Elle est l'un des leurs... Sans elle, rien de tout cela ne serait jamais arrivé !"
Reportant alors son attention sur le second docteur et Babel, la gothique romantique observa cette dernière ordonner au docteur de la libérer, ce qu’il fit sans vraiment se faire prier, craignant sans doute une mort prochaine en cas de coopération légèrement récalcitrante. Bien qu’elle était ravie de voir que la mutante du Collège Invisible était toujours en vie, son état de santé visiblement affaiblie et sa fatigue qui marquait les traits de son visage l’inquiéta… Que diable, avaient-ils bien pu lui faire pour qu’elle soit dans ce piteux état en dépit d’un évident regain d’énergie résultant de sa libération inattendue.. ? Et ces traces sur ses mains et ses pieds, était-ce le résultat des expérimentations dont elle avait entendu le docteur encore en vie parlé à ses confrères, dans le hall du quai de métro.. ?
Babel bien que dans un état de choc certain qui témoignait cruellement du sort funeste qui avait été le sien depuis sa capture, lui expliqua alors cette dernière et ce qu’elle avait fait pour ‘’eux’’. Elle ajouta aussi avoir participer à l’élaboration du programme de ce qui semblait s’apparenter aux armures liquides dont elle avait entendu parler, ce qui leur donnerait donc l’opportunité de soit les détruire, soit les pirater ultérieurement. En revanche il semblait que la demoiselle s’imaginait qu’elles allaient toutes les deux quitter les lieux, ce qui était malheureusement pour elle une erreur, tout comme le fait de penser que Juliette était venue la délivrer toute seule… Encore que techniquement parlant, elle n’avait pas tout à fait tort sur ce dernier point. Lorsque Babel lui demanda si elle était du Collège Invisible, la gothique romantique hésita brièvement à répondre… Devait-elle nier et ainsi donner une raison à Babel de se méfier de celle qui était venue jusqu’ici pour la sauver, ou bien devait-elle plutôt… Dire une partie de la vérité.. ? Cela ne serait pas vraiment mentir techniquement parlant. De plus, elle préférait en dire le moins possible devant cet encombrant docteur, dont elle n’avait pas encore décidée quoi faire. C’est pourquoi, elle opta pour une réponse adapté à la situation et qui donnerait un point de répère confiant à la jeune femme mal en point…
‘’Je suis venue te libérer, tu as vue juste. Mais je ne suis pas seule. Amélie est venue avec moi. Pour ce qui est du plan…’’
La réponse à cette question allait se révéler un peu complexe et sans doute ne trouverait-elle pas les faveurs de la mutante qui n’avait sûrement qu’une seule et unique envie en tête : Quitter cet enfer le plus rapidement possible. Juliette en était désolée pour elle, mais c’était une chose impossible pour le moment. S’adressant à nouveau à Babel, elle lui dit :
‘’Olga… C’est bien ton prénom, n’est-ce pas.. ? Je vais avoir besoin de ton aide, si tu t’en sens la force. Je voudrais que tu fouilles le docteur Death afin de vérifier s’il n’y a rien sur lui que nous puissions utiliser et que tu me dise qui sont ces ‘’ils’’ dont tu parles…’’
La linguiste rassembla un reste de force et alla tâter les poches et la blouse de Death. Puis, une fois que ce fut fait, elle se releva, arborant un léger sourire et agitant une carte magnétique.
"Je pense que ce pass devrait nous économiser pas mal de tracas... Death avait accès à toute la base..."
Elle vacilla une fois de plus sur ses jambes. Avalant péniblement sa salive, elle reprit :
"Le projet Blue Book. Enfin, la nouvelle mouture. Le Général Friday et le Capitaine O'Neil qui travaillaient avec Renn. C'est comme ça qu'ils ont pu accéder à ses prototypes. C'est comme ça qu'ils ont été mis en contact avec les restes de Nemo. En embauchant des types comme Death ou Archer... Ils ont la Main de Gloire depuis que ces pignoufs de l'Institut Xavier la leur ont filé... et..."
Tännen se mordilla les lèvres. Elle venait de réaliser un truc.
"Faut qu'on se magne de les arrêter. Sinon, il n'y aura plus jamais de lendemain..."
"Quant à vous docteur, si vous tenez à rester en vie…" poursuivit la gothique romantique en pointant ses deux armes sur le médecin d’un geste assuré, avant d’ajouter d’un ton calme et sans faille :
‘’Vous allez me dire ce que vous avez fait à cette jeune femme et comment la guérir, puis vous allez lui donner un stimulant afin de lui rendre un tant soit peu de vigueur. Mais attention… Si vous lui injectez un produit et qu’elle meurt, alors vous la suivrez dans la tombe avant même que son corps ne touche le sol… Et je préfère ne pas vous mentir, je suis une habituée des cercueils’’
La menace, un soupçon facétieuse était cependant réelle et sincère, bien que l’italienne préfèrerais bien évidemment ne pas avoir à en arriver là. Elle ajouta encore :
‘’Ensuite, vous me direz tous ce que vous savez des travaux du docteur Death, puis vous viendrez avec nous vérifier l’état de santé des deux autres cobaye encore en vie, ainsi que celui de la personne qui semblait tant intéresser ce cher docteur… Refusez et vous mourrez… Tentez de fuir et vous mourrez… Obéissez et alors, vous aurez une chance de sortir d’ici en vie et très rapidement…’’
Le marché paraissait très honorable à la gothique romantique, qui attendit alors une réponse de la part de ce dernier. Pour ce qui était de la seconde partie de la mission, il serait toujours temps d’en parler à Babel une fois la chambre V de l’invitée du docteur Death visitée et le docteur encore en vie, neutralisé.
Le Docteur s'activa comme si sa vie en dépendait. Il ouvrit en toute hâte un tiroir et en sortit une seringue. Tremblant comme jamais, il fit une injection à Tännen.
"Ça devrait aller mieux avec ça... Pour le reste... C'est la faute de la patiente de la salle V. Enfin... On l'a contrainte avec des drogues de faire ça. Euh... Je peux pas y faire grand chose..."
Accompagné de Juliette et de Tännen qui semblait déjà aller mieux (au point de demander à la gothique de lui passer une arme), il se rendit dans les autres chambres...
... Tännen ressortit instantanément de la chambre II en vomissant dans le couloir. L'horreur qui y régnait était épouvantable. Et la patiente... La patiente n'avait plus grand chose d'humain. Il semblait qu'on lui avait greffé sur tout le corps des tumeurs cancéreuses et que des pseudopodes s'étaient développés en différents endroits de son anatomie. Si ce n'était sa voix humaine... Si humaine...
"Pitié... Tuez-moi"
Et dans la chambre III, c'était pareil.
Et dans la chambre V...
La femme qui y était logée était attachée au lit, visiblement droguée... Mais son visage... Son visage, Juliette n'aurait jamais pu l'oublier. Il s'agissait de Cameron Cromwell sous sa forme monstrueuse... La mère du Shoggoth !
Tännen hurla en la voyant.
"Il faut la tuer ! Il faut la tuer ! Elle est l'un des leurs... Sans elle, rien de tout cela ne serait jamais arrivé !"
- Kanata YunLeX
- Age : 33
Date d'inscription : 04/07/2009
Re: [LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
Dim 30 Jan 2011 - 0:49
Les gants. Il avait réussi ! Il venait de les mettre ! Soudainement, Kanata se prit une baffe mentale qui l'éprouva autant que l'illusion du merdeux en une fraction de seconde. Il sentait que quelque chose était connecté à son esprit. La sensation était à la fois terrifiante et exaltante. Il se sentait terriblement puissant. Plus dérangeant, il ne se sentait pas seul en lui. Mais c'était une forme de symbiose étrange.
Lorsque Matéo s'approcha de lui pour tenter de l'empêcher de mettre les gants, le jap ne réfléchit pas une seconde. Ou était-ce les gants eux-même ? Aucune importance. Une bonne baffe dans la tronche du satyre suffirait à lui faire comprendre. Il les voulait surement pour lui ces gants ? Mais le Yun avait été le premier. Et ils étaient à lui.
Dans l'esprit du jeune homme résonnait cette étrange voix. Probablement la créature. Elle lui obéirait. Elle voulait tuer. Très bien. Lui aussi voulait pouvoir attaquer ses ennemis. Il voulait être craint. La chose lui annonça qu'elle reconfigurait son corps et il se laissa faire. Subir la transformation lui fit bizarre mais il s'en tapait. Tant que l'armure liquide lui obéissait, peu importait sa forme.
Mark se barrait. Sans même se retourner vers Matéo, Kanata Martin le suivit en indiquant à son armure de le recouvrir totalement, à part les yeux.
Le regard particulièrement froid, le Yun se préparait à devoir combattre, arme à la main. Pour une fois, il serait en première ligne sans crainte pour sa vie.
Kanata sentit que l'armure lui répondait. La drôle de voix de la chose résonna encore dans sa tête.
"Maaaaaître, si tel est votre déssssir"
Et le drôle de liquide noir se mit à ramper tout le long du corps du japonais. C'était froid et...
Kanata hurla. L'armure n'agissait pas qu'en surface. Elle s'infiltrait dans le moindre des pores de sa peau, violant son intimité, faisant corps avec Kanata. La douleur était insupportable mais rapidement le japonais sentit qu'il n'avait même plus de bouche pour hurler.
Et puis cela passa. Tout le monde put voir que Kanata était maintenant recouvert de ce liquide noir, répugnant et mobile. A l'exception des yeux. Le japonais sentait une puissance dans ses membres qu'il n'avait jamais eu. Dont il n'aurait pu même pas rêver. Mais tout cela avait un prix... Il sentait bien que l'armure était douée de raison. Et qu'elle n'était pas aussi docile qu'il aurait pu l'espérer. Quoi qu'il en fut, il emboita le pas à Mark.
Rapidement le groupe, Lucas transportant Amélie dans ses bras, se retrouva au bout d'un long tunnel. Devant eux...
... un escalier menait à une grande salle en contrebas. Heureusement pour Lucas, Kanata, Matéo et Mark, ils étaient couverts par la pénombre. Les chants s'étaient intensifiés et semblaient provenir de la drôle de structure lumineuse située au fond de la pièce. En dessous de cette dernière, un passage semblait conduire à une autre pièce.
Une tripotée de soldats, tous tournés dans la direction de la structure, attendait au garde à vous qu'il se passe quelque chose. A leur tête, il y avait une figure connue...
Le Capitaine O'Neil ! Mais nulle trace d'Archer ou de Friday en revanche...
Et puis, dans un recoin de la pièce, il y avait cette chose mécanique qui elle aussi attendait quelque chose...
Mark se tourna vers ses coéquipiers.
"Bon quelqu'un a un plan ? Ou on fonce dans le tas ?"
Lorsque Matéo s'approcha de lui pour tenter de l'empêcher de mettre les gants, le jap ne réfléchit pas une seconde. Ou était-ce les gants eux-même ? Aucune importance. Une bonne baffe dans la tronche du satyre suffirait à lui faire comprendre. Il les voulait surement pour lui ces gants ? Mais le Yun avait été le premier. Et ils étaient à lui.
Dans l'esprit du jeune homme résonnait cette étrange voix. Probablement la créature. Elle lui obéirait. Elle voulait tuer. Très bien. Lui aussi voulait pouvoir attaquer ses ennemis. Il voulait être craint. La chose lui annonça qu'elle reconfigurait son corps et il se laissa faire. Subir la transformation lui fit bizarre mais il s'en tapait. Tant que l'armure liquide lui obéissait, peu importait sa forme.
Mark se barrait. Sans même se retourner vers Matéo, Kanata Martin le suivit en indiquant à son armure de le recouvrir totalement, à part les yeux.
Le regard particulièrement froid, le Yun se préparait à devoir combattre, arme à la main. Pour une fois, il serait en première ligne sans crainte pour sa vie.
Kanata sentit que l'armure lui répondait. La drôle de voix de la chose résonna encore dans sa tête.
"Maaaaaître, si tel est votre déssssir"
Et le drôle de liquide noir se mit à ramper tout le long du corps du japonais. C'était froid et...
Kanata hurla. L'armure n'agissait pas qu'en surface. Elle s'infiltrait dans le moindre des pores de sa peau, violant son intimité, faisant corps avec Kanata. La douleur était insupportable mais rapidement le japonais sentit qu'il n'avait même plus de bouche pour hurler.
Et puis cela passa. Tout le monde put voir que Kanata était maintenant recouvert de ce liquide noir, répugnant et mobile. A l'exception des yeux. Le japonais sentait une puissance dans ses membres qu'il n'avait jamais eu. Dont il n'aurait pu même pas rêver. Mais tout cela avait un prix... Il sentait bien que l'armure était douée de raison. Et qu'elle n'était pas aussi docile qu'il aurait pu l'espérer. Quoi qu'il en fut, il emboita le pas à Mark.
Rapidement le groupe, Lucas transportant Amélie dans ses bras, se retrouva au bout d'un long tunnel. Devant eux...
... un escalier menait à une grande salle en contrebas. Heureusement pour Lucas, Kanata, Matéo et Mark, ils étaient couverts par la pénombre. Les chants s'étaient intensifiés et semblaient provenir de la drôle de structure lumineuse située au fond de la pièce. En dessous de cette dernière, un passage semblait conduire à une autre pièce.
Une tripotée de soldats, tous tournés dans la direction de la structure, attendait au garde à vous qu'il se passe quelque chose. A leur tête, il y avait une figure connue...
Le Capitaine O'Neil ! Mais nulle trace d'Archer ou de Friday en revanche...
Et puis, dans un recoin de la pièce, il y avait cette chose mécanique qui elle aussi attendait quelque chose...
Mark se tourna vers ses coéquipiers.
"Bon quelqu'un a un plan ? Ou on fonce dans le tas ?"
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: [LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
Mer 2 Fév 2011 - 7:26
« Non ! »
La réponse de Lucas à Mark avait été soufflée, murmurée, afin que seul le groupe qu’ils constituaient puisse l’entendre.
Une grande salle s’étendait devant eux, et dans cette salle, toute la clique des cinglés décérébrés qui menaient cette organisation démoniaque et sectaire visant tout bonnement à détruire la planète au nom d’une idéologie tirée par les cheveux qui amènerait à purifier le monde. Nemo inside… Ou ce qu’il en restait en tout cas.
Comment ils étaient arrivés là ? Après que Lucas ait envoyé une Pierre sur Martin pour le sauver in extremis de sa propre autodestruction. Le neveu de Roberta gisait maintenant inconscient sur le sol du couloir, mais c’était peut-être la seconde fois que le suédois sauvait la vie du soldat. Sans doute n’en saurait-il jamais rien, et là n’était pas l’important. Suite à ça, Kanata avait jugé bon de s’octroyer une paire de dangereux gants aussi destructeurs pour les ennemis que pour son propre corps, et il les avait revêtu sans que personne ne puisse faire quoi que ce soit : Matéo venait de se faire catapulter contre un mur, et Lucas ne pouvait pas laisser tomber Amélie, qui était évanouie dans ses bras, vraiment mal en point. Rock espérait de tout cœur que le Jap’ arriverait à contrôler cette matière infernale qui lui rongerait très certainement l’âme longuement…
Et puis, tout se passait si vite. Ce Mark inconnu, qui déclarait sans aucun sentiment qu’Esther était morte… Lucas n’en croyait pas un mot. Cela ne pouvait se concevoir, et c’était tout bonnement inacceptable pour sa conscience interne. Esther, celle qui dirigeait l’équipe, celle qui les guidait, en quelque sorte. Le seul repère plus ou moins stable qui restait à Lucas pour ne pas sombrer définitivement dans la folie. Ce fut bien du déni, total, qui le marqua à cet instant. Même s’il ne put s’empêcher de reluquer Mark avec un regard assassin.
Ils s’en étaient donc allés, et avaient rejoint la fameuse salle où des empaffés de militaires attendaient niaisement sous une structure chantante. À leur tête, une personnalité connue, tout aussi froide que lorsque Lucas l’avait vue pour la première fois : O’Neil et sa paire de lunettes. Archer et Friday devaient sans doute se terrer dans le passage souterrain qu’ils pouvaient apercevoir de l’autre côté de la salle. Quand Mark avait émis l’hypothèse de foncer dans le tas, Lucas avait vite évalué les risques énormes de sa proposition : Amélie était dans les vapes, et encore dans les bras du suédois. Matéo était déjà blessé, et sans doute inapte à se servir de son pouvoir pour l’instant. Kanata était dans sa meilleure forme, certes, mais seul il ne ferait pas le poids, contre trente armures liquides. Et puis il y avait ce robot, dans le coin de la pièce, qui n’avait rien de sympathique.
Lucas précisa sa réponse :
« Vu leur nombre, autant rester aussi discrets que possible pour se frayer un chemin jusqu’à la plateforme lumineuse. À moins que vous ne vouliez faire une diversion, Mark… »
Lucas déposa momentanément Amélie au sol, et déchira rapidement un morceau de son habit, pour en faire un garrot pour son bras et une compresse pour sa poitrine blessée. Elle ne devait pas perdre trop de sang…
« Amélie ? Amélie ? Vous êtes là ? »
Ses mots n’avaient été que des murmures… Instinctivement, il s’était placé en bouclier pour lui prodiguer les quelques menus soins maladroits dont il avait eu l’idée. Malgré tout, malgré les morts et les blessés, la vie restait importante…
La réponse de Lucas à Mark avait été soufflée, murmurée, afin que seul le groupe qu’ils constituaient puisse l’entendre.
Une grande salle s’étendait devant eux, et dans cette salle, toute la clique des cinglés décérébrés qui menaient cette organisation démoniaque et sectaire visant tout bonnement à détruire la planète au nom d’une idéologie tirée par les cheveux qui amènerait à purifier le monde. Nemo inside… Ou ce qu’il en restait en tout cas.
Comment ils étaient arrivés là ? Après que Lucas ait envoyé une Pierre sur Martin pour le sauver in extremis de sa propre autodestruction. Le neveu de Roberta gisait maintenant inconscient sur le sol du couloir, mais c’était peut-être la seconde fois que le suédois sauvait la vie du soldat. Sans doute n’en saurait-il jamais rien, et là n’était pas l’important. Suite à ça, Kanata avait jugé bon de s’octroyer une paire de dangereux gants aussi destructeurs pour les ennemis que pour son propre corps, et il les avait revêtu sans que personne ne puisse faire quoi que ce soit : Matéo venait de se faire catapulter contre un mur, et Lucas ne pouvait pas laisser tomber Amélie, qui était évanouie dans ses bras, vraiment mal en point. Rock espérait de tout cœur que le Jap’ arriverait à contrôler cette matière infernale qui lui rongerait très certainement l’âme longuement…
Et puis, tout se passait si vite. Ce Mark inconnu, qui déclarait sans aucun sentiment qu’Esther était morte… Lucas n’en croyait pas un mot. Cela ne pouvait se concevoir, et c’était tout bonnement inacceptable pour sa conscience interne. Esther, celle qui dirigeait l’équipe, celle qui les guidait, en quelque sorte. Le seul repère plus ou moins stable qui restait à Lucas pour ne pas sombrer définitivement dans la folie. Ce fut bien du déni, total, qui le marqua à cet instant. Même s’il ne put s’empêcher de reluquer Mark avec un regard assassin.
Ils s’en étaient donc allés, et avaient rejoint la fameuse salle où des empaffés de militaires attendaient niaisement sous une structure chantante. À leur tête, une personnalité connue, tout aussi froide que lorsque Lucas l’avait vue pour la première fois : O’Neil et sa paire de lunettes. Archer et Friday devaient sans doute se terrer dans le passage souterrain qu’ils pouvaient apercevoir de l’autre côté de la salle. Quand Mark avait émis l’hypothèse de foncer dans le tas, Lucas avait vite évalué les risques énormes de sa proposition : Amélie était dans les vapes, et encore dans les bras du suédois. Matéo était déjà blessé, et sans doute inapte à se servir de son pouvoir pour l’instant. Kanata était dans sa meilleure forme, certes, mais seul il ne ferait pas le poids, contre trente armures liquides. Et puis il y avait ce robot, dans le coin de la pièce, qui n’avait rien de sympathique.
Lucas précisa sa réponse :
« Vu leur nombre, autant rester aussi discrets que possible pour se frayer un chemin jusqu’à la plateforme lumineuse. À moins que vous ne vouliez faire une diversion, Mark… »
Lucas déposa momentanément Amélie au sol, et déchira rapidement un morceau de son habit, pour en faire un garrot pour son bras et une compresse pour sa poitrine blessée. Elle ne devait pas perdre trop de sang…
« Amélie ? Amélie ? Vous êtes là ? »
Ses mots n’avaient été que des murmures… Instinctivement, il s’était placé en bouclier pour lui prodiguer les quelques menus soins maladroits dont il avait eu l’idée. Malgré tout, malgré les morts et les blessés, la vie restait importante…
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [LeX 8.2.1] Blue Book / Black Science
Mer 2 Fév 2011 - 12:14
"Plus... pour très longtemps... je ne le crains..." murmura dans un souffle entrecoupé de crachats sanglants Amélie. Elle avait du mal à respirer et semblait osciller entre un état d'insuffisance respiratoire grave et une torpeur fiévreuse.
Néanmoins, elle précisa :
"Je... sens... que Kay et Esther sont vivantes et au dessus de nous... Archer et Friday ne sont pas très loin. Et il y a beaucoup de gens pas loin de nous... devant nous..."
Mark jeta un regard mauvais à la télépathe puis, se ressaisissant, arma d'un geste rapide et puissant de la main sa gatling.
"Très bien. C'est entendu"
Il descendit d'abord discrètement les degrés de l'escalier puis commença à faire feu dans le tas, fauchant une dizaine de soldats au passage. Les autres commencèrent à se mettre à couvert. O'Neil, quant à elle, se retourna brusquement et amorça sa transformation liquide.
La voix de l'armure de Kanata retentit à nouveau dans l'esprit de ce dernier.
"Mes sooooeurs ! Non, mes soooooeurs sont en danger !"
Le japonais sentait que l'armure était sur le point de prendre le contrôle de son corps. Il fallait qu'il agisse et vite pour la calmer !
Quant à Lucas et Matéo, ils virent que Mark attirait l'entière attention des soldats de la salle. Seule la machine située dans un coin de la pièce ne semblait pas pour l'heure réagir.
*
**
**
Dans la chambre de la Méduse, Olga était toujours hystérique. Elle hurlait à la mort. Le docteur était plus que nerveux et Cameron Cromwell, toujours droguée, commençait à essayer d'arracher ses propres liens aux pieds et aux poings par la seule force de ses muscles puissants. Les cathéters qui la reliaient à un terminal d'ordinateur étaient sur le point de se défaire...
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